Laisser son arbre de Noël dans son arrière-cour pour aider la faune et la flore


Ceux qui ont mit un arbre naturel pour les fêtes dans la maison, ou ailleurs, bien que la ville offre un ramassage après les fêtes, il est possible de donner un coup pouce à l’environnement de votre cour. Permettre au sapin, épinette ou tout autre arbre d’être déposé dans la cour permet un abri aux oiseaux en hiver, et même en prenant des cocottes (cône de pin ou autres conifères) recouvert de beurre d’arachide, suif, graines serait le bienvenu pour les oiseaux. De plus au printemps, ces arbres de se décomposent vite et aidera à certains insectes utiles ainsi que la végétation.
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Laisser son arbre de Noël dans son arrière-cour pour aider la faune et la flore

PHOTO GRAHAM HUGHES, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

Dan Kraus, biologiste principal à l’organisme sans but lucratif CNC, suggère de le poser près d’un autre arbre, contre une clôture ou simplement à même le sol dans son jardin.

(Montréal) Plutôt que d’envoyer son arbre de Noël au dépotoir ou à la déchiqueteuse, Conservation de la nature Canada (CNC) suggère de le déposer simplement dans son arrière-cour pour en faire profiter les espèces qui nous entourent.

LA PRESSE CANADIENNE

Dan Kraus, biologiste principal à l’organisme sans but lucratif CNC, souligne que l’arbre pourrait notamment servir d’abri pour les oiseaux pendant les mois d’hiver, en particulier lors des nuits froides et des tempêtes.

Il suggère de le poser près d’un autre arbre, contre une clôture ou simplement à même le sol dans son jardin.

Pour les plus imaginatifs, CNC propose de le transformer « en une mangeoire ornée de cônes de pin recouverts de beurre d’arachides, de guirlandes d’arachides et de suif ».

Une fois qu’il aura perdu la plupart de ses aiguilles, il sera possible de couper les branches pour les disposer là où pousseront les fleurs printanières, et de déposer le tronc ailleurs, à même le sol.

Selon Dan Kraus, l’été venu, l’arbre deviendra un habitat naturel, protégera les fleurs sauvages, retiendra l’humidité et contribuera à enrichir le sol, comme le font les branches et arbres morts dans la forêt.

Des insectes, dont des pollinisateurs comme l’abeille charpentière, pourront s’y creuser un abri.

« À l’automne, les branches et le tronc de votre arbre commenceront à retourner à la terre. Bon nombre de nos arbres de Noël, en particulier les épinettes et sapins baumiers, sont très peu résistants à la pourriture et se dégradent rapidement lorsqu’ils sont exposés aux éléments. Plus les branches coupées et le tronc sont en contact avec le sol, plus vite ils se décomposeront », souligne M. Kraus dans le communiqué publié par l’organisme.

https://www.lapresse.ca/

Une épidémie de la tordeuse du bourgeon d’épinette menace les forêts


Je me souviens quand la tordeuse d’épinette a fait des ravages en Abitibi, mon père a tout fait pour protéger ses arbres que nous avions sur le terrain et on peut dire qu’il a réussi. Mais une forêt cela est beaucoup plus difficile
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Une épidémie de la tordeuse du bourgeon d’épinette menace les forêts

La tordeuse des bourgeons de l'épinette se nourrit des... (Photo Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs)

La tordeuse des bourgeons de l’épinette se nourrit des nouvelles aiguilles de sapin beaumier – son repas préféré – et aussi d’épinette, qui est son deuxième choix.

PHOTO MINISTÈRE DES FORÊTS, DE LA FAUNE ET DES PARCS

 

STÉPHANIE MARIN
La Presse Canadienne

Une autre épidémie de la tordeuse des bourgeons de l’épinette frappe le Québec. Les experts s’en inquiètent, car le réchauffement du climat lui ouvre de tous nouveaux garde-manger au Nord où l’insecte risque de ravager les forêts commerciales.

L’impact est déjà senti: l’insecte a été trouvé cette année pour la première fois au Labrador, dans un territoire très au Nord, pour la première fois en 100 ans.

En 2016, il y a actuellement sept millions d’hectares d’arbres défoliés au Québec- ce qui est l’équivalent de l’état américain de la Virginie-Occidentale, a indiqué Daniel Kneeshaw, professeur d’écologie forestière à l’UQAM, aussi membre du Centre d’études de la forêt.

Il a présenté mercredi des résultats de ses études lors d’une table ronde organisée par le consortium de recherche Ouranos sur la climatologie régionale et l’adaptation aux changements climatiques, dans la foulée du colloque du Centre d’étude de la Forêt, qui s’est tenu plus tôt cette semaine.

«On est au début d’une épidémie», soutient le chercheur.

Les régions les plus touchées pour le moment sont au nord de Baie-Comeau et aussi au Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Lors de la dernière grande épidémie au Québec, dans les années 1970 et 1980, il y a eu 35 millions d’hectares défoliés, soit 5 fois plus que la situation actuelle, a-t-il précisé.

Cet insecte ravageur se nourrit des nouvelles aiguilles de sapin beaumier – son repas préféré – et aussi d’épinette, qui est son deuxième choix.

«Notre grande inquiétude avec les changements climatiques, c’est que sa préférence va changer pour l’épinette noire. Et si cette préférence change, ça va ouvrir tout un garde-manger qui n’était pas nécessairement disponible là avant».

Et le réchauffement du climat pourrait mener à un meilleur synchronisme entre le cycle d’éclosion des bourgeons et celui de la tordeuse.

En voici la raison: lorsque l’insecte émerge de son cocon au printemps, il est affamé. Si les bourgeons des arbres ne sont pas encore sortis, il n’a rien à manger et meurt. C’est pourquoi il ne sévissait pas dans les territoires nordiques: il sortait de son hibernation avant la sortie des aiguilles. Mais maintenant que le climat est plus chaud, les bourgeons sortent aussi plus tôt au nord, alors la nourriture est disponible quand les insectes émergent.  Il est donc à craindre qu’ils aillent y vivre et s’attaquent aux forêts d’épinettes noires, les plus prisées par les entreprises forestières.

Ce qui pourrait affecter la productivité des forêts pour le bois d’oeuvre et les pâtes et papiers.

«Ça fait peur aux forestiers», dit le professeur.

La défoliation grave se produit lorsque la tordeuse mange 70 % ou plus des nouvelles aiguilles de l’année. Après plusieurs années consécutives de défoliation grave causée par la tordeuse, une partie plus ou moins importante des arbres peut mourir, selon le ministère québécois des Forêts, de la Faune et des Parcs.

Quant au lien entre cette situation et les changements climatiques, M. Kneeshaw dit ne pouvoir l’attribuer à cela à 100 %.

Il y a d’autres facteurs qui peuvent jouer, dit-il, «mais il y a des raisons d’être inquiet».

La tordeuse des bourgeons de l’épinette est l’insecte le plus destructeur des peuplements de conifères de l’Amérique du Nord, selon le ministère.

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Un sapin de Noël héberge jusqu’à 25.000 invertébrés !


Ceux qui ont fêté Noël et qu’ils ont décoré un sapin naturel pour l’occasion, vous seriez peut-être surpris du nombre inimaginable qui se sont invités par la même occasion. Pendant l’hiver, plusieurs insectes sont en hibernation sur le sapin, comme les araignées, acariens, mites etc.. Et à la chaleur, c’est pour eux un printemps hâtif. Il n’y a pas de risque sauf que pour les allergies
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Un sapin de Noël héberge jusqu’à 25.000 invertébrés !

 

Delphine Bossy, Futura-Sciences

 

Un arbre de Noël est couvert d’arthropodes. Ces petites bêtes s’y nichent pour hiberner tranquillement durant l’hiver. On peut compter jusqu’à 25.000 acariens, poux, araignées… sur le même arbre.

Qu’il soit bien décoré ou non, rien n’y changera, le sapin de Noël grouille de petits invertébrés. Acariens, mites, araignées, poux… tous ces discrets rampants nichent dans l’arbre et se retrouvent dans les ménages le soir du réveillon. D’après Bjarte Jordal, de l’université de Bergen, ces arbres peuvent héberger jusqu’à 25.000 individus. Si certains en doutent, une expérience simple permet de s’en convaincre : secouer son sapin de Noël sur une nappe blanche pour découvrir ce qu’il cache.

En hiver, certains petits arthropodes hibernent, ou, dirait un informaticien, passent en veille prolongée. Afin de de se reposer paisiblement durant les heures froides de l’hiver, acariens, poux et autres petits arthropodes, ralentissent leur métabolisme jusqu’à presque rien. Mais lorsque le sapin est installé bien au chaud, les animaux, brusquement réchauffés, sont déboussolés. Croyant le printemps arrivé, ils se réveillent.

Picea pungens « Montgomery » de Pologne, un conifère de la famille des pinacées. On le surnomme sapin bleu du Colorado car c’est dans cette région des États-Unis qu’un botaniste, Charles Parry, le découvrit en 1862. © Nova, GNU Free Documentation License, Version 1.2

Picea pungens « Montgomery » de Pologne, un conifère de la famille des pinacées. On le surnomme sapin bleu du Colorado car c’est dans cette région des États-Unis qu’un botaniste, Charles Parry, le découvrit en 1862. © Nova, GNU Free Documentation License, Version 1.2

Un arbre de Noël coupé en arrière-pays est plus riche en arthropodes qu’un arbre issu de cultures dédiées. Mais que l’on se rassure, ces petites bêtes ne sont pas dangereuses. De plus, la majorité des espèces vit dans l’arbre. Le sapin est leur habitat et elles ne devraient pas avoir envie de visiter le foyer. S’ils ne sont pas dangereux, certains acariens peuvent tout de même déranger les personnes allergiques.

Certains ont déjà évoqué le risque de transmission de tiques. Mais il est bien faible. En Norvège, en moyenne trois arbres par an contiennent des tiques et il faudrait que l’animal de compagnie se niche au pied de l’arbre et devienne vecteur de transmission. Et si tique il y a, lorsque l’arbre arrive au foyer, il est en hibernation et lorsque l’arbre quitte le foyer, l’acarien est déjà mort. Bjarte Jordal relativise :

« Il y a plein de bêtes dans les plantes en pot ! Il n’y a rien de différent avec les arbres de Noël ».

http://www.futura-sciences.com/

Des milliers d’insectes dans vos sapins


Je ne suis pas une fan des sapins de Noel, ni des décorations .. et puis pourquoi couper un arbre et le jeter quelques semaines après … En tout cas, sachez que quand vous rentrez un sapin, vous rentrez ses habitants ..
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Des milliers d’insectes dans vos sapins

 

On retrouverait des milliers d'insectes dans les sapins de Noël naturels.

On retrouverait des milliers d’insectes dans les sapins de Noël naturels.  Photo :  IS/iStock

Des recherches montrent que jusqu’à 25 000 insectes et araignées microscopiques sont tapis dans les sapins et n’attendent que la chaleur des foyers pour se réveiller.

Selon l’Université de Bergen, en Norvège, des collemboles, psocoptères, acariens, papillons de nuit, araignées et autres bestioles hibernent sur les sapins.

« Habituellement, ils vident leur corps de leurs fluides et sont complètement inactifs. Mais ils se réveillent lorsque l’arbre se retrouve au chaud dans le salon. En sentant cette chaleur et la lumière, ils croient que le printemps est de retour et reviennent à la vie », explique dans un communiqué Bjarte Jordal, spécialiste des insectes.

L’université norvégienne se fait toutefois rassurante : ceux qui décident d’orner leur salon d’un sapin naturel pour Noël n’ont pas à craindre la présence de ces bestioles. Elles sont pour la plupart invisibles à l’œil nu et restent sagement dans le sapin où elles avaient trouvé refuge pour l’hiver.

En fait, la majorité de ces insectes ne peuvent vivre que dans le sapin. Comme ils ne peuvent se nourrir sur le nombre limité de plantes que l’on retrouve normalement dans les maisons, les insectes vont rapidement sécher et mourir.

Selon M. Jordal, pour déceler la présence de ces insectes, il faudrait secouer vigoureusement de sapin au-dessus d’un drap blanc. De plus, il précise qu’ils ne présentent aucun danger pour les invités du réveillon ou les meubles de la maison.

Le spécialiste des insectes ne croit par ailleurs pas que les insectes présents dans les sapins puissent causer des réactions allergiques, à moins de cas exceptionnels.

« Mais évidemment, s’il devait y avoir un nombre extrême d’acariens dans un arbre, des personnes souffrant d’allergies sévères pourraient avoir des réactions », dit-il.

« Il ne faut pas perdre de vue qu’il y a plein d’insectes et de petites bêtes dans les plantes en pot qu’on trouve dans la plupart des foyers », ajoute le chercheur, précisant que le même phénomène se produit pour les sapins, qui transportent avec eux une partie de la nature.

http://www.radio-canada.ca/

La mésange et la colombe


Il suffit de peu pour que le monde change son histoire … chaque personne a son importance, chaque évènement est un point décisif qui fera basculer d’un coté ou de l’autre
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La mésange et la colombe

 

Combien pèse un flocon de neige ?

« Dis-moi, combien pèse un flocon de neige ? » demanda la mésange à la colombe.

« Rien d’autre que rien » fut la réponse.

Et la mésange raconta alors à la colombe :
« J’étais sur une branche d’un sapin quand il se mit à neiger. Pas une tempête, non,juste, comme un rêve, doucement, sans violence. Comme je n’avais rien de mieux à faire, je commençais à compter les flocons qui tombaient sur la branche où je me tenais. Il en tomba 3.751.952. Lorsque le 3.751.953ème tomba sur la branche, rien d’autre que rien, comme tu l’as dit,- celle-ci cassa. »

Sur ce, la mésange s’envola.

La colombe, une autorité en matière de paix depuis l’époque d’un certain Noé, réfléchit un moment et se dit finalement :

« Peut-être ne manque-t-il qu’une personne pour que tout bascule et que le monde vive en paix ! »

 
Paolo Coelho