Immigration


Depuis que le monde est monde nous avons marché, envahit de nouveaux territoire, nous avons déménagé, nous nous sommes installées Nos ancêtres viennent d’ailleurs, d’un autre pays, d’un autre territoire … pour se mélanger à d’autres, apportant notre bagage d’expérience .. Nous sommes donc tous a quelques part des immigrés Il ne faudrait pas l’oublier
Nuage

Immigration

Nous sommes tous des immigrés, il n’y a que le lieu de naissance qui change.

Graffiti

Notre mère, la terre…


Nous sommes témoins que la Terre, a ses soubresauts et se rebute devant l’insolence des êtres humain. Aucun terrain, même ou nous habitons ne nous appartient pas … mais seulement emprunté pour un  temps indéfini. Nous ne sommes donc pas maitre de la Terre, mais bien des gérants .. alors prenons nous vraiment soin de notre planète ?
Nuage

Notre mère, la terre…

 

Vous devez apprendre à vos enfants que le sol qu’ils foulent
 est fait des cendres de nos aïeux…

Pour qu’ils respectent la terre,  dites à vos enfants
qu’elle est enrichie de la vie de chacun de nous…

Enseignez à vos enfants ce que nous avons enseigné aux nôtres ; 
que la terre est notre mère…

Tout ce qui arrive à la terre
arrive aux fils de la terre…

Si les hommes crachent sur le sol, 
ils crachent sur eux-mêmes…

Nous savons au moins ceci :
la terre n’appartient pas à l’homme…

L’homme appartient à la terre,
cela , nous le savons…

Toutes choses se tiennent
comme le sang qui unit une même famille…

Tout ce qui arrive à la terre ,
arrive aux fils de la terre…

Ce n’est pas l’homme qui a tissé la trame de la vie ;
il en est seulement un fil…

Tout ce qu’il fait à la trame,
il le fait à lui-même..

Auteur:   « Chef Seattle »

Le saviez-vous ► D’où vient la tradition de la bague de fiançailles?


Quand un mariage commence a germer dans un couple, la bague de fiançailles viens confirmer que le projet est en cours . Mais dans l’histoire, le prix et l’oeuvre de ces alliances n’a pas toujours été un gage d’union. Il fut un temps ou ce n’était qu’un simple anneaux
Nuage

 

 

D’où vient la tradition de la bague de fiançailles?

 

D'où vient la tradition de la bague de fiançailles?

La bague de fiançailles au motif de fede date de l’époque Romaine. Les deux mains se serrant l’une l’autre signifiaient qu’un marché était conclu. Le motif est demeuré dans les traditions de fiançailles européennes au Moyen-Âge jusqu’à la Renaissance.
© Photos courtesy of The Three Graces/www.georgianjewelry.com

Pourquoi la bague surmontée d’un diamant est-elle devenue l’emblème de la demande en mariage? Ce bijou de luxe et de rêve pour lequel les jeunes hommes sont prêts à casser leur tirelire afin d’aller promettre l’amour éternel ne date pas d’hier.

Le professeur d’histoire de l’UQAM, John V. Drendel, raconte que dès l’époque romaine, l’homme enfilait un anneau, généralement de fer ou de cuivre, à l’annulaire de celle qu’il voulait pour femme, lors de fiançailles informelles.

«Il s’agissait d’un contrat de dot, donc d’une promesse de mariage et d’échanges de biens», explique-t-il.

À cette époque, l’anneau ne comportait aucune pierre précieuse, mais était souvent sculpté du motif de «fede», qui vient de l’expression italienne «mani in fede», mains jointes dans la foi, et qui était représenté par deux mains se serrant l’une l’autre. Cet anneau signifiait qu’un marché était conclu.

Au début du Moyen-Âge, la tradition de mariage de l’Empire germanique vint rivaliser celle des Romains.

 «Pour les Germains, un mariage devait être consommé pour être conclu. En d’autres mots, la femme devait donner son corps pour être officiellement mariée», indique le professeur Drendel.

L’Église catholique s’est toutefois imposée au 13e siècle pour formaliser la cérémonie du mariage selon le droit romain. Le don du corps n’était pas reconnu par l’Église pour officialiser le mariage. La cérémonie consistait plutôt en un consentement par un échange de paroles et d’anneaux à l’église. Bien qu’elle soit non formelle, la tradition romaine de fiançailles a par le fait même aussi été retenue dans les traditions jusqu’à nos jours.

«L’anneau de fiançailles et de mariage, c’est tout ce qu’il nous reste de la tradition de dot et d’échanges de cadeaux, du moins en Occident», ajoute M. Drendel.

Pierres précieuses

La bague de fiançailles surmontée d’un diamant est devenu un classique dans les traditions occidentales vers le milieu du 20e siècle.
© Shutterstock

Le simple anneau de fiançailles, de fer ou de cuivre et parfois d’or, souvent sculpté du motif de «fede» ou gravé de phrases poétiques, est demeuré populaire durant tout le Moyen-Âge jusqu’à la Renaissance. Cependant, les plus riches ont commencé à orner cet anneau de pierres précieuses, comme le saphir, le rubis, l’émeraude ou le diamant. On attribuait à ces pierres des pouvoirs magiques.

Le rubis rouge symboliserait le cœur, la dévotion et la passion et protégerait contre la trahison; le saphir bleu, la pureté, la confiance, la fidélité, la sagesse et la vérité; l’émeraude verte, la connaissance, la justice, le renouveau, l’espoir et la chance; et finalement le diamant, l’indestructible, la force et les liens durables du mariage.

L’archiduc Maximilien de Habsbourg aurait été le premier noble à offrir une bague à diamant à sa future épouse, Marie de Bourgogne, en 1477.

Le diamant a gagné en popularité par rapport aux autres pierres précieuses seulement à la suite de la découverte de nombreuses mines de diamants en Afrique du Sud au 19e siècle. Le diamant qui devint plus commun qu’auparavant vit son prix chuter, jusqu’à ce que la compagnie De Beers acquière presque la totalité de la production mondiale de diamant brut en 1888.

De Beers, qui a monopolisé le marché pendant presque la totalité du 20e siècle, a pu contrôler le prix du diamant et le stabiliser. Le professeur Drendel ajoute que De Beers a usé d’un grand effort de marketing pour faire du diamant la pierre précieuse de prédilection des futurs époux, comme on la connaît aujourd’hui.

En 1947, De Beers lançait sa campagne de publicité qui associait le diamant à l’amour éternel avec le slogan «A diamond is forever» (Un diamant c’est pour toujours), qui a marqué l’histoire de la publicité et qui a depuis réussi à intégrer la bague de fiançailles à diamant dans les mœurs occidentales.

Des bagues de fiançailles célèbres

  • La bague de fiançailles hors du commun de la Reine Victoria (1819-1901) a fait beaucoup jaser puisqu’elle avait la forme d’un serpent.
  • L’actrice américaine Grace Kelly, devenue princesse de Monaco suite à son mariage avec le Prince Rainier III, a reçu de son fiancé, une superbe bague surmontée d’un diamant de coupe émeraude de 12 carats.
  • Madonna s’est fait offrir le jour de son anniversaire une magnifique bague de fiançailles à trois diamants ronds de son amoureux Guy Ritchie.
  • Enfin, une des plus célèbres bagues de fiançailles des dernières décennies est sans aucun doute celle de la princesse Diana, un large saphir bleu ovale entouré de 14 diamants sur un anneau en or blanc 18 carats. Cette bague s’est par la suite retrouvée au doigt de la femme du prince William, Kate Middleton. Peu de temps après leurs fiançailles, le prince William a confié à la presse qu’il a offert à Kate la bague de sa défunte mère pour qu’elle ne rate pas ce jour important.

 

http://fr.canoe.ca/

Cigarettes → Des paquets plus «modernes et élégants»


Des lois, des taxes ont été ajouter au Québec pour diminuer le nombre des fumeurs, comme par exemple des photos d’avertissements de divers maladies du a la dépendance du tabac. Alors les compagnies de tabac essaient avec un peu de succès de redorer leur image. Malheureusement, cela influence les jeunes et il est déjà difficile d’arrêter de fumer qu’il est dommage qu’on soit a ce point dépendant de l’image avant la santé
Nuage

 

Cigarettes → Des paquets plus «modernes et élégants»

 

Des paquets plus «modernes et élégants»

Crédit photo : Journal de Montréal

Par Stéphane Sinclair | Journal de Montréal

Les fabricants de cigarettes ont trouvé des moyens de contourner les lois, selon la Coalition nationale pour le contrôle du tabac (CNCT). Les paquets de cigarettes ont évolué au point de devenir attrayants.

On est loin de l’époque du paquet de cigarettes coincé dans la manche retroussée d’un t-shirt. Les emballages sont désormais, de l’avis même des cigarettiers, leur seule emprise sur les fumeurs et les futurs fumeurs.

Les lois imposent aux cigarettiers d’afficher des images montrant l’impact du tabac sur la santé, et ce, sur 50% du paquet de cigarettes.

Minimiser les mises en garde

Selon la CNCT, les fabricants ont travaillé fort pour minimiser l’impact des photos et des mises en garde.

Ils offrent désormais des emballages au goût du jour, modernes et élégants.

«Les paquets de cigarettes ressemblent désormais à des iPod ou à des emballages de maquillage», dénonce Flory Doucas, porte-parole de la Coalition nationale pour le contrôle du tabac.

La forme de l’emballage permet même aux fabricants de réduire l’impact des photos.

«Lorsque vous regardez les anciens paquets de cigarettes de marque Matinée et les nouveaux paquets représentés par la nouvelle marque Vogue, ces derniers sont beaucoup plus attrayants. En raison de la forme du paquet, on ne voit presque plus l’image répulsive», explique- t-elle.

L’emballage change tout

En 2006, le vice-président marketing d’Imperial Tobacco, Jeff Guiler, expliquait lors de la remise du prix Barezzi qui récompensait Du Maurier pour le meilleur tour de force dans l’élaboration d’un emballage:

«C’est à peu près la seule chose que nous pouvons faire pour améliorer notre marque de commerce: l’emballage.»

Les résultats ont été au rendez-vous puisque les ventes ont augmenté de 1,8%.

«C’est la preuve que le design de l’emballage peut faire augmenter les ventes», soutient-elle.

Le Journal a présenté différents paquets de cigarettes à des fumeurs majeurs ou mineurs et a pu constater que l’emballage fait de l’effet.

«Je prendrais les roses. C’est chill», a lancé une adolescente.

«En avril prochain, le gouvernement devrait obliger l’industrie à couvrir 75% des paquets de cigarettes par des photos et des avertissements. Ça va prendre plus que ça. Nous allons devoir suivre l’exemple de l’Australie, qui impose l’uniformisation de l’emballage pour tous les fabricants. Nous voulons l’interdiction des saveurs et nous voulons un moratoire sur tous les nouveaux produits», conclut la porte-parole de la CNCT.

http://tvanouvelles.ca

Succession ►Payer pour ne pas hériter


Devenir un héritier, normalement c’est pour recevoir des avoirs du défunt, mais ce n’est pas toujours le cas. Certains laissent trop de dettes en guise de testament et ce que les héritiers. Ce qui devient un cauchemar pour ceux qui reste. Bien sur on peut refusé mais encore une grosse dépense a prévoir pour renoncer au testament
Nuage

 

Succession ►Payer pour ne pas hériter

 

Payer pour ne pas hériter

Crédit photo : Journal de Montréal

Manon Brunet a eu une mauvaise surprise en octobre lorsque la fille de son ex-mari lui a appris que ses enfants de 25 et 19 ans héritaient des dettes de son ex-conjoint

Par Christine Bouthillier | Journal de Montréal

De plus en plus de Québécois doivent débourser des centaines de dollars pour éviter de se retrouver avec des dettes léguées par testament.

Le nombre de renonciations à une succession en est constante progression depuis cinq ans, ayant passé de 2446 en 2006 à 3136 pour les 11 premiers mois de 2011.

Selon la loi, refuser une succession doit se faire par acte notarié ou, plus rarement, devant le tribunal. Si les héritiers n’y renoncent pas officiellement, ils sont présumés de l’avoir acceptée.

«Les créanciers vont demander des preuves de la renonciation, explique le notaire David Dolan. Devant un notaire, on est sûr de l’identité de la personne et de la validité de la date. Celle-ci est très importante, car un refus doit être fait à l’intérieur de six mois.»

Trop cher?

Le prix habituel d’une telle démarche varie entre 300 et 500 $, sans les taxes.

«Pour moi, je n’ai pas ça, 600 $ (taxes incluses) dans un coussin à la banque», déplore Manon Brunet.

Cette serveuse a eu une mauvaise surprise en octobre lorsque la fille de son ex-mari lui a appris que ses enfants de 25 et 19 ans héritaient des dettes de son ex-conjoint. Ce dernier n’avait pas modifié son testament après son divorce.

Elle a décidé de payer elle-même le refus de succession.

«Je ne vois pas pourquoi mes enfants, dont mon ex-mari n’est pas le père, paieraient pour mon choix d’homme», explique-t-elle.

Elle voit mal comment elle pourrait débourser une telle somme tout de suite. Par contre, elle a appris qu’elle pourra effectuer le paiement en plusieurs versements.

Frustrant, mais justifié

«C’est vrai que c’est frustrant, mais ce n’est pas payé cher pour se libérer l’esprit, ne pas avoir de dettes et se protéger», estime M. Dolan.

Il explique que la préparation d’un avis de renonciation de succession peut prendre plusieurs heures au notaire, dont les honoraires s’élèvent en moyenne à 100- 150 $/heure. Des frais d’environ 50 $ s’ajoutent en documents et copies.

Le notaire doit notamment prendre connaissance des documents (testament, etc.), s’assurer de la validité des informations et transmettre des écrits à divers organismes gouvernementaux, sans compter son travail auprès du client.

Pour Manon Brunet, toutes ces démarches n’ont servi qu’à enrichir des notaires : celui avec qui la renonciation de succession a été effectuée et celui avec qui le testament a été rédigé.

«Ça a changé au complet ma façon de voir un testament. Pour moi, c’était une façon de protéger les proches, confie-t-elle. Si j’avais été là quand on a fait le testament, si j’avais accepté cette responsabilité, ça irait. Là, tu peux mettre qui tu veux sur ton testament et qu’il s’arrange avec, qu’il paye!»

REFUS DE SUCCESSION:

2011 : 3136 (11 mois)

2010 : 3167

2009 : 3017

2008 : 2787

2007 : 2660

2006 : 2446

Source: ministère de la Justice

http://tvanouvelles.ca

Les animaux souffrent aussi du froid : plus d’eau, nourriture et manteaux


Que ce soit par l’abondance de race d’animaux domestiques, ou encore des animaux vivant loin de leur pays d’origine ou bien comme présentement en Europe, la vague de froid, l’hiver est aussi difficile pour eux que pour nous. Plusieurs espèces animales peuvent être très fragiles au froid et subissent des engelures, ont faim, soif ou meurent
Nuage

 

Les animaux souffrent aussi du froid : plus d’eau, nourriture et manteaux

 

AFP

Les animaux, domestiques et sauvages, souffrent du froid, comme les hommes, surtout les plus âgés: comme les hommes aussi, ils doivent s’hydrater davantage, manger plus et se couvrir.

Une vague de froid, qui a déjà fait au moins 220 morts, sévit depuis une semaine en Europe, avec des minimales nocturnes entre -25 et -30°Celsius (C), et -16°C à -21°C la journée.

Par temps froid et sec, les animaux ont tendance à se déshydrater et à brûler davantage de calories, notamment ceux qui vivent dehors, mettent en garde les vétérinaires.

« En priorité, il faut donner beaucoup d’eau à tous les animaux, chats, chiens, mais aussi veaux, vaches et cochons. De l’eau chaude pour ceux qui sont dehors pour éviter qu’elle gèle », recommande le vétérinaire Céline Moussour.

Les animaux souffrent des variations thermiques. « Pour la promenade, les chiens doivent porter un manteau s’ils sont jeunes et peu poilus, et s’ils sont vieux, même ceux qui ont des poils », dit-elle à l’AFP.

« Plus les animaux ont été trafiqués par l’homme, plus ils souffrent du froid! un chihuahua aura plus froid qu’un husky », relève-t-elle. Pour éviter les engelures aux pattes des plus fragiles, il est conseiller d’appliquer une émulsion.

Les quantités de nourriture doivent être triplées pour les chiens et les chats vivant dehors, et sensiblement augmentées pour les autres.

Les chevaux à l’herbage font naturellement « du poil », il n’est donc pas utile de les couvrir. En revanche, ils doivent avoir beaucoup d’eau à leur disposition et une ration de foin, d’orge ou d’avoine quotidienne plus importante. La vache fait exception à la règle:

« La vache est une usine à faire du chaud! Avec une température de 39 degrés, elle ne souffre guère du froid, notamment la vache d’Ecosse », affirme Céline Moussour.

Au zoo de Thoiry, à l’ouest de Paris, les éléphants, autruches et varans de Komodo comptent parmi les animaux les plus sensibles au froid.

« Les éléphants et les autruches sortent peu l’hiver. Nous devons faire attention à ce que la trompe de l’éléphant ne gèle pas et que l’autruche ne se casse pas une patte », raconte Paul de la Panouse, directeur de l’établissement.

En revanche, le grand froid fait le bonheur des ours, pandas roux, bisons d’Europe et chevaux de Prjewalski.

« Ces animaux sont habitués aux hivers rigoureux dans leur pays d’origine et nous n’avons pas de mesure particulière à prendre, excepté donner de l’eau en abondance ».

De tous les animaux sauvages, ce sont les reptiles qui souffrent le plus du froid.

 « Les varans de Komodo, comme tous les animaux à sang froid, sont très fragiles. Dans leur enclos, la température ne doit pas descendre en dessous de 22 degrés, sous peine de mort ».

De leur côté, les défenseurs des animaux lancent un appel au public pour qu’il vienne en aide aux oiseaux.

« Sur un sol gelé, les oiseaux ne peuvent plus se nourrir et lorsque l’hiver arrive, ils ne meurent pas de froid, mais de faim », affirme Stéphane Lamart de la fondation éponyme.

Il recommande de mettre un peu de nourriture (margarine, restes de tables, eau tiède sans additifs) sur le bord des fenêtres, ou dans le jardin, hors de portée des chats.

« Mettre de la paille, protéger du vent, nourrir et abreuver tous ces animaux, qui par temps de gel meurent en silence, est de la responsabilité de tous », estime-t-il.

La Ligue de protection des oiseaux (LPO) française a appelé vendredi à « aider » les oiseaux en demandant à chacun d’installer des mangeoires, mais aussi en souhaitant que les autorités permettent une suspension de la chasse des grives ou des pigeons.

© 2012 AFP

http://actualites.ca.msn.com

Une fillette de neuf ans subit une greffe de six organes


Être née quelques années plus tôt, cette petite fille n’aurait pas pu survivre a une telle épreuve, mais avec les avancées de la médecin, elle pourra espérer vivre plus longtemps et avoir une meilleur qualité de vie
Nuage

 

Une fillette de neuf ans subit une greffe de six organes

Une fillette de neuf ans subit une greffe de six organes

Alannah Shevenell

Photo Associated Press

Agence France-Presse

Une fillette de neuf ans a subi avec succès une greffe très rare de six organes, dont une particulièrement exceptionnelle de l’oesophage, indiquait dimanche l’Hôpital des enfants de Boston.

Alannah Shevenell souffrait depuis 2008 d’une «tumeur rare et agressive» qui s’était propagée à l’estomac, au foie, au pancréas, à l’oesophage, à l’intestin grêle et au gros intestin, rendant obligatoire une greffe multiple.

«Après l’échec de tous les traitements, le directeur du Centre de transplantation pédiatrique de l’Hôpital des enfants (PTC) a pensé à une transplantation multiple qui enlèverait la tumeur et remplacerait les six organes affectés», selon un communiqué publié dimanche sur le site internet de l’hôpital.

L’opération a duré 14 heures et les organes provenaient d’un seul et même donneur, précise le communiqué, qui affirme que le PTC est le «premier établissement de la Nouvelle-Angleterre à avoir réussi une greffe de six organes en même temps».

«On ne pouvait enlever la tumeur sans enlever les organes», a affirmé le chirurgien et directeur de l’hôpital Heung Bae Kim, cité par le journal Boston Globe.

La petite fille est depuis retournée chez elle dans le Maine (nord-est) et «pourra à terme vivre tout à fait normalement», selon le chirurgien.

http://www.cyberpresse.ca

Naître drogué de parents accros


Quand je pense qu’on voudrait légaliser les drogues, alors qu’il y a tellement de conséquences pour le corps et le cerveau. Imaginez les bébés qui dans l’utérus rentre en contact avec les drogues, alcool, cigarettes et médicaments .. c’est un début de vie bien difficile pour ce petit être.
Nuage

 

Naître drogué de parents accros

Naître drogué de parents accros

Leur corps minuscule s’est habitué à l’héroïne, aux médicaments antidouleur ou à la méthadone dans l’utérus de leur mère. À la naissance, lorsqu’ils en sont brutalement privés, c’est la souffrance.

Photo: Alain Roberge, La Presse

Marie-Claude Malboeuf
La Presse

Chaque année, au Québec, près d’une centaine de bébés doivent être sevrés parce qu’ils naissent drogués et sont en manque d’opiacés, révèlent les toutes dernières données de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS).

Leur corps minuscule s’est habitué à l’héroïne, aux médicaments antidouleur ou à la méthadone dans l’utérus de leur mère. À la naissance, lorsqu’ils en sont brutalement privés, c’est la souffrance. Après quelques jours, les bébés les plus touchés peuvent se mettre à trembler, à pousser des cris aigus, à vomir, à respirer péniblement, à s’agiter et à pleurer intensément dès qu’un bruit, une lueur ou un mouvement les perturbe. Certains symptômes peuvent mettre des semaines à disparaître.

Les mères ne viennent pas toutes de la rue ou de milieux pauvres, même si c’est souvent le cas.

«J’ai accouché des avocates et des notaires qui prenaient de l’héroïne de façon récréative», rapporte l’obstétricien montréalais Samuel Harper, qui suit la majorité des héroïnomanes enceintes.

Dans son bureau du CLSC des Faubourgs, dans le quartier Centre-Sud, il suit aussi la grossesse d’un petit nombre de femmes incapables de se passer de médicaments antidouleur. Dérivés du pavot, comme l’héroïne, ils leur ont été prescrits à la suite d’une opération ou pour soulager de violents maux de dos, et les choses ont mal tourné.

En Ontario, dans les deux dernières années, la forte popularité de ces médicaments a fait augmenter de 38% le nombre de bébés qui ont nécessité un sevrage, constate l’ICIS. Au Québec, leur nombre a parallèlement baissé de 21% – une donnée surprenante puisque le nombre de Québécois consommateurs d’opiacés d’ordonnance a bondi de 182% depuis 2000, tandis que les dépenses du gouvernement pour le paiement de l’un d’eux (l’OXyContin) ont augmenté de 1280%.

Les toxicomanes québécoises sont peut-être plus prudentes que les autres durant leur grossesse.

«Malgré nos efforts, il est aussi possible que plusieurs femmes passent encore inaperçues, avance le Dr Harper. Celles qui fonctionnent bien n’éveillent pas les soupçons et peuvent avoir déjà quitté l’hôpital quand les premiers symptômes de sevrage se manifestent, après quelques jours.»

Des milliers de bébés touchés

Les patientes du Dr Harper accouchent pourtant au Centre des naissances du CHUM, qui se trouve à l’avant-garde pour le dépistage et l’accompagnement des mères toxicomanes. Le centre en a dépisté 111 en 2010-2011 (39 abusaient de cannabis, 29 de cocaïne, 22 d’opiacés, 15 d’alcool et 6 d’amphétamines), et sevré 19 bébés.

Ailleurs, l’ampleur du problème est encore plus difficile à cerner, même si le dépistage des femmes enceintes devrait être «systématique», selon le Plan d’action interministériel en toxicomanie 2006-2011. On y lit que 5% des Québécoises font une consommation abusive d’alcool durant leur grossesse et que, dans certains secteurs, 10% se droguent alors qu’elles attendent un bébé.

Les gynécologues doivent poser plus de questions et envoyer plus souvent leurs patientes aux travailleurs sociaux, car plusieurs d’entre elles ont le réflexe de minimiser les quantités qu’elles consomment», plaide l’infirmière-chef du service de néonatalogie de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont, Patricia Geraldes.

L’an dernier, de 20 à 25 femmes accros à la cocaïne ou aux amphétamines ont accouché à son hôpital. Les femmes enceintes qui consomment du cannabis s’y comptent carrément par dizaines, mais elles ne sont pas nécessairement ciblées pour cette raison.

«On leur suggère quand même de fumer moins», indique la travailleuse sociale Maude Ménard.

Comme le tabac, le cannabis peut causer des retards de croissance. La cocaïne et les amphétamines aussi, en plus de provoquer chaque année des dizaines de naissances prématurées.

«À long terme, ces substances laissent même plus de traces dans le cerveau que les opiacés», affirme l’anesthésiologiste Édith Villeneuve, chef de la Clinique antidouleur du CHU Sainte-Justine.

Les bébés qui y ont été exposés restent hospitalisés jusqu’à ce que toute trace de drogue ait disparu de leur urine. Pour les soulager, il n’y a pas grand-chose à faire.

«Quand il s’agit d’une substance qu’on ne trouve que dans la rue et qui a pu être mélangée à toutes sortes de choses, ses effets sont plus néfastes, et c’est impensable d’en donner à un bébé, même à toutes petites doses», précise la Dre Villeneuve. Elle se rabat donc, à l’occasion, sur des médicaments qui servent à réduire l’anxiété ou l’hyperactivité, ou encore à induire la somnolence.

On donne parfois de la caféine aux bébés exposés à la cocaïne, dit de son côté Patricia Geraldes. En général, les mères n’ont eu aucun suivi de grossesse. Elles arrivent à la salle d’accouchement en pleine crise, sans carte d’assurance maladie. Mais d’autres nous arrivent très adéquates. Elles sont organisées et n’ont pas l’air d’avoir consommé. On le découvre parce que le bébé ne va pas bien.»

Ces mères ont beau être moins démunies, la travailleuse sociale Maude Ménard s’en inquiète.

 «Gérer un emploi tout en consommant, c’est une chose; être parent, c’en est une autre, dit-elle. La fatigue fragilise. Sans compter qu’avoir un enfant, c’est très confrontant. Ça peut aggraver les problèmes.»

***

Imiter Toronto et Vancouver

Depuis plus de 10 ans, le CHUM cherche à ouvrir un centre périnatal et familial en toxicomanie où les parents trouveraient tout sous le même toit: thérapies, diagnostics, soins médicaux, conseils éducatifs, dépistage, stimulation, gardiennage, etc.

Vancouver et Toronto ont déjà leur centre de suivi (Sheeway Project et Breaking the Cycle), et ils sont apparemment très efficaces.

«Si le bébé est stimulé après sa naissance, si on aide la mère à lui offrir de bonnes conditions de vie, il peut s’en tirer relativement bien. Même s’il a été exposé à la drogue, plusieurs effets se résorbent», souligne l’obstétricien Samuel Harper.

À Montréal, les parents doivent faire le tour de la ville pour obtenir les services dont ils ont besoin, se désole la travailleuse sociale Marielle Venne. Ce n’est pas très efficace. Souvent, ils n’osent pas tout dire à leur pédiatre, qui prescrit des examens inutiles.»

Déjà en 1999, le Comité permanent de lutte contre la toxicomanie a applaudi le projet du CHUM, mais le centre hospitalier est toujours à la recherche de partenaires pour le lancer.

***

Le crack moins nocif que l’alcool

Au risque de choquer, le Dr Samuel Harper est catégorique:

«Ce qui est légal – le tabac et l’alcool en grande quantité – est pas mal plus dangereux pour le foetus que certaines drogues illicites.»

Et le gynécologue n’hésite pas à le dire aux héroïnomanes enceintes qu’il suit au CLSC des Faubourgs, en plein coeur du quartier Centre-Sud, à Montréal.

«J’aime mieux que mes patientes arrêtent la cigarette que la méthadone, dit-il. Et j’aime mieux qu’elles prennent un peu de crack chaque jour plutôt que de se soûler une fois par mois.»

À fortes doses, l’alcool peut avoir un effet dévastateur, rappelle le Dr Harper.

«À cet égard, on devrait aussi s’inquiéter pour la dame qui déprime à la maison, et qui va sans doute passer inaperçue parce qu’elle a de l’argent», dit-il.

Pendant la grossesse, le banal Advil est plus problématique que la morphine», affirme de son côté l’anesthésiologiste Édith Villeneuve, chef de la Clinique antidouleur du CHU Sainte-Justine.

Chaque année, elle y traite une dizaine de femmes enceintes qui ont remplacé l’héroïne par la méthadone, plus une dizaine d’autres qui ont besoin d’opiacés pour supporter des douleurs chroniques ou aiguës. Et ce n’est pas une attitude égoïste, dit-elle.

Ces patientes ne veulent rien prendre parce qu’elles trouvent ça atroce pour leur bébé. Mais les douleurs fortes peuvent déclencher des contractions et interrompre la grossesse. Le sevrage est préférable, car il est assez simple quand une femme n’a rien pris d’autre que des opiacés achetés à la pharmacie. La moitié des bébés n’en auront même pas besoin.»

http://www.cyberpresse.ca