Le Saviez-Vous ► Le Canada regorge d’oiseaux même en hiver


Une chose que je viens d’apprendre, dans la période des fêtes, il existe une tradition un peu partout au Canada depuis 1900. C’est le Recensement des oiseaux de Noël. Il s’agirait du plus vieux projet de science toujours en cours en Amérique du Nord. Pendant une journée donnée, des amateurs ou des professionnels vont arpenter les villes, villages, parcs, campagnes pour faire le décompte des oiseaux de Noël. Les photos sont pris à Hearst en Ontario, une ville au nord-ouest de l’Ontario. Au Québec, aussi, nous avons des oiseaux qui passent l’hiver avec nous, et quand il fait très froid, ils doivent sûrement bien se cacher pour ne pas être frigorifié. Chez ma fille,  vers la fin d’automne et pendant l’hiver, avant que le soleil se couche, les,mésanges a tête noire commencent à faire leur rituel dans les cèdres sur chaque coté de la cour pour la nuit. Ils piaillent change de place, changent de côté pendant quelques minutes. Quand tout le monde est bien installé, c’est le silence complet dans les arbres jusqu’au réveil
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Le Canada regorge d’oiseaux même en hiver

L'oiseau posé sur un tronc pique un arbre avec son bec.

Ce pic chevelu fait partie des oiseaux observés à Hearst lors du décompte annuel du temps des Fêtes.

PHOTO : MARC JOHNSON

Radio-Canada

Détrompez-vous! Le Canada ne compte pas que des oiseaux noirs et ennuyeux l’hiver. Les recensements des oiseaux de Noël permettent de découvrir de belles espèces.

Le décompte annuel partout au pays dure une journée, entre le 14 décembre et le 5 janvier inclusivement.

À Hearst, en Ontario, huit bénévoles ont sillonné cette année le territoire dans un rayon de 12 kilomètres.

Une perdrix se repose sur la neige.

La gélinotte huppée, plus communément appelée une perdrix, fait partie des oiseaux recensés dans la région de Hearst.

PHOTO : MARC JOHNSON

L’ornithologue amateur Gérard Payeur participe depuis une dizaine d’années au recensement.

Mon épouse et moi aimons nous promener dans les rangs. Cela nous donne une bonne raison de participer, dit-il.

Deux oiseaux gris et rougeâtres se nourrissent dans une mangeoire.

Deux sizerins flammés se nourrissent dans une mangeoire.

PHOTO : MARC JOHNSON

Les ornithologues en herbe visitent aussi les cours arrière, ce qui leur permet de recenser des oiseaux qui visitent les mangeoires.

Une tradition centenaire

Le Recensement des oiseaux de Noël est une tradition qui remonte à 1900.

Il constitue le projet de science citoyenne le plus ancien en Amérique du Nord, selon son site Internet(Nouvelle fenêtre)

Une sittelle à poitrine rousse perchée sur un tronc d’arbre.

Ce sont généralement les clubs d’ornithologie amateurs ou de naturalistes qui entreprennent le Rescencement des oiseaux de Noël dans les diverses régions du pays.

PHOTO : MARC JOHNSON

Ça donne une idée de la santé du pays, de la santé de la faune. Et si on voit des oiseaux de plus en plus exotiques qu’on n’avait pas l’occasion de voir dans la région, ça peut être un indicatif du réchauffement climatique ou du changement climatique, explique M. Payeur.

Changement de date

Le nombre d’oiseaux varie d’une année à l’autre.

Je me souviens dans le passé que le recensement se faisait entre Noël et le Nouvel An, mais c’était trop froid. Il y a des années où l’on n’a rien vu, se rappelle M. Payeur.

Un bec-croisé des sapins rouge est perché sur une branche.

Le recensement des oiseaux pendant une journée a lieu partout au pays du 14 décembre au 5 janvier inclusivement. Les bénévoles parcourent des cercles établis de 24 km de diamètre.

PHOTO : MARC JOHNSON

Son décompte de cette année a permis de recenser une vingtaine de corbeaux, sept mésanges, une dizaine de pigeons, six gros becs, des geais gris, trois perdrix et trois geais bleus, dans la région de Hearst.

Un oiseau de proie ressemblant à un hibou sur une branche.

La chouette épervière fait partie des espèces aperçues dans le Nord de l’Ontario.

PHOTO : MARC JOHNSON

Plus de 2000 agglomérations participent au recensement des oiseaux de Noël au pays.

Le tout est compilé dans une grande banque nationale tenue par l’organisme Oiseaux Canada.

https://ici.radio-canada.ca/

Le Saviez-Vous ► La signification des meuglements des vaches, et autres histoires animales surprenantes


Les animaux sont beaucoup plus évolués que l’on peut croire. Leurs stratégies pour se nourrir, se protéger, communiquer, et même pour jouer peut surprendre plus d’un humain. C’est un monde fascinant quand on commence à les étudier, ils ne sont vraiment pas bêtes. De quoi a réviser les droits des animaux et leur donner tout le respect qu’ils méritent
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La signification des meuglements des vaches, et autres histoires animales surprenantes


Les vaches meuglent à l'oreille de leurs petits | Theo Leconte via Unsplash

Les vaches meuglent à l’oreille de leurs petits | Theo Leconte via Unsplash


Aline Richard—

Slate publie les bonnes feuilles de «Dans la peau des bêtes», d’Aline Richard Zivohlava.


Vous pensez bien connaître les animaux? Pourtant les scientifiques qui les étudient leur découvrent régulièrement de nouvelles habiletés, intelligences et savoir-être étonnants.

C’est ce que raconte la journaliste spécialiste des sciences Aline Richard Zivohlava dans son ouvrage Dans la peau des bêtes, paru en mai aux éditions Plon. Elle se glisse dans la peau de différents animaux pour un récit à la première personne.

Nous en publions ci-dessous des extraits. Le titre et les intertitres sont de la rédaction de Slate.

Les corbeaux clairvoyants

L’histoire des Corneilles noires de la ville de Sendai, au Japon, a fait le tour du monde. À des branches de noyer plantés le long des routes pendaient de savoureuses noix, mais elles étaient, dans leurs coques vertes, inaccessibles à nos becs. C’est alors que mes congénères ont appris le code de la route. Au feu rouge, l’oiseau dépose sa noix devant la voiture, qui l’écrase au feu vert, et dont les fragments sont récupérés au feu rouge suivant. Malin, non? Et même carrément intelligent.

Les recherches scientifiques de ces dernières années ont révélé des capacités insoupçonnées chez les corvidés, en particulier dans le domaine de la cognition. Certains de nos savoir-faire avaient pourtant été remarqués dans le passé, mais vous n’aviez pas su les analyser… Vous rappelez-vous d’Ésope, le fabuliste qui a commis «Le Corbeau et le Renard», que nous critiquions tout à l’heure? Nous lui avons volontiers pardonné son écart puisqu’il a rendu hommage à l’ingéniosité de la corneille dans la comptine suivante:

«La Corneille ayant soif, trouva par hasard une cruche où il y avait un peu d’eau; mais comme la cruche était trop profonde, elle n’y pouvait atteindre pour se désaltérer. Elle essaya d’abord de rompre la cruche avec son bec; mais n’en pouvant venir à bout, elle s’avisa d’y jeter plusieurs petits cailloux, qui firent monter l’eau jusqu’au bord de la cruche. Alors elle but tout à son aise.»

Deux douzaines de siècles plus tard, en 2014, cette fable a été reproduite dans un laboratoire de l’université d’Auckland, en Nouvelle-Zélande. Des chercheurs ont voulu savoir si différents corvidés –Corbeaux calédoniens, Corbeaux freux et Geais des chênes– se montraient aussi clairvoyants que l’oiseau du fabuliste. Expérience réussie: soit deux tubes de verre, un large et un étroit, reliés entre eux par un mécanisme de vases communicants et à moitié remplis d’eau. Dans le premier, un morceau de liège flotte, agrémenté d’un morceau de viande. Tube trop étroit pour y plonger le bec. Les oiseaux ont dû trouver un moyen d’atteindre la nourriture: ils ont jeté des petits cailloux dans le tube large ne contenant pas le morceau de viande, pour faire monter l’eau dans le second tube étroit, et récupérer la récompense. C’est ce que l’on appelle effectuer une relation de cause à effet. Incroyable, quand on sait que, soumis au même test, les petits humains ne le réussissent que vers l’âge de 7 ans.

Les corbeaux sont capables de se priver dans l’immédiat pour une meilleure récompense dans le futur, une opération cognitive complexe.

La conclusion semble couler de source: des corbeaux aussi intelligents que vous, à l’âge de raison des petits humains! Mais au risque de décevoir mes congénères, je n’irai pas jusque-là. Rien ne prouve en effet que les mécanismes mentaux mis en jeu soient les mêmes pour nos deux espèces. Et la faculté spontanée de raisonner dans l’abstrait par le biais d’un processus d’association n’est pas forcément équivalente à ce que vous, humains, entendez généralement par «intelligence».

Il fallait en savoir plus. Les scientifiques qui nous étudient ont d’abord observé nos capacités cognitives liées à la vie en société. Tout comme vous, les corvidés activent leurs neurones pour améliorer leur cadre de vie, interagir avec leurs semblables, obtenir le meilleur pour eux-mêmes et leurs proches… La gestion de la nourriture est un enjeu majeur pour tout être vivant, et, pour nous autres corbeaux, l’occasion d’exercer notre mémoire et même de se projeter dans l’avenir. Des chercheurs britanniques ont par exemple montré que des geais, qui ont l’habitude de cacher leur nourriture, étaient capables de «classer» leurs aliments en fonction du temps écoulé avant la consommation: ils déterraient d’abord les caches de vers de terre, très appréciés mais périssables, avant celles des cacahuètes, moins goûteuses mais plus durables.

Les corbeaux sont aussi capables de se priver dans l’immédiat pour une meilleure récompense dans le futur, une opération cognitive complexe que vous pensiez réservée aux humains et aux grands singes. Une expérience menée en 2017 à l’université de Lund, en Suède, sur des corbeaux dressés consistait à leur faire choisir une friandise à dévorer tout de suite, ou bien un outil permettant d’ouvrir une boîte contenant une friandise plus grosse, au prix de quinze minutes d’efforts. La plupart des corbeaux ont choisi l’outil. Cela suggère la capacité de contrôle de soi et celle d’anticipation.

S’alimenter, c’est aussi coopérer mais parfois se fâcher quand un comportement est jugé incorrect. Dans une expérimentation menée dans un laboratoire à Vienne, des grands corbeaux ont su s’allier en tirant de concert deux bouts de ficelle pour récupérer deux parts de fromage: si l’un des oiseaux n’avait pas joué le jeu, aucun des deux n’aurait pu en profiter. Mais, dans une autre série d’expériences, il est arrivé qu’un des oiseaux ruse pour s’approprier tout le fromage. L’autre a alors refusé de coopérer plus avant avec le tricheur.

Les poulpes farceurs

Ces dernières années, nombre de nos capacités cognitives ont été découvertes par les scientifiques qui nous observent. Par exemple, notre dextérité au maniement des outils, faculté que l’on pensait réservée aux animaux «supérieurs». En 2009, quatre pieuvres de l’espèce Amphioctopus marginatus, habitantes des eaux chaudes de l’ouest du Pacifique, ont été filmées en train de manipuler des coquilles de noix de coco pour s’en faire une armure de protection contre les prédateurs, puis se balader, ainsi équipées, sur le plancher marin. La vidéo a intéressé les chercheurs…

Et enchanté le grand public: sans être encore aussi populaires que ceux consacrés aux chatons mignons, les films de poulpes malins font les beaux jours de votre Internet. Sur YouTube, 3 millions de vidéos sont disponibles! C’est ainsi que les humains ont pu découvrir les talents d’Inky, notre maître-poulpe de l’évasion. Cantonné dans son aquarium de Nouvelle-Zélande, Inky a profité de l’inattention d’un gardien qui n’avait pas bien fermé son réceptacle pour déverrouiller le dispositif, glisser au sol, et emprunter un tuyau d’un diamètre de 15 centimètres (!) se déversant dans l’océan Pacifique.

Stratégie, adaptation, innovation… Autant de qualités qui marquent, pour le moins, une belle intelligence des situations.Nous sommes aussi capables d’apprendre par observation et de manipuler des règles logiques: facultés d’autant plus étonnantes que nous n’avons pas eu de parents pour nous les enseigner. Des chercheurs ont installé des pieuvres devant un labyrinthe, elles ont su s’orienter en observant des congénères, puis en fonction d’indices visuels mis à leur disposition. Dans une autre expérience, on nous a placées devant cinq portes fermées, chacune marquée d’un symbole. Il fallait trouver celle donnant accès à un crabe, friandise que nous apprécions parmi toutes. Nous avons réussi à repérer la bonne porte, et appris à reconnaître son symbole même quand les scientifiques le changeaient de place. Et nous sommes capables de retenir plusieurs jours ces informations apprises, signe d’une bonne mémoire.

De même, nous jouons: un comportement évolué, peu commun chez les invertébrés. Sarah Zylinski, biologiste à l’université de Leeds, au Royaume-Uni, a observé un poulpe de l’espèce Octopus bimaculoides se livrer au jeu du chat et de la souris avec un crabe. En pleine mer, plusieurs plongeurs qui nous observaient ont eu la surprise de voir un tentacule taquin tenter de leur retirer leur masque à oxygène… En captivité, nous jonglons dans l’aquarium avec les petits cubes en plastique que vous nous envoyez. Et ne croyez pas que nous ne savons pas qui vous êtes.

En 2010, à l’aquarium de Seattle, aux États-Unis, deux membres de l’équipe soignante se sont livrés au jeu bien connu du «bad cop-good cop» : l’un nous nourrissait avec douceur, l’autre nous touchait avec un bâton piquant. Après deux semaines, racontent les scientifiques qui ont organisé cette expérience, les huit pieuvres de l’aquarium se comportaient différemment avec l’un et l’autre, habillé pourtant du même uniforme.

En captivité, nous savons parfaitement vous faire passer des messages. La chercheuse de Leeds rapporte que des seiches, impatientes d’être nourries, aspergeaient d’eau leur gardien s’il tardait. Et, dans un parc zoologique en Allemagne, un poulpe est monté sur le bord de son aquarium pour inonder un spot dont la lumière devait le gêner.

La science n’a pas fini de dévoiler tout ce qu’il y a d’extraordinaire en nous. En avril 2017, un article scientifique, fort technique puisqu’il a été publié dans la revue Cell (dédiée à la biologie moléculaire et cellulaire), a suggéré que nous évoluions différemment de presque tous les êtres vivants de la planète: certains d’entre nous sont en effet capables de modifier à plusieurs reprises leur séquence d’ARN (acide ribonucléique, l’autre «molécule du vivant» avec l’ADN) et de l’éditer, pour mieux s’adapter à notre environnement. S’ensuivent, par exemple, des modifications de notre cerveau pour pouvoir prospérer dans des eaux aux températures différentes. Bien pratique en cette période de changements climatiques! Ludovic vous l’avait bien dit: nous sommes de véritables extraterrestres du fond des mers.

Les vaches communiquantes

La vache a ses sens en éveil. À l’inverse de ce que certains stupides imaginent, un regard bovin est un regard expert: une vision à 330 degrés, sans bouger la tête, qu’en dites-vous? Il est vrai que nous sommes plutôt myopes, et distinguons bien mieux les tendres pousses dans le pré qu’un véhicule arrivant au loin. Mais notre ouïe très fine y pallie. Les vaches distinguent les ultrasons (jusqu’à 35.000 hertz), tout comme les basses fréquences et les très faibles volumes sonores. Et puis, il y a notre odorat. C’est notre sens premier, il nous distingue et organise notre vie sociale. Les odeurs disent notre âge, nos besoins sexuels, notre place dans la hiérarchie du troupeau, notre niveau de stress. On se renifle et on se lèche entre vaches, et on approche nos mufles des humains à l’approche: il s’agit de flairer l’éleveur, le vétérinaire que l’on connaît, et de s’inquiéter de la présence d’un intrus à l’odeur inconnue.

Nous communiquons aussi grâce à un bel échantillon de meuglements, beuglements, mugissements (je vous laisse choisir votre mot préféré).

En 2015, en Suisse, des chercheurs de l’École polytechnique de Zurich se sont livrés à une analyse acoustique de troupeaux pour tenter de comprendre ce que les vaches se disent. Lors des naissances de nos veaux et cela durant trois à quatre semaines, nous parlons à nos petits le mufle à moitié fermé pour produire un son grave. Et à l’inverse, quand on nous les retire, nous produisons un meuglement dans les fréquences hautes. De même, les veaux nous appellent plutôt dans les aigus.

De l’avis des scientifiques et des professionnels, fermiers et éleveurs qui nous côtoient, notre cri d’espèce, émis jusqu’à une cinquantaine de fois dans la journée, exprime une grande variété de situations et d’états: faim, soif, chaud, froid, souffrance, désir, appels…

Quant à vous, on dirait que nos «meuh» vous fascinent. Vous tentez parfois de nous imiter, bizarre! des humains qui singent les vaches! Mais vous n’êtes même pas fichus de vous entendre sur le son à produire… «Meuh» en France ; «moo» chez les Anglo-Saxons; «muh» pour les Allemands et les Danois; et «mō» du côté du Japon. Un plaisantin est même allé jusqu’à fabriquer ce qu’il a appelé une «boîte à meuh» pour faire rire ses semblables, on se demande vraiment pourquoi. Laquelle boîte a au moins eu une utilité: le docteur Lucien Moatti l’a calibrée pour le dépistage néonatal de la surdité des bébés humains. Si l’enfant tourne la tête au son de la vache, c’est qu’il entend bien…

http://www.slate.fr/

Les Romains utilisaient la magie pour empêcher le retour à la vie d’enfants « vampires »


Dans un cimetière dont les occupants sont des enfants, les scientifiques ont déterré les ossements d’un enfant de 10 ans, qui avait reçu une préparation particulière. Un enterrement de vampire pour probablement éviter qu’ils reviennent en mort-vivant. Dans d’autres excavations, des enfants ont été subis aussi des pratiques étranges d’enterrements qui sont reliés à la sorcellerie.
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Les Romains utilisaient la magie pour empêcher le retour à la vie d’enfants « vampires »

 

Crédits : David Pickel/Université Stanford

par  Laura Boudoux

Le corps retrouvé par les archéologues sur ce site romain est celui d’un enfant de 10 ans, atteint de la malaria, rapporte Forbes. Mais il ne s’agit pas de n’importe quel enfant, puisqu’il a bénéficié d’un « enterrement de vampire », annoncent les scientifiques, qui ont analysé sa dépouille durant l’été 2018. 

« Je n’ai jamais rien vu de pareil. C’est extrêmement étrange et mystérieux », confie l’archéologue David Soren, de l’université d’Arizona.

L’enfant a en effet été enterré avec une pierre dans la bouche, ce que les chercheurs interprètent comme un moyen d’empêcher le corps de revenir à la vie et d’infecter les vivants.

Les ossements ont été découverts dans un cimetière romain réservé aux enfants, dans la commune de Lugnano in Teverina, en Ombrie. Il est connu pour avoir accueilli les corps de nombreux bébés et jeunes Romains, morts de la malaria au Ve siècle.

« L’âge de cet enfant et sa disposition unique, avec la pierre dans la bouche, en font une anomalie au sein d’un cimetière déjà hors du commun. Cela ne fait que souligner à quel point le cimetière pour enfant de Lugnano est unique », estime David Pickel, le directeur des fouilles.

D’autres excavations ont en effet mis en relief des pratiques mystérieuses, liées à la sorcellerie. Les archéologues ont ainsi retrouvé des enfants enterrés avec des serres de corbeaux, des os de crapauds, des cendres placées dans des chaudrons en bronze, ou même des chiots sacrificiels.

Des usages censés éloigner le mal, et éviter que les malades ne reviennent hanter les vivants sous la forme de morts-vivants.

 « Nous savons que les Romains étaient très préoccupés par cela et étaient prêts à utiliser la magie pour empêcher le mal, et tout ce qui contamine le corps, de s’échapper », explique David Soren.

En 2009, une femme atteinte de la peste avait ainsi été retrouvée à Venise avec une brique dans la bouche. Finalement, il suffit de pas grand-chose pour empêcher une attaque zombie.

Sources : The Independent / Forbes

https://www.ulyces.co/

Voilà pourquoi les corbeaux ont des rapports sexuels avec leurs morts


La nécrophilie est d’avoir un rapport sexuel avec un mort. Il semble qu’environ 4 % des corbeaux aient ce comportement. La thanatologue que ces oiseaux n’ont plus de repère d’ou cette déviation sexuelle
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Voilà pourquoi les corbeaux ont des rapports sexuels avec leurs morts

 

Crédits : Kaeli Swift

par  Malaurie Chokoualé

 

Kaeli Swift est depuis toujours intéressée par le comportement des animaux. Cette doctorante a tout d’abord eu une passion pour les loups, avant de se tourner avec ardeur vers les corvidés.

Comme elle l’annonce d’emblée sur son site :

« Mon domaine de recherche est la thanatologie des corbeaux. »

En avril 2015, elle a posé le cadavre d’un corbeau au pied d’un cerisier, et elle a attendu patiemment. La suite l’a surprise au plus haut point : un corbeau – bien vivant celui-là – s’est alors posé non loin du corps, avant de s’accoupler violemment avec lui, expliquait-elle sur son blog le 16 juillet dernier dans un nouvel article.

Une fois le choc passé, cette candidate au doctorat à l’École des sciences environnementales et forestières de l’université de Washington, aidée de son superviseur John Marzluff, a commencé à planifier des expériences pour découvrir la place qu’occupe la nécrophilie dans la vie des corbeaux. Kaeli Swift a toujours voulu comprendre pourquoi un grand nombre de corbeaux se réunissaient autour d’un individu décédé et lançaient des signaux d’alarme pour prévenir leurs congénères du danger. Elle suppose que ces funérailles sont utilisées pour permettre aux corbeaux d’en apprendre davantage sur de potentielles menaces. Mais s’ils traitent les individus morts comme des signes de danger, pourquoi s’en approchent-ils et pourquoi ont-ils des rapports sexuels avec eux ?

Swift s’est donc procurée des corbeaux morts – chez des particuliers, des musées, etc. – et les a placés à des endroits stratégiques dans Seattle et ses environs. Pendant trois ans, elle a testé les réactions de 309 corbeaux sur leurs pairs décédés. Le plus souvent, les oiseaux lançaient un signal d’alarme et attaquaient le corps, ce qui correspondait à l’hypothèse selon laquelle les corbeaux traitent les morts comme des signes de danger. Mais dans 24 % des cas, les oiseaux touchaient, tiraient ou mangeaient les corps ; et dans 4 % des cas, ils ont eu des rapports nécrophiles violents avec eux. Selon Swift, c’est parce qu’ils mélangent tout et n’ont plus de repères : un corbeau mort possède des caractéristiques à la fois de nourriture, d’ennemi ou de compagnon. C’est pourquoi, d’après elle, il leur arrive de mélanger agressivité et accouplement.

Il s’agit de la première étude pour mesurer la prévalence de la nécrophilie chez un animal sauvage.

Ce type de comportements ont été longtemps ignorés car « pendant longtemps, la possibilité que les animaux pourraient être en deuil ou partager un semblant de l’expérience humaine était risible », explique Swift.

Source : Corvid Research

http://www.ulyces.co/

Des animaux nuisibles, mais intelligents


Ce qu’on nomme les animaux nuisibles est péjoratifs, car ils sont plutôt intelligent. Que ce soit les écureuils, les rats ou encore les corbeaux, ils s’adaptent à l’être humain. Ils sont assez intelligents pour apprendre et mémoriser et déjouer les astuces pour s’en débarrasser. Il est quand même mieux de trouver des moyens que de les supprimer par exemple par poisson et changer souvent de tactique, ils informent les autres des ruses humaines
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Des animaux nuisibles, mais intelligents

 

GETTY IMAGES

Virginie Montmartin

Agence Science-Presse

Ne sous-estimez pas les écureuils!

Rats, écureuils et corbeaux sont souvent perçus comme nuisibles dans les villes. Selon les zoologistes de l’Université du Wyoming, ils feraient plutôt preuve d’une grande prouesse cognitive. La superficie de leur habitat diminuant, ils se seraient adaptés à nos milieux urbains grâce à certaines capacités.

L’attrait pour la nouveauté leur a permis, par exemple, d’accepter la nourriture humaine. Grâce à des capacités d’innovation et d’apprentissage, ils ont développé des techniques pour ouvrir un paquet de gâteaux ou encore accéder aux poubelles. Enfin, ayant une bonne mémoire, ils savent retenir les bonnes cachettes, sources de nourriture.

Malheureusement, toutes ces adaptations les font aussi rentrer de plus en plus en contact avec des humains. Ces animaux ont rapidement compris les techniques utilisées par l’être humain pour limiter leur progression. Au lieu de chercheur à les tuer, les chercheurs proposent de développer des méthodes non violentes comme l’émission de cris de prédateurs pour les faire fuir ou encore leur donner de la nourriture qu’ils n’apprécient pas au lieu du poison. Mais attention à ne pas utiliser ces techniques dissuasives en continu : grâce à l’apprentissage social, ils feront rapidement passer le message au voisin.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Des corbeaux capables de reproduire un objet de mémoire


On sait que les corbeaux sont des oiseaux très intelligents. Et encore plus, car ils sont capables de recréer un outil pour se nourrir par mémoire. Ils peuvent donc améliorer leurs propres outils si cela leur est utile.
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Des corbeaux capables de reproduire un objet de mémoire

 

Un corbeau.... (Photo Gleb Garanich, archives REUTERS)

 

Un corbeau.

Agence France-Presse
Paris

Le corbeau néo-calédonien, l’un des rares animaux au monde à savoir fabriquer des outils, est même capable de reproduire des objets de mémoire, pour peu qu’ils lui soient utiles pour dénicher à manger, selon une étude publiée jeudi dans Scientific Reports.

On savait déjà l’oiseau noir capable d’utiliser des brindilles pour curer les trous des arbres à la recherche de vers ou de découper des petits crochets dans des feuilles pour attraper de la nourriture.

Une nouvelle prouesse s’ajoute à son palmarès: il serait également capable d’utiliser un distributeur automatique de nourriture en fabriquant, de mémoire, les «pièces» qui débloqueront la machine.

Sarah Jelbert de l’université britannique de Cambridge et ses collègues ont formé huit corbeaux de Nouvelle-Calédonie à déposer des petits et des grands morceaux de papier dans un distributeur automatique. Suivant la taille du morceau, la machine délivrait ou non de la nourriture.

Une fois les corbeaux bien entrainés, les chercheurs leur ont donné un unique gros morceau de papier.

Selon l’étude, «les auteurs ont découvert que les corbeaux déchiraient la carte pour former des objets de taille similaire aux morceaux de papier avec lesquels ils avaient reçu une récompense».

«Le comportement des corbeaux montre qu’ils peuvent fabriquer un outil en utilisant uniquement une représentation mentale de sa conception», explique à l’AFP Alex Taylor, de l’université australienne d’Auckland, coauteur de l’étude.

Cette capacité de mémoire pourrait leur permettre d’améliorer leurs propres outils au fil du temps en recréant et en modifiant les outils faits par d’autres corbeaux.

http://www.lapresse.ca/

Un corbeau demande de l’aide


Un corbeau sauvage, sur une clôture criait depuis plus d’une heure. Une fermière a vu qu’il avait besoin d’aide, car il avait 3 épines sur sa tête. Elle a réussi à les enlever malgré plainte et les risques d’avoir des coups becs sur la main. L’oiseau est resté à la ferme jusqu’au lendemain matin. Il semble que le corbeau sût qu’on pouvait l’aider malgré la douleur, car malgré la douleur, il ne s’est pas enfui
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Un corbeau demande de l’aide

Les corbeaux comme les humains et les grands singes capables d’anticiper


Ce n’est pas la première fois qu’on démontre l’intelligence des corbeaux qui comme l’être humain et les grands singes, ils sont capables d’anticipation, de contrôle de soi et prévoyance
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Les corbeaux comme les humains et les grands singes capables d’anticiper

 

GETTY IMAGES/ISTOCKPHOTO

Avoir une cervelle d’oiseau n’est certainement pas une insulte…

Avoir une cervelle d’oiseau n’est certainement pas une insulte…les corbeaux comme les humains et les grands singes sont capables d’anticiper le futur, un exercice cognitif complexe, révèlent de nouvelles expériences présentées jeudi dans la revue américaine Science.

De précédentes recherches menées ces quinze dernières années avaient déjà montré la capacité de ces oiseaux d’utiliser des outils pour se nourrir, voire d’en inventer.

Ces derniers travaux révèlent aussi que les corbeaux sont disposés à renoncer à une récompense immédiate de manière à en obtenir une meilleure plus tard.

Comme les corbeaux et les grands singes n’ont pas eu d’ancêtre commun depuis plus de 300 millions d’années, ces résultats laissent penser que les capacités cognitives nécessaires pour « prévoir » ont évolué séparément chez les oiseaux.

L’exercice mental complexe d’anticiper a été essentiellement observé chez les humains et les grands singes, comme les chimpanzés et les bonobos, relève Can Kabadayi, un chercheur de l’université Lund en Suède, le principal auteur de l’étude.

Certains corvidés, une famille d’oiseau comprenant les corbeaux, ont également démontré une capacité de planifier au-delà du moment présent mais un tel comportement se limitait à dissimuler de la nourriture.

La première expérience dans cette nouvelle étude a consisté à dresser cinq corbeaux, deux mâles et trois femelles, pour utiliser un outil nécessaire à l’ouverture d’une boîte afin d’accéder à une friandise.

– Contrôle de soi –

Ensuite, les chercheurs ont montré cette boîte aux oiseaux mais pas l’outil, avant de la faire disparaître pendant une heure.

Après cela, ils ont donné aux corbeaux l’outil ainsi que plusieurs autres objets.

Quasiment tous les corbeaux ont choisi le bon outil quand on leur a présenté la boîte 15 minutes plus tard, réussissant à l’ouvrir avec un taux de succès de 86%.

Des expériences similaires, avec cette fois des jetons pour obtenir ultérieurement de la nourriture, a montré un taux de réussite de 78%.

Les corbeaux savent même mieux prévoir que les grands singes lorsqu’il s’agit d’utiliser des jetons qu’on leur donne pour pouvoir obtenir de la nourriture plus tard.

Pour la dernière expérience, les scientifiques ont fourni aux corbeaux une friandise et le bon outil pour accéder à une boîte qui contenait un morceau de nourriture beaucoup plus alléchant.

Les oiseaux devaient décider entre l’outil ou la friandise. Ils ont choisi le premier.

Ce choix prouve que ces oiseaux sont capables d’un certain niveau de contrôle de soi similaire à ce qui a été observé chez des grands singes, concluent les chercheurs.

– Inventer des outils –

« Les résultats de ces expériences montrent que les corbeaux sont capables de prendre leur distance par rapport au présent pour faire des choix plus avantageux dans le futur, plutôt que d’agir de façon arbitraire », écrivent dans Science Markus Boeckle et Nicola Clayton, du département de Psychologie de l’université de Cambridge.

Une étude menée en 2002 avait déjà montré qu’un corbeau, en captivité, pouvait inventer spontanément des outils selon le besoin.

D’autres expériences avaient révélé la capacité de ces oiseaux à utiliser des outils en séquence, à savoir en prendre un pour pouvoir en utiliser un autre.

Une équipe d’Oxford avait notamment effectué une étude avec sept corbeaux néo-calédoniens en captivité qui avaient pu exécuter des séries de tâches nécessitant l’utilisation de trois outils dans une séquence donnée pour atteindre de la nourriture.

Les oiseaux devaient utiliser un petit outil, l’introduire dans un outil plus grand pour pouvoir attraper un troisième encore plus grand avant de pouvoir saisir un morceau de nourriture, inatteignable autrement.

http://quebec.huffingtonpost.ca