Il y a 12 ans, un rapport avait prédit la saison d’incendies qui ravage l’Australie


Si les scientifiques environnementaux étaient pris un peu plus au sérieux, nous ne serions peut-être pas rendues là. Imaginez ! Il y a 12 ans, un rapport avait prédit que si des mesures significatives n’étaient pas prises pour diminuer les émissions de dioxyde de carbone, la saison des feux en Australie commencera plus tôt et sera plus intense. Et qu’est-ce qu’on fait, on promet qu’on atteindra le but en 2030. Ce n’est pas dans 10 ans, c’est maintenant !
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Il y a 12 ans, un rapport avait prédit la saison d’incendies qui ravage l’Australie

Selon le dernier bilan, plus de 13 millions d’hectares auraient disparu dans les flammes en Australie depuis septembre.© Mark Graham/Bloomberg via Getty Images

Par Emeline Férard

En 2008, un rapport sur l’impact du changement climatique commandé par le gouvernement australien avait prédit que la saison des incendies démarrerait plus tôt et deviendrait plus intense à l’horizon 2020.

Alors que les incendies gagnent de plus en plus de terrain en Australie et que de nouvelles évacuations ont été décrétées, certains continuent à émettre des doutes quant à leur origine. Dans un communiqué, la police de Nouvelles-Galles du Sud a fait état de l’arrestation d’au moins 24 personnes soupçonnées d’avoir déclenché des feux de façon délibérée.

Pourtant, c’est un tout autre coupable que les spécialistes pointent du doigt depuis le début de la saison des incendies : le changement climatique. En favorisant la sécheresse et la hausse des températures, ce dernier aurait contribué au déclenchement de feux plus précoces et plus intenses. Un phénomène que les scientifiques avaient prédit depuis longtemps.

Il y a douze ans, un rapport commandé par le gouvernement australien l’avait en effet déjà mentionné. Dirigée par l’économiste Ross Garnaut, cette étude indépendante visait à évaluer l’impact du changement climatique sur l’économie australienne. Elle avait conclu que les émissions de dioxyde de carbone auraient des conséquences importantes et coûteuses sur l’agriculture, les infrastructures, la biodiversité et les écosystèmes de l’Australie si elles n’étaient pas réduites.

Le document paru en 2008 et mis à jour en 2011 avait toutefois émis des projections bien plus détaillées.

Il suggérait ainsi : « les saisons des incendies démarreront plus tôt, s’achèveront légèrement plus tard et seront globalement plus intense. Cet effet va s’accroître au fil du temps, mais il devrait être directement observable dès 2020 ».

Des affirmations qui résonnent dramatiquement face à la situation actuelle.

2019, année la plus sèche et la plus chaude en Australie

Le Bureau de météorologie australien a annoncé que 2019 avait été l’année la plus sèche et la plus chaude jamais enregistrée en Australie. Le 18 décembre a ainsi battu un record de température depuis le début des relevés, avec une moyenne nationale mesurée à 40,9°C. Les précipitations elles, ont atteint une moyenne annuelle 10% plus basse que le précédent record enregistré en 1902.

2019 a été la plus chaude enregistrée en Australie depuis les début des relevés. La moyenne de température annuelle a été 1,52°C au dessus de celle de la période 1961-1990. – Commonwealth of Australia 2020, Bureau of Meteorology

Le changement climatique global ne serait pas le seul facteur à avoir favorisé ces conditions. D’autres phénomènes, dont un appelé dipôle de l’océan Indien, auraient également joué un rôle. Mais la sécheresse et la chaleur sont à l’origine du dangereux cocktail qui a permis l’apparition des incendies dévastateurs. En 2019, les feux ont démarré en septembre, soit un mois plus tôt que la saison habituelle qui court généralement d’octobre à mars, selon le Country Fire Service.

Les incendies se sont également révélés plus intenses. D’après le dernier bilan relayé par Reuters, ce sont désormais plus de 13 millions d’hectares qui auraient disparu dans les flammes en Australie, dont cinq millions rien qu’en Nouvelles-Galles du Sud. Cela représente une zone plus vaste que celles brûlées par les feux de Californie en 2018 et les incendies survenus en Amazonie en 2019.

« Je suis triste de voir que j’ai été inefficace », a expliqué Ross Garnaut, à la tête du rapport de 2008 interrogé par SBS News. Bien que « j’ai eu l’opportunité de parler de ce problème aux Australiens, j’ai été incapable de les persuader que c’était dans notre intérêt national de jouer un rôle positif dans l’effort mondial visant à réduire les effets du changement climatique ».

Des mesures jugées insuffisantes contre le changement climatique

Lors de la publication du rapport en 2008, le gouvernement de l’époque a pris en compte plusieurs des conclusions clés de l’étude mais il a échoué à prendre des mesures à long terme pour réduire les émissions de CO2 du pays. Depuis 2014, ces dernières augmentent même de façon régulière. Entre mars 2018 et 2019, elles ont ainsi connu une hausse de 3,1 millions de tonnes, atteignant 538,9 millions de tonnes.

Face aux feux qui continuent de progresser et menacent d’être ravivés par une nouvelle vague de chaleur, de nombreux Australiens ont interpellé le gouvernement sur son soutien à l’industrie du charbon très polluante et son manque d’action contre le changement climatique.

 Le Premier ministre, Scott Morrison, a répondu qu’il serait « irresponsable » de tourner le dos à cette industrie, assurant que le pays atteindrait ses objectifs de réduire de 26 à 28% ses émissions d’ici 2030.

Cette réponse du Premier ministre déjà très critiqué n’a fait qu’attiser les contestations et de nombreux internautes n’ont pas manqué de remettre en lumière sur les réseaux sociaux les conclusions du rapport publié en 2008. Des conclusions qui suggèrent un avenir encore plus sombre pour l’avenir : d’ici 2067, le nombre de jours marqués par des incendies extrêmes pourrait augmenter de 300%.

« Bien que les choses aillent déjà mal, elles vont continuer de s’aggraver si les concentrations d’émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère continuent d’augmenter », a assuré Ross Garnaut. Et « l’Australie a un intérêt [de réduire ses émissions] plus important que n’importe quel autre pays développé parce que nous sommes le plus vulnérable d’entre eux », a t-il jugé.

Plus de 800 millions d’animaux auraient déjà péri

Près de 200 feux seraient encore recensés en Australie dont plus de la moitié ne serait pas encore sous contrôle, selon le dernier bilan. Celui-ci fait également état du décès d’au moins 28 personnes et de la destruction de près de 2.000 maisons en Nouvelles-Galles du Sud. Des milliers de pompiers et de militaires continuent de s’affairer sur le terrain pour lutter contre les flammes et venir en aide à la population.

Les incendies en Australie observés depuis l’espace le 1er janvier 2020 par le satellite Suomi NPP de la NOAA et de la NASA. – NASA Worldview, Earth Observing System Data and Information System (EOSDIS)

Alors que des centaines de personnes ont dû être évacuées, les incendies sont également une catastrophe pour la biodiversité australienne. Une estimation, doublée depuis, suggère que plus de 800 millions d’animaux auraient déjà péri dans l’est de l’île-continent. Si l’arrivée de pluies le week-end dernier a offert un peu de répit aux équipes de secours, elles redoutent que la chaleur et les vents n’aggravent à nouveau la situation.

L’Australie n’en est par ailleurs qu’au début de l’été, a souligné Andrew Watkins, spécialiste du Bureau of Meteorology interrogé par le New Scientist. « Généralement, dans le sud de l’Australie, les semaines les plus chaudes se produisent fin janvier et début février, donc nous n’avons pas encore atteint notre période la plus chaude », a-t-il conclu.

https://www.geo.fr/

Le climat aura une forte influence sur l’économie dans les années 2020


Dans les prochaines années, nous serons probablement témoins de grands changements dans l’économie canadienne, autant en agriculture, main-d’oeuvre, énergie renouvelable, service etc.Ces changements sera aussi présents dans d’autres pays qui espérons-le mettent les bouchées doubles pour amoindrir un peu l’impact des changements climatiques
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Le climat aura une forte influence sur l’économie dans les années 2020

Les analystes estiment que l’urgence croissante du changement climatique pourrait influencer les choix de cultures des agriculteurs canadiens.

  • Dan Healing

  • La Presse Canadienne

Un nouveau rapport économique indique que la prochaine décennie au Canada sera de plus en plus façonnée par la combinaison des changements climatiques et des perturbations démographiques dues au vieillissement de la population.

“D’ici 2030, l’économie du Canada pourrait connaître une métamorphose importante”, indique le rapport de RBC publié lundi, intitulé “Se frayer un chemin dans les années 2020″.

“Associée depuis longtemps à l’extraction des ressources naturelles, cette économie sera de plus en plus axée sur les services.”

Une population plus âgée présentera des défis aux gouvernements, notamment l’augmentation des coûts des soins de santé et des prestations aux aînés, selon les prévisions des économistes de RBC.

Le rapport prévoit que 650 000 personnes vivront dans des résidences pour personnes âgées ou des maisons de soins au Canada en 2030, contre 450 000 maintenant, et les ressources supplémentaires nécessaires coûteront au moins 140 milliards $ à construire.

Parallèlement, la proportion de Canadiens en âge de travailler devrait tomber à 1,7 pour chaque jeune et personne âgée d’ici 2030, contre 2,3 en 2010.

Un récent rapport fédéral a révélé que le climat du Canada s’était réchauffé de 1,7 degré Celsius entre 1948 et 2016, soit deux fois le taux mondial, note le rapport de RBC.

Les analystes estiment que l’urgence croissante du changement climatique pourrait influencer les choix de cultures des agriculteurs canadiens, mettre à rude épreuve les ports et les routes côtières, déterminer l’emplacement des nouveaux ensembles résidentiels et augmenter les coûts d’assurance.

“L’investissement du Canada dans la réduction de la pollution a été décuplé au cours de la dernière décennie et il faudra y mettre encore plus de ressources dans les années 2020”, note le rapport de RBC.

Il cite une étude récente de la Régie de l’énergie du Canada, qui prévoit que la consommation d’énergie par habitant diminuera de près de 9% d’ici 2030, tout en notant qu’un passage du charbon au gaz naturel dans la production d’électricité réduira l’intensité des émissions.

La demande de pétrole et de produits pétroliers raffinés diminuera au pays en raison de l’efficacité accrue des transports, mais la production de pétrole passera de 4,9 millions de barils par jour en 2020 à 5,7 millions de barils par jour en 2030 grâce à une hausse des exportations, selon le rapport.

La puissance installée d’énergie éolienne et solaire au Canada devrait augmenter de près de 50% au cours de la prochaine décennie, mais ne représentera que 9% de la production d’électricité en 2030, note le rapport, citant à nouveau les chiffres de la Régie de l’énergie.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

2019 en photographies insolites


Des moments qui ont marqué le temps en 2019 à travers le monde

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2019 en photographies insolites


Robin Tutenges

Un ours en balade en ville, un festival de lancer de tomates en Espagne, le château de Versailles comme à l’époque du Roi-Soleil… 2019 a été une année pleine de surprises photographiques.

La rappeuse américaine Cardi B arrive au Metropolitan Museum of Art de New York, le 6 mai, à l'occasion du MET Gala 2019. Ce gala collecte des fonds pour l'Anna Wintour Costume Center et marque le lancement de l'exposition annuelle de l'Institut du costume. Le dress code des invité·es est strict et doit respecter le thème du gala qui, en cette année 2019, était intitulé «Camp: Notes on Fashion», inspiré de l'essai de Susan Sontag, Notes on Camp.

Angela Weiss / AFP

La rappeuse américaine Cardi B arrive au Metropolitan Museum of Art de New York, le 6 mai, à l’occasion du MET Gala 2019. Ce gala collecte des fonds pour l’Anna Wintour Costume Center et marque le lancement de l’exposition annuelle de l’Institut du costume. Le dress code des invité·es est strict et doit respecter le thème du gala qui, en cette année 2019, était intitulé «Camp: Notes on Fashion», inspiré de l’essai de Susan Sontag, Notes on Camp.

Un homme tente de garder l'équilibre en marchant sur les bords gelés de la rive du lac Michigan, à Chicago, alors que les températures sont descendues jusqu'à -29°C le 30 janvier 2019. Les écoles ont fermé, les vols et les trains ont été suspendus et près de 16.000 SDF ont été mis·es à l'abri à cause de cette vague de froid extrême qui a frappé plusieurs jours le nord des États-Unis.

Joshua Lott / AFP

Un homme tente de garder l’équilibre en marchant sur les bords gelés de la rive du lac Michigan, à Chicago, alors que les températures sont descendues jusqu’à -29°C le 30 janvier 2019. Les écoles ont fermé, les vols et les trains ont été suspendus et près de 16.000 SDF ont été mis·es à l’abri à cause de cette vague de froid extrême qui a frappé plusieurs jours le nord des États-Unis.

Des musulman·es chiites irakien·nes prennent part aux commémorations marquant le huitième jour du mois de Muharram, le premier mois du calendrier islamique, peu de temps avant l’événement religieux d'Achoura, dans la ville de Bassorah au sud de l'Irak. Celui-ci, qui comprend une période de deuil de dix jours, commémore le massacre au septième siècle de l'imam Hussein, petit-fils du prophète Mohammed.

Hussein Faleh / AFP

Des musulman·es chiites irakien·nes prennent part aux commémorations marquant le huitième jour du mois de Muharram, le premier mois du calendrier islamique, peu de temps avant l’événement religieux d’Achoura, dans la ville de Bassorah au sud de l’Irak. Celui-ci, qui comprend une période de deuil de dix jours, commémore le massacre au septième siècle de l’imam Hussein, petit-fils du prophète Mohammed.

Un léopard errant a semé la panique six heures durant à Jalandhar, une ville du Pendjab dans le nord de l'Inde, le 31 janvier 2019. Plusieurs personnes sont parties à sa recherche le jour même afin de le capturer et éviter tout incident. Cependant, le léopard ne s'est pas laissé faire et a attaqué six personnes, à l'instar de cet homme, sans pour autant faire de victime grave. Il a fini par être acculé dans une maison où il a été endormi, puis capturé. 

Shammi Mehra / AFP

Un léopard errant a semé la panique six heures durant à Jalandhar, une ville du Pendjab dans le nord de l’Inde, le 31 janvier 2019. Plusieurs personnes sont parties à sa recherche le jour même afin de le capturer et éviter tout incident. Cependant, le léopard ne s’est pas laissé faire et a attaqué six personnes, à l’instar de cet homme, sans pour autant faire de victime grave. Il a fini par être acculé dans une maison où il a été endormi, puis capturé. 

À l'occasion de la journée mondiale des océans, le 8 juin 2019, un enfant nage dans une piscine remplie de bouteilles en plastique pour une campagne de sensibilisation à Bangkok, en Thaïlande. Près de 89 milliards de bouteilles plastiques d'eau sont vendues chaque année dans le monde selon Planetoscope, notamment dans ce pays d'Asie du Sud-Est, où l'accès à l'eau potable reste limité. Ces bouteilles jetables représentent l'une des formes de déchets plastiques que l'on retrouve le plus dans l'ensemble des océans. 

Romeo Gacad / AFP

À l’occasion de la journée mondiale des océans, le 8 juin 2019, un enfant nage dans une piscine remplie de bouteilles en plastique pour une campagne de sensibilisation à Bangkok, en Thaïlande. Près de 89 milliards de bouteilles plastiques d’eau sont vendues chaque année dans le monde selon Planetoscope, notamment dans ce pays d’Asie du Sud-Est, où l’accès à l’eau potable reste limité. Ces bouteilles jetables représentent l’une des formes de déchets plastiques que l’on retrouve le plus dans l’ensemble des océans. 

Un flamant rose âgé d'une semaine trouve du réconfort auprès de sa mère le 17 octobre 2019, au zoo de Santa Fe à Medellín, dans le département d'Antioquia en Colombie.

Joaquin Sarmiento / AFP

Un flamant rose âgé d’une semaine trouve du réconfort auprès de sa mère le 17 octobre 2019, au zoo de Santa Fe à Medellín, dans le département d’Antioquia en Colombie.

Les coureurs et coureuses qui participent à la 36e édition du marathon de Vienne traversent le pont de Reichsbrucke, dans la capitale autrichienne, le 7 avril 2019. Cet événement, l'un des plus importants du pays en matière de participation, rassemble chaque année depuis 1984 près de 40.000 sportifs et sportives de 125 nationalités différentes.

Joe Klamar / AFP

Les coureurs et coureuses qui participent à la 36e édition du marathon de Vienne traversent le pont de Reichsbrucke, dans la capitale autrichienne, le 7 avril 2019. Cet événement, l’un des plus importants du pays en matière de participation, rassemble chaque année depuis 1984 près de 40.000 sportifs et sportives de 125 nationalités différentes.

Cette photo, prise le 3 janvier 2019, montre une Vietnamienne ramassant des bâtons d'encens dans une cour du village de Quang Phu Cau, à la périphérie de Hanoï. Dans cette petite ville, considérée comme le village de l'encens, des centaines de travailleurs et de travailleuses sèchent et taillent l'écorce de bambou pour fabriquer ces bâtonnets parfumés avant les vacances du Nouvel an lunaire.

Manan Vatsyayana / AFP

Cette photo, prise le 3 janvier 2019, montre une Vietnamienne ramassant des bâtons d’encens dans une cour du village de Quang Phu Cau, à la périphérie de Hanoï. Dans cette petite ville, considérée comme le village de l’encens, des centaines de travailleurs et de travailleuses sèchent et taillent l’écorce de bambou pour fabriquer ces bâtonnets parfumés avant les vacances du Nouvel an lunaire.

Un couple vénitien vêtu de costumes d'époque pose lors de la soirée déguisée «Fêtes galantes» au château de Versailles, le 27 mai 2019. Pour sa sixième édition, la soirée costumée invite les participant·es à revivre au temps du Roi-Soleil, avec pour thème «Le Mariage royal».

Ludovic Marin / AFP

Un couple vénitien vêtu de costumes d’époque pose lors de la soirée déguisée «Fêtes galantes» au château de Versailles, le 27 mai 2019. Pour sa sixième édition, la soirée costumée invite les participant·es à revivre au temps du Roi-Soleil, avec pour thème «Le Mariage royal».

Les bateaux participant à la 51e régate de La Barcolana, dans le golfe de Trieste en Italie, passent devant le phare de la Victoire, le 13 octobre 2019. Avec quelque 2.000 navires, la Barcolana compte le plus grand nombre de régates de voile au monde. 

Andreas Solaro / AFP

Les bateaux participant à la 51e régate de La Barcolana, dans le golfe de Trieste en Italie, passent devant le phare de la Victoire, le 13 octobre 2019. Avec quelque 2.000 navires, la Barcolana compte le plus grand nombre de régates de voile au monde.

Chaque année, des fêtard·es se jettent des tomates à la figure à l’occasion du festival de la Tomatina, dans la ville espagnole de Bunol, comme ici le 28 août 2019. Cette fête emblématique, qui célèbre le saint patron du village, est l'une des plus grandes batailles alimentaires du monde et attire chaque année nombre de touristes étrangèr·es.

Jaime Reina / AFP

Chaque année, des fêtard·es se jettent des tomates à la figure à l’occasion du festival de la Tomatina, dans la ville espagnole de Bunol, comme ici le 28 août 2019. Cette fête emblématique, qui célèbre le saint patron du village, est l’une des plus grandes batailles alimentaires du monde et attire chaque année nombre de touristes étrangèr·es.

Un ours polaire affamé marche sur une route à la périphérie de la ville industrielle russe de Norilsk, le 17 juin 2019. Visiblement exténué, il est allé chercher de la nourriture dans les bennes à ordures de la ville, à plus de 800 kilomètres de son habitat traditionnel. Les incursions d'ours polaires en quête de nourriture seraient de plus en plus fréquentes dans l'Arctique russe, à mesure que leur habitat et leur alimentation sont dégradées par le changement climatique et la fonte des glaces. 

Irina Yarinskaya / Zapolyarnaya Pravda Newspaper / AFP 

Un ours polaire affamé marche sur une route à la périphérie de la ville industrielle russe de Norilsk, le 17 juin 2019. Visiblement exténué, il est allé chercher de la nourriture dans les bennes à ordures de la ville, à plus de 800 kilomètres de son habitat traditionnel. Les incursions d’ours polaires en quête de nourriture seraient de plus en plus fréquentes dans l’Arctique russe, à mesure que leur habitat et leur alimentation sont dégradées par le changement climatique et la fonte des glaces.

http://www.slate.fr/

Incendies en Australie : probablement des milliards d’animaux sont morts


Rien n’arrête les incendies en Australie, il y a eu quelques pertes humaines, mais pour la faune et la flore, c’est un désastre épouvantable. On parle de 500 000 pertes animales. Si on ajoute les grenouilles, chauves-souris ainsi que les plus gros insectes, le nombre est phénoménal. Cela va prendre des décennies pour que la vie puisse reprendre son court, cependant avec les changements climatiques, le travail sera ardu surtout si nos comportements ne changent pas.
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Incendies en Australie : probablement des milliards d’animaux sont morts


Les incendies qui font rage en Australie depuis plusieurs semaines auraient déjà décimé quelque 480 millions d’animaux dans un seul État. Le nombre de victimes mammifères, reptiles, amphibiens, oiseaux, insectes pour tous le pays devrait se chiffrer à des milliards.

Depuis le début en septembre de ces incendies ravageurs, au moins 20 personnes sont décédées et une surface équivalente à deux fois la Belgique est déjà partie en fumée. Ces feux sont également très meurtriers pour la vie sauvage. Selon une récente étude, ils sont à l’origine de la disparition de près d’un demi-milliard d’animaux dans le seul État de Nouvelle-Galles du Sud et des décennies seront nécessaires pour que la vie sauvage se reconstitue.

Cette crise a mis l’accent sur le changement climatique responsable, selon les scientifiques, de cette saison des feux plus intense, longue et précoce que jamais. Le gouvernement australien a été pointé du doigt, accusé de ne pas apporter de réponses à cette crise et de ne pas prendre les mesures nécessaires sur le plan environnemental. Les images bouleversantes de koalas assoiffés buvant de l’eau dans des bouteilles tenues par des pompiers ou de kangourous totalement paniqués au milieu des flammes, font le tour du monde.

Les koalas sont particulièrement touchés parce qu'ils vivent dans les arbres, se nourrissent uniquement de certains types d'eucalyptus et ne peuvent pas s'échapper rapidement des flammes. © Saeed Khan, AFP Archives

Les koalas sont particulièrement touchés parce qu’ils vivent dans les arbres, se nourrissent uniquement de certains types d’eucalyptus et ne peuvent pas s’échapper rapidement des flammes. © Saeed Khan, AFP Archives

Une étude de l’université de Sydney estime que rien que dans l’État de Nouvelle-Galles du Sud, le plus touché par ces feux, 480 millions d’animaux ont été tués depuis septembre. Ces calculs de taux de mortalité sont très « prudents », ont souligné vendredi dans un communiqué les auteurs de cette étude, et le bilan pourrait être « considérablement plus élevé ».

Des milliards de décès d’animaux ?

Afin de parvenir à ce chiffre, les chercheurs ont recoupé les estimations concernant la densité de population de ces mammifères dans cet État avec la superficie de végétation ravagée par les feux. Ce nombre comprend les mammifères, les oiseaux et les reptiles mais pas les insectes, les chauves-souris et les grenouilles.

Le nombre d’animaux qui a ainsi disparu « est susceptible d’être beaucoup plus élevé que 480 millions », selon le communiqué. « La vie sauvage en Nouvelle-Galles du Sud est gravement menacée et subit la pression croissante de toute une série de menaces, notamment le défrichement et le changement climatique ».

Un kangourou aperçu dans la ville de Nowra, en Nouvelle-Galles du Sud, à proximité d'une zone d'incendie. © Saeed Khan, AFP Archives

Un kangourou aperçu dans la ville de Nowra, en Nouvelle-Galles du Sud, à proximité d’une zone d’incendie. © Saeed Khan, AFP Archives

Le professeur Andrew Beattie, de l’université Macquarie près de Sydney, a déclaré à l’AFP que le nombre de décès d’animaux à l’échelle nationale pourrait se chiffrer en milliards « si vous pensez aux mammifères, aux oiseaux, aux reptiles et aux amphibiens et que vous vous comptez les plus gros insectes comme les papillons. Nous pouvons être à peu près sûrs que dans de grandes parties ravagées par ces vastes feux, la plupart des animaux sauvages seront morts, a déclaré ce professeur du département de biologieLa flore et la faune auront disparu, ce qui inclut les animaux qui forment la chaîne alimentaire des plus grands, auxquels les gens ne pensent souvent pas », a-t-il expliqué.

Les populations de koalas ont été particulièrement touchées parce qu’ils vivent dans les arbres, se nourrissent uniquement de certains types d’eucalyptus et ne peuvent pas s’échapper rapidement des flammes.

Réaction politique lamentablement lente

Avant même ces feux de forêt, le nombre de koalas en Nouvelle-Galles du Sud et dans le Queensland avait chuté de 42 % entre 1990 et 2010, selon le comité scientifique fédéral des espèces menacées. La situation désespérée de ces marsupiaux a été soulevée devant le Parlement australien.

« Les feux ont brûlé si fort et si rapidement qu’il y a eu une mortalité importante des animaux dans les arbres, mais c’est la zone toujours en feu est tellement vaste maintenant que nous ne trouverons probablement jamais les corps », a lancé aux parlementaires Mark Graham, un écologiste du Conseil de la conservation de la nature.

Le jeune kangourou incinéré alors qu’il tentait d’échapper aux feux de brousse, l’un des quelque 500 000 animaux sauvages tués jusqu’à présent

De précédentes études ont montré que les incendies ne se propagent pas uniformément et que certaines zones demeurent indemnes même si à côté, d’autres sont totalement dévastées. 

« C’est dans ces zones restées intactes ou qui ont le moins souffert que la faune a tendance à se retrouver si elle parvient à les atteindre », a expliqué M. Beattie à l’AFP.

Faisant preuve d’un peu d’optimisme, il estime que s’il reste suffisamment de zones épargnées par les feux, les forêts devraient se régénérer avec le temps. Pour cela, il faut que les conditions s’améliorent rapidement.

Interrogé sur un éventuel espoir de repeuplement des animaux dans les zones les plus touchées, le professeur estime que cela dépend de facteurs tels que les précipitations, le climat et l’exploitation forestière. Selon lui, un retour à la normale pourrait prendre jusqu’à 40 ans.

La réaction, notamment du gouvernement fédéral, a été « lamentablement lente et leur attitude est encore lamentablement désinvolte, a estimé le professeur. Vous avez des responsable politiques fédéraux qui ont très peu de connaissances en matière d’environnement, et donc n’ont pas perçu les catastrophes à venir ».

https://www.futura-sciences.com/

Des employés d’Amazon menacés après des revendications pour le climat


Amazon a une empreinte de carbone équivalent à un petit pays. Si vraiment les employés ont reçus des menaces de licenciement pour avoir dénoncé la lenteur des changements pour l’environnement, il faudra y penser 2 fois avant de commander par Amazon. Puis pourquoi faire des changements dans 10 ans, alors que c’est maintenant qu’il faut agir ? Amazon a été fondé en 1994, ils ont pris de l’expansion les années suivantes et ils ne sont pas adaptés aux changements climatiques.
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Des employés d’Amazon menacés après des revendications pour le climat

PHOTO INA FASSBENDER, ARCHIVES AFP

« Ce n’est pas le moment de tirer sur les messagers », a dit Maren Costa, employée d’Amazon, dans le texte d’une déclaration. « Ce n’est pas le moment de faire taire ceux qui s’expriment. »

(New York) Des employés d’Amazon affirment que le détaillant en ligne menace de licencier des travailleurs pour avoir publiquement poussé l’entreprise à en faire plus pour lutter contre le changement climatique.

JOSEPH PISANI 
ASSOCIATED PRESS

Amazon Employees For Climate Justice, un groupe militant pour la protection de l’environnement fondé par des travailleurs d’Amazon, a déclaré jeudi que la société avait envoyé des lettres aux membres leur disant qu’ils pourraient être licenciés s’ils continuaient à parler aux médias.

« Ce n’est pas le moment de tirer sur les messagers », a dit Maren Costa, employée d’Amazon, dans le texte d’une déclaration. « Ce n’est pas le moment de faire taire ceux qui s’expriment. »

Amazon, qui s’appuie sur les combustibles fossiles pour alimenter les avions, camions et camionnettes qui expédient des colis dans le monde entier, a une énorme empreinte carbone. Et des travailleurs d’Amazon ont vivement critiqué certaines des pratiques de leur employeur.

L’année dernière, plus de 8000 employés ont signé une lettre ouverte au chef de la direction et fondateur Jeff Bezos, demandant à Amazon de réduire ses émissions de carbone, de mettre fin à son utilisation de combustibles fossiles et de cesser son travail avec les sociétés pétrolières qui utilisent la technologie d’Amazon pour localiser les gisements de combustibles fossiles.

Le géant des achats en ligne a fait valoir jeudi que les employés pouvaient suggérer des améliorations au sein de l’entreprise.

« Notre politique concernant les communications externes n’est pas nouvelle et nous pensons qu’elle est similaire à celle d’autres grandes entreprises », a déclaré Amazon.

En septembre, la société a publié pour la première fois des détails sur son empreinte carbone, dans la foulée d’une campagne menée par des employés. Elle peut se comparer aux émissions d’un petit pays.

De grandes entreprises technologiques se sont penchées sur la façon de traiter avec les employés qui parlent de plus en plus publiquement des politiques et pratiques de ces sociétés.

Cinq travailleurs licenciés de Google à la fin de l’année dernière ont déposé des plaintes fédérales contre l’entreprise en matière de pratiques de travail, affirmant qu’ils avaient perdu leur emploi parce qu’ils étaient impliqués dans l’organisation de certaines activités pour les employés. Google conteste ces allégations, affirmant que ces employés ont été licenciés pour avoir violé la politique de sécurité des données de l’entreprise. Les employés de Google ont protesté contre un large éventail de problèmes au sein de l’entreprise, notamment sa gestion des plaintes pour inconduite sexuelle.

Amazon a récemment agi dans l’objectif de réduire son empreinte carbone. Elle a promis de se procurer toute son énergie à partir de panneaux solaires et d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2030. Une entité peut devenir carboneutre en équilibrant les émissions restantes avec un retrait équivalent des gaz à effet de serre produits par ses activités.

Le dioxyde de carbone et d’autres gaz à effet de serre provoquent le réchauffement climatique, ce qui peut entraîner une élévation du niveau de la mer et des événements météorologiques plus destructeurs.

https://www.lapresse.ca/

Réchauffement climatique : le coût exorbitant des catastrophes naturelles en 2019


On parle d’au moins 15 catastrophes naturelles qui sont reliées aux changements climatiques qui coûte des milliards de dollars ainsi que nombre considérables en pertes humaines. L’agent a toujours été un obstacle pour agir contre les changements climatiques. Bien maintenant, cela coûtera encore plus cher, justement parce que les gouvernements, les entreprises ont préféré le profit qu’à l’avenir.
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Réchauffement climatique : le coût exorbitant des catastrophes naturelles en 2019


Le bouleversement climatique se paie au prix fort, humainement mais aussi économiquement. Une quinzaine de catastrophes naturelles, cette année, lui sont dues. Une ONG britannique les a répertoriées, évaluant les dégâts et le coût financier à plus d’un milliard de dollars mais, pour presque la moitié d’entre elles, la facture s’élève à plus de 10 milliards de dollars.

Au moins 15 catastrophes naturelles liées au changement climatique ont causé des destructions d’un coût de plus d’un milliard de dollars en 2019 et sept d’entre elles d’au moins 10 milliards, selon une compilation effectuée par une ONG britannique.

« Des phénomènes météo extrêmes, alimentés par le changement climatique, ont frappé tous les continents peuplés en 2019, entraînant dans la mort et déplaçant des millions de personnes et causant des milliards de dollars de dégâts », souligne l’ONG britannique Christian Aid dans une étude parue vendredi.

En se fondant sur la compilation de données disponibles en source ouverte (rapports de l’ONU ou de structures étatiques, études scientifiques, presse), l’ONG liste 15 événements — typhons, inondations, feux de forêt — ayant provoqué pour plus d’un milliard de dollars (900 millions d’euros) de dégâts.

Vue aérienne d'inondations au Japon à Omachi, le 28 août 2019. © Jiji Press, AFP

Vue aérienne d’inondations au Japon à Omachi, le 28 août 2019. © Jiji Press, AFP

Des phénomènes météo extrêmes frappant tous les continents

Sept de ces catastrophes ont même causé des dégâts évalués à plus de 10 milliards de dollars (9 milliards d’euros) : les inondations dans le nord de l’Inde et le typhon Lekima en Chine (10 milliards chacun) ; l’ouragan Dorian en Amérique du Nord (11,4 milliards) ; les inondations de juin à août en Chine (12 milliards) ; les inondations dans le Midwest et le sud des États-Unis (12,5 milliards) ; le typhon Hagibis en octobre au Japon (15 milliards) et les feux de forêt en Californie d’octobre-novembre (25 milliards).

« Chacun de ces désastres a un lien avec le changement climatique », relèvent les auteurs.

Ainsi, en Argentine et en Uruguay, où des inondations ont causé pour 2,5 milliards de dégâts en janvier, les zones affectées ont connu des précipitations cinq fois plus importantes que la moyenne, un an après avoir connu une grave sécheresse. Des variations qui s’accentuent avec le changement climatique, et des sols rendus plus secs qui aggravent les conséquences en cas de fortes pluies.

La population s'est réfugiée sur ls gradins d'un terrain de sport à la suite des inondations causées par le cyclone Idai au Mozambique. © DFID, UK Department for International Development, Flickr

La population s’est réfugiée sur ls gradins d’un terrain de sport à la suite des inondations causées par le cyclone Idai au Mozambique. © DFID, UK Department for International Development, Flickr

L’Inde et le Mozambique, deux pays les plus touchés

Autre exemple, le cyclone Idai, qui a dévasté la deuxième ville du Mozambique en mars, a été selon des scientifiques renforcé par le réchauffement de la température de l’océan Indien, alors que la montée du niveau des eaux a aggravé les inondations qui l’ont suivi. Mêmes phénomènes à l’œuvre pour le cyclone Fani en Inde et au Bangladesh en mai, avec des dégâts évalués à plus de huit milliards de dollars.

Christian Aid souligne toutefois qu’« en aucune façon les chiffres financiers ne donnent une vison globale » de l’étendue de ces catastrophes, notamment en conséquences pour les populations.

Prenant en compte les vies humaines perdues, l’ONG souligne que « l’immense majorité des décès a été causée par deux événements seulement » (les inondations dans le nord de l’Inde, 1.900 morts, et Idai au Mozambique, 1.300 morts), rappelant que les populations les plus pauvres paient le prix le plus élevé des conséquences du changement climatique.

« Par contraste, les coûts financiers sont plus élevés dans les pays riches et le Japon et les États-Unis ont connu les trois événements les plus coûteux », selon le rapport.

Mi-décembre, le réassureur suisse Swiss Re avait, dans une première estimation annuelle, évalué à 140 milliards de dollars les pertes économiques liées aux catastrophes naturelles et aux désastres humains en 2019, contre 176 milliards en 2018.

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Le marketing vert, fléau du mouvement zéro déchet?


Nous sommes plusieurs à vouloir faire notre part pour la planète, et comme plusieurs a part que recycler et réutiliser des choses au lieu de les jeter, nous sommes un peu novice dans ce domaine. L’industrie l’a bien compris, alors il nous aide à faire des meilleurs choix, c’est du moins ce qu’ils veulent nous faire croire. En fait zéro déchet, c’est de faire de bons choix et dans la mesure du possible réinventé un article usagé par autre chose d’utile .. Un peu comme une tuque tricoté avec des matériaux recyclés.
Nuage


Le marketing vert, fléau du mouvement zéro déchet?

Une table garnie de plusieurs contenants et enveloppes pour la boîte à lunchs.

Le mouvement « zéro déchet » gagne en importance.

PHOTO : RADIO-CANADA

Laurence Gallant

Publié le 22 décembre 2019

Alors que les produits encourageant le mode de vie « zéro déchet » sont de plus en plus populaires, certains affirment que les pièges du marketing vert se font nombreux et poussent les consommateurs qui cherchent à réduire leur impact environnemental vers des choix qui peuvent plutôt avoir l’effet contraire.

Brosses à cheveux en bambou, emballages en tissu japonais (furoshiki), sacs en coton… L’offre de produits dits plus verts se multiplie dans les boutiques comme en ligne, mais sont-ils réellement de bonnes options pour l’environnement?

Aujourd’hui, contrairement à quand j’ai commencé, il y a une énorme mouvance marketing autour du thème zéro déchet.

En seulement quatre ans, la blogueuse et conférencière pour un mode de vie zéro déchet Cindy Trottier a constaté que l’expression zéro déchet était de plus en plus récupérée et affichée à tort dans l’industrie, sans prendre en compte les coûts environnementaux derrière la production de certains articles, dit-elle.

On parle de 64 % des entreprises qui utilisent des arguments qui sont sociaux ou environnementaux pour vendre leurs produits. Eux autres ont un seul but : c’est la croissance. Donc ils ne vont pas vous dire “ralentissez, faites attention…” Cindy Trottier, conférencière

De plus en plus de gens semblent conscientisés, désireux de contribuer à la lutte aux changements climatiques. Toutefois, ce type de récupération des grandes industries peut tromper les consommateurs, dénonce la fondatrice du Circuit zéro déchet, une plateforme qui répertorie les commerces encourageant la réduction des déchets au Québec.

Les gens vont se garrocher sur ces produits-là en pensant faire la bonne chose, mais souvent, ils ne tiennent pas compte de tout le passé qui est derrière les choses qu’on achète neuves. Cindy Trottier, conférencière

Le zéro déchet invite à la réutilisation, à l’achat d’articles usagés, à la créativité et non à l’achat de produits neufs, rappelle Mme Trottier.

 Pas nécessairement à une économie de décroissance, mais d’une croissance sociale qui va tourner autour du local, qui va faire en sorte qu’on ne va pas utiliser des matières qui viennent de loin. Il y a déjà suffisamment de matières qui existent pour pouvoir créer de nouveaux produits.

Vendre, mais conscientiser

Les produits zéro déchet peuvent avoir une influence positive, mais un grand effort de sensibilisation et de réflexion avec les consommateurs est primordial. C’est ce qu’affirme Cindy Trottier, mais aussi Jessie Vaillancourt, propriétaire d’une boutique en ligne spécialisée en produits écoresponsables.

Avec la boutique, j’essaie le plus possible de m’éloigner de tout ça parce qu’il y en a vraiment beaucoup, de marketing vert. Jessie Vaillancourt, propriétaire d’Exéco

    Les gens vont penser qu’un sac en coton biologique, ça va être plus écologique, mais c’est tellement demandant, la production de coton, que finalement, même si le sac on peut le réutiliser toute une vie, on ne le sait pas si son impact va être moindre. Il faut vraiment pousser plus loin que de remplacer quelque chose de jetable par quelque chose de réutilisable.

    Jessie Vaillancourt, qui possède également un blogue en parallèle autour des gestes écoresponsables à adopter, tente de pousser les gens à s’interroger sur leurs réels besoins avant d’acheter en neuf.

    L’entrepreneure cherche à offrir toutes les meilleures options, si on a à acheter.

    Par exemple, les pailles, au début, je n’en avais pas dans ma boutique, mais il y avait une forte demande, alors j’ai décidé d’en avoir. Mais j’ai choisi celles en acier inoxydable, parce qu’elles ne casseront pas, qu’elles vont être recyclables à l’infini, qu’elles vont être bonnes pour toujours.

    Beaucoup de pression écologique

    Cindy Trottier estime qu’avec les mouvements comme le Pacte pour la transition ou La Planète s’invite au parlement, la population vit avec une grande pression écologique. Ils se disent “vite, il faut faire quelque chose, qu’est-ce que je peux faire? »

    Les consommateurs trouveront ainsi du réconfort à lire certains termes ou expressions affichés sur les produits qu’ils recherchent, croit-elle.

    On ne va pas aller chercher plus loin. On va arriver devant la tablette du commerce, et si on voit le mot « naturel », on va se garrocher dessus en pensant que c’est mieux, mais des fois, le contenu ne représente pas le contenant. C’est là qu’il y a une énorme éducation à faire si on veut vraiment réduire notre impact sur l’environnement et inciter les consommateurs à consommer différemment.

    Lorsqu’on tend vers le mode de vie zéro déchet, c’est important de dire que chaque geste compte. Tout le monde ne part pas de la même place non plus, et ça, on en est tous conscients, relativise Cindy Trottier, qui invite les gens à utiliser leur gros bon sens avant de faire leurs emplettes.

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      A Moscou, l’hiver est porté disparu


      Russie, un pays reconnu pour un pays de froid et de neige, semble manquer de cette substance blanche à certains endroits. À Moscou, la neige n’est pas présente et des fleurs printanières comment leur processus de floraisons. Qu’on aime ou pas l’hiver, cette saison est importante pour les plantes et certains animaux .. En plus, l’hiver, nous protège des insectes vecteurs de maladie.
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      A Moscou, l’hiver est porté disparu


      A Moscou, l'hiver est porté disparuUne femme pousse un landau à côté de fleurs prématurément écoles à Moscou, le 20 décembre 2019.© AFP/Yuri KADOBNOV

      Moscou (AFP)

      Pas de neige, pas de ski et déjà les fleurs du printemps: la capitale russe traverse un hiver étrangement doux, qui inquiète dans un pays particulièrement exposé au changement climatique.

      Lors des deux dernières semaines, les températures moscovites ont facilement dépassé les quatre degrés. Lundi on attend 7°C, quand en temps normal, la moyenne du mois de décembre est de -6, ce qui est généralement synonyme d’une épaisse couche de neige, pour l’instant désespéramment absente.

      Rhododendron, perce-neige, crocus et autres hellébores, au jardin botanique de l’université de Moscou, des plantes annonçant l’arrivée du printemps sont déjà en fleurs, trois mois, si ce n’est plus, avant la période habituelle.

      « Un grand nombre de fleurs ont éclos au même moment. Je n’ai jamais vu ça », raconte à l’AFP Anton Doubeniouk, jardinier en chef de ce lieu rassemblant des centaines d’espèces dans le centre de la capitale.

      L’annonce des floraisons précoces, causées par cette vague de chaleur, a attiré des visiteurs plutôt partagés sur les bienfaits de cet avant-goût du printemps.

      « J’aime ce temps car c’est un hiver européen normal. Et quand les fleurs éclosent, cela fait du bien au moral », se réjouit Svetlana Zolotoukhina, une retraitée de passage.

      « Moi je veux de la neige car elle protège les plantes en hiver », affirme de son côté Svetlana Gribkova, une autre visiteuse, botaniste de formation, qui regrette une situation « anormale ».

      – 10° de plus –

      Selon Rosguidromet, l’agence météo russe, la mégapole de 12 millions d’habitants devrait connaître son année la plus chaude depuis le début des relevés, il y a 150 ans.

      « Seul le mois de juillet a été légèrement en dessous des normales de saison », affirme à l’AFP Anatoli Tsygankov, météorologue à Rosguidromet.

      Il évoque un mois de décembre « très chaud », pratiquement dix degrés au-dessus des températures moyennes.

      D’après l’expert, le phénomène s’explique à la fois par des cyclones passagers venu de l’Atlantique et le changement climatique auquel, selon lui, il est difficile de donner une explication.

      Des propos qui font écho à ceux de Vladimir Poutine. Lors de sa conférence de presse annuelle, le président russe a soutenu jeudi que « personne » ne connaissait les causes du changement climatique mondial, semblant vouloir minimiser le rôle humain via l’émission de gaz à effets de serre. Son pays est un grand producteurs d’hydrocarbures.

      Mais le président russe a aussi relevé que son pays se réchauffait, et que les conséquences pourraient être catastrophiques.

      « C’est un processus très sérieux pour nous (…). Des villes entières sont bâties sur le permafrost, imaginez les conséquences » en cas de fonte massive, s’est inquiété le chef de l’Etat.

      Cet été, la Sibérie a par ailleurs été frappé par des feux de forêt exceptionnels que des experts lient directement aux effets du changement climatique.

      A Moscou, le directeur de technique de la station de ski de Nagornaïa, offrant une vue imprenable sur la capitale russe, reste lui souriant. La veille, Andreï Kharkhota a pourtant dû fermer ses 20 pistes, car il fait trop chaud pour la neige artificielle.

      « Je ne m’inquiète pas, car ici l’hiver arrive toujours », relève-t-il.

      https://www.geo.fr/

      Le Saviez-Vous ► Mots de l’année, maux de la planète


      Les Anglais ont pour habitude de dévoiler les mots qui ont fait l’année. 2019 n’a pas échappé à cette tradition. Avec Greta Thumberg, beaucoup de mots en rapport des changements climatiques se sont rajouté au vocabulaire anglophone, mais aussi francophone. Il a resté un peu de place pour le non genré. Quand ce sera le tour au francophone, on peu penser que les mots seront peut-être similaire
      Nuage

      Mots de l’année, maux de la planète


      PHOTO SAEED KHAN, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

      L’« urgence climatique » est le terme de l’année, selon le dictionnaire britannique Oxford.

      Comme le veut la tradition dans le monde anglo-saxon, les grands dictionnaires ont désigné ces derniers jours les « mots de l’année » qui ont caractérisé 2019. Petit survol du vocabulaire qui en dit long sur notre époque.

      JUDITH LACHAPELLE
      LA PRESSE

      « Climate emergency »

      Si Greta Thunberg s’est retrouvée « personnalité de l’année » du magazine Time, les mots qu’elle emploie pour décrire ses actions trouvent aussi un fort écho dans le discours public. Le dictionnaire britannique Oxford a désigné « l’urgence climatique » comme mot de l’année. L’augmentation spectaculaire de l’usage de cette expression dénote un « changement majeur dans le choix des mots » qui marque une volonté de revoir la façon de parler de ces enjeux. L’institution donne en exemple la décision du journal britannique The Guardian d’employer désormais les mots « urgence climatique » ou « crise climatique » pour décrire les « changements climatiques », une décision qui a ensuite été reprise par de nombreux autres médias cette année.

      « Climate strike »

      Dans le même esprit, le dictionnaire Collins a choisi « climate strike » (« grève pour le climat ») comme marqueur de 2019. Repérée pour la première fois en 2015, l’expression « grève pour le climat » a connu un essor mondial cette année dans la foulée du mouvement lancé en solo par Greta Thunberg en Suède, à l’automne 2018. Parmi les autres mots à saveur climatique retenus sur la liste des mots de l’année, Oxford avait aussi noté « climate denial » (déni climatique, porté par les climatosceptiques), « eco-anxiety » (l’anxiété générée par la crise climatique), « ecocide » (la destruction délibérée de l’environnement) et « flight shame » (la honte, la réticence à utiliser l’avion dans ses déplacements en raison de la pollution). Collins a noté de son côté la popularité montante de l’expression « rewilding », qu’on pourrait traduire par « renaturer », soit l’action de ramener un espace à l’état naturel, notamment en y réintroduisant des espèces animales disparues.

      PHOTO THIERRY ZOCCOLAN, AGENCE FRANCE-PRESSE

      L’« Upcycling » est « l’action de créer un nouvel objet à partir d’un matériau vieux, usagé, ou bon pour la poubelle. »

      « Upcycling »

      Mais tout n’est pas qu’urgence et revendications quand il s’agit de sauver la planète. Le dictionnaire britannique Cambridge note pour sa part que les recherches en ligne ont doublé en 2019 pour trouver la définition de « upcycling ». Qu’est-ce que le « upcycling » ? Ce n’est pas que du simple « recyclage ».

      C’est « l’action de créer un nouvel objet à partir d’un matériau vieux, usagé, ou bon pour la poubelle », de sorte que le nouvel objet ait une plus grande valeur que l’original.

      Mais c’est aussi, indique Cambridge, un geste environnementaliste « positif ».

      « Arrêter la progression des changements climatiques, sans parler de les renverser, peut sembler parfois impossible. L’upcycling est une action concrète qu’un individu peut accomplir pour faire une différence », a déclaré cette semaine la porte-parole de Cambridge, Wendalyn Nichols.

      « Existential »

      Voilà une proposition pour le moins philosophique :

      « Existential », choisi par Dictionary.com (le même éditeur que les dictionnaires thématiques Thesaurus), « englobe ce sentiment de s’accrocher à la survie — au sens littéral et figuratif — de notre planète, nos proches, notre mode de vie ».

      En 2019, le mot s’est exprimé autant à travers la « crise existentielle » de la fourchette-jouet Forky dans le dernier épisode d’Histoire de jouets 4, que dans la gravité « existentielle » des enjeux de la planète, du réchauffement climatique à la violence par les armes à feu et l’état de la démocratie. « Existential », conclut Dictionary.com, « nous pousse à nous poser de grandes questions sur ce que nous sommes et sur notre façon de réagir face à nos défis ».

      PHOTO KARSTEN MORAN, THE NEW YORK TIMES

      Le mot « They » peut maintenant être utilisé au singulier comme « he » (il) ou « she » (elle) pour désigner des personnes qui ne s’identifient ni au genre masculin ni au genre féminin.

      « They »

      En rupture avec les propositions écolos de ses concurrents, le dictionnaire Merriam-Webster a choisi un simple pronom. Mais si « they » est habituellement utilisé à la troisième personne du pluriel (« ils » ou « elles »), il peut maintenant être utilisé au singulier comme « he » (il) ou « she » (elle) pour désigner des personnes qui ne s’identifient ni au genre masculin ni au genre féminin. Shana Poplack, détentrice de la Chaire de Recherche du Canada en linguistique à l’Université d’Ottawa, rappelle que l’American Dialect Society avait déjà désigné « they » comme mot de l’année en 2015. Sa nomination par un dictionnaire grand public cette année témoigne de « l’intérêt accru » de cet usage dans la population. Comment utiliser « they » au singulier ? L’accord du verbe reste le même qu’au pluriel. Par exemple, en disant : « Tonight, I’m going out with Joe. They are very happy », le « they » réfère à une seule personne, Joe.

      « On utilise le contexte pour désambiguïser », dit Mme Poplack.

      Un peu comme avec le « vous » en français, qui peut être employé pour s’adresser à une seule personne (vouvoiement) ou à un groupe de personnes. En français, si l’usage de pronoms neutres comme « iel » est très peu courant, les universités sont nombreuses à avoir adopté des politiques d’écriture inclusives et non genrées ces dernières années.

      Chaos ou patriotisme, les sinogrammes de l’année

      Il y a indéniablement quelque chose de politique dans la désignation du mot de l’année, et cette tendance est particulièrement marquée dans les caractères chinois

      (sinogrammes).

      IMAGE TIRÉE DE L’INTERNET

      Sinogramme signifiant « chaos »

      Ainsi, Taïwan a choisi comme sinogramme de l’année celui qui signifie « chaos » — et qui a devancé « mensonges », « inquiétude » et « anxiété ». Le cinéaste taïwanais Ang Lee, qui avait proposé ce sinogramme au vote, a déclaré le 6 décembre qu’il espérait qu’un jour « on puisse arriver à désigner le caractère “harmonie” » comme sinogramme de l’année.

      Pendant ce temps, en Chine continentale, les caractères candidats au sinogramme de l’année ont été dévoilés cette semaine par les autorités. Les choix proposés sont résolument plus optimistes : entraide entre les citoyens, stabilité du pays, patriotisme, mais aussi les sinogrammes qui désignent les technologies 5G (développée notamment par le géant de la téléphonie Huawei) et blockchain (à l’origine de l’essor des cryptomonnaies). Le résultat sera connu le 20 décembre.

      https://www.lapresse.ca/

      Sydney est enva­hie par une fumée toxique apoca­lyp­tique


      L’Australie goûte de plein fouet aux changements climatiques. À cause de la sécheresse, c’est l’est du pays qui brûle depuis 3 mois. À Sydney, la fumée est si dense qu’elle déclenche les détecteurs de fumée dans les maisons.
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      Sydney est enva­hie par une fumée toxique apoca­lyp­tique

      par  Malaurie Chokoualé Datou

      L’Est de l’Aus­tra­lie suffoque. Encer­clée par des feux qui n’en finissent plus de brûler, la région s’est couverte d’un épais brouillard âcre et la ville de Sydney est enva­hie par une brume apoca­lyp­tique. Il faut dire que des feux de forêt ont fusionné au nord-ouest de la ville, créant un brasier monu­men­tal, de la taille de la ville elle-même.

       D’après Vice, la fumée toxique est si dense qu’elle a même déclen­ché des détec­teurs de fumée.

      Sous la brume, le ciel de la capi­tale de Nouvelle-Galles du Sud a pris une teinte orange. Une centaine de feux de brousse font rage depuis plus de trois mois dans l’est de l’Aus­tra­lie, à cause de la séche­resse.

      D’après le ministre de l’En­vi­ron­ne­ment de l’État, Matt Kean, « personne ne peut nier » que le chan­ge­ment clima­tique est à blâmer. Il a expliqué au Sydney Morning Herald que tout ceci « n’est pas normal et [que] ne rien faire n’est pas une solu­tion ».

      Pendant ce temps-là, la pollu­tion bat des records. À cause de cette brume vicieuse, haïe des asth­ma­tiques, des écoles sont obli­gées de garder leurs élèves constam­ment à l’in­té­rieur des bâti­ments, des chan­tiers sont mis en suspens jusqu’à nouvel ordre, et les services d’ur­gence, qui croulent sous les demandes, observent déjà une augmen­ta­tion des problèmes respi­ra­toires.

      Sources : Vice/Sydney Morning Herald

      https://www.ulyces.co/