Produits comestibles: plus de risque de surdose pour les néophytes



C’est une bonne chose que le gouvernement du Québec n’autorise pas  »les friandises, les confiseries, les desserts, le chocolat ou « tout autre produit jugé attrayant pour les personnes de moins de 21 ans ».  ». Par contre ailleurs au Canada, c’est légal et cela craind pour des surdoses chez les personnes qui essaient pour la première fois. Le problème avec les produits comestibles a base de cannabis prend plus de temps à faire effet et cela peut durer plus 8 h. Les nouveaux clients risquent d’être déçu de ne pas sentir les effets rapidement et auront peut-être tendance de prendre des doses plus grandes
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Produits comestibles: plus de risque de surdose pour les néophytes


Produits comestibles: plus de risque de surdose pour les

JAMIE GRILL VIA GETTY IMAGES

Un médecin de la santé publique craint que les personnes qui n’ont jamais consommé du cannabis continuent à manger en attendant le «buzz», ce qui pourrait entraîner des palpitations et des crises de panique.

  • Camille Bains

  • La Presse Canadienne

  • Les personnes qui n’ont jamais fumé de marijuana pourraient courir plus de risque de surdose en consommant des produits comestibles à base de cannabis qui seront bientôt offerts dans certaines provinces, prévient un médecin de la santé publique.

    Le docteur Lawrence Loh, professeur auxiliaire à l’École de santé publique Dalla Lana de l’Université de Toronto, craint que ces néophytes continuent à manger en attendant le «buzz», ce qui pourrait entraîner des palpitations, de l’anxiété et des crises de panique.

    Le spécialiste rappelle qu’une surdose signifie souvent une visite à l’urgence pour ceux qui ne savent pas que les effets de la marijuana contenue dans des produits comestibles peuvent prendre plusieurs heures à se manifester — il faut plus de temps pour digérer et absorber les aliments dans l’intestin grêle que pour faire passer dans le sang, par les alvéoles pulmonaires, le THC, l’ingrédient psychoactif de la marijuana.

    Les personnes âgées sont particulièrement à risque en raison d’un métabolisme plus lent, a expliqué le docteur Loh.

    La réglementation fédérale fixe une limite de 10 mg de THC par portion — les produits doivent être emballés individuellement. Mais quelqu’un qui mangerait un paquet entier de produits au cannabis pourrait consommer 100 mg de THC et s’exposer à des risques, prévient le médecin.

«Je pense que l’important, surtout pour les néophytes ou ceux qui ont des enfants à la maison, c’est avant tout d’éviter les surdoses.» 

  • Le docteur Loh est coauteur d’un article sur le sujet publié lundi dans le «Journal de l’Association médicale canadienne».

    Les autorités préviennent que les effets des produits de cannabis comestibles peuvent commencer à se faire sentir jusqu’à 60 minutes ou plus après l’ingestion, et peuvent durer jusqu’à 8 heures, voire plus. Le Centre canadien de lutte contre l’alcoolisme et les toxicomanies recommandait en juillet que quiconque n’a jamais fumé ou vapoté du cannabis ne consomme pas plus de 2,5 mg de THC dans un produit — et qu’il attende d’en ressentir les effets avant d’en prendre plus.

    Les règlements fédéraux régissant les produits comestibles, les boissons, les produits de vapotage et les formes topiques de cannabis sont entrés en vigueur en octobre dernier, un an après que le Canada a légalisé le cannabis frais ou séché, l’huile, les plants et les graines.

    Au Québec, les seuls produits comestibles autorisés pour l’instant, depuis le 1er janvier, sont les boissons prêtes à boire et les infusions de cannabis, ainsi que la poudre de cannabis décarboxylé (le «cannabis décarb»). Le gouvernement québécois n’a pas autorisé les friandises, les confiseries, les desserts, le chocolat ou «tout autre produit jugé attrayant pour les personnes de moins de 21 ans». Les produits topiques ne seront pas non plus vendus par la Société québécoise du cannabis.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Le vapotage lié à de multiples maladies chroniques des poumons


Les morts qu’il y a eu aux États-Unis par des gens qui vapotaient la cigarette électronique ont été clairement relié à la recharge qui contenait du cannabis et de l’huile de vitamine E. Vapoter peut conduire à certaines maladies pulmonaires et les risques sont triplés si les gens vapote et fume. En principe substituer la vapoteuse par la cigarette est une bonne chose, mais il semble que cela soit rare d’être satisfait qu’avec la e-cigarette.
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Le vapotage lié à de multiples maladies chroniques des poumons

PHOTO JOSE LUIS MAGANA, AGENCE FRANCE-PRESSE

Lorsque les gens vapotent et fument en même temps, ce qui est fréquent, le risque est triplé.

(Washington) Une étude ayant suivi 32 000 Américains pendant trois ans montre que les consommateurs de cigarettes électroniques augmentaient leur risque de souffrir des mêmes maladies pulmonaires chroniques que les fumeurs, selon des résultats publiés lundi.

AGENCE FRANCE-PRESSE

Aux États-Unis un lien entre le vapotage et une maladie fulgurante et grave ayant causé 52 décès (Evali) a été établi cette année, mais cette maladie est très spécifique à un type de recharges, souvent illicites et vendues sous le manteau, infusées au cannabis et contenant un ingrédient causant la toxicité, une huile de vitamine E.

L’étude publiée lundi est plus large et statistique. Elle montre que les vapoteurs avaient 30 % de plus de risque de développer des maladies chroniques des poumons telles que la bronchite, l’asthme, l’emphysème ou la bronchopneumopathie chronique obstructive, par rapport aux personnes qui ne vapotent pas.

Lorsque les gens vapotent et fument en même temps, ce qui est fréquent, le risque est triplé.

« Nous avons conclu que les cigarettes électroniques étaient nocives en elles-mêmes, avec des effets qui se produisent indépendamment de la consommation de tabac conventionnel », dit l’un des auteurs, Stanton Glatz, professeur de médecine et directeur du centre de recherche sur le tabac de l’université de Californie à San Francisco.

Il s’agit de la première étude à avoir suivi des vapoteurs dans le temps et à avoir montré un tel lien, selon les auteurs, qui publient leurs travaux dans la revue American Journal of Preventive Medicine.

Les données proviennent de l’enquête Population Assessment of Tobacco and Health (PATH), qui a suivi 32 000 adultes américains de 2013 à 2016.

Les résultats montrent que substituer la cigarette électronique au tabac normal réduit les risques… mais que cette substitution est en réalité très rare.

« Très peu de gens le font », dit Stanton Glatz. « La plupart des fumeurs rajoutent la cigarette électronique et deviennent des utilisateurs des deux, ce qui augmente significativement leur risque de maladie des poumons au-dessus du risqué lié à la cigarette ».

Le mécanisme biologique reste à éclaircir, mais des études ont été réalisées sur des souris, et ont mis notamment mis en évidence un effet nocif des vapeurs de cigarettes électroniques sur le système immunitaire, ce qui favoriserait les infections

https://www.lapresse.ca/

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Des jujubes au pot dans un sac d’Halloween


Heureusement, que des parents donnent des consignes de ne pas manger de bonbons pendant la collecte et que les parents font une inspection tout en jetant les bonbons qui n’ont l’emballage d’origine. Dans le fond, je ne vois vraiment pas l’intérêt de faire des bonbons au THC qui sont comme ceux que les enfants mangent. Probablement, qu’il s’agit d’une erreur (enfin, j’espère) cela montre qu’il y a des gens vraiment irresponsables.
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Des jujubes au pot dans un sac d’Halloween

PHOTO FOURNIE PAR LA GRC VIA PC

La police affirme que les parents ont par la suite découvert dans le sac de friandises un sachet aux couleurs de l’Halloween contenant plusieurs bonbons de type jujubes.

(Coldbrook) Des parents en Nouvelle-Écosse ont découvert un produit de cannabis comestible dans le sac de bonbons récoltés par leur enfant à l’Halloween.

LA PRESSE CANADIENNE

Selon la Gendarmerie royale du Canada (GRC), les parents, de Coldbrook, dans la vallée d’Annapolis, ont déclaré aux enquêteurs que leur enfant faisait partie d’un petit groupe de huit jeunes qui ont passé l’Halloween dans la région jeudi soir.

La police affirme que les parents ont par la suite découvert dans le sac de friandises un sachet aux couleurs de l’Halloween contenant plusieurs bonbons de type jujubes.

Le sachet comprenait, au dos, des informations sur la teneur en THC du produit ainsi qu’un logo représentant une feuille de marijuana.

PHOTO FOURNIE PAR LA GRC VIA PC

Les parents ignorent l’origine du sachet puisque les enfants ont visité des maisons à Cambridge, Kentville et Coldbrook.

https://www.lapresse.ca/

Son chien mange du cannabis par erreur, elle publie une vidéo pour alerter les propriétaires d’animaux


Il est vraiment dommage que des consommateur de drogue et de friandises a base de cannabis, peuvent être irresponsables. Sans précautions, ces substances peuvent se retrouver dans les mains des enfants ou dans la gueule des animaux. Les conséquences peuvent être catastrophiques.
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Son chien mange du cannabis par erreur, elle publie une vidéo pour alerter les propriétaires d’animaux


Billy un chien qui a mangé du cannabis

L’état de santé du chien s’est rapidement dégradé, mais il a survécu grâce à l’intervention d’un vétérinaire.

Sarah Eccles promenait tranquillement son chien Billy, un croisé Cavalier King Charles Spaniel et Bichon frisé de 6 ans, dans un parc dans le Lancashire en Angleterre il y a quelques jours. Elle ne s’attendait pas au danger dont son chien allait être victime seulement quelques minutes plus tard !

Durant leur balade, son animal est tombé sur deux petits biscuits au chocolat qui traînaient par terre. Le temps que Sarah comprenne la situation, c’était déjà trop tard pour qu’elle empêche Billy de les avaler. Le mal était fait. En se penchant pour s’approcher de son animal gourmand, elle a senti une odeur traîtresse et a compris avec effroi que le chien venait d’avaler deux substances très nocives pour lui : le chocolat et le cannabis !

L’animal a vite commencé à avoir des convulsions, se balançant d’avant en arrière, avec les yeux injectés de sang. Il n’arrivait plus à se tenir droit tout seul, et un vétérinaire a vite été appelé. A l’arrivée du médecin, Billy ne contrôlait plus sa vessie et avait besoin de recevoir des soins sur-le-champ.

Billy s’en est sorti, mais sa maîtresse a tenu à averti le grand public en publiant une vidéo de son histoire afin que les propriétaires de chiens puissent se montrer vigilants vis-à-vis de ce danger.

https://wamiz.com

Chaque jour, au Canada, 65 jeunes sont hospitalisés à cause des drogues ou de l’alcool


Par prudence, l’enquête n’est pas prête à mettre en cause la légalisation du cannabis au pays, mais personnellement, je pense que cela pourrait faire partie des causes de ces hospitalisations d’intoxication aux drogues ou alcools. Bien sûr, il y a d’autres causes, comme le fait d’être en région éloignée, milieux défavorisés et la santé mentale. Cependant ce qui est assez inquiétant à mon avis est que l’intoxication au cannabis est surtout dans la tranche d’âge de 10 à 24 ans.
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Chaque jour, au Canada, 65 jeunes sont hospitalisés à cause des drogues ou de l’alcool

Deux joints avec une extrémité brûlée.

Le cannabis et l’utilisation de substances sont les principales causes d’hospitalisation chez les jeunes au Canada, selon un rapport de l’Institut canadien d’information sur la santé.

PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / CHRISTOPHER KATSAROV

Plus de 23 500 jeunes canadiens de 10 à 24 ans ont été hospitalisés en 2018 pour consommation abusive de drogues (cannabis, opioïdes et autres). Dans bien des cas, ces jeunes ont été pris en charge plus d’une fois.

Ces données rendues publiques jeudi émanent de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICISInstitut canadien d’information sur la santé).

Selon le rapport de l’organisme, la consommation de cannabis constitue la principale cause d’hospitalisation chez les Canadiens de 10 à 24 ans.

Cependant, il est encore trop tôt pour avancer que la légalisation du cannabis a eu une incidence sur le nombre de ces hospitalisations, précise Christina Lawand, chercheuse à l’Institut.

Comme il s’agit d’un nouvel indicateur établi en 2017 avec des données recueillies avant la légalisation du cannabis,

Mme Lawand souligne qu’il sera important de le suivre pour voir quelle est la tendance et comment elle se dessine au fil du temps.

La réalité est disparate selon les différents endroits du pays. Les Territoires du Nord-Ouest sont les plus touchés par le phénomène avec 1755 hospitalisations par tranche de 100 000 habitants, suivis du Nunavut (1095), puis de la Saskatchewan (667). La moyenne nationale s’établit à 334.

Les principales causes

De nombreux facteurs peuvent expliquer ces hauts taux d’hospitalisation.

Si un jeune habite dans un quartier défavorisé, il a trois fois plus de risques d’être hospitalisé à la suite de l’utilisation d’une substance. Christina Lawand, chercheuse à l’Institut canadien d’information sur la santé

Le taux est 1,5 fois plus élevé pour ceux qui habitent en région éloignée que dans les grandes villes, ajoute Christina Lawand.

Contrairement à l’ensemble du pays, où ce sont majoritairement les hommes âgés de 19 à 24 ans qui sont les plus touchés, en Saskatchewan, les jeunes femmes en sont aussi victimes.

C’est un fait qui ne s’explique pas tout de suite et qui demande plus de recherches approfondies, note la chercheuse.

Consommation de drogue et santé mentale

Dans près de 70 % des hospitalisations liées aux méfaits causés par une substance, les jeunes présentaient aussi des troubles mentaux, constate Christina Lawand.

À la lumière du rapport de l’ICISInstitut canadien d’information sur la santé, la directrice de la section saskatchewanaise de l’Association canadienne pour la santé mentale, Phyllis O’Connor, considère la situation comme très préoccupante.

Elle constate sur le terrain que les jeunes ayant des troubles mentaux se soignent souvent eux-mêmes par le biais de l’alcool et du cannabis, qui est maintenant légal.

L’augmentation du nombre d’hospitalisations est en train de mettre de plus en plus de pression sur notre système de santé. Nous avons donc besoin d’intervenir de manière précoce avant que ces enfants n’en arrivent à avoir besoin d’être hospitalisés, explique Phyllis O’Connor.

Pour faire face au problème, elle interpelle le gouvernement fédéral afin qu’il investisse davantage dans la recherche concernant les méfaits et les bienfaits du cannabis.

Il n’y a pas assez de ressources [en santé mentale] presque partout au pays. La santé mentale est assez mal financée, affirme Phyllis O’Connor.

Celle-ci espère aussi qu’Ottawa mettra en place une stratégie pancanadienne pour la santé mentale des enfants et des jeunes.

Gabrielle Proulx

https://ici.radio-canada.ca/

Des liens entre cannabis et autisme se confirmeraient


Il semble que le cannabis soit un des responsables de l’autisme. Le cannabis change la nature du sperme et les conséquences se retrouvent dans les tissus cérébraux des bébés. Bien que l’étude soit faite sur un petit nombre, les scientifiques le confirment.

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Des liens entre cannabis et autisme se confirmeraient

Montage photo avec un enfant et une feuille de cannabis. Les chercheurs ont étudié des échantillons de sperme ainsi que les tissus cérébraux de foetus pour trouver des liens entre cannabis et autisme.   Photo : iStock

Les conclusions spectaculaires d’une étude lient la consommation de cannabis chez l’homme à l’autisme de sa progéniture. S’il faut étendre l’étude à davantage de participants avant de conclure sans l’ombre d’un doute que ce lien s’avère exact, la chercheuse en neurosciences Sonia Lupien explique à Patrick Masbourian ce que les scientifiques ont réellement confirmé.

Il est déjà démontré que les comportements des mâles – animaux et humains – en âge de procréer peuvent modifier le sperme. Ces modifications peuvent également être transmises à la progéniture. Par exemple, administrer du THC à un rat mène à une modification de l’ADN de son sperme. L’une des régions de changement identifiées implique une protéine jouant un rôle important dans la communication entre les cellules du cerveau. Des études montrent que des dérèglements de cette protéine sont associés à certains troubles mentaux, dont la schizophrénie et l’autisme.

Sperme et tissus cérébraux

Sonia Lupien explique que l’équipe de chercheurs en question a mis à contribution une clinique de cessation de grossesse pour y recruter 12 hommes qui consommaient fréquemment du cannabis et 12 autres qui n’en consommaient pas.

Ils ont ensuite récolté des échantillons de sperme ainsi que les tissus cérébraux des fœtus chez les conjointes ayant subi une cessation de grossesse. L’objectif était de chercher une diminution de la protéine DLGAP2 dans le cerveau des fœtus dont le père consommait régulièrement du cannabis.

Études citées (en anglais) :

  1. Effect of Cannabis Legalization on US Autism Incidence and Medium Term Projections
  2. Cannabis use is associated with potentially heritable widespread changes in autism candidate gene DLGAP2 DNA methylation in sperm

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Vapoter de l’huile de cannabis serait très dangereux


Même si le vapotage serait moins dangereux que la cigarette, il en demeure pas moins que cela peut devenir à la longue nocif. Ce qui est pire par contre, est que des personnes ont chauffer l’huile de cannabis en trafiquant leur cigarette électronique, ce qui peut entrainer une réaction pouvant provoquer la mort. Aux États-Unis, il y a eu d’autres morts, et il semble que probablement la cause THC serait la cause

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Vapoter de l’huile de cannabis serait très dangereux

Une femme fume une cigarette électronique.

L’usage de cigarettes électroniques peut être à l’origine de l’apparition de symptômes de maladies pulmonaires, prévient Santé Canada.

PHOTO : REUTERS / RONEN ZVULUN

Radio-Canada

6 h 18 | Mis à jour à 16 h 40

Des gens souffrent de graves problèmes pulmonaires après avoir ajouté de l’huile de cannabis à leur liquide de vapotage et inhalé le mélange.

D’après le docteur Martin Juneau, de l’Institut de cardiologie de Montréal, des personnes trafiquent leur cigarette électronique et ajoutent de l’huile de cannabis au mélange de vapotage.

C’est très dangereux, car si on fait chauffer de l’huile et qu’on l’inhale, on peut faire une sorte de réaction inflammatoire pulmonaire, qui peut provoquer la mort. Martin Juneau, cardiologue

Près de 300 cas ont été signalés aux États-Unis et deux décès ont été rapportés, dont au moins un en lien avec une telle pratique. Tous les cas rapportés jusqu’à maintenant concernent ce type de mélange, la nicotine n’étant pas la source de ces problèmes pulmonaires, selon le Dr Juneau.

Les symptômes sont une toux persistante, un essoufflement, même au repos, explique le cardiologue. C’est quelque chose de dangereux. Quelqu’un qui présente ces symptômes doit se présenter aux urgences, car il y a un problème pulmonaire aigu.

Santé Canada a publié jeudi une mise en garde à la suite des récents cas de maladie pulmonaire aiguë et aux mortalités, liées à l’utilisation de ce type de mélange.

À ce jour, le gouvernement du Canada n’a pas connaissance d’éléments probants concernant des cas de maladie pulmonaire similaires au Canada, affirme Santé Canada, disant collaborer étroitement avec les autorités américaines.

Le vapotage n’est pas sans risque, et ses possibles effets à long terme ne sont toujours pas connus. Les personnes qui ne fument pas, les personnes enceintes et les jeunes ne devraient pas vapoter. Santé Canada

Les liquides de vapotage – aussi appelés e-liquides – contiennent du glycérol ou propylène glycol qui servent de diluant pour la nicotine, ainsi que du diacétyle, utilisé pour les saveurs, des produits qui présentent des risques de toxicité, quoique beaucoup moins graves que ceux du tabac.

La nouvelle génération de cigarettes électroniques, elle, utilise ce que l’on appelle des sels de nicotine.

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Le marché noir des dérivés du cannabis a le vent dans les feuilles


Si je ne m’abuse, une des raisons que le cannabis soit maintenant légal au Canada, est pour diminuer le marché noir et pour contrôler le taux et la qualité du THC. Au Québec, la loi est plus stricte, mais le marché noir ici ou ailleurs au pays feront des affaires d’or. Cette drogue se vendra sous toutes sortes de formes, des jujubes, boissons, en passant par des crèmes topiques, etc. Franchement, je crois vraiment que c’est une très mauvaise idée d’avoir légalisé la marijuana.
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Le marché noir des dérivés du cannabis a le vent dans les feuilles

Des sacs de jujubes au cannabis.

Les friandises au cannabis seront très bientôt légalisées au Canada, mais pas au Québec où le gouvernement les interdira.

PHOTO : REUTERS / RICK WILKING

Danny Braun


Avec la nouvelle réglementation sur le cannabis dont l’entrée en vigueur est prévue pour le 17 octobre prochain, qui ouvrira la voie aux produits dérivés et comestibles, le marché risque de monter en flèche. Et certains « commerces » ont déjà pris une longueur d’avance.

L’application Weedmaps présente dans la région de Montréal une vingtaine d’entreprises qui proposent chacune un menu élaboré de produits dérivés du cannabis.

Nous sommes dans la région de Hamilton en Ontario, mais si vous êtes au Québec, on peut vous livrer votre commande par courrier à domicile en quelques jours, mentionne un des vendeurs.

Certains détaillants vont même jusqu’à proposer un service de livraison express.

 En moins d’une heure, un livreur sera à votre porte avec votre commande. Le paiement doit se faire en argent comptant. Et nous livrons jusqu’à minuit!, explique un représentant.

Les produits offerts sont très variés : des jujubes en forme d’ourson, des boissons, des tisanes, des crèmes topiques, des barres de haschisch et des produits faits de concentré solide ou distillé, qui contiennent jusqu’à 97 % de THC [tétrahydrocannabinol, substance psychoactive du cannabis].

Les concentrations élevées en THC ont une plus grande incidence sur la santé mentale au niveau des psychoses ou des hallucinations. C’est pour cette raison que les nouveaux produits qui seront autorisés au Québec ne dépasseront pas les 30 % de taux de THC, affirme le médecin Réal Morin, de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).

Concentration élevée en THC

Par contre, les produits à haute concentration seront disponibles dans le reste du pays, puisque Santé Canada n’entend pas fixer de limite quant à la concentration de THC contenu dans la marchandise à vendre. Le ministère compte plutôt contrôler les quantités que les consommateurs pourront se procurer.

En d’autres mots, tout ce que propose le marché noir actuellement – y compris les produits qui contiennent un fort taux de THC – se retrouvera dans les magasins des différentes provinces, sauf au Québec d’ici la fin de l’année. Ce marché est évalué à plus de 2,7 milliards de dollars, selon un récent rapport de la firme Deloitte.

Weedmaps n’est pas la seule application à fournir une liste d’entreprises qui vendent illégalement du cannabis au Canada. Leafly offre aussi une carte interactive qui présente les vendeurs situés à proximité, et ce, quelle que soit la ville où vous vous trouvez.

La réglementation de Santé Canada prévoit que seuls les distributeurs, les détaillants ou les vendeurs qui sont titulaires d’une licence fédérale peuvent vendre du cannabis. Il est donc illégal d’obtenir du cannabis d’autres sources.

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) dit être au courant qu’il existe un florissant marché noir à Montréal.

Des sections spécialisées en matière de stupéfiants du SPVM traitent les plaintes en matière de cannabis […], mais afin de ne pas nuire au déroulement des enquêtes présentes et futures, nous ne pouvons dévoiler le détail des techniques et outils utilisés. Ainsi, nous ne pouvons pas confirmer ou diffuser de l’information sur des enquêtes en cours ou en attente, déclare le corps policier.

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Cannabis: mise en garde contre la diversification des produits dérivés


Depuis que le cannabis est légal au Canada, toute une industrie est en marche pour offrir divers produits pour les consommateurs. Car on peut fumer, manger ou boire des produits fait à base de cannabis. Le THC fumé agit vite, alors qu’ingérer peut être plus intense et plus prolongé. Il semble que l’industrie du cannabis veuille suivre le même chemin que le tabac et l’alcool pour rendre plus attrayante pour attirer des nouveaux clients. Ainsi, il y a des risques pour que des enfants soient victimes de leur curiosité par manque de prudence des adultes. Heureusement, au Québec, il est interdit de vendre des friandises à base de cannabis et cette drogue est vendu dans des succursales contrôlées .. Un endroit dont je ne mettrais jamais les pieds, à moins peut-être que ce soit pour des raisons médicales et encore …
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Cannabis: mise en garde contre la diversification des produits dérivés

PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

L’Institut national de santé publique du Québec suggère à Québec de n’autoriser que la vente de produits comestibles qui goûtent le cannabis pour éviter d’élargir leur attrait et pour prévenir la consommation non intentionnelle et d’interdire complètement toute boisson au cannabis qui soit sucrée.

(Montréal) L’autorisation d’une gamme de produits du cannabis comestibles et autres « semble une initiative précipitée », affirme l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) dans un mémoire présenté au ministère de la Santé du Québec sur la nouvelle réglementation visant à encadrer ces produits.

PIERRE SAINT-ARNAUD
LA PRESSE CANADIENNE

L’Institut ne cache pas son manque d’appétit devant la création de ce nouveau marché, qu’il considère comme « une stratégie industrielle destinée à augmenter les ventes et les profits, en recrutant de nouveaux clients ou en visant une hausse des achats de consommation des usagers existants », ajoutant qu’il s’agit là d’une stratégie identique à celle « qui s’est avérée fort efficace pour les industries de l’alcool et du tabac ».

L’organisme note avec une certaine inquiétude que ces produits, peu connus du public et beaucoup moins consommés que la forme fumée, posent « plusieurs risques pour la santé ».

Parmi ceux-ci, l’INSPQ note que le cannabis ingéré prend une heure ou plus avant de faire effet, comparativement à quelques minutes lorsque fumé, de sorte qu’il est plus difficile de connaître la quantité requise pour avoir l’effet désiré et qu’il est donc plus facile de surconsommer. De plus, l’Institut note qu’à dose équivalente de THC — l’ingrédient psychoactif du cannabis — la forme ingérée peut donner un effet potentiellement plus intense, plus prolongé et plus difficile à anticiper.

L’INSPQ constate que l’industrie travaille à la création de nouveaux produits « dans une perspective de croissance des ventes » et que « les boissons contenant du THC, peu répandues jusqu’à maintenant, constituent l’un des principaux créneaux de développement commercial ».

Il suggère à Québec de n’autoriser que la vente de produits comestibles qui goûtent le cannabis pour éviter d’élargir leur attrait et pour prévenir la consommation non intentionnelle et d’interdire complètement toute boisson au cannabis qui soit sucrée.

À ce chapitre, l’Institut applaudit au passage la décision de Québec d’interdire la vente de friandises, de confiseries, de desserts, de chocolats ou de tout autre produit attrayant pour les mineurs et déplore qu’il n’en ait pas fait autant pour les boissons, surtout que « l’industrie présente ce type de produit comme son principal créneau de développement commercial ».

L’INSPQ est par ailleurs réconforté de voir l’État maintenir toutes les ventes à l’intérieur des succursales contrôlées par le SQDC et salue la prudence de l’État québécois qui a choisi « de ne pas offrir tout ce que l’industrie peut développer ».

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Manger de la weed vous rendra plus parano que de la fumer


Bien que le cannabis est légal au Canada, il y a quelques jours, le Québec a interdit la vente de friandises à base de cannabis pour la protection des enfants. Certains s’en offusque, mais je trouve que cela est une bonne chose. De plus, il semble que fumer ou ingérer le cannabis n’a pas le même effet sur le corps. D’abord qu’il ne prend pas le même chemin qu’il soit fumer ou manger. De plus les effets sont plus longs à se manifester, mais plus fort s’il est ingéré. Raison de plus que, à mon avis de ne pas vendre des friandises fait avec de la marijuana. Imaginer les conséquences pour un enfant, ou même un animal.
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Manger de la weed vous rendra plus parano que de la fumer

Avec un space cake, les effets du cannabis mettent plus de temps à survenir, mais ils sont plus puissants. | RyanMcGuire via Pixabay

Avec un space cake, les effets du cannabis mettent plus de temps à survenir, mais ils sont plus puissants. | RyanMcGuire via Pixabay


Repéré par Robin Lemoine

Quand il est ingéré, le cannabis n’emprunte pas le même chemin dans notre corps.

Les space cakes, ces gâteaux fourrés à la weed et vendus dans certains territoires ayant légalisé le cannabis, comme Amsterdam ou la Californie, pourraient bien vous faire perdre la tête –et bien plus qu’un simple joint.

Si leurs effets semblent être plus importants sur notre cerveau, c’est parce que le THC, la principale molécule active du cannabis, n’est pas assimilé de la même façon par notre corps quand il est avalé.

«Quand on consomme en combustion, on absorbe du delta-9-THC qui passe dans notre bouche, puis dans nos poumons et agit directement sur notre cerveau. L’effet est très rapide et varie en fonction des doses fumées», indique Aurélien Bernard, spécialiste du cannabis et fondateur du site Newsweed.

«En revanche, quand on en mange, le THC contenu dans le space cake va être assimilé par les intestins et le foie, poursuit-il. Ce dernier va dégrader la molécule de delta-9 THC en un composé appelé 11-OH THC, qui va se déplacer dans le sang et atteindre le cerveau. Le processus est beaucoup plus long. La molécule met plus de temps à agir et les effets sont généralement plus forts.»

Espace de sécurité

Confirmée par une étude de 2016, cette analyse est également partagée par Nick Jikomes, chercheur pour le site web sur le cannabis Leafly, et Mike Tagen, un consultant scientifique chez Verdient Science, tous deux interrogés par The Atlantic. Selon eux, pas de doute: le responsable serait bien le 11-OH THC.

Si les spécialistes se mettent d’accord sur l’effet plus puissant d’un space cake par rapport à un joint, Aurélien Bernard ajoute que «la weed nous affecte également différemment en fonction de notre morphologie, de notre état de fatigue et psychologique, mais aussi en fonction de la quantité de THC présent dans ce que l’on consomme».

À ce titre, l’étude de 2016 insiste sur fait qu’une plus grande quantité de THC pénètre dans l’organisme lorsque l’on ingère de la marijuana.

Si vous souhaitez malgré tout tester, vous pouvez mettre en place un espace de sécurité pour ne pas avoir de mauvaise surprise.

«La priorité est de connaître le dosage de THC dans ce que vous consommez et d’y aller doucement. Ne dépassez pas 10 milligrammes pour un space cake et n’en reprenez pas. L’effet arrive trente minutes, une heure après. Comme pour toutes drogues, essayez d’être entouré par des personnes de confiance», conseille Aurélien Bernard.

http://www.slate.fr/