Le Saviez-Vous ► Le Canada regorge d’oiseaux même en hiver


Une chose que je viens d’apprendre, dans la période des fêtes, il existe une tradition un peu partout au Canada depuis 1900. C’est le Recensement des oiseaux de Noël. Il s’agirait du plus vieux projet de science toujours en cours en Amérique du Nord. Pendant une journée donnée, des amateurs ou des professionnels vont arpenter les villes, villages, parcs, campagnes pour faire le décompte des oiseaux de Noël. Les photos sont pris à Hearst en Ontario, une ville au nord-ouest de l’Ontario. Au Québec, aussi, nous avons des oiseaux qui passent l’hiver avec nous, et quand il fait très froid, ils doivent sûrement bien se cacher pour ne pas être frigorifié. Chez ma fille,  vers la fin d’automne et pendant l’hiver, avant que le soleil se couche, les,mésanges a tête noire commencent à faire leur rituel dans les cèdres sur chaque coté de la cour pour la nuit. Ils piaillent change de place, changent de côté pendant quelques minutes. Quand tout le monde est bien installé, c’est le silence complet dans les arbres jusqu’au réveil
Nuage


Le Canada regorge d’oiseaux même en hiver

L'oiseau posé sur un tronc pique un arbre avec son bec.

Ce pic chevelu fait partie des oiseaux observés à Hearst lors du décompte annuel du temps des Fêtes.

PHOTO : MARC JOHNSON

Radio-Canada

Détrompez-vous! Le Canada ne compte pas que des oiseaux noirs et ennuyeux l’hiver. Les recensements des oiseaux de Noël permettent de découvrir de belles espèces.

Le décompte annuel partout au pays dure une journée, entre le 14 décembre et le 5 janvier inclusivement.

À Hearst, en Ontario, huit bénévoles ont sillonné cette année le territoire dans un rayon de 12 kilomètres.

Une perdrix se repose sur la neige.

La gélinotte huppée, plus communément appelée une perdrix, fait partie des oiseaux recensés dans la région de Hearst.

PHOTO : MARC JOHNSON

L’ornithologue amateur Gérard Payeur participe depuis une dizaine d’années au recensement.

Mon épouse et moi aimons nous promener dans les rangs. Cela nous donne une bonne raison de participer, dit-il.

Deux oiseaux gris et rougeâtres se nourrissent dans une mangeoire.

Deux sizerins flammés se nourrissent dans une mangeoire.

PHOTO : MARC JOHNSON

Les ornithologues en herbe visitent aussi les cours arrière, ce qui leur permet de recenser des oiseaux qui visitent les mangeoires.

Une tradition centenaire

Le Recensement des oiseaux de Noël est une tradition qui remonte à 1900.

Il constitue le projet de science citoyenne le plus ancien en Amérique du Nord, selon son site Internet(Nouvelle fenêtre)

Une sittelle à poitrine rousse perchée sur un tronc d’arbre.

Ce sont généralement les clubs d’ornithologie amateurs ou de naturalistes qui entreprennent le Rescencement des oiseaux de Noël dans les diverses régions du pays.

PHOTO : MARC JOHNSON

Ça donne une idée de la santé du pays, de la santé de la faune. Et si on voit des oiseaux de plus en plus exotiques qu’on n’avait pas l’occasion de voir dans la région, ça peut être un indicatif du réchauffement climatique ou du changement climatique, explique M. Payeur.

Changement de date

Le nombre d’oiseaux varie d’une année à l’autre.

Je me souviens dans le passé que le recensement se faisait entre Noël et le Nouvel An, mais c’était trop froid. Il y a des années où l’on n’a rien vu, se rappelle M. Payeur.

Un bec-croisé des sapins rouge est perché sur une branche.

Le recensement des oiseaux pendant une journée a lieu partout au pays du 14 décembre au 5 janvier inclusivement. Les bénévoles parcourent des cercles établis de 24 km de diamètre.

PHOTO : MARC JOHNSON

Son décompte de cette année a permis de recenser une vingtaine de corbeaux, sept mésanges, une dizaine de pigeons, six gros becs, des geais gris, trois perdrix et trois geais bleus, dans la région de Hearst.

Un oiseau de proie ressemblant à un hibou sur une branche.

La chouette épervière fait partie des espèces aperçues dans le Nord de l’Ontario.

PHOTO : MARC JOHNSON

Plus de 2000 agglomérations participent au recensement des oiseaux de Noël au pays.

Le tout est compilé dans une grande banque nationale tenue par l’organisme Oiseaux Canada.

https://ici.radio-canada.ca/

Laisser son arbre de Noël dans son arrière-cour pour aider la faune et la flore


Ceux qui ont mit un arbre naturel pour les fêtes dans la maison, ou ailleurs, bien que la ville offre un ramassage après les fêtes, il est possible de donner un coup pouce à l’environnement de votre cour. Permettre au sapin, épinette ou tout autre arbre d’être déposé dans la cour permet un abri aux oiseaux en hiver, et même en prenant des cocottes (cône de pin ou autres conifères) recouvert de beurre d’arachide, suif, graines serait le bienvenu pour les oiseaux. De plus au printemps, ces arbres de se décomposent vite et aidera à certains insectes utiles ainsi que la végétation.
Nuage


Laisser son arbre de Noël dans son arrière-cour pour aider la faune et la flore

PHOTO GRAHAM HUGHES, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

Dan Kraus, biologiste principal à l’organisme sans but lucratif CNC, suggère de le poser près d’un autre arbre, contre une clôture ou simplement à même le sol dans son jardin.

(Montréal) Plutôt que d’envoyer son arbre de Noël au dépotoir ou à la déchiqueteuse, Conservation de la nature Canada (CNC) suggère de le déposer simplement dans son arrière-cour pour en faire profiter les espèces qui nous entourent.

LA PRESSE CANADIENNE

Dan Kraus, biologiste principal à l’organisme sans but lucratif CNC, souligne que l’arbre pourrait notamment servir d’abri pour les oiseaux pendant les mois d’hiver, en particulier lors des nuits froides et des tempêtes.

Il suggère de le poser près d’un autre arbre, contre une clôture ou simplement à même le sol dans son jardin.

Pour les plus imaginatifs, CNC propose de le transformer « en une mangeoire ornée de cônes de pin recouverts de beurre d’arachides, de guirlandes d’arachides et de suif ».

Une fois qu’il aura perdu la plupart de ses aiguilles, il sera possible de couper les branches pour les disposer là où pousseront les fleurs printanières, et de déposer le tronc ailleurs, à même le sol.

Selon Dan Kraus, l’été venu, l’arbre deviendra un habitat naturel, protégera les fleurs sauvages, retiendra l’humidité et contribuera à enrichir le sol, comme le font les branches et arbres morts dans la forêt.

Des insectes, dont des pollinisateurs comme l’abeille charpentière, pourront s’y creuser un abri.

« À l’automne, les branches et le tronc de votre arbre commenceront à retourner à la terre. Bon nombre de nos arbres de Noël, en particulier les épinettes et sapins baumiers, sont très peu résistants à la pourriture et se dégradent rapidement lorsqu’ils sont exposés aux éléments. Plus les branches coupées et le tronc sont en contact avec le sol, plus vite ils se décomposeront », souligne M. Kraus dans le communiqué publié par l’organisme.

https://www.lapresse.ca/

Rhume et grippe : pourquoi vous ne pouvez pas les attraper en même temps


Les virus Influenza (la grippe) et des rhinovirus (le rhume), ne s’aiment pas vraiment. Ce n’est pas le genre d’infections qui veulent régner ensemble. C’est soit l’un ou soit l’autre. Avoir la grippe et le rhume en même temps, n’est pas impossible, mais cela est très rare.
Nuage


Rhume et grippe : pourquoi vous ne pouvez pas les attraper en même temps




Julie Kern
Rédactrice scientifique

La grippe et le rhume sont les infections respiratoires les plus courantes en hiver. Des scientifiques ont découvert que les deux virus se font concurrence. Ainsi, être infecté par un virus de type influenza réduit le risque d’attraper d’autres infections respiratoires, comme le rhume provoqué par les rhinovirus.

Chaque hiver, des millions de français n’y échappent pas, ils attrapent soit un bon rhume ou la grippe. Ces deux maladies sont causées par deux familles de virus : les rhinovirus pour le rhume et les influenzas pour la grippe. Bien qu’ils infectent les mêmes cellules de la muqueuse respiratoire à la même période, ces deux virus ne collaborent pas, au contraire ! Ils s’inhibent l’un l’autre de telle sorte que vous aurez moins de chance d’attraper un rhume en même temps qu’une grippe.

Plus de 40.000 personnes avec une infection respiratoire ont fait l’objet d’une étude statistique publiée dans Pnas : 35 % d’entre eux étaient infectés par un des onze types de virus respiratoires testés mais seulement 8 % l’étaient par au moins deux virus à la fois ! Un résultat étonnant qui met en lumière les interactions parfois hostiles qui existent entre les virus.

Deux virus en particulier ne sont pas faits pour s’entendre, il s’agit des virus Influenza et des rhinovirus. Tous les deux actifs en hiver, ils infectent les mêmes cellules de la muqueuse respiratoire pour provoquer écoulement nasal et autres symptômes désagréables.

La prévalence des infections des virus Influenza A (en orange) et des infections des rhinovirus (en rouge) en fonction des années. Quand la prévalence des infections à Influenza augmente celle des infections à rhinovirus diminue. © Sema Nickbakhsh et al.

La prévalence des infections des virus Influenza A (en orange) et des infections des rhinovirus (en rouge) en fonction des années. Quand la prévalence des infections à Influenza augmente celle des infections à rhinovirus diminue. © Sema Nickbakhsh et al.

Rhume et grippe, une entente difficile

Pourtant, vous ne pourrez pas être infecté par ces deux virus en même temps.

« Un des résultats surprenants de notre étude est la diminution des cas d’infection par les rhinovirus, agent responsable du rhume, durant le pic épidémique de la grippe », indique le docteur Sema Nickbakhsh de l’Université de Glasgow et premier auteur de l’étude.


Selon eux, quand le virus de la grippe attaque les cellules des voies respiratoires, l’immunité innée se met en marche. Il se déclenche alors une tempête d’interférons pour contrecarrer l’infection virale. Si, par hasard, un rhinovirus essayait lui aussi d’infecter les cellules, il serait terrassé par les interférons.

« Nous étudions plusieurs scénarii possibles. Les virus peuvent entrer en compétition pour infecter les cellules du corps ou la réponse immunitaire complique l’infection d’un autre type de virus », explique-t-il. 

Cela fonctionne aussi dans l’autre sens, si vous avez déjà été infecté par un rhinovirus, vous aurez moins de chance d’attraper la grippe par la suite.

Ces recherches laissent entendre que l’incidence des infections grippales n’est pas seulement liée à la saison, à l’âge ou à la santé de l’hôte, mais aussi à l’incidence des autres infections virales. Mieux comprendre les interactions virus-virus pourrait améliorer nos prédictions d’épidémies saisonnières et nos stratégies pour les combattre.

https://www.futura-sciences.com/

Le Saviez-Vous ► Faut-il mettre un manteau à son chien pour le protéger du froid en hiver ?


Tous les chiens n’ont pas la même endurance au froid. L’hiver, tout dépend de la race et aussi du comportement du chien, il se peut qu’il ait besoin d’un manteau. Il faut juste s’assurer que le vêtement soit confortable pour lui.
Nuage


Faut-il mettre un manteau à son chien pour le protéger du froid en hiver ?


chien manteau

Quand les températures chutent, les toutous aussi peuvent souffrir du froid, même s’ils ont des poils ! Alors se pose une question : faut-il mettre un manteau à son chien quand il faut froid ?

On a parfois tendance à penser qu’avec leur pelage, les chiens n’ont pas froid. C’est faux ! Les chiens ressentent le froid et peuvent en souffrir. Imaginez que vous marchez pieds nus sur le bitume, et pensez à leurs coussinets sur le sol gelé…

Mais il n’y a pas que par les pattes que les chiens peuvent attraper froid, c’est aussi le cas au niveau du thorax et du ventre. Les chiens ne sont pas à l’abri d’une maladie : pneumonie, bronchite, ou encore gastrite.  Alors, faut-il mettre un manteau à son chien pour le protéger du froid ?

Faut-il mettre un manteau à son chien pour le protéger du froid en hiver ?

Pourquoi mettre un manteau à son chien ?

On se demande souvent à partir de quelle température un chien a froid. Mais en réalité, c’est moins une question de thermomètre à surveiller et plus une question de comportement canin. Un chien qui n’a pas envie de sortir se promener lorsqu’il fait froid, qui tremble pendant la promenade, fait le dos rond ou marche la tête baissée vous montre à sa façon qu’il est inconfortable et souffre des basses températures.

Certaines races de chiens sont plus vulnérables et sensibles au froid que les autres : c’est le cas des chiots, des chiens âgés, des petites races (Chihuahua, Pinscher, Teckel…) et des chiens nus, sans sous-poil ou à poil court (Lévriers, Dalmatien, Boxer, Dobermann…).

« Les petites races notamment ont besoin de ralentir la déperdition calorique, car le froid augmente les risques de tomber malade : soit directement, par hypothermie, ou indirectement, en fragilisant le système immunitaire », explique le Dr Stéphane Tardif, vétérinaire comportementaliste.

Faut-il mettre un manteau à son chien pour le protéger du froid ?

Alors, faut-il mettre un manteau à son chien ? La réponse est oui. Contrairement à ce que certains pensent, mettre un manteau à son chien n’a rien de ridicule ou de futile pour peu que cette action soit justifiée. Et, lorsqu’il fait froid, elle l’est !

« Avec des pelages plus ou moins denses, tous les chiens n’ont pas le même ressenti et la même résistance au froid. Si votre chien semble avoir froid, qu’il tremble ou refuse de se promener en sentant le froid, vous pouvez l’équiper d’un vêtement, la promenade n’en sera que plus confortable », assure le Dr Tardif.

    Faut-il mettre un manteau à son chien pour le protéger du froid en hiver ?

    Veste, doudoune, k-way, parka, polaire… Quel manteau choisir pour son chien ?

    Mais alors, comment choisir le manteau adéquat pour protéger son chien du froid ? De nombreux chiens – surtout ceux qui n’y ont pas été habitués – ne supportent pas de porter un manteau, même si cela les protège du froid et rend les sorties plus agréables !

  • Le premier critère pour en choisir un est donc un critère de confort : votre chien doit être à l’aise dedans.

    • « Pour savoir si le manteau correspond au chien, il doit pouvoir se déplacer avec comme s’il n’en portait pas, avec une démarche normale, sans faire attention au vêtement », explique le Dr Tardif.

  • Le manteau doit être adapté à sa taille et à sa morphologie, et doit couvrir son ventre. On notera par exemple qu’il existe des manteaux spécialement adaptés aux molosses et aux Lévriers, qui seront, de facto, différents de ceux destinés aux Chihuahua ou aux Yorkshire. Il existe aussi des manteaux « combinaisons » qui couvrent les pattes.

Faut-il mettre un manteau à son chien pour le protéger du froid en hiver ?

  • Il faut également prendre en compte la matière du vêtement : on privilégiera un manteau pour chien imperméable et rembourré, mais le moins lourd possible à porter pour l’animal. Quant aux capuches, elles sont généralement plus esthétiques qu’utiles.

  • Choisissez un modèle facile à mettre afin d’éviter de devoir « vous battre » pour mettre le manteau à votre chien. Si votre chien a un harnais, sachez que certains manteaux ont une ouverture sur le dos prévue pour pouvoir attacher la laisse au harnais, sous le manteau. Il existe aussi des manteaux pour chien avec harnais intégré. Encore d’autres modèles disposent même d’une boucle, ce qui évite de devoir mettre un harnais ou une laisse au chien.

  • Enfin, le manteau doit aussi vous plaire et correspondre à vos goûts et votre budget, même si c’est le confort du chien qui doit primer plutôt que l’effet de mode ! N’oubliez pas d’habituer progressivement votre chien à porter ce manteau, en l’encourageant et en associant le manteau à un moment agréable (la promenade, la récompense).

https://wamiz.com/

Le Saviez-Vous ► Et s’il n’y Avait Pas de Saisons Sur la Terre ?


Moi qui n’apprécie pas l’hiver cela serait peut-être tentant, sauf que sans saison, l’hiver serait présent tout au long de l’année dans mon coin du monde.  Il aurait toujours une région tropicale, mais elle risquerait d’être surpeuplée et les ressources manqueraient. De plus, l’histoire humaine serait probablement très différente ce que nous connaissons peut-être pour le meilleur ou pour le pire, on ne le saura jamais.
Nuage


Et s’il n’y Avait Pas de Saisons Sur la Terre ?


Pour bon nombre d’entre nous, les saisons annoncent les fêtes qui arrivent ou les délicieux fruits d’été que l’on peut trouver à l’épicerie locale. Mais que se passerait-il s’il n’y avait pas de saisons, ou seulement une saison toute l’année ?


Les humains n’auraient pas autant rencontré leurs congénères, et les villes et villages seraient davantage dispersés. Si les humains n’étaient pas parvenus à rassembler leurs cerveaux, beaucoup d’inventions n’existeraient pas aujourd’hui ; nous n’aurions peut-être jamais appris à utiliser des outils et nous n’aurions pas développé certaines technologies de base !

Sommaire

– Tout le monde se déplacerait probablement vers les endroits proches de l’équateur où il ferait le plus chaud. Cela entraînerait une surpopulation, la propagation des maladies et un manque de ressources.


– Les animaux, eux aussi, se déplaceraient vers les régions chaudes proches de l’équateur, et seraient probablement chassés de façon exagérée.


– Si toute la population devait cohabiter près de l’équateur, nous serions vulnérables à beaucoup de maladies ; et pas seulement vis-à-vis des autres humains, mais aussi des insectes.


– La pluie peut éroder le sol, ce qui fait descendre tous les éléments nutritifs sous le niveau des racines, rendant cette terre agricole partiellement stérile.


– De nombreuses cultures dont nous dépendons, comme le blé, l’avoine, l’orge, les pommes de terre et le maïs, poussent mieux dans les climats plus frais qui connaissent une saison hivernale.


– Cela signifie que nous devrions nous adapter et apprendre à survivre dans ces nouvelles conditions, comme par exemple réapprendre la culture et l’élevage du bétail.


– Tous les jours de l’année se ressembleraient plus ou moins !


– Les changements de lumière ont un effet biologique énorme sur les plantes et les animaux ; ils leur indiquent notamment quand il est temps de se reproduire ou d’hiberner.


– La science a prouvé que la lumière du soleil a un effet positif sur notre humeur et nous procure naturellement de la vitamine D.


– Certaines plantes et certains animaux ne survivraient peut-être pas s’il n’y avait pas de saisons


– Si une région subit un changement dans la quantité de lumière solaire qu’elle reçoit, ceux qui y vivent peuvent subir des dysfonctionnements dans leurs horloges biologiques.


– Une étude européenne a révélé que notre attention et notre capacité de concentration sont meilleures pendant l’été que pendant l’hiver.


– Si tu étais coincé dans l’une des régions hivernales, ta peau et tes cheveux se dessécheraient probablement.


– Des vaisseaux sanguins plus minces font travailler ton cœur plus fort pour pomper le sang dans tout ton corps. Cela provoquerait une augmentation de ta fréquence cardiaque.


La Terre ne serait pas inclinée 0:19

On manquerait de nourriture 0:56

Les humains n’auraient probablement pas progressé 1:21

Nous serions beaucoup plus sensibles aux microbes 1:56

Problèmes agricoles 2:26

Nous avons besoin de l’hiver ! 2:57

Nous devrions réapprendre à survivre 3:27

Le temps serait prévisible 3:28

Les paysages seraient immuables 4:20

Les équinoxes n’existeraient plus 4:46

Effets psychologiques 5:22

Il y aurait d’énormes effets sur l’écosystème 6:00

Nos habitudes de sommeil seraient perturbées 6:24

Changements dans les fonctions cérébrales 7:00

Changements dans la peau et les cheveux 7:31

Ça pourrait être mauvais pour le cœur 8:07

Le Saviez-Vous ► Pourquoi le froid favorise certaines maladies


L’hiver est une saison idéale pour certaines maladies respiratoires et cardiaques. Le froid, le confinement, la proximité, le manque d’exercice, le temps d’ensoleillement plus court, sont tous des conditions que le rhume, grippe, bronchite etc … puissent se développer.
Nuage


Pourquoi le froid favorise certaines maladies


Les muqueuses du nez s’assèchent en hiver faisant ainsi tomber une barrière naturelle aux virus. 132239142/contrastwerkstatt – stock.adobe.com

  • Par   Tristan Vey

Rhume, angine, grippe, bronchite…Plusieurs pathologies, notamment cardiaques et respiratoires, nous touchent plus volontiers en hiver. Voici pourquoi.

La surmortalité hivernale est un fait épidémiologique bien établi. En 2006, une étude évaluait à 15.000 le nombre de décès excédentaires survenant chaque année en hiver en France. L’accroissement est en partie lié à une hausse du nombre de maladies respiratoires, dont la grippe, et à une multiplication des accidents cardiaques. Mais quel rôle précis vient jouer le froid dans cette augmentation? Y a-t-il plus d’agents infectieux? Sommes-nous plus fragiles?

La première explication, générale, s’applique à toutes les maladies contagieuses par voie aérienne (grippe, bronchite infectieuse, rhume, angine virale, etc.).

Selon un rapport de 2009 de l’Institut de veille sanitaire sur la physiologie du froid, «la tendance à la concentration de la population dans des espaces confinés et peu ventilés (quand il fait froid) augmente le risque d’infections croisées».

Pour Bruno Lina, directeur du laboratoire de virologie et pathologies humaines de la faculté de médecine de Lyon, «le confinement est un élément déterminant» pour expliquer la recrudescence hivernale de pathologies respiratoires.

L’expression «prendre froid» vient de là

D’autre part, notre corps met en place une stratégie pour réchauffer l’air froid inspiré avant son arrivée dans les poumons. Les muqueuses nasales transfèrent à cet air de l’eau à la température du corps (phénomène qui explique au passage le «nez qui coule» en hiver). Ce transfert de chaleur humidifie l’air et provoque l’assèchement de la barrière physique que constitue le mucus. Les virus et les bactéries entrent alors plus facilement dans notre corps.

Le froid altère parallèlement le fonctionnement de notre système immunitaire.

«Les cellules se déplacent moins vite, ce qui ralentit la réponse immunitaire et laisse du temps au virus pour s’installer», note Bruno Lina. Les cils qui nettoient régulièrement nos bronches sont également moins efficaces lorsque les températures sont hivernales. Tous ces éléments expliquent, au moins en partie, la recrudescence en hiver des rhumes et autre bronchites. C’est vraisemblablement ce qui a donné naissance à l’expression «prendre froid».

Luc de Saint-Martin Pernot, médecin interniste au Centre hospitalier régional universitaire de Brest, évoque aussi, dans le numéro d’octobre 2011 du magazine Pour la science , «la sécheresse accompagnant le froid et les polluants atmosphériques, dont les concentrations augmentent car les habitations sont insuffisamment ventilées». Ces deux facteurs «provoquent une irritation des voies nasales et bronchiques», explique-t-il, ajoutant que cela augmente le «nombre de protéines ICAM-1, “serrures” par lesquelles les rhinovirus responsables du rhume entrent dans les cellules et les infectent».

Le virus plus résistant quand il fait froid

Du côté des virus, comme les rhinovirus responsables des rhumes, le froid constitue au contraire un avantage. En attendant de se mettre au chaud dans notre corps pour «éclore», le microbe est enveloppé dans une petite coque protectrice. Cette dernière est d’autant plus résistante que l’air est froid. En hiver, la diminution de l’ensoleillement limite aussi l’exposition des virus aux rayons ultraviolets qui les dégradent naturellement. Autrement dit, la durée de vie d’un virus augmente lorsque la température baisse et que le soleil se cache. Son pouvoir contagieux en est renforcé. À noter que ces deux éléments valent aussi pour le virus de la gastro-entérite dont les épidémies chez l’enfant surviennent systématiquement en hiver.

L’augmentation des pathologies cardiovasculaires est quant à elle une conséquence quasi mécanique de la température. Lorsqu’il fait froid, les vaisseaux sanguins se contractent pour limiter les pertes de chaleur de l’organisme. Cela induit une plus grande viscosité du sang qui met notre cœur à rude épreuve. Des chercheurs américains ont également soutenu en 2012 qu’une alimentation moins saine et une diminution de l’activité physique en hiver pourraient aussi expliquer cette recrudescence de maladies cardiovasculaires.

http://sante.lefigaro.fr/

Un hiver froid et mouvementé en vue au Canada


Ah, cela ne me tente pas du tout. La fin de l’hiver passé, ce fut long et pénible. Cette année, ca risque d’être tout l’hiver qui sera froid et plein de neige qu’on ne sera plus ou la mettre. Bon, c’est des pronostic et non des certitudes à long terme, mais c’est l’hiver. Pour ma part, c’est le mois de janvier que je trouve extrêmement long, après février est un petit mois, mars on commence à parler de plus en plus de printemps …
Nuage


Un hiver froid et mouvementé en vue au Canada


L’hiver sera long, froid et désordonné dans la majeure partie du Canada, selon les prévisions saisonnières publiées lundi par MétéoMédia.


SALMAAN FAROOQUI
LA PRESSE CANADIENNE

Le mois de novembre a déjà apporté des chutes de neige historiquement précoces dans le sud de l’Ontario et des pannes d’électricité dans les Prairies, établissant ce que le météorologue en chef, Chris Scott, décrit comme une tendance tout au long de l’hiver.

« L’hiver qui vient à travers le pays semble devoir être plus congelé que décongelé, et nous avons déjà assisté à une entrée précoce du temps hivernal cet automne, a-t-il déclaré. Les signes que nous voyons cette année laissent penser que nous aurons droit à un hiver plus dur que doux partout au pays — et qu’il sera long pour de nombreux Canadiens. »

Selon M. Scott, du sud de l’Ontario au sud du Québec, les gens peuvent se préparer à un hiver plus froid que la normale, avec beaucoup plus de précipitations que d’habitude.

Il s’attend à du mauvais temps partout au Québec et en Ontario, avec un mélange de précipitations. Cela signifie que la pluie pourra souvent emporter la neige après de grandes chutes, et qu’il pourrait y avoir des conditions glacées.

« Une fois que l’hiver sera installé, on ne s’attend pas à un printemps précoce », a déclaré M. Scott.

En fait, a ajouté M. Scott, toutes les provinces à l’est du Manitoba seront probablement confrontées à une saison d’hiver prolongée. Le printemps ne devrait arriver que vers la fin mars ou le début avril.

Dans le Canada atlantique, M. Scott prédit qu’il ne fera pas très froid, mais qu’il y aura de nombreux épisodes de précipitations.

« Cela sera vraiment chaotique selon l’endroit où vous vous trouvez », a-t-il prévenu.

Il y aura probablement beaucoup de neige au Nouveau-Brunswick et à l’Île-du-Prince-Édouard, selon lui, tandis qu’en Nouvelle-Écosse, ce sera un mélange de neige, de glace et de pluie.

Les chutes de neige seront moyennes à Terre-Neuve-et-Labrador, a-t-il ajouté.

La situation s’annonce un peu meilleure en Colombie-Britannique, où M. Scott annonce que les températures seront légèrement supérieures, et les précipitations légèrement inférieures, à la normale.

Les conditions seront également probablement favorables dans les domaines skiables de la Colombie-Britannique, malgré des températures légèrement plus élevées.

En Alberta, poursuit M. Scott, les précipitations seront supérieures à la normale dans le sud, avec des températures particulièrement froides dans toute la province.

La tendance au gel profond se poursuivra en Saskatchewan et au Manitoba. Ce sera particulièrement le cas dans le sud des Prairies, où M. Scott s’attend à ce que de l’air froid vienne s’installer pour la saison.

Il prédit que le Nunavut et les Territoires du Nord-Ouest connaîtront probablement des conditions hivernales moyennes, ce qui contredit la tendance récente des hivers plus cléments que d’habitude dans le Grand Nord.

« Ces dernières années, nous avons vu la signature du changement climatique : les hivers sont plus doux que d’habitude, et ça se poursuivra dans les années et les décennies à venir », a-t-il expliqué.

Mais il a dit que cette année en est une d’exception, en particulier parce que près du pôle Nord, l’air plus froid tend à se diriger près du Nunavut plutôt que près de la Russie et de la Scandinavie.

Mais au Yukon, l’hiver sera probablement plus chaud que la normale, a ajouté M. Scott.

Le Yukon et la Colombie-Britannique sont également les seules régions du pays où le printemps pourrait se manifester tôt en 2020. Selon M. Scott, le reste du pays devrait se préparer à un hiver difficile et prolongé.

https://www.lapresse.ca/

Le Saviez-Vous ► Les bons gestes pour éviter la grippe saisonnière


La campagne de vaccination anti-grippale est commencée depuis le novembre au Québec. Cette vaccination ne peut pas prévenir tous les cas de grippe, mais il peut réduire l’hospitalisation ou les décès surtout pour les personnes plus à risques. Qu’on soit vacciné ou non, il est important de suivre certaines règles pour éviter la contamination.
Nuage


Les bons gestes pour éviter la grippe saisonnière

OLHA KHORIMARKO VIA GETTY IMAGES

La grippe est parmi les dix causes principales de décès au Canada.

Par Elsa Vecchi

L’hiver est arrivé plus tôt que prévu et vous n’avez aucunement envie de choper la grippe qui en a déjà abattu plus d’un? Il y a des gestes à respecter pour éviter la propagation de la maladie. Mais avant d’entrer dans le vif du du sujet, voici quelques informations et chiffres intéressants sur la maladie.

La grippe est une infection virale qui touche principalement le nez, la gorge, les bronches, et éventuellement les poumons. Elle dure en général une semaine environ et se caractérise par l’apparition brutale d’une forte fièvre, des myalgies, des céphalées, un mauvais état général, une toux sèche, une gorge irritée et une rhinite.


Tout le monde peut attraper la grippe et elle est parmi les dix causes principales de décès au Canada.

Chaque année, au Canada, la grippe cause environ:

  • 12 200 séjours à l’hôpital

  • 3 500 décès.

Les résistances au vaccin

Même si le vaccin antigrippal constitue la meilleure protection contre la grippe saisonnière, qui ne vise donc pas à prévenir tous les cas de grippe, un nombre surprenant de Canadiens ne considèrent toujours pas l’importance de se faire vacciner.

Les résultats de cette étude faite par Environics Research à la demande de Pharmaprix sont éloquents:

– près de la moitié (49%) des Canadiens ne prévoient pas de se faire vacciner contre la grippe cette saison.

– neuf Canadiens sur dix (87%) ignorent que la grippe cause en moyenne 3 500 décès au Canada chaque année.

– trente-huit pour cent des Canadiens ne pensent pas avoir besoin de se faire vacciner contre la grippe parce qu’ils ne tombent jamais malades, même si le vaccin antigrippal aide à protéger les groupes à haut risque (personnes âgées, femmes enceintes, enfants).

– plus d’un Canadien sur cinq (22%) pense à tort que le vaccin contre la grippe ne profite qu’à eux-mêmes et non à leur entourage.

Seulement 25% des Québécois prévoient se faire vacciner *Chiffres INSPQ et Statistiques Canada

NATALIE_ VIA GETTY IMAGES

Les bons gestes

Une fois le vaccin considéré, il n’en reste pas moins que des gestes de prévention permettent de réduire les risques. Le virus se transmet facilement d’une personne à l’autre par l’intermédiaire des microgoutelettes et des particules excrétées par les sujets infectés lorsqu’ils toussent ou éternuent.

Selon Santé Canada:

  • évitez de toucher votre visage

  • lavez souvent les mains

  • toussez ou éternuez dans le creux de votre coude, et non pas dans votre main

  • nettoyez et désinfectez les surfaces touchées par de nombreuses personnes, comme: les téléphones, les poignées de porte, les télécommandes

Mais aussi n’oubliez pas de vous couvrir la bouche et le nez avec un mouchoir en papier pour tousser, le jeter ensuite, puis se laver les mains soigneusement et régulièrement.

Et bien sûr si vous êtes malades, il est conseillé de rester à la maison et d’éviter tout contact étroit avec d’autres personnes jusqu’à ce que vous vous sentiez assez bien pour reprendre vos activités quotidiennes. C’est la meilleur méthode pour éviter la propagation!

CZARNY_BEZ VIA GETTY IMAGES

Le vaccin gratuit pour qui?

Chaque année, une campagne de vaccination a lieu dans le cadre du programme. La campagne de vaccination contre la grippe a débuté le 1er novembre 2019. Le vaccin est offert gratuitement aux personnes qui ont le plus de risques de présenter de graves complications de la grippe.

Il vise les les enfants de 6 mois à 17 ans atteints de certaines maladies chroniques; les adultes ayant certaines maladies chroniques (incluant les femmes enceintes, quel que soit le stade de leur grossesse); les femmes enceintes aux 2e et 3e trimestres de leur grossesse, les personnes âgées de 75 ans et plus.

Afin de diminuer les risques de contamination, la vaccination est aussi offerte gratuitement aux proches qui habitent sous le même toit qu’un enfant de moins de 6 mois ou qu’une personne à risque élevé d’hospitalisation ou de décès ainsi qu’à leurs aidants naturels; aux travailleurs de la santé.

La vaccination est également gratuite pour les personnes suivantes : les enfants de 6 à 23 mois en bonne santé; les personnes âgées de 60 à 74 ans en bonne santé.

Le programme a pour but de réduire les hospitalisations et la mortalité chez les personnes les plus à risque. Il ne vise donc pas à prévenir tous les cas de grippe.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Les derniers mammouths sont morts brutalement sur une île isolée


Les mammouths n’ont pas disparu tous dans un même temps. Ceux de l’île Wrangel séparée de la Sibérie ont été isolés, il y a 10 000 ans. Malgré l’hiver particulièrement froid, ils ne sont probablement pas disparus à cause des changements climatiques, ni de la chasse intensive. Les mammouths laineux de cette île auraient disparu dans un laps de temps par la contamination de l’eau, du moins c’est une des hypothèses retenues par les chercheurs.
Nuage


Les derniers mammouths sont morts brutalement sur une île isolée


Céline Deluzarche
Journaliste

    Les derniers mammouths se sont éteints il y a 4.000 ans sur l’île Wrangel, au nord de la Sibérie. Mais, contrairement à leurs congénères du continent, leur disparition a été très soudaine, ce qui exclut bon nombre d’hypothèses jusqu’ici avancées pour expliquer cette extinction.

    Perdus sur une petite île dans la mer des Tchouktches, au Nord de cela Sibérie, les derniers mammouths laineux se sont éteints soudainement il y a 4.000 ans. C’est la conclusion d’une nouvelle étude publiée par des chercheurs des universités d’Helsinki (Finlande) et de Tubingue (Allemagne), et de l’Académie des Sciences russe, qui ont reconstitué les derniers instants de cet animal emblématique.

    Les derniers mammouths coupés du continent il y a 10.000 ans

    La disparition du mammouth laineux, animal largement répandu dans l’hémisphère nord durant le dernier Âge de glace (entre 100.000 et 15.000 ans avant notre ère) a fait l’objet de multiples études et spéculations. Aurait-il été victime de la chasse intensive de l’Homme ? du réchauffement climatique ? d’une accumulation de mutations génétiques délétères ? du changement de la végétation qui aurait affecté son régime alimentaire ? Ce qui est certain, c’est que le réchauffement survenu il y a 15.000 ans a réduit comme peau de chagrin l’habitat de ces géants préhistoriques. Les derniers mammouths ont ainsi disparu de l’Alaska il y a 13.000 ans, et des plaines de Sibérie il y a 11.000 ans. Des petites populations ont cependant subsisté sur quelques îles durant 7.000 années supplémentaires. Le mammouth laineux s’est définitivement éteint sur l’île Wrangel, à 143 km au nord de la Sibérie, il y a 4.000 ans. Autrefois reliée au continent, l’île Wrangel a été séparée de la Sibérie il y a environ 10.000 ans avec la montée des eaux.

    Une mort survenue très rapidement

    Mais ce que vient de découvrir la nouvelle équipe de chercheurs, dont l’étude a été publiée le 15 octobre dans la revue Quaternary Science Reviews, c’est que cette disparition est survenue dans un laps de temps très court, excluant de fait des causes comme le changement d’habitat, le réchauffement ou la chasse. Les chercheurs ont analysé les isotopes de carbone, azote, soufre et strontium d’un échantillon de 52 spécimens de dents et d’os de mammouths laineux, âgés de 48.000 à 4.000 ans et ils ont repris d’anciennes études avec des mammouths de différents endroits pour reconstituer le scénario de leur disparition. Contrairement à leurs congénères de Russie et de l’île Saint-Paul en Alaska, les mammouths de Wrangel ne présentent pas de changement dans la composition isotopique de carbone et d’azote, ce qui suggère que le réchauffement climatique ou qu’une pénurie liée à la raréfaction de l’herbe n’est ici pas en cause.

    « Les mammouths de l’île Wrangel ont continué à bénéficier des conditions favorables jusqu’à leur extinction», indiquent les chercheurs.

    Empoisonnés par de l’eau contaminée ?

    Ces derniers ont en revanche découvert que les échantillons présentaient des niveaux de soufre et de strontium montrant un changement de la composition du substrat rocheux vers la date de l’extinction, conduisant à des teneurs élevées de l’eau en métaux lourds. Les mammouths auraient-ils pu être empoisonnés ? C’est l’une des hypothèses avancées par l’étude qui suspecte également un événement climatique brutal, comme un hiver particulièrement rigoureux ayant gelé les sols et empêchant l’accès à la nourriture.

    « Il est facile d’imaginer qu’une population restreinte et fragmentée de mammouths, déjà affaiblie par des mutations génétiques et une mauvaise qualité de l’eau, ait pu succomber à un désastre climatique », explique Hervé Bocherens, paléontologue à l’université de Tubingue et co-auteur de l’étude.

    Les chercheurs n’excluent pas que l’Homme ait contribué à cette triste fin, même si aucun indice de chasse au mammouth n’a été retrouvé.

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Les derniers mammouths se sont éteints il y a 4.000 ans sur l’île Wrangel, au nord de la Sibérie.

  • Contrairement à leurs congénères des autres continents, ils ont disparu dans un laps de temps très court.

  • Un événement climatique brutal comme un hiver très rigoureux pourrait avoir causé leur perte

    .

https://www.futura-sciences.com/

Les images rares de kangourous dans la neige symbolisent l’hiver extrême que traverse l’Australie.


Alors que nous sommes en été sur une partie du globe, en Australie, c’est l’hiver. Et cet hiver dans le sud-ouest du pays l’hiver est rude. Il semble que le comportement des kangourous soit assez inhabituel.
Nuage


Les images rares de kangourous dans la neige symbolisent l’hiver extrême que traverse l’Australie.


Vents violents, blizzard, chutes de neige… Tout le sud-ouest de l’Australie est touché par les conditions météorologiques rudes.

Sur des images filmées près de Goulburn, on aperçoit des dizaines de kangourous sautant dans les plaines, l’Australie traverserait l’un des hivers les plus rudes depuis des années.

Près de 6000 foyers ont été privés d’électricité selon le fournisseur d’énergie South Australia Power Networks. Les services de secours ont dû prendre en charge des centaines d’appels, dans la plupart des cas des dommages mineurs causés par les fortes rafales atteignant les 120km/h. De nombreux vols intérieurs et internationaux ont également été perturbés à l’aéroport de Sydney. La région alpine de Nouvelles-Galles du Sud a quant à elle était recouverte d’un épais manteau de neige, augmentant ainsi le risque d’avalanche. 

https://www.7sur7.be/