MMS: non, ce traitement à base de chlore n’est pas «miraculeux»


Comment peut-on se faire avoir de la sorte avec des pseudoscientifique. Des traitements qui guérirait des maladies comme la malaria, sida, cancer, et même l’autisme, qui en fait est une solution qui s’apparente à l’eau de Javel.
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MMS: non, ce traitement à base de chlore n’est pas «miraculeux»


CASIMIRO VIA GETTY IMAGES

Il n’y a pas que la substance qui est douteuse.

  • Agence Science-Presse

    Une substance contenant du chlore qui prétend guérir la malaria, le sida, le cancer… et l’autisme. Si cette affirmation à elle seule semble douteuse, le livre qui en fait la promotion n’en est pas moins en vente chez Amazon, où il semble obtenir un certain succès. Après vérification, le Détecteur de rumeursconstate qu’il n’y a pas que la substance qui est douteuse.

    L’origine de la rumeur

    L’Américain Jim Humble, ancien membre de l’église de Scientologie et fondateur de sa propre église — Genesis II Church of Health and Healing — aurait découvert ce traitement « miraculeux » en 1996 (selon son site web). Depuis, le MMS (pour Miracle Mineral Solution) aurait soi-disant guéri 75 000 personnes souffrant de malaria et « d’autres maladies » en Afrique. Jim Humble proclame avoir découvert ce traitement alors qu’il prospectait… de l’or en Amérique du Sud. Il ne possède aucune expertise en médecine et se serait décrit comme un dieu venu de la galaxie d’Andromède.

    Dès les années 2000, il commercialise sur Internet son produit (une mixture à base de chlorite de sodium) et vend des livres qui en font la promotion — le premier, The Miracle Mineral Solution of the 21st Century, est paru en 2009, et en est déjà à sa 4e édition. Le MMS, une fois acheté — la bouteille se vend 27 dollars — doit être « activé » en y ajoutant un liquide acide, comme du jus de citron ou du jus de fruits. Le mélange ainsi obtenu, du dioxyde de chlore, s’apparente aux agents de blanchiment ou désinfectants communément utilisés à la maison.

    Or, Humble ne se contente plus de le vendre contre la malaria. Dans ses livres subséquents et sur son site web, il affirme que le MMS peut aussi servir à éradiquer le sida, le cancer… et l’autisme. Des propos repris par ses disciples et par les promoteurs du produit.

    En vente chez Amazon

    Un reportage du magazine Wired paru le mois dernier critiquait la multinationale Amazon qui contribue à vendre toutes sortes d’ouvrages pseudoscientifiques. Le magazine s’indignait tout particulièrement du fait qu’on suggère aux parents d’enfants autistes « des traitements comprenant la consommation d’une substance similaire à l’eau de Javel ».

    Le journaliste a voulu d’ailleurs tester Amazon en publiant lui-même un faux livre sur l’autisme et le dioxyde de chlore : son collage de textes pris sur Wikipédia a été accepté en moins de deux heures.

    Amazon a retiré de sa boutique certains des livres mentionnés dans le reportage, mais l’ouvrage original de Jim Humble, celui publié en 2009, reste encore disponible.

    Les faits et les dangers réels du chlore

    D’autres reportages avaient, au fil du temps, détaillé cette escroquerie. L’émission The Fifth Estate (CBC) avait par exemple, en 2015, tracé un portrait de l’affaire, particulièrement de la promotion de ce traitement par ses disciples. En 2018, un vendeur de MMS avait été condamné par un tribunal de Colombie-Britannique à 18 mois de prison.

    Cette condamnation, la première du genre au Canada, découlait du fait que Santé Canada avait été alerté sur le MMS et avait publié un premier communiqué dès mai 2010. D’autres avertissements ont suivi en soulignant les dangers de consommer du chlorite de sodium et en spécifiant que sa vente est interdite.

    On peut y lire entre autres que le « MMS contient une substance chimique semblable à l’eau de Javel et est proposé comme traitement pour un large éventail de problèmes de santé, y compris de graves maladies comme le cancer. […] Son ingestion peut notamment entraîner une intoxication, une insuffisance rénale et des dommages aux globules rouges réduisant la capacité du sang de transporter l’oxygène. Elle peut également provoquer des douleurs abdominales, des nausées, des vomissements et la diarrhée. »

    Alertée également, la Food and Drug Administration (FDA), l’agence gouvernementale américaine, a émis un communiqué en juillet 2010 avisant de cesser immédiatement l’utilisation du MMS.

    Malgré ces signalements, des reportages ont fait état au fil des années de cas d’intoxications et d’un décès, celui d’une Américaine suite à l’ingestion de MMS.

    Vous croyez avoir découvert un traitement miracle ? Avant de l’acheter, le Détecteur de rumeurs vous propose ces quelques conseils :

  • S’il y avait un traitement « miracle », celui-ci ferait assurément la manchette des grands médias. Aucun « Big Pharma » ne pourrait l’en empêcher.

  • Avant de l’essayer, discutez-en avec votre médecin ou votre pharmacien.

  • Aucun médicament ou traitement ne peut prétendre à lui seul guérir une panoplie de maladies ou de cancers.

  • Les témoignages sensationnels ne sont jamais un gage d’efficacité… surtout si aucune étude ne permet de savoir combien de gens ont essayé le produit, et chez quel pourcentage d’entre eux il ne s’est rien passé… ou combien ont eu des effets secondaires graves !

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Antidouleurs pour humains: quand chiens et chats jouent aux cobayes


Les animaux de compagnie vivent plus longtemps, les maladies apparaissent avec les années. Ils peuvent souffrir des maladies similaires aux humains, mais on ne peut pas soigner les animaux avec les mêmes traitements que nous. Alors, il faut faire des recherches. Je crois que la médecine vétérinaire est plus « humain » dans ce genre de quête. Ce n’est aussi sauvage que ceux qu’on longtemps fait pour les cosmétiques par exemple
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Antidouleurs pour humains: quand chiens et chats jouent aux cobayes

 

Le professeur de médecine vétérinaire Éric Troncy a... (Photo fournie par Éric Troncy)

Le professeur de médecine vétérinaire Éric Troncy a créé une colonie regroupant quelques dizaines de félins, pour qu’ils connaissent le personnel et collaborent mieux lors des tests.

PHOTO FOURNIE PAR ÉRIC TRONCY

MARIE-CLAUDE MALBOEUF
La Presse

Depuis bientôt 10 ans, le professeur de médecine vétérinaire Éric Troncy constate à quel point la douleur chronique est un phénomène universel, qui n’épargne ni l’homme, ni la femme, ni leurs animaux de compagnie, et se manifeste chez eux de façons assez semblables.

Zones cérébrales atteintes, signes de la maladie, réponse aux analgésiques… Les ressemblances sont telles qu’enrôler des chiens ou des chats dans des essais cliniques accélérerait sans doute la mise au point d’antidouleurs plus efficaces, plaide le chercheur de l’Université de Montréal.

L’utilisation de chiens naturellement atteints de tumeurs est déjà en train de faire ses preuves pour mettre au point de nouveaux traitements contre le cancer.

« L’expérimentation animale se fait traditionnellement sur des rats et des souris, alors qu’ils nous ressemblent très peu », affirme le Dr Troncy.

« Prenez l’exemple des douleurs chroniques, elles affectent très majoritairement des femmes après la ménopause, alors que les chercheurs font leurs expérimentations sur de jeunes rats mâles en santé. Ça n’a sans doute pas grande logique. » – Le Dr Éric Troncy

Les molécules efficaces chez les rongeurs le sont donc très rarement chez les humains, dit-il, ce qui rend exceptionnelle la mise en marché de nouveaux médicaments. Le taux de succès est d’à peine 10 % en ce qui concerne les analgésiques.

Les rongeurs sont souvent génétiquement modifiés, reproduits dans le seul but d’aboutir en laboratoire et gardés en captivité pour l’entièreté de leur courte vie.

PLUS DIVERSIFIÉ

Les chiens et les chats ont un bagage génétique beaucoup plus diversifié. Ils partagent le même environnement complexe et changeant que leurs propriétaires. Et sont comme eux naturellement frappés par certaines maladies avec l’âge, explique un article du Dr Troncy publié en septembre dans la revue scientifique Pain.

Les chiens et les chats représentent donc de bien meilleurs modèles que les rongeurs, dit-il, surtout en ce qui concerne les maux complexes comme la douleur, le cancer ou la maladie d’Alzheimer.

« À partir du moment où une molécule fonctionne chez le chien, ce n’est pas dans 10 % des cas, mais dans 85 % des cas qu’elle fonctionne bien chez nous. »

À la fin du mois de novembre, le professeur de l’UdeM s’est joint à une douzaine de scientifiques invités à présenter leurs travaux aux représentants de l’industrie pharmaceutique et aux autorités réglementaires américaines – qui les ont encouragés à publier le tout et leur ont donné à nouveau rendez-vous dans deux ans.

« Ils ont pu voir combien l’évaluation de la douleur sur les animaux avait progressé ces dernières années. Aujourd’hui, on se rapproche beaucoup de ce qui se fait en médecine humaine, c’est beaucoup plus transposable. »

LES CHIENS SUIVIS AVEC UNE PUCE

L’équipe du chercheur a conçu des tests, validés sur plus de 400 chiens et chats atteints d’arthrose ou de cancers douloureux.

Les chiens étudiés sont recrutés dans les journaux et les cliniques vétérinaires et continuent de vivre à la maison. Pour les suivre à distance et enregistrer leur niveau d’activité, les chercheurs installent une puce dans leur collier.

« Quand le traitement fonctionne, l’animal fait de 40 à 50 minutes d’activité de plus par jour, étant plus confortable », rapporte le Dr Troncy.

Lors de visites à la Faculté de médecine vétérinaire, les bêtes passent sur des plaques conçues pour mesurer leurs progrès. Car en guérissant, le chien parvient à mettre graduellement plus de poids sur sa patte, ce qui génère de plus en plus de force.

PLUS DIFFICILE AVEC LES CHATS

Tester des chats s’est révélé plus complexe.

« Les chats étant moins sociables que les chiens, on n’était pas capables d’extraire des réponses pouvant indiquer si leur niveau de douleur était diminué, ils demeuraient très méfiants. »

Le chercheur a donc créé une colonie regroupant quelques dizaines de félins, confiés par des refuges.

« On les garde plusieurs années, alors ils connaissent le personnel et il y a beaucoup moins d’interférences. »

Les chats marchent parfois sur des tapis roulants miniatures. Pendant l’exercice, les chercheurs observent leur façon de bouger et mesurent l’ouverture de leurs articulations sur des photos prises aux rayons X.

« Quand une des hanches du chat est atteinte, tout le cycle de la marche change. »

Ce genre de tests permet de mesurer de façon objective l’amélioration apportée par les traitements.

Les chercheurs ne prélèvent aucun organe sur les chiens ou les chats étudiés et soignent leurs autres maladies, assure le Dr Troncy. La majorité des félins de la colonie sont adoptés par des étudiants de la Faculté de médecine vétérinaire après avoir participé à l’étude.

LUTTE CONTRE LE CANCER

Aux États-Unis, des vétérinaires et des médecins recrutent des chiens depuis déjà 10 ans dans le cadre d’études multicentriques à vaste échelle visant à valider l’utilité de différents composés anticancer. Ils sont regroupés au sein du Canine Comparative Oncology Trials Consortium, financé par les National Institutes of Health (NIH).

En prouvant qu’une nouvelle forme d’immunothérapie prolongeait la vie de chiens atteints d’ostéosarcome, ils ont convaincu la Food and Drug Administration américaine de mettre la mise au point de ce composé sur la voie rapide.

« Elle leur a permis de débuter tout de suite des essais chez l’humain, au lieu de passer trois ou quatre ans de plus à tester la toxicité du composé, puisqu’on a déjà regardé son innocuité lors des essais vétérinaires », précise le Dr Troncy.

Le professeur a bon espoir que la formule soit reprise dans son domaine de recherche. Les NIH ont récemment exprimé le désir de réduire de moitié le temps requis pour mettre au point de nouveaux antidouleurs, entre autres en raison de la vague de surdoses causées par les opiacés.

http://www.lapresse.ca/

Traitement inusité pour l’obésité


 

En Chine, la médecine traditionnelle est encore très présente. Ils offrent même des traitements contre l’obésité qui sembleraient fonctionné. Bon, personnellement, j’ai mieux les bonnes habitudes de vie qu’avoir des serviettes et des herbes qui brûleraient sur moi. De plus même, si le patient réussit à maigrir, sa sont comportement compulsif à manger n’est pas pris en compte. Alors, je crois qu’il est plus susceptible de reprendre des kilos après ses traitements à moins qu’il se concentre sur un meilleur mode de vie avec une aide psychologique si nécessaire
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Traitement inusité pour l’obésité

L’obésité est une maladie de style de vie qui devient de plus en plus fréquente et influence les jeunes et les plus jeunes.

L’excès de graisse corporelle a un effet négatif sur la santé et provoque divers problèmes avec les articulations, les os, le système nerveux, le système digestif, la circulation sanguine, la respiration, la fertilité et les résultats dans l’inconfort général. Elle nuit également à la santé mentale et à l’estime de soi d’une personne obèse. Il n’est pas surprenant que la plupart des personnes qui ont des kilogrammes supplémentaires essaient de s’en débarrasser à un moment donné – se sentir mieux ou à cause de problèmes de santé.

Il existe de nombreuses façons de traiter l’obésité. Certaines personnes simplement se prennent en main et prennent une alimentation saine et commencent à faire du sport. Mais il y a aussi un groupe de personnes qui cherchent d’autres méthodes. Certains d’entre eux subissent une opération de rétrécissement de l’estomac, certains choisissent la liposuccion et certains … mangent des œufs de ténia (!). Il existe une autre méthode étrange  de traitement de l’obésité offerte par l’hôpital Changchun Kangda en Chine. Les patients sont … mis au feu !

Li Hang, 11 ans, est l’un des patients de la clinique offrant une méthode alternative de traitement de l’obésité.

Le poids du garçon 146 kg. Son obésité est causée par une maladie rare appelée syndrome de Prader-Willy qui se traduit par une alimentation compulsive, des problèmes avec l’apprentissage et le trouble de développement général. Quand il avait 4 ans, il pesait 40 kg, soit 2,5 fois plus que les autres enfants de cet âge. Le trouble de l’obésité a commencé quand le garçon avait 3 ans. Ses parents ont essayé plusieurs méthodes différentes depuis lors pour enfin recourir à la médecine traditionnelle chinoise.

La thérapie Li qui est en cours comprend un traitement au feu, appelé “huo liao”. Pendant la procédure, le guérisseur place sur le ventre du garçon une corde faite d’herbes qui sont recouvertes d’une feuille de plastique et d’un tas de serviettes trempées dans de l’alcool. La dernière étape est de mettre les serviettes sur le feu pour libérer les pouvoirs dans les herbes.

Les substances dans les herbes ont besoin de haute température pour commencer à travailler et faire perdre du poids. La procédure contribue également à faire face à la dépression, le stress, les problèmes de système digestif, etc. en vérité, même en regardant ça pourrait être terrifiant et ceux qui décident de l’essayer sont en effet des gens courageux.

Changchun Kangda Hospital à Changchun se spécialise dans le traitement de l’obésité et c’est la meilleure institution de ce genre en Chine. Elle offre diverses procédures traditionnelles de médecine chinoise telles que la ventouse, la thérapie de feu susmentionnée et l’acupuncture. Malgré le malaise que les procédures peuvent avoir causé, le jeune patient poursuit courageusement la thérapie et les effets sont visibles.

Il a perdu plus de 15 kg pour deux mois et il est susceptible de revenir au poids approprié. Vous pouvez dire que la thérapie au feu en fait “brûle des calories”.

Les statistiques sur l’obésité sont terrifiantes. Comparé à d’autres pays, le nombre d’enfants obèses entre 5 et 18 ans est le plus élevé en Chine et il semble être en croissance. Selon le rapport de la World Obesity Federation, en 2025 le nombre d’enfants obèses sera de 48,5 millions !

Prendre une mesure de prévention est un must, mais ses effets sont difficiles à prévoir. Malheureusement, nos modes de vie ont changé. Nous passons plus de temps assis, nous mangeons plus de nourriture qui est plein de calories et l’effet a augmenté la masse corporelle des enfants et des adolescents.

L’épidémie d’obésité est un fait – serons-nous en mesure de trouver le remède ?

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Manger comme un culturiste, bon contre la schizophrénie?


L’alimentation pourrait-elle être un traitement pour la schizophrénie ? En tout, cela pourrait peut-être une solution à envisager étant donné que les bons aliments sont des atouts précieux pour le fonctionnement du corps
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Manger comme un culturiste, bon contre la schizophrénie?

 

Manger comme un culturiste, bon contre la schizophrénie?

La diète cétogène consiste à l’absorption d’aliments riches en matière grasses. Photo RelaxNews

Une équipe de chercheurs de l’université australienne James Cooka a découvert que la diète cétogène, à haute teneur en gras et très faible en glucides, très appréciée des culturistes, serait efficace dans le traitement de la schizophrénie.

Ce régime presque exclusivement constitué de graisses et de protéines, est utilisé depuis les années 20 à des fins thérapeutiques dans certaines épilepsies de l’enfant.

Les résultats de l’étude australienne, publiés dans la revue Schizophrenia Research, montrent qu’un régime de ce type a fait diminuer les comportements schizophréniques chez la souris. Le poids des rongeurs étudiés a également diminué. Ils affichent par ailleurs un taux de glucose dans le sang inférieur à celui des souris nourries de manière habituelle.

Les chercheurs pensent que le régime cétogène est efficace car il procure au cerveau une source d’énergie alternative, favorisant la neurotransmission et améliorant les processus neurobiologiques qui sous-tendent la schizophrénie.

Selon l’auteur principal de l’étude, Zoltan Sarnyai, «puisque la diète est faible en glucides, la quasi-totalité de l’énergie provient de l’assimilation des acides gras et non du glucose. Cela permet de contourner les voies métaboliques classiques du glucose, rendues inopérantes par la maladie».

Par ailleurs, le régime peut contribuer à augmenter les taux de GABA (acide gamma-aminobutyrique) dans le cerveau. Un taux peu élevé de GABA est à la source de divers troubles anxieux. C’est aussi un facteur sous-jacent de la schizophrénie. De meilleurs taux de GABA peuvent normaliser l’état du patient schizophrène, un aspect que Zoltan Sarnyai est enclin à étudier plus en détail.

La diète cétogène chez l’humain consiste à l’absorption d’aliments riches en matière grasses comme le beurre, le fromage ou le saumon. Ces matières grasses constituent la seule source d’énergie.

«En premier lieu, le régime serait suivi en complément de la prise de médicaments dans un environnement hospitalier où l’alimentation du patient pourrait être contrôlée», précise le chercheur.

«Autre avantage : le régime fonctionne contre la prise de poids, les problèmes cardiovasculaire et le diabète de type 2. Ce sont des effets secondaires répandus des traitements utilisés contre la schizophrénie», poursuit le Dr. Sarnyai.

L’équipe de chercheurs s’apprête donc à effectuer des recherches plus approfondies avec possibilité de tests cliniques.

Des recherches publiées plus tôt dans l’année laissent penser que les omega-3, acides gras que l’on trouve dans les poissons gras et autres aliments riches en matières grasses comme les noix, peuvent retarder l’apparition de la schizophrénie et d’autres troubles psychotiques.

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Atteinte d’un cancer, cette jeune espagnole invente une sucette pour soulager les effets de la chimiothérapie


Des fois, il suffit une bonne idée toute simple pour aider a diminuer des effets indésirables des traitements contre le cancer. La chimiothérapie, fait peur et je pense que traverser ces épreuves demande beaucoup de courage et de ténacité
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Atteinte d’un cancer, cette jeune espagnole invente une sucette pour soulager les effets de la chimiothérapie

 

Par David Ramos

Un simple bâtonnet surmonté d’une boule de glace: c’est la nouvelle invention destinée à rendre la vie bien plus supportable aux patients atteints d’un cancer. La chimiothérapie provoque généralement des inflammations de la muqueuse de la bouche et de la gorge, qui se transforment en ulcères et en plaies. Ce phénomène, appelé mucosité, se combat en suçant des glaçons ou des glaces aromatisées. Deux options inconfortables ou peu ragoûtantes, que les patients n’apprécient guère.

Originaire de Valladolid (Espagne), Ana del Fraile, 29 ans, est responsable de la communication et des réseaux sociaux pour l’entreprise viticole Cuatro Rayas. Une jeune fille à la vie normale si ce n’était son cancer du sein, diagnostiqué la veille de ses 27 ans. La tumeur était localisée et a pu être retirée, mais le combat n’a pas été facile. Comme elle était jeune, elle a reçu les traitements les plus forts, et c’est pendant ses séances de chimiothérapie, dans les fauteuils de l’hôpital, que lui est venue l’idée. Elle était convaincue qu’une simple sucette pourrait changer son quotidien.

« Je me suis dit que je devais faire quelque chose. Les glaçons, c’est tout sauf pratique et les glaces sont indigestes, le goût te reste dans la bouche… moi je ne peux même plus voir une bouteille de Coca-Cola », raconte-t-elle au Huffington Post Espagne.

C’est ansi qu’est née We can be heroes, association à but non lucratif offrant un soutien supplémentaire « de proximité », et au cas par cas, aux femmes atteintes d’un carcinome mammaire. Le projet est né de l’inquiétude de sa jeune présidente et grâce au soutien de son grand ami et cofondateur Mario Chimeno.

« Nous voulions fournir un service que l’hôpital ne peut offrir, une attention plus directe au client », indique-t-il.

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Mario et Ana/ We Can be heroes

Une couverture contre le froid, un éventail contre la chaleur, un mouchoir pour « symboliser la force » mis au point par la designeuse Esther Noriega, et maintenant une ‘chupa chup’ dont le succès les dépasse. Quand Ana et Mario sont entrés en contact avec le Groupe d’enquête BISITE de l’Université de Salamanque, qui travaille avec une imprimante 3D, ils étaient loin de s’imaginer que la demande s’étendrait à toute l’Espagne.

« A l’époque où nous avons fait breveter l’idée, nous voulions la donner gratuitement à tous les hôpitaux de Valladolid, mais aujourd’hui, à voir le succès qu’elle rencontre, nous ne savons pas comment l’exporter en-dehors de la ville. Nous pourrions le vendre à prix coûtant… mais je ne sais pas… Nous n’avons même pas fini de peaufiner les derniers détails avec la société qui va la fabriquer », explique-t-elle, partagée entre la joie et un découragement qui n’est pas prêt de diminuer, du moins sur le court terme.

Ce mercredi a eu lieu la première présentation officielle du projet.

« Fière de mes cicatrices. Chaque blessure est un poème. Les héros exhibent leurs cicatrices avec fierté. »

Comment ça marche?

Il s’agit d’un simple moule constitué d’une boîte en deux parties et d’un bâtonnet. Et comment l’utiliser? Rien de plus facile: il suffit de joindre les deux moitiés de boîte, de les remplir d’eau par le trou prévu à cet effet, d’y mettre le bâtonnet, de congeler, d’enlever la moitié du haut de la boîte sans enlever le bâtonnet, de tirer sur le bâtonnet. Et c’est prêt!

chupa chups

Eléments du kit/ We can be heroes

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7 habitudes dangereuses avec vos médicaments


Les médicaments ne peuvent pas se prendre avec n’importe quoi, n’importe comment et n’importe quand. Beaucoup d’entre eux ont des spécificités qu’il faut suivre
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7 habitudes dangereuses avec vos médicaments

 

Spontanément, vous écrasez votre médicament pour le prendre ou l’avalez avec un verre de soda. Attention ! Certaines mauvaises habitudes avec vos traitements peuvent altérer leur efficacité et entraîner des complications.

Ecraser un comprimé pour l’avaler

En avril 2014, la revue Prescrire mettait en garde contre le fait d’écraser un cachet pour l’avaler.

« Cela dépend de la forme du médicament. En écraser certains peut avoir des incidences sur les effets » confirme Carine Wolf, pharmacienne.

Les médicaments enrobés :

« L’enrobage d’un médicament est adapté à son mode de digestion souhaité. Parfois il doit passer dans l’estomac et parfois non. Il joue donc sur les bénéfices du médicament. »

L’écraser peut causer des effets secondaires allant de simples problèmes d’estomac en passant par l’ulcère jusqu’à une inefficacité du traitement.

A savoir : Si vous avez du mal à avaler les cachets, il existe des machines disponibles dans les pharmacies pour les couper en morceaux. Et pour les enfants de moins de 6 ans, il existe généralement une alternative en sirop. Demandez à votre médecin

Prendre un médicament en dehors des repas

Si le médecin prescrit un médicament à prendre pendant le repas, il y a une raison : limiter les risques d’effets secondaires.

« Lorsqu’on prend un médicament, il peut adhérer à la muqueuse de l’estomac et provoquer des lésions. Dans ce cas il vaut mieux le prendre au milieu du repas pour qu’il se mélange au bol alimentaire avec la nourriture ingérée » explique Carine Wolf.

A savoir : Certains médicaments ont des recommandations particulières qui seront communiquées au moment de la prescription. Les anti-acides, par exemple, doivent être pris après les repas « pour couvrir l’estomac et éviter les remontées acides« .

Ouvrir une gélule pour l’avaler 

Ouvrir une gélule et diluer la poudre dans l’eau n’est pas recommandé.

« La forme gélatineuse qui enferme le traitement a joue un rôle dans son mode de libération dans l’organisme. Elle est gastro-résistante », explique Carine Wolf. Sans la gélule, la poudre va passer directement dans l’estomac où elle risque d’être altérée par les sucs gastriques. Les effets du médicament peuvent être diminués » explique notre interlocutrice.

Prendre un médicament à n’importe quelle heure 

D’après des chercheurs anglais, l’heure à laquelle nous prenons nos médicaments influence leur niveau de présence dans le sang. Pour analyser la concentration sanguine de certaines molécules, ils ont comparé le métabolisme d’un groupe d’hommes après une nuit de sommeil normale et après une nuit blanche. Résultat ? 27 produits chimiques avaient un niveau plus élevé dans le sang des volontaires n’ayant pas dormi. L’horloge biologique devrait alors être prise en compte quand on est sous traitement.

Prendre un médicament avec de l’eau gazeuse

Il ne faut pas prendre un médicament avec n’importe quelle boisson.

« Le mieux reste l’eau car c’est une boisson neutre » conseille notre pharmacienne.

Les sodas :

« Les sodas sont des boissons gazeuses. Diluer un médicament effervescent dedans pourrait augmenter son acidité. Ils contiennent aussi beaucoup de sucre ce qui n’est pas recommandé aux personnes qui souffrent de diabète.« 

L’eau gazeuse :

« C’est déconseillé chez les personnes qui font de l’hypertension. Les comprimés contiennent déjà beaucoup de sel, les prendre avec de l’eau gazeuse risque de faire trop. »

L’alcool : Il est à bannir avec les médicaments.

« Il modifie la métabolisation du médicament ce qui peut soit considérablement augmenter son effet, soit le diminuer » indique Carine Wolf.

Prendre un médicament qui reste dans sa pharmacie

Décidez soi-même de piocher dans les restes de sa pharmacie demande de la vigilance.

Les médicaments sans ordonnance :

« On peut généralement en prendre sans grand risque » rassure Carine Wolf, pharmacienne.

Le mieux est toujours de passer voir son pharmacien pour lui demander conseil.

Les autres médicaments :

« Prendre un antibiotique qui reste dans sa pharmacie sans consulter un médecin n’est pas du tout recommandé », met en garde notre interlocutrice.

 Pourquoi ? Parce que la raison de vos maux est peut être une bactérie. Du coup, non seulement la bactérie peut avoir développé une résistance à l’antibiotique qui ne sera pas efficace. Mais aussi, parce que même si les symptômes sont les mêmes que la dernière fois, la bactérie peut être différente.

« Seul le médecin peut savoir si c’est bactérien et quel médicament est vraiment adapté », ajoute Carine Wolf

Arrêter un traitement avant la fin

Rhume, angine, sinusite… On peut parfois se sentir mieux, avant même d’arriver avant la fin du traitement prescrit par le médecin. Dans ce cas, peut-on arrêter les prises ? Tout dépend des cas.

Ceux que l’on peut arrêter :

« Tous ceux qui sont destinés à soulager des symptômes comme un mal de tête, faire baisser la fièvre ou les anti-inflammatoires » explique notre pharmacienne.

Ce que l’on ne peut pas arrêter : 

« Les antibiotiques. Ce sont vraiment LES médicaments qu’il ne faut pas arrêter avant la fin », met-elle en garde.

Ce sont des agents anti-infectieux, leur but est d’éradiquer une bactérie.

« Si jamais elle n’est pas complètement supprimée, elle risque de développer une résistance qui lui permettra de se défendre contre cet antibiotique si vous devez le ré-utiliser » prévient la spécialiste. Du coup, le médicament risque de ne plus faire effet.

par Bénédicte Demmer, rédactrice santé

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Effet placebo : un curieux phénomène qui soigne


 

Si vous savez que votre médecin vous prescrit des placebos comme médicaments, ne croyez pas qu’il ne croit pas en vos symptômes mais bien que l’effet placebo fonctionne vraiment et il semble même chez des personnes qui savent ce qu’ils prennent est un placebo .. Étonnant non ??? Cependant, ce n’est pas tout le monde qui est réceptif, mais au moins, un docteur a compris le fonctionnement très intelligent à notre corps vers ce faux médicament
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Effet placebo : un curieux phénomène qui soigne

 

© Vstock LLC

Qualifier un médicament de placebo est généralement plutôt négatif. Pas chez les scientifiques, pour qui il s’agit d’un effet remarquable. Le Dr Patrick Lemoine, psychiatre, nous explique ce curieux phénomène.

Qu’est-ce que c’est exactement, l’effet placebo ?

Un placebo est une substance inerte, sans activité pharmacologique : par exemple une gélule remplie de sucre. Cela ne veut pas dire qu’il n’a pas d’effet. Pourquoi est-il capable d’améliorer un symptôme ? La question est aujourd’hui élucidée : tous les êtres humains disposent d’une faculté à synthétiser eux-mêmes une part des « médicaments » dont leur organisme a besoin : antibiotique, antalgique, antihypertenseur… Le placebo agit comme un signal pour donner au corps l’ordre de se guérir.

Un effet thérapeutique réel est donc possible ?

Cela a été prouvé pour la première fois par un dentiste américain. Le Dr John Levine a administré un placebo à ses patients après leur avoir arraché une dent. À la moitié d’entre eux, il a prescrit de la naloxone, une substance qui bloque les récepteurs aux endorphines (molécules bienfaisantes). Chez les patients qui n’avaient reçu que le placebo, la douleur était sous contrôle. Chez ceux qui avaient en outre pris de la naloxone, le placebo ne marchait pas. Il venait de montrer qu’un placebo était capable de stimuler la production d’endorphines. D’autres études ont été réalisées depuis : chez les parkinsoniens, le placebo agit au niveau de la substance noire productrice de la dopamine qui manque. Chez les dépressifs, il peut activer les circuits sérotoninergiques en panne.

Et cela fonctionne dans tous les cas ?

Tout le monde ne réagit pas, ni ne réagit de la même façon au placebo. Des études génétiques sont en cours pour identifier les meilleurs répondeurs. On a notamment isolé un gène, le gène COMT, qui modulerait l’ampleur de la réponse des patients au placebo. Toutefois, nous sommes tous, à des degrés divers, susceptibles d’y répondre. Même les nourrissons, même les animaux domestiques ou les rats de laboratoire y sont sensibles.

Si on sait que son médicament est un placebo, ça marche aussi ?

J’en utilise parfois pour moi ! Je le fais également pour sevrer certains patients sous hypnotiques. Souvent, quand ils arrivent au quart de comprimé, ils sont incapables d’aller plus loin. Je leur demande d’aller chez le pharmacien, d’acheter des gélules vides et de les remplir de sucre. Dans certaines, ils mettent le quart de comprimé, dans d’autres non. Le protocole dure plusieurs mois. Au fil du temps, on diminue le nombre de gélules avec médicament et on augmente le nombre de gélules placebo. C’est très efficace !

Dans quels cas, le placebo est-il le plus efficace ?

Avant tout sur la douleur, les maladies fonctionnelles, le rhume des foins, l’asthme, l’eczéma, les verrues, les ulcères, la fatigue chronique. Même des maladies graves comme le cancer sont améliorées. L’effet placebo, c’est la capacité du corps à guérir par ses propres moyens, il faut réenchanter cette thérapeutique !

L’effet nocebo, c’est quoi ?

Si on peut faire du « bien » avec rien, on peut aussi faire du mal. C’est l’effet nocebo. Une gélule de sucre, présentée comme un médicament puissant, peut induire des effets indésirables (maux de tête, somnolence, nausées…). C’est le même principe que ces antennes-relais qui provoquent des troubles, alors même qu’elles n’émettent encore aucun signal. Le nocebo nous interroge sur nos peurs et sur notre propre capacité à nous rendre malades !

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L’hépatite C en passe d’être vaincue


Une bonne nouvelle pour ceux atteints d’hépatite C et qui sont aux prises avec des pénibles traitements. Pour une fois, un traitement qui serait moins long et avec moins de médicaments serait surement le bienvenu … Malheureusement, ce traitement ne sera pas à la porter des pays en voie de développement
Nuage

 

L’hépatite C en passe d’être vaincue

 

Au moins 185 millions de personnes sont infectées par le virus de l’hépatite C dans le monde.

PHOTOTHÈQUE LA PRESSE

JEAN-LOUIS SANTINI
Agence France-Presse
WASHINGTON

Un nouveau cocktail de deux médicaments s’est avéré très efficace contre l’hépatite C, selon les résultats mercredi d’un essai clinique montrant que cette infection chronique du foie, qui a tué plus d’Américains que le sida, serait en passe d’être vaincue.

Cette étude, qui porte sur la combinaison de deux antiviraux pris oralement, le daclatasvir et le sofosbuvir, respectivement des laboratoires pharmaceutiques Bristol Myers Squibb et Gilead Sciences, a entraîné un taux de guérison de 98% sans effet secondaire important.

«Cette recherche ouvre la voie à des traitements sûrs, bien tolérés et efficaces pour la grande majorité des cas d’hépatite C», se félicite le Dr Mark Sulkowski, directeur du Centre des hépatites virales de la faculté de médecine Johns Hopkins (Baltimore, Maryland, est), principal auteur de l’étude publiée dans le New England Journal of Medicine du 16 janvier, financée par les deux laboratoires.

«Les médicaments standard contre la maladie vont connaître une amélioration considérable d’ici l’année prochaine, conduisant à des avancées sans précédent dans le traitement des malades», promet-il.

L’essai clinique de phase deux a été mené sur 211 hommes et femmes infectés par l’une des trois principales souches du virus responsable de cette infection hépatique chronique, qui conduit à la cirrhose et au cancer du foie, nécessitant une greffe de cet organe.

Ce cocktail a été efficace, même chez les patients difficiles à traiter, pour qui la triple thérapie conventionnelle (telaprevir ou boceprevir, plus peginterferon et ribavirin), a échoué.

Parmi les 126 participants infectés par le génotype 1 du virus de l’hépatite C, la souche la plus fréquente aux États-Unis, et n’ayant reçu aucun traitement préalable, 98% ont été guéris.

De même, 98% des 41 patients encore infectés après une triple thérapie conventionnelle n’avaient plus aucune trace du virus dans leur sang trois mois après la fin du traitement expérimental.

Le taux de guérison a été similaire chez les 44 autres participants à l’étude, infectés par les génotypes 2 et 3 du virus, moins communs aux États-Unis.

Traitement simplifié

Les participants ont pris quotidiennement une combinaison de 60 milligrammes de daclatasvir et 400 milligrammes de sofosbuvir, avec ou sans ribavirin, pendant trois à six mois.

Un essai clinique mené avec le sofosbuvir, combiné avec l’antiviral ribavirine, dont les résultats ont été publiés en août 2013, avait montré un taux de guérison de 70% chez des malades atteints d’hépatite C avec le foie endommagé.

En décembre, la Food and Drug Administration (FDA), l’agence américaine des médicaments, a approuvé la commercialisation du sofosbuvir combiné au peginterferon et au ribavirin, pour le traitement de l’hépatite C dû au génotype 1, et combiné seulement au ribavirin pour traiter l’hépatite C résultant des génotypes 2 et 3.

Le daclatasvir n’a pas encore été autorisé par la FDA.

Si l’agence donne le feu vert à la mise sur le marché du declatasavir et à d’autres nouvelles molécules efficaces contre l’hépatite C, les injections hebdomadaires tant redoutées de peginterferon seront une chose du passé, selon le Dr Sulkowski.

Le traitement de l’hépatite C sera aussi considérablement simplifié, passant de 18 comprimés par jour plus une injection hebdomadaire, à un ou deux comprimés quotidiens, souligne-t-il.

Selon les Centres fédéraux américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), moins de 5% des 3,2 millions d’Américains atteints d’hépatite C ont été guéris. Les CDC estiment aussi que de 50 à 75% ignorent être infectés, le plus souvent par des injections de drogue, des transfusions de sang contaminé dans les années 70 et 80, ou par des contacts sexuels.

Des ONG françaises comme Médecins du Monde voient un «grand espoir» dans notamment le sofosbuvir de Gilead, mais son coût de plus de 70 000 dollars pour un traitement de 12 semaines le met hors de portée de la majorité des malades des pays en développement. Au moins 185 millions de personnes sont infectées par le virus de l’hépatite C dans le monde.

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Autisme: vers un médicament développé à Québec


Un traitement encore sur le plan hypothétique qui serait en voie d’être testé pour ceux qui souffre d’autisme, mais aussi pourrait apporter une aide à la schizophrénie ainsi que certaines maladies chroniques. Cela serait une très belle avancée médicale si les tests seraient concluants
Nuage

 

Autisme: vers un médicament développé à Québec

 

Les recherches de l’équipe du neurobiologiste de l’Université Laval Yves De Koninck pourraient mener à la mise en marché d’un médicament pour contrer l’autisme.

– PHOTO FOURNIE PAR L’UNIVERSITÉ LAVAL

PIERRE PELCHAT
Le Soleil

 

(Québec) Des recherches menées à Québec pourraient conduire, d’ici quelques années, à la mise en marché d’un médicament pour contrer l’autisme, ou du moins, en diminuer les symptômes les plus importants. Ce serait une première mondiale.

Ces travaux ont été menés par l’équipe du neurobiologiste Yves De Koninck, professeur à la Faculté de médecine de l’Université Laval et directeur scientifique de l’Institut universitaire en santé mentale de Québec ou l’ex-Robert-Giffard.

Une entente a été conclue avec la pharmaceutique Roche qui effectuera les tests nécessaires pour vérifier l’efficacité de la molécule et obtenir éventuellement les autorisations pour mettre en marché le médicament.

«La route sera longue pour obtenir toutes les approbations. Si on se rend jusqu’au bout, on en a pour 4 à 5 ans. Si en cours de route, on se rend compte qu’il y a des effets secondaires et qu’il faut faire des changements, on rajoute des années», a mis en garde le chercheur.

Jusqu’à maintenant, les études pilotes avec une approche complémentaire à celle des scientifiques de Québec ont donné des résultats prometteurs.

«Je ne sais pas jusqu’où ça va aller mais les jeunes qui ont participé aux études pilotes ont montré une amélioration de leurs conditions», a-t-il dit.

Comme point de départ, on considère que l’autisme est causé par un désordre du système nerveux lors du développement du cerveau.

«La molécule que nous utilisons vient rétablir le système nerveux comme il fonctionne normalement. On vient aider les cellules qui font défaut», a-t-il expliqué.

Aussi pour traiter la Schizophrénie

En termes plus techniques, on a constaté une concentration trop faible d’une protéine appelée KCC2 dans les neurones du cerveau et de la moelle épinière à l’aide de microscopes très puissants. On a fait un lien entre le manque de cette protéine et diverses anomalies des circuits neuronaux.

«Pour l’autisme, on en déduit que cela a à voir avec la façon que le cerveau se développe», a précisé le chercheur.

Le médicament potentiel, s’il passe tous les tests, pourrait aussi être utilisé pour traiter la schizophrénie qui est caractérisée par un déficit de la protéine KCC2.

«Dans l’épilepsie, ç’a été démontré également», a précisé M. De Koninck.

L’étude clinique sur le médicament est de la responsabilité de la firme Roche. Bien des étapes restent à franchir avant de lancer l’étude. On croit qu’elle pourrait débuter d’ici un an.

Par ailleurs, le médicament qui sera testé a été développé au départ pour traiter la douleur chronique. Cette avancée a été classée parmi les 10 découvertes scientifiques de l’année en 2013 par notre chroniqueur Jean-François Cliche.

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Choisir le bon traitement pour les maux de dos


Quand le mal de dos, lombalgie ou ce qu’on appelle souvent un tour de rein .. la glace est le premier réflexe que nous devrions faire .. ensuite la chaleur et si cela ne suffit pas … il y a certains intervenant qui peuvent nous aider mais attention au charlatan ..
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Choisir le bon traitement pour les maux de dos

 

Plusieurs intervenants peuvent aider à soulager le mal de dos. Mais certains... (Illustration La Presse)

ILLUSTRATION LA PRESSE

CAROLINE RODGERS  collaboration spéciale
La Presse

Plusieurs intervenants peuvent aider à soulager le mal de dos. Mais certains d’entre eux sont en compétition, et chacun prétend avoir la meilleure approche. Comment choisir le bon? Tour d’horizon.

Le physiatre

Médecin spécialiste des maladies neuromusculo-squelettiques, il est apte à poser un véritable diagnostic médical et à mener certaines interventions, comme des infiltrations de cortisone.

Toutefois, il n’y a que 70 physiatres au Québec. Pour obtenir un rendez-vous, il faut patienter de six mois à trois ans. En attendant, il faut bien soulager la douleur! On peut donc consulter un autre intervenant de cette liste. Dans le cas de douleurs intenses, de traumatismes ou de maux chroniques, il est conseillé de consulter d’abord un médecin.

«Les approches de thérapies manuelles peuvent fonctionner, mais les gens ne répondent pas tous aux traitements de la même façon, dit Marc Filiatrault, physiatre. Si après cinq ou six visites chez un chiropraticien ou un ostéopathe, vous ne constatez pas d’amélioration, c’est signe qu’il vaut mieux essayer autre chose.»

Le physiothérapeute

Il utilise des moyens thérapeutiques comme les ultrasons, les courants analgésiques ou anti-inflammatoires, ainsi que des mobilisations et des manipulations des articulations pour augmenter la mobilité et diminuer la douleur. Il prescrit des exercices spécialisés. Il détient un diplôme universitaire en physiothérapie et fait partie de l’Ordre des physiothérapeutes du Québec.

Le chiropraticien

Il utilise une vaste panoplie de techniques de manipulation, de rajustements, de thérapies manuelles et de tractions. Encadré par la loi et par un ordre professionnel, il peut poser un diagnostic chiropratique, prescrire des exercices et faire passer des radiographies. L’objectif du traitement n’est pas seulement de soulager le mal, mais d’apporter des corrections pour prévenir les récidives.

«On s’attaque aux maux de dos réversibles et d’origine biomécanique comme les blocages musculaires, les blessures sportives, les sciatalgies [douleurs liées à l’irritation du nerf sciatique] et les entorses lombaires», dit Georges Lepage, président de l’Ordre des chiropraticiens du Québec.

Certains chiropraticiens veulent convaincre leurs clients de signer des contrats à long terme pour un grand nombre de traitements.

«Cette pratique n’est ni souhaitable ni encouragée par l’Ordre», souligne M. Lapalme.

Le kinésiologue

Spécialiste de l’activité physique, il utilise le mouvement à des fins de prévention, de traitement et de performance. Il évalue la condition physique et élabore des programmes d’exercices en fonction d’objectifs précis. Dans le cas d’un mal de dos, l’objectif initial est de redonner la mobilité au client. Une fois la mobilité retrouvée, son intervention vise à prévenir les récidives en augmentant les capacités. Il détient un baccalauréat en kinésiologie.

L’acupuncteur

Il évalue l’état des flux d’énergie du patient selon la technique traditionnelle orientale, puis stimule des points de la peau, des muqueuses ou des tissus sous-cutanés à l’aide d’aiguilles, de chaleur, de pressions ou d’un courant électrique.

«On travaille sur les points de détente. En plaçant des aiguilles dans le dos, cela stimule la circulation et relâche les tissus. L’acupuncture permet de libérer des endorphines, une hormone sécrétée par le corps pour soulager la douleur, et de stimuler les fibres nerveuses pour l’inhiber», explique Guilhem Durand, acupuncteur.

L’acupuncture est reconnue comme profession au Québec depuis 1995 et encadrée par la loi ainsi que par un ordre professionnel.

L’ostéopathe

L’ostéopathie est une médecine douce combinant manipulations, palpations et thérapies manuelles. Au Québec, la profession n’est pas encadrée par la loi.

On doit au moins s’assurer que l’ostéopathe consulté est membre de l’association Ostéopathie Québec, ce qui garantit qu’il a suivi une formation d’au moins 4200 heures dans une école privée répondant aux standards du métier, dit Jean-Luc Géhant, président d’Ostéopathie Québec. L’association fait actuellement des démarches pour devenir un ordre professionnel.

Le massothérapeute

Par différents types de massage, il peut apporter un certain soulagement de la douleur. Il peut conseiller des exercices ou étirements, et donner des conseils sur la posture et les saines habitudes de vie. Le métier n’est pas encadré légalement au Québec. On doit donc se fier aux recommandations des tiers, choisir un centre qui a une bonne réputation et poser des questions sur la formation suivie. Un bon massothérapeute prend le temps de poser des questions avant de procéder au massage afin de comprendre l’état du client. Il n’émet pas de diagnostic, mais une hypothèse thérapeutique.

Glace ou chaleur?

En général, en cas de mal de dos soudain comme la lombalgie ou «tour de rein», on applique du froid pendant les premières 48 à 72 heures, conseillent Stéphane Lamy, physiothérapeute, et Georges Lepage, chiropraticien. Cela a pour effet d’enrayer la réaction inflammatoire.

Par la suite, cela varie selon ce qui soulage le mieux l’individu et l’intensité du mal, ajoute M. Lamy.

«Si la douleur est aiguë et qu’on a de la difficulté à bouger, il est préférable de continuer avec la glace, dit-il. Par contre, il y a lieu d’essayer la chaleur pour voir si elle détendra les muscles. Mais, tant qu’on est encore dans une phase inflammatoire, la chaleur est moins efficace.»

 

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