Le Saviez-Vous ► Sherlock Holmes a-t-il réellement existé ?


Conan Doyle dirigeait sa carrière comme médecin, mais l’écriture a pris le dessus avec son personnage Sherlock Holmes qu’il a créé autour de 1887. Comme bien des écrivains, l’auteur s’est inspirer d’une personne réelle pour façonner son détective. Il avait choisi son professeur pour ses atouts de déduction et d’observation.
Nuage

 

Sherlock Holmes a-t-il réellement existé ?

 

 

par Marine

S’il y a bien un détective connu et reconnu, c’est lui. Sherlock Holmes est à la littérature policière ce que James Bond est au film d’espionnage : un modèle du genre. Le célèbre détective a vu le jour dans les livres du prolifique Arthur Conan Doyle, en 1887. Mais se pourrait-il que l’auteur se soit inspiré d’un réel individu pour créer le fameux locataire du 221b Baker Street ? Éclaircissons donc ce mystère…

Jospeh Bell avant Sherlock Holmes

Il s’avère que l’écrivain d’origine écossaise s’est bel et bien inspiré d’un personnage réel pour créer Sherlock Holmes. Il connaissait même ce dernier, qui n’était toutefois pas un détective. C’est lors de ses études en médecine à l’Université d’Édimbourg que le jeune Conan Doyle rencontre le professeur Joseph Bell. Mais alors, comment est-on passé du professeur d’université à l’infaillible détective ?

C’est très certainement à vous que je dois Sherlock Holmes

Après quelques années de pratique, le médecin récemment diplômé abandonne peu à peu son métier pour se consacrer pleinement à  l’écriture. En 1887, il publie Une étude en rouge, qui marque le début des aventures de Sherlock Holmes. Dans une lettre adressée à Joseph Bell, il avoue s’être inspiré de ce dernier pour la création de son personnage emblématique :

« Je ne pense pas que son [Sherlock Holmes] travail d’analyse soit une exagération de quelques prouesses que je vous ai vu accomplir. »

« C’est autour de la déduction, de l’inférence et de l’observation dont je vous ai entendu parler que j’ai tâché de construire un homme. »

    Le pouvoir de la déduction

    Conan Doyle a donc pu profiter des savoirs de son professeur sur la déduction par la logique – d’autant plus lorsqu’il le servait en qualité de secrétaire. Joseph Bell montrait par exemple à ses élèves comment déterminer le métier d’une personne juste en observant ses manières et son apparence. Voilà qui n’est pas sans rappeler notre détective ! Car s’il y a bien un domaine dans lequel Sherlock Holmes excelle – et qui fait sa spécialité -, c’est la déduction.

    Dans les 56 nouvelles et 4 romans publiés jusqu’en 1927, Arthur Conan Doyle développera donc le talent d’observation de son personnage. Et le succès est au rendez-vous, si bien qu’il abandonne définitivement sa carrière de médecin en 1891. Toutefois, l’on retrouve sa passion pour cette discipline en la personne du docteur John Watson – camarade inséparable de Holmes.

  • Les quelques mots qui suivent contiennent des révélations sur l’intrigue de Sherlock Holmes. Passez au paragraphe suivant si vous ne souhaitez pas en savoir plus !

Les enquêtes de Sherlock Holmes rencontrent un succès sans précédent et retentissant auprès du public. En 1983, c’est le choc : il décide de tuer son personnage dans Le dernier problème, pour se consacrer à d’autres travaux d’écriture qui lui tiennent à cœur. Mais qu’il le veuille ou non, le public refuse de faire le deuil du détective. Devant la pression, il reprend donc l’écriture de nouvelles aventures, dont la première est Le chien des Baskerville en 1901.

baker street Sherlock Holmes

Le 221b Baker Street à Londres. Crédits : Wikimedia Commons/Apsu09

Quelques informations sur Sherlock Holmes

« Élémentaire, mon cher Watson ». Parmi les mythes tenaces autour du personnage de Conan Doyle, c’est sans nul doute le plus répandu. En réalité, il lui arrive souvent dans les livres de dire « élémentaire » ou « mon cher Watson », mais jamais dans la même phrase !

Et si les versions les plus récentes permettent de démystifier et dépoussiérer un peu le personnage, il apparaît souvent coiffé d’une casquette – plus précisément un deerstalker. Arthur Conan Doyle ne l’a jamais décrit avec un tel couvre-chef. Ce sont les illustrations de Sydney Paget qui accompagnent le texte à l’époque, qui le présentent comme tel.

Holmes est un consommateur de cocaïne – qui n’était pas considéré comme une drogue à son époque. Malgré les avertissements avisés de son ami Watson, il se pique régulièrement pour stimuler son esprit, sans tenir compte des effets secondaires.

Avec Dracula, c’est le personnage le plus représenté dans les œuvres de fictions – particulièrement sur grand écran. Il apparaît dans plus de 220 productions, et cela n’est pas près de s’arrêter !

https://lesavaistu.fr/

Les consommateurs de cocaïne utilisent leur Apple Watch pour éviter l’overdose maintenant


Les montres Apple Wach et Fitbit sont aussi utilisé par des consommateurs de cocaïne, mais pas pour les mêmes raisons que les autres. Il semble que cela puisse aider à ne pas franchir un non-retour dû à une overdose. Cependant, mieux vaut ne pas consommer du tout
Nuage

 

Les consommateurs de cocaïne utilisent leur Apple Watch pour éviter l’overdose maintenant

 

 

par  Malaurie Chokoualé

De la pression artérielle à l’apport calorique, l’Apple Watch et le bracelet Fitbit vous disent tout, cartographient tout, pour que vous ayez envie de passer outre la paresse.

Si pour certains, ces montres connectées sont les nouveaux partenaires fitness, pour d’autres, elles servent plutôt de moniteur cardiaque pour éviter la ligne de trop, qui risquerait de provoquer l’overdose. C’est la chaîne américaine CNBC qui a révélé ce détournement le 10 juillet dernier.

CNBC partage l’histoire d’Owen (nom d’emprunt), homme adulte en bonne santé, qui n’hésite pas à apporter son Fitbit en soirée pour contrôler son rythme cardiaque tout au long de ses frasques. Autre témoin, Nick (nom d’emprunt), travailleur dans la restauration de 23 ans, utilise pour sa part sa montre connectée pour contrôler ses prises de cocaïne.

Il dit que les drogues sont même « la seule raison pour laquelle il en porte ».

Il dit aussi qu’il aimerait l’ajout d’un système d’alerte précoce quand son cœur est au bord de la rupture.

La cocaïne fait bondir dangereusement la fréquence cardiaque du consommateur en libérant de la dopamine dans le corps et en produisant une poussée d’adrénaline. Les overdoses de cocaïne entraînent chaque année plus de 5 000 décès aux États-Unis, selon un rapport de 2017 du National Institute on Drug Abuse. 

En France, où il s’agit du « produit illicite le plus consommé en France après le cannabis », selon l’Observatoire français des drogues et toxicomanies (OFDT), les décès seraient en constante augmentation depuis 2010.

Apple et Fitbit n’ont pas encore souhaité réagir face à cette transformation d’usage.

Sources : CNBC/The National Institute on Drug Abuse

http://www.ulyces.co/

Une tortue de mer retrouvée empêtrée dans des paquets de cocaïne


Au large du littoral américain en novembre dernier, des garde-côtes ont secouru une tortue qui était prisonnières dans des ficelles d’un ensemble de paquets en plastique contenant de cocaïne. Probables, ces paquets totalisant 800 kg ont été jetés par-dessus bord de peur des autorités américaines. Ils ont pu retrouver le reste de la cargaison et arrêter trafiquants. Le problème en plus des torts causé par la drogue, ce sont les paquets jeter dans l’eau qui perturbe l’habitat naturel des animaux marins
Nuage

 

Une tortue de mer retrouvée empêtrée dans des paquets de cocaïne

Opioïdes: autopsie d’une crise


Une épidémie de mort à cause des opioïdes. Au début, ce fût des surprescriptions de médicaments anti-douleurs qui a été encouragée par l’industrie pharmaceutique. Puis les gens n’ayant plus de prescription pour éviter l’accoutumance, se sont viré vers le marché noir. Le problème pour ces gens et pour les consommateurs de drogues dures, les laboratoires clandestins font des mélanges qui sont 100 à 10 000 fois plus puissants que la morphine
Nuage

 

Opioïdes: autopsie d’une crise

 

Par Annie Labrecque –

 

L’an dernier seulement, plus de 64 000 Américains et 2 800 Canadiens ont succombé à une dose mortelle d’opioïdes. Cette inquiétante vague de décès continue de s’amplifier.

Avec quelle force frappera-t-elle le Québec ?

Sinistre, effrayante, intenable; médecins, politiciens et chercheurs sont désormais à court de mots pour décrire l’ampleur de la crise des opioïdes qui, aux États-Unis, toutes les trois semaines, fait autant de victimes que les attentats du 11 septembre 2001. Le portrait n’est pas plus rose au Canada : le pays affiche le deuxième plus haut taux de consommation d’opioïdes par personne, après les États-Unis. En 2016, on comptait 978 décès en Colombie-Britannique, 586 en Alberta et 865 en Ontario. Dire que la crise est sans précédent est un euphémisme. Les victimes ? D’une part, les consommateurs de drogues dures et, d’autre part, des gens « ordinaires » qui deviennent accros aux opioïdes prescrits par leur médecin.

Multifactoriel, l’abus d’opioïdes s’est construit sur une longue période en s’intensifiant dans les années 2000. À l’origine de la crise, la surprescription de ces médicaments analgésiques par les médecins depuis les années 1980, une tendance largement encouragée par l’industrie pharmaceutique. Les opioïdes, qui prennent des noms aussi divers que morphine, codéine, oxycodone, hydromorphone ou fentanyl, existent depuis longtemps pour soulager la douleur aiguë. Inoffensifs lorsque bien utilisés sur une courte période, ils calment les maux de dos, aident à récupérer d’une chirurgie ou apaisent la douleur pendant l’accouchement. Mais, sans encadrement, ils procurent aussi un effet euphorique et créent rapidement une dépendance, assortie d’un besoin progressif d’augmenter les doses.

En effet, le quart des personnes à qui sont prescrits des antidouleurs pour des pathologies autres que le cancer deviennent dépendantes, selon une analyse publiée en décembre 2016 par le Center for Disease Control. Encore plus alarmante, une étude de la University of Arkansas for Medical Science, publiée en mars 2017, rapporte que le risque de dépendance s’accroît chaque jour de traitement. Cela devient d’autant plus difficile pour ces patients de diminuer les doses ou d’arrêter la prise d’antidouleurs.

Lorsque leur prescription n’est plus renouvelée, ces gens se tournent parfois vers le marché noir. Avec le risque de tomber sur du fentanyl ou du carfentanil fabriqués dans des laboratoires clandestins. Ces opioïdes sont respectivement 100 et 10 000 fois plus puissants que la morphine. Dans la rue, on les retrouve combinés de façon sournoise à des doses d’héroïne et de cocaïne ou, encore, intégrés dans des médicaments contrefaits. Les doses sont disproportionnées, aléatoires et souvent fatales : il ne faut pas plus de 2 mg de fentanyl pour provoquer une surdose mortelle, le plus souvent par détresse respiratoire (ralentissement extrême de la respiration).

Le Québec échappera-t-il à cette épidémie ?

Illustration: Dushan Milic

http://www.quebecscience.qc.ca

Le Saviez-Vous ► L’incroyable histoire du retrait de la cocaïne du coca


Le Coca-Cola n’a pas toujours eu comme ingrédient de la caféine, s’il a changé, c’est à cause des tensions sociales entre les blancs et les noirs aux États-Unis et non pour la santé.On ne parle que des fautes des noirs et non ceux des blancs …  Personnellement, même si j’ai bu beaucoup de boissons gazeuses auparavant, maintenant, je n’en bois pratiquement plus
Nuage

 
L’incroyable histoire du retrait de la cocaïne du coca

Les tensions sociales entre noirs et blancs dans le sud des Etats-Unis ont joué un rôle primordial dans cette histoire. Crédit DR

Un article publié par le site Internet américain The Atlantic, lève enfin une partie du mystère qui entoure la création et le développement du célèbre soda américain Coca-Cola.

Quand la cocaïne et l’alcool se mixent dans le corps humain, elles produisent une troisième substance appelée cocaéthylène. Cette dernière agit comme la cocaïne, avec seulement un peu plus d’euphorie.

S’inspirant du chimiste français Angelo Mariani qui avait intégré cette réaction chimique et commercialisé avec succès son Vin Mariani composé de coca et de vin, le docteur John Stith Pemberton, lui même accro à la morphine depuis la guerre civile américaine, décide de produire son propre breuvage qu’il appellera « Pemberton’s French Wine Coca ».

La campagne publicitaire de l’époque parlait d’une boisson qui « revigore les organes sexuels »…

Seulement, la prohibition fait son apparition dans l’Etat de Géorgie et très vite le French Wine Coca devient illégal (à cause de l’alcool bien évidemment et non de la drogue..). En réponse, le docteur américain remplace dans sa formule le vin par du sirop sucré. Son nouveau produit se lance en 1886.

L’intelligentsia locale s’approprie la boisson mais en 1899, quand le docteur décide de vendre son breuvage dans des bouteilles en verre, il devient accessible aux plus pauvres, et notamment aux noirs américains qui figurent en majorité dans les couches les plus défavorisées de la population.

Très vite, la classe moyenne blanche des Etats du sud émet des inquiétudes sur le fait que le soda contribue largement à la propagation de l’addiction  au sein des populations noires locales et par conséquent à la vague de crime, et notamment de viols de femmes blanches par des noirs-américains. En 1903, pressé par les inquiétudes de la classe blanche moyenne blanche, largement relayées par les médias locaux, Coca-Cola décide d’enlever la cocaïne de son mélange et rajoute davantage de sucre et de caféine.

Voilà comment la cocaïne a été enlevée du Coca-Cola, non pas pour des raisons de santé, mais par crainte de soulever de nouvelles tensions sociales…

P.S : Merci à Gavroche

http://www.atlantico.fr

Le Saviez-Vous ► La cocaïne, du traitement de la douleur à la douleur humaine


L’arbre de coca est connu depuis avant JC. Il était utilisé pour des rituels religieux, des initiations en Amérique du Sud. Plus tard en médecine, il était utilisé en médecine naturelle. Quand des scientifiques se sont intéressées à cette plante, un des chercheurs a découvert la cocaïne. Cette drogue devenait une panacée pour toutes sortes de maux et fut oublier pendant plusieurs années après être réapparu en guise de drogue. Beaucoup d’adeptes ont perdu énormément en devenant dépendant de la cocaïne
Nuage

 

La cocaïne, du traitement de la douleur à la douleur humaine

 

Jacques Beaulieu

Chroniqueur et communicateur scientifique

    Des archéologues ont retrouvé des traces de cocaïne dans les tombeaux péruviens datant de 2 500 ans avant Jésus-Christ. En Bolivie, on a aussi découvert l’illustration datant de 400 ans avant J.-C. d’un visage humain dont la joue est arrondie. Cet ancêtre chiquait simplement une feuille de coca. Le coca a été utilisé dans les rituels religieux et initiatiques tout au long de l’histoire précolombienne en Amérique du Sud.

    Chez les Incas, la feuille du coca était frottée à l’hymen des jeunes vierges pour rendre indolore la défloraison lors du premier rapport sexuel. On l’utilisait aussi en médecine lorsqu’on devait ouvrir la boîte crânienne de l’infortuné opéré. Ses vertus anesthésiantes étaient donc déjà largement utilisées. On se servait aussi de la feuille de coca pour augmenter l’endurance et diminuer la fatigue. Les conquistadors espagnols voulurent interdire son usage, mais ils ont vite changé d’idée compte tenu les bénéfices économiques que la vente du produit rapportait.

    L’histoire moderne

    Au début du XIXe siècle, on s’intéresse de plus en plus aux vertus de la plante du coca. En 1859, le chimiste Albert Niemann réussit à isoler la substance active de la plante qu’il nomme : cocaïne. Ses vertus médicinales sont immédiatement mises à contribution. On l’utilise comme anesthésique, comme substitut à la morphine pour aider les morphinomanes à quitter leur dépendance, comme remède contre les allergies comme les rhinites et même pour corriger certains troubles de personnalité comme la timidité et la déprime.

    Ayant perdu ses lettres de noblesse, la cocaïne disparaît du marché quasi entièrement. Elle réapparaît vers les années 1970 chez les classes plus huppées de la société, parmi les artistes, hommes d’affaires, avocats, etc. On l’appelait alors : le champagne des drogues. Son usage se démocratise durant les années 1980 avec l’apparition du crack et du freebase et n’a cessé de se répandre depuis.

    La plante

    Le nom scientifique de la plante de Coca est Erythroxylon Coca qui à l’origine (Khoca) voulait dire : l’arbre par excellence. De la feuille de cet arbuste, plusieurs substances actives peuvent être extraites. En tout, 14 alcaloïdes peuvent être produits à partir de la feuille de coca dont la papaïne, un ferment qu’on utilise pour accélérer la digestion, l’higrine dont les vertus sont utilisées pour améliorer la circulation sanguine et pour protéger du mal des montagnes et la quinoline qu’on utilise en mélange avec du calcium et du phosphore pour prévenir la carie dentaire. Évidemment le plus connu de ces alcaloïdes est la cocaïne. Voici un exemple parmi des milliers d’autres de ses effets.

    Un bon début

    Vers la fin des années 1960, Pierre écumait les discothèques à la mode et il était difficile de compter ses succès auprès de la gent féminine. C’était un beau garçon, pas trop grand, juste ce qu’il faut. Il avait toujours rêvé de devenir pompier ou policier. Mais son père étant alcoolique, il ne se résignait pas à laisser sa mère seule avec lui, ce qui lui aurait pourtant permis d’aller suivre une formation à l’école de police de Nicolet. Pierre obtient finalement un poste de gardien de pénitencier et il n’était pas d’hommes plus fiers que lui en ville.

    Après quelques années de travail, Pierre a une belle situation, une automobile neuve et un bel appartement. Il rencontre une jeune fille et l’épouse. Il était beau à voir le jour de ces noces, sa mère n’était pas peu fière. Mais contrairement aux contes de fée, ils n’eurent cependant pas le temps d’avoir de nombreux enfants.

    Un nouveau pénitencier venait d’ouvrir ses portes dans une région fort éloignée des grands centres. On offrait à Pierre un poste plus élevé, une augmentation de salaire substantielle et on défrayait même tous les coûts rattachés à l’installation du jeune couple dans le village voisin.

    Nos tourtereaux acceptèrent tout de go et sautèrent dans le premier avion les menant dans leur nouveau paradis. Ils avaient de quoi se payer la plus belle chaîne stéréo, le plus gros téléviseur et chacun une automobile du modèle de l’année. Quel bonheur de pouvoir se payer tout ce qu’on a désiré pendant si longtemps.

    Les paradis terrestres ont tendance à ne pas être éternels et quelques mois après avoir commencé leur nouvelle vie, l’ennui commença à gagner la conjointe qui se trouvait ici loin de sa famille, de ses amies et qui n’avait pas d’emploi.

    Le début de la fin

    Un soir, Pierre rentra chez lui et trouva la maison bien vide. Son épouse avait plié armes et bagages et avait décidé de demander le divorce. Pierre continua pendant un certain temps son travail comme si de rien n’était. Puis un soir, il décida d’aller danser en ville, question de se distraire. Au bar, il rencontra des copains. Alors qu’il disait qu’il se sentait fatigué parce qu’il avait pris quelques bières, un bon samaritain l’initia à la prise de cocaïne. Pierre trouva l’effet extraordinaire. Comme il occupait un poste bien rémunéré, l’achat de cocaïne ne présentait pas un problème majeur alors. Il lui arrivait souvent de payer la traite aux filles et à ses amis du coin. Comme Pierre consommait de plus en plus, même son salaire n’arrivait plus à couvrir ses dépenses.

    La descente s’amorçait. Il commença par vendre sa maison. Après tout, vivant seul, qui a besoin d’une si grande maison ? s’était-il dit. Mais une fois les maigres profits dépensés en poudre et en alcool, le problème du manque d’argent réapparut de plus belle. Un autre bon samaritain lui suggéra l’idée du siècle. Comme il était gardien du pénitencier, il lui serait facile de faire entrer de la drogue à l’intérieur de la prison et de gagner beaucoup d’argent.

    Bien sûr, Pierre finit par se faire prendre et comme le service pénitencier ne tenait pas à faire trop de publicités sur l’événement, on lui offrit de quitter volontairement et surtout discrètement son emploi en démissionnant de ses fonctions. En échange, on lui remettait une prime équivalente à 6 mois de salaire et on lui remettait tout l’argent qu’il avait amassé dans un fonds de pension pendant les 5 années de service qu’il avait faites.

    Il revint donc à Montréal, s’acheta un édifice appartement délabré du centre-ville et y démarra une piquerie. Connaissant bien ce milieu maintenant, il allait selon lui devenir riche bien vite tout en pouvant se procurer sa cocaïne à meilleur prix. Bien nanti et bien organisé, il était à l’abri des coups durs, du moins le croyait-il.

    Mais, il se fit voler deux ou trois fois et quelques descentes de police ont fait fuir sa clientèle. Il ne restait que quelques junkies, des habitués qui payaient mal d’ailleurs. Un soir de découragement, il prit sa seringue et s’injecta un speedball. Tout en injectant le précieux liquide, il réalisa qu’il venait de faire une erreur. Il n’avait pas pris SA seringue, mais plutôt celle d’une de ses rares clientes. Le hic est que Pierre savait pertinemment qu’elle était atteinte du SIDA. Ce qu’il ignorait, mais qu’il eut quand même en bonus, ce fut une hépatite.

    Quelques mois plus tard, une nouvelle descente de police ferma définitivement la baraque. Pierre commençait alors une troisième étape de sa descente aux enfers : l’itinérance. Ne cherchez plus le beau jeune homme des années 1960, ni même un bel homme mature. Vous auriez peut-être pu le rencontrer, quêtant dans le centre-ville de quoi se payer son prochain gramme. Ses joues creusées par les médicaments et la misère, son crâne dégarni, il lui arrive parfois de penser encore à la belle époque où il a été presque un policier. Il a alors bien hâte qu’un généreux piéton lui glisse le 2 dollars qui lui manque pour se payer sa prochaine injection pour croire encore une petite demi-heure qu’il est beau, riche et puissant.

    Pourtant il était bien parti dans sa vie, occupant le poste qu’il rêvait d’avoir. C’est vers l’âge de 35 ans que tout s’est mis à déraper. Et les 30 dernières années de sa vie furent un enfer.



    (Cet article est tiré du livre : Cocaïne, la poudre de l’ennui, par Jacques Beaulieu, Publistar, 2006)

  • http://quebec.huffingtonpost.ca

Un homme a tenté d’arracher le visage de sa victime avec ses dents


Quelle horreur ! J’avoue ne pas comprendre qu’on puisse vouloir prendre des drogues et en plus ne rien connaitre de sa composition. Ce jeune étudiant à gâcher sa vie et comment il se sent quand les effets de cette drogue s’est dissipée ?
Nuage

 

Un homme a tenté d’arracher le visage de sa victime avec ses dents

 

L'étudiant, membre d'une fraternité sur le campus, n'avait... (ARCHIVES AP)

L’étudiant, membre d’une fraternité sur le campus, n’avait pas d’antécédent de violence signalé.

ARCHIVES AP

Agence France-Presse
Miami

Un étudiant de 19 ans a été arrêté par la police sur les lieux d’un double homicide en Floride, au moment où il arrachait avec ses dents des morceaux du visage d’une des victimes.

La police a expliqué qu’Austin Harrouff, étudiant à l’université d’État de Floride, poussait des grognements tandis qu’il retirait avec ses dents la chair du visage d’un homme mort, allongé sur la voie d’accès d’une maison de Tequesta, à environ 150 km au nord de Miami.

L’étudiant est soupçonné d’avoir poignardé lundi soir cet homme et son épouse, et d’avoir blessé un de leurs voisins.

William Snyder, shérif du comté de Martin, a relevé que cette agression «déconcertante et inexplicable» était sans doute le fruit du hasard et probablement liée à la consommation d’une drogue synthétique appelée «sels de bain», «flakka» ou gravier.

Des «sels de bain». ... (PC) - image 2.0

Des «sels de bain».

PC

Le sud de la Floride, particulièrement touristique, pâtit de la présence de cette drogue bon marché, aux effets puissants et mortelle – également connue sous le nom Alpha-PVP – qui est produite en Chine et est chimiquement semblable à des sels de bain.

John Stevens, 59 ans, et sa femme Michelle Mishcon, 53 ans, sont décédés sur place. Un voisin qui a essayé de les aider en s’interposant a également été poignardé, mais est parvenu à appeler les secours. Il a été transporté à l’hôpital pour être soigné.

L’étudiant, membre d’une fraternité sur le campus, n’avait pas d’antécédent de violence signalé. Mais il a fallu l’intervention de plusieurs policiers, chiens et l’utilisation d’un pistolet paralysant pour qu’il arrête de s’acharner sur sa victime.

«Le suspect dans cette affaire était anormalement fort», a relevé M. Snyder, ajoutant qu’il n’y avait pas de lien connu entre le couple et Austin Harrouff.

Des analyses de sang ont pour l’instant écarté la présence d’héroïne et de cocaïne.

«Je ne vais pas faire de spéculation sauf à dire que nous savons dans notre boulot que les personnes sous l’emprise de la flakka ont ce type de comportement dans lequel elles attaquent leur victime et mordent et arrachent des morceaux de chair», a-t-il ajouté.

http://www.lapresse.ca/

Le Saviez-Vous ► La drogue et les célébrités de l’histoire


 

Les drogues, ont toujours fait des ravages. Depuis longtemps, des drogues fortes ont été utilisées comme médicaments pour soulager les douleurs, malheureusement l’accoutumance a fini par avoir raison d’eux.
Nuage

 

La drogue et les célébrités de l’histoire

 

 

Benjamin Franklin et l’opium


Photo:
Benjamin Franklin par Joseph Siffrein Duplessis

L’inventeur et homme d’État américain (1706-1790) a eu un penchant très marqué pour la pipe d’opium, dont il a usé beaucoup vers la fin de sa vie. Dans son cas, la consommation d’opium était surtout à des fins médicinales, car il souffrait terriblement de pierres aux reins.


Photo:
Contenant d’opium, Allemagne (XVIII ou XIXe siècle)

Avant le XIXe siècle, notamment aux États-Unis, l’opium était en effet consommé à titre médical. Il était prescrit par les apothicaires parfois sous forme de laudanum (mélangé à du vin) ou simplement fumée pour soigner différents maux, allant des douleurs physiques sévères aux crampes menstruelles. Avec l’arrivée des immigrants chinois toutefois, l’opium commença à devenir une drogue à usage récréatif, qui inquiétait les autorités de par ses effets dépresseurs et de nombreuses mesures furent prises afin d’en contrer la consommation.

Plusieurs grands auteurs britanniques eurent par ailleurs une dépendance marquée pour cette drogue, comme Charles Dickens ou le poète John Keats.

Vincent Van Gogh et l’absinthe


Photo:
Vincent van Gogh, autoportrait, août 1889

Le peintre néerlandais (1853-1890), comme plusieurs artistes du 19e siècle par ailleurs (pensons entre autres à Rimbaud ou Toulouse Lautrec), était un grand consommateur d’absinthe, qu’il avait découverte alors qu’il vivait à Paris. Serait-elle en partie responsable pour ses coups dit de folie? 


Photo:
Viktor Oliva, « Le buveur d’absinthe », 1889-1901

Extraite de la plante d’absinthe, cette boisson distillée était très populaire dans les cafés de Paris, où les artistes et écrivains réinventaient le monde grâce à ses effets grisants. En raison de sa couleur verte, elle était surnommée « Fée verte » et les fins de journée dans les cafés (entre 17 et 19 heures), finirent aussi par être appelées « l’heure verte ».

Al Capone et la cocaïne


Photo:
Al Capone

Si le célèbre gangster américain (1899-1947) est surtout associé au commerce illégal de l’alcool à l’époque de la Prohibition, sa fortune colossale acquise par ses activités commerciales lui a permis de consommer une drogue nouvelle aux États-Unis et très dispendieuse dans les années 1920-1930: la cocaïne. 


Photo:
Cocaïne

Ce dérivé de la plante de coca n’a été découvert que vers la fin du 19e siècle et a eu parmi ses premiers consommateurs nul autre que Sigmund Freud. À l’instar de l’opium, cette drogue fut importée aux États-Unis afin d’être utilisée comme médicament, mais ses effets euphorisants ont fait très rapidement des adeptes chez les hommes riches du début du 20e siècle. Al Capone en fut dépendant au point où à sa mort, son septum nasal était endommagé.

Édith Piaf et la morphine


Photo:
Édith Piaf

La grande dame de la chanson française (1915-1963) a souffert une partie de sa vie de polyarthrite aigue, aggravée par deux accidents de voiture. Pour soulager ses douleurs, elle s’est ainsi vu prescrire de la morphine, qu’elle se mit à consommer à fortes doses après le décès de son amoureux, le boxeur Marcel Cerdan, dans un accident d’avion.


Photo:
Morphine

Au cours des années, sa dépendance à cet anti-douleur, jumelé à une forte consommation d’alcool, a considérablement nui à son état de santé général et occasionnellement à sa carrière. En 1961, elle est parvenue à chanter à l’Olympia uniquement grâce à une forte perfusion de morphine, sa polyarthrite la faisant trop souffrir et l’empêchant même de se tenir debout.

Adolf Hitler et la métamphétamine


Photo:
Adolph Hitler

Adolf Hitler (1889-1945) a consommé un impressionnant cocktail de drogues au cours de sa vie, comme l’a révélé un dossier militaire américain l’an dernier. Parmi les drogues qu’il consommait se trouvait une nouvelle drogue de synthèse utilisée pour aider les soldats allemands à rester éveillés: la métamphétamine. 


Photo: Contenant de
Pervitin datant de 1940 sur lequel on peut y lire « Accroît la vigilance et maintient l’état d’éveil. À consommer seulement de temps à autre. »

Les soldats du IIIe Reich et Adolf Hitler lui-même consommaient cette drogue sous forme de comprimés et appelaient ce « médicament » du Pervitin. Hitler a donc été un consommateur de l’ancêtre du Adolf Hitler

Evelyne Ferron Spécialisée en histoire ancienne,

http://www.historiatv.com/

Le Saviez-Vous ► Histoire de l’anesthésie


Il faut remercier la recherche pour avoir trouvé une façon d’anesthésier des patients lors d’une chirurgie. Imaginez qu’avant tout se faisait à froid. De quoi à refusé une simple extraction de dent
Nuage

 
Histoire de l’anesthésie

 

Le 16 octobre 1846 William T. G. Morton a réalisé la première démonstration publique d’anesthésie générale avant une opération chirurgicale en utilisant de l’éther à l’hôpital de Boston.

Suc de pavot, chanvre, mandragore, éponges somnifères ou encore potion opiacée: ces divers élixirs soporifiques, plus ou moins efficaces, ont servi à apaiser la douleur jusqu’au milieu du dix-neuvième siècle. Ils étaient absorbés par ingestion d’une décoction ou par inhalation de la fumée qu’ils dégagent en brûlant.

Depuis des milliers d’années, arracheurs de dents, barbiers et chirurgiens soignent à grands coups de lames et de pinces le corps humain. A vif ! La seule solution pour atténuer le supplice: travailler à toute vitesse, certains réussissant des amputations en quelques dizaines de secondes !

Au seixième siècle, le grand chirurgien Ambroise Paré préconise un cocktail d’opium et d’alcool à haute dose et recoud les plaies au lieu de les cautériser par une atroce brûlure au fer rouge comme pratiqué jusque lors. Pendant la retraite de Russie, Dominique Larrey, le chirurgien de Napoléon constate que le grand froid atténue la douleur des opérés et l’on gardera longtemps le procédé pour amputer des membres gangrenés.

La véritable évolution se déroule le 31 mars 1842 lorsque le médecin américain Crawford Long doit pratiquer une intervention superficielle sur un de ses patients;. Il a alors l’idée de l’endormir en lui faisant respirer de l’éther. Malheureusement, il oublie de faire part à ses confrères de son innovation, qui tombe dans l’oubli.

Puis, en décembre 1844, le dentiste Horace Wells assiste à une séance scientifique récréative où l’on observe les effets hilarants du protoxyde d’azote. Il constate qu’un sujet se meurtrit sans ressentir aucune douleur. Le lendemain, il décide de se faire arracher une dent, anesthésié par du protoxyde d’azote. Persuadé de la réussite de la méthode, il part à l’hôpital de Boston pour en faire la démonstration. Par la même technique, il procède à l’extraction d’une dent qui se solde par … un échec. Il subit les ricanements des étudiants qui croient à une supercherie.

Le silence de Long et l’échec de Wells permettront à deux autres médecins de partager, ou plutôt de se disputer la découverte de l’anesthésie par l’éther. Le chimiste Charles Thomas Jackson fournit au chirurgien de l’hôpital de Boston William Morton les indications indispensables à sa préparation et à son administration. Le 30 septembre 1846, Morton enlève une dent à un patient anesthésié avec de l’éther versé sur un mouchoir.

L’éther est utilisé pour la première fois en France, en 1847, alors qu’un des chirurgiens français les plus réputés, Alfred Velpeau, avait déclaré, huit ans plus tôt, que la chirurgie sans douleur était inconcevable.

Après l’éther vient le chloroforme: Le physiologiste Pierre Flourens anesthésie des animaux au chloroforme. Mais c’est James Young Simpson, gynécologue à Edimbourg, qui, après avoir fait un essai sur lui et sur ses assistants, l’utilise régulièrement à partir de 1847. Le chirurgien Gaspard-Léonard Scrive, médecin en chef du corps expéditionnaire français durant la Guerre de Crimée, en généralisa l’usage dans le cadre de la médecine de guerre.

Toutefois, l’anesthésie n’est pas seulement l’élimination de la douleur, c’est aussi un moyen d’inhiber la contraction musculaire. En 1844, Claude Bernard découvre que le curare agit sur la jonction neuromusculaire entraînant une paralysie et une baisse du tonus musculaire. Sous l’effet du curare, les muscles ne fonctionnent plus, deviennent mous, les poumons s’immobilisent. En raison de la paralysie respiratoire, le cerveau et les tissus ne sont plus alimentés en oxygène.

Le temps s’écoule et les médecins ne tirent profit de cette observation qu’en 1942: à cette date, un dérivé purifié, l’intocotrine, extrait des plantes à curare rapportées d’Amazonie en 1938 est introduit en anesthésie.

Si les premières tentatives d’anesthésie intraveineuse semblent dater de 1872, c’est l’utilisation de l’hexobarbital qui donne un coup d’envoi à la méthode en1932. Un autre barbiturique à action rapide, le thiopental, est utilisé pour la première fois en 1934; aujourd’hui, il est encore utilisé pour l’anesthésie intraveineuse. On essaiera ensuite divers barbituriques à action rapide, mais aucun ne détrônera le fameux thiopental. Les nouveaux agents anesthésiques intraveineux se multiplient à partir des années 1950.

L’anesthésie par inhalation est l’autre façon d’endormir les patients : pendant près de 100 ans, le chloroforme et l’éther sont les anesthésiques par inhalation. Toutefois, le risque de syncope mortelle avec le chloroforme se confirme dès 1848. On va l’abandonner au profit de l’éther, qui cède la place au protoxyde d’azote, encore utilisé comme analgésique d’appoint. Puis un composé fluoré, l’halothane, est synthétisé : il allait devenir l’anesthésique par inhalation le plus utilisé au monde dans les années 1980.

Revenons à Claude Bernard qui, en 1860, propose l’anesthésie combinée associant morphine et chloroforme. Cette association est devenue aujourd’hui celle de l’anesthésie « balancée » où l’on associe divers anesthésiques, analgésiques morphiniques et myorelaxants administrés par voie intraveineuse ou par inhalation. La combinaison de ces diverses molécules minimise les effets secondaires d’une anesthésie, grâce à une diminution des doses nécessaires.

Le premier anesthésique local disponible fut la cocaïne, utilisé en chirurgie oculaire par instillation dès 1884. D’autres anesthésiques firent leur apparition mais, à la fin du siècle, la cocaïne restait la première substance utilisée en anesthésie locale. Toutefois sa toxicité stimulait la recherche de nouvelles substances et elle fut remplacée à partir de 1904 par la Stovaïne de Fourneau, premier anesthésique local de synthèse, et par la novocaïne d’Einhorn. Lalidocaïne, introduite en 1943 par Nils Löfgren, est encore l’anesthésique local de référence, mais elle est progressivement supplantée par des molécules plus actives et de moins en moins toxiques.

Au début du vingtième siècle, les techniques et les appareillages se perfectionnent. Les anesthésies, moins toxiques, peuvent maintenant se prolonger, ce qui ouvre le champ à des actes opératoires jusqu’alors impossibles. Après la Seconde Guerre mondiale, l’anesthésie devient une discipline médicale autonome, à laquelle est adjointe la réanimation.

http://www.cmarl.lu/

Évitez de sniffer ou d’embrasser les livres de votre bibliothèque !


Les livres ne sont pas juste pour se divertir, se cultiver. Il semble que certains livres, les plus emprunter sont dans un environnement nocifs et qui pourraient dans certains cas donner un positif dans un test antidopage.
Nuage

 

Évitez de sniffer ou d’embrasser les livres de votre bibliothèque !

 

Photo d'illustration.

Photo d’illustration. © François Guillot / AFP

Par FRÉDÉRIC THERIN, À MUNICH

On connaissait le « baiser contaminé », on découvre aujourd’hui la « lecture dopante ». Si le Français Richard Gasquet était parvenu à expliquer la présence dans son corps de traces de cocaïne en raison de baisers un peu trop poussés avec une belle amatrice de poudre blanche, les autres joueurs de tennis vont désormais pouvoir échapper aux contrôles antidopage en dévoilant leur passion pour les gros bouquins.

Une étude on ne peut plus sérieuse de deux chercheurs belges fondée sur l’analyse bactériologique et toxicologique des dix livres les plus empruntés à la bibliothèque d’Anvers a révélé que la totalité des ouvrages contenait des traces de cocaïne. Les dosages décelés ne vous permettraient pas, en tournant quelques pages, de danser toute la nuit sans éprouver la moindre fatigue, mais ils vous feraient sans aucun doute rater un contrôle antidopage.

Traces d’herpès sur « Cinquante nuances de Grey »

 

« Les tests sont aujourd’hui si sensibles que les doses (de stupéfiants) contenues dans les livres contaminés pourraient être trouvées dans vos cheveux, votre sang et votre urine », expliquait à Flandersnews.be Jan Tytgat, le professeur de l’Université catholique de Louvain qui a participé à cette étude.

Sur le roman préféré des mères de famille à la recherche de leur libido perdue,Cinquante nuances de Grey, les scientifiques ont également décelé des traces d’herpès. Après les livres à dévorer, voici les ouvrages à embrasser…

Alors si l’agence mondiale antidopage vous accuse de vouloir pédaler plus vite en utilisant des substances prohibées ou si votre épouse vous soupçonne d’aller batifoler à droite ou à gauche après le travail, jurez la main sur le coeur que vous allez cesser d’emprunter des livres à la bibliothèque municipale. La lecture peut en effet être incompatible avec le sport de haut niveau. Franck Ribéry semble l’avoir compris avant tout le monde…

http://www.lepoint.fr