Les perroquets gris d’Afrique sont assez intelligents pour aider d’autres oiseaux dans le besoin


Les perroquets sont intelligents, mais certaines espèces le sont probablement plus que les autres. Les perroquets gris d’Afrique ont sont assez intelligents pour comprendre, ils peuvent aider un de ses congénères.
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Les perroquets gris d’Afrique sont assez intelligents pour aider d’autres oiseaux dans le besoin

Un perroquet gris d’Afrique (ou Gris du Gabon).

Stéphanie Schmidt

Les perroquets gris d’Afrique, ou Gris du Gabon (Psittacus erithacus), ne sont pas seulement très intelligents, ils ont aussi l’esprit de collaboration et d’entraide avec leurs semblables. En effet, il s’agit de la première espèce d’oiseaux à passer avec succès un test les obligeant à la fois à comprendre quand un autre animal a besoin d’aide, et à lui apporter une assistance.

« Outre les humains, seuls les bonobos et les orangs-outans ont réussi ce test », explique Désirée Brucks, de l’Université Ludwig Maximilian à Munich, en Allemagne.

À noter que même les chimpanzés et les gorilles ont échoué à ce test.

Dans un premier temps, Brucks et son collègue Auguste von Bayern, ont formé les oiseaux un à un : chaque individu a reçu une pile de jetons (de petites rondelles métalliques) et a appris qu’il pouvait les échanger contre de la nourriture en les passant à un intervenant humain (un chercheur), à travers un petit trou dans un écran clair.

Un mois plus tard, deux oiseaux ont été séparés l’un de l’autre et du chercheur par des écrans clairs. Un oiseau a reçu un tas de jetons, mais le trou entre lui et le chercheur a été bouché. Le trou de l’autre oiseau, menant au chercheur, était ouvert mais l’oiseau n’avait pas de jetons. Il y avait également un troisième trou dans l’écran, entre les deux oiseaux, leur permettant de se passer des objets (comme nous pouvons le voir dans l’image ci-dessous).

perroquet gris afrique entreaide aide intelligence animale

Les perroquets gris d’Afrique ont prouvé à quel point ils sont intelligents et à même de coopérer avec leurs semblables. Anastasia Krasheninnikova

Sept perroquets gris d’Afrique sur huit, ont passé des jetons à travers ce troisième trou, menant à l’autre oiseau (sans jeton), afin que ce dernier puisse les échanger contre de la nourriture.

Les oiseaux avaient tendance à passer plus de jetons, lorsque l’oiseau qui était en face était un individu avec lequel ils ont passé plus de temps, soit « un ami », bien qu’ils l’aient toujours fait, même pour les oiseaux avec lesquels ils ont passé moins de temps.

S’il n’y avait pas d’autre oiseau, ils ne faisaient pas passer de jetons à travers le trou. Et si les deux trous du chercheur étaient fermés pour qu’aucun oiseau ne puisse échanger de jetons contre de la nourriture, ceux qui avaient des jetons en passaient beaucoup moins à l’autre oiseau.

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Crédits : Anastasia Krasheninnikova

Afin de réussir ce test, il faut « à la fois de l’intelligence, et de la serviabilité », explique Brucks. « L’oiseau doit pouvoir comprendre que l’autre a besoin d’aide », ajoute-t-elle.

Les chercheurs ont également tenté d’effectuer ce test avec des aras de Coulon (qui se distinguent par leur tête bleue), mais ont constaté que ces derniers n’aidaient pas les autres aras. En 2015, une autre équipe de scientifiques a découvert que les corbeaux ne s’aident pas non plus entre eux.

À l’heure actuelle, nous ne savons pas encore pourquoi les gris d’Afrique en particulier s’entraident ainsi, ni pourquoi les autres espèces d’oiseaux ne le font apparemment pas.

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Incendies en Australie : probablement des milliards d’animaux sont morts


Rien n’arrête les incendies en Australie, il y a eu quelques pertes humaines, mais pour la faune et la flore, c’est un désastre épouvantable. On parle de 500 000 pertes animales. Si on ajoute les grenouilles, chauves-souris ainsi que les plus gros insectes, le nombre est phénoménal. Cela va prendre des décennies pour que la vie puisse reprendre son court, cependant avec les changements climatiques, le travail sera ardu surtout si nos comportements ne changent pas.
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Incendies en Australie : probablement des milliards d’animaux sont morts


Les incendies qui font rage en Australie depuis plusieurs semaines auraient déjà décimé quelque 480 millions d’animaux dans un seul État. Le nombre de victimes mammifères, reptiles, amphibiens, oiseaux, insectes pour tous le pays devrait se chiffrer à des milliards.

Depuis le début en septembre de ces incendies ravageurs, au moins 20 personnes sont décédées et une surface équivalente à deux fois la Belgique est déjà partie en fumée. Ces feux sont également très meurtriers pour la vie sauvage. Selon une récente étude, ils sont à l’origine de la disparition de près d’un demi-milliard d’animaux dans le seul État de Nouvelle-Galles du Sud et des décennies seront nécessaires pour que la vie sauvage se reconstitue.

Cette crise a mis l’accent sur le changement climatique responsable, selon les scientifiques, de cette saison des feux plus intense, longue et précoce que jamais. Le gouvernement australien a été pointé du doigt, accusé de ne pas apporter de réponses à cette crise et de ne pas prendre les mesures nécessaires sur le plan environnemental. Les images bouleversantes de koalas assoiffés buvant de l’eau dans des bouteilles tenues par des pompiers ou de kangourous totalement paniqués au milieu des flammes, font le tour du monde.

Les koalas sont particulièrement touchés parce qu'ils vivent dans les arbres, se nourrissent uniquement de certains types d'eucalyptus et ne peuvent pas s'échapper rapidement des flammes. © Saeed Khan, AFP Archives

Les koalas sont particulièrement touchés parce qu’ils vivent dans les arbres, se nourrissent uniquement de certains types d’eucalyptus et ne peuvent pas s’échapper rapidement des flammes. © Saeed Khan, AFP Archives

Une étude de l’université de Sydney estime que rien que dans l’État de Nouvelle-Galles du Sud, le plus touché par ces feux, 480 millions d’animaux ont été tués depuis septembre. Ces calculs de taux de mortalité sont très « prudents », ont souligné vendredi dans un communiqué les auteurs de cette étude, et le bilan pourrait être « considérablement plus élevé ».

Des milliards de décès d’animaux ?

Afin de parvenir à ce chiffre, les chercheurs ont recoupé les estimations concernant la densité de population de ces mammifères dans cet État avec la superficie de végétation ravagée par les feux. Ce nombre comprend les mammifères, les oiseaux et les reptiles mais pas les insectes, les chauves-souris et les grenouilles.

Le nombre d’animaux qui a ainsi disparu « est susceptible d’être beaucoup plus élevé que 480 millions », selon le communiqué. « La vie sauvage en Nouvelle-Galles du Sud est gravement menacée et subit la pression croissante de toute une série de menaces, notamment le défrichement et le changement climatique ».

Un kangourou aperçu dans la ville de Nowra, en Nouvelle-Galles du Sud, à proximité d'une zone d'incendie. © Saeed Khan, AFP Archives

Un kangourou aperçu dans la ville de Nowra, en Nouvelle-Galles du Sud, à proximité d’une zone d’incendie. © Saeed Khan, AFP Archives

Le professeur Andrew Beattie, de l’université Macquarie près de Sydney, a déclaré à l’AFP que le nombre de décès d’animaux à l’échelle nationale pourrait se chiffrer en milliards « si vous pensez aux mammifères, aux oiseaux, aux reptiles et aux amphibiens et que vous vous comptez les plus gros insectes comme les papillons. Nous pouvons être à peu près sûrs que dans de grandes parties ravagées par ces vastes feux, la plupart des animaux sauvages seront morts, a déclaré ce professeur du département de biologieLa flore et la faune auront disparu, ce qui inclut les animaux qui forment la chaîne alimentaire des plus grands, auxquels les gens ne pensent souvent pas », a-t-il expliqué.

Les populations de koalas ont été particulièrement touchées parce qu’ils vivent dans les arbres, se nourrissent uniquement de certains types d’eucalyptus et ne peuvent pas s’échapper rapidement des flammes.

Réaction politique lamentablement lente

Avant même ces feux de forêt, le nombre de koalas en Nouvelle-Galles du Sud et dans le Queensland avait chuté de 42 % entre 1990 et 2010, selon le comité scientifique fédéral des espèces menacées. La situation désespérée de ces marsupiaux a été soulevée devant le Parlement australien.

« Les feux ont brûlé si fort et si rapidement qu’il y a eu une mortalité importante des animaux dans les arbres, mais c’est la zone toujours en feu est tellement vaste maintenant que nous ne trouverons probablement jamais les corps », a lancé aux parlementaires Mark Graham, un écologiste du Conseil de la conservation de la nature.

Le jeune kangourou incinéré alors qu’il tentait d’échapper aux feux de brousse, l’un des quelque 500 000 animaux sauvages tués jusqu’à présent

De précédentes études ont montré que les incendies ne se propagent pas uniformément et que certaines zones demeurent indemnes même si à côté, d’autres sont totalement dévastées. 

« C’est dans ces zones restées intactes ou qui ont le moins souffert que la faune a tendance à se retrouver si elle parvient à les atteindre », a expliqué M. Beattie à l’AFP.

Faisant preuve d’un peu d’optimisme, il estime que s’il reste suffisamment de zones épargnées par les feux, les forêts devraient se régénérer avec le temps. Pour cela, il faut que les conditions s’améliorent rapidement.

Interrogé sur un éventuel espoir de repeuplement des animaux dans les zones les plus touchées, le professeur estime que cela dépend de facteurs tels que les précipitations, le climat et l’exploitation forestière. Selon lui, un retour à la normale pourrait prendre jusqu’à 40 ans.

La réaction, notamment du gouvernement fédéral, a été « lamentablement lente et leur attitude est encore lamentablement désinvolte, a estimé le professeur. Vous avez des responsable politiques fédéraux qui ont très peu de connaissances en matière d’environnement, et donc n’ont pas perçu les catastrophes à venir ».

https://www.futura-sciences.com/

Des chercheurs surprennent des macareux à utiliser un outil pour se gratter


En 2014 et 2018 des scientifiques on remarquer que des macareux moines utilisaient des outils probablement pour se gratter. C’est la première fois qu’il est question oiseaux marins ayant la capacité d’user un outil pour un besoin particulier.
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Des chercheurs surprennent des macareux à utiliser un outil pour se gratter

Par Emeline Férard

A deux reprises, des scientifiques ont observé des macareux utiliser un outil, en l’occurrence un bâton tenu dans leur bec pour se gratter le corps. Une découverte inédite qui fait de ces oiseaux marins les premiers connus pour avoir recours à des outils.

Avec leur plumage noir et blanc, leur bec coloré et leur démarche dandidante, les macareux possèdent un charme indéniable auquel il est difficile de résister. En particulier lorsque vient la saison de reproduction et qu’ils forment de vaste groupes fascinants à observer au bord des falaises. Mais c’est une découverte insolite que révèle une étude publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.

Des scientifiques ont observé des macareux sauvages se gratter le corps. En apparence, rien d’exceptionnel, il n’est pas rare de voir les oiseaux marins se passer la tête dans leurs plumes. Sauf que les spécimens en question ne se sont pas grattés n’importe comment. Ils ont utilisé un petit bâton habilement manié avec leur bec. Une observation inédite et d’une importance cruciale, d’après les chercheurs.

Deux macareux gratteurs

Si nous, humains, avons recours à de multiples outils au quotidien notamment pour nous apprêter ou nous nourrir, c’est en effet loin d’être le cas de tous les animaux. Seules quelques espèces sont connues pour en faire de même. Parmi elles, les chimpanzés qui utilisent par exemple des brindilles en guise de cure-dent ou de coton-tige ou les corneilles qui peuvent user de bâtons pour attraper de la nourriture.

Le macareux moine (Fratercula arctica) serait toutefois le premier oiseau marin surpris à montrer un tel comportement. C’est alors qu’ils observaient une colonie sur l’île Skomer au large des côtes du pays de Galles en 2014 que Annette Fayet, écologue de l’université d’Oxford, et ses collègues ont réalisé leur première observation.

L’un des spécimens est apparu avec un petit bâton en bois dans le bec qu’il a ensuite utilisé pour se gratter le dos.

« J’étais surprise et excitée », a confié à Science News, la scientifique qui s’est empressée de prendre des notes.

Mais il a fallu attendre 2018 pour que l’équipe n’observe à nouveau ce comportement et surtout parvienne à le filmer.

La seconde observation a eu lieu en juillet 2018 sur l’île Grimsey en Islande à l’aide de caméras à détection de mouvement. De façon similaire au spécimen britannique, un macareux adulte a été surpris à ramasser avec son bec un petit bâton posé dans l’herbe avant de l’utiliser pour gratter les plumes de son ventre. Dans quel but exactement ? Cela reste à confirmer.

Annette Fayet et ses collègues pensent que les oiseaux ont probablement utilisé les bâtons simplement pour leurs propriétés mécaniques. En clair, pour déloger des parasites ou soulager une démangeaison. Mais il n’est pas totalement exclu que ces ustensiles aient été choisi parce qu’ils émettaient certaines substances chimiques utiles pour le plumage. Une stratégie déjà observée chez d’autres oiseaux.

Un usage plus répandu qu’on ne pensait

Quoi qu’il en soit, ce comportement correspond à la définition actuelle de l’utilisation spontanée d’outil, selon les chercheurs.

En outre, les deux observations ayant été réalisées de façon indépendante au sein de deux colonies séparées de quelque 1.700 kilomètres, elles suggèrent que « l’usage d’outil occasionnel pourrait être répandu au sein du groupe des macareux », écrivent-ils dans leur rapport.

Cette découverte ne révèle pas que le potentiel insoupçonné des macareux mais aussi, de façon générale, celui des oiseaux marins dont le cerveau est considéré comme relativement petit et dont les aptitudes ne sont habituellement pas décrites comme sophistiquées.

« Les capacités cognitives physiques des oiseaux marins pourraient avoir été sous-estimées », soulignent ainsi les chercheurs.

Le problème est que les oiseaux marins ont un mode de vie particulièrement actif et sont difficiles à observer, ce qui pourrait expliquer le manque de connaissances quant à leurs capacités réelles. Néanmoins, cette étude met également en lumière les découvertes encore à faire sur l’utilisation d’outils chez les espèces animales, qui est au cœur d’une vraie énigme pour les biologistes.

Quand et comment ce comportement est-il apparu au cours de l’évolution ? A l’heure actuelle, cela reste flou. D’où l’importance de cette nouvelle découverte.

« Documenter de nouveaux cas d’utilisation d’outil chez les animaux sauvages peut améliorer notre compréhension des facteurs évolutifs qui ont favorisé l’émergence de ce comportement dans le monde naturel », concluent les scientifiques.

https://www.geo.fr

Le Saviez-Vous ► Le Canada regorge d’oiseaux même en hiver


Une chose que je viens d’apprendre, dans la période des fêtes, il existe une tradition un peu partout au Canada depuis 1900. C’est le Recensement des oiseaux de Noël. Il s’agirait du plus vieux projet de science toujours en cours en Amérique du Nord. Pendant une journée donnée, des amateurs ou des professionnels vont arpenter les villes, villages, parcs, campagnes pour faire le décompte des oiseaux de Noël. Les photos sont pris à Hearst en Ontario, une ville au nord-ouest de l’Ontario. Au Québec, aussi, nous avons des oiseaux qui passent l’hiver avec nous, et quand il fait très froid, ils doivent sûrement bien se cacher pour ne pas être frigorifié. Chez ma fille,  vers la fin d’automne et pendant l’hiver, avant que le soleil se couche, les,mésanges a tête noire commencent à faire leur rituel dans les cèdres sur chaque coté de la cour pour la nuit. Ils piaillent change de place, changent de côté pendant quelques minutes. Quand tout le monde est bien installé, c’est le silence complet dans les arbres jusqu’au réveil
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Le Canada regorge d’oiseaux même en hiver

L'oiseau posé sur un tronc pique un arbre avec son bec.

Ce pic chevelu fait partie des oiseaux observés à Hearst lors du décompte annuel du temps des Fêtes.

PHOTO : MARC JOHNSON

Radio-Canada

Détrompez-vous! Le Canada ne compte pas que des oiseaux noirs et ennuyeux l’hiver. Les recensements des oiseaux de Noël permettent de découvrir de belles espèces.

Le décompte annuel partout au pays dure une journée, entre le 14 décembre et le 5 janvier inclusivement.

À Hearst, en Ontario, huit bénévoles ont sillonné cette année le territoire dans un rayon de 12 kilomètres.

Une perdrix se repose sur la neige.

La gélinotte huppée, plus communément appelée une perdrix, fait partie des oiseaux recensés dans la région de Hearst.

PHOTO : MARC JOHNSON

L’ornithologue amateur Gérard Payeur participe depuis une dizaine d’années au recensement.

Mon épouse et moi aimons nous promener dans les rangs. Cela nous donne une bonne raison de participer, dit-il.

Deux oiseaux gris et rougeâtres se nourrissent dans une mangeoire.

Deux sizerins flammés se nourrissent dans une mangeoire.

PHOTO : MARC JOHNSON

Les ornithologues en herbe visitent aussi les cours arrière, ce qui leur permet de recenser des oiseaux qui visitent les mangeoires.

Une tradition centenaire

Le Recensement des oiseaux de Noël est une tradition qui remonte à 1900.

Il constitue le projet de science citoyenne le plus ancien en Amérique du Nord, selon son site Internet(Nouvelle fenêtre)

Une sittelle à poitrine rousse perchée sur un tronc d’arbre.

Ce sont généralement les clubs d’ornithologie amateurs ou de naturalistes qui entreprennent le Rescencement des oiseaux de Noël dans les diverses régions du pays.

PHOTO : MARC JOHNSON

Ça donne une idée de la santé du pays, de la santé de la faune. Et si on voit des oiseaux de plus en plus exotiques qu’on n’avait pas l’occasion de voir dans la région, ça peut être un indicatif du réchauffement climatique ou du changement climatique, explique M. Payeur.

Changement de date

Le nombre d’oiseaux varie d’une année à l’autre.

Je me souviens dans le passé que le recensement se faisait entre Noël et le Nouvel An, mais c’était trop froid. Il y a des années où l’on n’a rien vu, se rappelle M. Payeur.

Un bec-croisé des sapins rouge est perché sur une branche.

Le recensement des oiseaux pendant une journée a lieu partout au pays du 14 décembre au 5 janvier inclusivement. Les bénévoles parcourent des cercles établis de 24 km de diamètre.

PHOTO : MARC JOHNSON

Son décompte de cette année a permis de recenser une vingtaine de corbeaux, sept mésanges, une dizaine de pigeons, six gros becs, des geais gris, trois perdrix et trois geais bleus, dans la région de Hearst.

Un oiseau de proie ressemblant à un hibou sur une branche.

La chouette épervière fait partie des espèces aperçues dans le Nord de l’Ontario.

PHOTO : MARC JOHNSON

Plus de 2000 agglomérations participent au recensement des oiseaux de Noël au pays.

Le tout est compilé dans une grande banque nationale tenue par l’organisme Oiseaux Canada.

https://ici.radio-canada.ca/

Laisser son arbre de Noël dans son arrière-cour pour aider la faune et la flore


Ceux qui ont mit un arbre naturel pour les fêtes dans la maison, ou ailleurs, bien que la ville offre un ramassage après les fêtes, il est possible de donner un coup pouce à l’environnement de votre cour. Permettre au sapin, épinette ou tout autre arbre d’être déposé dans la cour permet un abri aux oiseaux en hiver, et même en prenant des cocottes (cône de pin ou autres conifères) recouvert de beurre d’arachide, suif, graines serait le bienvenu pour les oiseaux. De plus au printemps, ces arbres de se décomposent vite et aidera à certains insectes utiles ainsi que la végétation.
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Laisser son arbre de Noël dans son arrière-cour pour aider la faune et la flore

PHOTO GRAHAM HUGHES, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

Dan Kraus, biologiste principal à l’organisme sans but lucratif CNC, suggère de le poser près d’un autre arbre, contre une clôture ou simplement à même le sol dans son jardin.

(Montréal) Plutôt que d’envoyer son arbre de Noël au dépotoir ou à la déchiqueteuse, Conservation de la nature Canada (CNC) suggère de le déposer simplement dans son arrière-cour pour en faire profiter les espèces qui nous entourent.

LA PRESSE CANADIENNE

Dan Kraus, biologiste principal à l’organisme sans but lucratif CNC, souligne que l’arbre pourrait notamment servir d’abri pour les oiseaux pendant les mois d’hiver, en particulier lors des nuits froides et des tempêtes.

Il suggère de le poser près d’un autre arbre, contre une clôture ou simplement à même le sol dans son jardin.

Pour les plus imaginatifs, CNC propose de le transformer « en une mangeoire ornée de cônes de pin recouverts de beurre d’arachides, de guirlandes d’arachides et de suif ».

Une fois qu’il aura perdu la plupart de ses aiguilles, il sera possible de couper les branches pour les disposer là où pousseront les fleurs printanières, et de déposer le tronc ailleurs, à même le sol.

Selon Dan Kraus, l’été venu, l’arbre deviendra un habitat naturel, protégera les fleurs sauvages, retiendra l’humidité et contribuera à enrichir le sol, comme le font les branches et arbres morts dans la forêt.

Des insectes, dont des pollinisateurs comme l’abeille charpentière, pourront s’y creuser un abri.

« À l’automne, les branches et le tronc de votre arbre commenceront à retourner à la terre. Bon nombre de nos arbres de Noël, en particulier les épinettes et sapins baumiers, sont très peu résistants à la pourriture et se dégradent rapidement lorsqu’ils sont exposés aux éléments. Plus les branches coupées et le tronc sont en contact avec le sol, plus vite ils se décomposeront », souligne M. Kraus dans le communiqué publié par l’organisme.

https://www.lapresse.ca/

Les oiseaux parasites auraient un code secret pour se reconnaître entre eux


C’est une bonne question ! Si un oiseau comme le vacher à tête brune pond ses oeufs dans des nids d’une autre espèce d’oiseau, comment le vacher en grandissant peut reconnaître son propre chant. Il semblerait qu’ils ont un code secret que les mâles apprends et que la femelle reconnaît. Ce chant n’a pas de variante qu’importe la saison ou le lieu géographique.
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Les oiseaux parasites auraient un code secret pour se reconnaître entre eux


Éléonore Solé
Rédactrice scientifique

Les vachers à tête brune pondent dans le nid des autres. Ce qui signifie que leurs oisillons grandissent élevés par une autre espèce… Mais alors comment peuvent-ils bien apprendre les codes de leur propre espèce ? Cela pourrait être possible grâce à un code secret nommé « appel de bavardage ».

Le vacher à tête brune pratique le parasitisme de couvée. Plus simplement, il pond dans le nid des autres. Sa progéniture est alors gracieusement incubée, puis nourrie par une autre espèce, peut-être un peu naïve. Au point d’alimenter le jeune intrus au détriment de ses frères et sœurs qui finissent parfois par mourir de faim. Les scientifiques, après avoir une fois de plus observé le peu de sens de la justice de Mère Nature, se sont posé une question : mais comment les vachers font-ils pour apprendre à être vache s’ils sont élevés par une autre espèce ? Une étude publiée dans Current Biology semble avoir résolu ce mystère.

L'appel au bavardage serait un moyen d'éviter les accouplements interespèces. © Steve Byland, Adobe Stock

L’appel au bavardage serait un moyen d’éviter les accouplements interespèces. © Steve Byland, Adobe Stock

Chatter call tu entendras, attentif à la suite tu seras

Jusqu’à présent, les scientifiques pensaient que les espèces d’oiseaux parasites utilisaient leur instinct pour reconnaître leur espèce. Mais un « code secret » pourrait donner un coup de pouce à cet instinct. Il permettrait aux oisillons de savoir à qui se fier pour leurs apprentissages. Le « chatter call », ou « appel de bavardage » en français, améliorerait l’apprentissage des chants chez le mâle, et induirait un profil neurogénomique de familiarité au chant chez la femelle. En clair, cela aiderait les mâles à apprendre à séduire, et les femelles à reconnaître ceux qui sont de leur espèce parmi leurs prétendants.

Selon la théorie testée ici, reconnaître le « chatter call » serait inné chez les vachers à tête brune. Ainsi, en associant cet appel au chant qu’il faut apprendre, les anciens signalent aux plus jeunes qu’ils doivent être très attentifs. D’ailleurs, pour être reconnaissable par tout jeune vacher, cet appel ne varie ni en fonction de la saison, ni en fonction de la zone géographique. 

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À Las Vegas, quelqu’un colle des chapeaux de cowboy sur la tête des pigeons


Faut-tu être sans cervelle pour coller des chapeaux de cow-boy a des oiseaux ? C’est quoi l’idée ! Cela peut déranger leur vol où ils sont beaucoup plus visibles avec un chapeau rouge pour les prédateurs.
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À Las Vegas, quelqu’un colle des chapeaux de cowboy sur la tête des pigeons

 

Crédits : Robert Lee/Story­ful

par  Malaurie Chokoualé Datou

Un drôle de phéno­mène touche les pigeons de la ville de Las Vegas et inquiète au plus haut point l’as­so­cia­tion de protec­tion de ces oiseaux, Lofty Hopes, rapporte Vice le 10 décembre. Depuis plusieurs jours, des vola­tiles ont été aperçus affu­blés d’un chapeau de cowboy minia­ture.

Le résident Robert Lee a posté le 5 décembre dernier sur Face­book et sur Twit­ter une vidéo d’oi­seaux portant des petits chapeaux rouges.

« Ces putains d’oi­seaux portent un chapeau mon frère », dit-il en riant. « C’est quoi ce bordel ? »

 Ces vidéos ont fait rire beau­coup d’in­ter­nautes, mais elles en ont égale­ment préoc­cupé d’autres, soucieux·euses du bien-être des oiseaux. Un petit chapeau rouge pour­rait affec­ter leur capa­cité à voler et sa couleur pour­rait atti­rer les préda­teurs.

Pour l’heure, personne ne sait qui se cache derrière ce « chape­lier fou » mais l’as­so­cia­tion mène l’enquête, persua­dée que ces chapeaux ont bien été fixés avec de la colle. Elle s’est en outre donnée pour mission de décol­ler ces acces­soires le plus rapi­de­ment possible, car les oiseaux ont été aperçus plusieurs jours après la vidéo de Lee avec toujours leur chapeau de cowboy sur la tête.

« Si les chapeaux sont toujours en place, c’est proba­ble­ment de la super­glue », a déclaré Mariah Hill­man, cofon­da­trice de l’or­ga­ni­sa­tion. « Et il faudra proba­ble­ment un certain temps pour [l’] enle­ver. »

https://www.ulyces.co/

Avec le réchauffement climatique, les oiseaux sont de plus en plus petits


En Amérique du Nord, des scientifiques ont mesuré des milliers oiseaux migrateurs pendant 38 ans. Probablement dus aux changements climatiques, ils sont plus petits et leurs ailes sont plus grandes.
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Avec le réchauffement climatique, les oiseaux sont de plus en plus petits


Des chercheurs de l’université du Michigan (États-Unis) ont scrupuleusement mesuré, pendant près de 40 ans, la taille d’oiseaux morts après s’être heurtés à des buildings à Chicago. © Roger Hart, University of Michigan Photography

Des chercheurs de l’université du Michigan (États-Unis) ont scrupuleusement mesuré, pendant près de 40 ans, la taille d’oiseaux morts après s’être heurtés à des buildings à Chicago. © Roger Hart, University of Michigan Photography


Nathalie Mayer
Journaliste

Des chercheurs de l’université du Michigan (États-Unis) ont mesuré, de 1978 à 2016, la taille de quelque 70.000 oiseaux migrateurs d’Amérique du Nord appartenant à 52 espèces différentes. Ils se sont aperçus que la taille de quasiment tous ces oiseaux avait diminué de manière significative – c’est-à-dire pour eux, de 2,4 %. Alors que la longueur de leurs ailes a, en revanche, augmenté de 1,3 %.

Les chercheurs estiment que le phénomène est lié au réchauffement climatique. Notamment parce que, cachées dans la tendance à long terme, ils ont pu identifier des diminutions ou des augmentations de tailles suivant directement des périodes de fort réchauffement ou refroidissement.

« Ce travail de précision constitue la première preuve solide de ce que nous pensions déjà depuis longtemps », explique Benjamin Winger, chercheur à l’université du Michigan.

À savoir que le réchauffement climatique impacte aussi la taille – et même la forme – des oiseaux, et peut-être plus largement des animaux.

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Les plus belles photos dévoilées en 2019 par le Nature Photographer of the Year


Wowww, c’est tout simplement époustouflant. Des photographes qui ont talent incontestable. Magnifique, Les cygnes sont majestueux, les lapins sont extraordinaire, la demoiselle (insecte) sous la pluie, cette rangée d’arbres tout simplement extraordinaire. Une image qui vaut mille mots avec ces macaques victimes de l’idiotie humaine .. Bref, toutes ces photos sont formidables.
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Les plus belles photos dévoilées en 2019 par le Nature Photographer of the Year

Salutation au soleil

Salutation au soleil

Le concours Nature Photographer of the Year a dévoilé début novembre les noms des gagnants de son édition 2019, la quatrième de cette compétition initiée par l’organisation néerlandaise Nature Talks. Cette année, quelque 14.000 clichés ont été reçus de 73 pays. Un record qui n’a pas empêché certains clichés de sortir du lot.

C’est le cas de cette photo intitulée « Salutation au soleil » capturée par le Tchèque Peter Cech. Elle a remporté la première place de la catégorie Oiseaux.

Photo 1/10© Peter Cech/NPOTY 2019

Le bonheur pousse dans les arbres

Le bonheur pousse dans les arbres

La photographe allemande Simone Baumeister est arrivée à la première place de la catégorie Art Nature pour ce cliché superposant la végétation d’un point d’eau et le reflet des arbres.

Photo 2/10© Simone Baumeister/NPOTY 2019

Saut

Saut

Cette photo de lapins bondissants immortalisés en noir et blanc a permis au Hongrois Csaba Daróczi de remporter le grand prix 2019 du Nature Photographer of the Year ainsi que la première place de la catégorie Noir et blanc. Le photographe a raconté avoir capturé cette scène à Kiskunsag à proximité du village de Bócsa en Hongrie mais il a fallu s’armer de patience et d’assiduité pour obtenir un tel cliché.

Photo 3/10© Csaba Daróczi/NPOTY 2019

Pluie dorée

Pluie dorée

Capturé par le Hongrois Norbert Kaszás, ce cliché de demoiselle posée sur une feuille en pleine averse a remporté la première place de la catégorie Autres animaux.

Photo 4/10© Norbert Kaszás/NPOTY 2019

Dans les airs

Dans les airs

Plongée sous la surface maintenant avec cette photo déclarée vainqueur de la catégorie Sous-marine. On doit cet impressionnant portrait de baleine à bosse au photographe russe Alexey Zozulya.

Photo 5/10© Alexey Zozulya/NPOTY 2019

L'idole déchue III

L’idole déchue III

Cette armée d’arbres bien alignée et son « idole déchue » ont permis au photographe espagnol David Frutos Egea de finir à la première place de la catégorie Plantes et champignons.

Photo 6/10© David Frutos Egea/NPOTY 2019

Symphonie n°5

Symphonie n°5

Rien qu’à regarder ce cliché on entendrait presque les oiseaux chanter ! Cette chorale de volatiles a été immortalisée par le jeune Italien Giacomo Redaelli qui a remporté la première place de la catégorie Jeune pour les photographes de 11 à 17 ans.

Photo 7/10© Giacomo Redaelli /NPOTY 2019

Journée orageuse

Journée orageuse

Ce paysage orageux capturé par le Slovène Ales Krivec a été déclaré vainqueur de la catégorie Paysages.

Photo 8/10© Ales Krivec/NPOTY 2019

Enchaîné

Enchaîné

La catégorie Homme et nature a donné à voir plusieurs scènes dramatiques. C’est finalement cette triste scène montrant de petits macaques enchainés à des cages rouillées que le jury a choisi de mettre en lumière en lui attribuant la première place. Un cliché capturé par le photographe espagnol Luke Masseyqui révèle une nouvelle fois les trafics dont la faune sauvage est victime à travers le monde.

Photo 9/10© Luke Massey/NPOTY 2019

Cuejdel mon lac

Cuejdel mon lac

Plus qu’un cliché unique, c’est tout un portfolio que le Roumain Gheorghe Popa a consacré au lac Cuejdel situé au nord-ouest de son pays. Il dévoile au total douze superbes clichés exposant le cours d’eau sous différentes saisons et différentes lumières. Grâce à eux, le photographe a remporté le prix de la catégorie Portfolio Fred Hazelhoff.

Toutes les photos gagnantes du Nature Photographer of the Year ont été exposées au cours du Nature Talks Photo Festival qui s’est tenu les 9 et 10 novembre aux Pays-Bas. L’exposition doit partir en tournée à travers le pays pour gagner ensuite la Belgique et la France. Parallèlement, l’édition 2020 du Nature Photographer of the Year sera bientôt lancée. L’appel à candidatures démarrera le 1er décembre prochain sur le site du concours.

Photo 10/10© Gheorghe Popa/NPOTY 2019

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Le Saviez-Vous ► Pourquoi les oeufs des oiseaux ont-ils des couleurs différentes en fonction des espèces ?


La couleur des oeufs des oiseaux ne dépend pas comme les scientifiques l’ont longtemps cru, de l’espèce, mais bien du milieu d’où ils évoluent.
Nuage


Pourquoi les oeufs des oiseaux ont-ils des couleurs différentes en fonction des espèces ?

Pourquoi les oeufs des oiseaux ont-ils des couleurs différentes en fonction des espèces ?© Pixabay

Par Esther Buitekant

Des chercheurs américains ont enfin percé le mystère. On sait désormais pourquoi les oeufs des oiseaux ont des couleurs différentes en fonction des espèces. Une question d’exposition au soleil et de milieu.

Tout le monde s’est un jour posé la question. Pourquoi les oeufs des volatiles n’ont-ils pas tous la même couleur ? Contre toute attente, ce n’est pas une question d’espèce mais bien de milieu. Dans une étude publiée le 28 octobre 2019 dans la revue américaine Nature Ecology & Evolution, les chercheurs ont analysé la couleur des oeufs de 634 espèces d’oiseaux à travers le monde entier. Ils ont déterminé que ces variations de couleurs étaient la conséquence de l’exposition au soleil et à la température de leur milieu. Dans les régions froides, les oeufs sont le plus souvent d’une teinte brun foncé alors que les oeufs des régions chaudes sont plus claires, bruns et même bleus ! On sait que d’autres facteurs peuvent influer sur la couleur de l’oeuf, notamment lorsque les oiseaux doivent les dissimuler des prédateurs ou en raison de propriétés antimicrobiennes, mais cette étude montre pour la première fois le rôle des conditions météorologiques.

En milieu froid, la survie des embryons en dépend

Concrètement, cela signifie que lorsque l’intensité solaire est faible, les oeufs seront plus foncés afin de recevoir plus efficacement la chaleur et donc de permettre à l’oisillon d’être mieux protégé et de se développer.

“Les couleurs foncées jouent un rôle crucial dans la thermorégulation, absorbant plus de radiations solaires. Ces questions sont particulièrement bien adaptées aux œufs d’oiseaux car la survie de l’embryon dépend d’une plage thermique étroite” expliquent les chercheurs de l’étude.

Pour confirmer leur théorie, ces derniers se sont également livrés à une expérience en exposant au soleil plusieurs oeufs de canards, de poules et de cailles. Ils ont alors constaté que les oeufs les plus foncés étaient plus aptes que les autres à maintenir leur température d’incubation.

La crainte des effets du réchauffement climatique

Au même titre que la coquille, c’est donc bien la couleur de cette coquille qui va jouer un rôle primordial dans la protection de l’embryon. Cette révélation pose évidemment la question cruciale des effets du réchauffement climatique sur les oiseaux. Le Dr Daniel Hanley, coauteur de l’étude et professeur à l’université de Long Island s’est justement inquiété de savoir l’effet à long terme que pourrait avoir l’augmentation des températures mondiales sur des organismes tels que les oiseaux. Des animaux possédants des caractéristiques adaptées à des climats bien particulier.

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