Patient bizarre : opéré à cœur ouvert pour du pop-corn coincé dans une dent


    A moins d’être prédisposer, une endocardite est assez rare. Il y a au moins un gars qui ne mangera plus jamais de maïs soufflé de sa vie. En fait ce n’est pas le pop-corn qui a causé son endocardite, mais la façon dont il a essayé le déloger.

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    Patient bizarre : opéré à cœur ouvert pour du pop-corn coincé dans une dent


    Céline Deluzarche


    Journaliste

    Un pompier britannique a développé une infection qui a failli lui coûter la vie pour un simple morceau de pop-corn coincé dans une dent qu’il a vainement essayé de déloger. Une expérience qu’il n’est pas prêt d’oublier.

    De l’abcès dentaire à l’endocardite

    Fin septembre 2019, Adam Martin regarde tranquillement un film en compagnie de sa femme, les deux amoureux se partageant un cornet de pop-corn. Il sent alors un morceau de maïs qui reste coincé au fond de sa bouche. Durant plusieurs jours, il tente désespérément de déloger l’intrus, à coups de cure-dents et de différents objets qui lui tombent sous la main, allant du capuchon de stylo au clou métallique en passant par un morceau de fil de fer.

    Une semaine plus tard, Adam Martin ne se sent pas bien et pense avoir contracté un vilain rhume. Il se rend chez son médecin généraliste, qui lui diagnostique « un léger souffle au cœur » et lui prescrit des analyses de sang et une radiographie. Ces dernières ne montrant que de légers signes d’inflammation, il est renvoyé chez lui avec des médicaments.

    Mais quelques jours après, les symptômes grippaux empirent, et Adam Martin constate l’apparition d’une ampoule remplie de sang sur son orteil. Il ne le sait pas encore, mais cette lésion érythémateuse nommée lésion de Janeway est l’un des symptômes typiques de l’endocardite infectieuse qu’il est en train de développer.

    « J’aurais pu mourir en trois jours »

    En essayant vainement d’enlever le morceau de pop-corn de sa dent, le pompier a en effet endommagé sa gencive, favorisant la pénétration des bactéries qui se sont propagés au cœur, détruisant les valvules cardiaques. Le 18 octobre, Adam Martin se résout à se rendre à l’hôpital.

    « Je sentais que quelque chose n’allait pas bien du tout », témoigne-t-il au site Cornwall Live. « Je n’arrêtais pas de dormir, j’avais d’intenses douleurs dans les jambes. J’étais à ce moment-là très inquiet. »

    L’endocardite infectieuse aboutit à la destruction des valvules cardiaques. © abhijith3747, Adobe Stock

    L’endocardite infectieuse aboutit à la destruction des valvules cardiaques. © abhijith3747, Adobe Stock

    Il y a de quoi : la douleur dans sa jambe est en réalité un caillot de sang infecté, coincé dans son artère fémorale. Un traitement lui est immédiatement prescrit pour combattre l’infection, mais entre temps son cœur a été irrémédiablement endommagé. Il doit subir en urgence une opération à cœur ouvert de sept heures pour remplacer sa valve aortique et sa valve atrio-ventriculaire gauche.

    « Les médecins m’ont dit que si je n’étais pas allé chez le généraliste, j’aurais pu mourir en trois jours », frissonne-il encore.

    Pensez d’abord à consulter votre dentiste !

    L’endocardite infectieuse est heureusement relativement rare : d’ordinaire, les bactéries et champignons n’adhèrent pas facilement à l’endocarde et le flux sanguin constant évite la formation de colonies sur l’enveloppe cardiaque. En l’absence d’une anomalie prédisposante, il faut donc une quantité massive de micro-organismes pour provoquer une infection.

    Adam Martin reconnaît lui-même sa négligence :

    « Si j’étais allé chez le dentiste en premier lieu, rien de tout cela ne serait arrivé ».

    Une bonne occasion de rappeler qu’une gencive qui saigne ou qu’un abcès dentaire doit être examiné, insiste l’assistante du médecin qui l’a suivi.

    « Il est également important de noter la date des premiers symptômes. Si l’infection d’Adam avait été détectée plus tôt, elle aurait pu être traitée avec des antibiotiques normaux ».

    Ces symptômes ressemblent à ceux de la grippe, avec sueurs nocturnes, grande fatigue, pâleur, sensation de malaise et parfois un souffle au cœur.

    Le pompier s’est heureusement vite remis de son opération.

    Mais c’est certain, « je ne mangerai plus jamais de pop-corn », assure-t-il.

    https://www.futura-sciences.com/

La température moyenne du corps n’est plus de 37°C


En 300 ans, notre température corporelle a baissé. Ce n’est donc plus 37 C, mais environ 36,6 C. La cause n’est pas encore vérifiée, peut-être ayant de meilleur soin de santé notre corps n’a plus à maintenir une température plus haute.
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La température moyenne du corps n’est plus de 37°C

La température corporelle a baissé de 0,03°C par décennie depuis le milieu du XIXe siècle. | Oleg Ivanov via Unsplash

La température corporelle a baissé de 0,03°C par décennie depuis le milieu du XIXe siècle. | Oleg Ivanov via Unsplash

Repéré par Robin Tutenges

Repéré sur New Scientist

Nos organismes se sont refroidis avec le temps.

Tout le monde le sait, la température corporelle normale est de 37° Celsius. Ce que l’on ne sait pas, c’est que tout le monde se trompe! Il semblerait que cette mesure, déterminée en 1851, date un peu. Une révision s’imposait, et c’est l’École de médecine de l’université américaine de Stanford qui s’en est occupée.

L’équipe scientifique chargée de l’étude a combiné trois ensembles de données de température corporelle étalées sur les trois derniers siècles, afin de mesurer si oui ou non, notre corps a changé de température.

Les premières données n’ont pas été les plus faciles à trouver. Les scientifiques ont réussi à mettre la main sur les températures corporelles de 23.710 vétérans de l’armée de l’Union de la guerre de Sécession, relevées entre 1860 et 1940. Les autres données récoltées s’étalaient de 1971 à 1975 et de 2007 à 2017. Au total, l’équipe a analysé 677.423 mesures de température.

Disparités entre femmes et hommes

Selon l’étude, qui a donc été réalisée sur des Américain·es, la température normale d’un corps sain est plus basse qu’on ne l’imaginait. Les scientifiques de l’université Stanford établissent la température corporelle moyenne en 2020 à environ 36,6°C.

En moyenne, la température corporelle a baissé de 0,03°C par décennie, mais il existe des disparités entre les hommes et les femmes. Les hommes nés au début du XIXe siècle avaient des températures corporelles 0,59°C plus élevées que ceux d’aujourd’hui. Chez les femmes, la température corporelle a baissé de 0,32°C depuis les années 1890.

Julie Parsonnet, membre de l’équipe de recherche, précise que les thermomètres utilisés à l’époque étaient tout à fait fiables. Pour preuve, la même tendance au refroidissement est repérée sur les données récentes:

«Le déclin que nous avons observé entre les années 1860 et 1960 est également visible des années 1960 à aujourd’hui», indique-t-elle.

Système immunitaire moins actif

Comment expliquer ce phénomène? Bien qu’aucune étude n’ait encore apporté de réponse, Julie Parsonnet estime que cette différence s’explique au niveau microbiologique.

De nos jours, nous développons moins d’infections que nos aïeux, notamment grâce aux vaccins et aux antibiotiques. Notre système immunitaire serait donc moins actif et nos tissus corporels moins inflammés.

Si l’on se prête à un rapide calcul en suivant cette logique, dans 12.200 ans, notre température corporelle sera de… 0°C. Pas de panique, rassure Julie Parsonnet:

 «Il va y avoir une limite, nous n’allons pas descendre à zéro. Mais on ne sait pas encore quelle sera cette limite.»

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Le mystérieux virus responsable de la pneumonie en Chine a été identifié


L’épidémie qui a affecté 59 personnes de Wuhan d’un virus inconnu, enfin plus maintenant. Il a été identifié comme une nouvelle souche de coronavirus. Cette nouvelle souche peut provoquer un simple rhume allant jusqu’au syndrome respiratoire aigu sévère.
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Le mystérieux virus responsable de la pneumonie en Chine a été identifié


Julie Kern
Rédactrice scientifique

Les chercheurs chinois ont identifié le virus qui a infecté 59 patients au centre de la Chine. Il s’agit d’une nouvelle souche de coronavirus, une famille virale riche et diverse, qui peut causer des maladies allant du simple rhume au Syndrôme respiratoire aigu sévère (SRAS).

Le virus qui fait trembler la ville de Wuhan en Chine, depuis quelques jours, a été identifié par un chercheur de l’Académie chinoise d’ingénierie selon un communiqué du bureau chinois de l’OMS. Le virus incriminé fait partie de la famille des coronavirus. S’agissant d’une souche jusqu’alors inconnue,

Gauden Galea, représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Chine, a précisé que « des études plus approfondies sont nécessaires pour déterminer la source, les modes de transmission, l’ampleur de la contamination et les mesures mises en place pour contrer la maladie ».

Le virus inconnu appartient à la famille des Coronaviridae

Les Coronaviridae regroupent des virus, dont le génome est une molécule d’ARN (de sens positif) entourée par une capside virale hélicoïdale, et possèdent une enveloppe virale. Cinq souches sont identifiées comme pathogènes pour l’Homme, celle qui sévit actuellement en Chine pourrait être la sixième, les autres infectent des mammifères et des oiseaux.

Parmi ces cinq souches, deux sont particulièrement redoutées : un coronavirus du groupe 2, le SRAS-Cov, et le MERS-Cov. Une fois dans l’organisme, les coronavirus infectent les cellules tapissant les muqueuses respiratoires supérieures et digestives. Ils provoquent des troubles respiratoires bénins mais aussi des détresses respiratoires pouvant être mortelles. Ils se transmettent par des aérosols contaminés produits lors d’éternuements ou de toux. Rappelons que, pour le moment, aucun vaccin n’est disponible pour prévenir les infections du SRAS-CoV et du MERS-CoV.

Parmi les 59 contaminés, « un total de 15 cas positifs au nouveau type de coronavirus ont été détectés », a précisé M. Xu, chef de l’équipe d’experts qui a étudié le microbe.

Pour le moment, aucune mort liée à cette épidémie n’a été annoncée par la Commission municipale de l’hygiène et de la santé de Wuhan. Les autorités chinoises semblent avoir écarté la possibilité d’une nouvelle épidémie de SRAS. La précédente, qui a eu lieu entre fin 2002 et l’été 2003, avait fait 600 morts sur le seul territoire chinois.

Des mesures d’hygiène renforcées pour le Nouvel An lunaire

Cette épidémie intervient alors que les Chinois se préparent à fêter le Nouvel An lunaire. Beaucoup d’entre eux vont quitter les grandes villes pour la campagne. Les autorités chinoises ont prévu des mesures pour limiter la transmission du virus durant ce grand évènement. 

Un haut responsable du ministère des Transports a indiqué jeudi que des mesures de « désinfection, de contrôle et de prévention » auront lieu dans les endroits les plus fréquentés, comme les gares.

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Goop Lab: «Diffuser ce genre de pseudoscience est dangereux»


Je ne suis pas abonné à Netflix et j’en suis bien contente. Il semble que Goop Lab soit un documentaire  »santé » à première vue pour les femmes et avec ce qui est décrit ici, j’espère sincèrement que les femmes auront assez de jugement. Il y a assez de désinformations médicales sur les réseaux sociaux, et sur des sites divers, qu’il faut en plus ce genre de fausses informations soient véhiculées de la sorte.
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Goop Lab: «Diffuser ce genre de pseudoscience est dangereux»

L’annonce lundi par Netflix de la diffusion prochaine d’une docusérie intitulée Goop Lab et mettant en vedette la comédienne Gwyneth Paltrow entraîne une levée de boucliers dans la communauté médicale et scientifique. Craignant que la série ne véhicule de fausses informations en santé, plusieurs demandent à ce que Netflix la retire de sa programmation.

ARIANE LACOURSIÈRE
LA PRESSE

« Diffuser ce genre de pseudoscience est dangereux. Les gens accordent énormément de crédibilité à ce genre de documentaire », affirme Olivier Bernard, mieux connu ici comme le Pharmachien.


« Ce genre de publication est problématique. Ça contribue à la diffusion de désinformation en santé », ajoute Timothy Caulfield, professeur de droit à l’Université de l’Alberta et titulaire de la Chaire de recherche en droit et politiques de la santé du Canada.

Lundi, Netflix a diffusé la bande-annonce de Goop Lab, dont la diffusion doit débuter le 24 janvier. On y voit la comédienne Gwyneth Paltrow, à la tête de l’entreprise de bien-être Goop, présenter ce qui semble être différentes expériences.

L’actrice est accompagnée de la directrice du contenu à Goop, Elise Loehnen.

Celle-ci précise que la mission de Goop est « d’explorer des idées qui peuvent sembler trop loin ou trop effrayantes ».

Dans la bande-annonce, on voit notamment des femmes plonger dans des eaux glacées, subir un exorcisme et se regarder la vulve dans un miroir.

Au cours des dernières années, l’entreprise Goop a soulevé différentes controverses. Plusieurs médecins avaient notamment décrié une publication où Gwyneth Paltrow vantait les mérites du nettoyage du vagin à la vapeur. En septembre 2018, Goop avait dû payer 145 000 $ pour avoir diffusé une publicité trompeuse sur certains de ses produits. L’un d’eux, un œuf de jade que les femmes devaient s’insérer dans le vagin, devait prétendument aider à contrôler le cycle menstruel. Une affirmation non soutenue par la science, a tranché un tribunal de Californie.

Pétition pour retirer la série

Le professeur Timothy Caulfield a été le premier à réagir à la diffusion de la bande-annonce de Goop Lab, lundi.

« Diffuser de la fausse information crée de vrais dommages », a écrit M. Caulfield sur Twitter.

En entrevue avec La Presse, M. Caulfield déplore le fait que la diffusion d’un tel documentaire par Netflix « légitimise » le message de l’entreprise Goop et « contribue à l’érosion de la pensée critique ».

« Sans compter aussi qu’il s’agit d’un énorme publireportage, qui fait la promotion d’une entreprise créée pour faire de l’argent », dit-il.

M. Caulfield souligne que plusieurs études ont démontré que le public tend à croire plus facilement une affirmation soutenue par une anecdote puissante ou un témoignage percutant plutôt que par une recherche scientifique. 

« Je n’ai pas encore vu tout le documentaire. Mais ce qu’on semble faire, ce n’est pas du tout de la science. […] En cette ère de désinformation, c’est problématique de véhiculer ce genre de choses. » — Timothy Caulfield, professeur de droit à l’Université de l’Alberta

Pour Olivier Bernard, Netflix est « le paradis de la pseudoscience en matière de santé ». « La quasi-totalité des séries qu’ils publient, c’est de la pure pseudoscience. Et je pense que c’est dans leur stratégie marketing de faire ça », dit-il.

Selon M. Bernard, la population est de plus en plus consciente de la désinformation. « Mais souvent, on pense qu’un documentaire, c’est crédible. Pas nécessairement », note-t-il.

M. Bernard espère que la communauté scientifique et médicale se mobilisera afin de stopper la publication de la série, même si d’autres documents « pires » que Goop Lab circulent également.

En février 2019, Netflix avait retiré de sa programmation le documentaire Root Cause à la suite des critiques féroces du milieu scientifique. Le documentaire affirmait que les traitements de canal causaient le cancer. Une affirmation non soutenue par la science.

« J’espère que les grandes associations scientifiques vont encore se mobiliser. On a la responsabilité professionnelle de le faire », affirme M. Bernard.

Des pétitions demandant à Netflix de ne pas diffuser Goop Lab circulent déjà sur le web. Joint par La Presse, Netflix a dit ne pas vouloir commenter le dossier pour l’instant.

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Nouvelles mises en garde face au vapotage


    Est-ce mieux la cigarette ou le vapotage ? Surement pas les deux ! Quoi qu’il en soit le vapotage n’est pas sans risque.
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Nouvelles mises en garde face au vapotage

(Montréal) Trois nouvelles études publiées récemment mettent en lumière les dangers potentiellement associés au vapotage, surtout lorsque l’activité est combinée à la consommation de cigarettes traditionnelles.

LA PRESSE CANADIENNE

La première étude indique, dans les pages de l’American Journal of Preventive Medicine, que les jeunes adultes qui utilisent à la fois des cigarettes électroniques et des cigarettes traditionnelles doublent pratiquement leur risque d’accident vasculaire cérébral (AVC), comparativement à ceux qui fument uniquement des cigarettes traditionnelles. Leur risque d’AVC est aussi trois fois plus élevé que celui des non-fumeurs.

Les chercheurs de l’Université George Mason indiquent dans un communiqué qu’on « commence à comprendre l’impact sur la santé des cigarettes électroniques concomitantes au tabagisme, et les nouvelles ne sont pas bonnes ».

Par ailleurs, les travaux réalisés par des scientifiques de l’Université Johns Hopkins établissent une association entre le vapotage, l’asthme et la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC).

Leurs conclusions sont publiées par le journal médical BMC Pulmonary Medicine et par l’American Journal of Preventive Medicine.

Dans le cas de la première étude, les utilisateurs actuels de la cigarette électronique étaient 39 % plus susceptibles que les non-utilisateurs de déclarer souffrir d’asthme. Cette hausse variait entre 31 % pour les utilisateurs occasionnels et 73 % pour les utilisateurs quotidiens.

Lors de la deuxième étude, environ 11 % des utilisateurs de la cigarette électronique ont indiqué souffrir de bronchite chronique, d’emphysème ou de MPOC, comparativement à 5,6 % pour les non-utilisateurs.

Le risque de MPOC était six fois plus élevé chez ceux qui utilisaient les deux types de cigarettes, comparativement aux non-fumeurs. Le risque était trois fois plus élevé chez les utilisateurs de la cigarette traditionnelle.

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Médicaments pour le rhume : les hypertendus doivent être prudents


Quand nous avons une histoire médicale, et qu’on veut prendre des médicaments en vente libre, il est toujours mieux d’en parler avec son pharmacien.
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Médicaments pour le rhume : les hypertendus doivent être prudents

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Les gens qui souffrent d’hypertension doivent redoubler de prudence avant de prendre un médicament en vente libre pour soulager les symptômes de leur rhume puisque plusieurs substances disponibles sur les étagères pourraient aggraver le problème.

(Montréal) Les gens qui souffrent d’hypertension doivent redoubler de prudence avant de prendre un médicament en vente libre pour soulager les symptômes de leur rhume puisque plusieurs substances disponibles sur les étagères pourraient aggraver le problème.

JEAN-BENOIT LEGAULT
LA PRESSE CANADIENNE

La pseudoéphédrine et la phenyléphrine prises par voie orale sont notamment problématiques.

« Si on voit “rhume”, “grippe” ou “sinus” sur les emballages, on vérifie la liste des ingrédients, a expliqué le pharmacien Pierre-Marc Gervais, qui est chargé de cours à la Faculté de pharmacie de l’Université de Montréal. Si on retrouve de la pseudoéphédrine et la phenyléphrine, ce sont des décongestionnants et c’est à éviter chez les gens qui souffrent de haute tension. »

La phenyléphrine contenue dans certains vaporisateurs nasaux est en revanche acceptable.

Les décongestionnants soulagent la congestion nasale en rétrécissant les vaisseaux sanguins et l’enflure dans le nez. Ils pourront aussi affecter d’autres vaisseaux sanguins, ce qui pourrait gonfler la pression artérielle.

La situation est un peu différente pour les hypertendus qui prennent de la médication à cette fin.

« Les gens dont la tension est bien contrôlée, on va la suivre de façon un peu plus rapprochée s’ils doivent prendre ces médicaments-là, a dit M. Gervais. On va suivre la tension dans les jours qui suivent le début du médicament pour s’assurer qu’elle ne monte pas au-dessus des niveaux de base. Ce ne sont pas tous les hypertendus chez qui la pression va augmenter avec la prise de ces médicaments-là, mais il faut faire attention.

« Mais idéalement on évite les décongestionnants qu’on doit prendre par la bouche. Il y a d’autres solutions qui sont aussi efficaces. »

En cas de congestion nasale importante, les décongestionnants à vaporiser sont efficaces et ne risquent pas d’augmenter la pression artérielle. Il est aussi recommandé d’irriguer le nez avec une solution saline et de vérifier le taux d’humidité à la maison.

« La base, quand on a le rhume, c’est vraiment l’hydratation, a dit M. Gervais. Il faut boire du liquide, idéalement de l’eau, en quantité suffisante. L’hydratation du corps va aider à rendre les sécrétions plus fluides, ça c’est la base. Ce sont tous ces trucs qui n’impliquent pas de médicaments et qui sont très efficaces. »

M. Gervais rappelle en terminant aux hypertendus de se méfier des médicaments qui contiennent de l’ibuprofène.

« Le Tylenol, l’acétaminophène, il n’y a pas de problème, mais l’Advil avec certaines combinaisons d’antihypertenseurs, ça pourrait être problématique », a-t-il dit.

Tout patient qui prend de la médication devrait consulter son pharmacien avant d’entreprendre un nouveau traitement, a conclu M. Gervais.

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Produits comestibles: plus de risque de surdose pour les néophytes



C’est une bonne chose que le gouvernement du Québec n’autorise pas  »les friandises, les confiseries, les desserts, le chocolat ou « tout autre produit jugé attrayant pour les personnes de moins de 21 ans ».  ». Par contre ailleurs au Canada, c’est légal et cela craind pour des surdoses chez les personnes qui essaient pour la première fois. Le problème avec les produits comestibles a base de cannabis prend plus de temps à faire effet et cela peut durer plus 8 h. Les nouveaux clients risquent d’être déçu de ne pas sentir les effets rapidement et auront peut-être tendance de prendre des doses plus grandes
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Produits comestibles: plus de risque de surdose pour les néophytes


Produits comestibles: plus de risque de surdose pour les

JAMIE GRILL VIA GETTY IMAGES

Un médecin de la santé publique craint que les personnes qui n’ont jamais consommé du cannabis continuent à manger en attendant le «buzz», ce qui pourrait entraîner des palpitations et des crises de panique.

  • Camille Bains

  • La Presse Canadienne

  • Les personnes qui n’ont jamais fumé de marijuana pourraient courir plus de risque de surdose en consommant des produits comestibles à base de cannabis qui seront bientôt offerts dans certaines provinces, prévient un médecin de la santé publique.

    Le docteur Lawrence Loh, professeur auxiliaire à l’École de santé publique Dalla Lana de l’Université de Toronto, craint que ces néophytes continuent à manger en attendant le «buzz», ce qui pourrait entraîner des palpitations, de l’anxiété et des crises de panique.

    Le spécialiste rappelle qu’une surdose signifie souvent une visite à l’urgence pour ceux qui ne savent pas que les effets de la marijuana contenue dans des produits comestibles peuvent prendre plusieurs heures à se manifester — il faut plus de temps pour digérer et absorber les aliments dans l’intestin grêle que pour faire passer dans le sang, par les alvéoles pulmonaires, le THC, l’ingrédient psychoactif de la marijuana.

    Les personnes âgées sont particulièrement à risque en raison d’un métabolisme plus lent, a expliqué le docteur Loh.

    La réglementation fédérale fixe une limite de 10 mg de THC par portion — les produits doivent être emballés individuellement. Mais quelqu’un qui mangerait un paquet entier de produits au cannabis pourrait consommer 100 mg de THC et s’exposer à des risques, prévient le médecin.

«Je pense que l’important, surtout pour les néophytes ou ceux qui ont des enfants à la maison, c’est avant tout d’éviter les surdoses.» 

  • Le docteur Loh est coauteur d’un article sur le sujet publié lundi dans le «Journal de l’Association médicale canadienne».

    Les autorités préviennent que les effets des produits de cannabis comestibles peuvent commencer à se faire sentir jusqu’à 60 minutes ou plus après l’ingestion, et peuvent durer jusqu’à 8 heures, voire plus. Le Centre canadien de lutte contre l’alcoolisme et les toxicomanies recommandait en juillet que quiconque n’a jamais fumé ou vapoté du cannabis ne consomme pas plus de 2,5 mg de THC dans un produit — et qu’il attende d’en ressentir les effets avant d’en prendre plus.

    Les règlements fédéraux régissant les produits comestibles, les boissons, les produits de vapotage et les formes topiques de cannabis sont entrés en vigueur en octobre dernier, un an après que le Canada a légalisé le cannabis frais ou séché, l’huile, les plants et les graines.

    Au Québec, les seuls produits comestibles autorisés pour l’instant, depuis le 1er janvier, sont les boissons prêtes à boire et les infusions de cannabis, ainsi que la poudre de cannabis décarboxylé (le «cannabis décarb»). Le gouvernement québécois n’a pas autorisé les friandises, les confiseries, les desserts, le chocolat ou «tout autre produit jugé attrayant pour les personnes de moins de 21 ans». Les produits topiques ne seront pas non plus vendus par la Société québécoise du cannabis.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Un virus inconnu a déjà atteint 59 personnes en Chine


La Chine est encore au prise avec un virus contagieux. Dans une ville de Chine, 59 la plupart sont des travailleurs du marché de poissons et fruits de mer qui ont été touchés par un virus inconnu qui pourrait être d’origine animale. Pour éviter la propagation, la Chine prend des mesures sévères
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Un virus inconnu a déjà atteint 59 personnes en Chine


Céline Deluzarche
Journaliste

    En l’espace de quelques jours, une pneumonie a touché 59 personnes dans la ville de Wuhan, au centre de la Chine, dont 7 sont dans un état critique. La souche du virus ne ressemble à aucune autre déjà connue et pourrait s’avérer hautement contagieuse. Les autorités redoutent une nouvelle épidémie type SRAS qui avait causé près de 800 morts dans le sud-est asiatique en 2002 et 2003.

    Une mystérieuse épidémie de pneumonie encore inconnue semble se propager comme une traînée de poudre en Chine depuis la semaine dernière. Lundi 6 janvier, 59 cas de cette maladie ont été confirmés par la Commission locale de la santé chinoise ; ils sont tous situés à Wuhan, la capitale de la province du Hubei, dans le centre de la Chine.

    Sept personnes sont dans un état critique, mais « les 59 patients sont tous en vie et traités dans des hôpitaux », a rassuré la commission sur son site Internet.

    Pour l’instant, un seul cas a été enregistré hors de Chine à Singapour, en l’occurrence une fillette de 3 ans qui avait voyagé à Wuhan, 21 cas « suspects » ont également été signalés à Hong Kong, même si le lien avec le virus n’a pas encore été établi. Les symptômes incluent une forte fièvre, des difficultés à respirer et des lésions invasives pulmonaires.Le virus ne correspond à aucune souche connue

    Samedi 4 janvier, l’Organisation mondiale pour la Santé (OMS) a activé son dispositif d’urgence de niveau 3, le plus élevé, et se dit « prête à lancer une réponse plus large » si nécessaire.

    « Nous suivons de près la situation à Wuhan et sommes en relation permanente avec nos homologues chinois », a tweeté l’OMS le 4 janvier.

    Le pathogène n’est ni celui de la grippe influenza, ni celui de la grippe aviaire, ni un autre adénovirus, explique l’OMS qui exclut également le SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) ou le MERS (syndrome respiratoire du Moyen-Orient).

    « Nous travaillons activement pour identifier la souche et l’origine du virus », a pour sa part indiqué Li Gang, le directeur du centre de contrôle et de prévention des maladies de Wuhan.

    D’après les premières indications, il pourrait s’agir d’une nouvelle souche de type coronavirus qui inclue le SRAS et le rhume.

    Une maladie probablement « hautement contagieuse »

    Les premiers cas ont été détectés la semaine dernière et concernent majoritairement des travailleurs du marché aux poissons et fruits de mer de la ville, ce qui suggère que le virus a une origine animale. Le marché a depuis été fermé et entièrement désinfecté, mais l’épidémie continue de s’étendre.

    « Pour le moment, aucun cas de transmission d’Homme à Homme n’a été détecté et aucun personnel soignant n’est touché », tente de rassurer l’OMS, mais, selon les spécialistes, les maladies respiratoires de ce type sont d’habitude hautement contagieuses.

    Afin de limiter le risque, les personnes touchées ont été placées en quarantaine et la commission de santé conseille aux habitants de Wuhan d’aérer leur intérieur et de « porter des masques si nécessaire ». Singapour et Hong Kong ont, de leur côté, rétabli des capteurs de température aux postes de douane pour les voyageurs en provenance de la Chine continentale.

    La psychose d’un remake du SRAS

    Les autorités redoutent avant tout une réédition de l’épidémie de SRAS qui avait infecté plus de 8.000 personnes et entraîné la mort de 774 patients dans le monde entre novembre 2002 et juillet 2003. Le virus du SRAS aurait, semble-t-il, muté depuis différentes souches présentes chez la chauve-souris. Quant au MERS, dont le nombre de cas s’établit à 2.484 personnes infectées depuis 2012 avec 857 décès associés, il est transmis via des contacts avec le dromadaire.

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Ces derniers jours, 59 cas de pneumonie atypique ont été enregistrés à Wuhan, en Chine.

  • La souche du virus ne ressemble à aucune autre déjà connue et on ignore d’où elle provient et comment elle se transmet.

  • Dans la crainte d’une propagation, les autorités ont imposé des mesures de quarantaine strictes.

https://www.futura-sciences.com/

Les mugs en bambou seraient dangereux pour la santé


Quand on peut diminuer les objets à usage unique, il faut quand même faire des bons choix. Plusieurs produits nous sont offert. Le problème, c’est qu’ils ne sont pas tous écolos dépendant de l’utilisation qu’on en fait
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Les mugs en bambou seraient dangereux pour la santé


Les mugs en bambou relâchent des substances cancérigènes lorsqu’on y verse de l’eau chaude. © sonyachny, Adobe Stock

Les mugs en bambou relâchent des substances cancérigènes lorsqu’on y verse de l’eau chaude. © sonyachny, Adobe Stock

Céline Deluzarche
Journaliste

Les mugs en bambou, c’est chic, écolo et biodégradable. Mais ces tasses fabriquées à base de mélamine, une résine polymère renforcée de fibres de bambou, contiennent des composés dangereux, met en garde l’institut fédéral allemand d’évaluation des risques (BfR).

La mélamine n’est pas elle-même toxique, mais lorsqu’elle est exposée à la chaleur, elle se décompose en monomères (1,3,5-triazine-2,4,6-triamine) et en formaldéhyde, des composés classés cancérigènes.

L’institut allemand a mené des tests sur 228 types de mugs en bambou et a constaté des niveaux alarmants de toxines lorsqu’on y verse des liquides à plus de 70 °C. Dans 35 % des cas, les valeurs limites européennes sont dépassées, avec des niveaux parfois 30 fois supérieurs au seuil de sécurité pour les adultes et 120 fois le seuil pour les enfants.

Pire, la quantité de mélamine relâchée s’accroît au fur et à mesure des expositions répétées à l’eau chaude et aux liquides un peu acides, comme les sodas. Ne sont toutefois concernés que les mugs contenant du bambou : les autres tasses en mélamine affichent des taux de substances toxiques bien plus faibles. L’intégration de fibres de bambou dégraderait le réseau formé par les polymères au sein de la mélamine, le liquide chaud accélérant l’hydrolyse et la décomposition de la résine.

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Donne-moi ton âge, je te dirai quel sport pratiquer


Quand on est jeune, on peut essayer n’importe quel sport pour s’amuser ou s’entraîner. Plus on vieillit, plus est important de bouger. Si nous ne sommes pas nécessairement très porter sur les activités physiques, il faut trouver un moyen pour éviter le déclin physique.
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Donne-moi ton âge, je te dirai quel sport pratiquer

Le tai-chi est un sport à envisager à mesure que l'on avance en âge. | audun munthe via Unsplah

Le tai-chi est un sport à envisager à mesure que l’on avance en âge. | audun munthe via Unsplah

Julie Broderick

    Ralentir le déclin physique suppose de conserver une bonne condition cardio-vasculaire et une force physique suffisante

    L’activité physique a d’importants effets sur la santé: elle peut protéger d’un large éventail d’affections, parmi lesquelles les maladies du cœur, le diabète de type 2 et certains cancers. Mais on ne pratique pas les mêmes sports à 20 ans et à 60, pas plus qu’on ne s’entraîne avec la même intensité.

    Pour vous assurer de faire le bon type d’activité en fonction de votre âge, suivez le guide.

    Enfance et adolescence

    Durant l’enfance, l’activité physique aide à contrôler son poids, à bâtir des os sains, à augmenter sa confiance en soi et à améliorer la qualité et la durée du sommeil. Pour toutes ces raisons, il est recommandé aux enfants de pratiquer une activité physique pendant une heure par jour au minimum.

    À titre d’exemple:

  • il est bon d’encourager les enfants à s’essayer à des sports qui leur permettent de développer leurs capacités, tels que les sports de balle ou la natation;

  • de nombreuses activités non programmées, telles que celles pratiquées sur les terrains de jeux, conviennent également.

    Au cours de l’adolescence, l’habitude de faire de l’exercice a tendance à diminuer graduellement, en particulier chez les filles. Or pratiquer une activité physique permet de préserver une bonne image de son propre corps, ce qui aide à mieux gérer le stress et l’anxiété. Il ne faut donc pas hésiter à:

  • encourager les adolescent·es à continuer à pratiquer au moins un sport d’équipe;

  • expliquer aux ados qui n’aiment pas ce genre de sports que nager ou pratiquer l’athlétisme est aussi un bon moyen de se maintenir en forme.

    Pendant la vingtaine

    C’est aux alentours de 25 ans que notre forme physique est la meilleure, ce qui se traduit par des temps de réaction minimaux et une VO2 max (celle-ci représente le volume maximal d’oxygène consommé par les muscles lors d’un effort physique) à son plus haut niveau. Après cet âge, notre VO2 max décroît (un recul qui peut atteindre jusqu’à 1% par an) et notre temps de réaction ralentit un peu plus chaque année.

    La bonne nouvelle est qu’une activité physique régulière peut freiner ce déclin. En outre, développer sa masse musculaire et sa densité osseuse au cours de la vingtaine aide à les conserver plus tard. Pour cela:

  • variez vos entraînements, et prenez-y du plaisir. Essayez par exemple le rugby, l’aviron ou les entraînements de type boot camp (inspirés par les entraînements militaires);

  • si vous faites régulièrement de l’exercice, prenez conseil auprès d’un préparateur professionnel afin de définir une périodicité. Cela implique de diviser votre entraînement en cycles progressifs destinés à en approfondir différentes facettes (intensité, volume ou type d’activité physique, etc.), afin d’optimiser votre performance. Si vous devez participer à une épreuve sportive planifiée, telle qu’un triathlon, cette approche peut vous permettre d’atteindre un pic de performances avant le jour J.

    Durant la trentaine

    Généralement, au cours de cette période, la carrière et la vie de famille s’intensifient. Afin de ralentir le déclin physique, il est important de conserver une bonne condition cardio-vasculaire et une force physique suffisante .

    Si votre emploi est sédentaire, assurez-vous que votre poste de travail vous permet de vous tenir dans une posture correcte. Interrompez les longues périodes en position assise en vous forçant à pratiquer une activité durant la journée. Il peut s’agir simplement de mettre votre imprimante dans la pièce voisine pour vous forcer à vous lever, ou de monter les escaliers pour aller utiliser les toilettes situées à un autre étage plutôt qu’au vôtre, voire de juste vous lever pour passer vos coups de téléphone.

    L’idéal est de bouger toutes les trente minutes, si possible:

  • faites de l’exercice intelligemment. Testez les entraînements par intervalles à haute intensité (High-Intensity Interval Training, HIIT). Il s’agit d’entrecouper des activités de haute intensité comme le vélo ou le sprint, pouvant amener votre rythme cardiaque jusqu’à 80% de ses capacités, par des exercices de faible intensité. Ce type d’entraînement est intéressant lorsque l’on dispose de peu de temps, car il peut se pratiquer en vingt minutes;

  • pour les femmes, en particulier celles qui ont eu des enfants, les exercices visant à renforcer les muscles du plancher pelvien, parfois appelés exercices de Kegel, sont à pratiquer quotidiennement, pour aider à prévenir l’incontinence urinaire;

  • diversifier vos programmes d’exercices permet de les rendre plus intéressants. Essayez par exemple le boot camp, le yoga ou le vélo d’intérieur (tel que le spin class).

Le boot camp est un moyen de diversifier votre exercice. | vivian1965 via Pixabay

    À la quarantaine, l’embonpoint

    À partir de la quarantaine, la plupart des gens commencent à prendre du poids. Les exercices de résistance sont alors le meilleur moyen de brûler des calories de façon optimisée, pour limiter l’accumulation de graisses et inverser la perte de masse musculaire qui débute à partir de cette période et peut atteindre 3 à 8% par décennie.

    Dix semaines de ce type d’entraînement peuvent augmenter la masse musculaire et le taux métabolique au repos (respectivement jusqu’à 1,4kg et 7%), et diminuer la proportion du poids dû aux graisses (de 1,8kg). Pour parvenir à ces résultats, vous pouvez:

  • pratiquer le renforcement musculaire avec des kettlebells, ou commencer un programme de musculation en salle de sport;

Pour brûler des calories, soulevez ces sortes de haltères. | dubajjo via Pixabay

  • commencer à courir, si vous ne courez pas déjà, et si tel est le cas, commencer un programme d’exercice plus intensif. La course vous apportera un meilleur retour sur investissement que la marche;

  • le pilates peut aussi être utile pour renforcer les muscles du tronc, et ainsi prévenir le mal de dos, qui commence souvent au cours de cette décennie de vie.


    Durant la cinquantaine

    À partir de la cinquantaine, des douleurs peuvent apparaître et des maladies chroniques, comme le diabète de type 2 et les maladies cardio-vasculaires, se manifester. Chez les femmes, à mesure que les œstrogènes diminuent après la ménopause, le risque de maladies cardiaques augmente. À cet âge, vous pouvez:

  • faire de la musculation deux fois par semaine, pour maintenir votre masse musculaire;

  • pratiquer des exercices qui amènent à porter son propre poids, tels que la marche (marchez suffisamment vite pour faire augmenter votre rythme respiratoire et transpirer);

  • essayer de nouvelles activités. Le tai-chi peut par exemple s’avérer excellent pour l’équilibre et la relaxation.

    Durant la soixantaine

    En général, les maladies chroniques s’accumulent à mesure que l’on vieillit, et l’âge est un des principaux risques de survenue de cancers. Le maintien d’un niveau élevé d’activité physique peut aider à prévenir certains d’entre eux, comme le cancer du sein post-ménopausique, le cancer du côlon ou le cancer de l’utérus. L’exercice réduit en outre le risque de développer certaines maladies chroniques comme les maladies cardiaques et le diabète de type 2.

    L’activité physique tend à diminuer avec l’âge, alors conservez une activité et tâchez d’aller contre cette inclination:

  • mettez-vous aux danses de salon, ou à d’autres sortes de danse: la danse est une façon amusante (et sociale) de faire de l’exercice;

  • pratiquez des exercices visant à développer la force et la souplesse deux fois par semaine. L’aquagym peut s’avérer un bon moyen d’acquérir de la force, grâce à la résistance de l’eau;

  • n’abandonnez pas les exercices à visées cardio-vasculaires, notamment la marche rapide.

Les danses de salon sont amusantes et permettent de garder une activité sociale. | pixelia via Pixabay

    À partir de 70 ans

    Passé 70 ans, faire de l’exercice permet de prévenir la fragilité qui accompagne la vieillesse ainsi que les risques de chutes. C’est également important pour les capacités cognitives.

    Si vous passez par une période de maladie, tâchez malgré tout de ne pas devenir sédentaire, dans la mesure du possible. Votre force et votre forme physique pourraient en effet décliner rapidement si vous vous retrouviez forcé de garder le lit ou deveniez complètement inactif. Retrouver ensuite son niveau de forme antérieur peut s’avérer compliqué:

  • marchez, discutez. Plutôt que de recevoir passivement les visites des membres de votre famille ou de vos amis, proposez-leur de sortir vous promener ensemble. Ainsi vous préserverez votre motivation, et renforcerez votre santé plus efficacement qu’en pratiquant des exercices solitaires;

  • incorporez à votre entraînement des exercices visant à préserver votre force, votre équilibre et vos capacités cardio-vasculaires. Prenez cependant conseil auprès d’un masseur-kinésithérapeute ou d’autres professionnels, en particulier si vous souffrez de maladies chroniques.

À terme, s’il ne fallait retenir qu’un seul message, ce serait celui-ci: ne vous arrêtez jamais de bouger. Une activité physique soutenue est essentielle pour rester en bonne santé.

http://www.slate.