Sens à la vie


Je suis d’avis que toute chose n’arrive pas pour rien, même les malheurs, les douleurs, le bonheur, les bienfaits … tout s’enchaine pour qu’au prochain pas nous puissions choisir la direction
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Sens à la vie

« Pour moi, la vie a un sens. Et, si la vie a un sens, la souffrance aussi en a un, même si elle peut paraître révoltante et même incompréhensible. »

Jean Delumeau

Les soucis


Nous avons tous des soucis, mais certains nous prennent tellement la tête que nous sont obsédé pour trouver la solution.  Mais elle ne viens pas… et cela peut chambouler toute une journée, notre humeur et nos relations avec les autres
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Les soucis

 

Si des soucis vous préoccupent, prenez une feuille et dressez une liste de tout ce qui vous « torture ».

Le fait de les répertorier, de les visualiser vous aidera à y voir plus clair et à en prendre certaines avec plus de distance.

Vous deviendrez un peu plus objectif et remarquerez que certaines choses sont beaucoup moins importantes. Celles-ci, apprenez à vous en détacher. Lâchez alors prise, ça sera ça de gagné.

Michel Poulaert

Le saviez-vous ► Origine des cabines de téléphones


Il fut un temps ou on pouvait trouver des cabines de téléphones partout, dans les restaurant, sur un coin de rue, qu’il fallait mettre 25 Cent ,…. puis les cartes a puces sont venu s’ajouter au moyen de payer pour communiquer … mais a l’ère des téléphones intelligents, des textos, plusieurs cabines ont disparues mais certains demeurent pour répondre a certains besoins
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Origine des cabines de téléphones

Fichier:London telephone.jpg

London_telephone.jpg‎ (640 × 480 pixels, taille du fichier : 93 Kio, type MIME : image/jpeg)

Une cabine téléphonique est un édicule situé sur l’espace public (typiquement, le trottoir), muni d’un téléphone permettant d’émettre des communications qui sont réglées avec une carte à puce (carte prépayée, carte bancaire) ou des pièces de monnaie. Sa fonction est de permettre à celui qui téléphone ou y reçoit un appel de s’isoler du bruit ambiant et d’y tenir une conversation privée.

Une cabine téléphonique peut également recevoir des appels entrants grâce au numéro de téléphone fixe qui lui est affecté.

Certains pays possèdent des cabines téléphoniques particulières comme les cabines londoniennes rouges (voir Red telephone box) ou les cabines jaunes des années 1970 en Allemagne.

 

Fichier:Cabine téléphonique.JPG

léphone publique à pièces (en Francs français)

Histoire

L’invention du téléphone public à pièces est généralement attribuée à l’américain William Gray, qui dépose un brevet le 13 août 18891 à Hartford, Connecticut, États-Unis. En 1891, Gray fonde la Gray Telephone Pay Station Company pour exploiter son invention

Déclin ?

Malgré une baisse de leur fréquentation due à l’émergence de la téléphonie mobile, elles continuent d’être utilisées, notamment par des personnes insuffisamment équipées ou soucieuses de préserver leur anonymat, ou encore parce que les tarifs peuvent y être plus économiques vers certaines destinations

 

Chine

Japon

Australie

Canada

http://fr.wikipedia.org

Un tour d’Europe des hôtels les plus insolites


Besoin de changer d’air ? Une petite escapade cela vous tente ???  Dans la nature, le luxe enfin quelque chose de différent, de très spécial qu’on fera surement une fois dans sa vie
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Un tour d’Europe des hôtels les plus insolites

 

Dormez dans un igloo d’artiste

il existe 5 villages iglu-dorf : à davos-klosters, engelberg, gstaad et zermatt

Il existe 5 villages Iglu-Dorf : à Davos-Klosters, Engelberg, Gstaad et Zermatt en Suisse, et un à Zugspitze en Allemagnehttp://www.iglu-dorf.com

Dormir sous les étoiles

Le centre de cette « chambre sans murs » est un grand lit confortable protégé par des moustiquaires et où tout est prévu pour que rien ne vienne perturber le sommeil. © Rafael Vargas – Casa rural


Une suite dans un avion

© Hotelsuites.nl


Un hôtel futuriste dessiné par Frank O. Gehry

Elciego est à environ 112 kilomètres au sud de Bilbao.© Oscar Elias


Puzzle extravagant de façades hollandaises traditionnelles

© Inntel Hotels


Dormez dans un aquarium flottant


Le premier hôtel en 4D avec chambres à thème

Le premier hôtel « Avatar » en 4D aux effets spéciaux hollywoodiens © Benacus Spa


Dans une cabane camouflée dans les bois

© Kolarbyn, Photos Mikaela_Larm


La chambre à coucher la plus profonde du monde

Dans la mine, la température ne dépasse jamais 2°C, même si la salle de séjour et la suite souterraine sont chauffées à 18°C. © Pappilabild / Sala Silvermine Photographs


Trois chambres dans des trulli restaurés

Ces trulli entièrement restaurés sont situés dans la vallée d’Itria au coeur des Pouilles. © T Avellino


Du haut d’une tour de l’époque géorgienne

Les logements dans cette tour de l’époque géorgienne sont prévus pour 4 personnes maximum. © The Landmark Trust


Une touche de Manhattan à Athènes

Baby Grand Hotel, c’est 76 chambres et suites taguées© Grecotel S.A.

http://www.linternaute.com

Grippe «d’homme» ou «saisonnière»?


Le spectre de la grippe est toujours présente surtout en hiver et aux changements de saisons .. Car nous sommes plus confinée dans des endroits clos, les pièces moins aéré que les grippes cherchant un hôte accueillant a vite trouver une maison …
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Grippe «d’homme» ou «saisonnière»?

 

Grippe  «d'homme» ou «saisonnière»?

La grippe saisonnière frappe généralement entre la fin de l’automne et la fin de février, tandis que la grippe pandémique implique un nouveau virus. Pour ce qui est de la grippe dite «d’homme», elle pourrait n’affecter que les personnes de sexe masculin. Quoique personne ne l’a confirmé!

Photothèque Le Soleil

Jean-François Cliche
Le Soleil

(Québec) «Qu’est-ce que la grippe « saisonnière »? Pourquoi n’y a-t-il presque pas de grippe l’été? Est-ce parce que le virus de la grippe ne se développe qu’avec l’arrivée du froid? Souffre-t-on de la grippe en Haïti ou dans les autres pays chauds?» demande Christiane Baril, de Québec.

On parle de grippe saisonnière parce qu’elle frappe généralement entre la fin de l’automne et la fin de février, mais on aurait tout aussi bien pu l’appeler «grippe ordinaire» ou «commune», car son opposé n’est pas la «grippe désaisonnalisée» – n’en déplaise aux économistes -, mais bien la grippe pandémique. La saisonnière porte d’ailleurs aussi le nom de grippe épidémique.

«La grippe pandémique, normalement, ça implique qu’il y a un nouveau sous-type de virus qui infecte une population donnée, qui n’a pas d’anticorps pour se défendre. Et, deuxième condition, il faut que ce sous-type de virus soit hautement transmissible entre humains», explique le Dr Guy Boivin, infectiologue de l’Université Laval et spécialiste de l’influenza, le virus qui cause la grippe.

(Petite parenthèse: le Dr Boivin ne nous l’a pas dit explicitement, ni même implicitement d’ailleurs, mais on croit comprendre ici que la «grippe d’homme» est une grippe pandémique qui n’affecte qu’une seule personne, de sexe masculin il va sans dire. À moins qu’une pandémie ne soit une grippe d’homme qui est parvenue à se multipler… Enfin, revenons aux choses sérieuses.)

Trois types d’influenza

Il y a trois grands types d’influenza, simplement nommés A, B et C. Ce dernier étant rare, ce sont habituellement les deux autres qui causent la grippe (saisonnière ou pandémique), et c’est le type A, parce qu’il mute plus rapidement, qui a le plus grand potentiel épidémique.

Pour leur part, les «sous-types» auxquels le Dr Boivin fait référence sont déterminés par des protéines logées sur l’enveloppe des virus. On en trouve deux sortes: les hémagglutinines et les neuraminidases – les fameuses lettres H et N que l’on utilise parfois pour nommer des grippes.

Qu’est-ce que ces protéines font là? L’hémagglutinine se fixe sur un récepteur (une sorte de sucre) à la surface des cellules de nos poumons et sert de «clé» au virus pour entrer dans la cellule. Une fois à l’intérieur, le virus prend le contrôle de la cellule et la contraint à produire d’autres virus qui, pour ressortir, auront besoin d’une autre «clé», la neuraminidase. Il existe 16 sortes d’hémagglutinine, désignées simplement de H1 à H16, et neuf sortes de neuraminidase, N1 à N9, mais ces protéines ne sont pas toutes capables d’agir efficacement sur les récepteurs des cellules de poumons humains – seules H1, H2, H3 ainsi que N1 et N2 le peuvent.

Habituellement, la «grippe saisonnière» dont on parle au singulier est en fait un mélange de souches particulières d’influenza B, de A (H1N1) et de A (H3N2). Ce sont d’ailleurs celles-ci que visent les vaccins saisonniers, et ce, depuis des années – même avant l’éclosion de la «grippe porcine» en 2009, que l’on nommait A (H1N1).

Alors comment cette dernière a-t-elle pu être déclarée pandémique, même si le sous-type A (H1N1) était présent auparavant, et même banal?

D’abord, comme l’explique le Dr Boivin, «l’hémagglutinine [cible habituelle des vaccins et des anticorps] est une protéine qui se replie sur elle-même, alors ce sont surtout les parties en surface que notre système immunitaire « voit » et attaque. Et ce sont ces parties-là de la protéine qui mutent le plus rapidement pour contourner nos défenses».

L’intérieur de la protéine repliée mute beaucoup plus lentement, mais nos anticorps n’y ont pas accès. Cela explique pourquoi un même sous-type peut nous infecter année après année.

A (H1N1) et la grippe espagnole

Dans le cas de A (H1N1), il s’agit d’un sous-type apparu avec la pandémie de grippe espagnole de 1918. Une partie des virus sont restés dans la population humaine depuis lors, et nos défenses naturelles ont eu amplement le temps de s’y faire. Cependant, poursuit le Dr Boivin, certains des virus A (H1N1) du début du XXe siècle ont muté pour infecter des porcs, espèce dans laquelle ils ont continué d’évoluer pendant des années, voire des décennies avant de muter une fois de plus, en 2009, pour repasser chez l’humain. Et après tout ce temps, dit le Dr Boivin, cette souche de A (H1N1) – son nom complet est: A/California/7/2009(H1N1), ce qui signifie «souche de A (H1N1) identifiée pour la première fois en Californie, septième lignée de 2009» – avait beaucoup changé.

«Si on voulait être puriste, dit le Dr Boivin, on ne pourrait pas dire que la grippe de 2009 était pandémique, parce que le sous-type A (H1N1) était déjà là, mais c’était quand même un virus porcin pas mal différent de ce qui circulait chez les humains. […] On sait maintenant que la grippe de 2009 équivalait à une bonne épidémie.»

Ceci dit, y a-t-il de la grippe dans les «pays chauds»? Et pourquoi l’influenza frappe-t-elle nos latitudes quand il fait froid?

«On n’a pas de réponse complète à ces questions-là, dit le Dr Boivin. On sait par des études en laboratoire que le virus survit mieux par des températures froides et sèches. On sait aussi qu’en hiver, les gens passent plus de temps à l’intérieur, ce qui augmente la promiscuité et les chances de transmission.

«Mais ça n’explique pas tout : il y a de la grippe à l’année longue dans les zones tropicales.»

On a d’ailleurs longtemps cru que l’Asie du Sud-Est et de l’Est agissait comme une sorte de «camp de base» pour l’influenza, parce que cette région est la plus peuplée du monde – près du tiers de l’humanité y vit – et qu’on y trouve plusieurs mégapoles où le virus peut se transmettre facilement, quelle que soit la saison.

Une étude parue l’automne dernier dans les Proceedings of the National Academy of Science a cependant montré que la grippe est un «virus sans domicile fixe». Ses auteurs ont analysé 105 génomes de A(H3N2) de Hong Kong et 75 autres prélevés dans sept régions – New York, Europe, Japon, Australie, Nouvelle-Zélande, Hong Kong et Asie du Sud-Est – entre 2003 et 2006 et ont constaté que «les épidémies annuelles ne sont pas parties d’un endroit unique».

Mais il reste quand même, nuance le Dr Boivin, que les chances sont plus grandes pour que les épidémies partent d’Asie pour les raisons énumérées plus haut.

Autres sources

» Justin Bahl et al. «Temporally structured metapopulation dynamics and persistence of influenza A(H3N2) virus in humans», PNAS, 2011.

» Comité consultatif national sur l’immunisation, Déclaration sur la vaccination antigrippale pour la saison 2008-2009, 2008

http://www.phac-aspc.gc.ca/publicat/ccdr-rmtc/08vol34/acs-3/index-

fra.php

» Center for Disease Control, Seasonal Flu, 2012, http://www.cdc.gov/flu/

http://www.cyberpresse.ca

Montréal ► Les rats sortent des égouts


Dire qu’a New York a des rats, tout le monde le sait .. A Montréal, on s’en doute étant donné que c’est une grande ville. Mais que cette population augmente car ils profitent des accès des égouts a découverts lors des démolitions ou encore de la construction ..
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Montréal ► Les rats sortent des égouts

 

Les rats sortent des égouts

La multiplication des chantiers de construction à Montréal ainsi que la vétusté du réseau d’égouts de la métropole contribuent à la prolifération de rats.

Ayant révélé en 2008 qu’on retrouve quelque quatre millions de rats dans la ville, soit deux pour chaque habitant, l’équipe de J.E. a constaté que l’épidémie de rats continue de s’aggraver.

Selon l’exterminateur Harold Leavy, on note annuellement une hausse de 5 à 10 % du nombre de plaintes enregistrées par des citoyens et la situation continuerait de s’aggraver, un phénomène qui ne serait pas étranger aux travaux effectués dans certains quartiers de Montréal.

Oeuvrant dans ce domaine depuis 30 ans, M. Leavy explique que la présence de rats survient règle générale aux endroits où la Ville effectue une réparation dans le système d’égouts et à proximité des chantiers.

«Quand il y a de la construction, ça veut souvent dire qu’il y a des égouts à ciel ouvert partout», assure l’exterminateur.

La situation pose particulièrement problème dans le centre-ville, où les chantiers se multiplient. L’arrondissement Ville-Marie a toutefois refusé d’accorder une entrevue à la caméra.

La Ville de Montréal a augmenté, depuis quelques années, les sommes consacrées à la rénovation des égouts.

Harold Leavy estime néanmoins que les élus ne prennent pas le problème des rats au sérieux.

Pour appuyer ses dires, il donne l’exemple d’un terrain vague de Montréal où on retrouvait jadis deux usines ayant été démolies et dont les tuyaux d’égouts n’ont jamais été murés, fournissant du coup un passage rêvé pour les rats qui souhaitent remonter à la surface.

Un réseau fragilisé

La décrépitude du réseau d’égouts, composé de 6 000 km de tuyaux, facilite également la vie aux rongeurs.

Selon un rapport de SNC-Lavalin/Dessau-Soprin, d’ici un peu plus de 20 ans, le quart du réseau sera périmé, ce qui représente 1 500 kilomètres de tuyaux, soit la distance entre Montréal et le Manitoba.

De plus, certains travaux de construction viennent fragiliser les égouts, contribuant à l’apparition de nouvelles, qui fournissent à chaque fois une nouvelle porte de sortie aux rats.

Pendant que les bestioles continuent de courir dans les rues de Montréal, l’Alberta a complètement éliminé les rats de son territoire depuis 1950 grâce à un programme d’éradication systématique.

Imposant notamment le murage des égouts lorsqu’on démolit un bâtiment, le programme interdit également de posséder un rat domestiqué.

http://tvanouvelles.ca

Une antenne en bouteille !


Un moment donné nous n’aurons peut-etre pu de besoin d’antenne de relais pour les cellulaire .. mais j’avoue être un peu septique sur les effets de l’environnement .. pour que ce produit puisse servir d’antenne … j’imagine les enfants qui ont moins d’une dizaine d’année .. ils vont se demander comment nous avions pu vivre sans toute cette technologie
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Une antenne en bouteille !

Une entreprise de l’Utah vient de mettre au point une antenne en pulvérisateur. Fini les téléphones qui perdent le signal et le réseau.

Le produit peut être pulvérisé sur un mur, un arbre ou des vêtements afin d’augmenter instantanément la capacité de réception de l’antenne existante.

Dans le cadre de la conférence « Google’s Solve for X », où Chamtech Enterprises a lancé le produit, l’équipe a pu envoyer un signal VHF à plus de 22 kilomètres seulement en pulvérisant leur création sur un arbre traité.

Rhett Spencer, directeur de la technologie chez Chamtech, a mentionné que la technologie en pulvérisateur de l,’entreprise pouvait améliorer l’efficacité des téléphones cellulaires de 10%.

L’antenne est présentement en vente sur le site Internet de la compagnie sous le nom de « Spray On Antenna Kit » et les consommateurs intéressés doivent communiquer avec l’entreprise pour connaître les prix.

Chamtech Enterprises travaille depuis le début du siècle sur le développement d’un tel produit.

Un petit pichhhhhhhhhhh sur le tableau de bord avant d’entrer dans le tunnel…

Source : Phys Org

Crédit photo : Chamtech Enterprises

http://www.branchez-vous.com/

Triple meurtre à Saint-Romain Un drame difficile à concevoir


C’est difficile d’évaluer la dangerosité d’une personne schizophrène, il manque peut-être d’information pour la famille quand une personne malade décompense ..
La schizophrénie quand elle est contrôler peut vivre presque normalement, mais comme pour l’avoir déjà vue certains abandonnent leur médicaments car ils se sentent bien .. d’autres consomment de la drogue avec ou sans leur médicaments .. Et comme on voit ici, le résultat est désastreux ..
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Triple meurtre à Saint-Romain

Un drame difficile à concevoir

 

Un drame difficile à concevoir

Crédit photo : Agence QMI

Par Claude Roy et Nicolas Saillant | Agence QMI

Lisez la chronologie des évènements

C’est une scène d’horreur qui attendait les premiers répondants arrivés dans la résidence de Saint-Romain, où les jeunes Juliette et Laurence Fillion ainsi que leur grand-mère ont été assassinées vendredi soir.

«On voit ça dans les films d’horreur, a raconté une source bien informée. Il (l’accusé) s’est acharné sur sa famille, c’était catastrophique.»

Cette source a accepté de donner quelques détails de la scène afin que les gens sachent à quel point le crime a été violent.

«Avec une hache et une pelle, ça ne pouvait pas être beau», s’est contenté de dire l’individu qui n’a pas voulu être identifié.

Signe avant-coureur?

Le frère de Ginette Roy-Morin, Claude Roy, qui a passé une partie de la journée de vendredi chez sa sœur afin d’entretenir sa maison, a été l’une des dernières personnes à parler avec Mme Roy-Morin et les fillettes, avant le drame.

«J’ai travaillé là dans la journée jusqu’à midi. J’ai vu Pascal (l’accusé), Ginette Roy-Morin, Claude Roy,.»

Celui qui côtoyait Pascal Morin presque quotidiennement soutient qu’il avait quelque chose de changé dans son comportement vendredi.

«J’ai trouvé qu’il était bizarre, il avait les yeux vitreux, il était spécial un peu», a-t-il dit, précisant avoir déjà vu son neveu dans cet état lorsqu’il ne prenait pas ses médicaments en plus de consommer des stupéfiants.

Peur

«J’en avais peur un peu moi, je me «watchais» tout le temps »,

s’est rappelé son oncle, qui avait déjà eu quelques discussions avec Ginette Roy-Morin en raison de la violence verbale que l’accusé manifestait à l’endroit de sa mère, où il habitait.

«Elle me disait : c’est mon beau Pascal, il ne fera jamais de mal à sa mère, casse-toi pas la tête pour ça.»

«Ça me fait de la peine pour ma sœur, mais encore plus pour les filles» a poursuivi M. Roy.

D’ailleurs, l’homme jure qu’il assistera à tout le procès.

«Je ne veux plus jamais le revoir en liberté. Il faut qu’il soit puni sévèrement.»

Comparution

Par ailleurs, Pascal Morin a comparu brièvement hier, au palais de justice de Sherbrooke.

Le juge Paul Dunnigan, de la Cour du Québec, a ordonné qu’il subisse une évaluation psychiatrique. Pascal Morin n’a donc enregistré aucun plaidoyer.

Pénible rentrée en classe

L’atmosphère était lourde, hier matin, alors que les 48 élèves de l’école des Sommets, à Saint-Sébastien, que fréquentaient Laurence et Juliette Fillion, revenaient en classe.

«Les enfants sont calmes. C’est vraiment dur à décrire le sentiment des enfants», a dit une mère avant d’entrer dans l’école avec sa fille.

« Ça va être l’enfer aujourd’hui et pour le reste de la semaine», prévoyait Roxanne, une éducatrice spécialisée de l’école primaire.

La mairesse de Saint-Sébastien, Marie-Douce Morin, mère de quatre enfants âgés de sept, huit, neuf et onze ans, tous amis de Laurence et de Juliette, a été incapable de retenir ses émotions après la rentrée.

«Ils sont forts, les enfants. Ils nous donnent la force de passer à travers», a-t-elle mentionné, en pleurs.

Une équipe de trois psychologues, un pour chaque classe de la petite école des Sommets, était sur place hier pour écouter les enfants. Les enseignants ont profité de l’activité de causerie, qui a lieu tous les lundis matin, pour revenir sur les tristes événements de la fin de semaine.

Discussion

Pendant cette activité, les psychologues ont évalué l’état d’esprit des élèves afin d’intervenir directement auprès des plus ébranlés.

«Dans les circonstances, ça a bien été», a résumé le directeur de l’école, Marcel Boulanger, qui affirme que la période de discussion a été nécessaire particulièrement pour la classe mixte de 4e, 5e et 6e années fréquentée par la plus vieille des filles, Laurence.

«Les jeunes en ont parlé. Il y avait de l’émotion et des élèves qui pleuraient», a décrit M. Boulanger.

http://tvanouvelles.ca