Diabète chez le chat : causes, symptômes et traitement


Les animaux aussi peuvent avoir le diabète. Chez le chat, c’est surtout le diabète II qui se voit plus souvent. La médecine vétérinaire, ne sait pas tout ce qui peut affecter un chat, mais des indices comme certains médicaments, l’obésité, la génétique … Cela se traite, et une rémission est envisageable.
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Diabète chez le chat : causes, symptômes et traitement

 

Quintus, 18 ans, en rémission du diabète depuis un an

Le diabète du chat est une endocrinopathie grave qui gagne du terrain. Il touche environ 1 chat sur 200. Son traitement est contraignant, mais on peut obtenir de bons résultats (jusqu’à 80% de rémissions) avec une gestion stricte et une détection précoce.

Qu’est-ce que le diabète du chat ?

Le diabète apparaît quand l’insuline, une hormone sécrétée par le pancréas, n’arrive plus à faire son travail : faire passer le glucose (sucre) du sang vers les cellules où il sert de carburant (cerveau, muscles…). Une hyperglycémie persistante s’installe : il y a trop de glucose dans le sang de votre matou.

Le diabète du chat peut être provoqué par une incapacité des cellules à bien utiliser l’insuline (insulino-résistance, diabète de type II) ou une insuffisance de la production d’insuline par le pancréas (diabète de type I). Chez le chat, le diabète est en général de type II, mais cette résistance à l’insuline épuise les cellules bêta qui produisent l’insuline dans le pancréas, associant donc au trouble de l’activité de l’insuline des troubles de la sécrétion.

L’excès de glucose dans le sang a des effets néfastes sur les organes du chat, y compris sur le pancréas. Il entrave le fonctionnement des cellules-mêmes qui produisent l’insuline et les endommage. C’est la glucotoxicité.

Il favorise également les infections. Le déficit de glucose dans les cellules de l’organisme met celles-ci en souffrance car elles ne reçoivent plus l’énergie dont elles ont besoin : le chat perd rapidement du poids.

La glycémie normale chez le chat se situe entre 0,6 et 1,45 g/l de sang. En cas de diabète chez le chat, il n’est pas rare de voir ce taux monter au-dessus de 4g/l.

Symptômes du diabète chez le chat

  • Augmentation de la prise d’eau, de la fréquence et du volume des urines (PUPD : (polyuro-polydipsie) ; c’est un des signes les plus précoces de diabète chez le chat.
  • Mictions à côté de la litière
  • Urines collantes
  • Amaigrissement
  • Augmentation de l’appétit
  • Démarche plantigrade (le chat marche sur les talons au lieu des orteils)
  • Modification du comportement (fatigue, léthargie) ou excitation en rapport avec l’alimentation (chat boulimique)

Diabète chez le chat : causes, symptômes et traitement

 

Diagnostic

Généralement, on remarque que le chat diabétique boit, mange, et urine beaucoup. Le vétérinaire va faire une prise de sang pour mesurer la glycémie. Si elle est élevée, il fera une analyse de fructosamine, qui reflète la moyenne de la glycémie sur les dernières semaines.

Une unique mesure de glycémie pourrait en effet amener à une erreur de diagnostic, le stress provoqué par la visite chez le vétérinaire pouvant faire augmenter la glycémie. La fructosamine confirme que l’hyperglycémie est persistante. On peut aussi répéter les dosages de glycémie à divers moments.

Traitement

Votre vétérinaire va mettre en place une insulinothérapie (injection d’insuline, deux fois par jour). Vous devrez apprendre à faire des injections sous-cutanées, simples à faire.

Diabète chez le chat : causes, symptômes et traitement

Il faut savoir que les insulines les plus lentes donnent les meilleurs résultats avec les meilleures chances de rémission. Le suivi de la glycémie à domicile à l’aide d’un glucomètre est aussi un facteur important dans la qualité de la régulation et les chances de rémission.

En parallèle, il est essentiel de trouver une alimentation adaptée qui réponde aux besoins du chat diabétique : riche en protéines, pauvre en glucides. Un taux de glucides de 10% environ est préconisé. Il faut faire maigrir les chats diabétiques en surpoids et grossir les chats maigres.

Le traitement par hypoglycémiants oraux ne donne que 25% de réponse, au mieux une stabilisation avec très peu d’espoir de rémission. Il est inefficace en cas de diabète compliqué d’acidocétose. De plus, il peut être toxique pour les cellules bêta du pancréas qui sont sur-stimulées.

Le traitement du chat diabétique va aussi passer par la correction de tous les facteurs qui peuvent l’être et qui seront traités dans le chapitre Prédisposition.

Rémission

Le chat diabétique peut entrer en rémission et ne plus avoir besoin d’injections d’insuline. Les chances de rémission varient de 25% à 85% suivant l’insuline utilisée et le type de prise en charge.

Les meilleurs taux de réussite sont obtenus avec un suivi intensif de la glycémie à domicile, une insuline à action très lente et une alimentation pauvre en glucides (moins de 10%).

Tous les chats ne sont toutefois pas égaux devant les chances de rémission.

Voici les facteurs qui favorisent une rémission :

  • Chat âgé

  • Diabète récent
  • Diabète induit par un traitement aux corticoïdes.

Un chat souffrant de diabète lié au surpoids a peu de chances de rémission sans revenir d’abord à son poids de forme.

Complications

  • L’hyperglycémie à long terme fait courir des risques aux organes (reins, foie, coeur).
  • L’absence de glucose disponible pour les cellules peut entraîner une acidification de l’organisme. L’obligation d’utiliser les graisses comme carburant va en effet produire des corps cétoniques qui vont faire baisser le pH du sang. Le chat vomit, perd l’appétit. Cette acidocétose peut entraîner un coma, voire la mort, si elle n’est pas traitée très rapidement.
  • Plantigradie : le glucose va “attaquer” la myéline des nerfs et empêcher une bonne posture des pattes arrière, et parfois avant. Le chat marche sur ses talons, a du mal à courir et sauter.
  • Contrairement aux chiens, les chats ne font qu’exceptionnellement des cataractes diabétiques.

Prédisposition

Toutes les causes du diabète chez le chat ne sont pas encore élucidées. Certains facteurs sont sous notre contrôle, d’autres pas, mais leur connaissance nous permettra d’augmenter notre vigilance.

Facteurs hors contrôle

  • Age : les chats de plus de sept ans sont le plus souvent atteints, avec un pic entre 10 et 13 ans.
  • Sexe : les mâles sont plus souvent atteints.
  • Génétique : certains chats ont une prédisposition génétique au diabète, entre autres les chats de race Burmese ; on trouve aussi des lignées ou fratries de chats qui développent un diabète.

Obésité

Les adipocytes (cellules graisseuses) libèrent des facteurs de l’inflammation qui induisent une insulino-résistance pouvant conduire au diabète chez le chat.

Diabète chez le chat : causes, symptômes et traitement

Les causes de l’obésité sont nombreuses :

  • Chats confinés à l’intérieur ayant un mode de vie sédentaire.
  • Ennui, stress ou anxiété chroniques pouvant mener à une surconsommation de nourriture.
  • Distribution de nourriture à volonté, sans contrôle des portions par le propriétaire.
  • Nourriture très appétente, à haute teneur énergétique.
  • Stérilisation : les chats stérilisés ont des besoins énergétiques réduits et sont en général moins actifs.

Maladies

  • Insulino-résistance sévère : hyperadrénocorticisme (maladie de Cushing), acromégalie (tumeur de l’hypophyse) ou présence d’anticorps anti-insuline (AAI).
  • Insulino-résistance modérée : pancréatite, pathologie de la cavité buccale, inflammation chronique, insuffisance rénale, insuffisance hépatique, hyperthyroïdie, infections (notamment la cystite, sans signes cliniques dans 20% des cas), hyperlipidémie, néoplasie, progestéronémie liée à un lymphome.

Médicaments

Certains médicaments augmentent la glycémie et peuvent donc induire un diabète chez votre chat (glucotoxicité) :

  • Les corticoïdes, surtout à haute dose ou en injection longue durée.
  • Les progestagènes, contenus dans la fameuse pilule contraceptive. Elle est à proscrire totalement, lui préférant la stérilisation chirurgicale.

Stress

Outre son action sur le comportement alimentaire (boulimie), le stress chronique peut conduire à une hyperglycémie, des maladies comme la cystite et à de la glucotoxicité.

Diabète chez le chat : causes, symptômes et traitement

Conclusion

Si votre chat présente un diabète, sachez que cette maladie n’est pas une fatalité pour peu qu’on la prenne à bras le corps. Votre vétérinaire est là pour vous montrer comment injecter l’insuline et tester la glycémie de votre chat à domicile. En parallèle des groupes constitués de propriétaires de chats diabétiques se sont créés sur Facebook afin de vous fournir un soutien moral et répondre à toutes vos questions.

Sylviane Cazenelle, docteur vétérinaire (Alfort 85), membre du groupe Facebook sur le diabète du chat

Stephanie Booth, fondatrice du groupe Facebook Diabète félin, apprendre à gérer son chat diabétique

https://wamiz.com

15 symptômes de cancer que les femmes ignorent probablement


Le cancer à malheureusement plusieurs façons de s’installer, cependant, il s’annonce généralement par certains symptômes avant de s’aggraver. Il est important avant de sauter aux conclusions en s’auto diagnostiquant ou écoutant n’importe qui, n’importe où (comme les réseaux sociaux, les blogs), de se référer (physiquement) à un médecin pour avoir l’heure juste.
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15 symptômes de cancer que les femmes ignorent probablement

 

Signes de cancer méconnus : des difficultés à avaler.

Aleksandra Suzi / Shutterstock

Par Alyssa Jung, RD.com

De nombreux signes de cancer ressemblent à des symptômes d’autres maladies ; il est donc facile de passer à côté. Tous les médecins que nous avons rencontrés s’accordent sur ce qui suit : apprenez à connaître votre corps, et si vous notez une douleur inhabituelle ou autre changement qui persiste et s’aggrave, allez consulter le vôtre.

 

Saignements après la ménopause

Même après la ménopause, les femmes peuvent avoir de légères pertes. Mais si vous vous mettez soudain à faire des hémorragies importantes semblables à des menstruations, ce pourrait être le signe précoce d’un cancer de l’utérus, dit l’oncologue Maurie Markman. La bonne nouvelle c’est que les femmes au stade 1, quand le cancer ne s’est pas disséminé, ont un taux de survie sur cinq ans de 88 %, selon la Société américaine du cancer. Reader’s Digest travaille avec l’organisation américaine Stand Up to Cancer, qui finance des projets de recherche d’avant-garde pour permettre aux patients de recevoir plus rapidement de nouveaux traitements.

Apparition d’inégalités et de décoloration sur la peau des seins

Les femmes sont à l’affût d’une grosseur anormale. Mais il y a d’autres modifications des seins qui signalent un cancer. Si des fossettes apparaissent sur vos seins, qu’un mamelon s’invertit, que vous avez de l’enflure, de la sensibilité ou une légère décoloration de la peau vers un rouge ou un rose profond, il faudrait s’en inquiéter, dit le Dr Rich Wender, de la Société américaine du cancer.

« Ces signes n’indiquent pas un cancer à tout coup, mais beaucoup de femmes tardent à consulter en espérant que ce n’est rien », dit-il.

Signes de cancer méconnus : des ballonnements persistants.i

Stock/Christian Martinez Kempin

Ballonnements

Presque toutes les femmes sont ballonnées à un moment donné, surtout pendant leurs menstruations. Mais si les ballonnements continuent après votre cycle ou que vous êtes constamment constipée, ce pourrait être le symptôme d’un cancer des ovaires ou de l’utérus.

« Si cela fait plusieurs semaines que ça dure, sans amélioration, ce n’est pas normal, commente le Dr Wender. Consultez votre médecin. »

De nombreuses patientes avec un cancer ovarien n’ont eu que de vagues symptômes, comme des ballonnements ; elles les ont ignorés pendant des mois avant de consulter, raconte le Dr Moshe Shike, du Centre du cancer Memorial Sloan Kettering, à New York. Un autre signe de cancer des ovaires est la sensation d’être rassasiée alors que votre appétit a beaucoup diminué.

Menstruations anormales ou douleur pelvienne

Les règles irrégulières sont un phénomène assez courant. Mais si vos saignements augmentent mois après mois, si vous saignez entre les menstruations, ou si vous avez des douleurs pelviennes, demandez à votre médecin de vous faire passer une échographie transvaginale pour éliminer un cancer de l’utérus, des ovaires ou du vagin.

Toux chronique

Il nous arrive toutes de tousser en ayant l’impression qu’on va expulser un poumon. Mais si vous vous mettez à tousser pendant plus de trois semaines sans autre symptôme de rhume ou d’allergie (nez congestionné, par exemple), ce pourrait être le signe précoce de cancer du poumon. La leucémie aussi peut donner des symptômes qui ressemblent à une bronchite ou à un mauvais rhume de poitrine.

« Si la toux est différente d’autres fois, qu’elle persiste ou que vous toussez un peu de sang, il faut s’en occuper », dit le Dr Markman.

Certains patients atteints d’un cancer du poumon ont une douleur thoracique qui remonte dans l’épaule ou descend dans le bras.

Signes de cancer méconnus : des maux d'estomac ou des nausées.

iStock/svetikd

Mal à l’estomac ou nausées

Les maux d’estomac sont courants. Cependant si vous avez des crampes persistantes à l’estomac, ou vous vous sentez nauséeuse tout le temps, consultez le médecin. Ce n’est peut-être qu’un ulcère, mais ce pourrait être aussi un symptôme de leucémie, ou de cancer de l’œsophage, du foie, du pancréas, ou d’un cancer colorectal

Signes de cancer méconnus : une fièvre ou des infections fréquentes.

MinDof/Shutterstock

Fièvre ou infection fréquente

Si vous êtes plutôt en bonne santé, mais que vous tombez malade ou que vous faites de la fièvre plus souvent, ce pourrait être le signe précoce d’une leucémie. Il s’agit d’un cancer du sang qui déclenche la production de globules blancs anormaux, qui sapent la capacité du corps à combattre les infections en affaiblissant le système immunitaire. Soyez attentives aux symptômes grippaux, tels que courbatures ou fièvre qui ne s’estompent pas.

Difficultés à avaler

Un mal de gorge peut rendre la déglutition difficile ou douloureuse, mais s’il persiste des semaines ou s’aggrave, consultez votre médecin. C’est un signe courant de cancer de la gorge ou de l’estomac, sans compter le cancer du poumon.

Signes de cancer méconnus : des ecchymoses.

iStock/lzf

Ecchymoses

Vous vous réveillez avec un bleu qui vous étonne – peut-être vous êtes vous simplement cognée dans la salle de bain la veille. Mais si vous commencez à remarquer des ecchymoses fréquentes, à des endroits étranges comme sur les doigts ou la main, c’est une situation alarmante. Ces ecchymoses peuvent être le signe d’une leucémie, selon les Cancer Treatment Centers aux États-Unis. Avec le temps, la leucémie diminue la capacité du sang à transporter l’oxygène et il se forme de petits caillots.

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Le Saviez-vous ► Diabète, insuline et metformine


Le diabète est une maladie qui existait à l’époque des pharaons. Cela a pris plusieurs millénaires pour comprendre cette maladie et trouver des remèdes pour diminuer le taux de sucre dans le sang
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Diabète, insuline et metformine

 

 

Jacques Beaulieu

Chroniqueur et communicateur scientifique

    Le diabète est une maladie connue depuis la nuit des temps. Tel que décrit dans le Papyrus Ebers, le diabète fait partie de ce qu’on appelait alors: les anomalies des vases d’eau du corps. Amenhotep III, neuvième pharaon de la dix-huitième dynastie ayant vécu entre 1700 et 1600 ans avant Jésus-Christ, en souffrait. Le père de la médecine occidentale, Hippocrate, lui donna le nom de diabète, car les malades semblaient toujours assoiffés et urinaient rapidement après avoir bu comme si l’eau traversait les voies de leur corps (dia – baina en grec signifie : passer à travers). Le médecin romain Galène parlait de deux maladies : l’une pour décrire le besoin fréquent d’uriner qu’il appelait diarrhoea urinosa et l’autre pour la soif excessive qu’il nommait dipsakos.

    Diabètes et sucre

    L’association entre le diabète et le sucre fut aussi remarquée assez tôt dans l’histoire. Un des textes fondateurs de la médecine ayurvédique cite deux illustres médecins indiens du 5e et 6e siècle après J.-C., Sushruta et Chakura qui constatent que l’urine des patients souffrant de polyurie gouttait comme le miel, était collante au toucher et attirait les fourmis en grand nombre. Les médecins chinois firent le même constat, mais selon eux, ce sont les chiens qui étaient attirés par ces urines. Avicennes, un grand médecin perse décrivit deux complications courantes du diabète : la gangrène et la réduction des fonctions sexuelles. Une dizaine de siècles plus tard, le médecin suisse Von Hohenheim (1494-1541), mieux connu sous le nom de Paracelse, remarqua que l’évaporation de l’urine de diabétique laissait une poudre blanche anormale. Il croyait cependant qu’il s’agissait de sel ce qui, selon lui, expliquait aussi la grande soif des diabétiques. Finalement, ce fut le docteur Thomas Willis (1621-1675), éminent anatomiste et pathologiste britannique, qui ramena les concepts de sucre dans les urines après avoir observé le goût de sucre qui se dégageait des urines de diabétiques.

    De la connaissance de la maladie

    Thomas Willis

    Mis à part cette association, soif, urines fréquentes et sucre, peu était connu sur mécanismes menant à la maladie. Thomas Willis, avait avancé un début d’explication toujours en vogue. Il fut le premier à relier le diabète au mode de vie. Il affirmait que le diabète avait été une maladie rare durant l’Antiquité et le Moyen-âge. Il était devenu plus fréquent à son époque parce que les gens mangeaient avec grand faste et consommaient plus de vin. Thomas Sydenham croyait que la maladie provenait d’un chyle non entièrement digéré. Il avait cependant été le premier à considérer le diabète comme une maladie systémique et non une déficience rénale.

    Vers la fin du XVIIIe siècle, Mathew Dobson (1735-1784) admit un patient à son hôpital du nom de Peter Dickonson. L’homme de 33 ans affichait à l’extrême tous les symptômes du diabète, son volume d’urine quotidien dépassait les 15 litres (chiffre qui sembla quelque peu exagéré…). N’empêche que Peter permit à Dobson de se livrer à une foule d’expérimentation et d’analyse tant de son sang que de ses urines. En 1776, le médecin publia ses observations dans le Medical Observations and Inquiries.

    Certaines de ces observations mettent en lumière qu’il existerait deux formes de diabète, l’un a évolution très rapide (Dobson fait part d’un de ses patients décédés en moins de cinq semaines et un autre à évolution chronique. Il nota aussi que l’urine et le plasma sanguin contenaient un taux de sucre anormalement élevé révélant le concept d’hyperglycémie. Avec les résultats de ce médecin, diverses cures firent leur apparition tentant de modifier la diète et l’apport en eau quotidien.

    Puis, plus de 150 ans plus tard les médicaments

    Frederick Grant Banting

    Héros militaire de la Première Guerre mondiale, Frederick Grant Banting, jeune médecin, commence sa pratique médicale en orthopédie à London en Ontario. Durant la guerre, en France à la bataille de Cambrai, il s’était porté au secours de sa garnison au risque de sa vie et il avait été blessé. Il fut d’ailleurs honoré de la Croix militaire pour héroïsme. De retour au pays, la clientèle se faisant rare, il accepte un poste comme assistant de recherche du professeur Miller, à l’University of Western Ontario.

    En 1920, il est appelé à donner un cours sur le pancréas. C’est en préparant ses cours que l’idée lui traverse l’esprit que le pancréas possède en réalité deux fonctions : l’une exocrine par la sécrétion des sucs gastriques et l’autre, endocrine en produisant une hormone capable d’abaisser la glycémie sanguine. Banting n’a dès lors plus qu’une passion : consacrer toutes ses énergies à découvrir un remède contre le diabète. Il a besoin de locaux et d’animaux pour faire sa recherche. Son patron le présente donc au professeur Macleod de l’université de Toronto, qui décide en mai 1921 de lui fournir un laboratoire, dix chiens et un assistant de recherche, un de ses élèves les plus brillants du nom de Charles Best. En moins de six mois, Banting présente son rapport préliminaire de recherche au Physiological Journal Club of Toronto.

    De la découverte à la commercialisation

    Les premières insulines furent fabriquées artisanalement directement à partir des laboratoires de l’University of Toronto. Très tôt, les compagnies Eli Lilly aux États-Unis et Connaught en Ontario ont commencé la fabrication commerciale du produit. On utilisait alors des pancréas de porc ou de bœuf à partir desquels on extrayait et purifiait l’insuline. En 1976, les méthodes allaient changer radicalement. Une jeune compagnie américaine révolutionne la fabrication de l’insuline par la biotechnologie. En modifiant l’ADN de certains microorganismes et en y greffant les gènes codant pour la fabrication d’insuline chez l’homme, il devenait possible de synthétiser rapidement et efficacement une insuline humaine. Genentech qui, sous simple présentation de son idée, a vu ses parts grimper en bourse plus que toute autre entreprise inaugure une ère nouvelle en fabrication de médicaments.

    La metformine : De la plante à la pilule

    Le lilas français (Galega officinalis) est une plante qui fut utilisée en médecine populaire depuis plusieurs siècles en Europe tant pour ses vertus diurétiques qu’antiparasitaires.

    Dans les années 1920, on avait remarqué que l’ablation de la glande thyroïde provoquait une hypoglycémie. Et l’on attribuait cette conséquence à une production accrue de guanidine, ce qui s’est d’ailleurs révélé faux par la suite. Parallèlement, la galégine, un produit semblable, mais dérivé de la plante Galega officinalis avait été isolé et démontrait une certaine efficacité avec moins de toxicité que la guanidine pour abaisser les taux de sucre sanguin. Mais la galépine était d’une courte durée d’action et les réponses aux traitements pouvaient varier d’un individu à un autre.

    L’arrivée sur le marché de l’insuline allait diminuer de beaucoup l’intérêt pour les recherches sur la metformine qui fut alors considéré comme un petit produit sans grand intérêt.

    À partir d’un dérivé de la guanidine, la N’N’- dimethylguanidine, Emil Werner et James Bell ont été les premiers à parler de la metformine en 1922. Sept ans plus tard, Slotta et Tschesche confirmèrent que leurs expériences avec les lapins démontraient clairement que la metformide pouvait abaisser la glycémie, et ce avec plus d’efficacité que tous les autres dérivés de la guanidine. Mais l’arrivée sur le marché de l’insuline allait diminuer de beaucoup l’intérêt pour les recherches sur la metformine qui fut alors considéré comme un petit produit sans grand intérêt.

    Une mise au rencart de trente ans pour la metformine

    En 1950, un médecin philippin Eusebio Y Garcia testa la metformine chez les humains. Il lui trouva des vertus antibactériennes, antivirales, antipaludéennes, analgésiques et hypoglycémiantes. Toutes ces recommandations ne purent être confirmées par la suite, mais il avait tout de même pu démontrer la non-toxicité du produit chez l’humain et sa capacité de réduire la glycémie sanguine.

    Près d’une dizaine d’années plus tard, Jean Sterne du laboratoire français Aron en banlieue de Paris, démontra l’efficacité de la metformine dans les cas de diabètes peu sensibles à l’insuline et de diabètes instables. Le produit fut commercialisé pour la première fois donc en 1959 sous le nom de glycophage (qui mange le sucre). Aujourd’hui, il se vend pour plus de 3 milliards de dollars de metformine.

    Des recherches récentes tendent à démontrer que la metformine pourrait aussi avoir des effets préventifs sur certains cancers, dont celui du poumon et celui du pancréas. C’est à suivre…

    http://quebec.huffingtonpost.ca/


Le diabète chez le chat : 5 choses à savoir sur le chat diabétique


Les animaux domestiques aussi peuvent avoir le diabète. On voit rarement un animal sauvage faisant de l’embonpoint. Alors peut-être que les chats et les chiens qui nous côtoient ont plus de risques …. Enfin, c’est une supposition de ma part
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Le diabète chez le chat : 5 choses à savoir sur le chat diabétique

 

 Cette maladie ne touche pas seulement les humains. Nos animaux de compagnie, et notamment les chats, souffrent eux aussi de diabète, le plus souvent sucré. 1 chat sur 500 en souffrirait. 

Un chat diabétique peut vivre une vie presque normale, dès lors que la maladie est prise en charge suffisamment tôt et qu’un traitement adapté est rigoureusement suivi.

Les causes du diabète chez le chat

Un dysfonctionnement du pancréas peut engendrer un ralentissement de la production d’insuline. Ce déficit d’insuline empêche les cellules du corps d’utiliser correctement le glucose dont le taux dans le sang augmente.

Une mauvaise alimentation, trop sucrée, peut être à l’origine du diabète chez le chat, comme chez les hommes. Il arrive aussi que des médicaments, comme les corticoïdes, favorisent l’apparition de la maladie.

Les symptômes du diabète chez le chat

Un chat souffrant de diabète urine beaucoup plus souvent et se déshydrate donc plus rapidement. Ses urines sont plus collantes que d’habitude, car elles sont riches en sucre. Un chat diabétique se met aussi à perdre du poids alors que son appétit est plus vorace. Un poil en mauvaise santé et un état léthargique sont également des signes qui peuvent vous alerter.

Au moindre doute, n’attendez pas pour emmener votre chat chez le vétérinaire. Lui seul pourra confirmer ou non que votre chat est diabétique.

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Une soif inhabituelle est l’un des signes qui doivent vous alerter. (© Flickr – Dave Dudgale)

A plus long terme, le chat peut développer des infections urinaires à répétition, ainsi que de la plantigradie (le chat marche sur la plante des pieds). En cas de crise, le chat peut être pris de vomissements et tomber dans le coma. Il doit alors être conduit en urgence chez le vétérinaire.

Quels sont les chats plus touchés par le diabète ?

Chez les chats, les femelles sont plus prédisposées que les mâles au diabète sucré.

Cette maladie touche aussi souvent les chats obèses et les chats âgés de 6 à 10 ans. Le diabète juvénile félin est plus rare.

Comment soigner un chat diabétique ?

Le diabète du chat ne peut pas être guéri, mais ses conséquences peuvent être amoindries. Un chat souffrant de diabète sucré devra suivre un traitement à vie à base d’insuline. Deux injections par jour, à heures fixes, devront être réalisées. Certains chats parviennent à se passer de ces injections après quelques semaines seulement de traitement. Ils sont alors en rémission clinique.

Mais ces chats devront malgré tout être régulièrement suivis par le vétérinaire, car la maladie peut toujours se réveiller.

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Le chat diabétique a besoin d’une alimentation adaptée, définie par le vétérinaire. (© Flickr )

Outre l’insuline, une alimentation adaptée au chat diabétique est nécessaire. Si les propriétaires du chat sont vigilants, tant pour son alimentation que pour son traitement à base d’insuline, l’espérance de vie du chat diabétique peut atteindre celle d’un chat qui n’est pas malade.

Le diabète insipide chez le chat 

Bien plus rare que le diabète sucré, le diabète insipide félin est provoqué par un dysfonctionnement de l’hypophyse. Celle-ci produit moins d’hormone antidiurétique et engendre diurèse (urines fréquentes et abondantes) et polydipsie (soif).

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États-Unis: Greffes simultanées de crâne, cuir chevelu et d’organes, une première


Bravo pour cette réussite médicale en espérant que ce monsieur aura une meilleure qualité de vie. C’est quand même tout un exploit d’avoir plusieurs spécialités pour cette opération qui a demandé de la grande précision
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États-Unis:  Greffes simultanées de crâne, cuir chevelu et d’organes, une première

 

Le patient, diabétique, a été diagnostiqué avec une forme rare de cancer.Photo Fotolia

WASHINGTON – Des chirurgiens américains ont annoncé avoir effectué pour la première fois une greffe de crâne et cuir chevelu en même temps qu’une greffe d’organes internes, en l’occurrence un rein et un pancréas.

L’opération, qui a eu lieu le 22 mai mais vient seulement d’être annoncée, a duré 15 heures, mobilisé 50 personnes, et a été effectuée avec des instruments de micro-chirurgie.

«Imaginez que nous avons dû recoudre des vaisseaux sanguins qui mesurent 0,15 mm de diamètre, ce que nous avons fait sous microscope, avec des points de suture mesurant la moitié du diamètre d’un cheveu, grâce au genre d’instrument qui permet de réparer des montres suisses», a expliqué le Dr Michael Klebuc, chirurgien en chef de l’équipe de l’Hôpital méthodiste de Houston, au Texas, qui a effectué l’opération.

Le patient, James Boysen, 55 ans, était diabétique depuis l’enfance et avait été diagnostiqué en 2006 avec une forme rare de cancer atteignant son cuir chevelu. Celui-ci avait été traité avec succès, mais avait laissé des blessures importantes au cuir chevelu.

Il avait déjà subi une première greffe du rein et du pancréas en 1992, mais en nécessitait une autre, qui était rendue impossible en raison des médicaments qu’il était obligé de prendre pour les blessures au cuir chevelu.

Les médecins avaient alors décidé de tenter la greffe multiple. La procédure était prévue depuis longtemps, mais il aura fallu plusieurs années pour disposer en même temps de tous les organes nécessaires

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Une fillette de neuf ans subit une greffe de six organes


Être née quelques années plus tôt, cette petite fille n’aurait pas pu survivre a une telle épreuve, mais avec les avancées de la médecin, elle pourra espérer vivre plus longtemps et avoir une meilleur qualité de vie
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Une fillette de neuf ans subit une greffe de six organes

Une fillette de neuf ans subit une greffe de six organes

Alannah Shevenell

Photo Associated Press

Agence France-Presse

Une fillette de neuf ans a subi avec succès une greffe très rare de six organes, dont une particulièrement exceptionnelle de l’oesophage, indiquait dimanche l’Hôpital des enfants de Boston.

Alannah Shevenell souffrait depuis 2008 d’une «tumeur rare et agressive» qui s’était propagée à l’estomac, au foie, au pancréas, à l’oesophage, à l’intestin grêle et au gros intestin, rendant obligatoire une greffe multiple.

«Après l’échec de tous les traitements, le directeur du Centre de transplantation pédiatrique de l’Hôpital des enfants (PTC) a pensé à une transplantation multiple qui enlèverait la tumeur et remplacerait les six organes affectés», selon un communiqué publié dimanche sur le site internet de l’hôpital.

L’opération a duré 14 heures et les organes provenaient d’un seul et même donneur, précise le communiqué, qui affirme que le PTC est le «premier établissement de la Nouvelle-Angleterre à avoir réussi une greffe de six organes en même temps».

«On ne pouvait enlever la tumeur sans enlever les organes», a affirmé le chirurgien et directeur de l’hôpital Heung Bae Kim, cité par le journal Boston Globe.

La petite fille est depuis retournée chez elle dans le Maine (nord-est) et «pourra à terme vivre tout à fait normalement», selon le chirurgien.

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