Les oiseaux parasites auraient un code secret pour se reconnaître entre eux


C’est une bonne question ! Si un oiseau comme le vacher à tête brune pond ses oeufs dans des nids d’une autre espèce d’oiseau, comment le vacher en grandissant peut reconnaître son propre chant. Il semblerait qu’ils ont un code secret que les mâles apprends et que la femelle reconnaît. Ce chant n’a pas de variante qu’importe la saison ou le lieu géographique.
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Les oiseaux parasites auraient un code secret pour se reconnaître entre eux


Éléonore Solé
Rédactrice scientifique

Les vachers à tête brune pondent dans le nid des autres. Ce qui signifie que leurs oisillons grandissent élevés par une autre espèce… Mais alors comment peuvent-ils bien apprendre les codes de leur propre espèce ? Cela pourrait être possible grâce à un code secret nommé « appel de bavardage ».

Le vacher à tête brune pratique le parasitisme de couvée. Plus simplement, il pond dans le nid des autres. Sa progéniture est alors gracieusement incubée, puis nourrie par une autre espèce, peut-être un peu naïve. Au point d’alimenter le jeune intrus au détriment de ses frères et sœurs qui finissent parfois par mourir de faim. Les scientifiques, après avoir une fois de plus observé le peu de sens de la justice de Mère Nature, se sont posé une question : mais comment les vachers font-ils pour apprendre à être vache s’ils sont élevés par une autre espèce ? Une étude publiée dans Current Biology semble avoir résolu ce mystère.

L'appel au bavardage serait un moyen d'éviter les accouplements interespèces. © Steve Byland, Adobe Stock

L’appel au bavardage serait un moyen d’éviter les accouplements interespèces. © Steve Byland, Adobe Stock

Chatter call tu entendras, attentif à la suite tu seras

Jusqu’à présent, les scientifiques pensaient que les espèces d’oiseaux parasites utilisaient leur instinct pour reconnaître leur espèce. Mais un « code secret » pourrait donner un coup de pouce à cet instinct. Il permettrait aux oisillons de savoir à qui se fier pour leurs apprentissages. Le « chatter call », ou « appel de bavardage » en français, améliorerait l’apprentissage des chants chez le mâle, et induirait un profil neurogénomique de familiarité au chant chez la femelle. En clair, cela aiderait les mâles à apprendre à séduire, et les femelles à reconnaître ceux qui sont de leur espèce parmi leurs prétendants.

Selon la théorie testée ici, reconnaître le « chatter call » serait inné chez les vachers à tête brune. Ainsi, en associant cet appel au chant qu’il faut apprendre, les anciens signalent aux plus jeunes qu’ils doivent être très attentifs. D’ailleurs, pour être reconnaissable par tout jeune vacher, cet appel ne varie ni en fonction de la saison, ni en fonction de la zone géographique. 

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Des insectes préhistoriques se nourrissant de plumes de dinosaures ont été découverts au Myanmar


Les parasites, comme les poux qui mènent la vie dure aux humains et aux animaux, sont présent sur terre depuis des millions d’années. D’ailleurs, les paléontologues ont ainsi découvert un parasite qui aurait vécu, il y a 100 millions d’années. Il devait avoir de bonnes dents pour manger des plumes de dino ..
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Des insectes préhistoriques se nourrissant de plumes de dinosaures ont été découverts au Myanmar


Des insectes préhistoriques se nourrissant de plumes de dinosaures ont été découverts au MyanmarUn Mesophthirus engeli retrouvé dans de l’ambre, avec une plume de dinosaure© Nature Communications

Par Chloé Gurdjian –

Des insectes préhistoriques semblables à des poux ont été découverts dans de l’ambre. Selon les scientifiques, ils se nourrissaient des plumes des dinosaures.

De nos jours, l’un des pires « cauchemars » des parents est de récupérer leur enfant de l’école, la tête couverte de poux. Ces insectes mènent aussi la vie dure aux animaux, comme les oiseaux. Et il semblerait que ces petites bêtes contrarient leur monde depuis bien longtemps, comme le racontent des scientifiques dans la revue Nature Communications.

C’était notamment le cas des dinosaures. Les paléontologues affirment désormais que beaucoup de dinosaures avaient des plumes. Celles-ci étaient le terrain de jeu idéal pour les parasites et autres insectes. Dans une étude dévoilée le 10 décembre 2019, les scientifiques dévoilent ainsi avoir découvert des insectes préhistoriques comparables à des poux, datant de 100 millions d’années. Ceux-ci étaient emprisonnés dans de l’ambre trouvée dans l’État Kachin du Myanmar. Deux plumes de dinosaure étaient également dans l’ambre.

Cet insecte nouvellement découvert a été baptisé Mesophthirus engeli. Présentant un corps similaire aux poux de notre époque, le Mesophthirus engeli n’avait pas d’ailes. Autre point commun avec les poux, qui grignotent les plumes des oiseaux, le Mesophthirus engeli aurait lui aussi fait preuve d’une forte capacité de mastication. L’une des plumes retrouvée dans l’ambre présente d’ailleurs des signes de grignotage.

Mais, contrairement aux poux d’aujourd’hui, les scientifiques pensent que ces insectes étaient moins spécifiques et sélectifs dans le choix des plumes à grignoter. Les deux plumes trouvées dans l’ambre appartiennent ainsi à des espèces différentes de dinosaures. Pour survivre après l’extinction des dinosaures à plumes, les poux ont dû changer de proies.

« Il est probable que ces premiers parasites masticateurs se soient alors nourris de plumes d’oiseaux, en attendant de nouvelles découvertes », a déclaré à CNN Chungkun Shih, un des auteurs de l’étude.

Reconstitution d’un Mesophthirus engeli – Nature Communications

Auparavant, l’insecte le plus ancien se nourrissant de plumes de dinosaures à avoir été trouvé était le Megamenopon rasnitsyni. Découvert en Allemagne, il vivait il y a 44 millions d’années.

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Voici pourquoi Narval le chien-licorne a une deuxième queue sur la tête !


Vous vous souvenez de Narval, ce chiot sauvé du froid a une queue sur le front ? C’est un phénomène que connais pour avoir vu cela dans certains documentaires, mais je n’ai pas pensé du tout que des jumeaux parasites pouvait exister aussi chez les animaux comme Narval

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Voici pourquoi Narval le chien-licorne a une deuxième queue sur la tête !


Si vous suivez l’actualité des chiens et chats, vous n’avez pas pu rater le surprenant petit chien-licorne surnommé Narval, qui a conquis les cœurs des internautes la semaine dernière. Ce petit toutou a une deuxième queue entre les deux yeux, ce qui donne tout l’air d’une licorne ! Pour ceux qui ont espéré que les licornes existaient vraiment, c’est un rêve devenu réalité.

Quelques jours après l’heure de gloire de Narval, on en sait un peu plus sur la cause de son adorable corne sur la tête.

C’est Margret Casal, une professeure de l’Ecole de médecine vétérinaire de l’Université de Pennsylvanie, qui a donné des explications au New York Times. Et il faut avouer que la raison derrière cette surprenante corne de licorne est moins mignonne que ce qu’on espérait : il est probable que la deuxième queue de Narval soit en réalité… son jumeau parasite !

Dans de rares cas, il arrive que lors de la fécondation d’un ovule, l’embryon se sépare en deux de manière asymétrique. Ainsi, au lieu de former deux individus, un seul être survit, et l’autre devient tout simplement une partie du corps supplémentaire.

Les « vrais » jumeaux sont très rares chez les chiens, et ce cas de figure particulier est rarissime. Toutefois, ça arrive, et Narval en est la preuve vivante ! Il est également possible que la même chose soit arrivée au petit chaton à deux visages né il y a quelques mois.

Quoi qu’il en soit, on trouve toujours que le petit Narval est à croquer avec sa corne entre les yeux !

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Patient bizarre : elle attrape des vers parasites dans l’œil après avoir traversé un nuage de mouches


Ah, les yeux me piquent après avoir lu cela. Brrr ! Pauvre dame, avoir des vers ronds dans les yeux, heureusement qu’ils sont tous enlevés et qu’elle n’a pas de séquelles. Cependant cette dame en traversant un nuage de mouches est la deuxième (aux USA) avoir été infectée par ce type de parasite qui n’est pas endémique au pays. Il y a d’autres cas, mais d’un autre parasite qui est lui est connu aux États-Unis
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Patient bizarre : elle attrape des vers parasites dans l’œil après avoir traversé un nuage de mouches  

Céline Deluzarche
Journaliste

Une Américaine de 66 ans a vu avec stupeur des vers de plus d’un centimètre sortir peu à peu de son œil, plusieurs semaines après avoir fait un jogging au milieu d’une nuée de mouches. C’est le second cas humain connu d’infection au Thelazia gulosa, après celui d’une patiente de 26 ans en 2016 qui avait retiré pas moins de 14 vers de son œil.

Maddie (prénom modifié), une américaine de 68 ans originaire du Nebraska, a l’habitude de passer ses hivers à Carmel Valley, une région viticole de Californie, où le climat est plus doux. En février 2018, alors que la fringante sexagénaire sort pour un jogging dans le parc national régional à proximité, elle traverse un nuage de petites mouches. Le parc se trouve en effet dans une zone d’élevage bovins et de chevaux qui attirent pas des nuées d’insectes dans le coin. Par réflexe, Maddie écrase les mouches sur son visage et se souvient même « en avoir recraché ».

Un ver rond transparent de 1,3 cm qui sort de l’œil gauche

L’incident aurait pu rester anodin. Mais début mars, la sexagénaire ressent une irritation dans son œil droit. En essayant de le rincer avec de l’eau du robinet, elle voit avec effarement un ver rond transparent de 1,3 cm environ sortir tout frétillant de l’œil. Et les surprises ne s’arrêtent pas là : en examinant de près son œil, elle remarque un deuxième ver logé dans le coin du globe oculaire qu’elle parvient à retirer. Très inquiète, Maddie se rend dès le lendemain chez un ophtalmologue. Ce dernier retire un troisième ver de l’œil et lui conseille de le rincer avec de l’eau distillée afin d’éliminer tout autre nématode. Un antibiotique sous forme de pommade (tobramycine) lui est également prescrit afin d’éviter une infection bactérienne. Mi-mars, Maddie est de retour chez elle dans le Nebraska. Elle ressent alors à nouveau une irritation dans l’œil avec une « sensation de corps étranger ». Elle retourne consulter un opthalmologue qui diagnostique une légère conjonctivite giganto-papillaire. Mais le cauchemar se poursuit : quelques jours après seulement, c’est un quatrième ver gluant qu’elle retire de son œil. Ce sera heureusement le dernier, et Maddie s’en sortira sans autre séquelle.

Le ver T.gulosa (en haut à gauche) et les ovaires contenant les œufs que la femelle peut pondre dans l’œil. À droite, les cavités anales et buccales. © Richard S. Bradbury et al., Clinical Infectious Diseases, 2019

Le ver T.gulosa (en haut à gauche) et les ovaires contenant les œufs que la femelle peut pondre dans l’œil. À droite, les cavités anales et buccales. © Richard S. Bradbury et al., Clinical Infectious Diseases, 2019

    Quatorze vers Thelazia retirés de l’œil d’une patiente en 2016

    Le cas de Maddie est décrit par une équipe de médecins dans la revue d’octobre 2019 du Clinical Infectious Diseases. Car les vers retirés de l’œil de la patiente, dont le spécimen ôté chez l’ophtalmologue de Carmel Valley avait été conservé, appartiennent à une espèce très rare chez l’Homme, nommée Thelazia gulosa. Dix cas d’infections au Thelazia ont été rapportés chez des humains aux États-Unis, la plupart du fait de Thelazia californiensis. Le cas de Maddie est seulement le second connu de T. gulosa chez l’humain. En 2016, une patiente de 26 ans s’était vu retirer pas moins de 14 vers de son œil gauche. L’espèce, endémique en Europe, en Asie et en Australie, est connue pour s’attaquer aux troupeaux de vaches et se propage via les mouches Musca autumnalis0

    « On ignore pourquoi le ver infecte maintenant aussi les humains », s’interrogent les chercheurs.

    Mais ce deuxième cas en l’espace de moins d’un an fait craindre l’émergence d’une nouvelle zoonose, qu’ils appellent à surveiller de près, notamment en analysant les vers trouvés chez les ruminants domestiques et sauvages.

    Retirer les vers le plus rapidement possible

    Pas de panique toutefois : les cas d’infection humaine au Thelazia demeurent extrêmement rares. Prise à temps, la parasitose reste sans conséquence. Toutefois, si le ver n’est pas retiré à temps (dans le mois suivant la contamination), il migre dans la cornée et peut provoquer une kératite et une perte visuelle allant jusqu’à la cécité totale. Par précaution, évitez les abords de fermes la prochaine fois que vous sortez faire un jogging…

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Une patiente a retiré 4 vers de son œil après avoir fait un jogging et traversé un nuage de mouches.

  • Cette infection, due à un ver de type Thelazia gulosa, est seulement le second cas rapporté chez l’humain.

  • Elle reste sans conséquence grave si le ver est retiré à temps.

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Le Saviez-Vous ► Voici pourquoi il faut vraiment se laver les mains


Sans pour autant en faire une obsession, le lavage des mains est important. On passe son temps de se toucher le visage, alors que nos mains se sont baladées sur toute sorte de surface peuplée de bactéries, microbes, virus moisissures .. Tous ne nous rendent pas malades, mais le fait de se laver les mains fréquemment permet de diminuer certains risques de se contaminer ou contaminer les autres.
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Voici pourquoi il faut vraiment se laver les mains

Développer l’habitude de se laver les mains.MH-LEE/SHUTTERSTOCK

Carrie Madormo

Oui, votre mère avait raison! Se laver les mains peut prévenir le rhume, la diarrhée et même certaines maladies graves.

Développer l’habitude de se laver les mains

À partir du moment où les enfants sont assez grands pour grimper sur le tabouret de la salle de bains et atteindre le robinet, les parents et les enseignants du préscolaire ne cessent de leur répéter à quel point il est important de se laver les mains. Et ils ont raison: la science démontre que le lavage des mains est une façon simple et rapide de combattre les microbes et les infections.

Un établissement de soins de santé est l’un des endroits où se laver les mains fréquemment a le plus d’importance. Mais ce geste peut aussi faire une différence ailleurs. Sensibiliser les gens au lavage des mains et leur fournir du savon peut réduire les épisodes de diarrhée de 30% dans les écoles et les garderies, selon une analyse d’études publiée en 2015 dans le Cochrane Review.

Comme la plupart d’entre nous feraient tout pour éviter des affections désagréables, une simple visite à la salle de bains pour se laver les mains vaut vraiment le détour. Voici quelques-unes des façons de vous protéger grâce au lavage des mains.

La bonne nouvelle d’abord: la majorité des microbes ne vous rendront pas malade

Heureusement, si vous avez un bon système immunitaire, votre corps est déjà en train de combattre la plupart des microbes que vous croisez sur votre route.

Selon la Dre Lina Velikova, immunologue, «il y a, dans notre monde, des milliards de microbes. La plupart sont inoffensifs parce que notre système immunitaire a évolué pour nous protéger d’eux.»

Certains microbes comme les bactéries saines contenues dans notre intestin sont bons pour nous. Toutefois, il existe beaucoup d’autres parasites pouvant mener à des infections graves.


Il est important de se laver es mains car l'exposition aux microbes est constante.KHAMKHLAI-THANET/SHUTTERSTOCK

Exposition constante aux microbes

Votre corps est exposé toute la journée aux microbes, et ce, dès votre première visite à la salle de bains le matin jusqu’au lavage en fin de soirée de la vaisselle du souper. Vous êtes donc exposé chaque jour aux virus, aux bactéries, aux moisissures et aux parasites.

Quels sont les microbes les plus susceptibles de vous rendre malade?

«Ça dépend un peu de la saison, de l’endroit où vous vivez et de votre entourage», explique le Dr David Cutler, médecin de famille au Providence Saint John’s Health Center à Santa Monica, en Californie.

Cela peut aussi dépendre du fonctionnement de votre système immunitaire et du fait d’avoir été ou non vacciné contre un virus spécifique (comme la grippe) ou exposé au microbe par le passé. (Une exposition antérieure signifie parfois que vous ne tomberez pas malade ou encore que vous ne serez pas aussi malade la deuxième fois, alors que d’autres microbes – comme ceux causant les intoxications alimentaires – peuvent vous rendre malade chaque fois que vous êtes en contact avec eux.)

Restez vigilant concernant le lavage des mains, surtout l’hiver

Il y a une raison pour laquelle chaque hiver la moitié des élèves de la classe de votre enfant sont malades et doivent rester à la maison. Durant les mois plus froids, les virus du rhume et de la grippe sont plus courants.

«Le fait de tousser ou d’éternuer dans votre coude plutôt que dans vos mains aidera à réduire la transmission de ces virus, affirme le Dr Cutler. Et le lavage fréquent et soigneux de vos mains avant que vous ne touchiez votre nez ou votre bouche vous protégera des gens qui sont malades.»

Attention au norovirus

Le norovirus est l’un des virus les plus courants auxquels vous pouvez être exposé.

«Le norovirus a la réputation d’être très contagieux et difficile à éliminer ainsi que d’entraîner des symptômes graves», explique le Dr Cutler.

Ces symptômes incluent les maux d’estomac, les nausées, les vomissements et la diarrhée.

Le virus peut se répandre rapidement d’une personne à l’autre.

«Les dortoirs, les bateaux de croisière, les hôtels et autres lieux publics sont souvent la source de ce virus», ajoute-t-il.

Même si vous êtes vigilant en ce qui a trait au lavage des mains, les autres ne le sont peut-être pas.

Autres types de microbes

Outre les virus, vos mains peuvent être porteuses de bactéries, de moisissures et de protozoaires. Certains types de bactéries peuvent causer des infections comme une infection de la gorge à streptocoque, d’expliquer la Dre Lina Velikova.

Contrairement aux virus, cependant, les infections bactériennes peuvent être traitées par antibiotiques. Les moisissures constituent un autre problème.

«Bien que de nombreuses moisissures soient inoffensives, et parfois même bénéfiques, certaines peuvent causer des maladies comme le muguet (candidose), le pied d’athlète ou la teigne», confirme la Dre Velikova.

Et il y a les protozoaires – des parasites – qui peuvent être porteurs de maladies graves

«Les protozoaires sont des organismes unicellelulaires qui se nourrissent de microbes. Ils peuvent causer la malaria, la toxoplasmose ou la lambliase (La malaria est transmise par des moustiques dans les régions où la maladie est endémique et non au contact de surfaces contaminées.)

Comment les microbes vous rendent malade et pourquoi il est important de se laver es mains?GORYNVD/SHUTTERSTOCK

Comment les microbes vous rendent malade?

Lorsque votre corps ne peut se défendre contre les microbes avec lesquels vous êtes en contact, vous tombez malade.

«L’infection est la première étape, dit la Dre Lina Velikova, soit lorsque votre corps a une réaction immunitaire comme la fièvre.»

Au fur et à mesure que l’infection se répand, votre corps développe des symptômes tels qu’une toux ou une diarrhée.

Ça vous donne envie de vivre dans une énorme bulle aseptisée? Rappelez-vous que la plupart des microbes avec lesquels vous êtes en contact quotidiennement ne vous feront pas de mal.

«Ce ne sont pas toutes les surfaces contaminées par des bactéries qui causent une infection puisque notre système immunitaire est habituellement assez fort», explique la Dre Velikova.

Comment le lavage des mains prévient-il la maladie?

Comme vous le savez, il y a des microbes partout. Lorsque vous négligez de vous laver les mains, vous contaminez votre visage où les parasites peuvent pénétrer dans votre corps et commencer à se répandre.

Selon les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies, la majorité des microbes entrent dans notre organisme par nos yeux, notre nez et notre bouche parce que nous touchons fréquemment ces parties de notre anatomie. Les microbes venant de nos mains peuvent aussi contaminer la nourriture et les boissons, rendant ainsi d’autres personnes malades.

Se laver les mains avec de l’eau et du savon – ou, s’il n’y en a pas, avec du désinfectant pour les mains – élimine beaucoup de microbes qui peuvent causer des maladies. Cela aide également à réduire le risque de souffrir de diarrhée, d’infections respiratoires, cutanées et oculaires.

Le lavage des mains dans la population générale peut réduire de 16 à 21% le risque de maladies respiratoires. Selon les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies, le lavage des mains à l’école peut réduire l’absentéisme dû à la diarrhée et à d’autres problèmes gastro-intestinaux de 29 à 57%.

Vous êtes malade? Le lavage des mains peut encore vous aider.DIEGO CERVO/SHUTTERSTOCK

Vous êtes malade? Le lavage des mains peut encore vous aider

Même atteint d’une infection, vous pouvez éviter de transmettre des microbes aux autres en vous lavant les mains. Selon une étude de 2015 – portant sur 20 000 personnes – publiée dans The Lancet, le lavage des mains avait non seulement contribué à prévenir les maladies, mais aussi à freiner leur propagation.

L’étude révèle que les participants qui avaient reçu une formation sur le lavage des mains étaient moins susceptibles de contracter une infection de l’appareil respiratoire qu’un groupe n’ayant pas été formé. Et même si les participants qui se lavaient les mains tombaient malades, ils étaient aussi moins susceptibles de transmettre la maladie aux membres de leur famille.

À quelle fréquence devriez-vous vous laver les mains?

Vous vous lavez toujours les mains après avoir été aux toilettes ou changé une couche? Il est important de garder cette bonne habitude toute la journée – avant les repas, par exemple, et après avoir utilisé les transports en commun.

Autres moments importants pour se laver les mains: chaque fois que vous apprêtez des aliments, caressez un animal, manipulez des déchets ou prenez soin d’un malade. Selon le Dr David Cutler, la clé, c’est la prévention.

«Lavez vos mains avant de manger et chaque fois que vous croyez avoir été en contact avec une surface contaminée, recommande-t-il. C’est également une bonne idée d’avoir en tout temps avec vous une petite bouteille de désinfectant pour les mains.»

Voici quelques trucs pour se laver les mains.JACOB LUND/SHUTTERSTOCK

Trucs pour se laver les mains

Vous lavez vos mains depuis des décennies, direz-vous? C’est vrai, mais la majorité des gens ne se lavent pas les mains correctement. Voici un petit rappel du Dr Cutler: au moment du lavage, commencez par mouiller vos mains sous l’eau courante. Savonnez-les et commencez à frotter. Assurez-vous de bien nettoyer entre les doigts et sous les ongles. Frottez vos mains environ 20 secondes ou le temps de fredonner deux fois la chanson «Joyeux anniversaire». Rincez-les sous l’eau courante et séchez-les avec une serviette propre et sèche. Vous pourrez alors profiter de votre journée en sachant que vous courez moins de risques de tomber malade.

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Les “guêpes gardiennes des cryptes” peuvent contrôler l’esprit de 7 autres espèces de guêpes


Alors que l’homme essaie tant bien que mal a contrôler des esprits alors avec la technologie, des guêpes parasites réussissent très bien.. Une nouvelle espèce de guêpes découverte en 2017 est capable de choisir entre 7 espèces, ce qui est contraire à ce que les scientifiques connaissent. Généralement, c’est seulement une espèce qui est choisit comme hôte.
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Les “guêpes gardiennes des cryptes” peuvent contrôler l’esprit de 7 autres espèces de guêpes


guepe gardienne des cryptes euterus set controle 7 especes

Une « guêpe gardienne des cryptes » (Euderus set). | Scott Egan, Kelly Weinersmith, Sean Liu/ Wikimedia Commons

Julien Claudet

Une petite guêpe parasite récemment découverte (en 2017), Euderus set (appelée aussi “Guêpe gardienne des cryptes”), semble avoir des capacités extraordinaires de contrôle de l’esprit.

Selon une nouvelle étude, elle pourrait modifier le comportement d’au moins sept autres espèces. Des résultats étonnants qui nous en apprennent davantage sur ce type de capacité, alors que l’on pensait jusqu’ici que les parasites étaient spécialisés dans le contrôle d’un seul type d’hôte.

Dans la nature, de nombreux parasites sont capables de modifier le comportement de leurs victimes (les hôtes) de manière significative. Par exemple, les sacculines (Sacculina carcini) envahissent littéralement le corps des crabes et leur font prendre soin de leurs larves comme si elles étaient leur propre progéniture. Si le crabe hôte est un mâle, le parasite le transforme en femelle.

Jusqu’ici, l’on pensait que chaque espèce de parasite pouvait manipuler le comportement d’un seul hôte, ou du moins que de très proches espèces. Mais l’étonnante guêpe Euderus set semble être bien plus polyvalente. Du moins, c’est ce que démontre une étude publiée aujourd’hui dans la revue Biology Letters.

La guêpe gardienne des cryptes est capable de parasiter d’autres guêpes appelées “guêpes à galles”. Les guêpes à galles, ou “guêpes gallicoles” pondent leurs œufs dans les plantes, provoquant des excroissances anormales (des galles) à l’intérieur desquelles les larves de guêpes se nourrissent et grandissent. Une fois adultes, elles mordent leur “cocon” afin d’y faire un trou, en sortent et s’envolent.

Afin de procéder au parasitage, Euderus set recherche des galles de chêne et y dépose un œuf. La larve d’Euderus set se met alors à attaquer celle de la guêpe gallicole. Après un certain temps, les guêpes gallicoles infectées commencent à mordre (comme pour sortir), mais elles cessent de le faire lorsque le trou est encore petit. Elles restent alors à l’endroit où elles se trouvent, leur tête bloquant la sortie et protégeant ainsi la larve (d’Euderus set) qui y pousse. On dit alors que la guêpe “garde la crypte”.

Il n’est pas clair comment la larve gardienne des cryptes empêche la guêpe gallicole de mastiquer à un point aussi précis.

« J’aimerais vraiment savoir comment elles le font », déclare Anna Ward, de l’Université de l’Iowa.

Lorsque la larve gardienne se transforme elle aussi en une guêpe adulte après quelques jours, elle mâche ensuite à travers la tête de la pauvre guêpe gallicole pour sortir de la galle.

La guêpe gardienne des cryptes, qui n’a été décrite qu’en 2017, n’aurait parasité qu’une seule espèce lors de sa première étude. Cependant, lorsque l’équipe de Ward a recueilli 23’000 galles de 10 espèces de chênes dans le cadre d’une étude plus vaste, elle a découvert qu’au moins 7 des 100 espèces de guêpes à galles recueillies étaient parasitées par la même guêpe gardienne des cryptes

« Ce que nous avons constaté, c’est qu’Euderus set attaque différents hôtes qui ne semblent pas être étroitement liés », explique Ward.

Cependant, la guêpe gardienne des cryptes semble avoir un type de galle préféré : celles qui ne sont pas couvertes de fourrure ou de pointes.

Et selon Ward, il existe probablement dans la nature de nombreux parasites montrant des capacités extraordinaires similaires. Il y aurait également selon elle plus d’espèces de guêpes parasites (la plupart restant à découvrir) qu’il n’y a d’espèces de coléoptères. Jusqu’à présent, 350’000 espèces de coléoptères ont été décrites (ce qui fait plus d’espèces que tous les autres groupes d’animaux). La plus grande difficulté dans ce domaine est que les guêpes parasites sont petites et donc difficiles à trouver, et surtout, presque personne ne les cherche, conclut-elle.


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Cet homme a vécu 30 ans avec un ver de 10 cm dans le cerveau


Ouf ! Un ver dans le cerveau, c’est assez glauque ! En Chine, un homme à vécu 30 ans avec un ver de 10 cm dans le cerveau, probablement à cause de l’eau contaminée ou de viandes mal cuites.
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Cet homme a vécu 30 ans avec un ver de 10 cm dans le cerveau

par  Nicolas Pujos

En proie à de persis­tants maux de tête, un Chinois vient de décou­vrir qu’il vivait, depuis 30 ans, avec un ver de 10 cm de long dans le cerveau. Le para­site a enfin pu être retiré, révé­lait le Global Times le 19 août.

Âgé de 59 ans, Zang souf­frait depuis 30 ans de maux de tête constants ainsi que de crises violentes. Pensant qu’il était épilep­tique, les méde­cins de l’hô­pi­tal de Guangz­hou lui ont admi­nis­tré diffé­rents trai­te­ments, en vain. Les autres spécia­listes qu’il a consul­tés parve­naient au même diagnos­tic.

En procé­dant à une nouvelle IRM et à de nouvelles analyses sanguines, le corps médi­cal a fina­le­ment décou­vert des lésions au niveau de son cerveau : elles avaient été commises par un ver de plus de 10 cm de long. Selon le Dr Yan Xueqiang, le chirur­gien qui a retiré le para­site, il a pu se déve­lop­per à cause de la mauvaise qualité de l’eau d’une rivière ou d’ali­ments mal cuits.

Zang va pouvoir reprendre une vie normale, quoique trau­ma­tisé par la décou­verte.

Source : Global Times

https://www.ulyces.co/

Le parasite le plus ancien trouvé dans des excréments de puma fossilisés


Le Toxascaris leonina est un ver rond qui parasite les chiens et les chats. Les chercheurs croyaient que ce parasite était apparu avec les animaux domestiques, mais voilà cette hypothèse s’avère fausse. L’excrément d’un puma vieux de 17 milles ans en Argentine, démontre en effet que ce parasite était présent bien avant l’apparition de l’homme
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Le parasite le plus ancien trouvé dans des excréments de puma fossilisés

À gauche, le coprolithe de puma (échelle 20 mm) et à droite, un œuf de Toxascaris leonina grossi 400 fois (échelle 20 µm). © CONICET

À gauche, le coprolithe de puma (échelle 20 mm) et à droite, un œuf de Toxascaris leonina grossi 400 fois (échelle 20 µm). © CONICET


Nathalie Mayer
Journaliste

Toxascaris leonina est un ver rond, un parasite courant chez le chien et le chat.

Et des scientifiques du Conseil national de la recherche scientifique et technique d’Argentine (CONICET) viennent d’en isoler l’ADN dans un coprolithe — comprenez un excrément minéralisé ou plus populairement, du caca fossilisé — de puma trouvé dans un abri rocheux dans les montagnes du Nord-Ouest de l’Argentine, à plus de 3.500 mètres d’altitude. Un coprolithe particulièrement bien conservé dans son environnement froid et sec et vieux de quelque 17.000 ans, ce qui en fait la plus ancienne preuve au monde de l’existence de ces vers. Ces vers auraient donc infecté la faune d’Amérique du Sud avant même l’arrivée sur place des premiers humains. Une arrivée qui remonte, selon les estimations, à 11.000 ans seulement.

Les chercheurs pensaient pourtant que Toxascaris leonina — qui vit attaché à la muqueuse intestinale de son hôte — avait infecté les carnivores sauvages locaux par contact avec nos mammifères domestiqués. Ils comptent maintenant comparer les nouvelles séquences ADN à celles d’autres, trouvées sur différents sites archéologiques, dans l’espoir de mieux comprendre l’histoire évolutive des parasites et de leurs hôtes.

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Une étrange orchidée parasite découverte au Japon


Une nouvelle fleur, une orchidée a été découvertes au Japon. Elle pousse en milieu forestier, reçoit peu de lumière et peu d’insectes pour être pollinisé. Une autre caractéristique surprenante, bien qu’elle fait des boutons comme toutes autres fleurs, il n’y a pas d’éclosion de ses boutons.
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Une étrange orchidée parasite découverte au Japon

Du haut de ses deux à quatre centimètres, Gastrodia amamiana est une nouvelle espèce d'orchidée mycohétérotrophe, qui produit des fruits en gardant ses fleurs obstinément closes. Elle a été identifiée dans les forêts des îles japonaises d'Amami Ōshima et de Tokunoshima, au sud de l'île de Kyūshū. © Kenji Suetsugu, Phytotaxa, 2019

Du haut de ses deux à quatre centimètres, Gastrodia amamiana est une nouvelle espèce d’orchidée mycohétérotrophe, qui produit des fruits en gardant ses fleurs obstinément closes. Elle a été identifiée dans les forêts des îles japonaises d’Amami Ōshima et de Tokunoshima, au sud de l’île de Kyūshū. © Kenji Suetsugu, Phytotaxa, 2019

Floriane Boyer
Rédactrice

La floraison ? Voilà un concept obscur pour cette nouvelle espèce d’orchidée capable de produire des fruits sans jamais ouvrir ses fleurs.

Baptisée Gastrodia amamiana, l’étrange spécimen a été découvert sur les îles japonaises d’Amami Ōshima et de Tokunoshima, par Kenji Suetsugu de l’université de Kobe, avec l’aide de scientifiques indépendants et des habitants. Les chercheurs l’ont rencontrée lors d’une campagne de recherche de plantes dites mycohétérotrophes à travers le Japon, c’est-à-dire qui ne dépendent plus de la photosynthèse pour vivre, mais de champignons, qu’ils parasitent. Au moment de la découverte, ils ont déjà constaté un début de défrichement de son habitat, alerte-t-ils dans un communiqué.

L’espèce est décrite dans le journal Phytotaxa. Elle appartient au genre Gastrodia, comprenant à ce jour une centaine d’orchidéesmycotrophes (vivant en symbiose mutualiste ou parasite avec des champignons, sachant qu’on parle de mycohétérotrophie dans le deuxième cas) que l’on retrouve notamment en Asie, en Océanie et en Afrique. Elle pousse au ras du sol forestier, où elle reçoit peu de lumière et peu d’insectes pollinisateurs. Elle se reproduit donc sans le concours de ces derniers en s’autopollinisant, ses fleurs restant fermées, à l’état de bouton, tout au long de la saison de la floraison (durant le mois de mars) au lieu de s’épanouir. Les chercheurs estiment qu’elle a adopté ce comportement afin d’éviter la dispense d’énergie nécessaire au développement des fleurs.

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Le plus vieux hacker du monde serait une plante parasite


Il y a des millions d’années une plante, le cuscute on perdu leurs gènes pour la photosynthèse et n’ayant plus d’énergie pour vivre, elle se sont tourner, il y a 34 millions d’années aux vols de donnés des autres plantes. En parasitant une plante elle prend les nutriments et d’autres éléments comme l’ADN pour l’intégrer à son génome. Les pirates informatiques n’ont donc rien inventé, la nature savait déjà comment faire, il y a des lustres.
Nuage


Le plus vieux hacker du monde serait une plante parasite

La plante hacker

Les cuscutes volent l’information génétique de leurs victimes pour saboter leur systèmes de défense.

KACPER PEMPEL

Par Nicolas Gutierrez C.

Des plantes parasites volent de l’information génétique de leurs victimes pour mieux les attaquer, et ceci depuis plus de 30 millions d’années !

C’est la nuit, une ombre avance en direction de la banque centrale, ouvre une fenêtre et y entre sans que l’alarme se déclenche. Elle sort sans être vue, portant les lingots d’or sur son dos. Quelques heures avant, elle s’était introduite  dans le système informatique de la banque, afin de désactiver son système d’alarme. Cette voleuse est Cuscuta campestris, de la famille des cuscutes, des plantesparasites qui volent les nutriments de leur hôtes après avoir désactivé leurs gènes de défense, et son mode de fonctionnement a été mis en évidence dans une étude publiée dans le journal scientifique Nature Plants en juillet 2019.

Le vol d’ADN comme bénéfice collatéral

« Les cuscutes sont des plantes parasites très répandues, elles s’attaquent à presque tout type de plante », décrit Claude de Pamphilis, spécialiste de l’évolution des plantes à l’Université de l’état de Pennsylvanie, aux États-Unis. Ces plantes à fleurs pâles s’accrochent à leurs victimes pour puiser les nutriments contenus dans leur système vasculaire (leurs artères, en quelque sorte). « Elles ont un contact très intime avec leurs hôtes, ce qui permet cet échange », poursuit le chercheur.

Mais en se connectant au système vasculaire des autres plantes, non seulement elles récupèrent des nutriments, mais aussi d’autres éléments qui circulent dans ces « artères », notamment de l’ADN (qui contient l’information génétique de la plante hôte).

De cet ADN, les cuscutes ont retenu une centaine de gènes venant de plusieurs espèces de plantes, qu’ils ont intégrés dans leur génome :

« Ces gènes ont été retenus par sélection naturelle, car ils apportent un avantage », lance Claude de Pamphilis.

Selon le chercheur, il s’agit de gènes fonctionnels, c’est-à-dire qu’ils s’expriment et codent pour des protéines :

« Ces gènes ont une longueur normale, ils génèrent de l’ARN messager (la molécule qui permet de passer du gène à la protéine, ndlr) et ils n’ont pas accumulé des mutations non-synonymes, c’est à dire des mutations qui changent les acides aminés qui composent la protéine, ce qui peut modifier sa fonction, explique le chercheur. Donc, la fonction de la protéine a été protégée, ce qui veut dire que cette fonction est importante. »

Cependant, l’étude protéomique, qui permettrait d’étudier les protéines codées par ces gènes, n’a pas encore été réalisée.

Les cuscutes s’accrochent à leurs victimes et se connectent à leurs systèmes vasculaires pour voler des nutriments et de l’eau. Crédit : Joel McNeal, Kennesaw State University

Des plantes qui n’ont pas toujours été parasites

“Certains de ces gènes leur servent à saboter le système immunitaire des plantes hôtes », précise Claude de Pamphilis.

En effet, parmi les gènes volés, certains produisent des molécules nommées petits ARN interférants (ou siRNA), qui reconnaissent des ARN messager (ou ARNm) et causent leur destruction, empêchant la production de la protéine codée par le gène en question. Dans le cas des cuscutes, ces gènes volés produisent des siRNA qui attaquent les ARNm des protéines nécessaires à la défense immunitaire de la plante hôte. Ainsi, les cuscutes désactivent le système de défense de leurs victimes grâce à l’information génétique qu’elles ont volée.

Et cela ferait plusieurs dizaines de millions d’années que les cuscutes volent des gènes à leurs victimes, 34 millions d’années pour être exacts, selon une étude précédente du même groupe, publiée dans le journal Plos One en 2013. Il paraît qu’avant ces premiers vols, ces plantes n’étaient pas parasites, mais qu’à cause de ce premier délit elles sont devenues dépendantes de leurs victimes :

« Les cuscutes ont perdu certains gènes nécessaires à la photosynthèse et maintenant elles ne peuvent plus produire suffisamment d’énergie par elles-mêmes » révèle Claude de Pamphilis.

Du coup, elles ont besoin de voler pour survivre, et avec 34 millions d’années d’expérience, elles sont probablement devenues les plus grands hackers de l’histoire.

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