« Du jamais vu » : les incendies en Australie expliqués par des climatologues


Cela fait déjà 4 mois qu’une partie de l’Australie brûle, et on ne sait pas quand cela va arrêter. Il est temps de réfléchir sur nos actions envers l’environnement. Le climat australien a changé, la température moyenne a augmenté, il fait plus secs et avec ces incendies, la fumée se répands sur les glaciers de la Nouvelle-Zélande et peu aller jusqu’en Antarctique qui accéléra la fonte des glaciers.
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« Du jamais vu » : les incendies en Australie expliqués par des climatologues

Des résidents observent des flammes géantes ravager les arbres.

L’Australie est en proie à une centaine d’incendies ravageurs depuis septembre.

PHOTO : GETTY IMAGES / BRETT HEMMINGS

Radio-Canada

Pourtant habituée aux incendies, l’Australie vit depuis plusieurs mois une situation cauchemardesque sans précédent.

Depuis septembre, 23 personnes ont péri dans les feux de forêt aggravés par des conditions météorologiques catastrophiques, des dizaines d’autres sont portées disparues, et une surface équivalant à deux fois celle de la Belgique a été dévorée par les flammes.

Les feux ont été meurtriers aussi pour la vie sauvage, tuant quelque 480 millions d’animaux, dont des kangourous et des koalas, mais aussi des reptiles, selon une étude de l’Université de Sydney.

Et quatre mois après le début des incendies, la situation ne semble pas s’améliorer. Samedi, les températures ont dépassé les 40 degrés Celsius et des vents violents continuaient de souffler, attisant les centaines de feux, dont la plupart ne sont pas encore maîtrisés.

« C’est du jamais vu, c’est certain », tranche Mark Parrington, scientifique en chef au Centre européen de prévisions météorologiques à moyen terme (ECMWF).

Selon mon expérience, il est possible de voir des feux intenses sur de larges zones pour une semaine ou même quelques semaines, mais les voir pendant quatre mois dans une seule zone en particulier… c’est assez surprenant. Mark Parrington

L’Australie connaît une sécheresse et des températures plus élevées que la normale en raison notamment du dipôle de l’océan Indien, un phénomène climatique similaire à celui du courant chaud cyclique El Niño, dans le Pacifique.

Avec l’affaiblissement des vents de l’ouest provenant de la région équatoriale, les eaux chaudes des profondeurs océaniques se déplacent de l’océan Indien vers l’Afrique, alors que les eaux froides remontent dans l’est. Pour l’Australie, cette différence dans les températures se traduit par un climat plus sec et plus chaud partout au pays.

Deux kangourous dans une zone enveloppée par une fumée orange.

Quelque 480 millions d’animaux, dont des mammifères, des poissons et des reptiles, ont été tués dans les incendies en Australie.

PHOTO : GETTY IMAGES / SAEED KHAN

Une conséquence des changements climatiques?

Mais ce phénomène à lui seul ne suffit pas à expliquer l’intensité des feux ravageurs. L’Australie souffre de sécheresse depuis des années, même sans le phénomène du dipôle. L’est du pays, notamment la Nouvelle-Galles du Sud, le Queensland et l’État de Victoria, où les feux de forêt sont les plus dévastateurs, a connu les plus faibles précipitations jamais enregistrées.

La Nouvelle-Galles du Sud, État dont Sydney est la capitale, a reçu 36 % moins de pluie que la moyenne au cours des deux dernières années, selon l’agence météorologique du gouvernement australien.

La température moyenne au pays a d’ailleurs augmenté de 1,52 degré Celsius depuis 1910, d’après les données officielles, ce qui représente un nouveau record.

Michael Mann, climatologue de renom et professeur de sciences atmosphériques à l’Université d’État de Pennsylvanie, se trouvait en vacances en Australie il y a quelques semaines. Dans une lettre d’opinion publiée dans le journal britannique The Guardian, il affirme avoir « personnellement été témoin des changements climatiques ».

Ce qui se passe actuellement en Australie est un signe précurseur pour les autres pays – un avant-goût de ce à quoi ressemblera notre avenir si nous n’agissons pas rapidement, a-t-il déclaré à CBC News.

Il dénonce notamment le projet d’exploitation de la mine de charbon Carmichael, la plus grande mine dans le monde, qui donnera lieu à des émissions de 4,49 gigatonnes de CO2 par an.

L’autre conséquence des incendies qui inquiète les climatologues est l’effet de la fumée sur les glaciers de la Nouvelle-Zélande : leur couleur a viré du blanc au brun, ce qui contribue à l’accélération de leur fonte.

Et cette fumée peut voyager loin, selon M. Parrington.

Une fois dans la haute troposphère, la fumée peut être transportée à des milliers de kilomètres par le courant-jet, explique-t-il. Et tout dépôt de suie ou de noir de carbone en Antarctique affectera la réflectivité des glaces et entraînera ainsi une accélération de la fonte, ajoute-t-il.

Pour M. Mann, la solution passe désormais par l’action climatique.

Ce que nous réserve l’avenir est bien pire en l’absence d’actions concrètes pour le climat, assure-t-il.

D’après les informations de Nicole Mortillaro, de CBC News.

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Nouvelle-Zélande : son corps découvert dans sa chambre universitaire deux mois après son décès


Comment un étudiant dans une chambre universitaire en Nouvelle-Zélande a pu mourir sans que personne ne soit au courant. après 2 mois sans qu’il se présente aux cours, ? Ses amis ou du moins ceux qui le connaissait n’avait pas de nouvelles ?S a famille ne s’est t’elle pas posée des questions ?
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Nouvelle-Zélande : son corps découvert dans sa chambre universitaire deux mois après son décès

PHOTO MARK BAKER, ASSOCIATED PRESS

L’Université de Canterbury, l’une des plus vieilles du pays, compte plus de 17 000 étudiants.

(Wellington) Le cadavre d’un étudiant est resté pendant deux mois dans sa chambre universitaire d’un campus de Christchurch avant d’être finalement découvert en raison de l’odeur qu’il dégageait, a annoncé jeudi une université néo-zélandaise.

AGENCE FRANCE-PRESSE

Le corps de ce jeune homme qui étudiait en première année à l’Université de Canterbury, sur l’Île du Sud, était dans un état de décomposition tellement avancé qu’il a fallu l’intervention d’enquêteurs spécialisés dans les catastrophes naturelles pour l’identifier.

« Il est clair qu’il y a eu ici une grave défaillance », a déclaré le ministre de l’Éducation Chris Hipkins.

« Et si cela signifie que des choses doivent changer pour être sûr que cela ne se reproduise pas, alors des choses vont changer. »

La police a ouvert une enquête sur le décès de l’étudiant de 19 ans, dont l’identité n’a pas été révélée.

Un camarade de la victime a déclaré au média Stuff que le défunt était un « gars bien et plein d’assurance » qui « disparaissait parfois pendant une semaine ».

Le jeune homme était entré à l’université en juillet, début de l’année universitaire en Nouvelle-Zélande

Son cadavre a été découvert dans une chambre individuelle d’une résidence universitaire gérée par Campus Living Villages (CLV), entreprise qui s’occupe au total de 45 000 lits en Nouvelle-Zélande, aux États-Unis, en Australie et en Grande-Bretagne, selon son site internet.

« Ce qui me hante, c’est de savoir comment nous avons pu le manquer », a déclaré aux journalistes John Schroder, directeur général de CLV.

« Je suis bouleversé. Si le jeune homme était effectivement décédé depuis aussi longtemps, alors il y a une défaillance de notre côté. »

Les chambres individuelles comme celle où a été découvert le cadavre se louent 17 000 dollars néo-zélandais (14 200 $) par an, selon le site internet de l’Université qui ajoute que les résidences dans lesquelles elles se trouvent abritent « une collectivité très unie ».

L’Université de Canterbury, l’une des plus vieilles du pays, compte plus de 17 000 étudiants.

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Un des plus vieux oiseaux du monde a été découvert en Nouvelle-Zélande


Quelle chance pour un archéologue amateur de trouver les vestiges du plus vieil oiseau à ce jour, avec ses 62 millions d’années. On pourrait s’attendre de l’époque qu’il devait être assez imposant, alors qu’en réalité, il n’était pas plus gros qu’une mouette.
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Un des plus vieux oiseaux du monde a été découvert en Nouvelle-Zélande

Le plus vieil oiseau découvert au monde n'était pas plus grand qu'une mouette moderne. © Derek Onley, Canterbury Museum.

Le plus vieil oiseau découvert au monde n’était pas plus grand qu’une mouette moderne. © Derek Onley, Canterbury Museum.

L’ancêtre de certains des plus larges oiseaux a été découvert à Waipara, en Nouvelle-Zélande. Daté de 62 millions d’années, il vivait juste après l’ère des dinosaures. Protodontopteryx ruthae est un des plus vieux oiseaux trouvés à ce jour !

En revanche, sa taille était tout à fait banale : il n’était pas plus grand qu’une mouette. Cela ne l’a pas empêché d’être l’aïeul d’oiseaux de plus de cinq mètres d’envergure.

Ni d’être une preuve d’une immense valeur pour la paléontologie, comme l’explique le Dr Paul Scofield, membre du Musée d’histoire naturelle de Frankfurt :

 « Cet oiseau était relativement petit mais l’impact de sa découverte est extrêmement significatif pour notre compréhension de cette famille. Jusqu’à ce qu’on trouve ce squelette, tous les pélagornithidés vraiment âgés avaient été trouvés dans l’hémisphère nord, donc tout le monde pensait qu’ils avaient évolué là-bas ».

Le Dr Paul Scofield et le paléontologue amateur Leigh Love examinent une berge de la rivière Waipara, non loin du lieu où a été découvert Protodontopteryx ruthae. © Musée de Canterbbury

Le Dr Paul Scofield et le paléontologue amateur Leigh Love examinent une berge de la rivière Waipara, non loin du lieu où a été découvert Protodontopteryx ruthae. © Musée de Canterbbury

Pour l’anecdote, Protodontopteryx ruthae a été trouvé par un paléontologue amateur, Leigh Love. Il a nommé sa découverte ainsi pour remercier sa femme, Ruth, d’avoir supporté sa très longue passion pour la paléontologie.

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Comment les baleines à bosse modifient leurs chants au fil de leur voyage


Le chant des baleines intrigue les scientifiques. Après avoir étudié le chant des baleines à bosse, ils se sont aperçu qu’ils pouvaient classer les chants de ces cétacés au lieu ou elles ont passés l’hiver. Lors de la migration, les différentes populations se réunissent vers les iles Kermadec en Nouvelle-Zélande et échangent des notes et modifient ainsi leur chant.
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Comment les baleines à bosse modifient leurs chants au fil de leur voyage

Comment les baleines à bosse modifient leurs chants au fil de leur voyage© Pixabay

Par Emeline Férard

Après avoir mené une étude sur leurs chants, des scientifiques ont découvert que les baleines à bosse sont capables de modifier les sons qu’elles émettent en s’inspirant des congénères rencontrés durant leur migration.

En matière de chanson, les baleines n’ont pas grand chose à envier à l’espèce humaine. Chaque année, elles ont même droit, elles aussi, à leur tube de l’été. Une chanson que tout le monde se doit d’entonner. C’est ce qu’ont découvert des scientifiques de l’Université de St. Andrews en Ecosse en menant une nouvelle étude sur les baleines à bosse et plus particulièrement sur leurs chants.

Publiés dans la revue Open Science de la Royal Society, leurs résultats révèlent que les cétacés sont capables de modifier les sons qu’ils émettent au fil de leur voyage. Mieux, les différentes populations convergeraient en un point très précis de la planète pour se transmettre leurs chants du moment : à proximité des îles Kermadec dans l’océan Pacifique sud.

De précédentes observations ont permis de découvrir que cette région, au nord de la Nouvelle-Zélande, semble constituer une étape clé dans la migration des baleines à bosse. Chaque année, après avoir passé l’hiver dans les régions tropicales pour se reproduire, celles-ci redescendent vers le sud pour rejoindre les eaux fraîches de l’Antarctique.

Dans le Pacifique sud, tous les cétacés ne choisissent pas le même endroit pour passer l’hiver. Pourtant, les chercheurs ont observé que de nombreuses populations avaient tendance à converger vers les îles Kermadec dans leur route vers le Sud, au prix parfois d’un grand détour. Cette découverte énigmatique s’est couplée à un autre phénomène intriguant.

Dis-moi comment tu chantes je te dirai d’où tu viens

En fonction de leur site d’hivernage, toutes les baleines à bosse n’émettent pas les mêmes chants. Pourtant, des études de terrain ont permis de constater que certains spécimens laissaient parfois entendre des sons issus d’un autre site de reproduction. Pour résoudre ce puzzle, les scientifiques écossais ont voyagé jusqu’aux îles Kermadec et ont enregistré durant plusieurs mois les chants des baleines qui passaient.

Ils ont également enregistré des chants dans d’autres régions de rassemblement des cétacés, dans la partie ouest et centrale du Pacifique sud ainsi qu’à l’Est et à l’Ouest de l’Australie. En étudiant en détail leur composition, ils ont pu diviser les chants en trois catégories spécifiques à trois localisations différentes. La première, par exemple, était principalement entendue au niveau des îles Cook et de la Polynésie française.

Dans un second temps, les chercheurs ont comparé ces sons aux vocalisations de 39 baleines enregistrées dans les Kermadec. Ils ont pu constater que la majorité d’entre elles entonnait des chants similaires à la première ou la deuxième catégorie, suggérant qu’elles provenaient des localisations correspondantes. Des identifications génétiques et photographiques des cétacés chanteurs ont confirmé que c’était bien le cas.

« Nous pouvons repérer la population dont une baleine provient à partir de la façon dont elle chante », a résumé au New Scientist, Ellen Garland, co-auteur de l’étude.

Mais les conclusions ne se sont pas arrêtées à cette seule observation. En convergeant vers les îles Kermadec, les baleines se transmettraient également des notes, des sons qui modifieraient leur chant.

En témoigne l’un des spécimens qui entonnaient des sons empruntant des caractéristiques à la fois à la première et à la deuxième catégorie. Ce genre de « chant hybride » étant rare, l’équipe suppose que la baleine en question était dans une phase de transition d’un chant à l’autre, ce qui confirmerait qu’une transmission culturelle interviendrait bien dans cette région du Pacifique.

D’autres sites de transmission ?

« Le chant que nous entendons chez les baleines de Nouvelle Calédonie cette année – nous en entendrons peut-être des éléments l’an prochain dans le chant des baleines des Tonga », a expliqué au New York Times, Rochelle Constantine, biologiste de l’Université d’Auckland et co-auteur de l’étude. « Cela se déplace de l’Ouest vers l’Est ».

Jusqu’ici, la transmission des chants parmi les baleines restait un phénomène très mystérieux. Mais les îles Kermadec ne constitueraient qu’une pièce du puzzle selon les spécialistes. Ils pensent en effet qu’il existe sans doute d’autres lieux importants, par exemple les zones d’alimentation, où les cétacés pourraient converger pour chanter ensemble et partager leur meilleur « tube ».

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Un manchot géant de la taille d’un humain découvert en Nouvelle-Zélande


La Nouvelle-Zélande est réputée pour ses grands oiseaux aujourd’hui disparus. Un chasseur de fossile amateur a trouver un manchot géant qui a vécu il y a a 66 à 56 millions d’années. Il mesurait 1,6 mètre et pesait 80 kg. Il était plus grand que moi !
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Un manchot géant de la taille d’un humain découvert en Nouvelle-Zélande


Vanesa De Pietri et Paul Scofield du Musée de Canterbury, et Gerald Mayr du Muséum d'histoire naturelle de Francfort, observent un os de la patte de Crossvallia waiparensis, une nouvelle espèce de manchot géant aujourd'hui éteinte. © Johannes van Kan - Canterbury Museum/AFP

Vanesa De Pietri et Paul Scofield du Musée de Canterbury, et Gerald Mayr du Muséum d’histoire naturelle de Francfort, observent un os de la patte de Crossvallia waiparensis, une nouvelle espèce de manchot géant aujourd’hui éteinte. © Johannes van Kan – Canterbury Museum/AFP

Le fossile d’un manchot géant mesurant quasiment la taille d’un homme adulte a été découvert dans l’Île-du-Sud en Nouvelle-Zélande, ont annoncé des scientifiques du Musée de Canterbury et du Muséum d’histoire naturelle de Francfort.

Cet oiseau marin géant, baptisé Crossvallia waiparensis, faisait 1,6 mètre de haut et pesait 80 kg, ce qui le rendait plus grand de 40 cm et quatre fois plus lourd que l’actuel manchot empereur. Il vivait au il y a 66 à 56 millions d’années.

Des os d’une patte de cet oiseau géant avaient été retrouvés l’an dernier par un chasseur de fossiles amateur. Son appartenance à une nouvelle espèce vient d’être confirmée dans une publication de la revue Alcheringa: An Australasian Journal of Palaeontology.

C’est le deuxième fossile de manchot géant du Paléocène découvert dans la même zone, a souligné Vanesa De Pietri, chercheuse au Musée de Canterbury.

« Cela renforce notre théorie selon laquelle les manchots atteignaient de grandes tailles au début de leur évolution. »

La Nouvelle-Zélande est connue pour ses oiseaux géants aujourd’hui disparus, comme le moa (Dinornis), le plus grand oiseau qui ait jamais existé avec 3,60 mètres de haut pour quelque 200 kg, l’aigle de Haast de près de 3 mètre d’envergure, ou encore un perroquet géant qui mesurait près d’un mètre de haut et pesait jusqu’à 7 kg.

Modélisation comparant le manchot géant de Nouvelle-Zélande Crossvallia waiparensis avec une femme adulte de taille moyenne. © Canterbury Museum, Sketchfab

Modélisation comparant le manchot géant de Nouvelle-Zélande Crossvallia waiparensis avec une femme adulte de taille moyenne. © Canterbury Museum, Sketchfab

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Le plus grand perroquet du monde mesurait un mètre de haut


Les paléontologues ont examiné un fossile d’un oiseau qu’ils ont trouvé en 2008. Aujourd’hui, ils ont découvert que l’os appartenait à un perroquet qui aurait existé, il y a 19 millions d’années. Sa grandeur est étonnante avec ces 1 mètres qui fait de lui le plus grand perroquet du monde.
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Le plus grand perroquet du monde mesurait un mètre de haut


Bien que grandement menacé, le kakapo est aujourd’hui le plus grand perroquet vivant. Mais Hercule, ce perroquet que des chercheurs ont identifié en Nouvelle-Zélande grâce à des os fossilisés, mesurait, semble-t-il, près de deux fois plus que le kakapo.

Une étude publiée par une équipe internationale de paléontologues révèle que les restes d’un perroquet géant ont été découverts fossilisés près de St Bathans au centre de l’Île-du-Sud de la Nouvelle-Zélande, une zone de fouilles riche en fossiles du Miocène, une ère remontant entre 5 et 23 millions d’années. « Hercule » — comme ils l’ont baptisé — mesurait près d’un mètre, pesait jusqu’à sept kilogrammes et vivait voilà 19 millions d’années. 

« Nous pensons qu’il était incapable de voler », a expliqué mercredi à l’AFP Paul Scofield, conservateur en chef au Musée de Canterbury.

Les scientifiques se sont fondés sur l’étude des os d’une patte, retrouvés en 2008. À l’époque, personne ne savait trop à quoi correspondait cette trouvaille, restée onze ans durant à prendre la poussière sur une étagère avant que des scientifiques ne s’y intéressent à nouveau cette année.

« L’idée qu’il puisse s’agir d’un perroquet géant ne nous avait pas effleurés, a poursuivi M. Scofield, nous pensions à une sorte d’aigle, jusqu’à ce que nous les examinions à nouveau ».

Le perroquet a reçu le nom d’Heracles inexpectatus en référence à sa taille, mais également au caractère inattendu de sa découverte. 

« Hercule, le plus grand perroquet connu, disposait sans aucun doute d’un bec énorme qui pouvait ouvrir en deux tout ce qu’il voulait et il a fort bien pu se régaler d’autre chose que de la nourriture habituelle des perroquets, peut être même d’autres perroquets », a expliqué Mike Archer, du Centre de recherches de paléontologie de l’Université de Nouvelle-Galles-du-Sud.

En haut, un os fossilisé de Hercule, le perroquet géant de Nouvelle-Zélande. En bas, les os d’une patte de kakapo. © Flinders University

En haut, un os fossilisé de Hercule, le perroquet géant de Nouvelle-Zélande. En bas, les os d’une patte de kakapo. © Flinders University

    D’autres espèces inattendues à découvrir

    La Nouvelle-Zélande est connue pour ses oiseaux non volants aux dimensions imposantes comme le moa (Dinornis), disparu à la fin du XVIIIe siècle et qui mesurait jusqu’à 3,6 m de haut. 

    « Mais jusqu’à présent, personne n’avait découvert la trace d’un perroquet géant disparu, nulle part », a souligné Trevor Worthy, professeur associé à l’université Flinders (Australie). L’oiseau faisait à peu près deux fois la taille du kakapo, une espèce menacée de disparition qui était jusqu’alors le plus gros perroquet connu.“

    Chaque année nous apporte des révélations.

    « Nous fouillons ces dépôts fossiles depuis vingt ans et chaque année nous apporte des révélations sur de nouveaux oiseaux ou d’autres animaux, a-t-il ajouté. Il y a sans aucun doute encore bien davantage d’espèces inattendues à découvrir. »

    L’an dernier, les scientifiques avaient découvert les restes fossilisés d’une chauve-souris qui vivait il y a 16 à 19 millions d’années. L’animal, qui faisait trois fois la taille d’une chauve-souris contemporaine et pesait 40 grammes, avait la particularité de voler, mais aussi de parcourir le sol à quatre pattes.

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Des os fossilisés d’un perroquet géant ont été retrouvés en Nouvelle-Zélande.

  • Baptisé Heracles inexpectatus, l’oiseau mesurait un mètre de haut, pesait jusqu’à sept kilogrammes et vivait il y a 19 millions d’années.

  • Des caractéristiques qui le propulsent au rang de plus grand perroquet du monde, devant le kakapo.

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Cet arbre en apparence mort vampirise les ressources de ses voisins


    Est-ce que les vampires existent ? J’en doute, enfin peut-être chez une espèce de chauve-souris et sur un arbre en Nouvelle-Zélande. En fait, c’est une souche qui est en symbiose avec ses voisins. Cette souche n’a aucune activité comme la photosynthèse, mais elle survie en pompant grâce aux racines, les ressources des arbres voisins.
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    Cet arbre en apparence mort vampirise les ressources de ses voisins


    Céline Deluzarche


    Journaliste

    Une souche de kaori apparemment morte parvient pourtant à produire du tissu calleux en suçant la sève, durant la nuit, des arbres vivant alentour. Cette étrange symbiose racinaire pourrait amener à reconsidérer notre définition même de l’arbre.

    C’est un arbre mort au milieu d’une forêt en Nouvelle-Zélande. Il n’a plus de branches, plus de feuilles, et ne produit plus aucune photosynthèse. Cette souche de kaori (Agathis australis), un conifère géant pouvant mesurer jusqu’à 60 mètres de haut, continue cependant à avoir une activité en « vampirisant » les ressources de ses voisins grâce à ses racines.

    Une souche vampire qui suce la sève des arbres durant la nuit

    Cette souche zombie a attiré l’attention de deux chercheurs de l’université d’Auckland, qui ont constaté qu’elle continuait à suinter de la résine et présentait une excroissance de tissu calleux, laissant entendre que l’arbre n’était pas si mort que ça. Ils ont alors équipé la souche de capteurs pour mesurer le flux d’eau circulant dans le tronc, et ont découvert une drôle d’activité souterraine : durant la journée, lorsque les arbres alentour transpirent, la souche est totalement inerte. Mais la nuit venue, ou lors de jours très pluvieux, elle se réveille et la sève circule dans ses vaisseaux.

    N’ayant plus d’activité photosynthétique, la souche est normalement incapable de produire du carbone par elle-même. Mais elle a trouvé une astuce : greffer ses racines sur celles de ses voisins afin de pomper l’eau et les nutriments que ces derniers absorbent durant la journée. Ce genre de greffe est possible lorsque l’arbre détecte des racines biocompatibles à proximité, expliquent les chercheurs. Dans ce cas, ils estiment que la greffe est survenue avant la mort de l’arbre, mais ce n’est pas certain.

    Durant la journée, où les arbres vivants sont occupés à pomper les ressources grâce à la transpiration, la souche est inerte. La nuit et les jours de pluie, lorsque les arbres vivants se « reposent », elle pompe la sève grâce à ses racines greffées sur celles des arbres autour. © C.D, d'après Sebastian Leuzinger/iScience

    Durant la journée, où les arbres vivants sont occupés à pomper les ressources grâce à la transpiration, la souche est inerte. La nuit et les jours de pluie, lorsque les arbres vivants se « reposent », elle pompe la sève grâce à ses racines greffées sur celles des arbres autour. © C.D, d’après Sebastian Leuzinger/iScience

      Un réseau racinaire symbiotique

      De précédents cas d’interactions entre arbres vivants avaient déjà été rapportés. Mais c’est la première fois que l’on découvre un tel arbre « vampire ». Ce phénomène ressemble malgré tout à une véritable symbiose, ou des organismes différents s’associent au profit de chacun. Pour l’arbre mort, l’avantage est évident : il continue à bénéficier des ressources de ses voisins sans être capable de les fabriquer lui-même. Mais les arbres vivants pourraient eux tirer quelques avantages d’un tel réseau racinaire. En partageant les ressources à plusieurs, ils ont accès à plus d’eau et de nutriments. D’autre part, une plus grande surface des racines permet d’augmenter la stabilité du sol, ce qui freine l’érosion. À l’inverse, ce partage pourrait faciliter la propagation des pathogènes comme le Phytophthora agathidicida, un champignon tellurique qui ravage les kaoris.

      La forêt est-elle un unique superorganisme ?

      « Avec une unique observation de ce type, il est difficile de tirer des conclusions générales », admettent les chercheurs dans leur étude publiée le 25 juillet dans le journal iScience. « Mais si le partage entre les arbres est un phénomène commun, nous aurons à redéfinir la notion même de ce qu’est un arbre, avancent-ils. La forêt pourrait ainsi être considérée comme un « superorganisme » qui redistribue les ressources entre des individus génétiquement différents. »



      CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Une souche d’arbre n’ayant plus aucune activité photosynthétique parvient à survivre en pompant les ressources captées par les arbres vivants à proximité.

  • Ses racines se sont greffées sur celles des autres, formant un réseau racinaire complexe.

  • On ignore encore les raisons de cette symbiose étrange, qui pourrait amener à redéfinir la notion même de l’arbre.

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Un énorme geyser bouillon­nant appa­raît en pleine nuit dans leur jardin


On peut perdre demeure par un incendie, une inondation, mais un geyser, c’est plutôt rare. C’est ce qui est arrivé à une famille de la Nouvelle-Zélande.
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Un énorme geyser bouillon­nant appa­raît en pleine nuit dans leur jardin

Crédit : Roto­rua Lakes Coun­cil

par  Suzanne Jovel

Une famille néo-zélan­daise a été contrainte de quit­ter son domi­cile jeudi 27 juin après qu’un immense geyser de boue a fait irrup­tion dans leur jardin, raconte CNN.

Susan Gedye a d’abord pensé être victime d’un trem­ble­ment de terre à 2 heures du matin dans la nuit de mercredi à jeudi. Mais Susan elle a eu la surprise désa­gréable de décou­vrir un immense cratère proje­tant boue et vapeur dans son jardin.

En effet, la ville de Rotura en Nouvelle-Zélande est parti­cu­liè­re­ment répu­tée pour son acti­vité géother­mique. Peter Brown­bridge, inspec­teur en géother­mie du conseil muni­ci­pal, a expliqué que ce bassin inha­bi­tuel était due à la chaleur s’échap­pant d’une faille qui traverse la ville.

« C’est devenu de plus en plus spec­ta­cu­laire au fil des heures. Il y a un cratère géant sur notre pelouse qui projette de la boue fumante à une dizaine de mètres dans les airs », témoigne la mère de famille, sous le choc.

Les Gedye ont été forcés de quit­ter leur domi­cile après que les auto­ri­tés ont décou­vert une doline sous leur domi­cile.

Source : CNN

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Après l’at­ten­tat de Christ­church, la Nouvelle-Zélande rachète les armes de ses citoyens


Je salue l’initiative du gouvernement de la Nouvelle-Zélande qui n’a pas peur de réagir pour diminuer les armes suite à l’attentat de Christchurch. Les États-Unis devraient prendre en prendre l’exemple.
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Après l’at­ten­tat de Christ­church, la Nouvelle-Zélande rachète les armes de ses citoyens


Crédits : US Navy

par  Mathilda Caron


Trois mois après l’atten­tat de Christ­church, la Nouvelle-Zélande lance un programme de rachat d’armes semi-auto­ma­tiques. Le but est de débar­ras­ser le pays de ce type de calibre, utilisé par l’au­teur des attaques des mosquées qui avaient fait 51 morts en mars dernier, rapporte la BBCce 20 juin.

Sur les cinq gâchettes utili­sées par l’Aus­tra­lien Bren­ton Tarrant, le supré­ma­ciste blanc accusé d’avoir perpé­tré ces atten­tats, deux appar­te­naient à des fusils semi-auto­ma­tiques de type mili­taire. Cette nouvelle mesure concerne donc les 14 300 armes simi­laires, désor­mais illé­gales. Leurs déten­teurs ont six mois pour les livrer aux auto­ri­tés.

« Ce programme a un objec­tif : reti­rer les armes les plus dange­reuses de la circu­la­tion », assure le ministre de la Police, Stuart Nash.

Des dédom­ma­ge­ments seront offerts en fonc­tion de l’arme, ce qui devrait faire monter le coût du programme à 218 millions de dollars néo-zélan­dais (127 millions d’eu­ros). D’après le gouver­ne­ment, une personne sur quatre possède des armes à feu et il y en aurait 1,2 million dans tout le pays.

Source : BBC

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Une épidémie menace un perroquet en danger d’extinction


Le plus gros perroquet, le Kakapo qui vit en Nouvelle-Zélande, semblait se relever du danger de disparaître à tout jamais grâce aux efforts pour protéger cette espèce. Malheureusement, une épidémie sévit sur ces oiseaux.
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Une épidémie menace un perroquet en danger d’extinction

Le kakapo, dont le nom signifie perroquet de... (PHOTO ANDREW DIGBY, AGENCE FRANCE-PRESSE)

Le kakapo, dont le nom signifie perroquet de nuit en maori, était autrefois si commun qu’un explorateur européen avait dit qu’on pouvait les faire tomber des arbres comme des pommes.

PHOTO ANDREW DIGBY, AGENCE FRANCE-PRESSE

Agence France-Presse

Wellington

Une épidémie frappe durement le plus gros perroquet du monde, le kakapo, espèce menacée de disparition, ont annoncé jeudi des scientifiques néo-zélandais.

L’une des dernières populations de kakapos, vivant sur l’île de la Morue, une terre isolée dans le sud de la Nouvelle-Zélande, a été frappée par une infection respiratoire fongique appelée aspergillose, a déclaré le Département chargé de la conservation (DOC).

Sept perroquets en sont morts, dont deux adultes, et 36 reçoivent un traitement, selon le DOC. Cela représente une perte énorme pour une espèce qui compte moins de 150 spécimens adultes.

« L’aspergillose a un impact dévastateur sur le kakapo, » a déclaré jeudi le DOC dans un communiqué.

Cette nouvelle menace intervient alors qu’il y a quelques semaines les scientifiques se réjouissaient d’une saison de reproduction exceptionnelle pour cet oiseau nocturne incapable de voler, que l’on a cru éteint. 

Grâce à des efforts soutenus sur plusieurs décennies, le nombre de kakapos – une cinquantaine dans les années 90 – a progressé légèrement.

Le programme de reproduction étroitement surveillé a comptabilisé 249 oeufs pondus, laissant espérer que 75 oisillons survivraient cette année, deux fois plus que le record précédent.

Mais les efforts se consacrent aujourd’hui à sauver les oiseaux infectés par l’aspergillose, qui semblait n’avoir tué qu’un seul kakapo avant cette année, selon le vétérinaire du zoo d’Auckland, James Chatterton.

« C’est une menace sans précédent et nous nous efforçons de comprendre pourquoi c’est arrivé cette année », a-t-il déclaré à TVNZ. 

« Notre hypothèse à l’heure actuelle est le climat : ce fut une année très chaude dans le Sud. »

La chaleur et la surpopulation des nids sur l’île de la Morue aurait pu provoquer une abondance de spores d’aspergillose.

Le kakapo, dont le nom signifie perroquet de nuit en maori, était autrefois si commun qu’un explorateur européen avait dit qu’on pouvait les faire tomber des arbres comme des pommes.

Mais ils ont disparu peu à peu en raison de l’introduction de prédateurs comme des chats et chiens et en raison de leur habitudes reproductives restrictives : ils ne s’accouplent que tous les deux à quatre ans, lorsque le rimu, un arbre indigène à la Nouvelle-Zélande, donne beaucoup de fruits.

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