Un homme hospitalisé après s’être injecté son propre sperme Il voulait traiter ainsi son mal de dos.


Quelle idée a passé par la tête de ce gars de s’injecter par intraveineuse son propre sperme pour des douleurs aux dos chronique ? Cela ne lui a pas fait grand bien, au contraire, il a dû se faire soigner par une thérapie antimicrobienne.
Nuage

 

Un homme hospitalisé après s’être injecté son propre sperme

Il voulait traiter ainsi son mal de dos.

IRISH MEDICAL JOURNAL

Par David Lohr, HuffPost US

Une nouvelle étude publiée dans l’Irish Medical Journal raconte le cas d’un homme de 33 ans qui a été hospitalisé après s’être injecté de façon répétitive son propre sperme pour soulager ses maux de dos chroniques.

«Il s’agit du premier cas rapporté d’injection de sperme pour traitement médical», ont écrit des docteurs de Dublin dans l’étude de cas intitulée «« Semenly » harmless back pain: an unusual presentation of a subcutaneous abscess».

Le remède maison de l’homme a été découvert lorsqu’il s’est présenté au cabinet d’un médecin se plaignant de douleurs au dos. Tout en examinant le patient, un médecin a remarqué que son bras droit semblait enflé.

Le médecin n’avait pas vu venir l’explication qu’a donnée l’homme.

«Le patient a expliqué qu’il s’était injecté à l’intraveineuse son propre sperme comme une méthode innovante pour traiter des maux de dos», ont relaté les docteurs dans l’étude. «Il a créé cette « cure » indépendamment de tout conseil médical.»

L’homme a indiqué avoir acheté une aiguille hypodermique en ligne et s’était injecté une fois par mois pendant les 18 mois précédents sa visite chez le docteur. Tout juste avant cette visite, il a informé s’être blessé le bas du dos en levant un objet lourd et s’est donné trois doses, selon l’étude.

IRISH MEDICAL JOURNALCellulite et œdème de l’avant-bras droit de l’homme.

Le sperme est entré dans ses vaisseaux sanguins et ses muscles. Une radiographie a révélé que de l’air était emprisonné sous sa peau, et il a été immédiatement hospitalisé.

Les docteurs l’ont traité à l’aide d’une thérapie antimicrobienne intraveineuse. Sa douleur au dos aurait diminué et il est parti de l’hôpital par lui-même sans que la zone infectée ne soit drainée.

Les docteurs responsables du rapport ont effectué une «revue de fond» de la littérature médicale et ont été incapables de trouver d’autres cas d’injection de sperme.

L’étude conclut avec un avertissement que l’expérimentation médicale est dangereuse et qu’il est risqué pour des individus non formés de s’injecter des substances qui ne sont pas prévues pour un usage intraveineux.

Traduction: ne vous injectez rien sans approbation d’un docteur, incluant du sperme.

Ce texte initialement publié sur le HuffPost États-Unis a été traduit de l’anglais.

https://quebec.huffingtonpost.ca

Pourquoi le dégriffage des chats cause douleur au dos, agression et élimination hors de la litière


Ceux qui sont pour le dégriffage de chat, devraient savoir que cela peut entrainer plusieurs problèmes. Il ne peut se défendre, il risque d’être plus agressif, souffrir de boitement, avoir au dos, et changer de comportement face à la litière. Bien sûr, vos meubles seront sauf, mais votre chat paiera le prix fort
Nuage

 

Pourquoi le dégriffage des chats cause douleur au dos, agression et élimination hors de la litière

 

La chirurgie de dégriffage des chats (onychectomie) est illégale dans de nombreux pays, mais elle est encore courante dans certains pays. Elle est effectuée pour empêcher les chats d’endommager les meubles ou de griffer.

Des recherches précédentes ont porté sur les problèmes à court terme du dégriffage, comme la boiterie et l’infection, mais les effets sur la santé à long terme n’avaient pas encore été étudiés à ce jour.

Le dégriffage est lié à un risque de douleur à long terme, qui se manifeste par des comportements indésirables tels que l’élimination inappropriée (à l’extérieur de la litière) et l’agression (mordre), selon une étude publiée dans le Journal of Feline Medicine and Surgery (JFMS).

Nicole K Martell-Moran du Feline Medical Center à Houston et ses collègues ont mené cette étude 137 chats non dégriffés et 137 dégriffés, dont 33 sur les quatre pattes.

Les chats dégriffés étaient 4 fois plus susceptibles de mordre et 3 fois plus susceptibles d’avoir des comportements agressifs que ceux non dégriffés.

Ils étaient 3 fois plus susceptibles d’avoir un diagnostic de douleur au dos (potentiellement à cause du raccourcissement du membre dégriffé et de la démarche altérée ainsi que de la douleur chronique au site de la chirurgie entraînant un déplacement de poids compensatoire).

Selon les directives de l’American College of Veterinary Surgeons, la chirurgie de dégriffage consiste à éliminer la troisième phalange (P3), qui est l’os le plus distal du pied.

 Malgré cela, des fragments de P3 ont été trouvés chez 63 % des chats dégriffés, « reflétant une technique chirurgicale médiocre ou inappropriée ».

Alors que l’apparition de maux de dos et de comportements anormaux était plus importante chez ces chats, même une technique chirurgicale optimale n’éliminait pas les risques, soulignent les auteurs.

L’élimination des phalanges distales oblige le chat à mettre son poids sur les extrémités cartilagineuses molles des phalanges moyennes (P2) préalablement protégées dans les espaces articulaires. La douleur dans ces phalanges dégriffées incite les chats à choisir une surface douce, comme le tapis, de préférence au substrat de gravier de la litière.

Et, un chat dégriffé peut réagir au fait d’être touché en mordant, car il ne peut se défendre avec ses griffes.

http://www.psychomedia.qc.ca/

Les textos ennemis de notre dos ?


Les ordinateurs, téléphones intelligents ont changé notre posture et malheureusement, des maux de dos sont apparus qui auraient pu être évitée
Nuage

 

Les textos ennemis de notre dos ?

 

Ceux qui passent de nombreuses heures à envoyer et lire des SMS vont peut-être faire un peu plus attention en lisant les résultats des recherches d’un médecin orthopédiste américain. Apparemment, le texto ferait mal au dos !

Nos maux de dos pourraient-ils venir de notre utilisation de nos smartphones ? Possible répond le Dr Kenneth Hansraj, chirurgien orthopédiste de New York, qui a publié une étude dans laquelle il pointe du doigt la position que l’on adopte pour écrire ou regarder nos textos et qui serait mauvaise pour notre dos.

Le poids 3 pack d’eau sur le cou avec une mauvaise position

Publiées dans la revue Surgical Technology International, ces recherches indiquent en effet que l’inclinaison de la tête au moment de la lecture d’un SMS augmenterait la force gravitationnelle et donc le poids de la tête.

Pour mesurer tout cela, le Dr Hansraj a utilisé un logiciel qui lui a permis de simuler une colonne vertébrale humaine. Résultat : quand un adulte inclinerait sa tête de plus de 60 degrés, cela équivaudrait à avoir un poids de 22 kg sur le cou, soit l’équivalent 4 ou 5 boules de bowling ou trois pack de 6 bouteilles d’eau.

Avec la répétition de cette position sur le long terme, on risquerait une déformation de la colonne vertébrale entraînant diverses déchirures et nécessitant une intervention chirurgicale. Mais que faut-il faire pour éviter de finir avec des cervicales tordues ? Le Dr Hansraj préconise de ne pas rester scotché à son téléphone et de garder la tête droite quand on le consulte.

Attention aussi à sa posture au bureau

Mais les smartophones ne seraient pas les seuls avec lesquels nous adoptons une mauvaise posture. Le chirurgien attire aussi l’attention sur les employés assis de longues heures derrière un bureau, souvent avachis. Là encore, on ferait peser un lourd poids sur notre cou. Pour éviter de souffrir, il conseille de faire des pauses régulières et d’aller marcher, de s’étirer et de faire attention à la position de son écran d’ordinateur (le mieux étant d’avoir la tête la plus droite possible).

http://www.aufeminin.com

Une ceinture intelligente pour éviter les maux de dos


Je trouve admirable que des jeunes se démarquent dans divers domaines. Et je trouve important de le souligner à chaque fois. Ces deux jeunes vont probablement changer la vie de bien des gens, par leur mauvaise posture, grâce a cette ceinture intelligente. Ils ont franchi étape par étape les concours de science pour maintenant se présenter à la compétition internationale à Bruxelles
Nuage

 

Une ceinture intelligente pour éviter les maux de dos

 

Philippe Massicotte et Thomas Dupré ont été reçus... (Photo: Sylvain Mayer, Le Nouvelliste)

Philippe Massicotte et Thomas Dupré ont été reçus à l’hôtel de ville de Trois-Rivières, lundi, pour souligner les succès récoltés par leur projet scientifique «Tiens-toi droit!».

Photo: Sylvain Mayer, Le Nouvelliste

Vincent Gauthier
Le Nouvelliste

(Trois-Rivières) Deux finissants du Séminaire Saint-Joseph de Trois-Rivières ont peut-être trouvé la solution optimale afin d’éviter à des centaines de milliers de personnes de souffrir de maux de dos en raison d’une mauvaise posture au travail.

En effet, les génies Philippe Massicotte et Thomas Dupré feront rayonner leur institution et leur ville à l’échelle mondiale à l’Expo-sciences internationale grâce à l’invention d’une ceinture intelligente qui émet une vibration lorsque la position du dos n’est pas adéquate.

Tout est parti d’une idée lancée par la mère de Philippe, Sylvie Legendre, qui a défié son fils de trouver une façon de régler les problèmes de posture, notamment celle des travailleurs qui doivent demeurer assis longtemps devant un ordinateur.

«On voulait trouver une façon de rappeler aux gens de se tenir droit», note Philippe, 17 ans.

L’envergure de cette innovation pourrait être majeure si on considère le nombre de personnes qui sont affectées par des problèmes dorsaux en raison d’une mauvaise posture.

«Il y a environ 50 % des travailleurs qui ont des maux de dos et ça coûte 4 milliards $ par année, au Canada seulement», indique Thomas, 16 ans.

Selon la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST), une blessure au dos représente en moyenne 51 jours d’absence et coûte 2800 $.

De fil en aiguille, les deux étudiants du profil sciences au STR ont gagné le coeur des juges lors des rendez-vous local, régional, provincial et national. Chaque fois, ils ont présenté un prototype amélioré et ils souhaitent encore peaufiner leur outil de prévention. Au départ, un signal lumineux avertissait d’une mauvaise posture puis ensuite, c’était un signal sonore. Enfin, l’option de la vibration a été privilégiée. Jusqu’à présent, les deux jeunes Trifluviens ont consacré 200 heures à la concrétisation de leur ceinture.

Grâce à leur projet, les deux adolescents ont reçu une multitude d’honneurs, dont le prix de l’Excellence (médaille d’argent remis par Sciences jeunesse Canada), le prix S.M. Blair Family Foundation (projet qui mérite une demande de brevet d’invention), le prix de l’Université du Québec et le prix SYNAPSE or remis par l’Institut de recherche en santé du Canada, ainsi que plus de 9800 $ en prix et bourses.

Évidemment, toute cette reconnaissance représente une belle motivation pour les deux comparses de redoubler d’ardeur afin de peaufiner encore davantage leur invention et ainsi attirer les regards lors de l’Expo-sciences international qui se tiendra à Bruxelles, en Belgique, en juillet 2015. En 2013, à Abu Dhabi, ce sont plus de 1200 participants qui avaient pris part à ce rendez-vous international du savoir.

«On était surpris de recevoir autant de prix. On est très fiers», a lancé Philippe. «C’est très motivant de voir qu’on peut créer quelque chose qui peut aider le monde», a renchéri Thomas.

D’ici la compétition à Bruxelles, les deux jeunes hommes tenteront de réduire davantage la taille de leur produit afin de le rendre plus agréable à porter.

Plusieurs entreprises pourraient éventuellement être intéressées par un tel produit afin de mieux protéger leurs travailleurs. D’ailleurs, la ceinture a assurément piqué la curiosité de la Ville de Trois-Rivières.

«La Ville a certainement un intérêt dans le projet. C’est une préoccupation pour nous (les maux de dos) en ce qui concerne la santé et sécurité au travail», a mentionné le conseiller municipal du district des Estacades et professeur au STR, Pierre-Luc Fortin.

Malgré les nombreux commentaires élogieux reçus pour leur ceinture technologique, les deux camarades indiquent ne pas encore avoir reçu d’invitation à commercialiser leur projet.

«Il y a beaucoup de gens qui sont venus nous demander où ils pouvaient acheter la ceinture», note Philippe.

Quant au directeur général du STR, Pierre Normand, il a tenu à souligner l’engagement démontré par ces deux finissants tout au long de ce projet, en plus de les féliciter de faire rayonner l’institution d’enseignement.

«Vous êtes allés jusqu’au bout. Vous ne vous êtes pas mis de limite. Ça vous dessine un assez bel avenir», a-t-il indiqué aux créateurs du projet «Tiens-toi droit!».

http://www.lapresse.ca

Génération branchée: les problèmes de dos se multiplient


Le temps que l’on passe devant des écrans d’ordinateur, de cellulaire et autres bidules, nous bougeons moins et le pire c’est que nous sommes mal installée pour utiliser la technologie et ce ne sont pas juste les adultes mais les ados et aussi les plus jeunes …
Nuage

 

Génération branchée: les problèmes de dos se multiplient

 

La technologie entraîne de plus en plus de maux de dos sur la jeune génération.

PHOTO SHUTTERSTOCK.COM

Une étude britannique souligne les effets néfastes des jeux vidéo, tablettes et autres téléphones intelligents, responsables de plus en plus de maux de dos chez la jeune génération d’utilisateurs.

Les chercheurs ne mâchent pas leurs mots à propos de ce nouveau fléau: les jeunes seraient face à une «bombe à retardement sanitaire». Leur style de vie de plus en plus sédentaire entraîne plus de maux de cou et de dos du fait de longues heures passées assises, notent les scientifiques.

Cette étude a été commandée par le Centre hospitalier de l’université Abertawe Bro Morgannwg (Pays de Galle) après avoir remarqué que le nombre de traitements d’enfants souffrant de douleurs à la nuque et au dos y avait doublé en à peine six mois, comme le rappelle le Telegraph.

L’équipe s’est entretenue avec plus de 200 enfants, entre 7 et 18 ans, et il en ressort que 64% des 11-18 ans disent souffrir du dos, et que 90% d’entre eux reconnaissent ne jamais en avoir parlé à personne. Chez les plus jeunes (les 7-10 ans), 72% ont confié ressentir ce type de douleur.

«Les modes de vie actuels et la recrudescence de technologie ont des effets néfastes sur la santé musculosquelettique et, si on n’évoque pas ce problème à l’école ou à la maison dès aujourd’hui, nous aurons de fortes répercussions sur nos enfants, la prochaine génération de travailleurs», commente la chercheuse Lorna Taylor dans les colonnes du Telegraph. Et d’ajouter, «C’est une bombe à retardement sanitaire».

«Il est indispensable d’instiller de bonnes habitudes, que les enfants soient confortablement installés, afin qu’ils puissent se concentrer, atteindre leur potentiel optimal, qu’ils travaillent et fassent du sport quand ils le désirent, et qu’ils ne se retrouvent pas limités dans la vie par la douleur et une incapacité tout à fait évitable», a conclu la chercheuse.

http://www.lapresse.ca/

Maux de dos? Vos pieds sont peut-être à blâmer!


Ah les maux dos, quand ils commencent, il est difficile de s’en débarrasser. Mais un aspect est souvent négligé qui pourrait pourtant résoudre certains douleurs dorsales
Nuage

 

Maux de dos? Vos pieds sont peut-être à blâmer!

 

Photo Fotolia

Les maux de dos chroniques peuvent souvent se régler par un ajustement au niveau des pieds, croient plusieurs podiatres.

Plusieurs raisons peuvent expliquer de vilaines douleurs au dos, mais l’une d’entre elles est aussi fréquente que sous-estimée, selon ce que rapporte Top Santé.

C’est que plusieurs cas de maux au dos s’expliqueraient par un problème quelques pouces plus bas, soit au niveau des pieds.

En effet, selon plusieurs podiatres, leur spécialité (les pieds) peut largement s’associer à celle des chiropraticiens, dans certains cas, pour ainsi contribuer à la guérison de féroces maux de dos.

« Les pieds sont les fondations du corps. Si elles ne sont pas solides, l’édifice est bancal », lance Muriel Montenvert, podiatre.

Ainsi, lorsqu’un patient éprouve sans le savoir une difficulté à marcher ou un problème quelconque de posture lié aux pieds, il peut progressivement traîner et encourager une anomalie qui mènera éventuellement à un sérieux mal de dos.

On suggère donc de consulter un spécialiste afin de savoir si quelque chose cloche avec vos pieds, voire vos chaussures. Plusieurs options s’offrent aux patients, comme des semelles ou des talons orthopédiques, par exemple.

« La douleur dorsale disparaît en général au bout de trois à six semaines », affirme Jean-Luc Hamelin, qui souhaite lui aussi encourager les patients aux prises avec des maux de dos chroniques à consulter un podiatre.

http://sante.canoe.ca

6 mythes sur la douleur au bas du dos


Les maux de dos est une souffrance tout le monde un jour ou l’autre ont expérimenté a différents degrés .. Certains vont tout faire pour les évités en renforçant leur muscles dorsales mais pourtant cela ne fonctionne pas toujours
Nuage

 

6 mythes sur la douleur au bas du dos

 

Des spécialistes se penchent sur les idées reçues concernant les maux de dos, sur ce qui se passe en réalité et sur les meilleures approches pour les soulager.

La vérité sur le mal de dos

Vous connaissez peut-être cette boutade: il y a deux sortes de personnes, celles qui ont déjà souffert de maux de dos et ceux qui en souffriront bientôt. Mais il n’y a pas de quoi rire de ceux qui éprouvent ces douleurs musculaires débilitantes ou lancinantes, ou qui sont incapables de se tenir droits confortablement et dont les maux de dos s’étendent sur des jours ou des semaines. Apprenez-en un peu plus sur les mythes courants concernant le mal de dos.

Mythe 1: c’est un mouvement qui a provoqué la douleur

 

Le fait de soulever un poids trop lourd ou une chute après une glissade peut être une cause potentielle du mal de dos; mais la dégénérescence des disques invertébraux causée par des micros déchirures qui passent inaperçues, pourraient bien en être la cause réelle. Ces disques sont comme des beignes gélatineux, un coussinet de collagène et d’eau situé entre les vertèbres pour faciliter la mobilité de la colonne vertébrale.

Une hernie discale se produit lorsqu’un disque fait saillie: on ressent de la douleur et de l’inflammation lorsque le disque appuie sur une racine nerveuse à proximité. Lorsqu’il y a rupture du disque, le liquide s’écoule et fait pression sur les terminaisons nerveuses dans la région des lombaire

Regardez la vidéo du docteur Mark Kubert chiropraticien à Guelph en Ontario, où il explique comment ces lésions se produisent.

 
Mythe 2: garder le lit est le meilleur traitement pour soulager les maux de dos

 

Il n’est plus recommandé de rester couché. Le mal de dos s’amplifie lorsque les muscles se contractent en réponse à une blessure et le fait de s’étendre les contracte davantage, ce qui déclenche le cycle de la douleur. Si vous souffrez beaucoup en position assise ou debout, diminuez à quelques heures par jour le temps de repos au lit et ne dépassez pas quelques jours. Consultez votre médecin pour connaître la cause de vos problèmes de dos et prenez rendez-vous avec un chiropraticien ou un physiothérapeute pour élaborer un programme adéquat d’étirement et de renforcement musculaire afin de protéger votre dos et favoriser la guérison.

Mythe 3: on peut renforcer les abdominaux en faisant des relevés assis ou en étirant le dos

 

Erreur! Ces exercices sont les pires et peuvent causer plus de tort que de bien.

«Les gens sont bien intentionnés lorsqu’ils veulent prendre soin de leur dos, mais en faisant des exercices traditionnels comme les relevés assis, les relevés de dos ou les extensions de dos, ils placent une pression énorme sur leurs disques, qui peut exacerber un problème existant ou en créer un nouveau», explique le docteur Kubert. 

Les exercices idéaux pour les abdominaux sont ceux qui maintiennent votre colonne vertébrale en position neutre.

«Ne rentrez pas les abdominaux vers l’intérieur ou ne les faites pas ressortir. Contractez-les comme lorsque vous voulez tousser ou dégager votre gorge. Ce type de contraction musculaire est le meilleur pour stabiliser votre colonne vertébrale dans la vie de tous les jours», explique le docteur Kubert.

Pour les abdominaux, il recommande la pratique des exercices suivants: le pont, la position de la table avec extension du bras et de la jambe alternée, le pont latéral, la flexion de jambe sur une seule jambe.

Mythe 4: on doit fléchir les genoux pour soulever une charge lourde

 

«D’après les principes de la biomécanique, vous devriez soulever un objet avec les hanches, et non avec les genoux. Autrement, vous souffrirez d’arthrite aux genoux,» explique Stuart McGill, professeur en biomécanique de la colonne vertébrale et président du département de kinésiologie à l’Université de Waterloo.

Lorsque vous soulevez un objet lourd, vous devriez essayer de répartir la charge vers tous les muscles de votre corps. Il faut contracter les abdominaux pendant toute la levée et garder l’objet le plus possible près du corps, en soulevant à partir des hanches. Dans le cas d’un objet léger, utilisez la technique du golfeur: gardez le dos droit et fléchissez à la hanche, en étendant une jambe vers l’arrière pour garder l’équilibre.

Mythe 5: il faut développer la flexibilité pour protéger son dos

 

«Les statistiques démontrent que ceux qui une plus grande mobilité du dos courent un risque plus élevé de souffrir de maux de dos; la flexibilité du dos n’est pas une protection, mais serait plutôt le contraire», affirme Stuart McGill.

Les muscles des bras et des jambes sont conçus pour le mouvement, mais la structure musculaire de la colonne vertébrale est différente: elle a pour but d’assurer la stabilité.

Mythe 6: on doit porter une ceinture de soutien lombaire pour soulever des objets lourds

 

Ce type de ceinture, utilisé par les haltérophiles ou les bagagistes dans les aéroports, n’élimine pas les blessures lombaires. D’après l’Administration américaine de la santé et de la sécurité au travail,aucune preuve scientifique ne démontre que ces ceintures font diminuer le poids sur la colonne vertébrale ou le nombre de blessures. En réalité, elles pourraient même s’avérer dangereuses à cause du faux sentiment de sécurité qu’elles procurent.

Crédit photo: iStockphoto

http://www.plaisirssante.ca

Naître drogué de parents accros


Quand je pense qu’on voudrait légaliser les drogues, alors qu’il y a tellement de conséquences pour le corps et le cerveau. Imaginez les bébés qui dans l’utérus rentre en contact avec les drogues, alcool, cigarettes et médicaments .. c’est un début de vie bien difficile pour ce petit être.
Nuage

 

Naître drogué de parents accros

Naître drogué de parents accros

Leur corps minuscule s’est habitué à l’héroïne, aux médicaments antidouleur ou à la méthadone dans l’utérus de leur mère. À la naissance, lorsqu’ils en sont brutalement privés, c’est la souffrance.

Photo: Alain Roberge, La Presse

Marie-Claude Malboeuf
La Presse

Chaque année, au Québec, près d’une centaine de bébés doivent être sevrés parce qu’ils naissent drogués et sont en manque d’opiacés, révèlent les toutes dernières données de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS).

Leur corps minuscule s’est habitué à l’héroïne, aux médicaments antidouleur ou à la méthadone dans l’utérus de leur mère. À la naissance, lorsqu’ils en sont brutalement privés, c’est la souffrance. Après quelques jours, les bébés les plus touchés peuvent se mettre à trembler, à pousser des cris aigus, à vomir, à respirer péniblement, à s’agiter et à pleurer intensément dès qu’un bruit, une lueur ou un mouvement les perturbe. Certains symptômes peuvent mettre des semaines à disparaître.

Les mères ne viennent pas toutes de la rue ou de milieux pauvres, même si c’est souvent le cas.

«J’ai accouché des avocates et des notaires qui prenaient de l’héroïne de façon récréative», rapporte l’obstétricien montréalais Samuel Harper, qui suit la majorité des héroïnomanes enceintes.

Dans son bureau du CLSC des Faubourgs, dans le quartier Centre-Sud, il suit aussi la grossesse d’un petit nombre de femmes incapables de se passer de médicaments antidouleur. Dérivés du pavot, comme l’héroïne, ils leur ont été prescrits à la suite d’une opération ou pour soulager de violents maux de dos, et les choses ont mal tourné.

En Ontario, dans les deux dernières années, la forte popularité de ces médicaments a fait augmenter de 38% le nombre de bébés qui ont nécessité un sevrage, constate l’ICIS. Au Québec, leur nombre a parallèlement baissé de 21% – une donnée surprenante puisque le nombre de Québécois consommateurs d’opiacés d’ordonnance a bondi de 182% depuis 2000, tandis que les dépenses du gouvernement pour le paiement de l’un d’eux (l’OXyContin) ont augmenté de 1280%.

Les toxicomanes québécoises sont peut-être plus prudentes que les autres durant leur grossesse.

«Malgré nos efforts, il est aussi possible que plusieurs femmes passent encore inaperçues, avance le Dr Harper. Celles qui fonctionnent bien n’éveillent pas les soupçons et peuvent avoir déjà quitté l’hôpital quand les premiers symptômes de sevrage se manifestent, après quelques jours.»

Des milliers de bébés touchés

Les patientes du Dr Harper accouchent pourtant au Centre des naissances du CHUM, qui se trouve à l’avant-garde pour le dépistage et l’accompagnement des mères toxicomanes. Le centre en a dépisté 111 en 2010-2011 (39 abusaient de cannabis, 29 de cocaïne, 22 d’opiacés, 15 d’alcool et 6 d’amphétamines), et sevré 19 bébés.

Ailleurs, l’ampleur du problème est encore plus difficile à cerner, même si le dépistage des femmes enceintes devrait être «systématique», selon le Plan d’action interministériel en toxicomanie 2006-2011. On y lit que 5% des Québécoises font une consommation abusive d’alcool durant leur grossesse et que, dans certains secteurs, 10% se droguent alors qu’elles attendent un bébé.

Les gynécologues doivent poser plus de questions et envoyer plus souvent leurs patientes aux travailleurs sociaux, car plusieurs d’entre elles ont le réflexe de minimiser les quantités qu’elles consomment», plaide l’infirmière-chef du service de néonatalogie de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont, Patricia Geraldes.

L’an dernier, de 20 à 25 femmes accros à la cocaïne ou aux amphétamines ont accouché à son hôpital. Les femmes enceintes qui consomment du cannabis s’y comptent carrément par dizaines, mais elles ne sont pas nécessairement ciblées pour cette raison.

«On leur suggère quand même de fumer moins», indique la travailleuse sociale Maude Ménard.

Comme le tabac, le cannabis peut causer des retards de croissance. La cocaïne et les amphétamines aussi, en plus de provoquer chaque année des dizaines de naissances prématurées.

«À long terme, ces substances laissent même plus de traces dans le cerveau que les opiacés», affirme l’anesthésiologiste Édith Villeneuve, chef de la Clinique antidouleur du CHU Sainte-Justine.

Les bébés qui y ont été exposés restent hospitalisés jusqu’à ce que toute trace de drogue ait disparu de leur urine. Pour les soulager, il n’y a pas grand-chose à faire.

«Quand il s’agit d’une substance qu’on ne trouve que dans la rue et qui a pu être mélangée à toutes sortes de choses, ses effets sont plus néfastes, et c’est impensable d’en donner à un bébé, même à toutes petites doses», précise la Dre Villeneuve. Elle se rabat donc, à l’occasion, sur des médicaments qui servent à réduire l’anxiété ou l’hyperactivité, ou encore à induire la somnolence.

On donne parfois de la caféine aux bébés exposés à la cocaïne, dit de son côté Patricia Geraldes. En général, les mères n’ont eu aucun suivi de grossesse. Elles arrivent à la salle d’accouchement en pleine crise, sans carte d’assurance maladie. Mais d’autres nous arrivent très adéquates. Elles sont organisées et n’ont pas l’air d’avoir consommé. On le découvre parce que le bébé ne va pas bien.»

Ces mères ont beau être moins démunies, la travailleuse sociale Maude Ménard s’en inquiète.

 «Gérer un emploi tout en consommant, c’est une chose; être parent, c’en est une autre, dit-elle. La fatigue fragilise. Sans compter qu’avoir un enfant, c’est très confrontant. Ça peut aggraver les problèmes.»

***

Imiter Toronto et Vancouver

Depuis plus de 10 ans, le CHUM cherche à ouvrir un centre périnatal et familial en toxicomanie où les parents trouveraient tout sous le même toit: thérapies, diagnostics, soins médicaux, conseils éducatifs, dépistage, stimulation, gardiennage, etc.

Vancouver et Toronto ont déjà leur centre de suivi (Sheeway Project et Breaking the Cycle), et ils sont apparemment très efficaces.

«Si le bébé est stimulé après sa naissance, si on aide la mère à lui offrir de bonnes conditions de vie, il peut s’en tirer relativement bien. Même s’il a été exposé à la drogue, plusieurs effets se résorbent», souligne l’obstétricien Samuel Harper.

À Montréal, les parents doivent faire le tour de la ville pour obtenir les services dont ils ont besoin, se désole la travailleuse sociale Marielle Venne. Ce n’est pas très efficace. Souvent, ils n’osent pas tout dire à leur pédiatre, qui prescrit des examens inutiles.»

Déjà en 1999, le Comité permanent de lutte contre la toxicomanie a applaudi le projet du CHUM, mais le centre hospitalier est toujours à la recherche de partenaires pour le lancer.

***

Le crack moins nocif que l’alcool

Au risque de choquer, le Dr Samuel Harper est catégorique:

«Ce qui est légal – le tabac et l’alcool en grande quantité – est pas mal plus dangereux pour le foetus que certaines drogues illicites.»

Et le gynécologue n’hésite pas à le dire aux héroïnomanes enceintes qu’il suit au CLSC des Faubourgs, en plein coeur du quartier Centre-Sud, à Montréal.

«J’aime mieux que mes patientes arrêtent la cigarette que la méthadone, dit-il. Et j’aime mieux qu’elles prennent un peu de crack chaque jour plutôt que de se soûler une fois par mois.»

À fortes doses, l’alcool peut avoir un effet dévastateur, rappelle le Dr Harper.

«À cet égard, on devrait aussi s’inquiéter pour la dame qui déprime à la maison, et qui va sans doute passer inaperçue parce qu’elle a de l’argent», dit-il.

Pendant la grossesse, le banal Advil est plus problématique que la morphine», affirme de son côté l’anesthésiologiste Édith Villeneuve, chef de la Clinique antidouleur du CHU Sainte-Justine.

Chaque année, elle y traite une dizaine de femmes enceintes qui ont remplacé l’héroïne par la méthadone, plus une dizaine d’autres qui ont besoin d’opiacés pour supporter des douleurs chroniques ou aiguës. Et ce n’est pas une attitude égoïste, dit-elle.

Ces patientes ne veulent rien prendre parce qu’elles trouvent ça atroce pour leur bébé. Mais les douleurs fortes peuvent déclencher des contractions et interrompre la grossesse. Le sevrage est préférable, car il est assez simple quand une femme n’a rien pris d’autre que des opiacés achetés à la pharmacie. La moitié des bébés n’en auront même pas besoin.»

http://www.cyberpresse.ca