Trésor du Mont-Blanc: le mystère n’est pas encore résolu


Un trésor trouvé en Europe sur le Mont Blanc sans savoir a qui il appartient. Il serait probablement atterri lors d’un des crashs d’Air India. L’un il y a 50 ans et l’autre il y a 16 ans. Bref, un alpiniste a trouvé ce trésor, et a préférer l’amener à la police, en 2013, sauf qu’il n’a pas eu d’écho de l’enquête. S’ils ne trouvaient pas le propriétaire en 2 ans, une moitié de ce trésor devait lui revenir
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Trésor du Mont-Blanc: le mystère n’est pas encore résolu

 

Christophe Da Silva

  Source: Le Dauphiné

 Un jeune alpiniste, qui avait découvert en 2013 une centaine de pierres précieuses dans le massif du Mont-Blanc, attend toujours de savoir si les gendarmes ont mis la main sur un éventuel propriétaire. La loi prévoit que le pactole, estimé entre 130.000 et 246.000 euros. pourrait bien lui revenir.

Petit rappel des faits. En septembre 2013, un jeune alpiniste avait découvert un trésor de pierres précieuses sur un glacier du Mont-Blanc, provenant probablement du crash d’un avion indien vieux d’un demi-siècle.

Le jeune Savoyard, qui a souhaité garder l’anonymat, a fait cette découverte cet été alors qu’il évoluait sur le glacier des Bossons, une énorme langue de glace qui s’écoule depuis le sommet du toit de l’Europe occidentale.

Émeraudes, saphirs et rubis

« Il aurait pu garder ça pour lui mais a préféré les amener à la gendarmerie de Bourg-Saint-Maurice (Savoie), près de son lieu de résidence, le 9 septembre, a expliqué à l’AFP le chef d’escadron Sylvain Merly, commandant de la compagnie de gendarmerie d’Albertville.

Les pierres précieuses, des émeraudes, saphirs et rubis, ont été placées sous scellés, puis leur valeur a été évaluée par un joaillier local: entre 130.000 et 246.000 euros.

Deux accidents d’avion

Ce trésor provient très vraisemblablement d’un avion indien qui s’était écrasé dans le massif il y a plus de cinquante ans, deux crashs ayant eu lieu à 16 ans d’intervalle.

Le Malabar Princess, un avion d’Air India, s’était écrasé le 3 novembre 1950 à 4.700 mètres d’altitude, faisant 48 morts. La rumeur avait alors couru qu’il contenait des lingots d’or, sans qu’on n’en retrouve cependant la moindre trace.

Qui a hérité du précieux magot?

Le 24 janvier 1966, c’était au tour du « Kangchenjunga », un Boeing 707 lui aussi de la compagnie Air India, qui effectuait la liaison Bombay-New York. Il s’était écrasé sur le même glacier avec 117 passagers à bord à environ 4.750 mètres d’altitude. Aucun passager n’avait survécu à l’accident.

Mais, cinq ans après la découverte de ce trésor, une question subsiste: qui a hérité du précieux magot? (continuez à lire sous la vidéo)

Aujourd’hui, le jeune Savoyard s’est fait entendre dans les colonnes du Dauphiné.

« Je ne pensais pas trouver un trésor », rembobine-t-il.

Il ajoute: Les gendarmes m’ont dit qu’ils me donneraient des nouvelles au fil de l’enquête… Je n’en ai jamais eu ».

50-50?

L’alpiniste s’inquiète également du fait qu’il n’a pas reçu une copie de sa déposition, ni d’inventaire précis des 49 sachets mis sous scellés. Ils dorment aujourd’hui dans le coffre d’une banque.

En 2013, le procureur avait indiqué que la moitié du butin reviendrait au jeune alpiniste si aucun propriétaire n’était retrouvé dans un délai de deux ans. L’autre moitié appartiendrait dès lors au propriétaire du glacier des Bossons, c’est-à-dire à la commune de Chamonix.

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Le saviez-vous ► D’où vient la tradition de la bague de fiançailles?


Quand un mariage commence a germer dans un couple, la bague de fiançailles viens confirmer que le projet est en cours . Mais dans l’histoire, le prix et l’oeuvre de ces alliances n’a pas toujours été un gage d’union. Il fut un temps ou ce n’était qu’un simple anneaux
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D’où vient la tradition de la bague de fiançailles?

 

D'où vient la tradition de la bague de fiançailles?

La bague de fiançailles au motif de fede date de l’époque Romaine. Les deux mains se serrant l’une l’autre signifiaient qu’un marché était conclu. Le motif est demeuré dans les traditions de fiançailles européennes au Moyen-Âge jusqu’à la Renaissance.
© Photos courtesy of The Three Graces/www.georgianjewelry.com

Pourquoi la bague surmontée d’un diamant est-elle devenue l’emblème de la demande en mariage? Ce bijou de luxe et de rêve pour lequel les jeunes hommes sont prêts à casser leur tirelire afin d’aller promettre l’amour éternel ne date pas d’hier.

Le professeur d’histoire de l’UQAM, John V. Drendel, raconte que dès l’époque romaine, l’homme enfilait un anneau, généralement de fer ou de cuivre, à l’annulaire de celle qu’il voulait pour femme, lors de fiançailles informelles.

«Il s’agissait d’un contrat de dot, donc d’une promesse de mariage et d’échanges de biens», explique-t-il.

À cette époque, l’anneau ne comportait aucune pierre précieuse, mais était souvent sculpté du motif de «fede», qui vient de l’expression italienne «mani in fede», mains jointes dans la foi, et qui était représenté par deux mains se serrant l’une l’autre. Cet anneau signifiait qu’un marché était conclu.

Au début du Moyen-Âge, la tradition de mariage de l’Empire germanique vint rivaliser celle des Romains.

 «Pour les Germains, un mariage devait être consommé pour être conclu. En d’autres mots, la femme devait donner son corps pour être officiellement mariée», indique le professeur Drendel.

L’Église catholique s’est toutefois imposée au 13e siècle pour formaliser la cérémonie du mariage selon le droit romain. Le don du corps n’était pas reconnu par l’Église pour officialiser le mariage. La cérémonie consistait plutôt en un consentement par un échange de paroles et d’anneaux à l’église. Bien qu’elle soit non formelle, la tradition romaine de fiançailles a par le fait même aussi été retenue dans les traditions jusqu’à nos jours.

«L’anneau de fiançailles et de mariage, c’est tout ce qu’il nous reste de la tradition de dot et d’échanges de cadeaux, du moins en Occident», ajoute M. Drendel.

Pierres précieuses

La bague de fiançailles surmontée d’un diamant est devenu un classique dans les traditions occidentales vers le milieu du 20e siècle.
© Shutterstock

Le simple anneau de fiançailles, de fer ou de cuivre et parfois d’or, souvent sculpté du motif de «fede» ou gravé de phrases poétiques, est demeuré populaire durant tout le Moyen-Âge jusqu’à la Renaissance. Cependant, les plus riches ont commencé à orner cet anneau de pierres précieuses, comme le saphir, le rubis, l’émeraude ou le diamant. On attribuait à ces pierres des pouvoirs magiques.

Le rubis rouge symboliserait le cœur, la dévotion et la passion et protégerait contre la trahison; le saphir bleu, la pureté, la confiance, la fidélité, la sagesse et la vérité; l’émeraude verte, la connaissance, la justice, le renouveau, l’espoir et la chance; et finalement le diamant, l’indestructible, la force et les liens durables du mariage.

L’archiduc Maximilien de Habsbourg aurait été le premier noble à offrir une bague à diamant à sa future épouse, Marie de Bourgogne, en 1477.

Le diamant a gagné en popularité par rapport aux autres pierres précieuses seulement à la suite de la découverte de nombreuses mines de diamants en Afrique du Sud au 19e siècle. Le diamant qui devint plus commun qu’auparavant vit son prix chuter, jusqu’à ce que la compagnie De Beers acquière presque la totalité de la production mondiale de diamant brut en 1888.

De Beers, qui a monopolisé le marché pendant presque la totalité du 20e siècle, a pu contrôler le prix du diamant et le stabiliser. Le professeur Drendel ajoute que De Beers a usé d’un grand effort de marketing pour faire du diamant la pierre précieuse de prédilection des futurs époux, comme on la connaît aujourd’hui.

En 1947, De Beers lançait sa campagne de publicité qui associait le diamant à l’amour éternel avec le slogan «A diamond is forever» (Un diamant c’est pour toujours), qui a marqué l’histoire de la publicité et qui a depuis réussi à intégrer la bague de fiançailles à diamant dans les mœurs occidentales.

Des bagues de fiançailles célèbres

  • La bague de fiançailles hors du commun de la Reine Victoria (1819-1901) a fait beaucoup jaser puisqu’elle avait la forme d’un serpent.
  • L’actrice américaine Grace Kelly, devenue princesse de Monaco suite à son mariage avec le Prince Rainier III, a reçu de son fiancé, une superbe bague surmontée d’un diamant de coupe émeraude de 12 carats.
  • Madonna s’est fait offrir le jour de son anniversaire une magnifique bague de fiançailles à trois diamants ronds de son amoureux Guy Ritchie.
  • Enfin, une des plus célèbres bagues de fiançailles des dernières décennies est sans aucun doute celle de la princesse Diana, un large saphir bleu ovale entouré de 14 diamants sur un anneau en or blanc 18 carats. Cette bague s’est par la suite retrouvée au doigt de la femme du prince William, Kate Middleton. Peu de temps après leurs fiançailles, le prince William a confié à la presse qu’il a offert à Kate la bague de sa défunte mère pour qu’elle ne rate pas ce jour important.

 

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