Les vaches pessimistes plus vulnérables au stress?


Je suis d’avis que le bien-être des animaux de la ferme est d’une grande importance. D’ailleurs d’après une étude, il y a effectivement dès le jeune âge des animaux des attitudes semblables à l’humain
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Les vaches pessimistes plus vulnérables au stress?

 

 

AMY SMART
La Presse Canadienne
Vancouver

Une nouvelle étude de l’Université de la Colombie-Britannique suggère que les vaches laitières présentent dès leur plus jeune âge des traits de personnalité tels que le pessimisme et l’optimisme, et que cela peut prédire leur capacité à faire face au stress.

Benjamin Lecorps, doctorant du programme sur le bien-être des animaux, soutient que l’étude a des implications pour le bien-être des bêtes, et suggère des points communs entre les humains et les animaux.

Cette étude, publiée le mois dernier dans Scientific Reports, a testé la réaction de veaux préalablement identifiés comme étant craintifs, sociables, pessimistes ou optimistes dans des situations stressantes – comme le transport d’une étable à une autre, par exemple.

M. Lecorps indique que les veaux les plus pessimistes étaient plus bruyants, et la température de leur oeil était plus élevée, un signe de stress.

L’étudiant explique que si l’optimisme a été étudié comme facteur prédictif majeur de la capacité des humains à faire face au stress – avec des implications pour leur vie sociale et leur santé mentale -, peu d’études jusqu’ici ont mis l’accent sur le pessimisme et l’optimisme chez d’autres espèces.

Benjamin Lecorps dit que les traits de personnalité ont souvent été étudiés en tant que moyenne d’une espèce ou d’un troupeau. Il estime important de considérer le bien-être individuel des animaux, car certains veaux seront plus vulnérables que d’autres aux défis.

Les résultats obtenus pourraient être utilisés afin d’aider les agriculteurs à déterminer quels animaux seront plus résilients, et leur permettre d’améliorer la santé globale sur une ferme laitière, estime le doctorant.

https://www.lapresse.ca/

L’association L214 dénonce l’abattage des vaches gestantes


J’avoue ne pas savoir si cela se fait au Québec, et j’espère que non. Pourquoi tuer des vaches qui auraient pu mettre bas au lieu de jeter ces foetus à la poubelle
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L’association L214 dénonce l’abattage des vaches gestantes

 

L’association L214 dénonce dans la vidéo publiée en novembre 2016, la mise à mort de vache gestante.

© YOUTUBE / ASSOCIATION L214

L214 dénonce, grâce à une nouvelle vidéo choc tournée à Limoges, la mise à mort des vaches gestantes.

CHOC. C’est un nouveau choc qu’assène l’association L214. Elle diffuse ce 3 novembre 2016 une vidéo tournée en mai, août et septembre 2016 dans l’abattoir de Limoges. L’association de protection des animaux dénonce cette fois la mise à mort de vaches gestantes. L’utérus de celles-ci est ouvert et les employés en ressortent le placenta puis le foetus, envoyé avec les boyaux de la vache dans des poubelles. Certains petits ne sont d’ailleurs pas des foetus mais des veaux sur le point de naître. Bien que méconnue, cette pratique est légale et régulièrement utilisée.

Un employé à l’origine des révélations

C’est un employé travaillant depuis plus de six ans dans l’établissement qui est à l’origine de ces révélations. Horrifié par les dizaines de foetus jetés à la poubelle chaque semaine, l’homme a décidé de contacter l’association L214. Il a lui-même filmé une partie des images dévoilées dans cette vidéo. Selon un communiqué de L214,

« il souhaite s’engager aujourd’hui pour qu’une loi interdise l’abattage des vaches gestantes ».

Dans d’autres vidéos, publiées également sur Youtube, l’association met en lumière de nombreux échecs d’étourdissements, ce qui conduit à la mise à mort d’un animal partiellement ou totalement conscient. L214 relève également l’utilisation abusive de décharges électriques pour faire avancer les animaux. L214 rappelle que lors des inspections mandatées par le gouvernement en avril 2016, « aucune non-conformité majeure » n’avait été relevée dans cet établissement. L’association a décidé de porter plainte contre l’abattoir de Limoges.

http://www.sciencesetavenir.fr/

Science décalée : toutes les vaches ne font pas le même "Meuh !"


Nous ne sommes pas les seuls à communiquer avec nos enfants, les animaux peuvent aussi le faire avec leur progéniture. La vache et le veau ont un langage bien à eux. Les scientifiques veulent se servir de leurs recherches dans le but d’améliorer leur condition
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Science décalée : toutes les vaches ne font pas le même « Meuh ! »

 

Une vache émet des sons graves ou aigus selon le contexte. © Roboiitgrs, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0

Par Marie-Céline Jacquier

Des chercheurs britanniques ont étudié la conversation des vaches et trouvé qu’elles émettaient des sons différents selon la distance entre elles et leur veau. Celui-ci émet un Meuh ! particulier quand il veut du lait de sa mère.

De manière générale, les sons émis par les animaux jouent des rôles dans la communication et les rapports sociaux, par exemple pour qu’ils puissent s’identifier les uns par rapport aux autres. Ainsi, on peut parfois se demander ce que peuvent bien se dire les vaches dans un troupeau. Des chercheurs de l’université de Nottingham se sont intéressés à cette question, et plus particulièrement au dialogue entre les vaches et leurs petits.

Les scientifiques ont enregistré et analysé les sons émis par les vaches dans une ferme située dans le Nottinghamshire, grâce à un équipement audio très sensible. Pour ce travail, ils ont employé la théorie « source-filtre » : elle considère que la source des sons provient du souffle pulmonaire qui fait vibrer les cordes vocales  ; le filtre est représenté par les cavités supra-glottiques (organes vocaux supérieurs) qui modifient le son en amplifiant certaines fréquences, par exemple grâce aux mouvements de la langue et des lèvres. Les résultats paraissent dans la revue Applied Animal Behaviour Science.

Les vaches émettent des sons différents selon le contexte

 

Les chercheurs ont ainsi identifié deux types de sons utilisés par les vaches, avec des structures acoustiques bien différentes. Ceux-ci étaient émis dans deux contextes distincts, selon la distance à laquelle se trouvait le veau.

Lorsque les vaches sont proches de leur veau, c’est-à-dire en général dans les 3 à 4 semaines qui suivent la naissance, elles font des sons graves, à basse fréquence. Ces sons sont produits la bouche fermée ou partiellement ouverte, avec une fréquence fondamentale d’environ 81 Hz.

Le veau émet un son particulier s’il veut téter.
Le veau émet un son particulier s’il veut téter. © David Monniaux, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0

Mais lorsque les vaches ne voient pas leur petit et qu’elles sont éloignées de lui, elles émettent des sons plus aigus et forts, à haute fréquence (153 Hz environ). De même, lorsque les veaux sont séparés de leur mère et qu’ils veulent du lait, ils émettent des sons particuliers, avec une fréquence d’environ 143 Hz. Certaines informations sont transmises dans l’appel des veaux, comme l’âge, mais pas le sexe.

Des appels distincts selon les individus

 

De plus, ces trois types d’appels différents étaient distincts en fonction des individus : les chercheurs ont trouvé une « individualisation » des sons propres au couple mère-enfant.

Pour le principal auteur de cet article, Monica Padilla de la Torre, de l’université de Nottingham, « la recherche montre pour la première fois que les appels entre la mère et ses petits dans le bétail sont individualisés – chaque veau et vache a un appel caractéristique et exclusif qui leur est propre ».

Ceci pourrait avoir des applications pour l’élevage des animaux.

Pour Alan McElligot de la Queen Mary University of London, également auteur de cet article, « c’est la première fois que les appels complexes du bétail ont été analysés en utilisant les techniques les meilleures et les plus récentes. Nos résultats fournissent une excellente base pour rechercher des indicateurs vocaux du bien-être du bétail ».

http://www.futura-sciences.com

Le Saviez-Vous ► Juin 1667 : Le médecin Denis entreprend la première transfusion sanguine avec du sang d’agneau.


Aujourd’hui, la transfusion sanguine est souvent pratiquée. Des journées qu’on récolte le sang des bénévoles pour mettre aux frais en cas de besoin. Mais, comme toute chose a un début, la transfusion sanguine a commencé par des expérimentations entre l’animal et l’être humain
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Juin 1667 : Le médecin Denis entreprend la première transfusion sanguine avec du sang d’agneau

 

Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos

Par miracle, le transfusé, un enfant de 15 ans, survit. Mais les tentatives suivantes sont des échecs.

 

Depuis plusieurs années, les tentatives de transfusion sanguine entre animaux se multiplient. Mais personne n’ose encore passer à l’homme. C’est encore trop tôt, trop risqué, il reste trop de facteurs inconnus. Tenter une transfusion pourrait mettre en péril le receveur. Les Anglais, qui ont les premiers décrit la circulation sanguine quelques années auparavant, hésitent à sauter le pas. La toute nouvelle Académie des sciences française refuse à ses membres de se lancer dans l’aventure. Pourtant, un homme, un Français, ose faire couler le sang le 15 juin, mais celui d’un agneau, pour l’injecter dans les veines d’un garçon d’une quinzaine d’années.

Cet homme qui se nomme Jean-Baptiste Denis, réside à Paris. À 28 ans, il est surtout connu pour donner des conférences sur les mathématiques, la physique et la médecine à son domicile parisien, quai des Grands-Augustins. Il affirme également être diplômé des facultés de médecine de Montpellier et de Reims. Pourtant, aucune trace de son passage n’a pu être relevée dans les archives de celles-ci. Même chose pour ses prétendus diplômes en mathématiques et en philosophie. On a dit de lui qu’il était le fils du fontainier de Louis XIV, ce qui est parfaitement faux.

Quoi qu’il en soit, il parvient à acheter une charge de médecin ordinaire du roi et à être coopté par le groupe de scientifiques et de philosophes qui se réunit régulièrement chez Henri Louis Habert de Montmor – un des académiciens de la première heure.

Impensable

Cette assemblée savante qui est passionnée d’expérimentations scientifiques commente abondamment les transfusions tentées entre animaux. Est-ce réalisable chez l’homme ? Jean Baptiste Denis est de ceux qui sont convaincus qu’il faut faire un essai, d’autant que les instruments nécessaires à l’opération existent dorénavant. Avec l’approbation des autres, il décide de réaliser la première transfusion humaine assisté du chirurgien Paul Emerez. Il faut un volontaire. On sollicite Ribery, mais le pauvre chou a peur des piqûres… Finalement, l’heureux bénéficiaire de cette première transfusion est un jeune homme d’une quinzaine d’années fiévreux et à moitié abruti qui a déjà subi une vingtaine de saignées sans s’en porter mieux. Peut-être qu’une transfusion avec le sang d’un agneau plein de vigueur le remettra sur pied…

Le 15 juin 1667, une assistance nombreuse et curieuse se presse dans le grand salon de l’hôtel de Montmor pour voir opérer les deux praticiens. L’agneau, déjà intimidé par une si belle compagnie, est ficelé sans anesthésie. Le jeune garçon, lui, est assis sur un tabouret. Il est trop endormi pour se faire du mauvais sang. Le chirurgien saisit un tube en argent effilé à une extrémité pour l’introduire dans une artère de l’agneau, percée par une lancette et ligaturée en amont et en aval pour arrêter la circulation sanguine. L’agneau se met à bêler bêtement. C’est au tour du jeune garçon d’être préparé. Le chirurgien lui attrape le bras pour pratiquer une saignée ordinaire. Environ un tiers de litre de sang est tiré de la veine pour faire de la place au sang neuf ! Une ligature au bras arrête l’écoulement, puis un deuxième tube en argent est inséré dans la veine. Les deux tubes sont alors reliés par un tuyau.

L’assistance retient son souffle. Le garrot sur la patte de l’agneau est desserré lentement pour laisser couler le sang. Le garçon ne manifeste aucune réaction. Au contraire même, il semble sortir de sa léthargie. Denis arrête la transfusion après le transfert d’un tiers de litre de sang. L’assistance applaudit. Dans les jours qui suivent, le jeune homme reprend du poil de la bête, à la grande surprise de sa famille ! Aujourd’hui, cette réussite paraît impensable. Du sang d’agneau dans un corps humain ! Probablement que la quantité de sang transfusé n’a pas été suffisante pour déclencher une grosse réaction de rejet.

Réaction violente

Quelques jours plus tard, fort de son succès, Denis se livre à une deuxième transfusion avec un homme robuste de 45 ans.

 Deuxième miracle. La situation commence à tourner au vinaigre avec la troisième tentative. Cette fois-ci, le patient n’est plus un homme du peuple, mais un jeune baron suédois qui est tombé malade lors d’un séjour parisien. Ses médecins ont renoncé à tout espoir de le sauver. Alors, en dernier recours, sa famille fait appel à Jean-Baptiste Denis, ayant entendu parler des bons résultats de sa méthode. Celui-ci décide, cette fois, d’injecter le sang d’un veau.

Après la première transfusion, le jeune baron se sent mieux, il recommence à parler. Mais l’amélioration de son état ne dure que peu de temps. Il meurt durant la deuxième transfusion.

Les choses commencent vraiment à tourner en eau de boudin avec la quatrième transfusion. Le malade est cette fois-ci un fou violent du nom d’Antoine Mauroy, âgé de 34 ans.

Denis espère qu’en lui injectant du sang de veau, animal placide, il s’en trouvera apaisé. L’opération a lieu en décembre. Rapidement, le fou se plaint d’une vive chaleur obligeant Denis à arrêter aussitôt la transfusion. Mauroy se calme, fait une sieste de deux heures, puis demande à manger un morceau. Il a faim.

Deux jours plus tard, Denis pratique une deuxième transfusion. Cette fois, la réaction de Mauroy est violente. Son corps entier devient brûlant, puis il se plaint des reins, ses veines gonflent. Il faut tout arrêter. Denis persiste, puisque, quelques jours plus tard, il se livre à une troisième transfusion. Elle est fatale au malade, qui gigote comme si on lui avait injecté du plomb fondu. La ville de Lille entre en deuil…

La veuve dépose une plainte contre Denis pour avoir tué son époux. Mais, coup de théâtre, au cours du procès, le médecin est acquitté tandis que Mme Mauroy se retrouve condamnée pour avoir empoisonné son époux.

Après le procès, Denis abandonne définitivement la médecine, et en 1670, l’Académie des sciences interdit toute nouvelle tentative de transfusion.

Il faudra attendre la découverte des groupes sanguins en 1902 pour que les transfusions deviennent enfin possibles. Entre êtres humains !

http://www.lepoint.fr

MAROC Naissance d’un veau à deux têtes


Dans une ville, quelque part au Maroc, pour commencer la nouvelle année, un veau est né. Mais le veau a deux têtes, reste a espéré qu’il pourra vivre tranquillement et en santé malgré tout
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MAROC : Naissance d’un veau à deux têtes

 

veau

PHOTO FADEL SENNA / AFP

L’animal paraît en bonne santé.

RABAT Une vache a récemment donné naissance à un veau à deux têtes près de Fès, dans le centre du Maroc, et l’animal est en bonne santé apparente,a constaté vendredi un photographe de l’AFP.

La vache a mis bas lundi, au petit matin, dans des conditions normales, à Sefrou, une ville située sur les premières pentes du Moyen-Atlas.

«Le veau a été baptisé « Sana saïda » (« Bonne année ») car elle est née à un jour du Nouvel an», a déclaré à l’AFP la propriétaire de l’animal.

Cette mère de cinq enfants a indiqué avoir été «surprise» mais assuré ne «pas avoir eu peur», évoquant «une oeuvre de dieu».

L’animal paraît en bonne santé et la bâtisse au milieu des oliviers est devenue l’attraction de la région.

Interrogé par l’AFP, le vétérinaire de Séfrou, Mohammed Bakal, a précisé qu’il était «impossible de prédire l’avenir de cet animal».

«C’est une malformation congénitale mais son diagnostic reste compliqué à confirmer en l’absence des moyens adéquats», a-t-il ajouté.

Cités par l’agence MAP, d’autres vétérinaires ont pour leur part indiqué que la vache attendait «probablement des jumeaux qui ont fusionné à cause d’une malformation génétique».

Il s’agit d’un fait rarissime mais pas inédit: en septembre dernier, un veau à deux têtes était mort-né aux États-Unis, dans une ferme de l’Oregon.

http://www.journaldequebec.com/

Les animaux souffrent aussi du froid : plus d’eau, nourriture et manteaux


Que ce soit par l’abondance de race d’animaux domestiques, ou encore des animaux vivant loin de leur pays d’origine ou bien comme présentement en Europe, la vague de froid, l’hiver est aussi difficile pour eux que pour nous. Plusieurs espèces animales peuvent être très fragiles au froid et subissent des engelures, ont faim, soif ou meurent
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Les animaux souffrent aussi du froid : plus d’eau, nourriture et manteaux

 

AFP

Les animaux, domestiques et sauvages, souffrent du froid, comme les hommes, surtout les plus âgés: comme les hommes aussi, ils doivent s’hydrater davantage, manger plus et se couvrir.

Une vague de froid, qui a déjà fait au moins 220 morts, sévit depuis une semaine en Europe, avec des minimales nocturnes entre -25 et -30°Celsius (C), et -16°C à -21°C la journée.

Par temps froid et sec, les animaux ont tendance à se déshydrater et à brûler davantage de calories, notamment ceux qui vivent dehors, mettent en garde les vétérinaires.

« En priorité, il faut donner beaucoup d’eau à tous les animaux, chats, chiens, mais aussi veaux, vaches et cochons. De l’eau chaude pour ceux qui sont dehors pour éviter qu’elle gèle », recommande le vétérinaire Céline Moussour.

Les animaux souffrent des variations thermiques. « Pour la promenade, les chiens doivent porter un manteau s’ils sont jeunes et peu poilus, et s’ils sont vieux, même ceux qui ont des poils », dit-elle à l’AFP.

« Plus les animaux ont été trafiqués par l’homme, plus ils souffrent du froid! un chihuahua aura plus froid qu’un husky », relève-t-elle. Pour éviter les engelures aux pattes des plus fragiles, il est conseiller d’appliquer une émulsion.

Les quantités de nourriture doivent être triplées pour les chiens et les chats vivant dehors, et sensiblement augmentées pour les autres.

Les chevaux à l’herbage font naturellement « du poil », il n’est donc pas utile de les couvrir. En revanche, ils doivent avoir beaucoup d’eau à leur disposition et une ration de foin, d’orge ou d’avoine quotidienne plus importante. La vache fait exception à la règle:

« La vache est une usine à faire du chaud! Avec une température de 39 degrés, elle ne souffre guère du froid, notamment la vache d’Ecosse », affirme Céline Moussour.

Au zoo de Thoiry, à l’ouest de Paris, les éléphants, autruches et varans de Komodo comptent parmi les animaux les plus sensibles au froid.

« Les éléphants et les autruches sortent peu l’hiver. Nous devons faire attention à ce que la trompe de l’éléphant ne gèle pas et que l’autruche ne se casse pas une patte », raconte Paul de la Panouse, directeur de l’établissement.

En revanche, le grand froid fait le bonheur des ours, pandas roux, bisons d’Europe et chevaux de Prjewalski.

« Ces animaux sont habitués aux hivers rigoureux dans leur pays d’origine et nous n’avons pas de mesure particulière à prendre, excepté donner de l’eau en abondance ».

De tous les animaux sauvages, ce sont les reptiles qui souffrent le plus du froid.

 « Les varans de Komodo, comme tous les animaux à sang froid, sont très fragiles. Dans leur enclos, la température ne doit pas descendre en dessous de 22 degrés, sous peine de mort ».

De leur côté, les défenseurs des animaux lancent un appel au public pour qu’il vienne en aide aux oiseaux.

« Sur un sol gelé, les oiseaux ne peuvent plus se nourrir et lorsque l’hiver arrive, ils ne meurent pas de froid, mais de faim », affirme Stéphane Lamart de la fondation éponyme.

Il recommande de mettre un peu de nourriture (margarine, restes de tables, eau tiède sans additifs) sur le bord des fenêtres, ou dans le jardin, hors de portée des chats.

« Mettre de la paille, protéger du vent, nourrir et abreuver tous ces animaux, qui par temps de gel meurent en silence, est de la responsabilité de tous », estime-t-il.

La Ligue de protection des oiseaux (LPO) française a appelé vendredi à « aider » les oiseaux en demandant à chacun d’installer des mangeoires, mais aussi en souhaitant que les autorités permettent une suspension de la chasse des grives ou des pigeons.

© 2012 AFP

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