Une étude pour protéger les oiseaux des collisions avec des surfaces vitrées


25 millions d’oiseaux meurent à cause des surfaces vitrées au Canada. Il semble que l’automne soit plus propice à ce carnage. Ce qui me surprend par contre, ce sont les maisons résidentielles qui sont le plus dangereux pour eux
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Une étude pour protéger les oiseaux des collisions avec des surfaces vitrées

Un oiseau jaune, mort dans une main.

La chercheuse en sciences de la conservation du parc Assiniboine Laura Burns estime que l’automne est la saison où les oiseaux se cognent le plus contre les vitres.

PHOTO : GRACIEUSETÉ / GENIVA ANDERSON

Radio-Canada

Chaque année, 25 millions d’oiseaux meurent à travers le Canada en heurtant des surfaces vitrées. À Winnipeg, le parc Assiniboine a lancé un projet avec l’Université du Manitoba et l’Université de Winnipeg pour déterminer quels sont les bâtiments les plus meurtriers. 

Depuis six ans, des chercheurs parcourent le parc Assiniboine à la recherche d’oiseaux morts qui se seraient cognés contre les vitres des bâtiments. Il y a quelques semaines, des groupes d’étudiants et de professeurs des universités de la ville leur ont emboîté le pas.

Ils arpentent les rues du centre-ville et le campus de l’Université du Manitoba pour collecter des données et élargir le champ de recherches de l’étude.

Ces informations permettront, espèrent-ils, de comprendre quels types d’oiseaux sont le plus touchés par ce problème et de déterminer comment prévenir ces collisions. 

« Les grands bâtiments en verre sont très dangereux, à cause de la surface qu’ils représentent, mais les données collectées en Amérique du Nord montrent que c’est surtout sur les fenêtres de maisons résidentielles que les oiseaux se cognent »,  dit la spécialiste en sciences de la conservation du parc Assiniboine Laura Burns, qui prend part au projet

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Les écureuils pourraient agrandir leur cerveau pour retrouver leurs noisettes


Ces dernières semaines, les écureuils étaient très occupés à amasser de la bouffe pour l’hiver. Ces animaux ont une capacité étonnante de catégoriser et enterrer leurs victuailles, cela prend une bonne mémoire pour tout se rappeler. Pour cela la grosseur cerveau de ces belles petites bêtes change durant l’année et c’est en hiver que leur cerveau est plus gros.
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Les écureuils pourraient agrandir leur cerveau pour retrouver leurs noisettes

 

Chaque noix est enterrée dans une zone spéciale | Jongsun Lee via Unsplash CC License by

Chaque noix est enterrée dans une zone spéciale | Jongsun Lee via Unsplash CC License by

L’automne, ils cachent leurs provisions qu’ils retrouvent ensuite de mémoire.

Les arbres ne produisent de fruits à coque qu’une fois par an, pendant l’automne. Si les écureuils qui vivent dans les arbres (écureuils fauves, écureuils gris et écureuils roux) se nourrissent aussi de champignons et de petits insectes, les fruits à coques sont tout de même leur principale source de nutriments. Puisqu’ils n’hibernent pas, ils doivent donc passer leur automne à constituer un stock suffisant pour tenir pendant toute la saison. L’organisation de ce stock leur demande tellement de réflexion qu’elle pourrait être à l’origine d’un accroissement de la taille de leur cerveau.

Des scientifiques du laboratoire interdisciplinaire Jacob, spécialisé dans la biologie cognitive, ont étudié les écureuils pour un documentaire à paraître. Ils ont porté une attention particulière à la manière dont ces animaux organisent leurs stockage de nourriture.

Certaines espèces, comme l’écureuil roux, mettent toutes leurs provisions au même endroit puis défendent leur territoire. D’autres, comme les écureuils gris et fauves préfèrent répartir leur collecte un peu partout.

Ce mode de stockage réparti n’est pas laissé au hasard. Les animaux ont des techniques très complexes pour sélectionner et cacher leurs provisions. Tout d’abord, chaque noix est soupesée, observée et agitée afin de s’assurer qu’elle ne contient pas d’insectes, que sa coquille est intacte et qu’elle est encore fraîche. Si tout va bien, elle est enterrée.

Carte mentale

Le processus ne s’arrête pas là. Les noix ne sont pas enterrées n’importe où.

«[Les écureuils] font une sorte de catégorisation spatiale, ils ont tendance à mettre les noix dans une zone, les noisettes dans une autre et les amandes dans une troisième», explique la scientifique Lucia Jacobs.

Si ce n’est qu’une théorie, Jacobs estime que les écureuils font une «carte mentale» de là où leur nourriture est cachée afin de pouvoir la retrouver ensuite –ce qui est primordial l’hiver, notamment quand il neige. Les écureuils sont très exposés aux rapaces sur un terrain tout blanc et ils doivent faire l’aller-retour entre les cachettes et leur arbre le plus vite possible.

Cette intense activité cérébrale pourrait expliquer des mesures effectuées par Jacobs. En effet, la scientifique a constaté que les cerveaux d’écureuils changent de taille durant l’année et grossissent pendant l’hiver.

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Prévisions météo: l’hiver 2019 sera très froid


L’Almanach des fermiers vient de donner ses prévisions pour l’hiver au Canada. Ce sont des prévisions, et avec les changements climatiques, le temps peut être différent. Il faut apprivoiser l’hiver, car s’il l’Almanach a raison, on va geler et pelleter cet hiver. Misère !
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Prévisions météo: l’hiver 2019 sera très froid

 

PHOTOGRAPHER CHRIS ARCHINET VIA GETTY IMAGES

Préparez-vous mentalement!

Par Jessica Chin

Vous vous souvenez de l’hiver?

Selon l’Almanach des fermiers, les Canadiens seront confrontés à une température plus froide que la normale dans la majeure partie du pays.

Selon les prévisions, le mois de février sera plus froid que la normale au Québec et dans l’est de l’Ontario, et le Québec sera exceptionnellement enneigé. Les Maritimes alterneront probablement entre la pluie et la neige tout au long du mois.

Mais ce sont les Prairies qui écoperont le plus. En Alberta, en Saskatchewan, au Manitoba et dans le nord-ouest de l’Ontario, les températures seront nettement inférieures aux moyennes saisonnières durant l’hiver 2018-2019.

Les températures seront les plus froides en février 2019, « -40 C, voire -45 C, seront possibles».

«Ce que nous disons pour cet hiver, c’est qu’il va tout simplement être très, très froid», a déclaré le rédacteur de l’almanach Peter Geiger à CTV News.

MATT277 VIA GETTY IMAGES

Le reste du pays devrait recevoir une quantité normale de neige et de précipitations.

Geiger a déclaré à CTV que la prévision de l’Aparle de «beaucoup de froid, beaucoup de neige» pour les Prairies.

En mars, tous les secteurs, d’un océan à l’autre, pourraient voir des forts vents et des rafales, ainsi que divers types de précipitations.

Automne chaud devant

Il reste tout de même un peu de beau temps avant l’hiver. AccuWeather prévoit un automne chaud pour la majeure partie de l’est du Canada, ce qui devrait prolonger la saison actuelle de feux de forêt et retarder un peu le gel.

Ce texte initialement publié sur le HuffPost Canada a été traduit de l’anglais.

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Quand les feuilles refusent de tomber


Nous avons eu un automne assez particulier cette année, les couleurs au début étaient assez terne à ce que nous sommes habitués. Et les feuilles ont vraiment tardé pour tombées. À certains endroits, des arbres ont encore leurs feuilles mêmes si elles ont connu des périodes de gels. Les conséquences, peut-être le printemps sera moins feuillus, des arbres fruitiers porteront moins de fruits … En fait, c’est seulement au printemps qu’on aura les réponses
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Quand les feuilles refusent de tomber

 

Début de décembre inhabituel dans l'île Sainte-Hélène. Comme... (Photo François Roy, La Presse)

Début de décembre inhabituel dans l’île Sainte-Hélène. Comme c’est le cas à divers endroits dans la grande région métropolitaine, de nombreux arbres sont encore entièrement couverts de feuilles.

PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

 

PIERRE GINGRAS
La Presse

De nombreux arbres de la grande région métropolitaine sont toujours couverts de leurs feuilles. Elles devraient pourtant être tombées depuis des semaines. Séchées, recroquevillées, elles restent accrochées aux branches en dépit du gel, de la neige et du vent. Phénomène rare, beaucoup n’ont même pas changé de couleur au cours de l’automne.

Explications.

UN AUTOMNE EXCEPTIONNEL

Le beau temps, les températures très douces et l’absence de gel important au cours de l’automne dans la grande région métropolitaine ont eu un effet insoupçonné sur une multitude d’arbres et arbustes.

Les feuilles n’ont pas changé de couleur ou ont carrément « oublié » de tomber. On a même vu parfois des fleurs apparaître sur des lilas ou des pommetiers, comme au Jardin botanique, ou encore des bourgeons floraux sur le point d’ouvrir. Puis, du 9 au 10 novembre, la température est passée de 9 °C à -9 °C. Les feuilles ont gelé. Non seulement elles ne sont pas tombées, mais, étrangement, elles persistent à s’accrocher solidement aux branches.

UN MYSTÈRE NON RÉSOLU

Beaucoup d’espèces ornementales originaires d’Europe ou d’Asie perdent normalement leurs feuilles tardivement, souvent au début de novembre, n’étant pas totalement adaptées à notre climat. C’est le cas de l’érable rouge de Norvège, des lilas ou du nerprun, trois espèces très répandues chez nous. D’autres, comme le chêne fastigié d’Europe, très populaire à Montréal, conservent leurs feuilles fanées tout l’hiver. Par contre, le phénomène actuel touche aussi de nombreuses espèces indigènes, comme certains bouleaux, chênes ou tilleuls.

« C’est inusité. Le hic, c’est qu’on ne sait pas vraiment pourquoi cette année ces feuilles restent attachées aux branches », indique Alain Cogliastro, chercheur en écologie forestière et botaniste au Jardin botanique.

UN CYCLE ININTERROMPU

En automne, lors du changement de coloration, la feuille cède progressivement ses réserves restantes pour les fixer à la branche en vue du prochain printemps. Il y a alors formation d’un bouchon au point d’attache de la tige qui entraîne la chute de la feuille. Il semble que ce phénomène ne s’est pas produit cette saison en raison des conditions météorologiques douces, explique Alain Cogliastro. Ce qui pourrait expliquer aussi pourquoi les feuilles sont si tenaces aux branches, même si elles devraient évidemment tomber au cours des prochains mois.

« Manifestement, le climat n’a pas fini de nous surprendre », dit-il.

LES CONSÉQUENCES PRÉVISIBLES

Si l’adaptation progressive des arbres et des plantes à l’hiver (aoûtement) ne s’est pas faite normalement, les tissus tendres de l’extrémité des branches risquent de geler au cours de l’hiver. Les bourgeons qui ont produit des fleurs n’en produiront plus au printemps et ceux qui se sont gorgés d’eau risquent aussi de geler, ce qui pourrait entraver partiellement la floraison de certains arbres ornementaux et la production des arbres fruitiers. Cette situation, pas plus d’ailleurs que la chute particulièrement tardive des feuilles, ne devraient pas nuire à la santé des arbres. Les variétés ornementales plus fragiles pourraient cependant souffrir davantage.

CHEZ LES PÉPINIÉRISTES

En production commerciale, un automne clément présente un défi particulier. Début novembre, arbres, arbuste et vivaces sont couchés ou déposés sur le sol et recouverts de toiles isolantes pour être maintenus à une température constante jusqu’au printemps. Or cette année, l’opération s’est déroulée un peu trop tôt par rapport à l’activité biologique des végétaux, notamment parce que la main-d’oeuvre étrangère devait partir à date fixe. Les plantes étaient souvent couvertes de feuilles lors de l’entreposage et la température était élevée, conditions très propices à l’apparition de maladies, explique Marc Légaré, conseiller en pépinière à l’Institut québécois du développement de l’horticulture ornementale.

ATTENTION AU GAZON !

Ce n’est qu’au printemps prochain que l’on pourra mesurer les répercussions de l’automne sur nos arbres, si répercussions il y a. Même situation en pépinière et dans les centres de jardinage. L’agronome Claude Gélinas, de Varennes, conseille par ailleurs d’éviter que les feuilles ne s’accumulent sur le gazon, et de profiter des périodes de beau temps pour les éliminer ou de passer la tondeuse pour les déchiqueter. Elles peuvent faire pourrir la pelouse, dit-il. Les feuilles porteuses de maladies comme la tache goudronneuse de l’érable devraient aussi être éliminées, sans quoi les spores maléfiques se disperseront dès les premiers jours du printemps.

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Comment prendre soin de votre chat pendant l’automne ?


Encore des conseils pour les chats à cette époque de l’année pour éviter des désagréments a nos minets comme les parasites, vers, mue, tique, puce et  autres problèmes
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Comment prendre soin de votre chat pendant l’automne ?

 

chat en automne

A chaque saison son lot de désagréments pour votre chat. Parasites, vers, mue et mauvais temps sont autant de choses dont il faut se prémunir quand vient l’automne afin de le mettre à l’abri de tout problème.

Les journées sont plus courtes, le beau temps laisse peu à peu place à la fraîcheur et à la grisaille. Des changements météorologiques qui ne sont pas sans conséquence pour votre adorable félin…

1. Protéger votre chat contre les puces et les tiques

Comme au printemps, l’automne est une saison propice au développement des tiques. Ces dernières se multiplient encore plus lorsque les températures oscillent entre 0 et 20°C. Ne croyez d’ailleurs pas en être épargné si vous vivez en ville : elles sont présentes partout, notamment dans les espaces verts.

Avec le retour des basses températures, attendez-vous également à voir les puces revenir ! Cherchant à un abri pour l’hiver, ces dernières n’hésiteront pas à venir élire domicile chez vous…

Une seule solution pour éviter ces parasites : administrer un traitement antiparasitaire à votre chat.

2. Penser à faire vermifuger votre chat

Le plus souvent invisibles à l’œil nu, les vers peuvent causer de gros dégâts en investissant cœur, intestins, ou vaisseaux sanguins de l’animal. Ces parasites sont d’autant plus dangereux que leur présence se détecte difficilement et qu’elle peut être fatale. Par ailleurs, sachez que tous les chats y sont vulnérables, peu importe la saison. Il est donc préconisé – par précaution – de vermifuger son tigre de salon quatre fois par an, à chaque changement de saison.

3. Prenez gare à la teigne !

L’été ? C’est LA saison au cours de laquelle votre chat risque le plus de contracter le champignon parasitaire à l’origine de la teigne. Néanmoins, ce n’est qu’à l’automne que la maladie en elle-même se réveille vraiment. Il n’existe aucun traitement préventif contre ce mal. Soyez donc vigilant : cette mycose de la peau se manifeste généralement par une zone ronde dépourvue de poil !

4. Brosser votre chat = le secret pour limiter les boules de poils

Nous n’y pensons pas forcément, et pourtant : comme au printemps, lorsque vient l’automne, le chat mue. Son pelage «d’été» – plus fin – laisse place à celui «d’hiver» – plus épais – afin qu’il supporte mieux le changement de température. Lorsqu’il fait sa toilette, il prend donc le risque d’avaler des poils… qui formeront des boules dans son estomac. Ces dernières peuvent engendrer inflammations gastriques et vomissements. La seule façon de limiter leur apparition est de brosser régulièrement votre félin afin de lui ôter le poil mort.

5. L’arthrose du chat, un mal qui se soulage

Maladie chronique de dégradation du cartilage capable de toucher toutes les articulations de l’organisme, elle concerne généralement le chat âgé. Selon les vétérinaires, près de 80% des félins de 11 ans et plus souffrent en effet de l’arthrose. Et lorsque les températures baissent, les douleurs se réveillent… s’il est impossible d’enrayer complètement ce mal, il est néanmoins possible de l’atténuer. Comment ? En l’aidant d’une part dans sa toilette en le brossant régulièrement et en lui permettant de rester au chaud au maximum.

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Des arbres encore verts en octobre en raison de la température chaude


C’est étrange cette année. L’automne est bien là, mais pas le paysage que nous sommes habitués au Québec, du moins dans mon coin. Cela un bout de temps que je trouve que les arbres sont en retard dans leurs couleurs. Il y a quelques érables qui ont des feuilles rouges alors que d’autres, leurs feuilles sont bien vertes. Les autres arbres certains sont ont quelques feuilles jaunes, mais pas autant que les autres années. Nous avons une saison plus chaude, et pourtant, les arbres savent que l’hiver sera bientôt là
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Des arbres encore verts en octobre en raison de la température chaude

 

Des arbres encore remplis de feuilles vertes en ce début du mois d'octobre près... (Photo Archives, La Tribune)

PHOTO ARCHIVES, LA TRIBUNE

 

STÉPHANIE MARIN
La Presse Canadienne

Des arbres encore remplis de feuilles vertes en ce début du mois d’octobre près de chez vous? Les températures chaudes du mois de septembre ont assurément joué un rôle dans l’arrivée un peu tardive des riches couleurs cette année, affirme le professeur Jim Fyles de l’Université McGill, spécialisé notamment en écologie des forêts.

Il s’attend toutefois à ce que les arbres se rendent bientôt compte que l’hiver approche, et que l’on puisse voir des feuilles or, orange et rouges dès le week-end à Montréal et dans les régions du Québec qui n’ont pas encore vécu d’épisode de gel.

Il s’agit d’une année différente, a expliqué en entrevue téléphonique le professeur du département des sciences des ressources naturelles et responsable de la Chaire Tomlinson en écologie des forêts.

Les feuilles changent de couleur pour deux raisons: la diminution de la lumière et de la température.

Les températures plus chaudes que la moyenne cet automne ont placé les arbres dans une espèce de conflit interne, indique le professeur.

D’une part, comme il fait plus chaud, ils veulent en profiter au maximum en continuant d’effectuer la photosynthèse – à l’aide de la chlorophylle, le pigment qui donne aux feuilles leur couleur verte – pour capturer un maximum de lumière qui sera transformée en sucre, afin de se faire des réserves pour l’hiver. Ce sucre emmagasiné sera mis à profit au printemps pour favoriser la pousse des jeunes feuilles.

Pour cela, les arbres veulent rester verts le plus longtemps possible, affirme M. Fyles. Car c’est la chlorophylle qui capture la lumière nécessaire à la photosynthèse. Mais d’un autre côté, les arbres savent que hiver approche, car ils se rendent compte que les jours sont de plus en plus courts. Et ils ne veulent pas avoir de feuilles quand les premières neiges vont tomber: cela les alourdira et risque de briser leurs branches. Pour cette raison, ils décomposent la chlorophylle. La couleur verte disparaît alors, et les riches couleurs d’automne apparaissent. Puis une sorte de bouchon se forme à la base des feuilles, qui finissent par tomber.

Une série de réactions physiologiques assez complexes, fait valoir M. Fyles.

Autre facteur: vu les températures chaudes, le bois des arbres feuillus reste chaud et exige du sucre. Mais les arbres veulent plutôt mettre ce sucre de côté pour le printemps.

«Ils se retrouvent un peu dans une situation de conflit ici, dit le professeur de McGill. Et ils cherchent à trouver un équilibre entre ces exigences.»

La présence de feuillus tout verts en ce début d’octobre est inhabituelle, de la même manière que cette température est inhabituelle, tranche M. Fyles.

Il juge toutefois que la situation est «un peu différente», mais que l’écart avec les années précédentes n’est pas si grand. «Il y a peut-être une semaine de retard», dit-il.

Et il est persuadé que la fin de semaine de l’Action de grâce fera bien des heureux chez les amateurs des couleurs d’automne dans les forêts québécoises.

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Le Saviez-Vous ► Équinoxe d’automne: Pourquoi les arbres ne se font jamais surprendre


Wow, impressionnant le mécanisme des arbres qui se préparent à hiberner à l’automne en prévision de l’hiver pour renaître au printemps. Perdre leurs feuilles, faire tomber leurs graines, éviter d’avoir trop d’eau qui les feraient geler, la nature est vraiment formidable.
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Équinoxe d’automne: Pourquoi les arbres ne se font jamais surprendre

 

ERIC VIDAL / REUTERS

Avez-vous remarqué?

Ce vendredi 22 septembre marque le premier jour de l’automne. Déjà? Enfin? Certains d’entre nous seront surpris d’entendre que l’été est terminé. Parmi les arbres en revanche, pas de surprise, ils préparent l’automne depuis plusieurs semaines déjà.

« Personne ne s’étonne que sous nos latitudes, les forêts se dénudent en automne et reverdissent au printemps. Pourtant la chute et la repousse annuelles des feuilles sont un petit miracle, car le processus implique que les arbres aient la notion du temps », écrit le forestier allemand Peter Wohlleben dans son passionnant ouvrage

Comme l’ours, l’arbre fait ses réserves

La recherche scientifique a percé les mystères de ce « petit miracle » qui a lieu chaque année sous nos yeux. Pendant l’hiver, les arbres sont dans un état que la science appelle la dormance, autrement dit, l’arrêt temporaire de croissance visible de toute structure de la plante contenant un méristème (le nom du tissu cellulaire qui grandit dans une plante).

Il existe un état précédant la dormance, la « paradormance » qui dure généralement jusqu’à fin octobre comme l’expliquait Science et vie. Pendant cette période, l’arbre prépare l’hiver. Il ralentit sa croissance jusqu’à l’arrêter totalement.

« À la fin de l’été, écrit encore Peter Wohlleben, une atmosphère singulière règne sur la forêt. Les houppiers ont troqué leur vert luxuriant contre un vert pâle tirant sur le jaune. »

Comme certains animaux qui se préparent à hiberner, l’arbre fait des réserves pendant les beaux jours. En enmagazinant du soleil, il peut faire des réserves de substances nutritives qui serviront aux nouvelles pousses du printemps.

Les arbres comptent les jours

Certaines espèces comme le merisier remplit ses réserves plus vite les autres. Dès le mois d’août, ses feuilles deviennent rouges, il prépare l’automne en rapatriant la chlorophylle et fait fuir les insectes qui voudraient s’y réfugier pendant la saison froide.

Pour ne pas courir le risque de voir l’eau qu’ils ont ingéré geler et faire craquer leurs tissus, « une majorité d’espèces entreprennent de réduire progressivement leur teneur en eau, donc leur activité, dès le mois de juillet ».

Mais attention, les arbres ne s’appuient pas seulement sur la baisse ou la hausse des températures. En effet, ce seul paramètre n’est pas suffisant pour diagnostiquer le changement de saison. Si c’était le cas, certains arbres se mettrait à fleurir au premier redoux du mois de janvier ou de février. Ils comptent aussi les jours.

Pour s’assurer que c’est bien le printemps qui commence et qu’ils peuvent découvrir leurs bourgeons, il faut qu’un nombre de jours de températures plus clémentes soit dépassé et que la durée des jours s’allonge. Grâce à des capteurs sur leur bourgeons et les écailles qui les protègent, les arbres parviennent à mesurer tout cela.

Et cette intelligence est partagée par les graines qui tombent au sol en automne. Elles savent aussi attendre pour ne pas germer trop tôt en fonction de la température de la terre, de la durée de l’ensoleillement.

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Teigne, parasites, arthrose… Comment protéger votre chat des dangers de l’automne ?


L’automne est une belle saison, en préparation pour l’hiver. Pour les chats, il y a des désagréments qu’il est possible d’éviter ou du moins de traiter
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Teigne, parasites, arthrose… Comment protéger votre chat des dangers de l’automne ?

 

L’automne est arrivé, les arbres prennent des teintes cuivrées et les jours raccourcissent. Mais avec cette nouvelle saison arrivent également quelques petits désagréments pour nos chers matous.

En effet, les changements de température et de luminosité ont des conséquences sur votre animal et sur ce qui l’entoure. Voici les principaux dangers de l’automne pour les chats, à bien surveiller pour le bien de votre fidèle compagnon.

Gare à la teigne

Si c’est principalement pendant l’été que se contracte la teigne, ses symptômes n’apparaissent en revanche qu’en automne. A défaut de traitement préventif, il est donc important de bien surveiller votre chat pour vous assurer qu’il ne l’a pas développée.

Les signes distinctifs de la teigne du chat sont des démangeaisons, avec éventuellement des zones sans poils et des lésions cutanées. Cette maladie se transmet de l’animal à l’homme, il est donc conseillé de consulter un vétérinaire si votre chat présente ces symptômes. Heureusement, la teigne se guérit assez facilement.

chat se gratte

© Flickr – jawshouamoua

Le retour en force des parasites

Dehors, les températures baissent : l’heure est déjà venue pour certains de mettre en route les radiateurs, pour réchauffer la maison. C’est alors le moment idéal pour l’éclosion des œufs de puces, qui patientaient jusque-là sous la moquette ou le parquet.

Si votre matou a l’air de se battre contre les parasites, malgré les traitements, il est donc probable que les puces se soient installées chez vous. Un grand nettoyage de fond est alors nécessaire pour s’en débarrasser définitivement ! Attention également aux tiques, qui contrairement aux idées reçues ne sont pas moins actives avec la baisse des températures.

Mue et boules de poils

Qui dit changement de température dit changement de pelage ! Les chats vont bientôt entrer dans une phase de mue afin de retrouver leur épaisse fourrure d’hiver. Mais attention, en faisant leur toilette les chats sont susceptibles d’avaler leurs propres poils, qui s’ils ne sont pas recrachés finiront par obstruer leur système digestif !

chat qui se lèche

© Flickr – Toshihiro Gamo

Il est donc important de bien brosser son chat en période de mue, lorsque leur pelage se renouvelle. Pour l’aider à mieux éliminer les poils avalés, il est également recommandé de lui fournir une alimentation riche en fibres.

Les douleurs articulaires du chat

Avec l’âge, les chats sont comme nous sensibles à des problèmes comme l’arthrose. La vieillesse et le surpoids sont d’ailleurs les deux principales raisons de l’apparition de problèmes articulaires chroniques, qui ne peuvent être soignés définitivement. Le froid et l’humidité de l’automne favorisent malheureusement le réveil de ces douleurs :votre matou peut avoir du mal à se lever, boiter ou sembler un peu moins joyeux. Si c’est le cas, n’hésitez pas à consulter un vétérinaire qui vous guidera sur la meilleure façon de soulager son arthrose.

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Chaleur exceptionnelle au Québec: une anomalie qui survient une fois au 30 ans


C’est l’automne aujourd’hui et a part les journées plus courtes, le temps ne ressemble pas à une saison automnale comme nous sommes habitués. Autant l’été s’est fait attendre, autant qu’il semble vouloir rester. Il fait très chaud, on a besoin de se rafraîchir, le matin même avant que le soleil se lève, on est encore bras nus. Même les couleurs d’automnes ne sont pas encore très présentes pour cette saison.
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Chaleur exceptionnelle au Québec: une anomalie qui survient une fois au 30 ans

 

La température des derniers jours dépasse souvent de... (PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE)

La température des derniers jours dépasse souvent de 10 °C la normale en cette saison, selon Environnement Canada.

PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE

LOUISE LEDUC
La Presse

Une arrière-saison comme cela, ça n’arrive qu’une fois tous les 30 ans, selon Environnement Canada. Résultat : dans les champs, la laitue, le brocoli et le chou-fleur poussent comme en plein coeur de juillet, tandis que les arbres tardent à prendre leurs couleurs d’automne.

10 °C AU-DESSUS DES NORMALES

« Habituellement, il fait 18 °C le jour dans la région de Montréal, relève Amélie Bertrand, météorologue chez Environnement Canada. Ces temps-ci, nous sommes souvent 10 degrés au-dessus des normales le jour et nous avons au moins 7 degrés de plus la nuit. Des conditions comme cela, cette chaleur et cette absence de précipitations sur une si longue durée, ça se voit une fois tous les 30 ans. »

Selon Environnement Canada, l’été fera des heures supplémentaires jusqu’au début d’octobre.

LES COULEURS SE FONT ATTENDRE

« J’ai noté que deux lilas ont produit des fleurs dernièrement, relate Alain Cogliastro, botaniste au Jardin botanique de Montréal. Pas impossible que ce soit une anomalie naturelle, mais cela arrive surtout quand les automnes sont assez chauds. »

M. Cogliastro ajoute que l’été qui se décale, depuis un bon petit bout de temps, pourrait obliger l’industrie touristique à s’ajuster.

« Le temps sec retarde la coloration automnale, tout en la rendant plus forte. Les rouges sont plus vifs », note-t-il.

À l’approche de l’hiver, les plantes de façon générale « ont besoin d’accumuler des réserves de sucre et la photosynthèse a besoin d’eau pour se réaliser, poursuit M. Cogliastro. Le temps actuel peut donc leur faire subir un certain stress. Les frênes, qui ont besoin de beaucoup d’eau, pourraient notamment être fragilisés. »

LA FOLIE DANS LES CHAMPS

« Habituellement, à ce temps-ci de l’année, tout pousse lentement, explique Philippe Benoit, propriétaire de la ferme La Bourrasque, à Saint-Nazaire-d’Acton, en Montérégie. Mais là, certains légumes continuent de pousser à la vitesse grand V, il faut vite les récolter, se dépêcher de les mettre en marché. »

Alors que septembre permet normalement aux producteurs maraîchers de souffler un peu, « c’est le marathon qui continue », poursuit M. Benoit, précisant que les circonstances l’ont amené à garder ses employés saisonniers plus longtemps que prévu.

Si la laitue, le brocoli et le chou-fleur poussent à plein, « pour les concombres, les courgettes ou les tomates de champ, c’est trop tard. Les maladies fongiques s’attaquent nécessairement à eux à cette période de l’année ».

Septembre permet donc dans une certaine mesure de limiter les pertes subies lors des grandes pluies du début de la saison, mais les chaleurs actuelles ne permettront pas de tout compenser.

DES RAISINS PLUS FRAGILES

Dans les vignobles, le temps chaud retarde la saison des vendanges.

« Habituellement, on commence le dernier week-end de septembre, mais cette année, ça va aller à octobre », dit Véronique Hupin, propriétaires des Pervenches, à Farnham, en Montérégie.

Pour l’instant, cette chaleur est favorable aux raisins, mais impossible de crier victoire tout de suite.

« Les raisins sont très mûrs et donc fragiles. Il suffirait d’un gros orage… »

DES OISEAUX PLUS LONGTEMPS PARMI NOUS ?

Pour ce qui est des animaux, André Desrochers, professeur au département de sciences forestières de l’Université Laval, relève que le temps exceptionnellement chaud « peut peut-être amener certains oiseaux à retarder leur départ, et les colibris, qui migrent tôt, pourraient se faire prendre. Mais en général, le thermomètre ne monte quand même pas jusqu’à 40 °C, alors ça ne devrait pas affecter les animaux dans leur physiologie ».

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