Incendies en Australie : probablement des milliards d’animaux sont morts


Rien n’arrête les incendies en Australie, il y a eu quelques pertes humaines, mais pour la faune et la flore, c’est un désastre épouvantable. On parle de 500 000 pertes animales. Si on ajoute les grenouilles, chauves-souris ainsi que les plus gros insectes, le nombre est phénoménal. Cela va prendre des décennies pour que la vie puisse reprendre son court, cependant avec les changements climatiques, le travail sera ardu surtout si nos comportements ne changent pas.
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Incendies en Australie : probablement des milliards d’animaux sont morts


Les incendies qui font rage en Australie depuis plusieurs semaines auraient déjà décimé quelque 480 millions d’animaux dans un seul État. Le nombre de victimes mammifères, reptiles, amphibiens, oiseaux, insectes pour tous le pays devrait se chiffrer à des milliards.

Depuis le début en septembre de ces incendies ravageurs, au moins 20 personnes sont décédées et une surface équivalente à deux fois la Belgique est déjà partie en fumée. Ces feux sont également très meurtriers pour la vie sauvage. Selon une récente étude, ils sont à l’origine de la disparition de près d’un demi-milliard d’animaux dans le seul État de Nouvelle-Galles du Sud et des décennies seront nécessaires pour que la vie sauvage se reconstitue.

Cette crise a mis l’accent sur le changement climatique responsable, selon les scientifiques, de cette saison des feux plus intense, longue et précoce que jamais. Le gouvernement australien a été pointé du doigt, accusé de ne pas apporter de réponses à cette crise et de ne pas prendre les mesures nécessaires sur le plan environnemental. Les images bouleversantes de koalas assoiffés buvant de l’eau dans des bouteilles tenues par des pompiers ou de kangourous totalement paniqués au milieu des flammes, font le tour du monde.

Les koalas sont particulièrement touchés parce qu'ils vivent dans les arbres, se nourrissent uniquement de certains types d'eucalyptus et ne peuvent pas s'échapper rapidement des flammes. © Saeed Khan, AFP Archives

Les koalas sont particulièrement touchés parce qu’ils vivent dans les arbres, se nourrissent uniquement de certains types d’eucalyptus et ne peuvent pas s’échapper rapidement des flammes. © Saeed Khan, AFP Archives

Une étude de l’université de Sydney estime que rien que dans l’État de Nouvelle-Galles du Sud, le plus touché par ces feux, 480 millions d’animaux ont été tués depuis septembre. Ces calculs de taux de mortalité sont très « prudents », ont souligné vendredi dans un communiqué les auteurs de cette étude, et le bilan pourrait être « considérablement plus élevé ».

Des milliards de décès d’animaux ?

Afin de parvenir à ce chiffre, les chercheurs ont recoupé les estimations concernant la densité de population de ces mammifères dans cet État avec la superficie de végétation ravagée par les feux. Ce nombre comprend les mammifères, les oiseaux et les reptiles mais pas les insectes, les chauves-souris et les grenouilles.

Le nombre d’animaux qui a ainsi disparu « est susceptible d’être beaucoup plus élevé que 480 millions », selon le communiqué. « La vie sauvage en Nouvelle-Galles du Sud est gravement menacée et subit la pression croissante de toute une série de menaces, notamment le défrichement et le changement climatique ».

Un kangourou aperçu dans la ville de Nowra, en Nouvelle-Galles du Sud, à proximité d'une zone d'incendie. © Saeed Khan, AFP Archives

Un kangourou aperçu dans la ville de Nowra, en Nouvelle-Galles du Sud, à proximité d’une zone d’incendie. © Saeed Khan, AFP Archives

Le professeur Andrew Beattie, de l’université Macquarie près de Sydney, a déclaré à l’AFP que le nombre de décès d’animaux à l’échelle nationale pourrait se chiffrer en milliards « si vous pensez aux mammifères, aux oiseaux, aux reptiles et aux amphibiens et que vous vous comptez les plus gros insectes comme les papillons. Nous pouvons être à peu près sûrs que dans de grandes parties ravagées par ces vastes feux, la plupart des animaux sauvages seront morts, a déclaré ce professeur du département de biologieLa flore et la faune auront disparu, ce qui inclut les animaux qui forment la chaîne alimentaire des plus grands, auxquels les gens ne pensent souvent pas », a-t-il expliqué.

Les populations de koalas ont été particulièrement touchées parce qu’ils vivent dans les arbres, se nourrissent uniquement de certains types d’eucalyptus et ne peuvent pas s’échapper rapidement des flammes.

Réaction politique lamentablement lente

Avant même ces feux de forêt, le nombre de koalas en Nouvelle-Galles du Sud et dans le Queensland avait chuté de 42 % entre 1990 et 2010, selon le comité scientifique fédéral des espèces menacées. La situation désespérée de ces marsupiaux a été soulevée devant le Parlement australien.

« Les feux ont brûlé si fort et si rapidement qu’il y a eu une mortalité importante des animaux dans les arbres, mais c’est la zone toujours en feu est tellement vaste maintenant que nous ne trouverons probablement jamais les corps », a lancé aux parlementaires Mark Graham, un écologiste du Conseil de la conservation de la nature.

Le jeune kangourou incinéré alors qu’il tentait d’échapper aux feux de brousse, l’un des quelque 500 000 animaux sauvages tués jusqu’à présent

De précédentes études ont montré que les incendies ne se propagent pas uniformément et que certaines zones demeurent indemnes même si à côté, d’autres sont totalement dévastées. 

« C’est dans ces zones restées intactes ou qui ont le moins souffert que la faune a tendance à se retrouver si elle parvient à les atteindre », a expliqué M. Beattie à l’AFP.

Faisant preuve d’un peu d’optimisme, il estime que s’il reste suffisamment de zones épargnées par les feux, les forêts devraient se régénérer avec le temps. Pour cela, il faut que les conditions s’améliorent rapidement.

Interrogé sur un éventuel espoir de repeuplement des animaux dans les zones les plus touchées, le professeur estime que cela dépend de facteurs tels que les précipitations, le climat et l’exploitation forestière. Selon lui, un retour à la normale pourrait prendre jusqu’à 40 ans.

La réaction, notamment du gouvernement fédéral, a été « lamentablement lente et leur attitude est encore lamentablement désinvolte, a estimé le professeur. Vous avez des responsable politiques fédéraux qui ont très peu de connaissances en matière d’environnement, et donc n’ont pas perçu les catastrophes à venir ».

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Un alligator en liberté aperçu à Montréal


Pauvre alligator, il aurait dû essayer de s’échapper hier, il faisait plus doux qu’aujourd’hui ! Il a dû avoir froid. Cela me dérange de voir que cet animal est présenté à titre éducatif .. Surtout qu’avec toute la technologie que nous avons comme : vidéos, films 3D, réalité augmentée, nous pourrions laisser les animaux sauvages dans des endroits protégés
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Un alligator en liberté aperçu à Montréal



Un alligator s’est baladé tranquillement dans le quartier de Villeray dimanche après-midi, à la grande surprise des passants.

MAYSSA FERAH

Une internaute ébahie a publié une vidéo sur son compte Facebook. On y voit l’animal traverser la rue Jarry, près de l’avenue de Chateaubriand.

Il appartient à une entreprise chargée d’organiser des évènements de fêtes d’enfants ou des présentations dans les écoles mettant en scène des reptiles.

Deux employés de la compagnie étaient à bord d’une camionnette transportant plusieurs animaux. Alors qu’ils étaient stationnés sur la rue Jarry Est, la porte automatique ne s’est pas refermée convenablement et le savant reptile en a profité pour s’extirper du véhicule. 

C’est en voyant l’attroupement autour de l’alligator qu’ils se sont rendu compte qu’un de leurs animaux manquait à l’appel. 

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a été appelé sur les lieux vers 13 h. Les policiers n’ont toutefois pas eu à intervenir. Les deux employés se sont occupés de ramener le reptile à l’intérieur du véhicule.

La mairesse de Montréal, Valérie Plante, a indiqué sur son compte Twitter que les propriétaires détenaient tous les permis pour être en possession d’un alligator.

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Une éclosion de salmonellose serait liée à des serpents et des rongeurs


Nous avons souvent des avertissements de salmonellose, on croit avoir découvert les sources de contaminations. Des rongeurs, des serpents de compagnies et des rongeurs pour nourrir les serpents.

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Une éclosion de salmonellose serait liée à des serpents et des rongeurs

PHOTO CARL DE SOUZA, AGENCE FRANCE-PRESSE

Les reptiles et les rongeurs peuvent être porteurs de la bactérie salmonelle même s’ils semblent propres et en bonne santé.

(Ottawa) Une éclosion de salmonellose dans six provinces canadiennes depuis deux ans et demi serait vraisemblablement liée à des contacts avec des serpents et des rongeurs « de compagnie », indique l’Agence de la santé publique du Canada.

LA PRESSE CANADIENNE

Un avis publié cette semaine indique que 92 cas de cette infection bactérienne ont été signalés entre avril 2017 et octobre 2019, dont 52 au Québec. On a signalé aussi 16 cas en Ontario et neuf cas au Nouveau-Brunswick.

L’agence affirme que selon les constatations de l’enquête menée jusqu’ici, l’exposition à des serpents et à des rongeurs a été identifiée comme « source probable de l’éclosion ».

« Plusieurs personnes infectées déclarent avoir eu un contact direct ou indirect avec des serpents, avec des rats de compagnie et avec des rongeurs servant à nourrir [les reptiles] avant l’apparition de la maladie », indique l’agence fédérale.

Les reptiles et les rongeurs peuvent être porteurs de la bactérie salmonelle même s’ils semblent propres et en bonne santé. Les gens peuvent tomber malades par contact direct avec les animaux mais aussi par contact indirect, avec leur environnement. 

« Par exemple, un enfant qui joue dans une pièce où un reptile s’est promené peut être à risque de contracter la salmonellose », précise-t-on.

L’Agence de santé publique recommande notamment de se laver fréquemment les mains et de manipuler en toute sécurité les serpents et les rongeurs et leur nourriture — y compris les rongeurs congelés utilisés pour nourrir les serpents, car la congélation ne détruit pas les salmonelles. Il ne faut pas non plus garder des rongeurs congelés dans un réfrigérateur où se trouvent des aliments destinés à la consommation humaine.

D’autres cas ont aussi été signalés en Colombie-Britannique, en Nouvelle-Écosse et à Terre-Neuve-et-Labrador.

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Insectes et reptiles sur Mars?


Un communiqué provenant d’une université et d’un organisme crédible, sauf qu’il n’aurait pas passé par le comité de révision. Quoiqu’il en soit, moi aussi je doute que les images des rovers ayant arpenté Mars présente des insectes et des reptiles. Cela ne fait pas la première fois, que des personnes croit voir des choses sur la planète rouge, il y a eu entre autres, une pyramide, un masque, etc.. Ce qu’on appelle la paréidolie.
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Insectes et reptiles sur Mars?

Les photos sont embrouillées et les formes indistinctes, mais l’affirmation est spectaculaire : des insectes et même des reptiles arpenteraient actuellement le sol de Mars.

PHILIPPE MERCURE
LA PRESSE

Invraisemblable ? C’est aussi l’avis unanime des scientifiques consultés par La Presse.

L’affaire pourrait être loufoque si la nouvelle n’avait pas été diffusée par une université américaine et relayée par une plateforme gérée par l’American Association for the Advancement of Science (AAAS), un organisme hautement crédible qui publie notamment la prestigieuse revue Science. Elle a aussi été reprise par de nombreux médias, dont la chaîne américaine Fox News.

« Quelqu’un l’a échappé quelque part ! » observe Robert Lamontagne, coordonnateur du Centre de recherche en astrophysique du Québec.

Mardi, un communiqué de presse provenant de l’Université de l’Ohio a été envoyé à des journalistes du monde entier par la plateforme EurekAlert !, qui sélectionne chaque jour des nouvelles scientifiques d’intérêt. Le communiqué décrit les travaux du professeur émérite William Romoser, spécialiste des insectes. L’entomologiste a examiné des photos prises par les rovers de la NASA envoyés sur Mars, notamment Curiosity. Selon lui, un grand nombre de ces photos montrent non seulement des fossiles d’insectes et de « créatures apparentées aux reptiles », mais même des animaux vivants.

IMAGE FOURNIE PAR WILLIAM ROMOSER

L’une des photos montrant des insectes, selon William Romoser

« Il y a eu et il y a encore de la vie sur Mars », affirme dans le communiqué le scientifique, qui dit se baser sur la symétrie des structures pour affirmer qu’elles représentent des êtres vivants. Le communiqué est accompagné de nombreuses photos floues où l’on voit, selon l’entomologiste, des insectes et des reptiles. Notons que ces prétentions n’ont jamais été publiées dans une revue scientifique avec comité de révision par les pairs. Selon le communiqué, elles ont plutôt été présentées mardi au congrès de l’Entomological Society of America.

Les experts sceptiques

L’astrophysicien Robert Lamontagne s’avoue perplexe.

« Comme le disait Carl Sagan [astronome américain aujourd’hui décédé] : à une affirmation extraordinaire, il faut des preuves extraordinaires. Une photo floue de ce qu’on pense être un insecte, ce n’est nettement pas suffisant », dit-il.

Absence d’eau liquide, écarts de température de 100 degrés Celsius entre le jour et la nuit, atmosphère trop ténue pour protéger les êtres vivants des rayons ultraviolets : Robert Lamontagne voit une multitude de raisons pour lesquelles des insectes et des reptiles ne pourraient vivre sur Mars.

Je n’enlève aucune compétence en entomologie à ce type, il s’y connaît sans doute nettement mieux que moi, mais il n’a aucune idée des conditions qui règnent sur Mars. Quelle est la source de nourriture de ces insectes, par exemple ? Il n’y a pas de plantes sur Mars, il n’y a rien de tout ça ! L’astrophysicien Robert Lamontagne

Richard Léveillé, professeur auxiliaire en sciences planétaires à l’Université McGill, dénonce aussi « une approche scientifique qui n’est pas rigoureuse ». « Je ne vois aucun intérêt là-dedans, tranche-t-il. Parmi toutes les données de la mission Curiosity – des milliers d’images variées, des spectres multiples de plusieurs instruments, etc. –, rien n’indique des traces de vie, surtout pas des fossiles d’insectes, et encore moins des insectes ou des reptiles vivants ! »

« Jusqu’à présent, les données scientifiques ne permettent pas de conclure à l’existence de formes de vie, même simples, à la surface de Mars. À ce stade, la communauté scientifique tente plutôt d’établir l’existence de conditions ayant pu ou pouvant encore être favorables à la vie, et de déterminer si, par le passé, des formes de vie microbiennes auraient pu exister », explique quant à lui Martin Bergeron, gestionnaire de missions d’exploration planétaire et d’astronomie à l’Agence spatiale canadienne.

« Ces photos ne montrent rien qui ne puisse s’expliquer par des processus géologiques et atmosphériques se déroulant actuellement sur Mars », confirme Gordon Osinski, directeur de l’Institut sur la Terre et l’exploration spatiale à l’Université Western, en Ontario.

Jan Cami, directeur associé du même institut, évoque un phénomène appelé paréidolie, qui fait que le cerveau humain reconnaît des formes connues dans des motifs aléatoires.

« Considérant le nombre de roches de différentes tailles et de différentes formes trouvées sur Mars, les chances qu’on y voie des formes familières sont assez élevées. Quand on repère une forme de lapin parmi les nuages, on ne regarde pas un lapin, mais un nuage en forme de lapin. De la même façon, il est presque certain que nous ne voyons pas ici des insectes et des reptiles, mais des formations rocheuses qui ont une vague ressemblance avec des formes biologiques que nous connaissons ici sur Terre », dit-il.

Jennifer Holshue, directrice adjointe aux opérations éditoriales à la plateforme EurekAlert !, explique que le communiqué a été accepté parce que la recherche avait été présentée au congrès de l’Entomological Society of America.

« À cause de cela, il semblait correspondre à nos lignes directrices d’inclusion dans la catégorie des nouvelles sur la recherche », a-t-elle indiqué par courriel, précisant que l’acceptation d’un communiqué ne signifie pas que son contenu est approuvé par EurekAlert ! ou par l’American Association for the Advancement of Science.

Mme Holshue a toutefois affirmé qu’elle contacterait l’Université de l’Ohio pour obtenir « plus de contexte ». Cette dernière n’a pas répondu à nos demandes.

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Le dragon de glace : un nouveau ptérosaure géant identifié au Canada


Ce ptérosaure a été découvert il y a 30 ans, mais il avait été apparenté a tort avec un autre connu du Texas. Il semble que ce soit une nouvelle espèce de ptérosaure qui aurait existé, il y a 77 millions d’années et aurait été trouvé en Alberta au Canada.
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Le dragon de glace : un nouveau ptérosaure géant identifié au Canada


Reconstitution du Cryodrakon boreas, une nouvelle espèce de ptérosaure géant identifiée au Canada. Ce reptile volant vivait il y a 77 millions d'années. © David Maas - Queen Mary University of London/AFP

Reconstitution du Cryodrakon boreas, une nouvelle espèce de ptérosaure géant identifiée au Canada. Ce reptile volant vivait il y a 77 millions d’années. © David Maas – Queen Mary University of London/AFP

Dix mètres d’envergure et 250 kilos : une nouvelle espèce de ptérosaure, gigantesque reptile volant qui vivait durant le Crétacé, a été identifiée au Canada par une équipe de paléontologues.

Ce ptérosaure, appelé Cryodrakon boreas (dragon de glace du Nord), vieux d’environ 77 millions d’années, est l’un des deux plus gros animaux volants ayant existé, rivalisant par sa taille avec un autre ptérosaure connu, le Quetzalcoatlus (10,5 mètres). L’étude paraît dans le Journal of Vertebrate Paleontology.

Les fossiles avaient été découverts il y a déjà 30 ans dans la province canadienne de l’Alberta, mais les paléontologues les avaient alors associés au Quetzalcoatlus, découvert au Texas. En les étudiant de plus près, il s’est avéré qu’ils provenaient finalement d’une espèce différente. Il existe à ce jour plus de 100 espèces connues de ptérosaures, répartis en Amérique, en Asie et en Europe. 

« C’est une belle découverte », se félicite David Home, chercheur à l’université Queen Mary de Londres et auteur principal de l’étude. Elle « nous donne une meilleure idée de la diversité des ptérosaures en Amérique du Nord et de leur évolution. »

Comme les autres reptiles volants du Crétacé, le Cryodrakon boreas était carnivore. Il se nourrissait probablement de lézards, de petits mammifères et même de bébés dinosaures.


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Ces scien­ti­fiques ont créé les premiers lézards mutants géné­tique­ment modi­fiés


Toute acte scientifique comportent des risques. Jouer avec l’ADN avant la naissance pour corriger des gènes défectueux serait une bonne chose, mais quelles seront les conséquences à long termes. Pour le moment, ils peuvent modifiés les gènes sur des animaux, poissons et amphibiens. Maintenant, ils ont réussit chez des reptiles. Ils ont pu non pas corriger mais changer un défaut dans un gène sur des oeufs non fertilisés pour rendre les futurs lézards albinos.

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Ces scien­ti­fiques ont créé les premiers lézards mutants géné­tique­ment modi­fiés

Crédits : Doug Menke

par  Mathilda Caron

Aux États-Unis, des cher­cheurs de l’uni­ver­sité de Géor­gie ont créé les premiers reptiles géné­tique­ment modi­fiés : des lézards albi­nos.

Ils les ont présen­tés dans une étude publiée le 27 août par la revue scien­ti­fique améri­caine Cell Reports. Le quoti­dien britan­nique The Inde­pendent s’en est fait l’écho le même jour.

Ces petits animaux, grands comme un doigt, ont vu le jour grâce à l’ou­til de modi­fi­ca­tion du génome Crispr. Jusqu’à présent, on pensait que cette paire de ciseaux micro­sco­piques ne pouvait pas être utili­sée sur les reptiles, étant donné qu’ils ferti­lisent leurs œufs de façon impré­vi­sible.

Mais ici, les scien­ti­fiques ont modi­fié les gènes d’œufs encore non ferti­li­sés situés dans les ovaires d’une femelle. Et ça a marché : la moitié des lézards présen­taient l’ADN trans­formé.

« Nous avons dû attendre trois mois pour que les lézards naissent », raconte Doug Menke, un des auteurs de l’étude.

Cette méthode est de plus en plus utili­sée pour modi­fier l’ADN de mammi­fères, de pois­sons ou d’am­phi­biens, mais c’est la première fois qu’elle est employée sur des reptiles. Menke et son équipe assurent qu’elle est effi­cace à 80 %.

Sources : The Inde­pendent/Cell Reports

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Des milliers d’animaux sauvages saisis dans un coup de filet international


Quand Interpol et l’Organisation mondiale des douanes s’y mettent pour traquer les ventes illégales d’animaux sauvages, ils y mettent le paquet. Ils ont oeuvrer dans 109 pays et ont saisie des animaux, des peaux, des défenses et objets en ivoire., Malheureusement, ce genre d’enquête ne cessera jamais.,
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Des milliers d’animaux sauvages saisis dans un coup de filet international

Un lionceau a été secouru par Interpol en... (PHOTO AP)

Un lionceau a été secouru par Interpol en Inde.

PHOTO AP

Agence France-Presse
Lyon

Félins, primates, tortues, reptiles, oiseaux, et même des requins : des milliers d’animaux ont été saisis lors d’un impressionnant coup de filet mondial contre le trafic d’animaux sauvages qui a permis l’arrestation de près de 600 suspects, a annoncé Interpol mercredi.

Au cours de cette opération coordonnée au mois de juin par Interpol et l’Organisation mondiale des douanes (WCO) dans 109 pays, la police a interpellé 582 suspects et également mis la main sur 440 défenses d’éléphants, plus d’une demi-tonne d’objets en ivoire, 2550 mètres cubes de bois et 2600 plantes.

Ces arrestations et saisies ont été déclenchées par une équipe internationale d’enquêteurs et agents des douanes réunie dans les locaux d’Interpol à Singapour. D’autres arrestations et poursuites pourraient survenir dans les semaines et mois à venir, indique Interpol, organisation internationale de police criminelle dont le siège est à Lyon.

Au total, ont été saisis 23 primates, 30 fauves, plus de 4300 oiseaux, près de 10 000 animaux marins dont du corail, des hippocampes, des dauphins et requins, près de 10 000 tortues et quelque 1500 autres reptiles.

Les photos mises en ligne par Interpol montrent notamment des saisies de peaux de crocodile au Royaume-Uni, des dizaines de perroquets entassés les uns contre les autres dans une petite cage grillagée en Inde ou des poissons-zèbre morts pendant leur transport illégal au Brésil.

A également été saisie au Nigeria une demi-tonne d’écailles de pangolin, un des animaux les plus braconnés au monde, auxquelles la médecine traditionnelle chinoise attribue de nombreuses propriétés.

L’opération a remonté plusieurs filières de commerce illégal en ligne, permettant notamment l’arrestation de 21 personnes en Espagne et la saisie de 1850 oiseaux en Italie.

Dans un communiqué diffusé mercredi, Wildlife Conservation Society (WCS) a «applaudi» cette «perturbation massive de réseaux criminels», que cette ONG américaine juge «décisive pour sauver les animaux en danger à travers la planète».

«Ces saisies et arrestations constituent seulement le premier pas. Les gouvernements devraient maintenant assurer un suivi avec des poursuites solides et significatives. Les criminels faisant partie de ces réseaux doivent sentir tout le poids de la loi, des sanctions dissuasives et des peines de prison», insiste la WCS.

Il s’agit de la troisième opération de cette ampleur menée par Interpol, après 2017 et 2018, avec à chaque fois des saisies représentant plusieurs millions de dollars.

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Des mineurs déterrent les restes d’un monstre marin géant


À l’époque des dinosaures, il y avait des T-Rex, mais aussi des Sea Rex, de gros reptiles qui hantait dans les mers de ce monde d’autrefois. En Alberta, des mineurs sont tombés sur les restes d’un Sea Rex qui s’appelle en réalité un monosaure de 6 mètres, juste sa tête avait presqu’un mètre de long.
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Des mineurs déterrent les restes d’un monstre marin géant


par  Suzanne Jovet

Alors qu’ils cher­chaient des pierres précieuses, des mineurs cana­diens ont retrouvé les restes d’un reptile géant qui vivait il y a 70 millions d’an­nées à Leth­bridge, dans l’Al­berta, rapporte la chaîne CBC.

Autre­fois recou­verte par la mer de Bear­paw, cette région regorge de fossiles. L’en­tre­prise Enchan­ted Desi­gns est récem­ment partie à leur recherche pour incor­po­rer de l’am­mo­nite à ses bijoux. C’est ainsi que ses mineurs sont tombés nez à nez avec les restes d’une créa­ture gigan­tesque.

Ils ont alerté le Royal Tyrrell Museum de Drum­hel­ler, qui a alors iden­ti­fié le spéci­men comme étant un mosa­saure de 6 mètres de long.

« Le crâne lui-même mesure envi­ron un mètre de long avec des dents poin­tues et un air vrai­ment méchant sur le visage», a déclaré le direc­teur en gestion des ressources du musée de Tyrrell. Ce reptile pouvait mesu­rer jusqu’à 17 mètres.

L’ani­mal retrouvé a vécu pendant l’époque des dino­saures et s’est éteint avec eux il y a 66 millions d’an­nées. Ce dange­reux préda­teur, égale­ment surnom­mée « Sea Rex », est devenu célèbre récem­ment avec la sortie du dernier Juras­sic World. Au cours des prochains mois, le person­nel du musée étudiera les vestiges et déci­dera s’ils sont en bon état pour pouvoir être expo­sés au public.

Source : CBC

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250 espèces qu’on croyait dispa­rues retrou­vées dans une cité perdue au Hondu­ras


La cité perdue au Honduras, un endroit sans route, sans infrastructure, une végétation dense, viens de dévoiler aux explorateurs des secrets. Elle cache dans sa forêt des espèces qu’on croyait éteintes au Honduras et d’autres jamais répertoriées. Preuve quand l’homme est absent, la nature se porte à merveille. C’est une raison qu’il faut préserver ce coin du monde.
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250 espèces qu’on croyait dispa­rues retrou­vées dans une cité perdue au Hondu­ras


Crédits : Conser­va­tion Inter­na­tio­nal’s Rapid Assess­ment Program

par  Suzanne Jovet

Dans une cité perdue du Hondu­ras, au fond de la forêt tropi­cale, des scien­ti­fiques ont décou­vert un écosys­tème rempli d’es­pèces mena­cées ou que l’on pensait éteintes, rapporte CNN.

Une équipe de l’as­so­cia­tion Conser­va­tion Inter­na­tio­nal a passé trois semaines à explo­rer un site archéo­lo­gique dans la forêt de Moqui­tia.

Cette « cité perdue du singe d’or » ou « ville blanche » aurait été bâtie par une civi­li­sa­tion pré-colom­bienne.

Crédits : Conser­va­tion Inter­na­tio­nal’s Rapid Assess­ment Program

« Il n’y a pas de route, pas d’in­fra­struc­ture logis­tique, vous devez donc y aller en héli­co­ptère. Et quand vous le faites, vous visi­tez des endroits où la faune à tendance à être beau­coup plus abon­dante» a déclaré Trond Larsen, direc­teur du programme.

Parmi les animaux rares obser­vés, trois avaient, pensait-on, disparu depuis long­temps du Hondu­ras. Il s’agit de la chauve-souris au visage pâle (phyl­lo­derma stenops), du serpent coral­lien (rhino­bo­thryum boval­lii) et de la cicin­dèle (odon­to­chila nica­ra­guense), un coléo­ptère.

Crédits : Conser­va­tion Inter­na­tio­nal’s Rapid Assess­ment Program

Au total, les scien­ti­fiques ont décou­vert 246 espèces de papillons, 30 espèces de chauves-souris et 57 espèces d’am­phi­biens et de reptiles ; 22 n’avaient jamais été réper­to­riées au Hondu­ras.

« Cela fait de la région une prio­rité abso­lue en matière de conser­va­tion », a indiqué le scien­ti­fique.

Bien que la cité perdue soit offi­ciel­le­ment proté­gée depuis 2015, la défo­res­ta­tion illé­gale reste une menace pour l’éco­sys­tème.

Crédits : Conser­va­tion Inter­na­tio­nal’s Rapid Assess­ment Program

Source : CNN

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Incroyable : les bébés ptérodactyles savaient voler à peine sortis de l’œuf !


Les oiseaux fraîchement éclos doivent attendre d’avoir une taille presqu’adulte pour voler. Il semble que les ptérodactyles eussent leurs ailes assez développés pour prendre la voie des airs dès leurs naissances.
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Incroyable : les bébés ptérodactyles savaient voler à peine sortis de l’œuf !

Nathalie Mayer
Journaliste

Des fossiles d’embryons de ptérodactyles ont été récemment trouvés en Chine et en Argentine. Leur analyse mène à une conclusion pour le moins surprenante : à peine sortis de l’œuf, les bébés ptérodactyles étaient capables de prendre leur envol. 

Les oiseaux ne peuvent voler qu’à partir du moment où ils ont atteint une taille quasiment adulte. Une règle qui vaut pour tous les vertébrés volants. Des fossiles d’embryons de ptérodactyles aux ailes peu développées trouvés en Chine laissaient même supposer que la règle a toujours valu, quelle que soit la période de l’histoire.

Mais aujourd’hui, des chercheurs de l’université de Leicester (Royaume-Uni) réfutent cette théorie. Selon eux, les ptérodactyles — ces reptiles volants qui vivaient au Jurassique et qui sont aujourd’hui disparus — avaient développé une capacité remarquable : ils pouvaient voler dès leur naissance.

Selon les chercheurs de l’université de Leicester (Royaume-Uni), la capacité des ptérodactyles à voler dès leur sortie de l’œuf pourrait expliquer la grande taille de leurs ailes. © Ghedoghedo, Wikipedia, CC by-sa 3.0

Selon les chercheurs de l’université de Leicester (Royaume-Uni), la capacité des ptérodactyles à voler dès leur sortie de l’œuf pourrait expliquer la grande taille de leurs ailes. © Ghedoghedo, Wikipedia, CC by-sa 3.0

Voler pour échapper aux prédateurs

Ces spécialistes de la reproduction aviaire et reptilienne ont comparé les embryons de ptérodactyles fossilisés trouvés en Chine avec des données sur la croissance prénatale chez les oiseaux et les crocodiles. Ils en ont conclu que ces reptiles n’en étaient qu’à un stade très précoce de leur évolution. Loin de l’éclosion.

Mais d’autres fossiles d’embryons — trouvés en Chine et en Argentine — décédés juste avant leur naissance prouvent cette fois que les ptérodactyles avaient la capacité de voler à peine sortis de l’œuf. Une capacité hors du commun qui leur a permis, d’une part, d’échapper à certains prédateurs — d’autant que leurs parents ne semblaient enclins ni à les protéger ni même à les nourrir — mais d’autre part, qui a causé pas mal de décès, le vol restant tout de même un mode de déplacement dangereux, notamment lorsque la météo devient mauvaise.

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