Patient bizarre : sa jumelle grandissait dans son abdomen depuis 17 ans



    1 personne sur 500 000 milles peuvent présenter une masse ayant des particularités humaine, comme des os, cheveux, membres etc .. Cela est appelé foetus in foetu. Généralement, ce genre de masse est détecté et retirer très tôt. Cependant, en Inde, une jeune fille de 17 ans avait cette masse qui grandissait en elle, il semble que ce soit une première dans les annales médicales.
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    Patient bizarre : sa jumelle grandissait dans son abdomen depuis 17 ans

    La grosseur observée au scanner où se distinguent des zones de différentes densité et une forme ressemblant à une vertèbre. © Anil Kumar et al, BMJ, 2019

    La grosseur observée au scanner où se distinguent des zones de différentes densité et une forme ressemblant à une vertèbre. © Anil Kumar et al, BMJ, 2019

    Céline Deluzarche

    Journaliste

    C’est un cas unique dans les annales de médecine : une jeune Indienne de 17 ans vivait depuis sa naissance avec un fœtus logé dans son abdomen, doté d’un véritable squelette, de dents et de cheveux.

    Lorsqu’une jeune femme de 17 ans se rend à l’hôpital de Patna, la capitale de l’État du Bihar dans le nord-est de l’Inde, les médecins sont loin de se douter de ce qu’ils vont découvrir. Cela fait cinq ans que la patiente présente une grosseur abdominale dont la taille s’est progressivement accrue. Elle se plaint également de maux de ventre et explique avoir la sensation d’un « estomac rempli ». Les médecins s’en tiennent d’abord à une palpation du ventre : la bosse est dure, irrégulière, et ne bouge pas au rythme de la respiration.

    Suspectant une tumeur, ils procèdent à un scanner abdominal et découvrent alors une masse logée entre la région épigastrique et le pelvis. Plus étonnant encore, le scanner montre des zones de densité différentes, ainsi qu’un véritable squelette calcifié et des tissus mous. Une fois la masse retirée, les médecins procèdent à un examen histologique et découvrent alors que la tumeur est en réalité un véritable fœtus de 36 cm de long, doté de cheveux, de dents, d’os et de « structures ressemblant à des membres », détaillent-ils dans un rapport publié dans la revue BMJ. Bien que dépourvu de système nerveux, le fœtus semblait avoir atteint un stade de développement avancé.


    « Fœtus in fœtu » : moins de 100 cas recensés dans la littérature médicale

    Cette anomalie extrêmement rare, connue sous le nom de « fœtus in fœtu » ou « fetus in fetu » (FIF), toucherait une personne sur 500.000. Mais c’est la première fois qu’elle est observée chez une femme adulte, et c’est le plus gros fœtus jamais retrouvé à l’intérieur du corps d’une femme. En 2015, une fillette chinoise était ainsi née avec deux fœtus jumeaux de 3,7 et 3,5 cm dans le ventre. Le cas exceptionnel d’un bébé avec 11 fœtus logés dans son abdomen a également été rapporté en 2008. Sept autres cas ont été recensés chez des adultes, mais tous chez des hommes.

    Un « parasite » à l’intérieur du corps

    Deux théories s’affrontent pour explique ces malformations. La première est qu’un des fœtus « absorbe » l’autre dans les premiers stades du développement utérin, le second fœtus devenant ainsi une sorte de « parasite » pompant les ressources et partageant le système sanguin du premier. Généralement dépourvu de système cérébral et de plusieurs organes vitaux, le fœtus parasite ne survit pas à l’accouchement. Une autre théorie suggère que le FIF est en réalité une forme de tumeur appelée tératome qui présente des cellules différenciées avec des tissus de différentes nature.

    Le fœtus retiré présente des cheveux, des os et quelques bouts de membre préformés. © Anil Kumar et al, BMJ, 2019

    Le fœtus retiré présente des cheveux, des os et quelques bouts de membre préformés. © Anil Kumar et al, BMJ, 2019

    Tumeur ou véritable fœtus ? Un diagnostic pas très clair à établir

    Mais d’après une autre étude publiée en 2015, le tératome ne peut pas être vraiment considéré comme un FIF, étant donné que ce dernier peut se développer indépendamment et possède une capacité maligne. De plus, les véritables fœtus sont généralement dotés d’une colonne vertébrale que l’on ne trouve pas dans les tératomes.

    Il n’est donc pas très sûr que tous les cas recensés soient réellement des FIF, et les chercheurs pensent d’ailleurs que les autres cas adultes s’apparentent plus à un tératome. Dans 80 % des cas, le fœtus se développe dans la cavité abdominale, mais d’autres localisations ont été observées dans le thorax, le scrotum, le dos ou même dans le crâne. La plupart du temps, le FIF est heureusement détecté avant la naissance et retiré in utero ou quelques jours après l’accouchement.

    Quelque 24 mois après son opération, la jeune Indienne se porte à merveille. Elle a d’ailleurs tenu à remercier les médecins, affirmant être soulagée de ne plus avoir cette grosseur au ventre et que ses parents sont aussi « très contents ».

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Les médecins ont retrouvé un fœtus de 36 cm logé dans l’abdomen d’une jeune indienne de 17 ans.

  • C’est la première fois que l’on observe un cas de « fœtus in fœtu » (FIF) chez une femme adulte et d’une telle grosseur.

  • Cette malformation provient soit du développement d’un embryon à l’intérieur d’un autre durant la grossesse, soit d’une forme spéciale de tumeur appelée tératome.

    https://www.futura-sciences.com/

Pourquoi le crâne de ce patient est-il devenu semblable à un matelas ?


Un cas assez spécial d’un Italien qui avait des maux de tête, douleurs musculaires, excès de transpiration et des stries sur le crâne comme ceux qu’on voit sur certains matelas. Tout cela à cause d’une tumeur cancéreuse aussi petit qu’une fève.
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Pourquoi le crâne de ce patient est-il devenu semblable à un matelas ?


Son crâne prend un aspect “matelassé” : les médecins lui découvrent une tumeur

Depuis quatre ans, un italien souffrait de maux de tête récurrents, de transpiration excessive et de douleurs articulaires. Mais c’est lorsque son cuir chevelu commence à s’épaissir et à faire des plis – prenant un aspect matelassé – que cet homme de 37 ans commence à vraiment s’inquiéter. Il se rend alors à la clinique d’endocrinologie de Padoue.

par Yohan Demeure, rédacteur scientifique

Une étude publiée récemment a fait état du cas plutôt rare d’un italien presque quarantenaire dont le crâne s’est épaissi avec l’apparition de stries (ou plis). Les médecins ont conclu qu’il s’agissait d’un trouble hormonal causé par une tumeur bénigne au cerveau !

Un crane “matelassé”

Dans la publication du New England Journal of Medicine du 2 mai 2019, les médecins de la clinique d’endocrinologie de Padoue (Italie) ont décrit ce fameux cas. Le patient de 37 ans était fréquemment pris de maux de tête depuis quatre ans, mais également de douleurs articulaires et d’excès de transpiration. À son arrivée à l’hôpital, les médecins ont établi plusieurs constats, dont le plus évident : un épaississement de la peau du crâne et l’apparition de stries.

Les médecins ont également observé que la mâchoire du patient était anormalement grande, tout comme d’autres extrémités (mains, pieds). Des examens plus poussés ont permis de diagnostiquer une acromégalie, c’est-à-dire une hypersécrétion de l’hormone de croissance. La glande produisant cette hormone (hypophyse) contenait une tumeur non cancéreuse de la taille d’un haricot ! Ainsi, cette même tumeur révélée par le biais d’une IRM était à l’origine de l’acromégalie.

Une autre maladie détectée

Après le diagnostic de l’acromégalie, une seconde maladie n’a pas tardé a être identifiée. Selon les médecins, elle serait due à la première. À l’origine de l’épaississement et des stries, le cutis verticis gyrata (CVG), une maladie rare et lentement évolutive de la peau du scalp. Il est ici question d’une hypertrophie et d’une hyperlaxité cutanée, c’est-à-dire une augmentation du volume et de l’élasticité de la peau. Résultat ? Des plis semblables à la circonvolution cérébrale, plus précisément aux gyri du cortex cérébral !

La tumeur du patient a finalement été retirée avec succès. L’homme a également été placé sous traitement hormonal afin de stopper la production excessive d’hormones de croissance. Par ailleurs, les tissus mous de son cuir chevelu ont reçu des injections de produits de comblement afin de retrouver un aspect plus normal, mais cela n’aurait pas vraiment fonctionné.

Sources : Daily MailMedisite

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Le cancer sévit chez les êtres vivants depuis le Trias, il y a 240 millions d’années


La paléopathologie est l’étude des maladies anciennes. Le cancer est une maladie beaucoup plus vieille que l’on pense. La plus vieille trace de cette maladie est de 240 millions d’année. En effet, un ostéosarcome aurait été diagnostiqué sur des os fossile sur un dinosaure. Cette tumeur maligne est presque la même celle qu’on voit chez l’humain. Et c’est aussi l’ostéosarcome qui est le premier cancer connu chez l’humain.
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Le cancer sévit chez les êtres vivants depuis le Trias, il y a 240 millions d’années

 

Illustration de Pappochelys rosinae

Crédits : BRIAN ENGH / DONTMESSWITHDINOSAURS.COM

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

Un fémur fossilisé vieux de 240 millions d’années serait la plus ancienne preuve connue de la présence d’un cancer chez les amniotes. La victime était une tortue ancienne sans carapace.

Les détails de l’étude sont publiés dans la revue JAMA Oncology.

La paléopathologie (l’étude de maladies anciennes) vise à comprendre comment les maladies ont évolué au fil du temps. Les systèmes immunitaires sont donc également étudiés. Mais l’histoire du cancer en particulier est un peu floue. Ses marques laissées dans les archives fossiles sont en effet exceptionnellement rares. En effet, les cellules cancéreuses ont tendance à s’attaquer aux tissus mous qui ne sont généralement pas préservés lors du processus de fossilisation. D’où l’intérêt de cette nouvelle découverte.

Une tumeur au temps du Trias

Une équipe de paléontologues allemands annonce en effet avoir identifié la présence d’une ancienne tumeur maligne. Ils l’ont retrouvée sur le fémur fossilisé d’une tortue primitive qui vécut à l’époque triasique, il y a 240 millions d’années. À cette époque, les premiers dinosaures et mammifères commençaient seulement à s’étendre sur la planète. Le vivant se remettait peu à peu de la plus grande extinction massive de tous les temps. Celle-ci s’est produite il y a environ 252 millions d’années.

Pappochelys rosinae, qui n’avait pas de carapace, a été découvert en 2015 dans le sud-ouest de l’Allemagne. Son étude avait à l’époque bouleversé la chronologie évolutive de la tortue moderne. Mais à force d’analyses, quelque chose d’encore plus intrigant s’est peu à peu révélé. En fait, les chercheurs ont repéré une croissance inégale le long du fémur gauche de l’animal. Ils en ont conclu qu’il s’agissait d’une tumeur osseuse extrêmement maligne. Cet ostéosarcome périosté est quasiment similaire à celui observé de nos jours chez l’Homme.

cancer tumeur

Le plus ancien cas connu d’ostéosarcome périosté, un cancer malin des os, observé sur un animal vieux de 240 millions d’années. Crédits : Yara Haridy et al/JAMA Oncology 2019

“Une vulnérabilité enracinée dans l’histoire de l’évolution des vertébrés”

“Il était presque évident que des animaux anciens souffraient aussi de cancer, mais il est tellement rare que nous en trouvions des preuves“, a déclaré à Science News Yara Haridy, paléontologue au Museum für Naturkunde à Berlin, et co-auteure de l’étude. “Cette étude prouve que la croissance des cellules néoplasiques non régulées s’est produite dès le trias et que le cancer n’est pas un défaut physiologique moderne, mais plutôt une vulnérabilité profondément enracinée dans l’histoire de l’évolution des vertébrés“.

Si plusieurs cas de cancers anciens ont été observés chez les poissons et les amphibiens fossilisés, cette nouvelle découverte représente ici le plus ancien exemple connu de cancer chez un amniote (mammifères, oiseaux et reptiles). On note par ailleurs que le tout premier cas connu de cancer chez l’Homme était également un ostéosarcome. Il fut découvert sur les os fossilisés d’un ancien hominidé vieux d’environ 1,7 million d’années mort dans la grotte de Swartkrans, en Afrique du Sud.

Source

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Patient hors norme : il voit les icônes sortir de l’écran de l’ordinateur !


Un bien drôle de syndrome qu’est le syndrome d’Alice au pays des merveilles. Disons que voir des icônes sortir de son ordinateur, on se demande si on ne devient pas un peu fou !!! Mais, non, c’est une cause médicale qui a pu être remédiée
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Patient hors norme : il voit les icônes sortir de l’écran de l’ordinateur !

 

 

Marie-Céline Ray
Journaliste

En Italie, un homme de 54 ans a vu pendant une dizaine de minutes des icônes sortir de l’écran de son ordinateur et flotter sous ses yeux. Les médecins lui ont diagnostiqué un « syndrome d’Alice au pays des merveilles ». La tumeur au cerveau, responsable de ces symptômes inhabituels, lui a été retirée.

Cet homme de 54 ans a vécu une expérience bien étrange : il a vu les icônes du bureau de son écran d’ordinateur sauter lentement en-dehors du moniteur et flotter entre lui et l’écran. Elles avançaient, reculaient, puis, finalement, elles ont disparu de son champ de vision, en se déplaçant vers la droite. Cette hallucination a duré une dizaine de minutes.

Ensuite, le patient a eu d’autres symptômes : des maux de tête, des nausées et une grande sensibilité à la lumière, ou photophobie. Il s’est rendu aux urgences où les médecins lui ont diagnostiqué un syndrome d’Alice aux pays des merveilles. Ce cas est décrit dans un article de la revue Neurocase, rédigé par des chercheurs de l’université de Rome.

Les auteurs expliquent que les patients souffrant du syndrome d’Alice au pays des merveilles ont une « perception erronée de leur propre corps, affectant, à la fois, la taille et la position dans l’espace, ainsi qu’une altération de l’environnement. »

Typiquement, ces patients perçoivent des parties de leur corps comme étant bien plus grandes ou bien plus petites que la réalité. Ils peuvent aussi voir des objets ou des personnes plus grandes ou plus petites, plus proches ou plus éloignées qu’elles ne le sont réellement.

Le syndrome d’Alice au pays des merveilles a été décrit par un psychiatre anglais, John Todd, dans les années 1950. Il a été nommé ainsi en raison des expériences que vit Alice dans l’ouvrage de Lewis Caroll, où elle voit sa taille se modifier. De plus, Lewis Caroll souffrait lui-même de migraines, avec des manifestations visuelles.

Une tumeur au cerveau à l’origine de ce syndrome

Souvent, le syndrome d’Alice au pays des merveilles est causé par l’épilepsie, une intoxication aux médicaments, la migraine, des maladies psychiatriques, des infections. Mais, ici, la cause semblait différente. Le patient avait des antécédents familiaux de tumeur au cerveau. Son électroencéphalogramme était normal, de même que ses analyses de sang et de fluide cérébro-spinal. Il souffrait de migraines mais pas avec aura.

Le saviez-vous ?

Une migraine avec aura se caractérise par des symptômes souvent visuels qui précèdent le mal de tête. Par exemple, le patient voit des taches, des points lumineux, colorés, ou bien une partie de son champ visuel disparaît.

Une IRM a révélé que le patient avait une lésion d’environ 2,5 cm au niveau du cortex occipito-temporal de l’hémisphère gauche, une région impliquée dans la perception visuelle. C’était un glioblastome, une tumeur cérébrale dont l’évolution est souvent rapide. La tumeur a été retirée par une chirurgie au laser, puis le patient a suivi une chimiothérapie et une radiothérapie.

Un an plus tard, il est retourné à l’hôpital pour une nouvelle opération car la tumeur était revenue au même endroit. Le traitement semble avoir fonctionné car, 20 mois après l’épisode d’Alice au pays des merveilles, il allait bien et ne présentait plus de signe de maladie. Il n’a pas connu d’autres hallucinations après le retrait de sa tumeur.

Pour en savoir plus le syndrome d’Alice au pays des merveilles, vous pouvez écouter un podcast qui lui est consacré sur le site de The Conversation.

CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Un homme de 54 ans a vu les icônes de son bureau sortir de l’écran de son ordinateur et bouger devant lui.
  • Les médecins italiens lui ont diagnostiqué un syndrome d’Alice au pays des merveilles.
  • Les patients touchés par ce syndrome ont une modification de la perception de leur corps, des objets ou des personnes qu’ils voient.
  • La tumeur cérébrale qui a provoqué ces symptômes a été retirée et le patient va bien.  

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Le Saviez-Vous ► 50 mythes sur le cancer qui ont la vie dure


 

Il y a beaucoup de mythes qui circulent sur le cancer, ou des remèdes miracle tout en prétendant que les médecins n’en parlent pas, car c’est une grosse vache à lait pour l’industrie pharmaceutique. Et encore bien d’autres qu’on peut lire même sur les réseaux sociaux
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50 mythes sur le cancer qui ont la vie dure

Même les patients qui suivent à la lettre les instructions de leur oncologiste peuvent succomber à la maladie.

STOCK/KUPICOO

Par Charlotte Hilton Andersen et Morgan Cutolo, RD.com

On a parfois l’impression que tout peut causer le cancer. Heureusement, ce n’est pas vrai. Et tous ces mythes fort répandus sur la terrible maladie sont aussi erronés.

Mythe : Le cancer est un « combat » à « gagner »

« Beaucoup de gens pensent que le cancer est une bataille que le patient peut gagner s’il est déterminé. Malheureusement, ce n’est pas le cas. Même les patients qui suivent à la lettre les instructions de leur oncologiste peuvent succomber à la maladie. On n’écrase pas facilement cet ennemi. Parfois, le but le plus réaliste est d’améliorer la qualité de vie. Le progrès, ça peut être d’atteindre de petits objectifs pour votre état de santé général. Et célébrez les réussites si petites soient-elles, c’est important. » Dre Ashley Sumrall, neuro-oncologue à l’institut du Cancer Levine, à Charlotte (Caroline du Nord)

Mythe : Le cancer nous tombe dessus, on ne peut rien faire pour le prévenir

« On peut prévenir jusqu’à 50 % de tous les cancers en faisant des choix de vie santé (exercice et alimentation) et en évitant des toxines. Je vous recommande de faire souvent de l’exercice, même si ce n’est que pour de courtes périodes, et soyez actifs sur une base régulière. Il faut également établir des habitudes alimentaires bonnes pour la santé en évitant le sucre et les aliments préparés, et en mangeant beaucoup de fruits et de légumes. » — Dr Ted James, membre du conseil d’administration de la Société américaine du cancer (chapitre de Nouvelle-Angleterre)

Mythe : Le cancer est une seule et même maladie

« En réalité, il y a des centaines de types de cancers. Chacun d’entre eux a une signature moléculaire unique et des manifestations cliniques différentes. Dans ma sous-spécialité de neuro-oncologie, nous avons identifié pas moins de 120 sous-types de cancers du cerveau et de la moelle épinière. Devant un ennemi aussi diversifié, nous devons élargir nos approches diagnostiques et thérapeutiques. » — Dre Ashley Sumrall

Mythe : Si vous êtes porteurs d’un « gène du cancer », vous aurez le cancer

« De nombreuses personnes porteuses d’une mutation génétique qui s’accompagne d’un risque accru de cancer sont persuadées qu’il n’y a rien à faire pour échapper à cette maladie. Mais notre métabolisme et nos cellules comportent beaucoup de processus complexes. Certains d’entre eux peuvent déclencher ces gènes et d’autres les désactivent. Ce domaine de la science, appelé l’épigénétique, étudie les influences environnementales et externes qui peuvent modifier l’expression génétique. Le patient peut donc, par son alimentation et par l’exercice en particulier, empêcher une issue négative. » — Dr Yee

« Les gens croient que certains aliments peuvent diminuer le risque de cancer, mais on n’en a pas la preuve.

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Mythe : Les superaliments peuvent prévenir et guérir le cancer

« Les gens croient que certains aliments peuvent diminuer le risque de cancer, mais on n’en a pas la preuve. On peut constater avec un peu de perspective basée sur la recherche que les habitudes alimentaires font une différence. Il y a des aliments que je qualifie de “super” parce qu’ils sont vraiment bons pour la santé et contiennent de nombreux nutriments : fruit et légumes colorés, grains entiers et sources de bonnes protéines comme le poisson et les haricots. Nous devrions en manger beaucoup, mais pas dans l’idée que l’un d’entre eux va prévenir le cancer. » — Colleen Doyle, nutritionniste et directrice du module de vie active à la Société américaine du cancer

Mythe : Le cancer est héréditaire ; vous ne pouvez l’attraper que s’il y en a dans votre famille

« Il existe des tendances génétiques (héréditaires) pour de nombreuses formes de cancer. Pourtant, les cancers les plus courants ne sont pas liés à la génétique. Et puis, même si un cancer est héréditaire, cela ne veut pas dire que vous l’aurez. La médecine ne comprend pas complètement pourquoi certains individus auront le cancer alors que d’autres membres de la famille qui présentent le même héritage génétique et environnemental ne l’auront jamais. Il y a là un message : vivons notre vie de la façon la plus saine possible pour éviter toutes les maladies, physiques et mentales. » — Dr David Poulad, neurochirurgien et neuro-oncologue à IGEA Brain & Spine

Mythe : Un diagnostic de cancer est une sentence de mort

« Beaucoup de gens croient que le cancer est incurable en dépit de tout l’argent investi dans la recherche depuis des années. Bien sûr, le cancer peut être un diagnostic épouvantable, mais les nouvelles recherches en immunothérapie nous permettent de redonner l’espoir à un nombre plus grand de patients. Ils peuvent désormais mieux gérer leur maladie et ont de meilleures chances de survie. » — Dr David Poulad

Le sucre ne cause pas le cancer, il ne l’aggrave pas non plus.

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Mythe : Le sucre donne le cancer

« Le sucre ne cause pas le cancer, il ne l’aggrave pas non plus. Le sucre est nécessaire au système immunitaire, qui aide à combattre le cancer. Une alimentation équilibrée inclut du sucre (glucose), mais avec modération. » — Dr Anton Bilchik, directeur de recherche gastro-intestinale à l’Institut du cancer John Wayne, à Santa Monica (Californie)

Mythe : C’est de votre faute si vous avez le cancer

Certains facteurs de style de vie augmentent le risque de cancer. Cependant, nous ne savons pas exactement ce qui cause le cancer. Voici 29 choses que vous croyez cancérigènes mais qui ne le sont pas. Une fois qu’il se développe, cela n’a plus aucune importance de savoir comment vous avez pu l’attraper. Ne perdez pas d’énergie à vous blâmer, vous ou les autres. C’est une totale perte de temps. » — Dr Stephen Marcus, chercheur en cancérologie et auteur du livre Complications

Une chirurgie du cancer n’augmente pas le potentiel de celui-ci à se disséminer, et la plupart du temps elle le restreint.

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Mythe : La chirurgie peut favoriser la croissance d’un cancer et sa dissémination

« Le cancer se propage à travers le sang et le système lymphatique. Une chirurgie du cancer n’augmente pas le potentiel de celui-ci à se disséminer, et la plupart du temps elle le restreint. » — Dre Carla Fisher, professeure adjointe de chirurgie, à l’hôpital de l’Université de Pennsylvanie

Mythe : Boire du café ou du thé peut diminuer votre risque de cancer

« De nombreux chercheurs ont étudié les effets du thé vert et du café sur le risque d’avoir un cancer. Leurs travaux ne sont pas conclusifs. On sait que les antioxydants des fruits et des légumes protègent du cancer ; on ne sait pas si ces mêmes antioxydants se trouvent dans le thé ou le café. Je recommande aux gens qui aiment en boire de continuer à le faire, mais dans la perspective du cancer, on n’en sait pas assez pour affirmer : si vous en buvez, votre risque de faire un cancer va diminuer. » — Colleen Doyle

Mythe : Votre médecin ne comprend pas votre peur du cancer

« Je suis un spécialiste de la prévention qui traite des patients cancéreux. Je ne suis pas différent d’eux. Les spécialistes s’inquiètent aussi d’avoir un cancer et de le prévenir. Ils se battent pour maintenir un poids santé, dormir suffisamment, avoir un bon équilibre entre leur travail et leur vie personnelle, et consacrer du temps à l’exercice. Pour vous, comme pour eux, c’est le même combat. » — Dr Peter Shields, chercheur en prévention du cancer à l’université de l’État de l’Ohio, et oncologue pulmonaire au James Cancer Hospital et à l’Institut de recherche Solove.

Mythe : Si vous avez le cancer, restez au calme

« Pourtant, l’exercice a des effets positifs universels contrairement à d’autres traitements dont les effets sont délétères. L’exercice est une forme de thérapie bénéfique à de nombreux organes et il peut modifier de façon permanente l’environnement d’une tumeur. » — Brad Behnke, professeur de physiologie de l’exercice et auteur principal d’une étude qui examine ce lien

Mythe : Le cancer de la peau reste en surface

« La vérité, c’est que les personnes qui ont un cancer de la peau présentent un risque plus élevé (53 %) de faire des cancers des organes internes – poumons, estomac, etc. – par rapport aux gens qui n’ont jamais eu de cancer de la peau. »Dre Vivian Bucay, membre de la Société américaine de dermatologie

 

Mythes sur le cancer: la chimio rend malade.

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Mythe : La chimio rend malade

« En réalité, c’est vrai pour certains patients et pour d’autres non. Cela dépend du cocktail de chimio recommandé pour tel ou tel cancer. C’est pourquoi la plupart des chimiothérapies sont données en clinique externe ; les patients retournent chez eux après. » — Dr Chandler H Park, clinicien à la Faculté de médecine de l’Université de Louisville (Kentucky)

 

Mythe : Les patients à peau sombre n’attrapent pas de cancer cutané et n’ont pas besoin d’écran solaire

« J’ai diagnostiqué des cancers cutanés chez tous les types de peau. » — Dr Dhaval G. Bhanusali, dermatologue

 

Mythe : Les essais cliniques s’adressent aux patients chez qui on a épuisé tous les traitements

« En fait, un essai clinique permet d’améliorer le cheminement des patients dans leur maladie. En participant à ces essais, ils ont accès à de nouveaux traitements avant que ceux-ci ne soient généralisés. Les essais cliniques leur permettent de jouer un rôle actif dans leur santé. » — Dre Victoria Manax Rutson, médecin-chef du réseau d’action sur le cancer du pancréas aux États-Unis.

Mythe : Les jeunes hommes ne font pas de cancer de la prostate

« Il est certain que le risque et l’incidence du cancer de la prostate augmentent avec l’âge. Mais c’est une erreur de croire que c’est une maladie de vieillards. En fait, aux États-Unis, plus de 70 000 hommes qui reçoivent le diagnostic d’un cancer de la prostate ont moins de 65 ans. » — Dr S. Adam Ramin, urologue et directeur médical Urology Cancer Specialists à Los Angeles.

Mythe : Une grosseur du sein est signe de cancer

« Parlez à votre médecin si vous découvrez des bosses ou d’autres changements dans vos seins, mais la plupart sont bénins. »Dr Brian O’Hea, directeur de la chirurgie oncologique du sein à la faculté de médecine Stony Brook et directeur du centre du cancer du sein Carol M. Baldwin

Mythe : Les écrans solaires causent le cancer de la peau

« Je ne sais pas d’où est parti ce gros mensonge. Mais les études montrent que si vous vous mettez de l’écran solaire tous les jours, vous diminuez le risque de faire un cancer de la peau. » — Dre Vivian Bucay

Mythes sur le cancer: la chimio est la même pour tous les types de cancer.

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Mythe : La chimiothérapie est la même, quel que soit le type de cancer

« Beaucoup de patients disent connaître quelqu’un qui a fait de la chimio. C’est comme dire que l’on connaît quelqu’un qui a pris des antibiotiques. Il existe autant d’antibiotiques que de chimiothérapies. Chaque médicament est différent. » — Dr Chandler H Park

Mythe : On ne meurt plus des complications du cancer

« Les séries télé et les films montrent des personnages qui survivent contre toute attente. En fait, si vous passez à travers votre cancer, c’est que vous suivez les conseils de votre médecin. Commencez d’ailleurs par arrêter de fumer. C’est incroyable le nombre de patients qui continuent à fumer sous prétexte qu’ils sont dorénavant sous traitement. Or, ça peut entraîner des complications. » — Dr Darius Russin

Mythe : On n’a pas fait de progrès avec le cancer

« C’est tout simplement faux. Il reste beaucoup à faire, c’est vrai. Pour plusieurs cancers – poumons, cerveau, pancréas, œsophage –, les progrès ont été lents. Et si vous perdez un être cher du cancer, vous pouvez avoir l’impression qu’il n’y a pas eu de progrès. Mais les progrès sont significatifs avec la recherche de pointe, partout sur le continent. Nous travaillons fort pour que personne ne meure prématurément de cette maladie. » — Dre Sailaja Kamaraju, professeure adjointe à la Faculté de médecine du Wisconsin

Mythe : On ne peut rien faire pour diminuer le risque de cancer du sein

« La réalité, c’est que 90 % des cancers du sein sont dus au style de vie et à des facteurs environnementaux. Pour que votre risque reste faible, maintenez un poids santé, faites régulièrement de l’exercice et limitez votre consommation d’alcool. » — Dre Marisa Weiss, présidente et fondatrice de Breastcancer.org

Mythes sur le cancer de la peau: seules les peaux claires courent un risque.

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Mythe : Seules les peaux claires sont à risque de cancer cutané

« C’est faux. Quelle que soit la couleur de la vôtre, vous pouvez faire un cancer de la peau. Tout le monde, sans exception, doit pratiquer la protection solaire dès le plus jeune âge. » — Dre Vivian Bucay

 

Mythe : La mammographie permet de trouver tous les cancers du sein

« Jusqu’à 10 % des cancers du sein échappent à la mammographie. C’est pourquoi il faut pratiquer l’auto-examen des seins et vous faire examiner les seins par le médecin. » — Dr Chandler H Park

 

Mythe : Le traitement du cancer de la prostate entraîne toujours l’impuissance

« J’ai découvert que ce mythe, qui est complètement faux, est la raison pour laquelle les hommes ne veulent pas se faire traiter quand ils reçoivent un diagnostic de ce cancer. Les technologies de pointe, en particulier l’ablation de la prostate au robot, protègent les tissus et les nerfs de telle sorte que les hommes ne deviennent pas définitivement impuissants après la chirurgie. La prostatectomie robotisée permet de guérir le cancer, car elle l’enlève complètement. Le facteur le plus important dans cette nouvelle technologie est la compétence du chirurgien. Les hommes ont donc maintenant la chance d’être traités avec succès sans effets secondaires irréversibles. » — Dr S. Adam Ramin

Mythe : La marijuana guérit le cancer

« En laboratoire, on a trouvé que la marijuana pouvait tuer certains types de cellules cancéreuses… dans une boîte de pétri ou chez les souris. Il n’y a pas eu d’études sur les humains. Il y a un écart considérable entre le laboratoire scientifique et le traitement chez l’homme. Ce mythe erroné fait en sorte que les patients veulent prendre de la marijuana au lieu de suivre un traitement pénible qui a fait ses preuves. C’est comme sauter d’un avion sans parachute. » — Dr Jordan Tishler

 

Mythe : La mastectomie est plus efficace que la tumorectomie

« Les risques de récidive d’un cancer du sein sont moins élevés avec une mastectomie (on enlève tout le sein au lieu d’exciser seulement la tumeur), mais les chances de survie sont les mêmes pour les deux procédures. » — Dr Brian O’Hea

Mythe : Vous perdrez vos cheveux à la chimiothérapie

« De même qu’il n’y a pas qu’un seul type de cancer, il n’y a pas qu’un seul type de chimiothérapie. Oui, certaines chimios entraînent la chute des cheveux, mais beaucoup n’ont pas cet effet secondaire. La chimiothérapie utilisée dépend du type de cancer et de son stade. Le cinéma se concentre sur les plus graves, parce que les effets sont plus dramatiques. Mais beaucoup de chimios se tolèrent bien avec des effets secondaires plus subtils. » — Dr Allen Kamrava, chirurgien colorectal

Mythe : On risque moins un cancer de la peau dans une cabine de bronzage qu’au soleil

« Détrompez-vous, les études ont prouvé que les cabines (ou lits) de bronzage augmentent considérablement les risques de cancer de la peau. » — Dr Vivian Bucay

Mythe : La vaccination à la petite enfance (y compris l’injection de vitamine K à la naissance) peut causer le cancer

« Aucune preuve n’étaye cette croyance erronée, que les groupes de pression anti-vaccin utilisent auprès des jeunes parents. » — Dr James Fahner, chef d’hémato-oncologie à l’hôpital pour enfants Helen DeVos

 

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Mythe : Si vous faites un cancer du sein, ne mangez pas de soya

« Le soya cause cette crainte parce que c’est un phyto-estrogène (phyto = issu des plantes). Il n’y a aucune donnée indiquant que les produits naturels du soya (miso, edamame, etc.) – dans une alimentation santé – augmentent le risque de cancer. Au contraire, il semble que le soya diminue le risque de cancer du sein, mais il reste encore à corroborer ce fait. » — Dre Marleen I. Meyers, directrice du programme de survie du Centre de cancer Perlmutter, à l’Université de New York

Mythe : Une seule application d’écran solaire suffit pour protéger ma peau du cancer

« Un écran solaire est une produit en vente libre qui demande qu’on en réapplique régulièrement pour être efficace. » — Dre Vivian Bucay

Mythe : Les soutiens-gorges peuvent provoquer le cancer du sein

« Les soutiens-gorges à armature ne causent pas le cancer du sein, selon une étude scientifique menée en 2014 qui a examiné un lien possible entre ce cancer et le port d’un soutien-gorge. Il n’y avait pas de réelle différence de risque selon que les femmes portaient ou non un soutien-gorge. » — Dre Marisa Weiss

Mythe : Les chercheurs savent comment guérir le cancer, mais ils n’en parlent pas pour que le système de santé puisse s’enrichir grâce aux chimios et aux radiothérapies

« C’est mesquin et c’est un mensonge. Toute personne responsable qui travaille en oncologie dédie sa vie à soigner les cancéreux avec compassion et à découvrir continuellement de nouveaux traitements. » — Dr James Fahner

Ne mettez pas de déodorant avant une mammographie

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Mythe : Les antisudorifiques donnent le cancer du sein

« Certaines personnes croient à tort que si l’on ne transpire pas, les toxines s’accumulent, ce qui peut entraîner la formation d’une tumeur. Il n’y a aucune preuve scientifique que les antisudorifiques peuvent causer un cancer. » — Dr Brian O’Hea

Mythe : Les non-fumeurs et ceux qui ne boivent pas d’alcool ne font pas de cancer de la tête ou du cou

« Le risque de cancer de la tête et du cou augmente exponentiellement chez les fumeurs et les buveurs, cela est vrai. Mais il y a d’autres facteurs de risques qui peuvent provoquer ce type de cancers : l’âge, la génétique et même une infection au papillomavirus humain. » — Dre Reena Gupta, spécialiste de la voix

Mythe : Passé 18 ans, c’est trop tard pour commencer à se protéger du cancer de la peau

« Il n’est jamais trop tard pour commencer à adopter de bonnes habitudes de protection au soleil, et il est possible de renverser des dommages existants en prenant soin de votre peau et en la traitant. » — Dre Vivian Bucay

Mythe : Les hommes ne font pas de cancer du sein

« Pourtant ils en font, quoique l’incidence de ce cancer chez les hommes ne représente que 1 % de tous les cas de cancer du sein. » Dr Brian O’Hea

Mythes sur le cancer de la peau: l'hivers, il n'y a aucun risque.

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Mythe : L’hiver, nul besoin de se préoccuper du cancer de la peau

C’est faux. Les méfaits du soleil peuvent se faire en tout temps de l’année. Et en raison de l’inclinaison de la terre en hiver, il y a une plus grande proportion de rayons UVA qui pénètrent la peau en profondeur. » — Dre Vivian Bucay

Mythe : Par rapport au cancer, les enfants sont de « petits adultes »

« Biologiquement parlant, les cancers des enfants (souvent des tumeurs embryonnaires indifférenciées) sont très distincts des cancers adultes (plutôt des cancers épithéliaux ou carcinomes), et répondent très différemment aux traitements. L’issue est aussi significativement différente, avec un taux de guérison plus élevé. » — Dr James Fahner

Mythe : Un cancer de la prostate a toujours des symptômes

« En fait, le cancer de la prostate est parmi les moins symptomatiques. C’est pourquoi la plupart des hommes qui en sont atteints ne le savent pas. Beaucoup de mes patients traités pour un cancer de la prostate n’ont découvert celui-ci que lors d’un examen de routine pour un autre problème de santé ou grâce aux tests sanguins demandés à leur bilan annuel. Par ailleurs, certains des symptômes les plus courants du cancer de la prostate sont les mêmes que pour d’autres maladies. Mais si l’homme de votre vie a de la douleur ou de la difficulté à uriner, s’il a de la douleur ou de la difficulté à avoir une érection ou une éjaculation, s’il éprouve de la raideur dans le bas du dos, les hanches et le haut des cuisses, ces signes doivent absolument être évalués par un urologue. » — Dr S. Adam Ramin

Mythe : L’ablation chirurgicale du cancer peut faire exploser celui-ci

« La chirurgie est le traitement par excellence de nombreuses tumeurs solides, en particulier les cancers de la tête et du cou. Les chirurgies du cancer doivent être exécutées par des experts qui comprennent bien l’anatomie de l’organe et la biologie de la tumeur à exciser. » — Dr Sandeep Samant, chef de la chirurgie de la tête et du cou à l’hôpital Northwestern Memorial

Mythe : Les colonoscopies causent le cancer

« Ce n’est pas vrai et je l’ai encore entendu dans la bouche d’une patiente aujourd’hui. Elle m’a appelée pour discuter de sa colonoscopie à venir : elle avait lu sur Facebook un article qui disait justement que les colonoscopies CAUSENT le cancer. Non seulement ce n’est pas vrai, mais c’est navrant que de telles choses se propagent sur le Web. » — Dre Jennifer Caudle, médecin de famille et professeure adjointe à l’école de médecine ostéopathique de l’université Rowan

Mythe : Le cancer du côlon ne touche que les hommes

« Les deux sexes présentent un risque égal de cancer du côlon. »

(Le cancer colorectal est la deuxième forme de cancer la plus couramment diagnostiquée au Canada ; c’est la deuxième principale cause de décès par cancer chez l’homme, et la troisième chez la femme.)

« Le dépistage aide à prévenir de nombreux cas de cancer colorectal en permettant de déceler les polypes qui ont le potentiel de se cancériser. Le dépistage permet aussi de détecter le cancer colorectal à un stade précoce, quand il est plus facile à soigner. » — Dr Greg FitzHarris, chirurgien au groupe Sentara

Mythes sur le cancer: trop jeune pour voir le cancer.

Jacob Lund/Shutterstock

Mythe : Je suis trop jeune pour avoir le cancer

« S’il est vrai que le risque de certains cancers augmente avec l’âge, il y a plusieurs types de cancers comme la leucémie et le lymphome qui peuvent toucher des patients plus jeunes. Cherchez toujours à avoir l’avis du médecin si vous avez des symptômes qui vous inquiètent. » — Dr Hootan Zandifar

Mythe : Les téléphones cellulaires peuvent donner le cancer

« On n’a pas établi jusqu’ici de corrélation entre l’utilisation du cellulaire et les tumeurs du cerveau. Ces téléphones fonctionnent à partir des ondes de radiofréquence — une forme d’énergie électromagnétique très faible. Il est improbable qu’elles puissent causer le cancer puisqu’il s’agit de rayonnement non ionisant (qui n’entraîne pas de modification au niveau des molécules). » — Dr David Poulad

Mythe : Les rayons X et la tomodensitométrie (CT scan) causent le cancer

« On ne pratique un CT scan que sur indication clinique ; ce n’est pas un examen de routine. Alors que les rayons X et d’autres formes d’imagerie médicale exposent aux radiations, qui sont un facteur de risque du cancer, la quantité de radiation émise lors d’une radiographie ou d’une tomodensitométrie est relativement faible. Pour de nombreux tests de dépistage comme la mammographie, la dose de radiation est inférieure à la dose annuelle à laquelle nous sommes exposés dans notre environnement quotidien. Les patients sont mal informés sur les risques de la tomodensitométrie, et certains d’entre eux, une très petite minorité, refusent de passer cet examen. Ils n’y gagnent rien, puisque le risque correspond à celui de la moyenne annuelle d’exposition dans notre environnement normal. En refusant cet examen, le patient perd la chance de recevoir un diagnostic critique qui pourrait lui sauver la vie. » — Dre Sailaja Kamaraju

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Le Saviez-Vous ► Le café: ses effets positifs et négatifs selon la science


Boire du café à de bons et mauvais côtés, il faut quand même être raisonnable sur la quantité ingurgité (sans oublier que la caféine est présente dans certaines boissons et aliments). Même si on dit que cela peut aider à diminuer le cancer de la peau, si on ne se protège pas du soleil, café ou pas, les risques sont grands
Nuage

 

Le café: ses effets positifs et négatifs selon la science

JASON REED / REUTERS

Ouf, le café ne serait pas cancérogène, nous pouvons reprendre notre routine matinale.

D’après une étude de l’Organisation mondiale de la santé, en boire ne favoriserait pas le développement de tumeurs malignes, c’est la température de la boisson qui est en cause. Une boisson chaude, café ou autre, consommée à 65°C ou plus serait « probablement cancérogène ».

Alors, est-ce bien raisonnable de boire du café à température ambiante? À en croire l’OMS, cela ne favoriserait en tout cas pas l’apparition d’un cancer. Mais la boisson chaude adorée des Français a bien autres effets sur la santé, certains néfastes, d’autres très positifs.

Commençons par les mauvaises nouvelles.

Boire du café augmenterait les risques d’infarctus et le cholestérol

Une étude publiée en 2006 dans la revue JAMA montrait que la consommation de cette boisson pourrait favoriser le cholestérol et augmenter les risques de faire un infarctus.

Les personnes ayant une tension élevée devraient aussi, selon cette étude, limiter leur consommation de café à 3 tasses par jour pour ne pas empirer la situation.

Boire du café entraînerait tachycardie, énervement, problèmes de sommeil

Globalement, les scientifiques s’accordent à dire qu’au-delà de 400 mg de caféine ingurgitée par jour, on peut aussi se sentir nerveux, sentir quelques tremblements, faire de la tachycardie.

Selon une étude de 2013 de chercheurs de l’hôpital Henry-Ford de Detroit (États-Unis), boire du café, et ce n’est pas une surprise, pourrait empêcher certaines personnes de dormir.

« Une dose de caféine de 150 mg, prise une demi-heure avant le coucher a pour effet d’allonger beaucoup la période d’endormissement, de réduire notablement la durée du sommeil, mais aussi d’agir sur d’autres éléments de l’architecture du sommeil, en particulier en réduisant le temps consacré aux stades les plus profonds du sommeil à ondes lentes, les plus réparateurs », selon le professeur Jean Costentin interrogé par Le Figaro.

Boire du café serait dangereux pour le fœtus

Femmes enceintes, faites attention. En 2015, l’Agence européenne pour la sécurité des aliments (Efsa) mettait en garde sur la consommation de plus de 400 mg de caféine par jour, soit plus de quatre expressos. Selon cette agence, cette dose est trop importante pour les femmes enceintes, qui devraient limiter leur consommation à 200 mg par jour si elles veulent éviter que celle-ci ait des effets négatifs sur le fœtus.

Mais dans cette étude, ce sont surtout les boissons énergisantes et les sodas qui étaient incriminés.

Voilà pour les potentiels aspects négatifs du café.

 Mais heureusement, celui-ci a plus d’un tour dans son sac, et la science n’a cessé, ces dernières années, de vanter certains de ses bienfaits.

Le café protégerait le foie des cirrhoses

Deux tasses de café par jour pourraient être bonnes pour les fonctions hépatiques, selon une étude publiée en 2016 dans la revue Alimentary Pharmacology and Therapeutics.

Les chercheurs, qui ont étudié les données médicales de près de 500.000 profils de 6 pays différents, ont montré que les buveurs modérés de café avaient moins tendance à développer des cirrhoses dues à l’alcoolisme ou à des maladies comme l’hépatite C.

Le café est la première source d’antioxydants

Selon une étude datant de 2005, « aucun aliment n’arrive à la cheville » du café en matière d’antioxydants.

Certes, les fruits et légumes sont eux aussi extrêmement riches en la matière, mais il semble que le corps humain absorbe beaucoup plus d’antioxydants à partir du café.

Le seul fait de sentir le café peut avoir un effet déstressant

Des chercheurs de l’université nationale de Séoul ont examiné le cerveau de rats en état de stress (provoqué par un manque de sommeil) et ont découvert, dans le cerveau des sujets exposés à des arômes de café, que les protéines liées au stress réagissaient.

Pour information, cette étude sur l’arôme n’est pas liée au stress à proprement parler, mais au stress provoqué par un manque de sommeil. On ne peut donc pas vous conseiller avec certitude de garder un sac de grains de café torréfiés sur votre table de chevet, mais rien ne vous empêche d’essayer.

Le café réduirait les symptômes de la maladie de Parkinson

Selon un article de la revue ScienceDaily, paru en 2012, boire du café aiderait les personnes atteintes de la maladie de Parkinson à contrôler leurs mouvements. Ronald Postuma, auteur de l’étude, a déclaré:

« Des études ont déjà démontré que les consommateurs de caféine sont moins enclins à développer la maladie de Parkinson, mais il s’agit là d’une des premières études concluant que la caféine peut être un remède pour les personnes déjà atteintes de la maladie. »

Le café réduirait les chances de développer un cancer de la peau (si vous êtes une femme)

L’hôpital Brigham and Women de Boston et l’école de médecine d’Harvard ont suivi 112.897 hommes et femmes sur une période de plus de 20 ans et, selon leurs conclusions, les femmes buvant au moins trois tasses de café par jour sont beaucoup moins enclines à développer un cancer de la peau que celles qui n’en boivent pas.

Le café réduirait les risques de diabète de type 2

Le café réduit aussi les risques de diabète de type 2, selon une étude de l’institut American Chemical Society. Les chercheurs ont découvert que les personnes buvant au moins quatre tasses de café par jour réduisaient de 50% leurs chances de développer un diabète de type 2. Par la suite, avec chaque tasse supplémentaire, le risque est encore réduit de 7%.

Boire du café permettrait de préserver la santé de votre cerveau plus longtemps

Des chercheurs de l’université de Floride sud et de l’université de Miami ont découvert que les personnes âgées de plus de 65 ans avec un taux de caféine élevé dans le sang contractaient la maladie d’Alzheimer en moyenne deux à quatre ans plus tard que les personnes dont le taux de caféine est moins élevé.

Le docteur Chuanhai Cao, neuroscientifique à l’université de Floride sud et co-auteur de l’étude, a déclaré:

« Nous ne disons pas qu’une consommation modérée de café est en mesure de protéger complètement une personne de la maladie d’Alzheimer. Cependant, nous sommes fermement convaincus que cela peut réduire de manière significative les risques de maladie d’Alzheimer ou retarder son approche. »

Que conclure de toutes ces différentes études? Comme de nombreux aliments, le café n’a pas d’incidence sur la santé, s’il est consommé de façon modérée. Vous pouvez donc continuer à consommer votre boisson préférée, dans le doute, à moins de 65°.

Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Cette chienne a un crâne imprimé en 3D


Probablement, que cette opération, couronnée de succès, pourrait aussi être utilisée chez l’humain. En attendant ce Teckel à un nouveau crâne en titane.
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Cette chienne a un crâne imprimé en 3D

 

 

Patches est une chienne de 9 ans qui, en raison d’une tumeur localisée sur son crâne, a dû subir une intervention chirurgicale unique en son genre.

Patches est une femelle Teckel qui a échappé de peu à la mort. On lui a diagnostiqué une tumeur au crâne qui, en grossissant, est devenue si énorme qu’elle faisait la taille d’une orange. Il était urgent de la lui retirer.

Sa maîtresse l’a conduite à l’université Cornell, dans l’Etat de New York, afin qu’elle puisse bénéficier de la meilleure prise en charge possible. C’est là qu’une chirurgienne vétérinaire carcinologue exerçant au Canada a été appelée. Son rôle : opérer Patches afin de lui greffer un nouveau crâne imprimé en 3D. Cette mission était extrêmement délicate : il fallait retirer 70% du crâne de Patches pour pouvoir le remplacer par ce nouveau modèle en titane.

Une chienne très courageuse

 

L’intervention a duré 4 heures. A son réveil, la Teckel s’est levée et a uriné comme s’il ne s’était absolument rien passé. Elle s’est habituée à son nouveau crâne très rapidement, et était sortie d’affaire.

Malheureusement, le sort s’est encore abattu sur la pauvre chienne peu de temps plus tard. Victime d’une hernie discale – fréquente chez le Teckel – Patches est aujourd’hui paralysée du train arrière. Mais cela ne l’empêche pas de vivre : elle aime toujours gambader gaiement partout ! Et, face aux épreuves rencontres, son courage ne peut que forcer le respect.

https://wamiz.com/

Pour les autres espèces, les humains sont cancérogènes avance une étude


C’est clair, l’être humain se comporte comme un virus face aux animaux et ils en sont malades que ce soit la pollution en général, la pollution lumineuse, la diversité génétique diminué, produit chimique, la nourriture qui n’est pas adapté aux animaux, les catastrophes nucléaires, produits chimiques.
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Pour les autres espèces, les humains sont cancérogènes avance une étude

 

Tortue

Tortue marine souffrant de plusieurs tumeurs sur la face.

© ERIC GAY/AP/SIPA

Par Anne-Sophie Tassart

Une équipe internationale de chercheurs est persuadée que l’espèce humaine augmente, par différents processus, le nombre de cancers chez les autres espèces animales. Ils réclament plus d’études sur ce sujet.

« L’espèce humaine peut être définie comme une espèce oncogène modulant l’environnement de manière à causer des cancers chez les autres populations animales », assure une équipe internationale de chercheurs dans une étude parue le 21 mai 2018 dans la prestigieuse revue Nature Ecology & Evolution.

Selon eux, il est fort probable que les activités humaines peuvent augmenter le nombre de cancers dans les populations animales « à travers de nombreux processus ». Et dans leur étude, les scientifiques affirment également que l’impact des cancers dans les populations d’animaux sauvages est largement sous-estimé.

Pollution, lumière, nourrissage et diversité génétique

Première responsable évoquée dans l’étude : la pollution et pas seulement celle causée par les pesticides et les herbicides. Les différents contaminants trouvés aussi bien sur la terre ferme que dans l’eau sont capables de favoriser la formation de tumeurs de différentes façons : par mutations somatiques, à cause de portions ADN devenues impossibles à réparer mais aussi à cause d’effets sur le système immunitaire ou encore sur la sécrétion d’hormones. Les chercheurs n’oublient pas non plus les conséquences considérables qu’ont pu avoir les catastrophes nucléaires de Tchernobyl ou encore de Fukushima sur les espèces animales. D’ailleurs, une étude a démontré une hausse du nombre de tumeurs chez les oiseaux évoluant à proximité de la centrale nucléaire ukrainienne. Les biologistes notent également l’incidence des micro-plastiques ingérés par de nombreuses espèces animales. Si leur effet sur la santé reste méconnus (également chez l’humain), les chercheurs n’excluent pas une probable influence sur la formation de tumeurs.

Les chercheurs pointent du doigt une autre pollution : la pollution lumineuse.

« La mélatonine est une hormone possédant des propriétés anti-tumorales présente chez tous les vertébrés, expliquent-ils dans l’étude. Elle est sécrétée rythmiquement par l’épiphyse avec un pic durant la nuit pour ensuite être supprimée par la lumière et elle est impliquée dans la régulation du rythme circadien. Même une contamination lumineuse minimale est connue pour perturber la production circadienne de mélatonine et promouvoir la croissance de tumeurs chez des rats élevés en captivité ».

En outre, cet éclairage entraîne une perturbation du sommeil alors que celui-ci est lié au bon fonctionnement du système immunitaire.

L’homme agit aussi – volontairement ou non – sur le régime alimentaire des animaux en évitant de jeter ses ordures ou alors en appâtant volontairement les animaux avec de la nourriture bien souvent non adaptée.

« Des études menées sur des espèces sauvages indiquent que les effets anthropogéniques peuvent modifier le microbiote des animaux sauvages en changeant notamment la composition de leur flore intestinale par exemple en réponse à l’urbanisation chez les oiseaux », note l’étude.

Or, chez l’homme, un déséquilibre du microbiote intestinal peut favoriser l’apparition de cancers. Les chercheurs soupçonnent donc un processus identique chez les autres espèces animales.

© Simon MALFATTO, Sophie RAMIS / AFP

Dernier facteur abordé par l’étude : la diminution de la diversité génétique chez certaines espèces  notamment à cause de la fragmentation de l’habitat ou encore du braconnage. La réduction de la population et donc la baisse de la diversité génétique ne permet pas d’éliminer les gènes délétères. Ceux-ci perdurent donc, favorisant différentes pathologies dont le cancer.

« Par exemple, bien que les chiens et les chats montrent une diversité phénotypique exceptionnelle, ils ont une diversité génétique significativement plus faibles que leurs ancêtres sauvages et cela a été relié à la prévalence relativement élevée de cancer chez nos animaux de compagnie », expliquent les chercheurs.

Dans ce cas, l’homme se comporte comme un virus

Pour ces derniers, il est urgent de débuter des recherches concernant l’effet des activités humaines sur le nombre de cancers chez les autres espèces animales.

« Le cancer chez les animaux sauvages est un sujet totalement ignoré et nous voulons stimuler les recherches dessus, explique dans un communiqué Mathieu Giraudeau, auteur principal de l’étude. Nous avons récemment publié plusieurs articles théoriques à ce sujet mais maintenant, nous voulons mettre en lumière le fait que notre espèce influence grandement la prévalence de cancers chez plusieurs autres espèces animales ».

Pour Tuul Sepp, autre auteur de l’étude, l’humain est dans ce cas comparable à un virus, modifiant son environnement afin de le rendre plus adapté à lui-même favorisant parallèlement l’apparition de tumeurs.

« Concrètement, nous sommes en train de faire la même chose. Nous changeons l’environnement pour qu’il nous convienne même si ces modifications ont un effet négatif sur plusieurs espèces à différentes échelles, incluant la probabilité de développer un cancer », déplore le chercheur.

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Amputée de la cuisse, on lui greffe la jambe… à l’envers


Cette petite fille a 7 ans et elle très positive malgré le cancer qui la rongeait. Elle a subi une opération pour enlever une partie de la jambe au niveau de la cuisse, après il lui greffe le bas de la jambe a l’envers. Est-ce une erreur ?? Non, à son âge, ils peuvent faire une plastie de retournement pour être capable de mettre une prothèse comme un soulier qui lui permettra de faire du sport comme elle le veut plus tard
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Amputée de la cuisse, on lui greffe la jambe… à l’envers

 

Par Michaël Bouche

L’histoire de la petite Amelia est absolument bouleversante. Atteinte d’une tumeur à la cuisse, cette petite fille britannique de 7 ans, originaire de Birmingham, a subi une opération peu commune.

L’été dernier, la vie d’Amelia a basculé. Elle était revenue d’un camp de vacances avec la jambe très gonflée. Alors que les médecins ont d’abord cru à l’éclatement d’un vaisseau sanguin, une radiographie a révélé la présence d’une tumeur de 10 centimètres au fémur, qui après biopsie, s’est révélée être maligne. Ce cancer des os, appelé ostéosarcome, était tellement important et agressif qu’il avait déjà provoqué une fracture de l’os. Comme la chimiothérapie n’a pas fonctionné, les médecins ont décidé de lui amputer la partie de la jambe touchée par le cancer.

Plastie de retournement

Pour ne pas briser son rêve de devenir un jour danseuse, les médecins de l’Hôpital royal orthopédique de Birmingham ont alors décidé de pratiquer une « plastie de retournement ». Concrètement, cette intervention consiste à utiliser l’articulation de la cheville pour la mettre à la place du genou. Elle est également appelée l’opération de Borggreve ou de Van Ness.

En clair, on lui retire la partie supérieure de la jambe pour y greffer la partie inférieure… à l’envers. Une prothèse sera ensuite fixée à son pied pour lui permettre de marcher. Cette opération est réservée à de très jeunes enfants amputés de la jambe chez lesquels la pose d’une prothèse interne n’est pas envisageable. La prothèse s’enfile alors comme une chaussure.

Le courage d’Amelia

Dans environ trois mois, Amelia devrait recevoir sa prothèse. La fillette a toujours aimé le sport, notamment la natation, l’athlétisme et la danse.

« Les gens se demandent souvent comment on vit toute cette épreuve mais nous prenons exemple sur notre fille, qui malgré tout ce qu’il lui arrive, reste très positive. Avant d’entrer dans la salle d’opération, elle a dit Au revoir, tumeur, à jamais, loser », témoigne sa mère.

L’opération s’est déroulée sans complications et les médecins sont agréablement surpris par la faculté d’adaptation d’Amelia.

« Jusqu’à présent, tout le monde est admiratif de son courage et de son attitude positive. Elle ne cesse de dire que sa nouvelle jambe lui permettra de voyager aux quatre coins du monde et peut-être même d’un jour participer aux Jeux Paralympiques », conlut sa mère, particulièrement fière de sa fille.

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La tumeur de cet homme était si grosse qu’il semblait avoir deux têtes


On ne peut que féliciter les médecins qui ont réussit à changer la vie pour le mieux a cet homme qui avait une tumeur qui donnait l’impression d’avoir une tête par-dessus l’autre
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La tumeur de cet homme était si grosse qu’il semblait avoir deux têtes

 

Crédits : Nair Hospital

par  Mehdi Karam 

L’opération qu’a subi le 14 février Santlal Pal, homme indien de 31 ans, est historique.

Comme l’explique le Washington Post, le cerveau du malheureux avait développé en trois ans une tumeur d’1,87 kg, si grosse que le patient semblait avoir deux têtes. Heureusement, après sept heures d’opération et 11 poches de sang, les équipes du Dr Trimurti Nadkarni, responsable du département de neurochirurgie au Nair Hospital de Bombay, sont parvenues à lui ôter cette tumeur au poids record.

Crédits : AFP PHOTO / INDRANIL MUKHERJEE

« C’était une intervention extrêmement impressionnante et difficile. Il semblait avoir deux têtes, l’une au-dessus de l’autre », a déclaré le Dr Nadkarni après l’opération.

Il va sans dire que Santlal Pal risquait gros. Lui qui, trois ans durant, a vu cette tumeur se développer sans arrêt au sommet de son crâne, a subi une perte de vision considérable à cause de la pression exercée par la masse de chair sur son cerveau. Un peu plus et c’était la paralysie complète, accompagnée de lésions neurologiques irréversibles.

Aujourd’hui pourtant, le voilà sauf. Qui plus est, « avant l’intervention, le patient avait une vue très amoindrie, celle-ci devrait s’améliorer maintenant », affirme le Dr Nadkarni.

Source : The Washington Post

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