Le Saviez-Vous ► Le Canada regorge d’oiseaux même en hiver


Une chose que je viens d’apprendre, dans la période des fêtes, il existe une tradition un peu partout au Canada depuis 1900. C’est le Recensement des oiseaux de Noël. Il s’agirait du plus vieux projet de science toujours en cours en Amérique du Nord. Pendant une journée donnée, des amateurs ou des professionnels vont arpenter les villes, villages, parcs, campagnes pour faire le décompte des oiseaux de Noël. Les photos sont pris à Hearst en Ontario, une ville au nord-ouest de l’Ontario. Au Québec, aussi, nous avons des oiseaux qui passent l’hiver avec nous, et quand il fait très froid, ils doivent sûrement bien se cacher pour ne pas être frigorifié. Chez ma fille,  vers la fin d’automne et pendant l’hiver, avant que le soleil se couche, les,mésanges a tête noire commencent à faire leur rituel dans les cèdres sur chaque coté de la cour pour la nuit. Ils piaillent change de place, changent de côté pendant quelques minutes. Quand tout le monde est bien installé, c’est le silence complet dans les arbres jusqu’au réveil
Nuage


Le Canada regorge d’oiseaux même en hiver

L'oiseau posé sur un tronc pique un arbre avec son bec.

Ce pic chevelu fait partie des oiseaux observés à Hearst lors du décompte annuel du temps des Fêtes.

PHOTO : MARC JOHNSON

Radio-Canada

Détrompez-vous! Le Canada ne compte pas que des oiseaux noirs et ennuyeux l’hiver. Les recensements des oiseaux de Noël permettent de découvrir de belles espèces.

Le décompte annuel partout au pays dure une journée, entre le 14 décembre et le 5 janvier inclusivement.

À Hearst, en Ontario, huit bénévoles ont sillonné cette année le territoire dans un rayon de 12 kilomètres.

Une perdrix se repose sur la neige.

La gélinotte huppée, plus communément appelée une perdrix, fait partie des oiseaux recensés dans la région de Hearst.

PHOTO : MARC JOHNSON

L’ornithologue amateur Gérard Payeur participe depuis une dizaine d’années au recensement.

Mon épouse et moi aimons nous promener dans les rangs. Cela nous donne une bonne raison de participer, dit-il.

Deux oiseaux gris et rougeâtres se nourrissent dans une mangeoire.

Deux sizerins flammés se nourrissent dans une mangeoire.

PHOTO : MARC JOHNSON

Les ornithologues en herbe visitent aussi les cours arrière, ce qui leur permet de recenser des oiseaux qui visitent les mangeoires.

Une tradition centenaire

Le Recensement des oiseaux de Noël est une tradition qui remonte à 1900.

Il constitue le projet de science citoyenne le plus ancien en Amérique du Nord, selon son site Internet(Nouvelle fenêtre)

Une sittelle à poitrine rousse perchée sur un tronc d’arbre.

Ce sont généralement les clubs d’ornithologie amateurs ou de naturalistes qui entreprennent le Rescencement des oiseaux de Noël dans les diverses régions du pays.

PHOTO : MARC JOHNSON

Ça donne une idée de la santé du pays, de la santé de la faune. Et si on voit des oiseaux de plus en plus exotiques qu’on n’avait pas l’occasion de voir dans la région, ça peut être un indicatif du réchauffement climatique ou du changement climatique, explique M. Payeur.

Changement de date

Le nombre d’oiseaux varie d’une année à l’autre.

Je me souviens dans le passé que le recensement se faisait entre Noël et le Nouvel An, mais c’était trop froid. Il y a des années où l’on n’a rien vu, se rappelle M. Payeur.

Un bec-croisé des sapins rouge est perché sur une branche.

Le recensement des oiseaux pendant une journée a lieu partout au pays du 14 décembre au 5 janvier inclusivement. Les bénévoles parcourent des cercles établis de 24 km de diamètre.

PHOTO : MARC JOHNSON

Son décompte de cette année a permis de recenser une vingtaine de corbeaux, sept mésanges, une dizaine de pigeons, six gros becs, des geais gris, trois perdrix et trois geais bleus, dans la région de Hearst.

Un oiseau de proie ressemblant à un hibou sur une branche.

La chouette épervière fait partie des espèces aperçues dans le Nord de l’Ontario.

PHOTO : MARC JOHNSON

Plus de 2000 agglomérations participent au recensement des oiseaux de Noël au pays.

Le tout est compilé dans une grande banque nationale tenue par l’organisme Oiseaux Canada.

https://ici.radio-canada.ca/

Laisser son arbre de Noël dans son arrière-cour pour aider la faune et la flore


Ceux qui ont mit un arbre naturel pour les fêtes dans la maison, ou ailleurs, bien que la ville offre un ramassage après les fêtes, il est possible de donner un coup pouce à l’environnement de votre cour. Permettre au sapin, épinette ou tout autre arbre d’être déposé dans la cour permet un abri aux oiseaux en hiver, et même en prenant des cocottes (cône de pin ou autres conifères) recouvert de beurre d’arachide, suif, graines serait le bienvenu pour les oiseaux. De plus au printemps, ces arbres de se décomposent vite et aidera à certains insectes utiles ainsi que la végétation.
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Laisser son arbre de Noël dans son arrière-cour pour aider la faune et la flore

PHOTO GRAHAM HUGHES, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

Dan Kraus, biologiste principal à l’organisme sans but lucratif CNC, suggère de le poser près d’un autre arbre, contre une clôture ou simplement à même le sol dans son jardin.

(Montréal) Plutôt que d’envoyer son arbre de Noël au dépotoir ou à la déchiqueteuse, Conservation de la nature Canada (CNC) suggère de le déposer simplement dans son arrière-cour pour en faire profiter les espèces qui nous entourent.

LA PRESSE CANADIENNE

Dan Kraus, biologiste principal à l’organisme sans but lucratif CNC, souligne que l’arbre pourrait notamment servir d’abri pour les oiseaux pendant les mois d’hiver, en particulier lors des nuits froides et des tempêtes.

Il suggère de le poser près d’un autre arbre, contre une clôture ou simplement à même le sol dans son jardin.

Pour les plus imaginatifs, CNC propose de le transformer « en une mangeoire ornée de cônes de pin recouverts de beurre d’arachides, de guirlandes d’arachides et de suif ».

Une fois qu’il aura perdu la plupart de ses aiguilles, il sera possible de couper les branches pour les disposer là où pousseront les fleurs printanières, et de déposer le tronc ailleurs, à même le sol.

Selon Dan Kraus, l’été venu, l’arbre deviendra un habitat naturel, protégera les fleurs sauvages, retiendra l’humidité et contribuera à enrichir le sol, comme le font les branches et arbres morts dans la forêt.

Des insectes, dont des pollinisateurs comme l’abeille charpentière, pourront s’y creuser un abri.

« À l’automne, les branches et le tronc de votre arbre commenceront à retourner à la terre. Bon nombre de nos arbres de Noël, en particulier les épinettes et sapins baumiers, sont très peu résistants à la pourriture et se dégradent rapidement lorsqu’ils sont exposés aux éléments. Plus les branches coupées et le tronc sont en contact avec le sol, plus vite ils se décomposeront », souligne M. Kraus dans le communiqué publié par l’organisme.

https://www.lapresse.ca/

Nourrir les oiseaux a des conséquences sur la nature et sur nous


Cet hiver, beaucoup ont nourri les oiseaux. Il y a les chats qui sont un danger que certains humains vont changer la mangeoire de place pour mieux protéger les oiseaux. Pour nous, entendre et voir les oiseaux ont un effet apaisant. Nourrir les oiseaux a  quand même des conséquences sur leur évolution. Il semble en effet qu’une mutation du bec à été influencer par les humains qui les nourrissent. En passant, l’été mieux vaut laisser les oiseaux se débrouiller pour qu’ils puissent être efficaces pour chasser les insectes qu’avoir tout cuit dans leur bec avec des graines dans les mangeoires
Nuage

 

 

Nourrir les oiseaux a des conséquences sur la nature et sur nous

 

Nathalie Mayer
Journaliste

Durant les mois d’hiver, nous sommes nombreux à nourrir les oiseaux sauvages. Une habitude qui n’est pas sans conséquence sur les oiseaux. Et même sur nous, estime aujourd’hui une étude menée par des chercheurs américains.

Aux États-Unis, pas moins de 4 milliards de dollars sont dépensés chaque année en graines par les personnes qui nourrissent les oiseaux dans leur jardin. Une habitude qui semble banale, mais qui ne l’est pas tant que cela dans un monde où nos interactions avec la nature sont de moins en moins directes.

« Mieux comprendre comment les gens vivent la présence d’une faune sauvage dans leur jardin est très important tant dans une perspective de conservation de la nature que d’entretien du bien-être humain », explique Dana Hawley, chercheur à Virginia Tech (États-Unis).

C’est pourquoi son équipe a voulu savoir comment les personnes qui choisissent de nourrir les oiseaux remarquent les événements naturels qui se produisent alors dans leur jardin et comment ils y réagissent.

65 % des personnes qui nourrissent les oiseaux sauvages déclarent que cela leur permet de se détendre, 61 % remarquent que cela les aide à mieux connaître les oiseaux et 21 % y voient une expérience éducative pour leurs enfants. © Mohayg, Pixabay, CC0 Creative Commons

65 % des personnes qui nourrissent les oiseaux sauvages déclarent que cela leur permet de se détendre, 61 % remarquent que cela les aide à mieux connaître les oiseaux et 21 % y voient une expérience éducative pour leurs enfants. © Mohayg, Pixabay, CC0 Creative Commons

Protéger les oiseaux que l’on nourrit

Grâce à près de 1.200 volontaires, ils ont pu noter que lorsque les personnes qui nourrissent les oiseaux découvrent un chat dans leur jardin, de colère, ils ont tendance à le faire fuir, à déplacer la mangeoire ou à proposer un abri aux oiseaux. Lorsqu’ils observent que leur mangeoire attire des oiseaux malades, les gens choisissent, sous le coup de la tristesse ou de l’inquiétude, de la nettoyer. Et lorsque les oiseaux ne viennent plus, ils réagissent en leur proposant plus de graines.

D’autre part, lorsqu’il s’agit de décider de la quantité de nourriture à offrir aux oiseaux, les gens s’appuient sur des facteurs météorologiques, bien plus que sur le temps que cela prendra ou l’argent que cela coûtera. Ces résultats suggèrent que les personnes qui nourrissent les oiseaux observent attentivement la nature et réagissent généralement en fonction.

Nourrir les oiseaux aurait un impact sur leur évolution

L’hiver approche et nous allons bientôt être tentés de nourrir les petits oiseaux de nos jardins. Bonne ou mauvaise idée ? Une étude nous apprend aujourd’hui que ce geste en apparence anodin modifierait l’évolution de leur bec.

Lorsqu’elles fréquentent assidûment les mangeoires, les mésanges charbonnières semblent développer, au fil des générations, des becs plus longs que leurs consœurs qui se nourrissent dans la nature. © SJPrice, Pixabay, CC0 Creative Commons

Lorsqu’elles fréquentent assidûment les mangeoires, les mésanges charbonnières semblent développer, au fil des générations, des becs plus longs que leurs consœurs qui se nourrissent dans la nature. © SJPrice, Pixabay, CC0 Creative Commons

Pour la première fois, une étude publiée dans Science met en évidence des différences génétiques entre des mésanges britanniques et des mésanges hollandaises. Les premières auraient des becs plus longs  que les secondes… Et, qui plus est, ces différences semblent s’être creusées depuis quelques années seulement.

L’ADN de quelque 3.000 oiseaux a été passé au crible. Les gènes présentant des mutations se trouvent être proches de ceux qui, chez l’être humain, codent pour la forme du visage. Des similitudes ont également été notées avec ceux identifiés suite à l’étude de Darwin sur la forme du bec des pinsons. De quoi laisser penser que la sélection naturelle est là aussi en marche.

Charles Darwin avait déjà observé des différences notamment de forme de bec entre espèces de pinson, liées à leurs pratiques alimentaires. © wolfgang_vogt, Pixabay, CC0 Creative Commons

Charles Darwin avait déjà observé des différences notamment de forme de bec entre espèces de pinson, liées à leurs pratiques alimentaires. © wolfgang_vogt, Pixabay, CC0 Creative Commons

La sélection naturelle influencée par l’Homme

Elle a agi sur un intervalle de temps étonnamment court. Entre 1970 et aujourd’hui, la longueur des becs des oiseaux britanniques a clairement augmenté. Ceux dont les becs sont les plus longs sont aussi ceux qui visitent le plus systématiquement les mangeoires posées par les Britanniques amoureux de petits oiseaux. Et ceux qui se reproduisent le plus facilement… sauf lorsqu’ils vivent aux Pays-Bas où ils sont moins nourris.

Un ensemble d’observations qui poussent les chercheurs à imaginer que la longueur des becs pourrait être liée au nourrissage des oiseaux de jardin, une pratique relativement récente et particulièrement populaire au Royaume-Uni. Sur l’île, les dépenses moyennes en graines et aux mangeoires sont le double de celles d’autres pays européens.

https://www.futura-sciences.com/

Les oiseaux aussi souffrent du froid, voici comment les aider


Généralement, il est recommandé de ne pas nourrir les oiseaux, car ils peuvent devenir dépendant et délaissé les insectes. L’hiver, cela peut-être beaucoup plus difficile pour eux de survivre. Un coup de pouce de notre part peut améliorer leur qualité de vie. On ne doit pas donner n’importe quoi, mieux vaut une alimentation adaptée à nos petites bêtes à plumes pendant la saison froide.
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Les oiseaux aussi souffrent du froid, voici comment les aider

 

Rouge-gorge

Les rouges-gorges peuvent souffrir du froid.

© MARK HAMBLIN/REX/REX/SIPA

Par Anne-Sophie Tassart

La neige, le froid, le gel affectent de nombreux organismes, l’homme n’est pas la seule espèce touchée. Par exemple, les oiseaux comme les merles, les perdrix et les rouges-gorges s’épuisent davantage, leur accès aux ressources étant limité. Par conséquent, ils se déplacent moins et deviennent plus vulnérables. La Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) a donc tenu à rappeler qu’il est possible de leur venir en aide notamment en mettant de la nourriture à leur disposition.

L’association indique sur son site internet que les mangeoires et les abreuvoirs doivent être disposés au centre du jardin, « dans un endroit dégagé, éloigné des murs, buissons et branches latérales afin d’éviter l’accès aux prédateurs ».

Pour éviter que les oiseaux, trop nombreux, se volent dans les plumes mais aussi pour limiter la propagation de maladies, la LPO recommande de disposer plusieurs équipements différents (à suspendre, des plateaux etc…) et de les nettoyer régulièrement.

Quels aliments donnés aux oiseaux en période de froid prolongé ?

Enfin, le point essentiel : quelle nourriture donner à ces animaux ? L’association déconseille de disposer trop de graisses animales et de leur préférer les graisses végétales « si possible à base d’huile de colza ». Le pain doit être évité tandis que le lait est proscrit : les oiseaux étant totalement incapables de le digérer (en ingurgiter peut les tuer).

« Seuls les dérivés laitiers cuits, tels que le fromage, peuvent être donnés en très petite quantité », précise la LPO. Autres aliments à éviter : le pain, les mélanges de graines « très bon marché » et les biscuits pour animaux domestiques.

Selon la LPO, les meilleurs aliments sont :                                                                                                                                                            

Un mélange optimal de graines composé d’1/3 de tournesol noir, de cacahuètes et de maïs concassé
Les pains de graisse végétale simples
Les pains de graisse végétale mélangés avec des graines, des fruits rouges ou des insectes
Des graines de tournesol
(non grillées et non salées), si possible non striées, les graines noires sont meilleures et plus riches en lipides
Des cacahuètes
(non grillées et non salées) 
Les amandes, noix, noisettes et maïs concassés (non grillées et non salées)
Les petites graines de millet ou d’avoine
Les fruits décomposés
(pomme, poire flétrie, raisin)

Un petit « plus » qui ne doit plus être apporté après le mois de mars

Cependant, les oiseaux ne doivent pas être nourris toute l’année. Ces suppléments ne sont qu’à délivrer durant la mauvaise saison, en période de froid prolongé, globalement de mi-novembre à mars, explique l’association.

« Il n’est pas conseillé de nourrir les oiseaux au printemps et en été car beaucoup d’entre eux deviennent insectivores à cette saison et cela peut créer une relation de dépendance vis-à-vis des jeunes oiseaux nés dans l’année qui doivent apprendre à se nourrir par eux-mêmes », ajoute-t-elle.

https://www.sciencesetavenir.fr/

Un parasite menace les oiseaux dans les provinces de l’Atlantique


Pauvres oiseaux, encore une calamité leur tombe dessus, du moins sur les provinces de l’Atlantiques du Canada. Il semble que ce soient surtout les chardonnerets jaunes et le Roselin pourpré qui la bactérie vise. Si vous avez des mangeoires, cela serait une bonne idée de les nettoyer de temps à autre pour diminuer cette contamination, car les symptômes doit être un vrai supplice pour les oiseaux.
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Un parasite menace les oiseaux dans les provinces de l’Atlantique

 

La plupart des cas recensés concernent des roselins... (Photo archives La Presse)

La plupart des cas recensés concernent des roselins pourprés et des chardonnerets jaunes (photo).

PHOTO ARCHIVES LA PRESSE

 

La Presse Canadienne

Des scientifiques ont été informés de dix cas non confirmés concernant des oiseaux atteints d’une maladie contagieuse en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick cette année.

Selon la pathologiste Megan Jones, du Réseau canadien pour la santé de la faune, des cas de trichomonose aviaire ont été observés depuis plusieurs années chez certaines espèces d’oiseaux, mais principalement depuis 2007 dans les provinces de l’Atlantique.

La plupart des cas recensés concernent des roselins pourprés et des chardonnerets jaunes.

Cette maladie est causée par un parasite microscopique qui s’attaque au bec et à la gorge des oiseaux, ce qui les empêche de respirer et d’avaler librement.

Les oiseaux infectés ont de la difficulté à voler et sont couverts de moisissures sur leurs plumes, autour de leur bec et sur leur poitrine. On peut aussi voir des croûtes de nourriture collée autour de leur bec.

Le parasite se propage principalement par la nourriture et l’eau. Megan Jones suggère aux gens de nettoyer régulièrement leurs mangeoires pour éviter la propagation du parasite.

Elle demande aux personnes qui observent des oiseaux malades ou morts de communiquer avec le Réseau canadien pour la santé de la faune afin que l’organisation puisse suivre l’évolution de la crise.

http://www.lapresse.ca

Nourrir les oiseaux aurait un impact sur leur évolution


La mutation des becs des oiseaux que l’on trouve dans nos jardins serait probablement due aux mangeoires pour ces oiseaux. Est-ce une bonne chose ? Au parc près de chez moi, on insiste pour ne pas nourrir les mésanges à causes de l’hiver, cependant, il semble que les nourris vivent plus longtemps
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Nourrir les oiseaux aurait un impact sur leur évolution

Nathalie Mayer

Journaliste

 

L’hiver approche et nous allons bientôt être tentés de nourrir les petits oiseaux de nos jardins. Bonne ou mauvaise idée ? Une étude nous apprend aujourd’hui que ce geste en apparence anodin modifierait l’évolution de leur bec.

Pour la première fois, une étude publiée dans Science met en évidence des différences génétiques entre des mésanges britanniques et des mésanges hollandaises. Les premières auraient des becs plus longs  que les secondes… Et, qui plus est, ces différences semblent s’être creusées depuis quelques années seulement.

L’ADN de quelque 3.000 oiseaux a été passé au crible. Les gènes présentant des mutations se trouvent être proches de ceux qui, chez l’être humain, codent pour la forme du visage. Des similitudes ont également été notées avec ceux identifiés suite à l’étude de Darwin sur la forme du bec des pinsons. De quoi laisser penser que la sélection naturelle est là aussi en marche.

Charles Darwin avait déjà observé des différences notamment de forme de bec entre espèces de pinson, liées à leurs pratiques alimentaires. © wolfgang_vogt, Pixabay, CC0 Creative Commons

Charles Darwin avait déjà observé des différences notamment de forme de bec entre espèces de pinson, liées à leurs pratiques alimentaires. © wolfgang_vogt, Pixabay, CC0 Creative Commons

La sélection naturelle influencée par l’Homme

Elle a agi sur un intervalle de temps étonnamment court. Entre 1970 et aujourd’hui, la longueur des becs des oiseaux britanniques a clairement augmenté. Ceux dont les becs sont les plus longs sont aussi ceux qui visitent le plus systématiquement les mangeoires posées par les Britanniques amoureux de petits oiseaux. Et ceux qui se reproduisent le plus facilement… sauf lorsqu’ils vivent aux Pays-Bas où ils sont moins nourris.

Un ensemble d’observations qui poussent les chercheurs à imaginer que la longueur des becs pourrait être liée au nourrissage des oiseaux de jardin, une pratique relativement récente et particulièrement populaire au Royaume-Uni. Sur l’île, les dépenses moyennes en graines et aux mangeoires sont le double de celles d’autres pays européens.

 

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Oiseaux de ville


Comme l’hiver est maintenant installée, dans les quartiers plus calmes, on sent le silence de la saison froide. C’est là que les oiseaux sauvages peuvent égayer les courtes journées avec leurs jacasseries. Aider les oiseaux l’été pour survivre l’hiver ou encore leur donner de bonnes graines, c’est un atout pour eux
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Oiseaux de ville

 

Il faut choisir les bons grains selon les oiseaux que l’on souhaite attirer. Si on ne le fait pas, les oiseaux les jetteront par terre.

PHOTO DIGITAL VISION, THINKSTOCK

STÉPHANIE VALLET
La Presse

Les oiseaux sauvages vivent tout autour de nous. Pourtant, on sait très peu de choses à leur sujet. En plus d’informer les jeunes dans les écoles, Le Nichoir, centre de réadaptation pour volatiles qui a ouvert ses portes en 1994 à Hudson, fournit tous les soins appropriés aux oiseaux sauvages blessés ou orphelins avant de les relâcher dans leur environnement naturel.

Joanie Gagnon, biologiste responsable des soins de l’établissement, a répondu aux questions de La Presse.

Q : Que doit-on faire quand on trouve un oisillon par terre ?

R : Il faut faire très attention. Souvent, on va recevoir des oiseaux qu’on appelle dans le jargon « kidnappés ». Il arrive fréquemment que les oiseaux sortent de leur nid. Si vous voyez qu’un oisillon a toutes ses plumes, qu’il peut marcher mais pas voler, c’est normal. Ça fait partie de son processus de développement : il doit apprendre à voler sur le sol pendant environ deux semaines alors que ses parents vont continuer à le nourrir. N’enlevez donc pas l’oisillon, sinon ses parents vont le chercher.

Q : Que faire dans les autres cas ?

R : Si vous trouvez un oisillon tombé du nid, qui n’a pas encore de plumes, remettez-le dans son nid. On peut le toucher : c’est un mythe de croire que, si on le touche, ses parents vont sentir l’odeur de l’humain et ne plus l’approcher. Les oiseaux ont un odorat très pauvre !

S’il s’agit d’un oiseau blessé, appelez Le Nichoir ! Apportez-le dans une petite boîte, sans le nourrir ni lui donner de l’eau avant de nous avoir parlé auparavant. Avec la mauvaise nourriture, on peut faire plus mal à l’oiseau même si on veut l’aider. C’est un animal sauvage, alors mettez des gants et lavez vos mains.

N’oubliez pas également qu’il est illégal de garder un oiseau sauvage à la maison.

Q : Doit-on nourrir les oiseaux en hiver ?

R : En hiver, plusieurs espèces vont migrer dans le Sud, d’autres vont rester, comme les pics, les geais bleus, les moineaux, les cardinaux, les mésanges, les pigeons, etc. Il y a aussi des oiseaux qui vivent plus au nord qu’ici et qui vont venir passer l’hiver chez nous, car il y a plus de nourriture, comme les petits juncos noir et blanc. Les insectes, même si on ne les voit pas, sont toujours là, en hibernation sous l’écorce ou entre les branches. Souvent, l’alimentation des oiseaux va changer : ceux qui mangent beaucoup d’insectes vont se nourrir de petits fruits et de graines gardés pour l’hiver.

Les oiseaux iront plus vers les mangeoires en hiver, car c’est plus difficile de trouver de la nourriture, mais les graines ne constituent que 25 % de leur alimentation. Alors ce n’est pas parce que vous ne mettez pas de mangeoires que les oiseaux vont mourir de faim !

Q : Qu’est-ce qu’une bonne mangeoire ?

R : Il est interdit, dans certaines municipalités, de nourrir les pigeons. Alors si vous installez une mangeoire et que les graines tombent, c’est illégal. Appelez votre ville pour connaître la réglementation. Même chose pour les écureuils, alors choisissez des mangeoires auxquelles ils n’ont pas accès.

Attention à l’endroit où vous placerez la mangeoire : il est conseillé de la placer à moins de 3 m de votre fenêtre, ainsi, si l’oiseau décolle et frappe la fenêtre, il ne le fera pas à haute vitesse. Sinon, mettez des collants aux fenêtres pour éviter les accidents.

Installer une mangeoire dans un arbre n’est pas idéal puisque les écureuils vont y accéder.

Idéalement, on peut ajouter un petit buisson à environ 10 pi de la mangeoire pour que l’oiseau se sente en sécurité.

Attention de bien laver la mangeoire une fois par semaine avec de l’eau et de l’eau de Javel.

Et assurez-vous que les graines ne soient pas mouillées, car cela pourrait entraîner des problèmes de santé.

En somme, il faut consacrer du temps. C’est une responsabilité qui doit être prise au sérieux pour ne pas transmettre des maladies.

Q : Que peut-on donner à manger aux oiseaux ?

R : Assurez-vous d’avoir de bons grains, sinon, si les oiseaux ne les aiment pas et ils vont les jeter par terre. Le choix de la nourriture dépend du genre d’oiseau qu’on veut attirer.

Surtout, évitez le pain ! C’est un mythe commun. Le pain est extrêmement pauvre en nutriments : il va remplir l’estomac, mais n’apporte rien à l’oiseau. Il devient collant et peut bloquer le réservoir où les oiseaux stockent leur nourriture dans leur oesophage.

Il reste que faire pousser des plantes qui produisent des baies aide beaucoup plus les oiseaux en hiver.

Q : En ville, quel est le principal prédateur des oiseaux ?

R : Les chats. En mai et en juin, gardez votre compagnon le plus près possible de la maison pour protéger les oiseaux qui essaient de se reproduire en ville.

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Le Saviez-Vous ► Les mangeoires des refuges


Un sujet important, mais que je ne peux pas appliquer vu la politique des logements où j’habite. Nous n’avons plus de droit de nourrir les oiseaux même l’hiver. Connaitre les besoins des oiseaux pour mieux les aider a passer l’hiver surtout le temps est plus froid ou qu’il y a plus de neiges que le normal est un atout pour eux comme pour nous
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Les mangeoires des refuges

 

 

En hiver les oiseaux doivent affronter des conditions difficiles car les aliments naturels deviennent rares : les insectes meurent ou hibernent et la quantité de fruits et de graines diminue.

Les oiseaux vont alors commencer à rechercher de nouvelles sources de nourriture et un certain nombre d’entre eux sera attiré par les mangeoires. Si les oiseaux sont peu nombreux autour des mangeoires, cela signifie qu’ils ont encore assez de nourriture dans leur milieu naturel.

Ainsi les mésanges noires ne sortiront des bois où elles vivent habituellement uniquement si leurs ressources alimentaires sont devenues plus rares et il est donc peu probable qu’elles fréquentent les jardins lors d’un hiver doux. Lorsqu’il y a beaucoup de faînes de hêtre, les mésanges bleues et charbonnières qui vivent dans les jardins en été, se déplacent dans les zones boisées ou elles trouveront leur nourriture favorite. À l’inverse les années de faible production de faînes, les mésanges bleues et charbonnières des bois viennent passer l’hiver dans les jardins où elles dépendent alors de la nourriture des mangeoires. Pour ces mêmes raisons, certains oiseaux de montagne descendent dans les plaines pour éviter la neige et le gel et trouver ainsi plus facilement leurs sources de nourriture.

Par contre d’autres oiseaux n’attendent pas la raréfaction de leur source de nourriture pour venir aux mangeoires, c’est le cas des tarins ou des verdiers qui recherchent des noisettes ou des graines de tournesol dans les mangeoires, même s’il n’y a pas encore de pénurie alimentaire. Par ailleurs, plus l’hiver est froid, plus nombreuses sont les espèces d’oiseaux susceptibles de profiter des mangeoires. Ainsi la mangeoire pourra recevoir la visite d’hôtes plus rares comme les becs-croisés, les jaseurs de Bohème, les troglodytes, les pinsons du Nord ou les bruants des roseaux. L’hiver peut même modifier le comportement habituel des oiseaux lors de conditions extrêmes, ainsi les rouges-gorges, qui sont des oiseaux très territoriaux, se nourriront alors côte à côte.

Le plus grand danger pour les oiseaux en hiver, n’est pas tant le froid que le manque de nourriture. C’est la diminution de la nourriture disponible, comme par exemple dans le cas d’une période de neige prolongée, recouvrant le sol et les arbres, qui est responsable de la mortalité des oiseaux en hiver. Un sol dur, gelé, fait que les vers s’enfoncent plus profondément dans le sol, empêchant alors les oiseaux de se nourrir. Même s’ils parviennent à en trouver de la nourriture, le temps et les efforts qu’il leur faut fournir leur font perdre une énergie précieuse. En hiver les jours sont très courts et les nuits très longues, les oiseaux ont donc moins de temps pour trouver à manger. Certains s’adaptent comme ils peuvent. Ainsi de nombreuses mésanges bleues profitent de l’éclairage public pour faire des heures supplémentaires. Si la période de neige et de glace se prolonge, les mangeoires deviennent alors des refuges absolument vitaux pour de nombreuses espèces, qui quitteront leur environnement habituel pour se diriger vers les villes et les villages. D’autres espèces plus rares se présenteront alors aux mangeoires.

Dans des conditions hivernales extrêmes, lorsque les eaux sont gelées et que les flaques de boue sont raidies par la glace, les oiseaux aquatiques et les échassiers souffrent. Les hérons et les martins-pêcheurs doivent se rendre sur le littoral pour trouver des eaux libres, les bergeronnettes grises ne trouvent plus d’insectes sur les berges des cours d’eau, les grives et les rouges-gorges ne peuvent plus plonger leur bec dans la terre gelée. En les nourrissant régulièrement les oiseaux des jardins, on permet aux populations d’oiseaux sauvages d’avoir un peu plus de nourriture et de survivre plus facilement.

 

Les oiseaux sont parfaitement capables de supporter le froid et même de résister aux basses températures, mais dans des conditions extrêmes leurs besoins énergétiques s’en trouvent augmenté, car les oiseaux ont besoin davantage de combustible pour se réchauffer. Lorsque les nuits sont très froides, les oiseaux perdent du poids, certains oiseaux perdant même 10 % de leur poids ou même parfois davantage en une seule nuit de gel. Ils doivent donc compenser absolument cette perte de poids durant les courtes heures de jour. La nourriture est le carburant qui leur permet de garder leur chaleur. Plus il fait froid et plus il leur faut brûler de carburant. Si la nourriture est trop rare, la mort survient en quelques heures, et elle frappe même le petit oiseau en pleine forme, s’il ne trouve pas de quoi manger pour reconstituer ses réserves énergétiques. Les troglodytes, les mésanges à longue queue et les roitelets huppés sont donc des espèces particulièrement fragiles. C’est donc la faim qui tue les oiseaux et non le froid et la pire des choses à faire, c’est d’interrompre leur nourrissage, car les oiseaux se livreront alors à une compétition sévère pour les maigres ressources alimentaires naturelles restantes.


 

Proportionnellement ce sont plus particulièrement les petits oiseaux qui ont besoin de manger de grandes quantités de nourriture. En hiver, un oiseau comme le rouge-gorge ou la mésange bleue doit pouvoir manger chaque jour une quantité de nourriture équivalente au quart ou au tiers de son poids corporel. Un troglodyte doit manger continuellement s’il veut survivre. Lors d’un hiver exceptionnellement froid, jusqu’à 90 % des individus de cette espèce d’oiseaux peuvent mourir. La raison de cette mortalité au froid est liée à une surface corporelle proportionnellement plus grande chez les petits oiseaux. Comme les déperditions de chaleur se font plus rapidement, ils doivent donc manger proportionnellement beaucoup plus. Les oiseaux doivent maintenir une température corporelle qui se situe entre 40 et 44,4° C. C’est la température la plus élevée de toutes les espèces animales. Les passereaux doivent manger vite et beaucoup s’ils veulent maintenir cette température corporelle et survivre en hiver. C’est pourquoi manger continuellement est pour les petits oiseaux, une question de survie.

Si le nourrissage contribue à la survie des oiseaux en cas de mauvais temps, aucune espèce ne dépend entièrement d’une seule source de nourriture. Dans la nature, les oiseaux doivent s’adapter à la plus ou moins grande disponibilité des aliments et la survie dépend de leur faculté à trouver rapidement de nouvelles sources.

Il y a toutefois deux situations dans lesquels ils dépendent du nourrissage. Premièrement, en cas de froid extrême, lorsque les aliments naturels ne sont plus accessibles, une mangeoire bien remplie peut sauver des oiseaux. Deuxièmement, dans les nouveaux lotissements, en particulier lorsque les jardins sont encore nus, l’installation de quelques mangeoires permettra le maintien d’une forte population. Les oiseaux ne se nourrissent pas dans un seul jardin, ils en visitent plusieurs dans un même quartier. Là où des mangeoires entretiennent une population artificiellement élevée, les oiseaux pourraient souffrir d’une pénurie s’ils étaient obligés de revenir à une alimentation entièrement naturelle, en particulier à la fin de l’hiver, lorsque les ressources sont encore limitées. Pour certaines espèces, la concurrence peut s’avérer fatale.

Il existe deux manières de nourrir les oiseaux de jardin :

• Planter des arbres, des arbustes qui porteront des fruits, des baies, des graines ou qui vont attirer des insectes.

• Fournir vous-même la nourriture dans des mangeoires.

À quelle époque commencer le nourrissage

Avant tout il est important de comprendre que dès que vous commencez à nourrir les oiseaux, vous signez une sorte de contrat moral avec les oiseaux, qui vous oblige à poursuivre le nourrissage sans interruption jusqu’à l’arrivée du printemps. N’arrêtez pas le nourrissage en plein milieu de l’hiver, car les oiseaux ont leurs habitudes et ils viendront visiter vos mangeoires dès qu’ils auront découvert toutes les ressources qu’elles contiennent. Par temps de gel, un voyage inutile pour trouver une mangeoire vide n’arrangerait pas les affaires de vos visiteurs.

Commencez le nourrissage avec les premiers jours de gel (fin octobre à fin novembre selon la région). Dès que le temps se radoucit définitivement (vers le mois de mars), arrêtez progressivement le nourrissage.

Encore un dernier avertissement: ne gavez pas vos oiseaux. Il est totalement insensé de leur présenter des repas pantagruéliques. En augmentant le nombre des visiteurs, vous augmentez également les risques de salmonellose et de tuberculose qui sont des maladies infectieuses très fréquentes chez les oiseaux sauvages. L’objectif premier du nourrissage est de fournir un supplément de nourriture et non de rendre les oiseaux tributaires de la mangeoire, ni de leur désapprendre à rechercher les graines et les insectes dans leur milieu naturel.

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Les animaux souffrent aussi du froid : plus d’eau, nourriture et manteaux


Que ce soit par l’abondance de race d’animaux domestiques, ou encore des animaux vivant loin de leur pays d’origine ou bien comme présentement en Europe, la vague de froid, l’hiver est aussi difficile pour eux que pour nous. Plusieurs espèces animales peuvent être très fragiles au froid et subissent des engelures, ont faim, soif ou meurent
Nuage

 

Les animaux souffrent aussi du froid : plus d’eau, nourriture et manteaux

 

AFP

Les animaux, domestiques et sauvages, souffrent du froid, comme les hommes, surtout les plus âgés: comme les hommes aussi, ils doivent s’hydrater davantage, manger plus et se couvrir.

Une vague de froid, qui a déjà fait au moins 220 morts, sévit depuis une semaine en Europe, avec des minimales nocturnes entre -25 et -30°Celsius (C), et -16°C à -21°C la journée.

Par temps froid et sec, les animaux ont tendance à se déshydrater et à brûler davantage de calories, notamment ceux qui vivent dehors, mettent en garde les vétérinaires.

« En priorité, il faut donner beaucoup d’eau à tous les animaux, chats, chiens, mais aussi veaux, vaches et cochons. De l’eau chaude pour ceux qui sont dehors pour éviter qu’elle gèle », recommande le vétérinaire Céline Moussour.

Les animaux souffrent des variations thermiques. « Pour la promenade, les chiens doivent porter un manteau s’ils sont jeunes et peu poilus, et s’ils sont vieux, même ceux qui ont des poils », dit-elle à l’AFP.

« Plus les animaux ont été trafiqués par l’homme, plus ils souffrent du froid! un chihuahua aura plus froid qu’un husky », relève-t-elle. Pour éviter les engelures aux pattes des plus fragiles, il est conseiller d’appliquer une émulsion.

Les quantités de nourriture doivent être triplées pour les chiens et les chats vivant dehors, et sensiblement augmentées pour les autres.

Les chevaux à l’herbage font naturellement « du poil », il n’est donc pas utile de les couvrir. En revanche, ils doivent avoir beaucoup d’eau à leur disposition et une ration de foin, d’orge ou d’avoine quotidienne plus importante. La vache fait exception à la règle:

« La vache est une usine à faire du chaud! Avec une température de 39 degrés, elle ne souffre guère du froid, notamment la vache d’Ecosse », affirme Céline Moussour.

Au zoo de Thoiry, à l’ouest de Paris, les éléphants, autruches et varans de Komodo comptent parmi les animaux les plus sensibles au froid.

« Les éléphants et les autruches sortent peu l’hiver. Nous devons faire attention à ce que la trompe de l’éléphant ne gèle pas et que l’autruche ne se casse pas une patte », raconte Paul de la Panouse, directeur de l’établissement.

En revanche, le grand froid fait le bonheur des ours, pandas roux, bisons d’Europe et chevaux de Prjewalski.

« Ces animaux sont habitués aux hivers rigoureux dans leur pays d’origine et nous n’avons pas de mesure particulière à prendre, excepté donner de l’eau en abondance ».

De tous les animaux sauvages, ce sont les reptiles qui souffrent le plus du froid.

 « Les varans de Komodo, comme tous les animaux à sang froid, sont très fragiles. Dans leur enclos, la température ne doit pas descendre en dessous de 22 degrés, sous peine de mort ».

De leur côté, les défenseurs des animaux lancent un appel au public pour qu’il vienne en aide aux oiseaux.

« Sur un sol gelé, les oiseaux ne peuvent plus se nourrir et lorsque l’hiver arrive, ils ne meurent pas de froid, mais de faim », affirme Stéphane Lamart de la fondation éponyme.

Il recommande de mettre un peu de nourriture (margarine, restes de tables, eau tiède sans additifs) sur le bord des fenêtres, ou dans le jardin, hors de portée des chats.

« Mettre de la paille, protéger du vent, nourrir et abreuver tous ces animaux, qui par temps de gel meurent en silence, est de la responsabilité de tous », estime-t-il.

La Ligue de protection des oiseaux (LPO) française a appelé vendredi à « aider » les oiseaux en demandant à chacun d’installer des mangeoires, mais aussi en souhaitant que les autorités permettent une suspension de la chasse des grives ou des pigeons.

© 2012 AFP

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