Ce sac de chamane vieux de 1000 ans contenait diverses drogues psychotropes, y compris de la cocaïne


En Bolivie, en cherchant une présence humaine dans une grotte, les archéologues ont trouvé un sac en cuir, vieux de 10 000 ans, ils croient avoir appartenu à un chaman. Dans ce sac, il y avait plusieurs choses dont des plantes psychotropes comme la cocaïne. Il semble que ces plantes n’étaient pas présente sur ce territoire, il fallait le chercher ailleurs.
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Ce sac de chamane vieux de 1000 ans contenait diverses drogues psychotropes, y compris de la cocaïne

 

sac cuir chamane

Le sac de chamane en cuir, cousu à partir de trois museaux de renard. | Jose Capriles/Penn State

Stéphanie Schmidt

Les chamanes amérindiens vivant en Amérique du Sud il y a environ 1000 ans utilisaient toutes sortes de plantes psychotropes. Un sac de chamane en cuir retrouvé en Bolivie contenait les traces de multiples plantes psychotropes à l’intérieur, ainsi qu’un assemblage d’attirail assez impressionnant.

Outre le sac en cuir cousu à partir de trois museaux de renards, ce dernier contenait deux tablettes en bois pour moudre des plantes psychotropes en tabac à priser, deux spatules en os, un bandeau tressé et un tube avec deux tresses de cheveux humains pour fumer des plantes hallucinogènes.

« Nous savions déjà que les psychotropes étaient importants dans les activités spirituelles et religieuses des sociétés des Andes du centre-sud, mais nous ne savions pas que ces personnes utilisaient autant de composés différents et les combinaient éventuellement. Il s’agit du plus grand nombre de substances psychoactives jamais trouvées dans un seul assemblage archéologique d’Amérique du Sud », a déclaré l’anthropologue Jose Capriles, de l’État de Penn.

Utiliser des substances à base de plantes pour modifier la perception, n’est pas nouveau chez l’être humain : cela s’est produit tout au long de l’histoire, que ce soit dans des contextes religieux, rituels ou récréatifs. Mais aujourd’hui, étudier ces plantes et leur utilisation par le passé peut nous en apprendre beaucoup sur ce que les anciens humains connaissaient de ces dernières. Cela nous permet également de déterminer quelles plantes étaient importantes sur le plan culturel à travers différentes époques.

Les archéologues, qui effectuaient des fouilles dans la région, n’étaient pas spécifiquement à la recherche de substances psychotropes, mais plutôt d’une présence humaine dans les abris de pierre sèche de la vallée de la Sora, en Bolivie. Cependant, c’est là, dans une grotte appelée la Cueva del Chileno, qu’ils ont découvert ce sac en cuir.

grotte

Les chercheurs ont découvert un sac en cuir de chamane dans l’abri rocheux Cueva del Chileno, situé dans le sud-ouest de la Bolivie. Crédits : Jose Capriles/Penn State

La datation au radiocarbone indique aux chercheurs que l’objet date d’il y a environ 1000 ans. C’est à l’aide d’un scalpel que l’équipe a procédé à un petit raclage du matériau recouvrant l’intérieur du sac en cuir et l’a analysée à l’aide de la chromatographie en phase liquide et de la spectrométrie de masse en tandem (des techniques permettant d’identifier des quantités infimes de substances).

sac cuir chamane

Le sac en cuir et son contenu. Crédits : Miller et al./PNAS

Les résultats ont indiqué que le sac aurait contenu quatre ou cinq plantes différentes, mais dans tous les cas, au moins trois.

« Des traces chimiques de bufoténine, de diméthyltryptamine, d’harmine et de cocaïne, y compris son produit de dégradation (la benzoylecgonine), ont été identifiées, suggérant qu’au moins trois plantes contenant ces composés faisaient partie de l’attirail chamanique », ont expliqué les chercheurs dans leur article.

« Il s’agit également d’un cas documenté d’un ensemble rituel contenant à la fois de l’harmine et de la diméthyltryptamine, les deux principaux ingrédients de l’ayahuasca [un thé psychédélique à base de plantes] », ajoutent-ils.

À l’heure actuelle, nous ignorons encore l’étendue ou la généralisation de l’utilisation de l’ayahuasca, ce qui ajoute un point de données significatif et important. Bien entendu, à partir de cet échantillon il reste malheureusement impossible de déterminer comment ces plantes étaient préparées, mais cela démontre que les habitants de la vallée de la Sora connaissaient les propriétés de ces plantes il y a déjà 1000 ans.

Les chercheurs pensent que le propriétaire de ce sac en cuir était probablement un chamane. À savoir que ces leaders spirituels étaient ceux qui savaient utiliser les plantes pour atteindre un état de perception altéré et communiquer avec “le monde des esprits”.

L’effectif découvert dans ce cas démontre également qu’en plus d’une connaissance impressionnante des plantes et de leurs propriétés, ces personnes ont fourni des efforts considérables pour obtenir des psychotropes.

« Aucun des composés psychoactifs que nous avons trouvés ne provient de plantes qui poussent dans cette région des Andes, ce qui indique soit la présence de réseaux d’échange élaborés, soit le mouvement de cet individu à travers divers environnements pour se procurer ces plantes spéciales », a déclaré l’archéologue Melanie Miller, de l’Université d’Otago.

Selon les chercheurs, cette découverte nous rappelle que par le passé, les gens avaient une connaissance approfondie des plantes puissantes et de leurs utilisations potentielles, et ils les ont recherchées pour leurs propriétés médicinales et psychoactives.

Source : PNAS

https://trustmyscience.com/

Nos descendants seront-ils infertiles dès 2060?


En Occident, nous sommes en contact avec des perturbateurs endocriniens, la pollution, les pesticides et bien des choses encore qui affecte la fertilité masculine et qui pourrait diminuer de beaucoup la procréation dans les années à venir
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Nos descendants seront-ils infertiles dès 2060?

 

Via Pixabay

Via Pixabay

Repéré par Léa Marie

Repéré sur Indy100

Polluants, perturbateurs endocriniens, malbouffe ou encore tabac. Autant de facteurs qui ne cessent de faire baisser la quantité de spermatozoïdes chez l’homme.

L’extinction de l’être humain serait-elle proche? Si l’on en croit une étude (a priori sérieuse) publiée en juillet dernier dans la revue spécialisée Human Reproduction Update, la question pourrait finir par se poser…

Un constat: le nombre moyen de spermatozoïdes des hommes dans les pays les plus industrialisés du monde a diminué de près de 60% en l’espace de quarante ans. Et continuerait de baisser, en particulier dans le monde occidental: Amérique du Nord, Europe, Australie et Nouvelle-Zélande. Sur un échantillon de 42.935 hommes, les chercheurs n’ont étrangement pas retrouvé ce déclin auprès des hommes venant d’Asie, d’Afrique et d’Amérique du Sud.

Notre mode de vie pointé du doigt

Si la qualité du sperme humain continue de se dégrader au même rythme, les conséquences sur la fertilité des hommes pourraient se faire sentir bien plus tôt que ce que l’on imagine, explique Chris Barrat, professeur en sciences de la reproduction humaine à l’université de Dundee, en Écosse: 

«Si on extrapole les chiffres des spermatozoïdes de manière logique, les hommes n’auront plus ou presque plus de capacité reproductive à partir de 2060.» 

La baisse de la fertilité est corrélée à des problèmes de santé publique, et notamment à des facteurs environnementaux. L’exposition à une importante quantité de produits polluants (comme les pesticides) serait ainsi mise en cause. À l’image du bisphenol A, les pertubateurs endocriniens présents dans de nombreux produits du quotidien auraient un impact direct sur la fertilité. Mauvaise alimentation, stress et tabac viendraient aggraver le tout.

Si la quantité de spermatozoïdes joue un rôle déterminant dans le processus de fécondation, les résultats de l’étude en question seraient toutefois à relativiser. Et pour cela, Stefan Schlatt, chercheur auprès de l’université de Munster en Allemagne, avance un drôle d’argument:

«Quand vos grands-pères faisaient des prélèvements de sperme, ils prenaient ça très au sérieux et n’éjaculaient pas les 5 ou 6 jours précédant l’analyse. De nos jours, les choses ont changé. Je pense que la fréquence des éjaculations a depuis augmenté.» 

Faible quantité de spermatozoïdes ne voudrait pas (forcément) dire infertilité 

L’optique d’une infertilité généralisée à moyen terme divise encore les scientifiques. Et la correlation entre une faible densité ou volume de spermatozoïdes et une véritable stérilité est à nuancer. Certains affirment également que les échantillons d’hommes sélectionnés pour ce genre d’études ne sont pas représentatifs de l’ensemble de la population. D’autres critiquent les méthodes d’analyse, qui livreraient des résultats trop approximatifs.

L’immense majorité d’entre eux s’accordent tout de même sur le fait que la détérioration de la qualité du sperme observée ces dernières décennies est inquiétante, et qu’il faut combattre ses causes pour l’endiguer. Le professeur Richard Sharpe, de l’université d’Édimbourg, conclut:

«Il est sûr que l’infertilité tend à augmenter. J’espère donc que cette étude permettra de tirer la sonnette d’alarme auprès des autorités médicales et des jeunes générations.»

http://www.slate.fr/

Un paquet de cigarettes par jour… des mutations pour toujours?


Une des pires inventions de l’homme est la cigarette et ses dérivés. La science voit de plus en plus les conséquences de fumer et des mutations que nos organes peuvent subir et augmenter les risques de cancer
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Un paquet de cigarettes par jour… des mutations pour toujours?

 

Une cigarette entre les doigts

Une cigarette entre les doigts   PHOTO : PAWEL DWULIT

Fumer un paquet de cigarettes par jour provoque en moyenne 150 mutations par an dans les cellules pulmonaires, révèle une étude publiée jeudi, dans la revue scientifique Science.

RADIO-CANADA AVEC AGENCE FRANCE-PRESSE ET REUTERS

L’étude, menée conjointement par des chercheurs de l’Institut britannique Wellcome Trust Sanger et du Los Alamos National Laboratory aux États-Unis, démontre en outre avec précision comment une consommation soutenue de tabac peut modifier l’ADN de manière à toucher les poumons, mais aussi d’autres organes qui ne sont pas directement exposés à la fumée. Il s’agit d’une première.

« Cette étude procure de nouveaux éléments sur les différents mécanismes par lesquels le tabac provoque un cancer », a expliqué Ludmil Alexandrov, un des principaux coauteurs de cette étude.

Dans le cadre de leurs recherches, les chercheurs ont scruté plus de 5000 tumeurs, comparant les cancers de fumeurs avec des cancers similaires de personnes qui n’avaient jamais fumé.

Leurs travaux leur ont permis de déterminer qu’il existe un lien direct entre le nombre de cigarettes consommées au cours d’une vie et le nombre de mutations génétiques dans les cellules cancéreuses.

Les études épidémiologiques montrent d’ailleurs que le tabagisme contribue à au moins 17 types de cancers humains. La cigarette contient plus de 7000 substances chimiques différentes, dont plus de 70 sont connues pour être cancérigènes, selon les chercheurs. Il était toutefois auparavant difficile d’évaluer l’interaction de ces substances avec l’ensemble de l’organisme.

« Nous disposions déjà d’un grand nombre de données épidémiologiques établissant un lien entre le tabac et le cancer, mais, désormais, nous pouvons observer et déterminer le nombre de changements moléculaires dans l’ADN qui résultent du tabagisme », a précisé Ludmil Alexandrov.

Nous avons découvert que les personnes fumant un paquet par jour ont en moyenne 150 mutations génétiques supplémentaires chaque année dans leurs poumons, ce qui explique pourquoi les fumeurs ont un risque élevé de développer un cancer pulmonaire. Ludmil Alexandrov, un des principaux coauteurs de l’étude.

Dans les autres organes, l’étude révèle qu’un paquet de cigarettes par jour entraîne en moyenne 97 mutations de plus par an dans l’ADN du larynx, 39 dans le pharynx, 23 dans la bouche, 18 dans la vessie et 6 dans le foie.

L’ADN serait notamment endommagé par une accélération de la pendule cellulaire qui entraîne une mutation prématurée des cellules.

Si ces recherches constituent une avancée, le professeur Mike Stratton, qui a également contribué à l’étude, admet qu’il reste encore beaucoup de pistes à explorer pour comprendre le développement des cellules cancéreuses.

« En fait, nous ne comprenons pas totalement les origines sous-jacentes d’un grand nombre de cancers », a-t-il précisé en évoquant d’autres causes encore peu comprises, comme l’obésité.

Il espère néanmoins que les travaux réalisés par son équipe serviront à développer des moyens de prévenir la maladie.

Le tabac, ce tueur silencieux

Le tabagisme est responsable d’au moins 6 millions de morts annuellement dans le monde. Si la tendance se maintient, l’Organisation mondiale de la santé estime que la cigarette pourrait être responsable de plus d’un milliard de décès au cours du 21e siècle.

http://ici.radio-canada.ca/

Le tabagisme passif tue aussi les animaux et même peut-être plus que les hommes


Ah la cigarette, tellement difficile à s’en débarrasser. Si cela peut convaincre certains fumeurs qui ont des animaux domestiques, la fumée secondaire est aussi nocif pour eux que pour les êtres humains
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Le tabagisme passif tue aussi les animaux et même peut-être plus que les hommes

 

Les associations de protection des animaux étaient en émoi après la diffusion d’une vidéo où l’on pouvait voir un chimpanzé en train d’allumer ses propres cigarettes dans un zoo de Pyongyang, en Corée du Nord. Cette vidéo pour le moins inhabituelle nous interroge aujourd’hui sur les effets du tabagisme passif sur la santé de l’animal, et plus précisément sur nos animaux domestiques. Peuvent-ils, eux aussi, mourir d’un cancer des poumons ?

Le HuffPost est allé poser la question à Brigitte Henriquez, professeur en toxicologie vétérinaire à l’école Nationale Vétérinaire d’Alfort.

Des cancers et des allergies cutanées

Quand ils vivent avec des fumeurs, les chiens et chats sont aussi impactés par les effets du tabagisme passif. En effet, en inhalant la fumée et en avalant ses toxiques déposés sur leur pelage, les animaux domestiques peuvent aussi attraper de nombreuses pathologies.

 « Les études ont montré qu’il y avait d’une part un risque pour l’animal de développer un cancer de la cavité nasale – et non pas un cancer pulmonaire comme cela est très fréquent chez l’homme -, et d’autre part un risque plus élevé d’atopies, c’est-à-dire d’allergies cutanées », explique Brigitte Henriquez.

Selon la vétérinaire, les animaux seraient presque plus vulnérables au tabagisme passif que l’homme à cause du monoxyde de carbone qui se dégage de la fumée de cigarette.

« En ayant une fréquence respiratoire plus élevée que celle de l’homme, l’animal ingurgite encore plus rapidement et en plus grande quantité le gaz toxique contenu dans la fumée de cigarette », analyse le médecin vétérinaire.

Les oiseaux, les chiens, les chats et les rongeurs y seraient encore plus sensibles du fait de leur petite taille.

Des symptômes alarmants

En cas d’affection, les maladies chroniques ou cancers survenus chez l’animal sont plus rapidement visibles que chez l’homme.

« Le cancer du poumon peut mettre une dizaine d’années avant de s’exprimer chez l’humain alors qu’il suffit de quelques années seulement pour avoir une symptologie en lien avec des cancers des nasaux chez l’animal « , poursuit la spécialiste.

Les symptômes sont aussi plus rapidement visibles.

« Les animaux peuvent avoir des difficultés respiratoires, des pertes d’appétit, des allergies de la peau, des fatigues chroniques, de la toux ou encore un changement global d’attitude », averti la vétérinaire Brigitte Henriquez.

Espérons que la santé de votre compagnon vous donne une bonne raison d’arrêter de fumer.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Du miel pour atténuer les effets nocifs du tabac ?


Le miel serait une aide pour les fumeurs et ceux qui subissent la fumée secondaire. Sauf que, le miel n’empêchera pas de mourir à cause de la cigarette. Donc cela ne donne pas le feu vert pour continuer à fumer
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Du miel pour atténuer les effets nocifs du tabac ?

 

Le miel aide à lutter contre les radicaux libres. 

Le miel aide à lutter contre les radicaux libres.

Photo: SUPERSTOCK/SIPA

CLARA SAER

ALIMENTATION – Le miel est consommé par l’homme depuis des millénaires. À travers les âges on lui a trouvé de plus en plus de vertus. La dernière ? Il aiderait les fumeurs à se protéger des effets nocifs du tabac.

Vous fumez ? Et bien mangez du miel ! C’est en substance ce qu’il faudrait désormais faire quand on est accro à sa dose de nicotine.

En effet, selon une étude malaisienne, les antioxydants présents dans le fameux nectar produit par les abeilles aurait le pouvoir de contrer le processus de vieillissement des cellules. Car les fumeurs et plus généralement les personnes exposées aux radicaux libres sont plus sujettes aux affections telles que les maladies cardiovasculaires, le diabète etc.

Un bouclier contre les radicaux libres

En cause la fumée inhalée par les fumeurs. Celle-ci a pour conséquence de générer dans l’organisme un stress oxydatif qui accélère le vieillissement prématuré des cellules. Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont fait prendre quotidiennement du miel à 32 non-fumeurs et à la moitié d’un groupe de 64 fumeurs. L’autre moitié n’en a pas consommé.

Trois mois plus tard, les cobayes qui avaient consommé du miel avaient vu leur taux d’antioxydant (beaucoup plus bas que celui des non-fumeurs à la base) largement remonter. Ce qui ferait du miel un formidable bouclier contre les radicaux libres.

En attendant d’écraser sa dernière cigarette

A noter que cette théorie peut également être appliquée aux fumeurs passifs. Ainsi, si vous fumez, pensez à consommer du miel, certes, mais également à en faire consommer à votre entourage. Mais attention, si le miel possède de puissants pouvoirs protecteurs ce n’est pas non plus une potion magique. En fumant, vous vous exposez à de graves problèmes de santé (cancer, maladies cardiovasculaires, maladies respiratoires etc.) qu’une consommation de miel ne pourra pas, à elle seule, empêcher.

Rappelez-vous, miel ou pas miel, il n’est jamais trop tard pour arrêter de fumer ( lire nos conseils pour en finir avec la nicotine ici) mais en attendant de franchir le cap, mettez toutes les chances de votre côté avec une alimentation équilibrée et un peu d’exercice régulier et bientôt vous vous régalerez de miel juste pour le plaisir !

http://www.metronews.fr/

Les singes alcooliques, symboles du trafic d’animaux au Chili


Un centre de réhabilitation pour singe qui souffre de dépendance de l’alcool, tabac, cleptomanies, animales de laboratoire, etc. Imaginez que des idiots avaient soûlé leur animal juste par ce qu’il est plus rigolo quand il est ivre. Un comportement vraiment irresponsable
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Les singes alcooliques, symboles du trafic d’animaux au Chili

Le centre de désintoxication pour primates de Peñaflor a... (PHOTO MARTIN BERNETTI, AFP)

Le centre de désintoxication pour primates de Peñaflor a été créé par Elba Muñoz, une amoureuse des animaux qui consacre désormais, avec sa famille, sa vie à cette passion.

PHOTO MARTIN BERNETTI, AFP

Près de Santiago au Chili, un centre un peu particulier, aux airs de forêt tropicale, héberge Nicolas, un petit singe capucin qui a réussi à surmonter sa dépendance à l’alcool et a pu finalement retrouver une vie de primate.

Nicolas appartenait à des commerçants de la capitale chilienne. Il est arrivé dans le centre de désintoxication pour primates de Peñaflor, dans la banlieue de Santiago, privé de ses crocs et dépendant à l’alcool et au tabac.

«Les anciens propriétaires lui donnaient de l’alcool parce qu’ils aimaient sa réaction. Il devenait plus agressif et cela les faisait rire», raconte Nicole Rivera Helbig, la vétérinaire responsable du centre, en caressant le petit singe qui semble perturbé par la présence de la caméra de l’AFP.

Après avoir été secouru par la police, Nicolas a reçu un traitement similaire à ceux que les humains reçoivent pour traiter les dépendances. Il est passé par toutes les étapes de la désintoxication, et pour supporter l’abstinence, il reçoit un traitement d’antidépresseurs.

S’il a maintenant bien récupéré, son cas est loin d’être isolé.

L’alcool, «la cigarette et la drogue sont couramment donnés aux singes, parce qu’ils perçoivent cela comme un jeu», explique la vétérinaire.

Dans le centre, il y a également un singe qui a été dressé pour voler discrètement des bijoux, ainsi qu’une femelle âgée qui a subi de nombreux traitements hormonaux dans un laboratoire.

C’est dans une dense végétation, qui tente de recréer l’habitat naturel des 150 individus recueillis, que tous ces animaux qui portent sur leurs corps les marques de harnais, des mutilations et autres signes d’un passé douloureux, tentent de se reconstruire.

Cet établissement un peu particulier a été créé par Elba Muñoz, une amoureuse des animaux qui consacre désormais, avec sa famille, sa vie à cette passion.

«Ici, les singes apprennent qu’ils sont des singes. Lorsqu’ils sont dans une maison, ce ne sont pas des singes : ils ne peuvent pas développer les comportements propres à leur espèce – ils ne sont donc pas des primates ni des enfants non plus… en fait ils ne sont rien», explique Mme Muñoz à l’AFP.

Nouvelle mode: les reptiles

Elle raconte avec fierté comment son centre a ouvert en 1994.

C’est après avoir adopté un singe comme animal de compagnie qu’elle a ouvert les yeux et s’est rendu compte de la souffrance de ces animaux exotiques lorsqu’ils vivent en captivité.

Désormais, un concert de hurlements et de sauts de joie accueille chaque matin l’équipe de soigneurs venue distribuer fruits et légumes aux singes, répartis dans une dizaine de box.

Pendant des années au Chili, posséder un singe était perçu comme un signe de richesse. Cette mode semble aujourd’hui passée, mais le trafic d’espèces exotiques continue d’être l’un des plus lucratifs au monde.

Le commerce des singes «est en perte de vitesse, mais il existe toujours», on recense des cas de «possession de primate de manière sporadique: un, deux, au maximum trois par an», explique Carlos Muñoz, sous-commissaire à la Brigade d’enquête des délits contre l’environnement.

La loi chilienne prévoit jusqu’à 60 jours de prison et de fortes amendes pour les personnes reconnues coupables de trafic, avec des peines plus importantes en cas de récidive, mais cela ne semble pas suffisant pour endiguer l’entrée d’animaux exotiques en provenance d’Argentine, du Brésil, du Pérou ou de la Bolivie.

Et si au début des années 90 les primates étaient à la mode, aujourd’hui c’est une autre catégorie d’animaux que des milliers de Chiliens adoptent :

«depuis cinq ans, les reptiles sont les plus touchés par le trafic. Le marché des reptiles au Chili est énorme», déplore M. Muñoz.

Iguanes, lézards et boas constrictors… les Chiliens ont échangé la classique photo avec chien et chat pour des égoportraits avec l’une de ces espèces. Et avant les reptiles, les oiseaux colorés comme les toucans ou les aras ont eux aussi été, un temps, les rois du marché noir.

Mais ces animaux «transmettent des maladies qui peuvent être graves pour l’homme», prévient Carlos Muñoz : «Les primates par exemple peuvent être porteurs de la rage ou de la tuberculose. Les reptiles, eux, peuvent transmettre des maladies comme la salmonellose».

http://www.lapresse.ca/

Truc Express ► Le jus de citron…un excellent nettoyant


Le citron est un excellent ingrédient pour le nettoyage, mais pour éviter de payer trop cher, le jus de citron en bouteille devient plus économique
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Le jus de citron…un excellent nettoyant

 

Pour le nettoyage, procurez-vous du jus de citron embouteillé. En cuisine, son goût n’est pas aussi bon, mais il devient un excellent dépanneur pour le ménage de la maison.

Redonnez une apparence propre et désodorisez votre planche à découper en la  frottant avec l’intérieur de l’écorce d’un citron et rincez  ensuite sous l’eau chaude.

1 part de jus de citron filtré mélangée à deux parts d’huile d’olive devient un excellent poli à meubles. Conservez le mélange dans un pot vitré et au besoin, imbibez un linge pour nourrir et faire briller le bois.

Les taches rouges de petits fruits disparaîtront sur les vêtements si vous faites tremper durant une nuit le tissu taché dans du lait additionné de quelques gouttes de jus de citron.

Vous éliminerez la plupart des mauvaises odeurs (poisson, ail, eau de Javel, etc.) en frictionnant vos mains avec du vinaigre blanc pur ou avec du jus de citron.

Le jus de citron élimine aussi les taches de nicotine et peut même atténuer les taches brunes causées par le soleil sur mains.

http://www.madamechassetaches.com/

A chaque pièce de la maison ses polluants !


Bien que nous voulons rester dans une maison propre, bien des habitudes, des intrus, des matériaux polluent l’endroit que nous habitons. Nous pouvons minimiser cette pollution intérieure
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A chaque pièce de la maison ses polluants !

 

A chaque pièce de la maison, ses polluants !

Saviez-vous que votre intérieur peut contenir de nombreux polluants nocifs pour votre santé ?

Certains gestes simples contre la pollution intérieure peuvent être salutaires, d’autant plus que l’on passe environ 80% de notre temps entre quatre murs.

Principal polluant de la chambre à coucher : les acariens

 

Les principaux polluants de la chambre à coucher sont les acariens, ces araignées microscopiques qui se nourrissent de débris de peau, de restes de nourriture et de moisissures.

Ils se retrouvent partout, mais leurs lieux de prédilection sont :

  • Les matelas,
  • Les tentures,
  • Les tapis,
  • Les canapés
  • Les peluches. 

Les acariens sont une cause importante d’allergie chez les enfants en bas âge, mieux vaut donc se passer de ces indésirables.

Le meilleur moyen d’éliminer les acariens est de laver régulièrement les draps, les couvertures et les édredons à 60° C

Principaux polluants du salon : le tabac et les produits chimiques

 

Première cause de pollution intérieure dans le salon : le tabagisme.

La fumée de cigarette contient du benzène, un composé organique volatil cancérigène qui est associé à un risque accru de leucémie.

Sans parler de la nicotine, du monoxyde de carbone, des oxydes d’azote, du goudron et des particules fines… un cocktail qu’il vaut mieux bannir de votre intérieur.

Méfiez-vous également des composés organiques volatiles (COV), ces polluants chimiques volatils irritants.

Ils se retrouvent notamment dans les colles, vernis et résines utilisés dans la fabrication de bois agglomérés, de meubles, de cloisons, de peintures et de vernis.

Pour finir, privilégiez les produits naturels pour fertiliser vos plantes ou éradiquer les insectes

    Principaux polluants de la salle de bain : le monoxyde de carbone et l’humidité

    Malgré les campagnes récurrentes sur les dangers du monoxyde de carbone, ce gaz incolore et inodore provoque de nombreux décès chaque année. C’est le polluant intérieur le plus dangereux.

    Il s’échappe de chauffe-eaux mal réglés ou mal raccordés à des prises d’air extérieures, mais aussi de certaines installations de chauffage. Ne faites pas l’impasse sur leur entretien !

    Autre polluant intérieur, les moisissures qui affectionnent les endroits humides et chauds.

    Elles produisent des spores volatiles, responsables de troubles respiratoires, d’allergies et d’asthme. Certaines sont même toxiques, mieux vaut donc penser à aérer systématiquement la salle de bain après chaque utilisation (bain, douche…).

    Principaux polluants de la cuisine : l’humidité, les produits d’entretien

    La cuisine est un lieu où beaucoup de vapeur est libérée. Elle peut donc être une source de pollution intérieure pour toute la maison si cette humidité s’accumule.

    Si vous ne disposez pas d’un système de ventilation, ouvrez les fenêtres de chaque pièce deux fois par jour, pendant un gros quart d’heure, histoire de renouveler l’air ambiant. 

    La cuisine est aussi souvent un lieu où de nombreux produits d’entretien sont utilisés (sol, mais aussi plan de travail, zones de cuisson, tiroirs…)

    Utilisez dans la mesure du possible des produits naturels et des matériaux sains qui contiennent moins, voire aucun produit chimiquenocif : le vinaigre blanc, le savon noir, les produits bio… à vous de choisir !

    N’utililez aucun produit à proximité d’aliments (casserole encore pleine, boîte en plastique contenant les restes du plat du jour…). Rangez d’abord tous les aliments avant de procéder au grand ménage de votre cuisine !

    Veillez à refermer correctement les récipients et à les stocker dans un local aéré et éloigné des pièces de séjour.

    A savoir pour lutter efficacement contre la pollution intérieure

    • Eliminez aussi régulièrement les poussières (sol, tissus d’ameublement…) en passant l’aspirateur et changez régulièrement les sacs d’aspirateur.

    • Si vous décidez de changer votre aspirateur, choisissez-en un équipé d’un filtre HEPA (Haute Efficacité pour les Particules Aériennes) qui sont les plus efficaces pour retenir les poussières.

    • Chaque semaine, lavez également vos sols à l’eau avec un détergent doux, mais surtout, sans eau de Javel, qui est elle-même un polluant.

    • Certains meubles en bois aggloméré dégagent des substances chimiques pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines après l’achat.

    • Aussi, ne vous précipitez pas pour les installer et stockez-les dans votre garage sans leur emballage pendant quelques jours avant de les mettre en place dans la pièce de votre choix.

    • Même si vous trouvez leur parfum agréable, évitez les parfums d’intérieur, les bâtons d’encens, les bougies parfumées, les sprays qui contiennent des substances chimiques nocives.

    • Si vous trouvez qu’une pièce ne sent pas bon, le meilleur remède est d’ouvrir la fenêtre !

    • L’une ou plusieurs pièces de votre habitation est (sont) humide(s) ?

    • Attention aux moisissures, elles sont potentiellement dangereuses pour la santé.

    • Si vous notez des tâches verdâtres ou noirâtres, nettoyez-les avec une éponge imbibée d’eau de javel et laissez agir 24h.

    • Puis lessivez la surface pour supprimer les moisissures.

    • Enfin, aérez, c’est la clé de tout !

    Pour éviter la pollution intérieure, la règle principale est d’aérer toutes les pièces de votre habitation au moins 10 minutes par jour, et davantage, si vous bricolez, cuisinez, faites le ménage, etc.

    Mis à jour par Isabelle Eustache
    Créé initialement par
    Julie Robin, journaliste santé

    Sources : Ministère de l’écologie, du développent durable et de l’écologie,http://www.developpement-durable.gouv.fr/-Pollution-qualite-de-l-.html,http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/DGALN_Guide_Pollution_Air_interieur_0409.pdf.

    http://www.e-sante.fr/

    Allergies : l’interaction gènes-polluants


    De plus en plus de gens ont des réactions allergiques et notre environnement est une des grandes causes des allergies.
    Nuage

     

    Allergies : l’interaction gènes-polluants

     

    Dans trente-cinq ans, 50% de la population mondiale sera affectée par au moins une maladie allergique. ©Phovoir

    Après le cancer, les pathologies cardiovasculaires et le VIH/SIDA, l’allergie est aujourd’hui classée au 4e rang mondial des maladies les plus fréquentes. L’incidence est telle que depuis les années 90, le nombre de patients concernés dans le monde a doublé.

    Comment l’expliquer ? La prédisposition allergique est-elle inscrite dans nos gènes ? Comment protéger notre environnement ? Les précisions du Pr Annesi-Maesano directrice de recherche en Epidémiologie des maladies allergiques et respiratoires (INSERM, Institut Pierre Louis d’Epidémiologie et Santé Publique).

    D’origine génétique, la plupart des allergies sont fortement impactées par notre environnement, et plus précisément par nos modes de vies.

    « Ce que nous mangeons, ce que nous respirons et même notre comportement peuvent influencer l’expression de certains gènes dans l’organisme », confirme le Pr Isabella Annesi-Maesano, à l’occasion de la 9e Journée Française de l’Allergie organisée ce mardi 17 mars et relayée par l’association Asthme & Allergies.

    Pollen, moisissures, tabac…

    Ainsi, la pollution – intérieure comme extérieure – est considérée comme l’un des principaux facteurs de risque allergique. Dans les espaces publics, des particules toxiques circulent dans l’air ambiant.

    En première ligne ?

    « Le pollen et les moisissures, principaux allergènes extérieurs présentant la particularité de pouvoir infiltrer l’air en intérieur ». Les changements climatiques « et plus précisément l’allongement des saisons polliniques sont également à l’origine de l’augmentation des complications respiratoires ». Enfin, la fumée du tabac est considérée comme l’un des premiers facteurs aggravants de l’allergie.

    Comment alors renouveler l’air de votre habitat en présence de polluants ?

    « La fumée de cigarette s’imprègne si fort dans les tissus qu’on n’en retrouvera toujours des traces, mêmes infimes ».

    Mais l’aération reste la solution la plus efficace pour évacuer au maximum de votre intérieur les polluants chimiques, gazeux, les irritants ainsi que les biocontaminants. Par ailleurs, privilégiez les sols lisses type carrelage, parquet ou lino, bien plus faciles à entretenir que les véritables nids à poussières que sont les moquettes ou encore les tapis. Enfin, évitez d’utiliser les parfums d’intérieurs (bougies, aérosols, diffuseurs de parfums, automatiques ou électriques), concentrés en volatiles chimiques.

    • Source : Interview du Pr Annesi-Maesano directrice de recherche en Epidémiologie des maladies allergiques et respiratoires (INSERM, Institut Pierre Louis d’Epidémiologie et Santé Publique), Association Asthme & Allergies

    https://destinationsante.com

    Tabac banni des lieux publics: moins de prématurés et d’enfants asthmatiques


    Beaucoup ne sont pas contents que les interdictions de fumée soient en vigueur dans les endroits publics, certains les enfreints de temps à autre et pourtant cette interdiction semble avoir eu un impact important sur les naissances prématurées et certaines maladies chez les enfants et adultes
    Enfin du compte, même si les fumeurs veulent continuer à fumer, il faut penser aux conséquences collatérales de la fumée secondaire et tertiaire
    Nuage

     

    Tabac banni des lieux publics: moins de prématurés et d’enfants asthmatiques

     

    L'interdiction du tabac dans les lieux publics et professionnels a permis de... (Photothèque La Presse)

    PHOTOTHÈQUE LA PRESSE

    Agence France-Presse
    Paris

    L’interdiction du tabac dans les lieux publics et professionnels a permis de réduire sensiblement les naissances prématurées et les hospitalisations d’enfants pour asthme, selon une étude publiée vendredi.

    En analysant les résultats de 11 études réalisées en Amérique du nord et en Europe, des chercheurs ont montré que le taux des naissances prématurées et des hospitalisations d’enfants pour asthme avait diminué de 10% l’année ayant suivi l’entrée en vigueur de législations interdisant le tabac dans les lieux publics et professionnels.

    Plus de 2,5 millions de naissances et quelque 250 000 hospitalisations d’enfants pour asthme intervenues entre 2008 et 2013 ont été passées en revue par le Dr Jasper Been de l’Université de Maastricht (Pays-Bas) et ses collègues dans leur analyse publiée par la revue médicale britannique The Lancet.

    «Notre étude fournit la preuve que les interdictions de fumer ont des bénéfices considérables sur la santé périnatale et sur la santé de l’enfant et apportent un soutien fort aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) visant à créer des espaces publics sans tabac au niveau national», souligne le Dr Been.

    Selon l’OMS, quelque 16% de la population mondiale vit actuellement dans des pays qui ont adopté des législations restreignant l’usage du tabac.

    Une précédente étude publiée en 2012 avait déjà établi un lien entre la mise en oeuvre de ces législations et une réduction de 15% des évènements cardiovasculaires et de 24% des hospitalisations pour des problèmes respiratoires.

    Peu d’études ont en revanche été consacrées à leur impact sur les enfants qui représentent plus d’un quart des 600 000 décès attribués au tabagisme passif chaque année, selon une autre étude publiée en 2011 dans The Lancet.

    Dans un commentaire joint à l’étude, Sara Kalkhoran et Stanton Glantz, de l’Université de Californie évaluent à 7 milliards de dollars les économies qui pourraient être réalisées chaque année grâce à une réduction de 10% des hospitalisations pour des problèmes respiratoires liés au tabagisme en Europe et aux États-Unis.

    «On a rarement vu une intervention aussi simple  améliorer la santé et réduire les coûts médicaux aussi rapidement et de manière aussi importante», relèvent-ils.

    http://www.lapresse.ca/