Le marketing vert, fléau du mouvement zéro déchet?


Nous sommes plusieurs à vouloir faire notre part pour la planète, et comme plusieurs a part que recycler et réutiliser des choses au lieu de les jeter, nous sommes un peu novice dans ce domaine. L’industrie l’a bien compris, alors il nous aide à faire des meilleurs choix, c’est du moins ce qu’ils veulent nous faire croire. En fait zéro déchet, c’est de faire de bons choix et dans la mesure du possible réinventé un article usagé par autre chose d’utile .. Un peu comme une tuque tricoté avec des matériaux recyclés.
Nuage


Le marketing vert, fléau du mouvement zéro déchet?

Une table garnie de plusieurs contenants et enveloppes pour la boîte à lunchs.

Le mouvement « zéro déchet » gagne en importance.

PHOTO : RADIO-CANADA

Laurence Gallant

Publié le 22 décembre 2019

Alors que les produits encourageant le mode de vie « zéro déchet » sont de plus en plus populaires, certains affirment que les pièges du marketing vert se font nombreux et poussent les consommateurs qui cherchent à réduire leur impact environnemental vers des choix qui peuvent plutôt avoir l’effet contraire.

Brosses à cheveux en bambou, emballages en tissu japonais (furoshiki), sacs en coton… L’offre de produits dits plus verts se multiplie dans les boutiques comme en ligne, mais sont-ils réellement de bonnes options pour l’environnement?

Aujourd’hui, contrairement à quand j’ai commencé, il y a une énorme mouvance marketing autour du thème zéro déchet.

En seulement quatre ans, la blogueuse et conférencière pour un mode de vie zéro déchet Cindy Trottier a constaté que l’expression zéro déchet était de plus en plus récupérée et affichée à tort dans l’industrie, sans prendre en compte les coûts environnementaux derrière la production de certains articles, dit-elle.

On parle de 64 % des entreprises qui utilisent des arguments qui sont sociaux ou environnementaux pour vendre leurs produits. Eux autres ont un seul but : c’est la croissance. Donc ils ne vont pas vous dire “ralentissez, faites attention…” Cindy Trottier, conférencière

De plus en plus de gens semblent conscientisés, désireux de contribuer à la lutte aux changements climatiques. Toutefois, ce type de récupération des grandes industries peut tromper les consommateurs, dénonce la fondatrice du Circuit zéro déchet, une plateforme qui répertorie les commerces encourageant la réduction des déchets au Québec.

Les gens vont se garrocher sur ces produits-là en pensant faire la bonne chose, mais souvent, ils ne tiennent pas compte de tout le passé qui est derrière les choses qu’on achète neuves. Cindy Trottier, conférencière

Le zéro déchet invite à la réutilisation, à l’achat d’articles usagés, à la créativité et non à l’achat de produits neufs, rappelle Mme Trottier.

 Pas nécessairement à une économie de décroissance, mais d’une croissance sociale qui va tourner autour du local, qui va faire en sorte qu’on ne va pas utiliser des matières qui viennent de loin. Il y a déjà suffisamment de matières qui existent pour pouvoir créer de nouveaux produits.

Vendre, mais conscientiser

Les produits zéro déchet peuvent avoir une influence positive, mais un grand effort de sensibilisation et de réflexion avec les consommateurs est primordial. C’est ce qu’affirme Cindy Trottier, mais aussi Jessie Vaillancourt, propriétaire d’une boutique en ligne spécialisée en produits écoresponsables.

Avec la boutique, j’essaie le plus possible de m’éloigner de tout ça parce qu’il y en a vraiment beaucoup, de marketing vert. Jessie Vaillancourt, propriétaire d’Exéco

    Les gens vont penser qu’un sac en coton biologique, ça va être plus écologique, mais c’est tellement demandant, la production de coton, que finalement, même si le sac on peut le réutiliser toute une vie, on ne le sait pas si son impact va être moindre. Il faut vraiment pousser plus loin que de remplacer quelque chose de jetable par quelque chose de réutilisable.

    Jessie Vaillancourt, qui possède également un blogue en parallèle autour des gestes écoresponsables à adopter, tente de pousser les gens à s’interroger sur leurs réels besoins avant d’acheter en neuf.

    L’entrepreneure cherche à offrir toutes les meilleures options, si on a à acheter.

    Par exemple, les pailles, au début, je n’en avais pas dans ma boutique, mais il y avait une forte demande, alors j’ai décidé d’en avoir. Mais j’ai choisi celles en acier inoxydable, parce qu’elles ne casseront pas, qu’elles vont être recyclables à l’infini, qu’elles vont être bonnes pour toujours.

    Beaucoup de pression écologique

    Cindy Trottier estime qu’avec les mouvements comme le Pacte pour la transition ou La Planète s’invite au parlement, la population vit avec une grande pression écologique. Ils se disent “vite, il faut faire quelque chose, qu’est-ce que je peux faire? »

    Les consommateurs trouveront ainsi du réconfort à lire certains termes ou expressions affichés sur les produits qu’ils recherchent, croit-elle.

    On ne va pas aller chercher plus loin. On va arriver devant la tablette du commerce, et si on voit le mot « naturel », on va se garrocher dessus en pensant que c’est mieux, mais des fois, le contenu ne représente pas le contenant. C’est là qu’il y a une énorme éducation à faire si on veut vraiment réduire notre impact sur l’environnement et inciter les consommateurs à consommer différemment.

    Lorsqu’on tend vers le mode de vie zéro déchet, c’est important de dire que chaque geste compte. Tout le monde ne part pas de la même place non plus, et ça, on en est tous conscients, relativise Cindy Trottier, qui invite les gens à utiliser leur gros bon sens avant de faire leurs emplettes.

    • https://ici.radio-canada.ca

      Des vêtements venus de Chine produits avec du travail forcé?


      Le Xinjiang est une région autonome de la Chine. Beaucoup de firmes étrangères font faire des vêtements de coton dans cette région. Malheureusement, c’est des ex-prisonniers, et parmi les plus pauvres Ouïgours, une ethnie minoritaire sont voués au travail forcé. Donc les vêtements de coton made in China provenant de cette région est fait par des personnes qui sont menacés pour le profit des autres.
      Nuage


      Des vêtements venus de Chine produits avec du travail forcé?

      PHOTO AGENCE FRANCE-PRESSE

      Selon des organisations de défense des droits de l’homme, l’importation de vêtements de coton en provenance du Xinjiang, en Chine, risque de contribuer à la campagne de répression des Ouïgours.

      Les firmes étrangères qui font produire en Chine des vêtements de coton à des fins d’exportation courent le risque d’être mêlées à la campagne de répression en cours dans le Xinjiang.

      MARC THIBODEAU
      LA PRESSE

      Plusieurs organisations de défense des droits de la personne préviennent qu’il est difficile de garantir que ces commandes ne seront pas produites sous la contrainte par des Ouïgours détenus ou recrutés de force dans la région, qui fournit 80 % du coton chinois.

      Le risque de contribuer indirectement à la situation est si élevé que l’Uyghur Human Rights Project recommande aux entreprises occidentales de suspendre tout approvisionnement de coton, de textiles ou de vêtements venant de firmes établies au Xinjiang.

      La mise en garde n’a rien de superflu puisque plusieurs entreprises connues ont dû répondre à des questions à ce sujet au cours des derniers mois.

      Le détaillant Costco a notamment été interpellé en octobre après que les services frontaliers américains ont intercepté une commande de pyjamas pour enfants provenant de Chine.

      Les autorités américaines sont intervenues parce que l’entreprise exportatrice chinoise, Hetian Taidai Apparel, avait déjà été identifiée comme l’une de celles qui profitent du travail forcé dans le Xinjiang.

      Costo Wholesale a assuré, dans un communiqué, que son fournisseur chinois n’avait pas fait appel à des usines du Xinjiang utilisant du travail forcé.

      L’entreprise a ajouté qu’elle « n’avait aucune raison de croire » que les produits commandés aient pu être fabriqués dans des circonstances répréhensibles.

      La filière canadienne de Costco a indiqué à La Presse que les pyjamas en question n’avaient pas été vendus dans ses magasins et qu’elle n’avait aucun lien avec le fournisseur chinois.

      Une entreprise japonaise, Muji, a été critiquée récemment pour avoir annoncé dans ses publicités que les chemises en coton qu’elle commercialise contiennent du coton provenant du Xinjiang.

      Muji, qui n’a pas donné suite aux demandes d’entrevue de La Presse, continue d’utiliser la référence à cette région sur son site internet pour commercialiser des chemises, notamment dans la version de sa filière canadienne.

      Scott Nova, directeur de Workers Rights Consortium, une organisation qui enquête sur les conditions de travail dans les usines de nombreux pays, juge que Muji fait preuve d’un grave manque de sensibilité éthique et politique en évoquant le Xinjiang à des fins de marketing.

      L’enseigne japonaise dit enquêter pour s’assurer qu’elle ne bénéficie pas du travail forcé dans la région, mais cette promesse sonne creux dans la mesure où il est pratiquement impossible, note M. Nova, de procéder à des vérifications dignes de ce nom.

      Régime de terreur

      Les autorités chinoises, qui subventionnent la production de coton au Xinjiang, bloquent l’accès aux unités de production et cherchent à brouiller les pistes en utilisant des coquilles administratives. Elles imposent par ailleurs aux Ouïgours un régime de terreur qui fait en sorte que les ex-détenus ne peuvent parler ouvertement, même lorsqu’ils réussissent à passer à l’étranger, par crainte de représailles envers leur famille.

      Selon M. Nova, nombre d’entreprises ayant des liens avec le Xinjiang « font profil bas à l’heure actuelle dans l’espoir que les médias et le public vont cesser de s’intéresser à la situation ».

      Leurs dirigeants, dit-il, savent qu’il sera « coûteux et compliqué » de se désengager complètement de la région et rechignent à revoir leurs pratiques même s’ils devraient le faire.

      Dans un récent rapport, le Center for Strategic and International Studies (CSIS), établi à Washington, dit avoir trouvé une trentaine d’usines et de parcs industriels au Xinjiang susceptibles d’utiliser du travail forcé.

      La main-d’œuvre, indique-t-on, peut provenir de « centres de rééducation » assimilables à des prisons, dans lesquels les autorités chinoises détiennent des centaines de milliers d’Ouïgours. La population carcérale des prisons officielles, très élevée dans la région, est aussi mise à profit.

      Amy Lehr, coauteure du rapport, note que la Chine force aussi un grand nombre d’Ouïgours vivant en milieu rural à travailler en usine dans le cadre d’une campagne officielle de « lutte contre la pauvreté » qui vise aussi à accélérer la dissolution de la communauté musulmane.

      « Les entreprises étrangères doivent se demander si elles peuvent faire appel éthiquement à des fournisseurs du Xinjiang dans un tel contexte », dit Mme Lehr.

      L’experte estime que les firmes désirant favoriser l’éradication du travail forcé devraient boycotter tout produit de coton venant de la région, de manière à faire pression sur la Chine.

      Des centaines d’entreprises avaient convenu d’une telle stratégie relativement au coton ouzbek, favorisant une évolution progressive des conditions de travail dans le pays.

      Le coton chinois représente une part « beaucoup plus substantielle » du marché international, ce qui risque de compliquer les choses, prévient-elle.

      https://www.lapresse.ca/

      Des clients de Walmart s’indignent des contrôles de sécurité à la sortie des magasins


      Pourquoi installer des caisses libre-service chez Walmart si on fouille dans les sacs avec le coupon de caisse de peur que le client ait intentionnellement voler de la marchandise ? Je suis bien d’accord qu’on puisse vouloir éviter le vol a l’étalage, mais si on ne fait pas confiance aux clients qui utilisent ces caisses, aussi bien revenir comme avant. Personnellement, je ne vais jamais aux caisses libres-services, s’il y a trop de monde par manque de caissière, je laisse tout ce que je voulais acheter et sort du magasin.
      Nuage


      Des clients de Walmart s’indignent des contrôles de sécurité à la sortie des magasins


      Un employé de Walmart observe des clients qui utilisent des caisses libre-service.

      Walmart Canada a répété à plusieurs reprises sur les médias sociaux que les contrôles lui servent à vérifier que tous les articles ont bien été saisis.

      PHOTO : CBC

      Les clients n’ont pas à se soumettre à des vérifications de leurs reçus ou de leurs sacs par des détaillants, selon l’Association canadienne des libertés civiles.

      L’Association canadienne des libertés civiles dit enquêter sur la pratique des détaillants qui vérifient les reçus et les sacs des gens à la sortie des magasins.

      Walmart Canada a récemment adopté cette pratique aux endroits où des caisses libre-service ont été installées, ce qui suscite la grogne de nombreux clients.

      C’est irritant et humiliant. Penny Rintoul, cliente de Walmart

      Penny Rintoul, de Vaughan, en Ontario, raconte que son magasin local Walmart a commencé à vérifier les reçus et les sacs des clients au printemps dernier.

       C’est imposé, nous n’avons pas de choix, dit-elle.

      Paula Fletcher, du comté de Renfrew, affirme qu’en août dernier une employée de Walmart l’a surveillée alors qu’elle enregistrait ses achats à une caisse libre-service et a insisté pour inspecter son reçu et ses sacs d’épicerie

       S’ils ne nous font pas confiance, ils ne devraient pas offrir de caisses libre-service, dit-elle.

      Je n’aime pas être traitée en criminelle. Paula Fletcher, cliente de Walmart

      Le directeur général de l’Association canadienne des libertés civiles, Michael Bryant, estime que cette pratique enfreint les droits des consommateurs et ouvre la porte à la discrimination et au profilage racial.

      Selon lui, si les clients ne fournissent pas leur consentement au préalable, ils ne sont pas obligés de se soumettre à ces contrôles de sécurité de routine.

      Il n’y a aucun doute que le vol est un vrai problème pour les détaillants, surtout avec des caisses libre-service. Mais ils doivent toujours respecter les règles, affirme l’avocat.

      Vous ne devriez pas avoir à renoncer à vos droits en raison des nouvelles technologies. Michael Bryant, directeur général, Association canadienne des libertés civiles

      En 2016, un juge de la Cour supérieure de l’Ontario a déterminé qu’un détaillant peut détenir une personne soupçonnée de vol à l’étalage s’il y a des motifs raisonnables. Cependant, même dans ce cas-là, le suspect doit donner son consentement pour être fouillé.

      Walmart Canada n’a pas indiqué s’il y a effectivement plus de vérifications de sacs et de reçus qu’auparavant, ou ce qui se passerait si un client refusait de se soumettre à un tel contrôle de sécurité.

      Pour nous aider à gérer nos coûts et continuer d’offrir de bas prix, les clients pourraient être invités à montrer leur reçu à la sortie du magasin pour nous assurer que le processus de paiement s’est bien déroulé, répond le directeur des affaires, Adam Grachnik, par courriel.

      De nombreux clients de Walmart interrogés par CBC affirment, pour leur part, qu’ils se sont sentis forcés et non pas invités à participer à ces vérifications.

      Qu’en est-il de Costco?

      Le géant du commerce de détail en gros Costco vérifie depuis longtemps les reçus de ses clients à la sortie de ses magasins, mais obtient leur consentement au préalable lorsqu’ils deviennent membres.

      Sur son site web, Costco indique que cette procédure permet d’assurer que les caissiers ont correctement saisi les articles achetés et que les prix payés sont les bons et constitue aussi l’une des méthodes les plus efficaces pour maintenir la précision du contrôle des stocks.

      L’entreprise dit d’ailleurs se réserver le droit de vérifier tout contenant, sac à dos, mallette, sac ou autre paquet, lorsque les membres et leurs invités entrent dans l’entrepôt ou le quittent.

      Certaines succursales de Walmart ont installé des affiches pour informer les clients qu’il est possible qu’ils doivent montrer leur reçu comme preuve de paiement, un moyen d’obtenir un consentement toutefois insuffisant, selon l’avocat criminaliste Anthony Moustacalis.

      Juste parce qu’il y a une affiche, ça ne veut pas dire que les gens l’ont lue et bien comprise, précise l’avocat. Le consentement doit être éclairé, et vous devez savoir que vous avez le droit de refuser, ajoute-t-il.

      Avec les informations de Jacqueline Hansen et Sophia Harris

      https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1386614/walmart-verification-recu-facture-sacs

      Pas de vapoteuses au cannabis, tranche Québec


      Au Canada, le cannabis est légal, mais heureusement, les provinces peuvent mettre certaines conditions. Au Québec, les vapoteuses au THC seront interdites ainsi que des boissons, bonbons, jujubes, brownies, bref tous desserts qui sont attrayant pour les enfants seront aussi interdites. Certains sont déçus et croient que plusieurs personnes se tourneront vers le marché noir, Peut-être, mais il semble que de toute façon, le marché noir n’a pas trop souffert de la légalisation de la marijuana au pays.
      Nuage


      Pas de vapoteuses au cannabis, tranche Québec

      PHOTO HOLLIE ADAMS, ARCHIVES BLOOMBERG

      Les autorités médicales des États-Unis ont rapporté, depuis le mois d’août, 1888 cas de maladies pulmonaires aiguës liées au vapotage.

      Les vapoteuses au cannabis, source de vives inquiétudes médicales aux États-Unis, ne trouveront pas leur place sur les tablettes de la Société québécoise du cannabis (SQDC), du moins jusqu’à nouvel ordre.

      TRISTAN PÉLOQUIN
      LA PRESSE

      Des sources proches du dossier au sein du gouvernement ont confirmé mercredi à La Presse que ces cigarettes électroniques au THC, tout comme les produits comestibles qui s’apparentent à des desserts ou qui sont « attrayants pour les enfants », seront interdits de vente dans les succursales de la société d’État.

      Pas de produits comestibles au cannabis avec la dinde de Noël

      Ceux qui espéraient tenter un accord cannabis et mets avec la dinde ou la bûche de Noël seront déçus : les boissons infusées au THC ainsi que les autres produits comestibles destinés aux adultes ne seront autorisés au Québec qu’à partir du 1er janvier 2020. Leur vente sera permise partout ailleurs au Canada à partir du 16 décembre. Le gouvernement Legault a décidé de reporter de quelques jours l’entrée en vigueur du règlement pour l’harmoniser avec sa loi 2 qui, à partir du 1er janvier, fixera à 21 ans l’âge légal pour consommer de la marijuana.

      Les vapoteuses font peur

      Le règlement adopté mercredi par le Conseil des ministres n’interdit pas explicitement la mise en marché de vapoteuses au THC. C’est plutôt le directeur national de santé publique, le Dr Horacio Arruda, qui émettra une directive demandant à la SQDC de ne pas les vendre, indiquent nos sources. Le gouvernement estime qu’il lui manque beaucoup trop de données à ce stade-ci pour les autoriser. Les autorités médicales des États-Unis ont rapporté, depuis le mois d’août, 1888 cas de maladies pulmonaires aiguës liées au vapotage. Une forte proportion de ces cas semble liée à l’inhalation de produits contenant du THC provenant du marché noir.

      « Nous sommes très heureux de cette décision. Non seulement il y a beaucoup d’incertitude et d’inquiétudes autour de ces produits, mais on voit aussi que le vapotage est lié à une augmentation de la consommation de nicotine chez les jeunes », commente la porte-parole de l’Association pour la santé publique du Québec, Marianne Dessureault.

      La ligne dure pour les produits comestibles

      Québec a reçu une quinzaine de mémoires de représentants de l’industrie agroalimentaire et du cannabis qui lui demandaient d’assouplir sa position sur les produits de cannabis comestibles. Le gouvernement Legault a préféré maintenir la ligne dure, jugeant que le principe de précaution est préférable. Les bonbons, jujubes, brownies et boissons sucrées infusés au cannabis demeureront interdits. Les portions devront également être limitées à 5 mg de THC par emballage, soit la moitié de ce qu’a permis Ottawa avec sa propre loi.

      « C’est un œil au beurre noir pour nous », réagit Michel Timperio, président de l’Association québécoise de l’industrie du cannabis. « Cette interdiction encourage les consommateurs à trouver des alternatives à la SQDC. Que ce soit sur internet ou sur les réserves autochtones, le marché noir pullule de commerces qui vendent ces produits, qui ne sont l’objet d’aucun contrôle de qualité », déplore-t-il. « On expose toute une catégorie de consommateurs à des produits aux dosages aléatoires », affirme pour sa part Mélissa Thibeault, présidente du Conseil québécois du cannabis comestible.

      Flou volontaire dans la réglementation

      Certains produits comestibles pourront néanmoins trouver leur place sur les tablettes de la SQDC, pourvu qu’ils ne soient pas « attrayants pour les enfants ». Québec a préféré garder un certain flou autour de cette notion, par crainte que l’industrie contourne le règlement en créant des produits qui respectent les définitions à la lettre, mais pas l’esprit du règlement, comme l’ont fait les industries du tabac et de l’alcool à maintes reprises. Il reviendra à la SQDC d’interpréter le règlement pour décider quels produits sont acceptables ou pas.

      Déjà, la société d’État a ouvert la porte à des « barres tendres » ou des « muffins au son » au THC, par exemple. « Nous allons mettre notre créativité et notre ingéniosité à l’œuvre pour développer de tels produits », annonce Mélissa Thibeault, elle-même dirigeante d’une entreprise de chocolats qui souhaite se lancer dans le marché du cannabis.

      https://www.lapresse.ca/

      «Nous déclarons (…) que la planète Terre est confrontée à une urgence climatique», disent 11 000 scientifiques


      À chaque fois qu’on parle d’un hiver froid au Québec à la météo sur les réseaux sociaux, il y a toujours des septiques sur les changements climatiques, comme si le Québec a froid, alors tout est normal ailleurs. Ce n’est pas le cas. Malheureusement, il est trop tard pour un virement notable au climat, sauf que ne rien faire n’aidera pas non plus. Cela ne ferait qu’empirer au présent et dans les années futurs.
      Nuage


      «Nous déclarons (…) que la planète Terre est confrontée à une urgence climatique», disent 11 000 scientifiques

      La lettre comprend 29 graphiques simples illustrant tout, de la concentration atmosphérique de...

      THANAPOL SINSRANG VIA GETTY IMAGESL

      a lettre comprend 29 graphiques simples illustrant tout, de la concentration atmosphérique de gaz à effet de serre aux données sur le bétail en passant par les phénomènes météorologiques extrêmes et les pertes dues aux incendies de forêt.

      «Nous devons changer notre façon de vivre», ajoutent-ils dans une lettre ouverte.

      Une lettre ouverte signée par des milliers de scientifiques du monde entier est peut-être la démonstration la plus claire de leur accord quasi unanime sur la crise climatique.

      Publiée mardi dans la revue «BioScience», la lettre comprend 11 258 signatures de 153 pays — dont 409 du Canada.

      «Nous déclarons (…) clairement et sans équivoque que la planète Terre est confrontée à une urgence climatique», indique la déclaration liminaire de la lettre.

      C’est un autre exemple de la volonté croissante des scientifiques de quitter leurs laboratoires pour tenter de persuader le public de prendre au sérieux ce que la recherche leur dit.

      «Les (chercheurs) universitaires s’impliquent davantage dans l’activisme visible: assister à des rassemblements, manifester pacifiquement», a souligné Lonnie Aarssen, un biologiste de longue date à l’Université Queen’s de Kingston, en Ontario, et signataire de la lettre. «Ça a certainement pris plus d’ampleur, surtout dans la dernière année.»

      La crise climatique est étroitement liée à la consommation excessive issue d’un mode de vie riche. Extrait de la lettre

      Les scientifiques en début de carrière ont le même sentiment, a déclaré Alina Fisher, signataire et doctorante de l’Université de Victoria.

      «Les gens comprennent (les changements climatiques), mais ils ne voient pas en quoi cela les affecte. Il est important pour nous, scientifiques, de combler ce fossé.»

      La lettre est franche sur les conséquences.

      «La crise climatique est étroitement liée à la consommation excessive issue d’un mode de vie riche», indique le rapport. «Nous devons changer notre façon de vivre.»

      Les sources d’énergie doivent aller au-delà du carbone. L’alimentation doit inclure moins de viande.

      «L’extraction excessive de matériaux et la surexploitation des écosystèmes, entraînées par la croissance économique, doivent être rapidement réduites (…) Nous devons protéger et restaurer les écosystèmes de la Terre.»

      Un ton sans compromis

      La lettre comprend 29 graphiques simples illustrant tout, de la concentration atmosphérique de gaz à effet de serre aux données sur le bétail en passant par les phénomènes météorologiques extrêmes et les pertes dues aux incendies de forêt. Tout vient appuyer les demandes de la lettre.

      Bill Ripple, un écologiste de l’Université d’État de l’Oregon, qui est derrière la lettre avec l’Alliance of World Scientists, ne s’excuse pas pour son ton sans compromis.

      «Je suis prêt à prendre le risque de parler des implications de la science que nous observons et de la manière dont cela pourrait affecter les citoyens de la Terre», a-t-il déclaré.

      «Je pense que nous avons cette obligation. Je pense que c’est une tendance majeure.»

      Samantha Andrews, doctorante en biologie marine à l’Université Memorial de Terre-Neuve, admet qu’il est difficile de briser la vieille image du scientifique qui ne fait que fournir des données de manière neutre — et silencieuse.

      «La science dans une tour d’ivoire ne fait aucune différence», a-t-elle avancé. «Et si vous avez à vous occuper de choses importantes, alors nous devons parler et ne pas avoir peur.»

      Je ne sais pas comment il est possible d’être neutre à propos de quelque chose comme ça.Samantha Andrews, doctorante en biologie marine à l’Université Memorial de Terre-Neuve

      Elle souligne que la plupart des sciences sont financées par des fonds publics et que les gens ont parfaitement le droit de savoir ce que leur argent a révélé.

      Des dizaines de scientifiques canadiens ont déjà apposé leur nom sur au moins six lettres ouvertes liées au changement climatique depuis 2015. Ils ont appelé à un moratoire sur les nouvelles mines de sables bitumineux, à des modifications de la Loi sur les pêches, à la fin du développement du gaz naturel, entre autres.

      https://quebec.huffingtonpost.ca

      Les fabricants d’électroménagers devront récupérer leurs produits


      Je trouve cela a du bon sens. Combien d’électroménager se retrouve dans les dépotoirs ? Je trouve cela juste normal que les fabricants font de la récupération avec les vieux électroménagers. Cela va peut-être avoir un coût au départ, mais sûrement qu’ils trouveront une façon pour mieux gérer ces appareils, du moins je l’espère
      Nuage


      Les fabricants d’électroménagers devront récupérer leurs produits


      Le gouvernement investira un total de 90 M$ durant la période 2020-2031 afin d’éviter l’imposition de nouveaux frais aux consommateurs.

      • Stéphane Blais

      • La Presse Canadienne

      Les fabricants d’électroménagers, considérés comme de grands émetteurs de gaz à effet de serre (GES), devront, dès le 5 décembre 2020, mettre en place un système pour s’assurer de la récupération et la valorisation de leurs produits en fin de vie utile.

      Le gouvernement Legault en a fait l’annonce lundi matin à la Maison du développement durable Montréal.

      Selon le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, M. Benoit Charrette, la nouvelle mesure va permettre de réduire les GES de 200 000 tonnes par année, l’équivalent de 60 000 voitures.

      Le CO2 et le méthane sont les gaz les plus souvent associés au réchauffement climatique, mais les gaz présents dans les électroménagers comme les réfrigérateurs (dont les halocarbures), ont un potentiel de réchauffement planétaire de 1 400 à 10 900 fois plus élevé que celui du dioxyde de carbone (CO2) selon le ministre.

      Le gouvernement investira un total de 90 M$ durant la période 2020-2031 afin de soutenir les producteurs dans ce processus et d’éviter l’imposition de nouveaux frais aux consommateurs.

      Le Règlement sur la récupération et la valorisation de produits par les entreprises sera donc modifié pour soumettre les producteurs de gros appareils électroménagers au principe de la responsabilité élargie des producteurs (REP).

      https://quebec.huffingtonpost.ca/

      Économiser du temps en cuisine a un coût


        Les épiceries et comptoirs de repas, veulent nous faire économiser du temps, alors ils offrent des fruits, des légumes, lavés, épluchés, coupés et emballés. Il y a aussi d’autres produits comme des sachets de gruau qu’on a qu’à ajouter l’eau, des plats tout préparer etc … Cela permet effectivement d’économiser le temps, mais ce qu’on ne dit pas, c’est qu’ils font des profits de 100 à 150 %. Sans parler du surplus d’emballage qui augmente.
        Nuage


        Économiser du temps en cuisine a un coût

        Un bol rempli de quartiers de pamplemousse.

        En optant pour un petit bol de pamplemousse déjà préparé, on gagne 2 minutes 12 secondes.

        PHOTO : RADIO-CANADA

        Barbara Ann Gauthier

        Précoupés, prélavés, précuits, préportionnés : l’industrie alimentaire offre tout un arsenal d’aliments avec la promesse de faciliter la vie au consommateur et de lui faire économiser du temps. Mais qu’en est-il vraiment?

        L’épicerie a voulu savoir combien de temps nous gagnons et combien cela nous coûte, en faisant l’exercice de comparer le prix et le temps d’aliments préparés à des aliments non préparés.

        Trois repas d’une journée pour une seule personne, totalisant 16 aliments différents, ont été évalués.

        Par exemple, le petit déjeuner maison composé d’un pamplemousse, d’un bol de gruau, d’un yogourt avec noix et d’un café a été comparé à son équivalent préportionné. Au total, 4 minutes 7 secondes ont été économisées, mais cela a coûté 2,91 $ de plus.

        En optant pour le pamplemousse déjà préparé, on gagne 2 minutes 12 secondes. Cela nous évite de l’éplucher, de le couper et d’en faire une portion.

        Acheté entier, il coûte 0,66 $ pour 90 grammes de chair, comparativement à 2,19 $ pour la même quantité en petit pot. Une économie d’argent qui exige juste un peu de temps et d’effort.

        Des suprêmes de pamplemousse.

        Éplucher et couper soi-même le pamplemousse prend un peu plus de temps.

        PHOTO : RADIO-CANADA

        La version maison du yogourt saupoudré de noix a nécessité 56 secondes à préparer, mais elle a coûté 0,76 $ de moins que la version déjà assemblée.

        Quant au bol de gruau, le temps de préparation est le même pour un gruau déjà portionné contre un gruau non portionné. Ici, on évite de mesurer la quantité de céréales à préparer. Cela coûte 0,27 $ de plus.

      Ce n’est pas tant que ça prend beaucoup plus de temps, mais c’est ce qui nous permet de penser qu’on va mettre ce temps-là à autre chose.

      Jacques Nantel, professeur de marketing, HEC Montréal.

      Autre exemple : le café en dosette comparé au café préparé avec un filtre réutilisable. On gagne 41 secondes, mais on paie la tasse deux fois plus cher.

      Le signal qu’on vous donne, c’est : voici une partie qui n’est pas plaisante pour vous dans votre journée, consacrez donc votre temps à faire quelque chose de mieux, nous, on va s’occuper de la partie non plaisante. Ce qu’on ne vous dit pas, évidemment, c’est combien on va vous faire payer pour s’occuper de la partie qui ne vous plaît pas, ajoute Jacques Nantel.

      Un petit déjeuner composé d'aliments emballés individuellement.

      L’industrie alimentaire offre toute une variété d’aliments préparés afin de vous faciliter la vie.

      PHOTO : RADIO-CANADA

      Des marges de profits qui peuvent atteindre 150 %

      En épicerie, les comptoirs de prêt-à-manger offrent en quantité fruits et légumes précoupés. Ces produits génèrent de grandes marges de profits pour le détaillant.

      Par exemple, des bâtonnets de carottes s’affichent à 7,50 $ le kilo, alors qu’un sac de carottes peut se vendre la moitié moins cher.

      On parle d’un profit moyen brut sur des produits de base d’à peu près 19-20 %, là on est rendu dans le 100-150 % facilement.

      Jacques Nantel, professeur de marketing, HEC Montréal.

      Perte des savoirs culinaires

      Certains aliments vendus pour faciliter la vie au consommateur ont de quoi étonner. Pommes coupées en quartiers, pommes de terre enveloppées de papier d’aluminium, prêtes à mettre au four, oeufs cuits durs écalés sont autant de produits conçus pour éviter la plus élémentaire des préparations.

      On a perdu beaucoup notre relation avec les aliments, avec la préparation d’aliments. On dirait qu’on fait beaucoup de recettes quand on va recevoir des gens, mais pour tous les jours, on veut éviter tout ça, puis on achète du tout fait, précise Marlène Hutchinson, spécialiste en environnement, Cycle Environnement.

      Coûts collatéraux, coûts environnementaux

      Et ce tout fait produit une quantité considérable d’emballages.

      Le dommage de plus, c’est vraiment l’emballage supplémentaire qui est requis aux aliments pour avoir une durée de vie plus longue. Si on prend l’exemple d’un pamplemousse qui a déjà sa protection naturelle, une fois qu’il est coupé, on a besoin d’y mettre une nouvelle protection et on a besoin en plus de le réfrigérer pour garder sa durée de vie, contrairement à un pamplemousse qui peut rester sur la tablette, explique Marlène Hutchinson.

      Des emballages de produits individuels en plastique vides.

      Les emballages générés par le prêt-à-manger ne représentent qu’une petite partie de l’impact environnemental global de ces produits.

      PHOTO : RADIO-CANADA

      Les emballages générés par le prêt-à-manger ne représentent qu’une petite partie de l’impact environnemental global. Le coût environnemental doit tenir compte du cycle de vie des emballages pour offrir un portrait juste de la réalité.

      C’est sûr qu’on voit beaucoup l’emballage, mais l’impact va plus loin que ça. Il va aussi dans la préparation, il va dans la réfrigération, il va dans l’espace supplémentaire requis, l’espace supplémentaire des tablettes réfrigérées en supermarché, l’espace supplémentaire dans nos frigos chez nous. Tout ça aussi a un impact.

      Marlène Hutchinson, spécialiste en environnement, Cycle Environnement.

      Au terme de l’exercice de comparaison, L’épicerie constate que pour trois repas, une personne seule gagne 23 minutes dans sa journée en utilisant du préportionné, mais elle a 15 $ de moins dans ses poches. C’est un manque de 105 $ par semaine et de 420 $ par mois. Et si on multipliait ce coût pour une année, un couple, une famille?

      https://ici.radio-canada.ca/

      Une femme battue pour un hamburger: tollé en Belgique autour d’une publicité


      Nous sommes en 2019 et il y a encore des publicités douteuses envers les femmes. Cette pub de hamburger sous le thème de BD de pop art américain autour des années 1950 montrant un homme qui frappe une femme pour lui avoir donné un autre hamburger que celui demandé est pitoyable alors qu’on sait qu’il y a trop de violence conjugale dans le monde. La violence faites aux femmes comme publicité n’est pas une option envisageable pour vendre un produit.
      Nuage


      Une femme battue pour un hamburger: tollé en Belgique autour d’une publicité


      Une femme battue pour un hamburger: tollé en Belgique autour d’une publicitéPhoto: Getty images

      Une femme frappée par un homme car elle ne lui apporte pas le hamburger demandé: une publicité a suscité un tollé en Belgique, consommateurs et politiques la jugeant «nauséabonde» et «irresponsable», sur fond de mobilisation contre les violences conjugales.

      Quelque 300 plaintes ont été recensées depuis mardi par le Conseil de la publicité, l’organe disciplinaire du secteur en Belgique, a indiqué sa directrice Sandrine Sepul mercredi matin à l’AFP.

      Posté sur Facebook, le visuel incriminé, qui emprunte à la BD et au pop art américain des années 1950, montre un homme en costume-cravate décochant un coup de poing au visage à une femme blonde, qui vacille sous la violence du geste.

      «Sérieux, un faux Bicky?», proclame l’homme pour justifier le geste.

      Et l’annonceur d’expliquer, au-dessus de l’image, que seule la bonne couleur de boîte permet de s’assurer qu’il s’agit du «véritable Bicky», un steak cuit dans la friture prisé des Belges amateurs de junk-food.

      La marque avait également aimé un commentaire publié sous la publicité. Celui-ci moquait les «féministes [se mettant] en colère» à cause de cette publication.

      Mercredi, tous les médias belges se faisaient l’écho du tollé provoqué par la publicité, rapidement retirée de Facebook mais qui restait visible dans les commentaires de nombreux internautes.

      «Bicky, hamburger à vomir», a écrit le journal Le Soir dans un billet d’humeur, se demandant comment, en 2019, des créatifs de la publicité pouvaient juger une telle campagne «drôle, sympa, prometteuse».

      «Tous les dix jours, un homme tue sa femme, ou son ex. Et tous les jours, certaines se font humilier, violer, tabasser», ajoutait le quotidien, faisant part de sa «rage».

      Nawal Ben Hamou et Christie Morreale, ministres de l’Égalité des chances respectivement à la région Bruxelles-Capitale et en Wallonie, ont annoncé avoir saisi l’organe disciplinaire de la publicité.

      La première a fustigé sur sa page Facebook une campagne «nauséabonde et totalement irresponsable».

      «Environ une femme sur quatre subira des violences pendant sa vie, certaines d’entre elles en mourront. Utiliser la violence à l’égard des femmes dans la publicité est irresponsable», a renchéri sur Twitter Mme Morreale.

      Selon Mme Sepul, le jury d’éthique publicitaire de Belgique a transmis les plaintes reçues à l’organe équivalent des Pays-Bas, la Reclame Code Commissie. L’annonceur identifié, Izico, est établi aux Pays-Bas, a-t-elle expliqué.

      Ce dernier va désormais être amené à s’expliquer et une sanction pourrait être décidée d’ici «quelques semaines».

      «Même s’il y a eu retrait (de la publicité), c’est important d’un point de vue moral et symbolique de statuer pour baliser les choses», a fait valoir Mme Sepul.

      https://journalmetro.com/

      Une algue tue des dizaines de chiens aux États-Unis, mais pas seulement


      Les algues bleues qu’on peut appeler blooms ou encore fleurs d’eau existent depuis 2 ou 3 milliards d’années. Ces microorganismes produisent des toxines qui en grande concentration peuvent être dangereuses pour les animaux, notamment les chiens. Pour l’humain, il semble qu’il n’y a pas vraiment de chiffre, cependant, il est préférable d’être vigilant avec les enfants.
      Nuage


      Une algue tue des dizaines de chiens aux États-Unis, mais pas seulement

      Dans les lacs du monde entier, on peut observer des algues bleu-vert, parfois mortelles. | Atanas Teodosiev via Unsplash

      Dans les lacs du monde entier, on peut observer des algues bleu-vert, parfois mortelles. | Atanas Teodosiev via Unsplash

      Repéré par Ines Clivio

      Repéré sur The New York Times

      Ces fleurs d’eau aussi appelées «blooms» fleurissent dans les eaux du monde entier.

      C’est l’été sur le Lady Bird Lake à Austin. Les eaux sont calmes et claires. Au loin, un kayak file sur sa surface. Britanny Stanton rame, accompagnée d’Oliver, son golden retriever de 2 ans, qui ne cesse de se jeter à l’eau. Arrivés à la plage, Oliver s’effondre.

      «Il n’aura fallu qu’une heure après qu’on soit sortis pour qu’Oliver pousse son dernier souffle», racontera-t-elle au New York Times.

      Mais à y regarder de plus près, les eaux du Lady Bird Lake n’étaient pas tout à fait claires. On pouvait apercevoir des tâches bleu-vert, intensément colorées, comme si on avait déversé de la peinture dans l’eau. Ces fleurs d’eau appelées «blooms» sont aussi belles à regarder qu’elles sont dangereuses.

      Des neurotoxines

      Les blooms recèlent une forte concentration de cyanobactéries aussi appelées «algues bleues», ces microorganismes vieux comme le monde, les premiers à avoir fabriqué de l’oxygène, il y a de ça deux ou trois milliards d’années. Pour fonctionner, elles produisent des toxines qui, ingérées, peuvent s’avérer dangereuses –voire mortelles pour certains animaux. Plus la concentration est élevée, plus le risque d’être en contact avec les toxines est fort.

      Les neurotoxines qu’elle dégagent peuvent bloquer la transmission nerveuse et provoquent des convulsions, qui se soldent par un arrêt des organes respiratoires. C’est ce qu’il s’est passé pour Oliver et pour les trois chiens d’une femme en Caroline du Nord, dont la mort brutale l’un après l’autre après avoir barboté dans un lac près d’Atlanta a fait la une des journaux américains.

      «À minuit, ils étaient tous morts», dira-t-elle au Washington Post.

      Les chiens, qui tendent à se baigner en eau peu profonde, là où la concentration est la plus élevée et à avaler de l’eau contaminée, sont à cet égard les plus vulnérables à l’algue. Pour les humains en général, on ne recense que peu de cas de décès.

      «Il n’y a pas de chiffre fiable en ce qui concerne le nombre de personnes touchées dans le monde et les seuls décès humains dus à des toxines cyanobactériennes, qui sont documentés et étayés par des preuves scientifiques, ont été causés par l’exposition durant une dialyse (eau contaminée insuffisamment traitée)», indique l’OMS.

      Il convient de prendre ses précautions vis-à-vis des enfants et de notre propre comportement en zone contaminée.

      Si le problème des cyanobactéries n’est ni récent, ni propre aux États-Unis (nous avons également connu des drames canins dans le bassin de la Loire), il pose la question de leur prolifération depuis quelques années.

      Les blooms fleurissent dans les eaux du monde entier, de la Nouvelle-Zélande à la Scandinavie. Sans doute l’activité humaine n’est-elle pas en reste, dans la mesure où chaleur grandissante et rejets de phosphate et de nitrate dans les eaux, deux nutriments dont ces algues se nourrissent, sont des conditions qui favorisent leur prolifération. Changement climatique aidant, on peut s’attendre à voir survenir au cours des prochains étés d’autres tragédies du même ordre que celle d’Oliver et Bettany.

      http://www.slate.fr/

      Les insectes sont 5 fois plus riches en antioxydants que le jus d’orange


      Chercher des alternatives à la viande, soit pour avoir une meilleure qualité nutritive, ou le côté écologique, les insectes serait le meilleur choix pour plusieurs raisons. Cependant, pour les antioxydants, il semble que ce soit des insectes bien précis qui sont beaucoup plus riche que le jus d’orange. Pour le moment, beaucoup sont réticents à manger des insectes, mais peut-être qu’un jour, ce choix s’imposera de lui-même.
      Nuage


      Les insectes sont 5 fois plus riches en antioxydants que le jus d’orange

      Les insectes, une excellente source d’antioxydants, protéines, minéraux et acides aminés. © nicemyphoto - Fotolia

      Les insectes, une excellente source d’antioxydants, protéines, minéraux et acides aminés. © nicemyphoto – Fotolia


      Céline Deluzarche
      Journaliste

      Que diriez-vous d’une infusion de criquets et de sauterelles pour votre petit déjeuner ? Si le menu ne vous enchante pas, sachez pourtant que les extraits d’insectes représentent une source d’antioxydants cinq fois plus importante qu’un jus d’orange fraichement pressé, d’après une étude de l’université de Teramo (Italie) parue dans le journal Frontiers in Nutrition.

      Les chercheurs ont mixé et réduit en extrait soluble douze insectes autorisés à l’alimentation pour analyser leur teneur en antioxydants. Résultat : si les scorpions noirs et les tarentules s’avèrent très décevants, les criquets, les vers à soie et les sauterelles affichent des valeurs cinq fois plus élevées que le jus d’orange. De plus, ces antioxydants sont plus diversifiés et auraient une capacité supérieure à contrecarrer le stress oxydatif, selon les chercheurs.

      Les insectes possèdent bien d’autres avantages nutritionnels : à poids égal, ils sont trois fois plus riches en protéines que le bœuf ; ils sont une bonne source d’acides gras polyinsaturés, de minéraux, de vitamine B, d’acides aminés et de fibres. De plus, leur élevage est bien plus écologique que la viande classique : il génère 100 fois moins de gaz à effet de serre que le bœuf et utilise 50 fois moins d’eau. Plusieurs startups comme Micronutris, La Criqueterie ou Jimini’s se sont lancées en France et commercialisent des criquets grillés à picorer à l’apéro ou des barres de céréales à la farine de grillon. Reste encore à convaincre les consommateurs, pour l’instant encore assez réticents à l’idée d’avaler des insectes.

      https://www.futura-sciences.com/