Le climat aura une forte influence sur l’économie dans les années 2020


Dans les prochaines années, nous serons probablement témoins de grands changements dans l’économie canadienne, autant en agriculture, main-d’oeuvre, énergie renouvelable, service etc.Ces changements sera aussi présents dans d’autres pays qui espérons-le mettent les bouchées doubles pour amoindrir un peu l’impact des changements climatiques
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Le climat aura une forte influence sur l’économie dans les années 2020

Les analystes estiment que l’urgence croissante du changement climatique pourrait influencer les choix de cultures des agriculteurs canadiens.

  • Dan Healing

  • La Presse Canadienne

Un nouveau rapport économique indique que la prochaine décennie au Canada sera de plus en plus façonnée par la combinaison des changements climatiques et des perturbations démographiques dues au vieillissement de la population.

“D’ici 2030, l’économie du Canada pourrait connaître une métamorphose importante”, indique le rapport de RBC publié lundi, intitulé “Se frayer un chemin dans les années 2020″.

“Associée depuis longtemps à l’extraction des ressources naturelles, cette économie sera de plus en plus axée sur les services.”

Une population plus âgée présentera des défis aux gouvernements, notamment l’augmentation des coûts des soins de santé et des prestations aux aînés, selon les prévisions des économistes de RBC.

Le rapport prévoit que 650 000 personnes vivront dans des résidences pour personnes âgées ou des maisons de soins au Canada en 2030, contre 450 000 maintenant, et les ressources supplémentaires nécessaires coûteront au moins 140 milliards $ à construire.

Parallèlement, la proportion de Canadiens en âge de travailler devrait tomber à 1,7 pour chaque jeune et personne âgée d’ici 2030, contre 2,3 en 2010.

Un récent rapport fédéral a révélé que le climat du Canada s’était réchauffé de 1,7 degré Celsius entre 1948 et 2016, soit deux fois le taux mondial, note le rapport de RBC.

Les analystes estiment que l’urgence croissante du changement climatique pourrait influencer les choix de cultures des agriculteurs canadiens, mettre à rude épreuve les ports et les routes côtières, déterminer l’emplacement des nouveaux ensembles résidentiels et augmenter les coûts d’assurance.

“L’investissement du Canada dans la réduction de la pollution a été décuplé au cours de la dernière décennie et il faudra y mettre encore plus de ressources dans les années 2020”, note le rapport de RBC.

Il cite une étude récente de la Régie de l’énergie du Canada, qui prévoit que la consommation d’énergie par habitant diminuera de près de 9% d’ici 2030, tout en notant qu’un passage du charbon au gaz naturel dans la production d’électricité réduira l’intensité des émissions.

La demande de pétrole et de produits pétroliers raffinés diminuera au pays en raison de l’efficacité accrue des transports, mais la production de pétrole passera de 4,9 millions de barils par jour en 2020 à 5,7 millions de barils par jour en 2030 grâce à une hausse des exportations, selon le rapport.

La puissance installée d’énergie éolienne et solaire au Canada devrait augmenter de près de 50% au cours de la prochaine décennie, mais ne représentera que 9% de la production d’électricité en 2030, note le rapport, citant à nouveau les chiffres de la Régie de l’énergie.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ► Qu’entend-on par point de rosée?


L’humidex n’a pas toujours pris en compte dans les prévisions météorologiques. Il faut dire qu’avant les sondes électroniques, la lecture était moins précise. Maintenant, on peut calculer le point de rosée et déterminer la température et ce que l’on peut ressentir. Par contre, il ne faut pas confondre la température réelle et l’humidex.
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Qu’entend-on par point de rosée?

De la rosée sur une feuille.

De la rosée sur une feuille.

PHOTO : ISTOCK

Pascal Yiacouvakis

Il y a quelques semaines, dans une chronique sur l’inconfort provoqué par l’humidité, j’ai abordé la question du point de rosée.

J’aimerais maintenant revenir en détail sur cette variable météorologique très pratique qui nous donne une mesure de l’humidité dans l’air ambiant.

L’eau sous toutes ses formes

Mais avant d’aller plus loin, quelques précisions s’imposent.

L’eau dans l’atmosphère est présente sous trois formes : à l’état solide, liquide, et gazeux.

Pas de mystère pour l’eau liquide, elle est essentielle à la vie et on en boit tous les jours.

Sous forme solide, on pense tout de suite à la glace et à la neige (cristal).

Pour l’eau à l’état gazeux, c’est un peu plus nébuleux. On appelle ce gaz la vapeur d’eau.

La vapeur d’eau est inodore, incolore et invisible. Elle est presque toujours présente dans l’air, mais on ne la sent pas et on ne la voit pas.

Lorsqu’on fait bouillir de l’eau dans une casserole, ce que nous voyons tout juste au-dessus de l’eau bouillante n’est pas de la vapeur. Il s’agit plutôt d’un tout petit nuage formé de petites gouttelettes en suspension dans l’air, donc de l’eau liquide.

L’humidité mesurée

Dès le 15e siècle, les premiers appareils pour mesurer l’humidité (hygromètres) utilisaient des matériaux dont certaines propriétés physiques varient selon leur absorption de la vapeur d’eau.

Certains instruments étaient même dotés de cheveux humains (18e siècle), car ces derniers ont la propriété de s’allonger ou de rétrécir selon l’humidité.

De nos jours, les mesures d’humidité se font essentiellement à l’aide de sondes électroniques.

Ces sondes sont constituées de condensateurs sensibles à l’humidité de l’air ambiant et permettent d’en faire une mesure très précise.

Revenons maintenant au point de rosée.

Le point de rosée se définit comme étant la température à laquelle on doit refroidir l’air pour atteindre la saturation (100 % d’humidité relative), et ce, à pression constante.

D’entrée de jeu, il faut savoir que la capacité de l’air à contenir de la vapeur d’eau dépend de la température.

En d’autres mots, plus l’air est chaud, plus il peut contenir de vapeur d’eau. Plus l’air est froid, moins il peut en contenir.

C’est avant tout pour cette raison que les précipitations sont beaucoup moins abondantes dans les régions polaires, contrairement aux régions tropicales.

Cela dit, la quantité de vapeur d’eau que peut contenir l’air est limitée, et cette limite dépend de la température.

Lorsque cette limite est atteinte, on dit que l’air est saturé et l’humidité relative atteint 100 %.

Théoriquement, c’est à partir de 100 % d’humidité relative que la vapeur d’eau peut se condenser et se transformer en gouttelettes d’eau liquide.

La réalité est cependant plus complexe et je vous invite à en apprendre un peu plus à la lecture d’une chronique précédente sur l’ensemencement des nuages.

La température de rosée

Donc si une particule d’air (pour une température donnée à un moment donné) n’est pas saturée en vapeur d’eau (humidité relative inférieure à 100 %), il suffirait en principe de refroidir cette particule pour atteindre la saturation.

La température à laquelle on atteint cette saturation est la température du point de rosée (en maintenant la pression constante).

On fait référence ici à la rosée, car dans la nature en air stagnant et sans variation de pression atmosphérique, la rosée (gouttelettes d’eau liquide) peut se former lorsque la nuit tombe et que l’air se refroidit.

Plus l’écart entre la température réelle et la température du point de rosée est important, plus l’air est sec. De la même manière, plus l’écart est mince, plus l’air est humide.

Il va sans dire que la température du point de rosée ne peut pas être supérieure à la température réelle.

Le point de rosée nous aide à évaluer rapidement la quantité de vapeur d’eau présente dans l’air.

Un point de rosée très élevé, de 25 degrés par exemple (avec une température réelle de 30 degrés) permet de conclure rapidement que la chaleur est accablante (humidex de 42).

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Le Saviez-Vous ► Pourquoi le froid favorise certaines maladies


L’hiver est une saison idéale pour certaines maladies respiratoires et cardiaques. Le froid, le confinement, la proximité, le manque d’exercice, le temps d’ensoleillement plus court, sont tous des conditions que le rhume, grippe, bronchite etc … puissent se développer.
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Pourquoi le froid favorise certaines maladies


Les muqueuses du nez s’assèchent en hiver faisant ainsi tomber une barrière naturelle aux virus. 132239142/contrastwerkstatt – stock.adobe.com

  • Par   Tristan Vey

Rhume, angine, grippe, bronchite…Plusieurs pathologies, notamment cardiaques et respiratoires, nous touchent plus volontiers en hiver. Voici pourquoi.

La surmortalité hivernale est un fait épidémiologique bien établi. En 2006, une étude évaluait à 15.000 le nombre de décès excédentaires survenant chaque année en hiver en France. L’accroissement est en partie lié à une hausse du nombre de maladies respiratoires, dont la grippe, et à une multiplication des accidents cardiaques. Mais quel rôle précis vient jouer le froid dans cette augmentation? Y a-t-il plus d’agents infectieux? Sommes-nous plus fragiles?

La première explication, générale, s’applique à toutes les maladies contagieuses par voie aérienne (grippe, bronchite infectieuse, rhume, angine virale, etc.).

Selon un rapport de 2009 de l’Institut de veille sanitaire sur la physiologie du froid, «la tendance à la concentration de la population dans des espaces confinés et peu ventilés (quand il fait froid) augmente le risque d’infections croisées».

Pour Bruno Lina, directeur du laboratoire de virologie et pathologies humaines de la faculté de médecine de Lyon, «le confinement est un élément déterminant» pour expliquer la recrudescence hivernale de pathologies respiratoires.

L’expression «prendre froid» vient de là

D’autre part, notre corps met en place une stratégie pour réchauffer l’air froid inspiré avant son arrivée dans les poumons. Les muqueuses nasales transfèrent à cet air de l’eau à la température du corps (phénomène qui explique au passage le «nez qui coule» en hiver). Ce transfert de chaleur humidifie l’air et provoque l’assèchement de la barrière physique que constitue le mucus. Les virus et les bactéries entrent alors plus facilement dans notre corps.

Le froid altère parallèlement le fonctionnement de notre système immunitaire.

«Les cellules se déplacent moins vite, ce qui ralentit la réponse immunitaire et laisse du temps au virus pour s’installer», note Bruno Lina. Les cils qui nettoient régulièrement nos bronches sont également moins efficaces lorsque les températures sont hivernales. Tous ces éléments expliquent, au moins en partie, la recrudescence en hiver des rhumes et autre bronchites. C’est vraisemblablement ce qui a donné naissance à l’expression «prendre froid».

Luc de Saint-Martin Pernot, médecin interniste au Centre hospitalier régional universitaire de Brest, évoque aussi, dans le numéro d’octobre 2011 du magazine Pour la science , «la sécheresse accompagnant le froid et les polluants atmosphériques, dont les concentrations augmentent car les habitations sont insuffisamment ventilées». Ces deux facteurs «provoquent une irritation des voies nasales et bronchiques», explique-t-il, ajoutant que cela augmente le «nombre de protéines ICAM-1, “serrures” par lesquelles les rhinovirus responsables du rhume entrent dans les cellules et les infectent».

Le virus plus résistant quand il fait froid

Du côté des virus, comme les rhinovirus responsables des rhumes, le froid constitue au contraire un avantage. En attendant de se mettre au chaud dans notre corps pour «éclore», le microbe est enveloppé dans une petite coque protectrice. Cette dernière est d’autant plus résistante que l’air est froid. En hiver, la diminution de l’ensoleillement limite aussi l’exposition des virus aux rayons ultraviolets qui les dégradent naturellement. Autrement dit, la durée de vie d’un virus augmente lorsque la température baisse et que le soleil se cache. Son pouvoir contagieux en est renforcé. À noter que ces deux éléments valent aussi pour le virus de la gastro-entérite dont les épidémies chez l’enfant surviennent systématiquement en hiver.

L’augmentation des pathologies cardiovasculaires est quant à elle une conséquence quasi mécanique de la température. Lorsqu’il fait froid, les vaisseaux sanguins se contractent pour limiter les pertes de chaleur de l’organisme. Cela induit une plus grande viscosité du sang qui met notre cœur à rude épreuve. Des chercheurs américains ont également soutenu en 2012 qu’une alimentation moins saine et une diminution de l’activité physique en hiver pourraient aussi expliquer cette recrudescence de maladies cardiovasculaires.

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Le Saviez-Vous ► La Lune influe-t-elle sur le temps qu’il fait?


Si la lune exerce une influence sur les océans, ne peut-elle pas avoir une influence sur les températures en hiver ? Certains croient que oui, mais en réalité la lune ne peut pas influencer les températures.
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La Lune influe-t-elle sur le temps qu’il fait?

La Lune presque pleine est vue derrière une montagne en Corse.

On pourrait croire que certains cycles météorologiques, comme les fluctuations de températures à court et moyen termes, sont influencés par les cycles lunaires, mais ce serait une erreur.

PHOTO : GETTY IMAGES / AFP/PASCAL POCHARD-CASABIANCA

Pascal Yiacouvakis

Selon certaines croyances populaires, les fluctuations de température seraient liées aux cycles lunaires et la pleine lune entraînerait des épisodes de temps froid. Mais qu’en est-il vraiment? La question m’a souvent été posée et je profiterai donc de cette chronique pour y répondre.

Comme chacun le sait, la Lune exerce une importante influence sur les océans. Ce sont les effets gravitationnels combinés de la Lune et du Soleil qui sont à l’origine des marées.

Ainsi, on serait porté à croire qu’il en va de même avec l’atmosphère et que certains cycles météorologiques, comme les fluctuations de températures à court et moyen terme, seraient donc contrôlés par les cycles lunaires.

Cependant, les principaux facteurs qui influent sur la dynamique atmosphérique sont très différents.

C’est l’énergie solaire qui est avant tout le moteur de la machine atmosphérique.

L’atmosphère réagit aux inégalités du réchauffement solaire, mais surtout au fait que l’équateur reçoit plus d’énergie qu’il n’en perd, et inversement en ce qui a trait aux pôles.

Ce déséquilibre thermique amène l’atmosphère à tenter de transporter l’air plus chaud vers les pôles et l’air plus froid vers l’équateur afin d’uniformiser la température du système Terre-atmosphère.

Si ces échanges d’énergie n’existaient pas, les pôles se refroidiraient sans cesse et les régions tropicales se réchaufferaient constamment. Les pôles deviendraient alors de vastes glacières, et l’équateur, une intense fournaise. La vie sur Terre serait donc impossible.

La réalité est encore plus complexe, car la Terre tourne sur elle-même et les échanges d’énergies se font plutôt de façons ondulatoires. Ceci se traduit par d’importantes fluctuations de températures, surtout dans les latitudes moyennes et particulièrement en période hivernale.

Comme un fluide turbulent

Alors quelle est l’influence de la force gravitationnelle de la Lune dans tout ça?

Si la Lune peut provoquer sur l’atmosphère des effets oscillants qui s’apparentent quelque peu à ceux observés sur les océans, cette influence est considérée comme négligeable comparativement aux facteurs dont on vient de discuter.

Tout est une question d’échelle et on peut dire en quelques mots que l’influence de la Lune ne fait pas le poids.

Il n’y a pas de lien entre les épisodes de temps froid et la pleine lune.

Qui plus est, l’attraction lunaire est la même partout sur la planète, alors que les conditions météorologiques peuvent être totalement différentes à seulement quelques centaines de kilomètres de distance.

L’atmosphère se comporte essentiellement comme un fluide turbulent, à l’opposé des cycles lunaires, qui sont stables et réguliers.

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Le Saviez-Vous ► Pourquoi les oeufs des oiseaux ont-ils des couleurs différentes en fonction des espèces ?


La couleur des oeufs des oiseaux ne dépend pas comme les scientifiques l’ont longtemps cru, de l’espèce, mais bien du milieu d’où ils évoluent.
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Pourquoi les oeufs des oiseaux ont-ils des couleurs différentes en fonction des espèces ?

Pourquoi les oeufs des oiseaux ont-ils des couleurs différentes en fonction des espèces ?© Pixabay

Par Esther Buitekant

Des chercheurs américains ont enfin percé le mystère. On sait désormais pourquoi les oeufs des oiseaux ont des couleurs différentes en fonction des espèces. Une question d’exposition au soleil et de milieu.

Tout le monde s’est un jour posé la question. Pourquoi les oeufs des volatiles n’ont-ils pas tous la même couleur ? Contre toute attente, ce n’est pas une question d’espèce mais bien de milieu. Dans une étude publiée le 28 octobre 2019 dans la revue américaine Nature Ecology & Evolution, les chercheurs ont analysé la couleur des oeufs de 634 espèces d’oiseaux à travers le monde entier. Ils ont déterminé que ces variations de couleurs étaient la conséquence de l’exposition au soleil et à la température de leur milieu. Dans les régions froides, les oeufs sont le plus souvent d’une teinte brun foncé alors que les oeufs des régions chaudes sont plus claires, bruns et même bleus ! On sait que d’autres facteurs peuvent influer sur la couleur de l’oeuf, notamment lorsque les oiseaux doivent les dissimuler des prédateurs ou en raison de propriétés antimicrobiennes, mais cette étude montre pour la première fois le rôle des conditions météorologiques.

En milieu froid, la survie des embryons en dépend

Concrètement, cela signifie que lorsque l’intensité solaire est faible, les oeufs seront plus foncés afin de recevoir plus efficacement la chaleur et donc de permettre à l’oisillon d’être mieux protégé et de se développer.

“Les couleurs foncées jouent un rôle crucial dans la thermorégulation, absorbant plus de radiations solaires. Ces questions sont particulièrement bien adaptées aux œufs d’oiseaux car la survie de l’embryon dépend d’une plage thermique étroite” expliquent les chercheurs de l’étude.

Pour confirmer leur théorie, ces derniers se sont également livrés à une expérience en exposant au soleil plusieurs oeufs de canards, de poules et de cailles. Ils ont alors constaté que les oeufs les plus foncés étaient plus aptes que les autres à maintenir leur température d’incubation.

La crainte des effets du réchauffement climatique

Au même titre que la coquille, c’est donc bien la couleur de cette coquille qui va jouer un rôle primordial dans la protection de l’embryon. Cette révélation pose évidemment la question cruciale des effets du réchauffement climatique sur les oiseaux. Le Dr Daniel Hanley, coauteur de l’étude et professeur à l’université de Long Island s’est justement inquiété de savoir l’effet à long terme que pourrait avoir l’augmentation des températures mondiales sur des organismes tels que les oiseaux. Des animaux possédants des caractéristiques adaptées à des climats bien particulier.

https://www.geo.fr/

Le réchauffement actuel, une première en 2000 ans


Il faut vraiment être aveugle et inconscient de l’environnement pour ne pas s’apercevoir que le climat change et ce n’est pas pour le mieux. Après la révolution industrielle, le réchauffement est devenu global à 98 % dans le monde. Alors qu’est-ce qu’il faut de plus pour les climatosceptiques pour voir la réalité en face ?
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Le réchauffement actuel, une première en 2000 ans

Agence France-Presse
Paris

Au cours des 2000 dernières années, les températures mondiales n’avaient jamais augmenté aussi rapidement que maintenant, selon des données publiées mercredi qui, selon les experts, devraient couper l’herbe sous le pied des climatosceptiques.

Alors qu’une bonne partie de l’Europe subit son deuxième épisode de fortes chaleurs en un mois, deux études distinctes analysent 2000 ans de tendances de l’histoire climatique récente de notre planète. 

Les chercheurs ont utilisé des données de température compilées à partir de près de 700 indicateurs : des anneaux d’arbres, des carottes de glace, des sédiments lacustres et des coraux ainsi que des thermomètres modernes.

La première étude, publiée dans la revue Nature, met, par exemple, en évidence que lors du « petit âge glaciaire » (de 1300 à 1850) s’il a fait extraordinairement froid en Europe et aux États-Unis pendant plusieurs siècles, il n’a pas fait froid partout sur la planète.

« Lorsque nous retournons dans le passé, nous trouvons des phénomènes régionaux, mais aucun n’est mondial », explique Nathan Steiger de l’Université Columbia à New York. « Alors qu’actuellement, le réchauffement est global. 98 % du globe s’est réchauffé après la révolution industrielle », ajoute-t-il.

Un deuxième article, dans Nature Geoscience, examine la moyenne des variations de température sur de courtes périodes, de quelques décennies chacune. 

Leurs conclusions sont claires : à aucun moment depuis le début de notre ère, les températures n’ont augmenté aussi rapidement et aussi régulièrement qu’à la fin du XXe siècle. Quand après-guerre, la production (alimentée par les combustibles fossiles) et la consommation ont atteint des niveaux sans précédent. 

Ce résultat « souligne le caractère extraordinaire du changement climatique actuel », explique Raphael Neukom de l’Université de Berne en Suisse, coauteur de l’étude. 

Ces études « devraient enfin stopper les climatosceptiques qui prétendent que le réchauffement climatique observé récemment s’inscrit dans un cycle climatique naturel », souligne Mark Maslin de l’University College de Londres, commentant les travaux

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Été décalé, tendance lourde ?


À la fin de l’hiver au Québec, on ne voyait pas la fin, puis le printemps fut vraiment décevant, l’été approche, la vraie chaleur n’a pas vraiment montré son bout du nez. Est-ce un avant goût des années suivante ? Cela pourrait être un cycle à long terme ou une pause. Il y a tellement de facteurs qui rentre en ligne de compte, qu’il est probablement difficile d’être précis et déjà que la météorologie n’est pas une science exacte, comme on dit qui vivra verra.
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Été décalé, tendance lourde ?


FANNY ROHRBACHER
La Presse

Après un mois de mai décevant, juin commence dans le froid. Depuis quelques années, l’été est en retard, confirme Environnement Canada.

Est-ce une tendance lourde ?

« Si l’on regarde les quatre ou cinq dernières années, l’été est décalé », répond André Cantin, météorologue d’Environnement Canada. « Par contre, il n’existe pas d’étude qui démontre le déplacement de la saison estivale. »

« Un mois de mai froid n’implique pas un mois de juin froid, relativise André Cantin. D’un mois à l’autre, ce n’est pas nécessairement relié. »

Le météorologue explique que, « très souvent, c’est le mois de juin qui, depuis quelques années, est frais. Mais ça peut rentrer dans une variabilité normale du climat, nuance-t-il. Dans le climat, il existe des cycles annuels, mais aussi des cycles qui peuvent s’étendre sur 10, 15 ans ».

Ces cycles qui s’étirent sur plus d’une décennie sont dus aux courants marins, à la température des océans et aux évènements climatiques.

« L’activité solaire, les éruptions volcaniques, [les courants marins de grande envergure] El Niño et La Niña… sont des facteurs qui jouent sur le climat mondial. Ils ont des cycles différents qui peuvent s’additionner ou s’opposer », explique André Cantin.

« Depuis le début des années 2000, on constate une majorité de mois de mai frais. Le même phénomène s’est produit dans les années 20 et à la fin des années 40, début 50. » – André Cantin, météorologue

L’hiver répond à la même logique. Le météorologue observe des cycles en ce qui concerne la quantité de neige que reçoit Montréal. Dans les années 70, la ville a reçu beaucoup de neige. Les années suivantes, la quantité de neige est revenue près ou sous les normales.

« Si on remonte au début du siècle, c’est la même chose. Il existe des périodes de 10 à 15 ans avec des hivers très neigeux, suivies de 10 ou 15 années où la neige est beaucoup moins abondante. »

Dans leur jargon, les météorologues appellent ce genre de tendances des « blocages » atmosphériques à grande échelle, qui peuvent s’étendre à l’Amérique du Nord, voire à tout l’hémisphère Nord.

« Ces systèmes persistent de quelques jours à quelques semaines. Ils donneront du temps froid ou, à l’inverse, du temps chaud, comme ce fut le cas dans les prairies canadiennes alors que nous grelottions dans l’est du pays. »

Jeudi dernier, MétéoMédia a annoncé que le Québec avait connu « huit mois consécutifs sous les températures normales ».

L’avis de Paul Houde

L’animateur de radio Paul Houde constate aussi un décalage de l’été ces dernières années. Ce mordu de météo en parlait à l’émission Drainville PM, la semaine dernière. Paul Houde a dit qu’août et septembre semblent être les nouveaux mois d’été.

L’animateur, qui a une formation de géographe, note la météo depuis 47 ans grâce à sa station personnelle. Tous les jours, il consigne température, pression atmosphérique et force du vent.

Malgré ces tonnes de données accumulées au fil des décennies, il reste prudent.

« Je ne suis pas météorologue ou climatologue », a-t-il dit à Drainville PM.

Ce qui ne l’empêche pas de suggérer aux Québécois de partir en vacances le 1er août, comme les Français.

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Une « tornade particulière » a frappé Orléans dimanche, selon un météorologue


Hier en fin d’après-midi, il a plu puis soleil, encore pluie et grêle finalement soleil et nuages. La température était juste bien, pas trop chaud, ni trop froid. À 18 h, une alerte météorologique sur les smartphones et à la télé d’un risque de tornade sur Gatineau-Ottawa. En fin du compte, c’est un quartier d’Ottawa qui a été touché, avec une tornade de catégorie F1, donc juste quelques dégâts. Ce qui m’a surprise, le temps n’était pas extrêmement chaud et il n’était pas chargé d’humidité, comme l’an dernier. Il semble en effet que cette tornade n’a pas vraiment été dans les normes.
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Une « tornade particulière » a frappé Orléans dimanche, selon un météorologue


Alexandre Parent en entrevue à l'extérieur, devant un arbre brisé.

Alexandre Parent est météorologue à Environnement et Changement climatique Canada. Photo: Radio-Canada

Radio-Canada

La tornade survenue dimanche dans la région de la capitale nationale a surpris le météorologue Alexandre Parent, d’Environnement et Changement climatique Canada, qui a qualifié le phénomène météorologique de « tornade particulière ».

On ne peut pas dire que les ingrédients étaient tous présents et tous assez intenses pour former une tornade, bien que les risques d’orage étaient réels dans la région, a-t-il déclaré en entrevue à l’émission Les matins d’ici, lundi matin.

Une dépression située au nord, dans le secteur de Mont-Laurier, en plus d’une zone de convergence des vents en surface et en altitude, est à l’origine de la rotation des vents, a expliqué M. Parent.

C’est ce qu’on appelle une super cellule, en termes de complexe orageux, à l’intérieur de laquelle s’est formée une tornade au-dessus du quartier Orléans, dans l’est d’Ottawa et observée à une dizaine de kilomètres au nord, à l’aéroport exécutif de Gatineau–Ottawa.

Avec les informations qu’on a actuellement et en consultant les images radar [la tornade] semble avoir suivi la rivière des Outaouais, mais [être] demeurée au sud, ce qui explique pourquoi les dommages semblent avoir été concentrés du côté ontarien de la rivière, a mentionné le météorologue.

Tornade « particulière »

On n’était pas dans du temps extrêmement chaud, le niveau d’humidité n’était pas très élevé et c’est ce qui a fait que c’est une tornade un peu particulière, a poursuivi M. Parent.

Cette tornade était différente de celles qui ont frappé la région en septembre dernier, dans la mesure où on pouvait distinguer sa forme très clairement dans le ciel. Les tornades de l’automne dernier étaient plus difficilement observables en raison de l’humidité dans l’air, notamment, selon l’expert.

Des citoyens observent la tornade.La tornade s’est produite en fin de journée le 2 juin 2019. Photo : Laura Weatherston

Quand lancer l’alerte et comment réagir?

Alexandre Parent a soutenu que le protocole du lancement d’une alerte dépend de la situation.

Parfois, on peut, avec les radars, voir une rotation. Donc, ça nous indique que les ingrédients sont présents pour la formation d’une tornade, a-t-il expliqué.

Il a affirmé qu’il est très, très difficile de prévoir ou de confirmer sans aucun doute l’existence d’une tornade.

En septembre dernier, les ingrédients pour avoir un épisode tornadique étaient beaucoup plus présents, donc il y avait eu un préavis, a fait valoir M. Parent.

Quand on a des orages qui montrent un potentiel pouvant former une tornade, on les suit de très près. Alexandre Parent, météorologue à Environnement et Changement climatique Canada

Lorsqu’une alerte est lancée, les gens ciblés devraient réagir, puisqu’elle est le résultat d’une observation confirmée sur le terrain ou le résultat de calculs qui font en sorte que les ingrédients pouvant former une tornade sont réunis.

Dès qu’on reçoit un avis sur nos cellulaires, il faut agir tout de suite. Le meilleur conseil, c’est de se rendre à l’intérieur. Alexandre Parent, météorologue à Environnement et Changement climatique Canada

Un « effet du hasard »

Selon le météorologue, la tornade de dimanche est un cas isolé et non pas le signe d’une augmentation de la fréquence de ces phénomènes météorologiques.

Si le système météo avait été quelques heures plus rapide ou quelques heures plus lent, fort probablement qu’on n’aurait pas eu de développement de tornade, ou elle pourrait s’être produite dans un autre secteur, a-t-il dit.

Il faut plus y voir un effet du hasard entre septembre et ce qu’on a connu [dimanche] et c’est très difficile de relier les changements climatiques avec les épisodes de tornades. Alexandre Parent, météorologue à Environnement et Changement climatique Canada

Par ailleurs, nombre d’études ont été faites au sujet des liens potentiels entre les tornades et les changements climatiques, mais les réponses ne sont pas encore claires, selon M. Parent, qui invite les gens de ne pas tirer de conclusions trop rapidement.

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La climatisation de votre bureau serait-elle sexiste?


Ces temps-ci, nous n’avons pas encore vraiment besoin de climatiseur. Les journées très chaudes ne sont pas en grands nombres. Ou il y a le climatiseur dans des bureaux, les femmes porte souvent une veste, car elles ont souvent trop froid malgré la canicule dehors. Il semble que la règle de la climatisation ait été faite en 1967 pour le métabolisme des hommes, habillé en costume pour une meilleure performance, alors que la femme est donc désavantagée.
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La climatisation de votre bureau serait-elle sexiste?


Nous subissons les critères de température d'un businessman américain de 1967 | Tim Mossholder via Unsplash

Nous subissons les critères de température d’un businessman américain de 1967 | Tim Mossholder via Unsplash

Repéré par Ines Clivio

Repéré sur The Atlantic

Vous n’aviez sans doute pas envisagé l’air conditionné de cette manière.

Il fait trop chaud au bureau et non, mettre des glaçons devant un ventilateur n’est pas une solution miracle. Il faut s’y résoudre, la climatisation est notre seul recours. Après avoir argumenté des heures avec l’hypocondriaque à qui l’air conditionné donne mal à la gorge, et nous être débattu·es avec notre propre conscience écologique, un combat plus périlleux encore nous attend: la température de la climatisation.

Quelle que soit l’issue du débat, un problème fondamental demeure. La climatisation est réglée pour des hommes et la performance des femmes pâtirait de cette injustice thermique.

Derrière la température, une obscure équation

La climatisation n’est pas qu’un débat d’opinion. Il y a une science derrière. Pire encore, il y a des maths. Votre sensibilité à la température ambiante s’appelle le confort thermique. Elle est déterminée notamment par le métabolisme, nébuleuse complexe de réactions entre les cellules de votre organisme, qui détermine entre autres si manger un pot de Nutella à 16 heures vous fait ou non grossir. S’il est propre à chaque individu, le métabolisme se distingue entre hommes et femmes. En particulier, le métabolisme féminin est plus lent.

Or dans la complexe équation de Fanger qui détermine le confort thermique optimal, une variable n’est pas neutre: on considère que l’individu étudié a le métabolisme d’un homme de 40 ans et qu’il porte un costume.

Boris Kingma et Wouter van Marken Lichtenbelt, les deux chercheurs qui ont fait cette découverte, concluent à l’existence de «biais discriminant entre les genres dans le confort thermique».

Autrement dit, nous subissons les critères de température d’un businessman américain de 1967 (année du modèle de Fanger).

C‘est à juste titre qu’en 2018, l’écrivaine américaine Kerry Howley tweete: «49% de la population américaine contrôle 100% des climatiseurs».

Plus de doute, votre climatisation est sexiste.

L’impact sur la performance des femmes au bureau

L’étude publiée le 22 mai le montre: augmenter de 1% la température permet d’augmenter entre 1 et 2% la performance d’une femme quand celle des hommes diminue très légèrement. Les femmes sont donc plus performantes quand il fait moins froid au bureau. Pour arriver à ce chiffre, les scientifiques Tom Chang et Agne Kajackaite ont testé comment 543 étudiant·es réagissaient à des problèmes mathématiques, logiques, de vocabulaire complexes comme écrire un mot avec les lettres ADEHINRSTU (rassurez-vous, le test a été mené en Allemagne). Si les résultats ont été surprenants, les chercheurs eux-mêmes reconnaissent qu’il faut manipuler les conclusions avec précaution: les élèves avaient des origines géographiques similaires et l’expérience n’a duré qu’une heure.

«Nos résultats suggèrent que dans un environnement de travail mixte, les températures devraient être réglées plus haut que les standards actuels», concluent-ils.

En attendant d’autres recherches, nous pouvons d’ores et déjà ajouter un nouvel argument au cahier de doléance des détracteurs de la climatisation. Et nous contenter de (re)tenter le coup des glaçons devant le ventilateur.

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Une mysté­rieuse expé­rience de la NASA prise pour une inva­sion extra­ter­restre en Norvège


Sitôt qu’il y a quelques choses d’étranges dans le ciel, des gens pensent tout suite aux extraterrestres. En Norvège, des lumières étranges sont apparues dans alors que le soleil disparaissait à l’horizon. C’est la NASA qui effectuait une étude sur un phénomène naturel que l’on voit surtout au Nord de la Terre.
Nuage

 

Une mysté­rieuse expé­rience de la NASA prise pour une inva­sion extra­ter­restre en Norvège

 

Crédits : NASA

par  Laura Boudoux

 

Vendredi 5 avril 2019, le lance­ment simul­tané de deux fusées de laNASA a laissé les Norvé­giens sans voix. Dans le ciel, d’étranges lumières bleues ont éclaté, à la fois très vives et nébu­leuses, formant d’étranges formes à l’ho­ri­zon pendant 30 minutes. Plusieurs médias ont d’ailleurs rassuré les habi­tants du nord du pays, préci­sant qu’il ne s’agis­sait pas d’une attaque extra­ter­restre, mais bien du projet AZURE, financé par la NASA.

Ces recherches sont menées dans le but d’en savoir plus sur le flux de parti­cules dans l’io­no­sphère et la forma­tion des aurores boréales. Deux fusées ont donc été proje­tées depuis la base de lance­ment d’Andøya, au nord de la Norvège, afin de mesu­rer la densité atmo­sphé­rique et la tempé­ra­ture. Elles ont pour cela déployé des gaz traceurs, compo­sés de trimé­thy­la­lu­mi­nium et de baryum/stron­tium, à des alti­tudes de 114 et 250 km, afin de suivre les vents dans la haute atmo­sphère de la Terre. La disper­sion des nuages a été obser­vée depuis plusieurs stations au sol, et devrait permettre aux scien­ti­fiques de mieux comprendre le fonc­tion­ne­ment des vents solaires.

Si les traî­nées de gaz n’étaient pas nocives pour les habi­tants, le spec­tacle a causé de nombreuses inter­ro­ga­tions. Le site d’in­for­ma­tion local VOLassure ainsi que les commis­sa­riats envi­ron­nants ont reçu beau­coup d’ap­pels signa­lant d’étranges luueurs dans le ciel. Michael Theus­ner, qui a filmé l’évé­ne­ment, a lui-même reconnu avoir pensé à une inva­sion extra­ter­restre.

« Quand les mysté­rieuses lumières et les nuages colo­rés sont appa­rus, je ne savais pas ce dont il s’agis­sait. Ça ressem­blait à une attaque extra­ter­restre », explique-t-il sur YouTube, préci­sant qu’il se trou­vait là «par hasard ».

Six autres fusées de ce type devraient être lancées en Norvège au cours des deux prochaines années.

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