Le Saviez-Vous ► 13 choses à ne pas faire si vous avez la grippe


Nous sommes dans la saison préférée du rhume et de la grippe. Le premier quoique dérangeant, n’est pas vraiment grave, alors que le deuxième dépend de notre état général. Il est important de s’isoler pour ne pas contaminer les autres, s’hydrater et le repos.
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13 choses à ne pas faire si vous avez la grippe


Voici ce qu’il faut faire quand on a la grippe.ROMARIOIEN/SHUTTERSTOCK

Sunny Sea Gold

Contrairement au rhume – qui est dérangeant, mais généralement pas dangereux – il faut prendre la grippe au sérieux. Voici les choses à ne pas faire si vous attrapez la grippe cette année.


Ce qu’il faut faire quand on a la grippe… (et que vous savez déjà)

Il faut boire beaucoup de liquides, se reposer et manger de façon saine, nous le savons. Mais nous avons des habitudes qui peuvent prolonger la maladie et ses misères. Pour guérir plus vite d’une grippe et ne pas avoir de complications, voici ce que les médecins vous recommandent de ne pas faire. Faites attention à ces choses dans la maison qui peuvent transmettre le rhume et la grippe!


On ne peut jamais prévoir comment la grippe frappera cette année, selon la Dre Nesochi Okeke-Igbokwe, spécialiste en santé et mieux-être à New York. Mais une chose est sûre:

«Le virus de l’influenza est extrêmement contagieux et se propage très vite. Essayer de masquer vos symptômes pour aller au travail ou à l’école quand vous combattez une infection virale n’est jamais bon. Vous ne faites qu’exposer plus de personnes à la maladie.»

Même si certains employeurs froncent les sourcils quand on prend des congés de maladie, si vous avez la grippe, restez chez vous, c’est vraiment mieux pour tout le monde. Et essayez ces huiles essentielles pour soulager le rhume et la grippe!

Ne courez pas à l’urgence si vous avez la grippe.DD IMAGES/SHUTTERSTOCK

Ne courez pas à l’urgence

La grippe peut vraiment être grave et même dangereuse pour certains groupes de personnes, selon les centres américains de prévention et de contrôle des maladies (Centers for Disease Control and Prevention [CDC]):

  • enfants de moins de 5 ans;

  • personnes de plus de 65 ans;

  • femmes enceintes;

  • patients des centres de santé pour maladies chroniques;

  • immunodéprimés;

  • asthmatiques;

  • cardiaques et diabétiques.

À moins d’appartenir à l’un de ces groupes, votre organisme devrait être capable de combattre la maladie.

«La grippe ne vous garantit pas une admission à l’hôpital et vous ne serez pas nécessairement très malade», continue la Dre Okeke-Igbokwe.

Ne vous pelotonnez pas contre les autres

Il faut ralentir vos activités quand vous avez la grippe, mais s’il vous plaît ne vous blottissez pas contre ceux que vous aimez et ne les embrassez pas!

«Le virus de la grippe est extrêmement contagieux. Restez chez vous, mais loin de vos proches», commente le Dr Justin Skolnick, urgentologue à Manahawkin.

N’économisez pas sur le lavage des mains quand vous avez la grippe.LIGHTFIELD STUDIOS/SHUTTERSTOCK

N’économisez pas sur le lavage des mains

Vous pouvez facilement contaminer ceux qui vous entourent en allumant une lampe.

«La plupart des gens ne se rendent pas compte que le virus de la grippe peut survivre jusqu’à 24 heures sur les surfaces dures, explique le Dr Skolnick. Le lavage des mains est donc primordial.» 

Ne veillez pas tard devant la télévision

C’est tellement agréable de regarder un bon film, bien emmitouflé, quand on se sent malade. Mais regardez la télé durant la journée et allez vous mettre au lit tôt. Une étude publiée en 2019 dans le Journal of Experimental Medicine démontre qu’une bonne nuit de sommeil stimule l’efficacité de certaines cellules immunitaires, les cellules T.

«Votre système immunitaire a besoin de temps pour monter ses défenses», explique le Dr Ian Tong, directeur médical de Doctor on Demand à Palo Alto (Californie). «Le repos et un bon sommeil renforceront votre système immunitaire. Dormez le plus possible pour donner à votre corps la chance de récupérer

Ne tentez pas de faire baisser la fièvre de la grippe sous une douche froide.BRIZMAKER/SHUTTERSTOCK

Ne tentez pas de faire baisser la fièvre sous une douche froide

Vous tenez d’un parent que de la glace fondante ou une douche froide est un bon moyen de faire tomber la fièvre.

«Mais, en fait, l’eau froide va plutôt faire remonter votre température encore davantage», dit la Dre Patricia Whitley-Williams, professeure et chef du département de pédiatrie à la faculté de médecine Rutgers Robert Wood Johnson, au New Jersey. «C’est de l’eau tiède qu’il faut pour faire baisser la fièvre.»


N’allez pas à une réception (ni à toute forme d’invitation)

Vous vous ennuyez de vos sorties, mais «si vous avez la grippe, même si vos symptômes sont bénins, oubliez la vie sociale», avertit le Dr Amesh Adalja, du Centre pour la sécurité de la santé à l’université Johns Hopkins, à Baltimore.

Les gouttelettes infectées libérées par la toux peuvent parcourir au moins 2 mètres dans l’air. Et puis, l’alcool peut vous déshydrater et affaiblir votre système immunitaire: votre organisme aura encore plus de difficulté à combattre le virus.

Ne prenez pas trop de médicaments

Nous avons tendance à prendre immédiatement de l’acétaminophène pour soulager les douleurs et abaisser la fièvre. Mais attention si vous prenez déjà des médicaments contre la toux, la congestion ou l’insomnie. Beaucoup de ces produits qui traitent plusieurs symptômes contiennent aussi de l’acétaminophène, ce qui vous fera doubler les doses et pourrait causer des dommages au foie.

Il faut rester hydraté en buvant de l’eau quand vous avez la grippe.PROGRESSMAN/SHUTTERSTOCK

Ne laissez pas tomber les liquides

«Il faut rester hydraté en buvant de l’eau, du thé décaféiné, des boissons pour sportifs et d’autres boissons non sucrées pour empêcher la déshydratation qui accompagne la fièvre», affirme le Dr Tong.

Plusieurs études donnent à penser que l’eau peut éclaircir temporairement le mucus, ce qui fait que vous vous sentirez moins congestionné.

Ne demandez pas à votre médecin de vous prescrire des antibiotiques

Le rhume et la grippe sont causés par des virus. Or les antibiotiques ne sont efficaces que pour les infections bactériennes. Non seulement ils ne vous aideront pas à guérir, mais ils pourraient être nocifs.

Prendre des antibiotiques quand vous n’en avez pas besoin augmente la résistance des bactéries aux antibiotiques et les rend plus difficiles à éradiquer. Ces superbactéries peuvent rester dans votre organisme et provoquer plus tard des infections graves, qui vous obligeront à prendre des médicaments plus forts ou exigeront une hospitalisation.

Ne vous astreignez pas à un entraînement exigeant

Des exercices légers sont bons pour le système immunitaire, mais un entraînement intensif peut aggraver votre état.

«Le déni de la maladie peut faire plus de tort que de bien, commente le Dr Tong. Il faut absolument dormir et vous reposer. Si vous adorez votre entraînement, baissez-en l’intensité en vous contentant de marcher pendant deux ou trois jours ou jusqu’à ce que vous vous sentiez mieux.»

Ne toussez pas dans vos mains quand vous avez la grippe.RAWPIXEL.COM/SHUTTERSTOCK

Ne toussez pas dans vos mains

Évidemment, il vaut mieux tousser ou éternuer dans vos mains que répandre des gouttelettes chargées de virus dans l’air ambiant. Mais après, vous allez déposer le virus sur tout ce que vous touchez, y compris la poignée de la salle de bains lorsque vous irez vous laver les mains.

Le virus de la grippe peut survivre pendant des heures sur les objets lisses et infecter d’autres personnes. Aussi, toussez dans un mouchoir ou dans le creux de votre coude.

Ne restez pas en présence d’un fumeur

Vous savez déjà que la fumée de tabac est mauvaise pour vos poumons, que vous soyez fumeur ou qu’il s’agisse de fumée secondaire. Mais ceci est deux fois plus vrai quand vous êtes malade, car la fumée de cigarette affaiblit l’immunité contre les infections. C’est ce que montre les études, dont une publiée en 2017 dans Oncotarget. La fumée secondaire irrite les poumons et peut aggraver la congestion et la toux.

https://www.selection.ca/

Rhume et grippe : pourquoi vous ne pouvez pas les attraper en même temps


Les virus Influenza (la grippe) et des rhinovirus (le rhume), ne s’aiment pas vraiment. Ce n’est pas le genre d’infections qui veulent régner ensemble. C’est soit l’un ou soit l’autre. Avoir la grippe et le rhume en même temps, n’est pas impossible, mais cela est très rare.
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Rhume et grippe : pourquoi vous ne pouvez pas les attraper en même temps




Julie Kern
Rédactrice scientifique

La grippe et le rhume sont les infections respiratoires les plus courantes en hiver. Des scientifiques ont découvert que les deux virus se font concurrence. Ainsi, être infecté par un virus de type influenza réduit le risque d’attraper d’autres infections respiratoires, comme le rhume provoqué par les rhinovirus.

Chaque hiver, des millions de français n’y échappent pas, ils attrapent soit un bon rhume ou la grippe. Ces deux maladies sont causées par deux familles de virus : les rhinovirus pour le rhume et les influenzas pour la grippe. Bien qu’ils infectent les mêmes cellules de la muqueuse respiratoire à la même période, ces deux virus ne collaborent pas, au contraire ! Ils s’inhibent l’un l’autre de telle sorte que vous aurez moins de chance d’attraper un rhume en même temps qu’une grippe.

Plus de 40.000 personnes avec une infection respiratoire ont fait l’objet d’une étude statistique publiée dans Pnas : 35 % d’entre eux étaient infectés par un des onze types de virus respiratoires testés mais seulement 8 % l’étaient par au moins deux virus à la fois ! Un résultat étonnant qui met en lumière les interactions parfois hostiles qui existent entre les virus.

Deux virus en particulier ne sont pas faits pour s’entendre, il s’agit des virus Influenza et des rhinovirus. Tous les deux actifs en hiver, ils infectent les mêmes cellules de la muqueuse respiratoire pour provoquer écoulement nasal et autres symptômes désagréables.

La prévalence des infections des virus Influenza A (en orange) et des infections des rhinovirus (en rouge) en fonction des années. Quand la prévalence des infections à Influenza augmente celle des infections à rhinovirus diminue. © Sema Nickbakhsh et al.

La prévalence des infections des virus Influenza A (en orange) et des infections des rhinovirus (en rouge) en fonction des années. Quand la prévalence des infections à Influenza augmente celle des infections à rhinovirus diminue. © Sema Nickbakhsh et al.

Rhume et grippe, une entente difficile

Pourtant, vous ne pourrez pas être infecté par ces deux virus en même temps.

« Un des résultats surprenants de notre étude est la diminution des cas d’infection par les rhinovirus, agent responsable du rhume, durant le pic épidémique de la grippe », indique le docteur Sema Nickbakhsh de l’Université de Glasgow et premier auteur de l’étude.


Selon eux, quand le virus de la grippe attaque les cellules des voies respiratoires, l’immunité innée se met en marche. Il se déclenche alors une tempête d’interférons pour contrecarrer l’infection virale. Si, par hasard, un rhinovirus essayait lui aussi d’infecter les cellules, il serait terrassé par les interférons.

« Nous étudions plusieurs scénarii possibles. Les virus peuvent entrer en compétition pour infecter les cellules du corps ou la réponse immunitaire complique l’infection d’un autre type de virus », explique-t-il. 

Cela fonctionne aussi dans l’autre sens, si vous avez déjà été infecté par un rhinovirus, vous aurez moins de chance d’attraper la grippe par la suite.

Ces recherches laissent entendre que l’incidence des infections grippales n’est pas seulement liée à la saison, à l’âge ou à la santé de l’hôte, mais aussi à l’incidence des autres infections virales. Mieux comprendre les interactions virus-virus pourrait améliorer nos prédictions d’épidémies saisonnières et nos stratégies pour les combattre.

https://www.futura-sciences.com/

Voici comment éradiquer le virus de la grippe de votre foyer


Nous sommes en pleine saison de toux, reniflements, éternuements, maux de gorge, le tout est de ne pas contaminer les autres. Bien qu’il est difficile d’y échapper, quelques règles d’hygiène  et de désinfection peut diminuer les risques
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Voici comment éradiquer le virus de la grippe de votre foyer

Sur vos mains, vos télécommandes ou vos poignées de porte, le virus de la grippe est partout. Un scientifique nous dit comment l'éliminer de votre foyer. 

DAVID PEREIRAS / EYEEM VIA GETTY IMAGES

Jason Tetro Expert en microbiologie, santé et hygiène

Lorsqu’on l’exécute adéquatement, la combinaison d’une hygiène des mains et de désinfection aidera à prévenir la propagation de la grippe et permettra un retour rapide à la normale.

Sur vos mains, vos télécommandes ou vos poignées de porte, le virus de la grippe est partout. Un scientifique nous dit comment l’éliminer de votre foyer.

Les résidences sont propices aux germes. Les microbes proviennent de diverses sources comme les systèmes de ventilation, les plantes, l’environnement extérieur et notre propre nuage microbien. Habituellement, ils ne sont pas une menace pour notre santé et il n’y a pas lieu de s’en soucier.

Lorsque quelqu’un contracte un virus respiratoire, tel que l’influenza, vous pourriez souhaiter réévaluer la situation pour préserver les autres de la maladie.

Alors, comment évacuer ces germes de la grippe de votre foyer et de votre lieu de travail?

La meilleure façon est de suivre le processus connu sous le nom de prévention et contrôle des infections. On l’utilise depuis des décennies dans les centres de soins de santé pour la sécurité des patients, des visiteurs et du personnel.

Tout ce qu’il faut, c’est un changement de mentalité: vous devez considérer votre foyer comme un hôpital.

Alors, en suivant ces quelques simples étapes, vous pourrez réduire les possibilités de propager l’infection aux personnes qui vivent ou entrent chez vous.

Cesser de se toucher le visage

La première étape du processus est de déterminer comment l’agent pathogène en question se propage. Pour l’influenza, il y a deux voies bien connues. La première est la transmission directe d’une personne à l’autre par gouttelettes et possiblement dans l’air.

Par exemple, une étude a démontré que les étudiants en médecine touchent leur visage 23 fois par heure, et que 44% de ces touchers impliquent une membrane muqueuse.

JOSCHA MALBURG / EYEEM VIA GETTY IMAGES

La deuxième est la transmission indirecte par laquelle les gens s’infectent eux-mêmes par inadvertance après avoir touché des surfaces contaminées, appelées parfois «vecteurs passifs».

Quelle voie est celle qui vraisemblablement contribuera le plus à la propagation de l’infection? La voie directe peut sembler un choix évident. Mais la recherche a démontré que la transmission indirecte peut contribuer de façon importante à une épidémie. C’est parce que les humains ont l’habitude de se toucher régulièrement le visage, augmentant ainsi les possibilités d’introduction du virus.

Utiliser la vapeur pour éliminer la grippe

À l’étape suivante, on détermine les méthodes pour prévenir et/ou contrôler les routes de l’infection.

La façon la plus simple est d’éliminer la propagation en tenant les personnes infectées à l’écart des endroits où celles qui ne le sont pas se rassemblent. Mais, contrairement aux hôpitaux, l’isolation n’est pas habituellement possible — ou éthique — au foyer.

La seule option alors est de réduire la probabilité d’auto-inoculation en tuant le virus sur les surfaces, une pratique connue sous le nom de désinfection.

La désinfection diffère du nettoyage général puisqu’elle vise à tuer certains types d’espèces microbiennes. Dans les soins de santé, les désinfectants sont règlementés et approuvés par les gouvernements et possèdent des allégations spécifiques contre les virus. On ne peut toutefois pas dire la même chose des produits de consommation, qui peuvent ne pas être suffisamment efficaces.

Heureusement, on peut combattre l’influenza en essuyant avec de simples détergents, de l’eau de Javel diluée ou du peroxyde d’hydrogène.

Si on veut éviter les produits chimiques, la grippe peut être combattue avec la vapeur, un fait reconnu depuis plus de 100 ans.

Désinfecter la télécommande

Après avoir choisi un désinfectant, l’étape finale consiste à déterminer les surfaces à nettoyer. Celles qui nous préoccupent le plus sont «les surfaces touchées fréquemment» — celles que plusieurs personnes utilisent régulièrement.

Dans les hôpitaux, elles comprennent les armatures de lit, les tables et les chariots. Au foyer, on trouve aussi des surfaces touchées fréquemment comme les poignées du réfrigérateur et du micro-ondes, les robinets, les interrupteurs, les poignées de porte, les toilettes et, sans surprise, la télécommande et autres appareils électroniques.

UNSPLASH/ALEXANDER DUMMER, CC BY-SALes appareils électroniques, notamment les télécommandes, doivent être désinfectés régulièrement.

Tout cela est une source importante de contamination virale et doit être désinfecté régulièrement.

Évidemment, régulièrement est un terme arbitraire. Pour savoir à quelle fréquence désinfecter, vous devez comprendre l’habilité de l’agent pathogène à demeurer vivant dans l’environnement.

Les expériences sur l’influenza révèlent que le virus peut demeurer infectieux jusqu’à 24 heures sur les surfaces.

Ce qui signifie que vous devriez désinfecter aussi souvent que possible lorsqu’une personne manifeste des symptômes et, par sécurité, quelques jours après qu’ils se soient estompés.

Se laver les mains régulièrement

Comme on l’a appris avec la prévention et le contrôle des infections, il est difficile de maintenir une telle fréquence. C’est pourquoi il faut compléter la désinfection des surfaces avec une hygiène constante des mains.

Après un contact avec une surface suspecte, les gens devraient se laver les mains. S’il y a un évier, lavez-les avec de l’eau et du savon et assurez-vous de bien les savonner au moins 20 secondes et de les sécher complètement. Vous pouvez aussi utiliser un rince-main à base d’alcool, composé de 62 à 70% d’éthanol, pourvu que les mains restent mouillées au moins 15 secondes.

Lorsqu’on l’exécute adéquatement, la combinaison d’une hygiène des mains et de désinfection aidera à prévenir la propagation inutile de la grippe et permettra un retour plus rapide à la normale.

Ce processus peut aussi aider à stopper la propagation d’autres agents pathogènes, comme le rhume, les infections cutanées et le redoutable norovirus.

Même si toutes ces mesures nécessitent du temps et de l’énergie, s’assurer que nos proches sont à l’abri de ces infections en vaut certainement la peine.

La version originale de cet article a été publiée sur La Conversation.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ► Virus : combien de temps survivent-ils sur nos vêtements?


Les temps plus froids s’en viennent à grand pas, avec toutes les conséquences de grippe, gastro qui sont toutes heureuses de se propager. Dépendant de la surface ou les germes sont installés, leur temps de contamination peuvent varier de quelques minutes à quelques heures, voir même des jours
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Virus : combien de temps survivent-ils sur nos vêtements?

 

Le corps humain est porteur d’une quantité très importante de germes. Une très large majorité des microorganismes sont non pathogènes et très utiles pour notre système immunitaire, mais d’autres non… Et à chaque fois que nos mains rencontrent une surface porteuse d’une mauvaise bactérie, on risque de tomber malade. 

Le virus de l’influenza, responsable de la grippe saisonnière, ne vit que 5 minutes sur notre peau. Cependant, il peut rester actif plus de 8 heures sur un vêtement, et entre 24 heures et 48 heures sur une surface sèche (comme un meuble, une poignée de porte etc.).

Gastro-entérite, un calvaire 

Deux virus sont responsables de la gastro-entérite : le norovirus et le rotavirus. Le premier, généralement le coupable de notre épidémie saisonnières, survit au moins 8 heures sur les surfaces… Et parfois même jusqu’à sept jours !

Le rotavirus, quant à lui, est un véritable supplice pour les hôpitaux et les garderies ! Il peut survivre entre 6 et 60 jours sur nos vêtements, coussins, meubles… 

Nettoyage efficace 

Pour éviter d’être sans cesse réinfecté par la même maladie, il est donc primordial de jeter ses mouchoirs usagés immédiatement après s’en être servit, et de ne surtout pas les poser sur une surface (comme un bureau ou une table). 

Ensuite, n’hésitez pas à utiliser des produits ménagers désinfectants sur vos surfaces – sans pour autant tomber dans la paranoïa.

Inutile de le répéter : il faut se laver les mains. D’abord pour éviter d’être infecté, ensuite pour ne pas transmettre ses germes.

Aussi, se tenir à distance (raisonnable) d’une personne malade n’est pas un mythe : si une personne a une infection des voies aériennes, elle émet des microgouttelettes par la toux… Mais aussi par la parole ! Et ces gouttelettes ont une portée d’un mètre cinquante.

Cependant, contrairement à l’idée reçue, retenir son souffle n’a aucun intérêt : portés par les gouttelettes, les germes sont précipités sur notre visage et les risques de maladie sont aussi importants qu’après avoir touché une poignée de porte infectée.

https://www.meteomedia.com/

Le Saviez-Vous ► À l’aéroport, les virus les plus craignos ne sont pas dans les toilettes


A l’aéroport, ce n’est pas dans les toilettes qui sont le plus à risque d’attraper des virus, tout ceux qui prennent l’avion doivent passer dans un endroit ou un objet est à haut risques de transmettre des virus grippaux ou des coronavirus
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À l’aéroport, les virus les plus craignos ne sont pas dans les toilettes

 

Security Gate in Narita airport | slayer via Flickr CC License by

Security Gate in Narita airport | slayer via Flickr CC License by

Repéré par Thomas Messias

L’enfer est un bac en plastique.

Vous avez l’habitude de vous laver les mains avant et après avoir fait vos besoins? À éviter les sèche-mains électriques dont certaines études tendent à prouver qu’ils sont de véritables nids à bactéries? Et à vous arranger pour ne pas toucher la poignée de la porte en sortant? C’est bien, mais si vous vous rendez dans un aéroport et que vous souhaitez éviter les virus, ce n’est pas du côte des toilettes qu’il faudra concentrer vos efforts.

Une étude vient en effet de confirmer que c’est lors des contrôles de sécurité se déroulant au niveau des portiques que les virus sont les plus nombreux. Il faut se méfier d’un objet en particulier: ce petit bac en plastique, anodin en apparence, dans lequel on vous demande de déposer des objets comme votre téléphone ou votre montre. Selon l’étude publiée récemment dans BMC Infectious Diseases (une revue consacrée aux maladies infectieuses, à lire pour se détendre), ces bacs en plastique contiendraient davantage de virus que les boutons des chasses d’eau des toilettes.

On y trouverait en particulier des virus respiratoires en grand nombre. Les gants portés par le personnel de sécurité sont eux aussi susceptibles de les transmettre d’un voyageur ou d’une voyageuse à l’autre. À ce sujet, l’article de la NPR précise que selon les textes, les gants devraient être changés entre chaque personne. Une mesure rarement appliquée, et de toute façon franchement pas écologique.

Virus grippaux et coronavirus

L’équipe à l’origine de l’étude a notamment effectué des prélèvements dans 90 zones différentes de l’aéroport de Helsinki. Sur les huit prélèvements réalisés au niveau de la ligne de sécurité, quatre ont montré des signes de virus respiratoires, comme l’influenza A (virus grippal) ou un coronavirus pouvant entraîner des infections respiratoires sévères. Inversement, sur 42 zones situées au niveau des toilettes, aucune ne contenait ce genre de virus dangereux.

Le docteur Mark Gendreau, médecin spécialisé dans les questions aériennes, n’a pas pris part à cette étude, mais il en confirme les conclusions, sur la foi d’autres études menées il y a quelques années. Ses conseils sont simples et évidents: juste après avoir franchi ce passage de sécurité, il faut se désinfecter immédiatement les mains à l’aide d’une solution hydro-alcoolique. Celle-ci doit contenir au moins 60% d’alcool et être appliquée sur les mains et les avant-bras pendant au moins 25 secondes.

Parmi les autres zones à risques, l’étude indique que les zones de jeux pour enfants ne sont pas sans risques, tout comme la fameuse vitre qui vous sépare du personnel de douane chargé de vérifier votre passeport. Il convient donc de se méfier de ces endroits, sans pour autant considérer les toilettes comme des lieux parfaitement sains.

http://www.slate.fr

Insolite : le virus de la grippe tué grâce à… une lampe à UV !


Ce serait une innovation très intéressante pour être employé dans les hôpitaux, aéroport et autres endroits publics pour éviter la propagation de virus, bactéries et microbes. Une lumière UVC a faible dose permet par exemple d’éliminer à 95 % le virus de l’influenza et ne serait d’après eux, cette lumière à faible dose ne serait pas dangereux pour l’humain
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Insolite : le virus de la grippe tué grâce à… une lampe à UV !

 

Marie-Céline Ray
Journaliste

 

Une lampe à ultraviolets (UV) spéciale pourrait permettre d’éviter la transmission du virus de la grippe dans des lieux publics.

En effet, d’après des chercheurs de l’université Columbia, aux États-Unis, une lumière dans l’« UVC lointain », à faibles doses, serait sans danger pour l’Homme et apporterait une solution bon marché pour tuer des virus et des bactéries de l’air ambiant.

De nombreux virus (comme celui de la grippe) ou bactéries (comme celle de la tuberculose) se propagent dans l’air. D’où l’intérêt de pouvoir éradiquer de tels microbes présents dans l’atmosphère. On savait déjà que la lumière UVC, dont la longueur d’onde se situe entre 200 et 400 nm, est très efficace pour tuer des bactéries et des virus. Cette lumière ultraviolette (UV) germicide est utilisée pour décontaminer du matériel chirurgical.

Mais, comme l’explique David Brenner dans un communiqué de l’université Columbia de New York (États-Unis), « malheureusement, la lumière UV germicide conventionnelle est également un danger pour la santé humaine et peut conduire au cancer de la peau et à la cataracte, ce qui empêche son utilisation dans l’espace public ».

 Avec d’autres chercheurs, il a donc travaillé sur une lumière ultraviolette spéciale appelée « UVC lointain » pour savoir si elle pourrait tuer des virus influenza dans l’air.

Des virus H1N1, une souche courante de grippe, ont été lâchés dans une chambre de test et exposés à de très faibles doses (2 mJ/m2) de lumière située dans l’UVC lointain, à une longueur d’onde de 222 nm. Cette lumière a inactivé les virus influenza à plus de 95 % avec quasiment la même efficacité qu’une lumière UV conventionnelle germicide. De faibles doses continues de lumière dans l’UVC lointain pourraient donc tuer des virus de l’air.

La lumière ultraviolette est aussi utilisée dans le cabinet du dentiste. © satyrenko, Fotolia

La lumière ultraviolette est aussi utilisée dans le cabinet du dentiste. © satyrenko, Fotolia

    Une lampe à UV pour contrer les épidémies

    D’après David Brenner, cette lumière spéciale pourrait tuer les microbes sans créer de dommages aux tissus humains : 

    « La lumière lointaine UVC a une portée très limitée et ne peut pas pénétrer à travers la couche externe de cellules humaines mortes ou la couche de larme dans l’œil, donc ce n’est pas un danger pour la santé humaine. Mais, parce que les virus et les bactéries sont beaucoup plus petits que les cellules humaines, la lumière ultraviolette peut atteindre leur ADN et les tuer ».

    L’utilisation de la lumière dans l’UVC lointain dans des hôpitaux, des cabinets médicaux, des aéroports et d’autres espaces publics pourrait donc aider à limiter la transmission et la propagation de maladies microbiennes véhiculées par l’air, comme la grippe et la tuberculose. Une telle lampe coûte environ 1.000 dollars (800 euros). Ces lampes dites « à excimère » peuvent émettre entre 207 et 222 nm de longueur d’onde. Ces résultats paraissent dans la revue Scientific Reports.

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Des chercheurs de la Columbia University proposent d’utiliser des lampes à ultraviolets (UV) spéciales pour lutter contre des virus et des bactéries présents dans l’air.

  • De telles lampes sont peu coûteuses et pourraient servir dans des lieux publics.

  • D’après les auteurs, cette lumière dans l’« UVC lointain », à faible dose, ne serait pas dangereuse pour l’Homme.

https://www.futura-sciences.com

Pourquoi daber vous sauvera du rhume


Pourquoi il est si important de faire attention quand nous éternuons ? Il faut savoir qu’un éternuement peut se propulser jusqu’è 6 mètres et reste en suspend très longtemps. Il est donc important de protéger les choses et les gens autour de nous. Les Français offrent une façon drôle pour éternuer dans le coude
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Pourquoi daber vous sauvera du rhume

Éternuer dans son coude, à la fois cool et utile | Ben_Kerckx via Pixabay CO License by

Éternuer dans son coude, à la fois cool et utile | Ben_Kerckx via Pixabay CO License by

Cécilia Léger

Grippe, rhume, gastro, pour éviter de propager tous ces virus, éternuez correctement: en dansant.

L’épidémie de grippe sévit depuis plusieurs semaines. Ajoutez à cela qu’on est au cœur de l’hiver. Les systèmes immunitaires sont mis à rude épreuve et les rhumes se propagent. Personne n’a envie d’être cloué au lit, vidé de son énergie et le nez plein de morve. Et pourtant, qui d’entre nous fait un peu attention à ne pas propager le virus? Pas grand monde. Vous éternuez soit dans vos mains, soit dans les airs (pas bravo). Alors qu’il suffirait de daber pour freiner les maladies saisonnières

 

Tout le monde a déjà toussé ou éternué devant soi sans se protéger. Évidemment, ce n’est pas du tout hygiénique, on s’en doute. Mais bon, on se dit qu’au bout de quelques secondes les particules vont juste retomber par terre ou s’évaporer dans les airs. En réalité, un éternuement atteint une vitesse d’environ 16 km/h selon une étude du journal scientifique Plos One. Une vitesse et une force de propulsion qui projettent les particules juqu’à six mètres, comme l’explique au Figaro Lydia Bourouiba, professeure d’ingénierie civile et environnementale au MIT.

Pas la peine d’espérer que les particules se volatilisent. En réalité, elles restent en suspend très longtemps dans les airs.

«En cas de toux ou d’éternuements, des milliers de particules infectieuses contaminent l’air de toute une pièce non aérée pour plusieurs heures», explique l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes).

Résultat, après chaque «atchoum», vous faites profiter tout un tas de monde autour de vous de vos miasmes.

Les petits mouchoirs

«L’idéal est de se moucher dans un mouchoir en papier qu’on jette immédiatement dans une poubelle fermée», explique Jean-Paul Hamon, le président de la Fédération des médecins de France (FMF).

Ok, c’est peut-être ce qu’il y a de mieux. Mais franchement, qui garde toujours à côté de lui un mouchoir déplié, prêt à servir à la dernière seconde? Pas moi en tous cas.

Seul recours alors, éternuer dans ses mains puis les frotter piteusement sur son pantalon en pensant que «c’est bon, c’est essuyé». Encore perdu. Si le virus de la grippe influenza, responsable de la grippe, ne survit que cinq minutes sur la peau, il reste actif de 24 à 48 heures sur toutes les surfaces inertes que vous touchez, selon le rapport «Virus de l’hiver» publié en décembre 2013 par l’Inpes. Le norovirus, responsable de la gastro-entérite, survit, lui jusqu’à sept jours sur les surfaces inertes. Et le rotavirus (également responsable de la gastro-entérite) jusqu’à soixante jours selon la même étude.

Voilà pourquoi l’Inpes insiste autant dans ses campagnes médiatiques pour qu’après chaque éternuement ou quinte de toux, on se lave les mains «pendant 30 secondes pour produire de la mousse, sans oublier les ongles et le bout des doigts, la paume et l’extérieur des mains, les jointures des doigts et les poignets.»

Daber comme jamais

Il existe pourtant une solution pour limiter les dégats: éternuer dans le pli intérieur de son coude.

«À l’époque où Roselyne Bachelot était ministre de la Santé, il était conseillé, en l’absence de mouchoir, d’éternuer à l’intérieur de son coude et non pas dans ses mains. Une façon de ne pas disperser de germes sur ses mains qu’on n’aurait pas eu le temps de laver», explique Jean-Paul Hamon, de la Fédération des médecins de France.

Pour faire simple, il suffirait donc de nicher son visage dans son bras –comme pour daber–afin d’éviter de propager les virus. Rien sur les mains, rien dans les airs. Tout dans la partie intérieure de la manche. En plus, ça vous donne l’occasion de claquer un petit dab des familles gratuit de temps en temps. Preuve que l’idée véhiculée à l’époque de Roselyne Bachelot est toujours d’actualité, l’appli Bistrips, qui permet de se créer un personnage à son effigie, a trouvé ça cool, puisqu’elle en a fait un Bitmoji.

Bitstrips

Alors, cet hiver, dabons dans l’espoir de moins faire circuler les maladies.

«L’histoire ne dit pas ce que devient le pull si on éternue souvent», sourit Jean-Paul Hamon.

Il doit être assez sale à la fin de la journée, effectivement. Mais qu’on se rassure, les virus meurent en huit à douze heures sur les vêtements selon l’Inpes. Aucune raison, donc, d’avoir peur que son panier à linge ne se transforme en incubateur à virus.

http://www.slate.fr

Rhume ou grippe, quelles sont les différences ?


    Souvent, on dit qu’on a attrapé la grippe alors qu’en réalité, c’est un rhume. Il n’y a pas beaucoup de différence entre les deux, cependant alors qu’un rhume on peut quand même s’occuper des tâches quotidienne, même si cela peut être ardu, une grippe, c’est impossible
    Nuage

     

    Rhume ou grippe, quelles sont les différences ?

    Rhume ou grippe, quelles sont les différences ?

    Rhume ou grippe, quelles sont les différences ?

    Les symptômes d’un rhume et d’une grippe se ressemblent, et pourtant, ces deux maladies n’ont pas les mêmes enjeux.

    Apprenez à les différencier. 

    Comment être sûr que vos symptômes de toux, fièvre, mal de tête et nez qui coule sont liés à un gros rhume ou à une grippe ? Les deux maladies se ressemblent beaucoup, et sont donc facilement confondues. Or, la façon de les traiter n’est pas la même. Voici quelques éléments importants à connaître pour faire la différence.

    Les points communs entre la grippe et le rhume

    Le rhume et la grippe sont causés tous les deux par des virus (influenzae pour la grippe et rhinovirus pour le rhume), et peuvent prendre une à deux semaines avant de disparaître de l’organisme.

    Les deux se propagent facilement au sein de la population, et provoquent une congestion nasale, de la toux, des maux de tête, un mal de gorge et de la fièvre.

    Les différences entre la grippe et le rhume

    Est-ce que vous arrivez à fonctionner au quotidien, malgré les symptômes ? Ou êtes-vous complètement déboussolé ? La plupart des personnes qui souffrent d’un rhume arrivent à travailler et à s’occuper de leurs enfants.

    En cas de grippe, c’est impossible. En effet, la grippe provoque une grosse fatigue ainsi qu’une sensation de courbatures douloureuses. La fièvre est plus élevée qu’en cas de rhume, et peut s’accompagner de frissons et de sueurs, ainsi que de vomissements ou de diarrhée. En cas de grippe, vous êtes coincé au lit sans pouvoir bouger, avec l’impression que tout le corps vous fait mal.

    Un autre indice à prendre en compte est la vitesse d’apparition des symptômes : la grippe arrive d’un coup, tandis que le rhume s’installe lentement. La grippe est plus fréquente en hiver, surtout en période épidémique, et au début du printemps, tandis que le rhume peut avoir lieu l’été.

    Le traitement

    Que vous soyez en plein dans la grippe ou dans le rhume, reposez-vous bien et buvez beaucoup d’eau. Il n’existe pas vraiment de traitement. Du paracétamol peut vous aider à soulager les douleurs et la fièvre de la grippe. Lavez-vous souvent les mains pour éviter de transmettre le virus à votre entourage.

    Puisque les deux maladies sont provoquées par un virus, les antibiotiques sont inutiles. Il est important de se soigner car les deux pathologies peuvent entrainer des complications, comme la bronchite ou une aggravation des symptômes de la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO). Les femmes enceintes, jeunes enfants, personnes immunodépressives et personnes âgées peuvent également souffrir de graves complications. Seul le vaccin antigrippe annuel les protège efficacement.

    http://www.santemagazine.fr/

    L’Agence de santé publique prévoit grippale intense cet hiver


    Il semble que saison grippale à commencé plutôt et augmentent graduellement
    Nuage

     

    L’Agence de santé publique prévoit grippale intense cet hiver

     

    Le nombre et le pourcentage de tests de... (123RF)

    Le nombre et le pourcentage de tests de laboratoire positifs sont plus élevés pour cette période de l’année par rapport aux saisons précédentes.

    123RF

    La Presse Canadienne

    L’Agence de santé publique du Canada invite la population à se préparer à une saison grippale assez intense cet hiver.

    Dans son plus récent avis de surveillance de l’influenza, l’Agence signale qu’elle a observé qu’à l’échelle nationale, la saison de la grippe a commencé tôt cette année et que l’activité grippale augmente progressivement.

    Le nombre et le pourcentage de tests de laboratoire positifs sont plus élevés pour cette période de l’année par rapport aux saisons précédentes.

    De plus, le nombre d’hospitalisations liées à la grippe chez les adultes, les consultations dans les cabinets de soins primaires pour un syndrome grippal, ainsi que le nombre de régions ayant signalé une activité sporadique sont supérieurs aux taux prévus pour cette période de l’année.

    La majorité des détections de grippe continuent d’être de type A (H3N2), quoiqu’un nombre élevé de détections de grippe B a également été signalé par l’Agence.

    D’autre part, certaines informations font croire que le vaccin contre l’influenza qui est distribué cet automne pourrait avoir une efficacité limitée.

    http://www.lapresse.ca/

    Le Saviez-Vous ► Pourquoi attrape-t-on la grippe quand il fait froid ?


    Le rhinovirus et influenza, sont des virus qui adorent le froid et notre organisme en hiver met plus de temps à réagir. Nous avons tendance à moins sortir et être confiné dans des endroits clos souvent mal aéré, et nous sommes plus susceptible d’avoir un rhume et une grippe. Sans compter que la sédentarité l’hiver fait augmenter aussi les maladies cardiovasculaires. Il est donc important de sortir et bouger même en hiver
    Nuage

     

    Pourquoi attrape-t-on la grippe quand il fait froid ?

     

    Question de la semaine : pourquoi attrape-t-on la grippe quand il fait froid ?

    Pour respirer correctement en hiver, notre organisme réchauffe l’air froid avant qu’il n’atteigne les poumons. Un phénomène à l’origine du « nez qui coule ».

    © SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA

    Par Lise Loumé

    L’hiver vient… et avec lui le risque d’attraper rhume et grippe. Doit-on vraiment en vouloir aux basses températures si l’on reste cloué au lit pendant plusieurs jours ?

    « Pour plusieurs, l’arrivée du froid d’octobre et de novembre est synonyme de rhume et de grippe. En réalité, existe-t-il réellement un lien de cause à effet entre les basses températures et la susceptibilité d’être infecté par les virus de la grippe ou d’autres maladies infectieuses ? » nous demande Nicolas Dufour sur la page Facebook de Sciences et Avenir. 

    La grippe tue chaque année en France, surtout en hiver. La saison 2016-2017 a été particulièrement meurtrière, puisque la surmortalité hivernale (le nombre de décès excédentaires survenant chaque année en hiver) a été estimée à 21.000 décès. Le froid en est-il responsable ? Oui mais pas seulement, détaillait en 2009 un rapport de l’Institut national de veille sanitaire sur la physiologie du froid.

    Pour respirer correctement en hiver, notre organisme réchauffe l’air froid avant qu’il n’atteigne les poumons : les muqueuses nasales transfèrent à cet air de l’eau à environ 37°C, la température du corps. D’où le fameux « nez qui coule », si caractéristique des mois de décembre-janvier. Ce transfert de chaleur permet d’humidifier l’air, mais assèche et refroidit le mucus du nez, barrière naturelle contre virus et bactéries. Un changement qui permet à ces intrus de pénétrer plus facilement dans notre organisme. De plus, le froid nous « rend fragiles ». Les cellules immunitaires, comme les globules blancs, mettent plus de temps à réagir lorsqu’un virus entre dans notre corps. Les cils qui nettoient régulièrement nos bronches fonctionnent aussi au ralenti. D’où l’augmentation du risque de rhume et bronchite.

    De surcroît, les rhinovirus, responsables des rhumes, et l’influenza, à l’origine de la grippe, adorent le froid. Car il augmente leur durée de vie quand ils doivent survivre seuls dehors, sans hôte à infecter. Leur coque protectrice est d’autant plus résistante que l’air est froid et le peu d’ensoleillement de l’hiver limite leur exposition aux rayons ultraviolets, qui les dégradent naturellement.

    Sans compter qu’en hiver, on a tendance à moins ouvrir les fenêtres. Or se concentrer dans des espaces confinés peu ventilés augmente le risque de se transmettre des virus par voie aérienne (grippe, bronchite, angine…).

    La surmortalité de l’hiver est aussi due à une hausse des maladies cardiovasculaires : quand il fait froid, les vaisseaux sanguins se contractent pour limiter les pertes de chaleur de l’organisme, ce qui augmente la pression sanguine et soumet le cœur à davantage d’efforts. Malheureusement, en hiver, l’on a tendance à moins faire d’activité physique, pratique excellente pour le coeur.

    https://www.sciencesetavenir.fr