Le Saviez-Vous ► Le Canada regorge d’oiseaux même en hiver


Une chose que je viens d’apprendre, dans la période des fêtes, il existe une tradition un peu partout au Canada depuis 1900. C’est le Recensement des oiseaux de Noël. Il s’agirait du plus vieux projet de science toujours en cours en Amérique du Nord. Pendant une journée donnée, des amateurs ou des professionnels vont arpenter les villes, villages, parcs, campagnes pour faire le décompte des oiseaux de Noël. Les photos sont pris à Hearst en Ontario, une ville au nord-ouest de l’Ontario. Au Québec, aussi, nous avons des oiseaux qui passent l’hiver avec nous, et quand il fait très froid, ils doivent sûrement bien se cacher pour ne pas être frigorifié. Chez ma fille,  vers la fin d’automne et pendant l’hiver, avant que le soleil se couche, les,mésanges a tête noire commencent à faire leur rituel dans les cèdres sur chaque coté de la cour pour la nuit. Ils piaillent change de place, changent de côté pendant quelques minutes. Quand tout le monde est bien installé, c’est le silence complet dans les arbres jusqu’au réveil
Nuage


Le Canada regorge d’oiseaux même en hiver

L'oiseau posé sur un tronc pique un arbre avec son bec.

Ce pic chevelu fait partie des oiseaux observés à Hearst lors du décompte annuel du temps des Fêtes.

PHOTO : MARC JOHNSON

Radio-Canada

Détrompez-vous! Le Canada ne compte pas que des oiseaux noirs et ennuyeux l’hiver. Les recensements des oiseaux de Noël permettent de découvrir de belles espèces.

Le décompte annuel partout au pays dure une journée, entre le 14 décembre et le 5 janvier inclusivement.

À Hearst, en Ontario, huit bénévoles ont sillonné cette année le territoire dans un rayon de 12 kilomètres.

Une perdrix se repose sur la neige.

La gélinotte huppée, plus communément appelée une perdrix, fait partie des oiseaux recensés dans la région de Hearst.

PHOTO : MARC JOHNSON

L’ornithologue amateur Gérard Payeur participe depuis une dizaine d’années au recensement.

Mon épouse et moi aimons nous promener dans les rangs. Cela nous donne une bonne raison de participer, dit-il.

Deux oiseaux gris et rougeâtres se nourrissent dans une mangeoire.

Deux sizerins flammés se nourrissent dans une mangeoire.

PHOTO : MARC JOHNSON

Les ornithologues en herbe visitent aussi les cours arrière, ce qui leur permet de recenser des oiseaux qui visitent les mangeoires.

Une tradition centenaire

Le Recensement des oiseaux de Noël est une tradition qui remonte à 1900.

Il constitue le projet de science citoyenne le plus ancien en Amérique du Nord, selon son site Internet(Nouvelle fenêtre)

Une sittelle à poitrine rousse perchée sur un tronc d’arbre.

Ce sont généralement les clubs d’ornithologie amateurs ou de naturalistes qui entreprennent le Rescencement des oiseaux de Noël dans les diverses régions du pays.

PHOTO : MARC JOHNSON

Ça donne une idée de la santé du pays, de la santé de la faune. Et si on voit des oiseaux de plus en plus exotiques qu’on n’avait pas l’occasion de voir dans la région, ça peut être un indicatif du réchauffement climatique ou du changement climatique, explique M. Payeur.

Changement de date

Le nombre d’oiseaux varie d’une année à l’autre.

Je me souviens dans le passé que le recensement se faisait entre Noël et le Nouvel An, mais c’était trop froid. Il y a des années où l’on n’a rien vu, se rappelle M. Payeur.

Un bec-croisé des sapins rouge est perché sur une branche.

Le recensement des oiseaux pendant une journée a lieu partout au pays du 14 décembre au 5 janvier inclusivement. Les bénévoles parcourent des cercles établis de 24 km de diamètre.

PHOTO : MARC JOHNSON

Son décompte de cette année a permis de recenser une vingtaine de corbeaux, sept mésanges, une dizaine de pigeons, six gros becs, des geais gris, trois perdrix et trois geais bleus, dans la région de Hearst.

Un oiseau de proie ressemblant à un hibou sur une branche.

La chouette épervière fait partie des espèces aperçues dans le Nord de l’Ontario.

PHOTO : MARC JOHNSON

Plus de 2000 agglomérations participent au recensement des oiseaux de Noël au pays.

Le tout est compilé dans une grande banque nationale tenue par l’organisme Oiseaux Canada.

https://ici.radio-canada.ca/

Nourrir les oiseaux a des conséquences sur la nature et sur nous


Cet hiver, beaucoup ont nourri les oiseaux. Il y a les chats qui sont un danger que certains humains vont changer la mangeoire de place pour mieux protéger les oiseaux. Pour nous, entendre et voir les oiseaux ont un effet apaisant. Nourrir les oiseaux a  quand même des conséquences sur leur évolution. Il semble en effet qu’une mutation du bec à été influencer par les humains qui les nourrissent. En passant, l’été mieux vaut laisser les oiseaux se débrouiller pour qu’ils puissent être efficaces pour chasser les insectes qu’avoir tout cuit dans leur bec avec des graines dans les mangeoires
Nuage

 

 

Nourrir les oiseaux a des conséquences sur la nature et sur nous

 

Nathalie Mayer
Journaliste

Durant les mois d’hiver, nous sommes nombreux à nourrir les oiseaux sauvages. Une habitude qui n’est pas sans conséquence sur les oiseaux. Et même sur nous, estime aujourd’hui une étude menée par des chercheurs américains.

Aux États-Unis, pas moins de 4 milliards de dollars sont dépensés chaque année en graines par les personnes qui nourrissent les oiseaux dans leur jardin. Une habitude qui semble banale, mais qui ne l’est pas tant que cela dans un monde où nos interactions avec la nature sont de moins en moins directes.

« Mieux comprendre comment les gens vivent la présence d’une faune sauvage dans leur jardin est très important tant dans une perspective de conservation de la nature que d’entretien du bien-être humain », explique Dana Hawley, chercheur à Virginia Tech (États-Unis).

C’est pourquoi son équipe a voulu savoir comment les personnes qui choisissent de nourrir les oiseaux remarquent les événements naturels qui se produisent alors dans leur jardin et comment ils y réagissent.

65 % des personnes qui nourrissent les oiseaux sauvages déclarent que cela leur permet de se détendre, 61 % remarquent que cela les aide à mieux connaître les oiseaux et 21 % y voient une expérience éducative pour leurs enfants. © Mohayg, Pixabay, CC0 Creative Commons

65 % des personnes qui nourrissent les oiseaux sauvages déclarent que cela leur permet de se détendre, 61 % remarquent que cela les aide à mieux connaître les oiseaux et 21 % y voient une expérience éducative pour leurs enfants. © Mohayg, Pixabay, CC0 Creative Commons

Protéger les oiseaux que l’on nourrit

Grâce à près de 1.200 volontaires, ils ont pu noter que lorsque les personnes qui nourrissent les oiseaux découvrent un chat dans leur jardin, de colère, ils ont tendance à le faire fuir, à déplacer la mangeoire ou à proposer un abri aux oiseaux. Lorsqu’ils observent que leur mangeoire attire des oiseaux malades, les gens choisissent, sous le coup de la tristesse ou de l’inquiétude, de la nettoyer. Et lorsque les oiseaux ne viennent plus, ils réagissent en leur proposant plus de graines.

D’autre part, lorsqu’il s’agit de décider de la quantité de nourriture à offrir aux oiseaux, les gens s’appuient sur des facteurs météorologiques, bien plus que sur le temps que cela prendra ou l’argent que cela coûtera. Ces résultats suggèrent que les personnes qui nourrissent les oiseaux observent attentivement la nature et réagissent généralement en fonction.

Nourrir les oiseaux aurait un impact sur leur évolution

L’hiver approche et nous allons bientôt être tentés de nourrir les petits oiseaux de nos jardins. Bonne ou mauvaise idée ? Une étude nous apprend aujourd’hui que ce geste en apparence anodin modifierait l’évolution de leur bec.

Lorsqu’elles fréquentent assidûment les mangeoires, les mésanges charbonnières semblent développer, au fil des générations, des becs plus longs que leurs consœurs qui se nourrissent dans la nature. © SJPrice, Pixabay, CC0 Creative Commons

Lorsqu’elles fréquentent assidûment les mangeoires, les mésanges charbonnières semblent développer, au fil des générations, des becs plus longs que leurs consœurs qui se nourrissent dans la nature. © SJPrice, Pixabay, CC0 Creative Commons

Pour la première fois, une étude publiée dans Science met en évidence des différences génétiques entre des mésanges britanniques et des mésanges hollandaises. Les premières auraient des becs plus longs  que les secondes… Et, qui plus est, ces différences semblent s’être creusées depuis quelques années seulement.

L’ADN de quelque 3.000 oiseaux a été passé au crible. Les gènes présentant des mutations se trouvent être proches de ceux qui, chez l’être humain, codent pour la forme du visage. Des similitudes ont également été notées avec ceux identifiés suite à l’étude de Darwin sur la forme du bec des pinsons. De quoi laisser penser que la sélection naturelle est là aussi en marche.

Charles Darwin avait déjà observé des différences notamment de forme de bec entre espèces de pinson, liées à leurs pratiques alimentaires. © wolfgang_vogt, Pixabay, CC0 Creative Commons

Charles Darwin avait déjà observé des différences notamment de forme de bec entre espèces de pinson, liées à leurs pratiques alimentaires. © wolfgang_vogt, Pixabay, CC0 Creative Commons

La sélection naturelle influencée par l’Homme

Elle a agi sur un intervalle de temps étonnamment court. Entre 1970 et aujourd’hui, la longueur des becs des oiseaux britanniques a clairement augmenté. Ceux dont les becs sont les plus longs sont aussi ceux qui visitent le plus systématiquement les mangeoires posées par les Britanniques amoureux de petits oiseaux. Et ceux qui se reproduisent le plus facilement… sauf lorsqu’ils vivent aux Pays-Bas où ils sont moins nourris.

Un ensemble d’observations qui poussent les chercheurs à imaginer que la longueur des becs pourrait être liée au nourrissage des oiseaux de jardin, une pratique relativement récente et particulièrement populaire au Royaume-Uni. Sur l’île, les dépenses moyennes en graines et aux mangeoires sont le double de celles d’autres pays européens.

https://www.futura-sciences.com/

Comment les oiseaux survivent à l’hiver glacial du Canada


Avec ce froid qui sévit, on peut se demander comment les oiseaux qui restent avec nous l’hiver peuvent affronter le froid glacial. Généralement petits, ils ont chacun leur tactique pour survivre. Nous avons plusieurs oiseaux qui demeurent dans la province et malgré leur gabarit, ils sont plus résistant que nous avec quelques plumes sur leur dos
Nuage

 

Comment les oiseaux survivent à l’hiver glacial du Canada

 

Une mésange à tête noire.

Les mésanges entrent en hypothermie pendant les nuits les plus glaciales de l’hiver. Photo : iStock

Les oiseaux ont dû trouver leurs propres méthodes pour survivre aux températures glaciales. Selon le naturaliste Brian Keating, ils ont trois options : « migrer, hiberner ou tolérer » le froid.

L’hiver, les mésanges survivent en mangeant autant de nourriture grasse que possible (comme des graines de tournesol), avant de se blottir toutes ensemble la nuit.

« Pendant les nuits les plus glaciales, quand il y a du givre, elles entrent en hypothermie, précise le naturaliste Brian Keating. La température de leur corps baisse et elles le tolèrent. »

Quand le mercure baisse sous les -30 degrés Celsius, certaines mésanges trouvent aussi refuge sous la neige.

Plus intelligentes l’hiver

Les mésanges deviennent plus intelligentes lorsque le froid s’installe, pour qu’elles puissent se souvenir des endroits où trouver de la nourriture.

Myrna Pearman, une naturaliste de Red Deer, explique dans son livre Beauty Everywhere que l’hippocampe des mésanges, soit la partie du cerveau responsable de la mémoire et de l’organisation spatiale, s’accroît de 30 % chaque automne.

Des bernaches qui dorment sur la glace l'hiver.

Les bernaches du Canada ont une caractéristique physique qui empêche leurs pattes de geler sur la glace.   Photo : John Rieti/CBC

Quant au gibier d’eau, comme les bernaches du Canada, il possède un atout supplémentaire qui empêche ses pattes de geler sur la glace quand il fait trop froid.

« [Ces oiseaux bénéficient] du sang chaud de leurs artères qui enveloppe le sang des veines, avec des capillaires plus petits, comme un gant; cela leur permet de réchauffer le sang qui remonte dans leurs pattes et leurs jambes, explique Brian Keating. Comme ça, ils peuvent préserver cette chaleur précieuse et garder leur tronc au chaud. »

Le sizerin blanchâtre, champion de l’hiver

Mais le véritable champion de la survie dans des températures glaciales, c’est le sizerin blanchâtre, un oiseau minuscule qui se trouve dans la toundra en Eurasie et en Amérique du Nord.

Un sizerin flammé dans la neige.

Le sizerin flammé ne craint pas les températures froides.   Photo : (Denis Doucet / Parcs Canada)

« [Les sizerins blanchâtres] peuvent survivre jusqu’à 20 heures sans nourriture, même si la température baisse à -54 degrés Celsius », raconte le naturaliste Brian Keating.

Ces oiseaux ont de petites pochettes dans leur oesophage qui leur permet de conserver des graines pour être digérées plus tard.

La température dans leur tronc est toujours maintenue à 40 degrés Celsius.

« Leur température interne peut être de 73 degrés plus chaude que l’air autour d’eux, avec moins d’un centimètre de plumes pour séparer les deux extrêmes », précise Brian Keating.

Avec des informations de CBC News

http://ici.radio-canada.ca

Nourrir les oiseaux aurait un impact sur leur évolution


La mutation des becs des oiseaux que l’on trouve dans nos jardins serait probablement due aux mangeoires pour ces oiseaux. Est-ce une bonne chose ? Au parc près de chez moi, on insiste pour ne pas nourrir les mésanges à causes de l’hiver, cependant, il semble que les nourris vivent plus longtemps
Nuage

 

Nourrir les oiseaux aurait un impact sur leur évolution

Nathalie Mayer

Journaliste

 

L’hiver approche et nous allons bientôt être tentés de nourrir les petits oiseaux de nos jardins. Bonne ou mauvaise idée ? Une étude nous apprend aujourd’hui que ce geste en apparence anodin modifierait l’évolution de leur bec.

Pour la première fois, une étude publiée dans Science met en évidence des différences génétiques entre des mésanges britanniques et des mésanges hollandaises. Les premières auraient des becs plus longs  que les secondes… Et, qui plus est, ces différences semblent s’être creusées depuis quelques années seulement.

L’ADN de quelque 3.000 oiseaux a été passé au crible. Les gènes présentant des mutations se trouvent être proches de ceux qui, chez l’être humain, codent pour la forme du visage. Des similitudes ont également été notées avec ceux identifiés suite à l’étude de Darwin sur la forme du bec des pinsons. De quoi laisser penser que la sélection naturelle est là aussi en marche.

Charles Darwin avait déjà observé des différences notamment de forme de bec entre espèces de pinson, liées à leurs pratiques alimentaires. © wolfgang_vogt, Pixabay, CC0 Creative Commons

Charles Darwin avait déjà observé des différences notamment de forme de bec entre espèces de pinson, liées à leurs pratiques alimentaires. © wolfgang_vogt, Pixabay, CC0 Creative Commons

La sélection naturelle influencée par l’Homme

Elle a agi sur un intervalle de temps étonnamment court. Entre 1970 et aujourd’hui, la longueur des becs des oiseaux britanniques a clairement augmenté. Ceux dont les becs sont les plus longs sont aussi ceux qui visitent le plus systématiquement les mangeoires posées par les Britanniques amoureux de petits oiseaux. Et ceux qui se reproduisent le plus facilement… sauf lorsqu’ils vivent aux Pays-Bas où ils sont moins nourris.

Un ensemble d’observations qui poussent les chercheurs à imaginer que la longueur des becs pourrait être liée au nourrissage des oiseaux de jardin, une pratique relativement récente et particulièrement populaire au Royaume-Uni. Sur l’île, les dépenses moyennes en graines et aux mangeoires sont le double de celles d’autres pays européens.

 

http://www.futura-sciences.com

Comme les humains, des mésanges maîtrisent la syntaxe


Des sons pour faire des mots, des mots placés de manière à se faire comprendre est importante pour la communication. Il semble que les mésanges de Chine ont cette particularité dans leur langage
Nuage

 

Comme les humains, des mésanges maîtrisent la syntaxe

Une mésange à tête noire...

 

Agence France-Presse
Paris

Maîtriser la syntaxe, savoir combiner des mots pour exprimer des idées complexes, ne serait pas uniquement l’apanage de l’homme, mais aussi celui d’une petite mésange de Chine, selon une étude publiée mardi dans Nature Communications.

La puissance du langage réside dans la combinaison de sons dénués de sens. Une fois associés, ils constituent des mots pour ensuite former des phrases.

Cette capacité de communiquer et d’exprimer ainsi la pensée est l’une des caractéristiques les plus importantes des hommes.

Mais selon cette étude, «la syntaxe n’est pas propre au langage humain, mais s’est aussi développée, de façon indépendante, chez les oiseaux».

«Nos expériences fournissent des preuves solides: les mésanges de Chine utilisent la syntaxe pour transmettre des messages complexes», explique à l’AFP Toshitaka Suzuki du Collège doctoral de recherche avancée au Japon.

Ces oiseaux, assez petits, trapus, sont la cible de nombreux prédateurs et face à ces agressions, ils émettent une variété de sons (que l’on peut appeler pour l’expérience A, B, C et D).

Les chercheurs ont ainsi mis en évidence que lorsque l’oiseau chante «ABC», ses comparses scrutent l’horizon à la recherche d’un prédateur. Quand il émet un «D», ses interlocuteurs s’approchent.

Pour l’étude, Toshitaka Suzuki et ses collègues ont diffusé différentes combinaisons de ces deux chants.

Or, après la diffusion de ABC suivi de D, les oiseaux scrutent l’horizon en s’approchant du haut-parleur.

Mais si les chercheurs diffusent les sonorités jouées dans un ordre inversé, D suivie de ABC, il ne se passe généralement rien. Cette combinaison de sons ne semble rien vouloir dire pour les mésanges.

Pour les chercheurs, ces résultats présentent des preuves expérimentales d’un certain sens de la syntaxe chez les oiseaux, qu’ils utilisent pour coordonner leurs actions, un bel exemple d’interactions sociales.

«Il est possible que d’autres animaux utilisent également ce processus pour générer différents messages à partir d’un nombre limité de sonorités», affirme Toshitaka Suzuki.

http://www.lapresse.ca/

La mésange et la colombe


Il ne suffit que peu de chose pour qu’un évènement prend une autre tournure, qu’un mot mal placé, un encouragement, peut importe donne une autre attitude ..
Nuage

 

La mésange et la colombe

 

Une mésange s’adresse à une colombe:
-Dis-moi, quel est le poids d’un flocon de neige?

Et la colombe de répondre:
-Ça ne pèse pas, ça pèse moins que rien.

-Attends, ma colombe, je vais te raconter une histoire:
« L’autre jour, j’étais sur la branche d’un sapin quand il a commencé à neiger, tout doucement. Une petite neige tranquille, pas méchante, sans bruit et sans tempête. Comme je n’avais rien de mieux à faire, je me suis mise à compter les flocons qui tombaient sur la branche où je me trouvais. J’en ai compté 751 972. Oui, je commençais à avoir mal aux yeux et ça s’embrouillait un peu dans ma tête, mais je me rappelle bien: 751 972. Oui, c’est ça. Et quand le 751 973e flocon est tombé sur la branche, même si ça ne pèse pas, même si c’est rien, moins que rien comme tu le dis, eh! bien, figure-toi que la branche s’est cassée. »

La colombe se mit à réfléchir.

Peut-être ne manque-t-il finalement que le geste d’une personne pour que le monde bascule, pour que bien des choses changent et pour que les gens vivent mieux. En lisant cela, vous vous posez peut-être la question:

« Et moi, qu’est-ce que je fais dans tout ça?

Quel poids a ma présence dans telle ou telle activité?
À quoi ça va servir de m’engager plus?

Ce ne sera qu’une goutte d’eau face à une mer de besoins, ce ne sera qu’une prière, qu’un mot d’encouragement, qu’une présence discrète. »

Pensez à ce 751 973e flocon. C’est lui qui a tout changé!

Chaque chose prise isolément a un poids bien dérisoire, mais une accumulation de petits gestes peut faire bouger pas mal de choses.

anonyme

Au gré du temps


Une photo, une image et un souvenir s’en suit. Dans l’espace d’un moment, le temps s’est arrêté pour l’oiseau chantant, le vent s’immobilise laissant les nuages sur leur faim sous un silence quelque inquiétant d’autrefois, reposant … Une photo, une image, un rêve …
Nuage

Au gré du temps

 

Mésange bleue

© Christian DELPHINO


Cimetière côtier

© Jean Sauvaget


Rayons de bienvenue

© Francis Denoël


Ca plane pour moi

ca plane

 

© Roger ANDREOLETTI


Une éclaircie


Sous la brume

© Lionel desprez


La tempête arrive

© Serge AGOMBART


Goutte d’eau décorative 

©Marie-France SENTIS


Larmes de printemps

© Serge AGOMBART


La Meuse dans la brume

© Aldo Bertotti


Gribouillis nocturnes

© Mario Siotto

http://www.linternaute.com