Le Saviez-Vous ► L’histoire du papier d’emballage


    Vous ne seriez sans doute pas surpris de savoir que 85 % du papier d’emballage est vendu en décembre, raison de plus pour raconter son origine. Cependant, il faut savoir aussi que juste au Canada, si chaque personne utilisait du papier ou sacs cadeaux recyclés, nous pourrions couvrir 45 000 patinoires, avec le papier économisé d’après Zero Waste Canada. Si vous optez pour du papier d’emballage vendu dans les magasins, évitez les papiers métalliques ou translucides, ils ne sont pas recyclables.
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    La brève histoire de l’emballage cadeau

    Photo d'un cadeau de Noël enveloppé de papier brun et entouré de ruban et d'une boucle rouges.

    Le papier d’emballage existe depuis des centaines d’années.

    PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / CORINNA VANGERWEN

    Les Canadiens dépensent chaque année des dizaines de millions de dollars pour acheter des cartes, des paquets-cadeaux et du papier d’emballage. La pratique de l’emballage cadeau existe depuis des siècles, mais la tradition aurait débuté en Asie avant d’arriver en Occident. Voici une brève histoire de l’emballage cadeau.

    En Chine, les premières traces de l’emballage cadeau remontent à la dynastie des Song du Sud au 11e siècle. Il s’agit d’enveloppes appelées chih pao. Il s’agit d’un genre de papier d’emballage fait de chanvre, de fibres de bambou et de paille de riz.

    En Corée, la technique du bogaji daterait de la période des Trois Royaumes, sans doute dès le premier siècle.

    Au Japon, dans les années 1600, la technique du furoshiki est utilisée, à partir d’un tissu.

    Une courte animation d'une personne emballant un cadeau avec du tissu.

    Emballer ses cadeaux grâce à la technique japonaise Furoshiki pour réduire la quantité de déchets.

    PHOTO : YOUTUBE

    En Occident, il faut en revanche attendre quelques siècles de plus pour voir apparaître la mode de l’emballage cadeau. Ce sont les bourgeois de l’époque victorienne en Angleterre qui furent les premiers à l’utiliser, vers le début du 19e siècle.

    Ils emballent alors leurs cadeaux avec du papier de tissu décoratif, des rubans et de la dentelle.

    Ce n’est toutefois qu’en 1917 que le papier décoratif se démocratise réellement. Deux frères à la tête du magasin d’articles de papeterie Hallmark, à Kansas City dans le Missouri, connaissent une très bonne saison de vente durant le temps des Fêtes.

    Leur papier de tissu qui sert à emballer est rapidement épuisé. Ils décident alors de le remplacer par du papier français qu’ils commencent à vendre pour 10 cents la feuille. L’idée remporte un franc succès auprès de leurs clients.

    Ils récidivent l’expérience les deux années suivantes, toujours durant le temps des Fêtes, jusqu’à ce que cela devienne une véritable industrie lucrative.

    Les présentateurs de télévision Valerie Singleton et Christoper Trace (1933-1992) de l'émission Blue Peter pour enfants de la BBC, avec dea sacs remplis de jouets pour enfants donnés pour des cadeaux de Noël lors de l'appel annuel du programme Blue Peter à Londres le 30 novembre 1963.(Photo by Bob Haswell/Daily Express/Hulton Archive/Getty Images)

    Les présentateurs du programme télévisé pour enfants Blue Peter de la BBC, Valérie Singleton et Christopher Trace, en 1963.

    PHOTO : GETTY IMAGES / BOB HASWELL

    Le papier emballage se pare de rubans dès les années 1930 et de divers motifs de plus en plus sophistiqués.

    L’avènement de la société de consommation et des grands magasins dans les années 1950-1960, après les années de vaches maigres de la 2e guerre mondiale, participe aussi à ce succès grandissant du papier emballage pour les cadeaux.

    Selon les dernières données de Statistique Canada, les ventes d’articles de papeterie bondissent de 85 % en décembre par rapport à la moyenne mensuelle le reste de l’année.

    Il semble toutefois y avoir une nouvelle volonté de réduire son empreinte écologique à l’approche des Fêtes. Dans un sondage mené auprès de 1530 Canadiens par la firme Léger pour le compte de l’émission Les éclaireurs de Radio-Canada, 46 % des répondants disent avoir modifié leur comportement en ce qui a trait à la consommation.

    Camille Feireisen

    https://ici.radio-canada.ca/

      Déchets plastiques: une poignée de multinationales polluent la planète


      Parmi les multinationales les plus pollueuses sont Coca-Cola, Nestlé, Pepsico et bien d’autres. Ils devront se dépêcher de changer les choses pour faire face a la pollution du plastique plus rapidement qu’ils le disent, car pour le moment, cela ressemble plus a du blabla et avec tout l’argent qu’ils font, ils devraient mettre la main dans leurs pour payer le nettoyage. De plus ce qui est choquant parmi ces 3 pollueurs, c’est qu’ils gaspillent des ressources pour faire des produits qui n’ont rien de bon pour le corps et la santé et rendent addictes et malades.

      Nuage


      Déchets plastiques: une poignée de multinationales polluent la planète

      (Manille) Des dizaines de milliers de déchets plastiques polluant la planète sont générés par une poignée de multinationales dont Coca-Cola, Nestlé ou encore Pepsico, a assuré Break Free from Plastics, une coalition mondiale d’ONG, dans un rapport publié mercredi à Manille. 

      AGENCE FRANCE-PRESSE

      Cette coalition internationale composée de 1475 organisations écologistes, dont Greenpeace, reproche à ces multinationales de se dédouaner, pour la plupart, de la responsabilité du nettoyage de la pollution due à leur activité. 

      Des volontaires de la coalition ont collecté près d’un demi-million de déchets plastiques lors d’une «Journée mondiale du nettoyage de notre planète» coordonnée dans 51 pays il y a un mois, dont 43% de marques reconnaissables.

      Pour la deuxième année consécutive, Coca-Cola s’est classé au premier rang des pollueurs avec 11 732 déchets plastiques collectés dans 37 pays sur quatre continents cette année.

      Parmi les dix principaux producteurs de déchets plastiques collectés figurent aussi Nestlé (4846), Pepsico (3362), Unilever (3328), Procter & Gamble (1160), Philip Morris (2239) ainsi que Mars, Colgate-Palmolive, Perfetti Van Mille et Mondelez International, selon le classement de la coalition. 

      Si nombre de pays asiatiques déversent leurs déchets dans les océans, «les véritables responsables du gros de la pollution plastique en Asie sont les multinationales dont les sièges se trouvent en Europe et aux États-Unis», souligne le rapport.

      Nestlé a répondu qu’il travaillait sur des solutions visant à «rendre de tels rapports obsolètes».

      «En tant que première compagnie mondiale pour l’alimentation et les boissons, nous savons que nous avons un rôle important à jouer dans l’élaboration de solutions durables pour lutter contre la problématique des déchets plastiques», a déclaré un porte-parole dans un communiqué.

      «Il est totalement inacceptable que les emballages (plastiques) finissent comme déchets dans l’environnement et nous travaillons dur pour rendre tous nos contenants soit recyclables soit réutilisables d’ici 2025», a-t-il ajouté.

      Coca-Cola et Pepsico, à l’instar de Nestlé, ont indiqué qu’ils allaient rendre leurs emballages recyclables, réutilisables ou compostables d’ici 2025. Les géants de la boisson se sont également retirés de l’organisation américaine de l’industrie du plastique. 

      «Changer la façon dont la société fait, utilise et jette les emballages est un objectif complexe et nous y prenons part», a dit un porte-parole de Pepsico.

      «Nous voulons aider à élaborer un système où l’emballage plastique ne devient jamais un déchet», a-t-il ajouté.

      Coca-Cola, de son côté, a dit dans un communiqué qu’il cherchait à empêcher les déchets plastiques de finir en mer, ce qu’il qualifie «de problème mondial crucial». «Chaque fois qu’un de nos emballages termine dans les océans, ou là où il ne devrait pas, est inacceptable pour nous», a-t-il souligné.

      Créditant les marques de reconnaître généralement leur rôle dans la propagation de cette pollution, la coalition des ONG juge qu’elles «s’acharnent à promouvoir de fausses solutions pour répondre au problème». 

      La promotion du recyclage est leur manière de faire porter la responsabilité aux consommateurs, ajoute-t-elle, précisant qu’à peine 9% de la totalité des matières plastiques produites depuis les années 50 ont été recyclées.

      «Les entreprises continuent de tirer profit de l’abondante production de plastique à usage unique tandis que partout dans le monde, les collectivités sont obligées d’en supporter le fardeau», a regretté Break Free from Plastics, qualifiant cette situation d’«inacceptable».


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      Les vieux arbres géants du Canada de plus en plus exportés en Asie


      C’est bien vrai, l’environnement, c’est une question d’argent avant tout. Si cela n’est pas profitable alors on ne protège pas, on trouve de belles excuses et si on y voit un profit pour poser des gestes environnementaux alors, on adhère. Des forêts anciennes dont les arbres sont présents depuis des siècles se font couper pour être exporté en Asie, alors qu’eux protègent de plus en plus leurs forêts
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      Les vieux arbres géants du Canada de plus en plus exportés en Asie


      Un arbre géant abattu avec une grande souche et une femme qui apparaît toute petite à côté.

      Cet arbre de plusieurs centaines d’années a été abattu par une compagnie forestière, l’an dernier, sur l’île de Vancouver.

      PHOTO : TJ WATT

      La forêt ancienne a presque complètement disparu sur l’île de Vancouver; le Canada est le dernier pays du G7 pour la protection des aires terrestres.

      Thomas Gerbet


      Des siècles pour pousser. Quelques heures pour être coupés. Le Canada exporte des quantités records d’arbres vers les marchés asiatiques ces dernières années.

      La souche mesure au moins deux mètres de diamètre. On pourrait s’y coucher sans dépasser. Autour de nous, une immense coupe à blanc, comme un carreau dans une forêt transformée en damier.

      Nous sommes à Port Renfrew, municipalité autoproclamée « capitale canadienne des grands arbres ». Sur l’île de Vancouver, certaines souches mesurent jusqu’à six mètres de diamètre, ce qui témoigne de l’âge qu’avaient ces arbres avant d’être abattus.

      Dans la forêt pluviale tempérée de l’Ouest, qui capte particulièrement bien le carbone, certains arbres ont plus de 1000 ans.

      « Ce sont des écosystèmes importants pour les espèces en danger, pour le climat, pour le tourisme, pour la culture autochtone, explique TJ Watt, de l’Ancient Forest Alliance. La protection de ces arbres est vraiment déficiente. »

      Cette forêt est coupée à un rythme de 10 000 terrains de football par an.TJ Watt, Ancient Forest Alliance

      Comment l’intensité des coupes peut-elle se maintenir, alors que l’industrie forestière a connu un important déclin ces dernières années, avec une vingtaine de fermetures de scieries en Colombie-Britannique? La réponse se trouve du côté de l’Asie.

      La quasi-totalité des troncs exportés depuis le Canada vient de Colombie-Britannique.

      Les usines canadiennes ont priorité sur l’exportation, mais comme elles sont moins nombreuses et que la demande est forte ailleurs, les billes de bois d’ici partent à l’étranger sur de gigantesques navires.

      En plus, les acheteurs japonais ou chinois sont prêts à payer plus cher nos arbres. Ironiquement, certains produits créés avec ce bois, comme des meubles, finissent par revenir chez nous et être achetés par les Canadiens.

      Un douglas géant au milieu d'une ancienne coupe à blanc. Notre journaliste est en bas à gauche.


      Un douglas géant au milieu d’une ancienne coupe à blanc. Notre journaliste est en bas à gauche.

      PHOTO : RADIO-CANADA / THOMAS GERBET

      Au milieu d’une coupe à blanc vieille de sept ou huit ans, un gigantesque douglas apparaît. Il mesure 66 mètres de haut et 4 mètres de diamètre à sa base.

      L’arbre a été laissé là par la compagnie forestière à la demande d’un ingénieur forestier qui s’était ému qu’on coupe ce géant de plusieurs siècles.

      Couper ces arbres est légal, puisque le territoire n’est pas protégé.

      Les compagnies forestières rappellent que leurs activités génèrent des milliards de dollars et emploient des dizaines de milliers de Canadiens.

      La Colombie-Britannique se vante d’offrir une protection à 55 % de la forêt ancienne, mais c’est un chiffre à prendre avec des pincettes, selon Andrea Inness, d’Ancient Forest Alliance.

      « Les 55 % sont un pourcentage de la forêt encore debout, mais le chiffre n’inclut pas tout ce qui existait à l’origine. Selon cette logique, plus on coupe en dehors des zones protégées et plus le pourcentage de protection augmente. »

      Même si la foresterie est de compétence provinciale, l’exportation de ressources naturelles est de responsabilité fédérale. Ottawa peut intervenir dans la conservation des milieux naturels.

      « Le gouvernement fédéral devrait demander à chaque province d’adopter les cibles de conservation des aires terrestres protégées sous l’égide de la Convention de l’ONU sur la biodiversité : 17 % d’ici 2020. »

      En ce moment, le Canada protège 10,7 % du territoire terrestre, ce qui en fait le plus mauvais élève de tous les pays du G7.

      De son côté, la Chine protège de plus en plus ses forêts. Selon les données de l’ONU, les Chinois conservent 15,6 % de leur territoire terrestre, soit plus que le Canada.

      https://ici.radio-canada.ca/

      La Nasa veut lutter contre le paludisme depuis l’espace


      La NASA expérimente une façon d’éradiquer le paludisme depuis l’espace, qui a commencé depuis 2017. Ils ont remarqué que la déforestation semble être une conséquence du paludisme. Pouvoir prévoir à l’avance les risques de contamination et amener le personnel en prévention pour éviter des épidémies
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      La Nasa veut lutter contre le paludisme depuis l’espace

      La Nasa veut lutter contre le paludisme depuis l’espacePhoto: Getty Images

      Plusieurs maladies véhiculées par les moustiques sévissent encore dans certaines régions d’Asie du Sud-Est, la dengue, le virus Zika, le chikungunya, mais aussi le paludisme (ou malaria), contre lequel la Nasa expérimente depuis l’espace une nouvelle technique en Birmanie afin de tenter de l’éradiquer.

      Les scientifiques de l’agence spatiale américaine, en partenariat avec des chercheurs de l’université américaine du Maryland, exploitent des données satellitaires regroupant divers facteurs environnementaux comme la température, l’humidité du sol, les précipitations et la couverture forestière.

      Ils les combinent ensuite avec des données socioéconomiques comme la densité de la population et le nombre de déplacements transfrontaliers.

      L’objectif est d’identifier à l’avance les zones particulièrement sensibles au paludisme, pour que du personnel qualifié et des médicaments puissent être acheminés à temps afin de prévenir une éventuelle épidémie.

      «Beaucoup de personnes utilisent dans une certaine mesure la modélisation spatiale (…) Mais pas avec la même intensité et les mêmes capacités que celles que nous avons ici», explique à l’AFP Tatiana Loboda, la scientifique qui pilote le projet en Birmanie.

      L’expérimentation a débuté en 2017, mais l’équipe de la chercheuse a déjà constaté une forte corrélation entre le taux de déforestation et la maladie.

      Une théorie (qui reste à prouver) est que ces zones, comprenant souvent des exploitations forestières, des mines et des plantations, accueillent un nombre particulièrement important de travailleurs migrants ou saisonniers qui transportent avec eux de nouvelles souches du parasite.

      La tâche des scientifiques est délicate en Birmanie où plusieurs régions, théâtres de conflits entre l’armée et des factions rebelles, sont très difficiles d’accès.

      «Je voudrais couvrir l’ensemble du pays en effectuant des déplacements aléatoires (sur le terrain), mais je ne peux pas», déplore Tatiana Loboda.

      Le nombre de décès dus au paludisme a chuté dans le pays de 3900 en 2010 à 220 en 2017, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), alors que cette maladie connaît une baisse massive du nombre de cas dans le monde depuis une dizaine d’années (-40%) et pourrait être éradiquée «en l’espace d’une génération», selon un rapport publié dans la revue The Lancet.

      Mais la Birmanie héberge plusieurs formes de paludisme résistant au traitement standard et les experts craignent qu’elles se répandent notamment en Afrique subsaharienne où se concentre la majorité des décès.

      La dengue et le paludisme, deux maladies qui se transmettent via une piqûre de moustique, présentent des signes cliniques relativement semblables (forte fièvre, vomissements…). Les zones les plus exposées au paludisme sont généralement les régions rurales ou reculées, tandis que la dengue est très active dans les zones urbaines ou semi-urbaines.

      https://journalmetro.com/

      Un bébé loutre pour un selfie: les réseaux sociaux sur le banc des accusés


      Avant de s’extasié devant un égoportrait avec un animal exotique dans les réseaux sociaux, il faut savoir que ces animaux ont été enlevé de leur environnement pendant qu’ils sont bébés. On peut aller jusqu’à tuer les adultes pour être vendu pour le bon plaisir des personnes égoïstes comme par exemple, il existe des café à loutre, les clients achètent de la nourriture pour donner aux animaux en cage. Alors que la loutre vie en communauté, elle se retrouve isolée avec un manque d’eau considérable pour s’épanouir .. Alors, avant de clique j’aime sur les réseaux sociaux pour ce genre de selfie, pensez à ce que la bête sauvage a endurer et endura pour épater les autres. Rien n’est plus important que la liberté pour ses animaux sauvages. P.S : Je n’aime pas le terme sauvage, car à mon avis c’est ce genre de comportement humain qui est sauvage.
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      Un bébé loutre pour un selfie: les réseaux sociaux sur le banc des accusés


      Un bébé loutre pour un selfie: les réseaux sociaux sur le banc des accusésDes enseignes de cafés où se trouvent des animaux exotiques, dont des loutres (en bas), dans le district de Harajuku à Tokyo (Japon), le 21 août 2019.© AFP/Toshifumi KITAMURA

      Genève (AFP)

      Par AFP

      Poster des selfies avec une loutre de compagnie ou d’autres animaux menacés de disparition peut sembler anodin, mais les écologistes affirment que cette mode pourrait conduire à l’extinction de certaines espèces.

      « Le commerce illégal des loutres s’est soudainement accru de façon exponentielle », explique Nicole Duplaix, qui co-préside le groupe spécialisé sur les loutres à l’Union internationale pour la conservation de la nature.

      Toutes les espèces de loutres d’Asie sont depuis longtemps considérées comme vulnérables ou menacées en raison du rétrécissement de leur habitat naturel et du commerce illégal de leur fourrure.

      Mais les écologistes accusent les réseaux sociaux d’être à l’origine de la frénésie qui a fait bondir la demande de bébés loutres dans certains pays d’Asie, en particulier au Japon, et qui fait peser une menace sur l’avenir de l’espèce.

      Les milliers de délégués venus à Genève (Suisse) pour participer à une conférence de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) doivent notamment se prononcer sur la protection de deux espèces de loutres d’Asie particulièrement en danger.

      – « Trop mignonne » –

      La loutre cendrée, également appelée loutre naine, et la loutre à pelage lisse figurent déjà sur l’Annexe II de la CITES en tant qu’espèces menacées, mais l’Inde, le Népal, le Bangladesh et les Philippines demandent qu’elles soient incluses dans l’Annexe I, ce qui signifierait l’interdiction totale de leur commercialisation internationale.

      Les écologistes estiment que cette démarche est vitale pour ces deux espèces, dont la population a chuté d’au moins 30% au cours des 30 dernières années et dont le déclin s’est encore accéléré avec la mode des loutres de compagnie.

      « Il y a un vrai désir de posséder ces animaux exotiques qui est alimenté par les réseaux sociaux », selon Cassandra Koenen, de l’ONG canadienne Wildlife not Pets.

      Certains comptes sur Instagram et Facebook drainent des centaines de milliers de followers, qui postent à leur tour des commentaires attendris sur les photos de loutres naines, tels que « trop mignonne » ou « j’en veux une ».

      Mme Duplaix reconnaît que ce sont des « créatures très charismatiques », tout en déplorant que « ce soit justement leur côté mignon qui cause leur perte ».

      Les selfies masquent les souffrances endurées par ce petit mammifère qui vit en communauté dans la nature et que l’on place brusquement en captivité et à l’isolement.

      Mme Koenen a notamment cité les nombreux « vidéos gags » montrant des loutres tournant sur elles-mêmes, ce qui, pour un oeil exercé, est la manifestation d’une « énorme souffrance ».

      Face à cette demande en pleine croissance, des chasseurs et des pêcheurs en Indonésie tuent les loutres adultes et emportent les bébés qui sont mis dans des cages et expédiés pour servir d’animaux de compagnie.

      La principale destination est le Japon, où un bébé loutre peut valoir jusqu’à 10.000 dollars.

      – Cafés à loutres –

      Des « cafés à loutres » ont également fait leur apparition dans l’archipel nippon, où les clients sont encouragés à acheter des petits morceaux de nourriture pour les animaux en cage et à faire des selfies avec eux en buvant leur café.

      « C’est un environnement totalement anormal pour elles », a relevé Mme Koenen.

      Elle déplore que les loutres domestiquées aient un accès limité à l’eau, qui fait pourtant partie de leur élément naturel, et qu’elles ne vivent plus en communauté.

      Pour elle, les photos racontent une histoire totalement différente de la réalité, car ces animaux sauvages ont une odeur forte et ont tendance à mordre:

      « Ce sont des animaux de compagnie très inadaptés. »

      Elle reproche aux plateformes des réseaux sociaux de faciliter le commerce d’animaux exotiques comme les loutres et de déclencher des achats impulsifs sans réfléchir à ce que signifie d’avoir un animal sauvage chez soi.

      Les loutres ne sont pas les seules espèces impactées par ce phénomène de mode.

      Parmi les 56 propositions soumises à la CITES pour réclamer une plus grande protection, 22 concernent des espèces, comme les lézards, les geckos, les tortues et les araignées, qui sont elles aussi chassées pour ce commerce qui brasse des milliards de dollars.

      « Des bébés loutres meurent, et pour quoi? Un selfie », se désole Paul Todd de l’ONG américaine Natural Resource Defense Council (NRDC). « Nous devons arrêter ça. »

      https://www.geo.fr

      Climat: les canicules seront plus longues, prévient une étude


      On prend de plus en plus conscience des changements climatiques avec ses inondations, sécheresse, vague de chaleur. Cela n’ira pas en s’améliorant surtout si nous ne faisons pas de geste concret pour diminuer l’impact. Si nous ne le faisons pas pour nous, pensons à nos enfants et ceux qui suivront.
      Nuage


      Climat: les canicules seront plus longues, prévient une étude

      PHOTO DMITRI LOVETSKY, ASSOCIATED PRESS

      Selon l’étude, dans un monde à +2 °C, la probabilité de canicules de plus de deux semaines devrait augmenter de 4 % en moyenne, avec des risques encore plus importants dans le Nord de l’Asie, le centre de l’Europe et l’est de l’Amérique du Nord.

      (Paris) Canicules, sécheresses, pluies… Déjà plus intenses et plus fréquents, les extrêmes météo des étés de l’hémisphère Nord vont aussi durer plus longtemps, même avec un réchauffement de la planète limité à +2 °C, selon une étude publiée lundi.

      AGENCE FRANCE-PRESSE

      « Les événements météorologiques extrêmes sont généralement analysés en terme d’intensité et de fréquence, mais c’est souvent leur persistance qui provoque les effets les plus graves », notamment sur la santé humaine et sur l’agriculture, souligne cette étude parue dans la revue Nature Climate Change.

      Les chercheurs se sont donc penché sur les risques que ces périodes de vagues de chaleur ou de précipitations s’allongent, notamment dans les zones tempérées de l’hémisphère Nord.

      « Si le monde se réchauffe de 2 °C par rapport aux niveaux pré-industriels, nous pourrions voir un changement majeur des conditions météo d’été », a commenté dans un communiqué Peter Pfleiderer, du centre de recherche Climate Analytics.

      Selon l’étude, dans un monde à +2 °C, la probabilité de canicules de plus de deux semaines devrait augmenter de 4 % en moyenne, avec des risques encore plus importants dans le Nord de l’Asie, le centre de l’Europe et l’est de l’Amérique du Nord.

      La probabilité de persistance de périodes à la fois chaudes et sèches est similaire, mais avec des pics régionaux importants, jusqu’à 20 % dans l’est de l’Amérique du Nord.

      Les risques d’une période de sept jours de précipitations importantes augmentent eux de 26 %, faisant peser des menaces d’inondations.

      « Nous pouvons prévoir des impacts de plus en plus importants des événements météo extrêmes pendant l’été, mais nos recherches montrent qu’en limitant le réchauffement à 1,5 °C, comme prévu dans l’Accord de Paris sur le climat, les réduiraient considérablement », a noté dans un communiqué Carl-Friedrich Schleussner, de Climate Analytics.

      « Ayant à l’esprit le fait qu’avec le rythme actuel de réductions des émissions [de gaz à effet de serre], le monde se dirige vers 3 °C, notre étude souligne le besoin urgent d’action », a-t-il ajouté.

      L’accord de Paris de 2015 vise à limiter le réchauffement à +2 °C par rapport à l’ère pré-industrielle, voire à +1,5 °C. 

      Mais le monde s’est déjà réchauffé de +1 °C, entraînant déjà une augmentation des canicules, sécheresses ou tempêtes. Et les signes d’une persistance plus longue de ces événements sont déjà là, note l’étude.

      Par exemple, l’Europe a vécu en 2018 une période chaude et sèche particulièrement longue, d’avril à septembre, interrompue par de brèves périodes de rafraichissement et de pluie, entrainant notamment une baisse des récoltes de blé en Allemagne de 15 %, selon les chercheurs.

      Et au printemps 2016, trois périodes rapprochées de plusieurs jours consécutifs de pluies avaient contribué au débordement de la Seine à Paris. 

      https://www.lapresse.ca/

      Le Saviez-Vous ► Top 10 des serpents les plus dangereux de la planète


      Beaucoup de personnes ont peur des serpents même s’ils en ont jamais vu. C’est inné ! Quoi que ce n’est pas tout les serpents qui sont dangereux. Par contre d’autres, il faut se méfier de certains qui sont très dangereux et donc à éviter.
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      Top 10 des serpents les plus dangereux de la planète

      par Clara Zerbib, journaliste animalière

      Il existe plus de 600 espèces de serpents venimeux dans le monde. Mais seules 200 d’entre elles peuvent être dangereuses pour l’Homme.

      Petit tour d’horizon des serpents les plus meurtriers !

      1. Le mamba noir

      Considéré comme le serpent le plus rapide du monde, le mamba noir (Dendroaspis polylepis) peut se déplacer jusqu’à 23 km/h. Il peut mesurer jusqu’à 4 mètres de long et tire son nom de la coloration noire de l’intérieur de sa bouche.

      Il s’agit d’un reptile très dangereux. Et pour cause, sa morsure peut tuer un être humain en moins de 2 heures… Heureusement, il ne se rencontre que dans certaines parties de l’Afrique.

      mamba noir

      Crédits : iStock

      2. Le Taïpan du désert

      Le venin du Taïpan du désert (Oxyuranus microlepidotus) est 25 fois plus toxique que celui du cobra. Une seule morsure pourrait ainsi tuer pas moins de 100 personnes.

      En effet, son venin a pour effet de paralyser les muscles, ralentir la respiration et provoquer des hémorragies dans les vaisseaux sanguins. Cette espèce n’est toutefois visible à l’état sauvage qu’en Australie.

      taïpan du désertCrédits : XLerate/Wikimedia Commons

      3. La vipère heurtante

      Avec ses 2 mètres de long, la vipère heurtante n’est pas le plus grand serpent qui soit. Mais il a une autre particularité : c’est le serpent à l’attaque la plus rapide au monde. Toutefois, il prend toujours la peine de prévenir de son attaque en émettant des sifflements bien reconnaissables.

      Toujours est-il que sa morsure peut occasionner des hémorragies internes ainsi que des nécroses. Mais si vous ne vivez pas en Afrique ou en Arabie, vous n’avez aucune chance de le rencontrer.

      vipère heurtanteCrédits : Bernard DUPONT/Wikimedia Commons

      4. Le Fer de lance commun

      Le Fer de lance commun (Bothrops atrox) vit dans les forêts tropicales d’Amérique du Sud, et notamment en Guyane. Mesurant environ 2 mètres, il est aussi à l’aise dans les arbres que sur terre ou même dans l’eau.

      Ce qui rend ce serpent dangereux, c’est sa morsure extrêmement venimeuse mais également sa capacité à se camoufler, notamment dans les plantations de café et de banane

      fer de lanceCrédits : Bernard DUPONT/Flickr

      5. Le cobra indien

      Aussi appelé serpent à lunettes, le cobra indien (Naja naja) se rencontre principalement en Asie du Sud, et notamment en Inde.

      Mesurant environ 2 mètres, il possède l’un des venins les plus puissants au monde pour la simple et bonne raison qu’il peut en injecter beaucoup en une seule morsure. L’effet paralysant est alors immédiat, entraînant la mort par arrêt cardiaque ou par arrêt respiratoire.

      cobra indienCrédits : Gopal Venkatesan/Wikimedia Commons

      6. L’anaconda géant

      L’anaconda géant n’est pas venimeux. En revanche, il a pour caractéristique d’être constricteur, c’est-à-dire qu’il s’enroule autour de ses proies pour les étouffer.

      Avec ses 5 à 9 mètres de long et ses 130 kilos, l’anaconda peut faire peur. Mais en réalité, ses attaques sur l’être humain sont rares. D’autant plus qu’il vit la plupart du temps dans l’eau, plus particulièrement dans le bassin amazonien.

      serpent anacondaCrédits : Jeff Kubina/Flickr

      7. L’Échide carénée

      L’Échide carénée (Echis carinatus) est un tout petit serpent vivant en Asie. Difficilement détectable de par sa petite taille, il a la réputation d’être très rapide. Et sa morsure est particulièrement venimeuse, son taux de mortalité pouvant atteindre les 90%.

      Lors d’une morsure, la personne atteinte a tendance à saigner des oreilles, du nez ou encore des yeux et à déclencher des complications rénales. Sympathique, non ?

      serpent echis carinatusCrédits : Dr. Raju Kasambe/Wikimedia Commons

      8. Le Bongare indien

      Le Bongare indien (Bungarus caeruleus) est considéré comme le serpent le plus dangereux d’Inde. Et pour cause, son puissant venin paralysant a tendance à attaque le système nerveux. Et le problème, c’est que les anti venins sont inefficaces…

      Heureusement, sa morsure est indolore. C’est déjà ça !

      bongare indienCrédits : Jayendra Chiplunkar/Wikimedia Commons

      9. La vipère de Russel

      La vipère de Russell (Daboia russelii) se rencontre en Asie du Sud et est réputée pour son tempérament quelque peu agressif. En effet, ce serpent d’environ 1,20 mètre a tendance à mordre tout ce qui passe. Or, sa morsure est particulièrement dangereuse et très douloureuse.

      Ce serpent tuerait pas moins de 25 000 personnes par an. Autant dire qu’il vaut mieux s’en méfier…

      vipère de russellCrédits : AChawla/Wikimedia Commons

      10. Le cobra royal

      Le cobra royal (Ophiophagus hannah) est considéré comme le plus long serpent venimeux du monde. En effet, il peut mesurer jusqu’à 5,5 mètres de long, pour un poids d’environ 10 kilos.

      Présent en Asie du Sud, ce serpent est capable d’injecter une quantité impressionnante de venin à chaque morsure, ce qui le rend particulièrement dangereux. La mort intervient rapidement, le plus souvent par asphyxie.

      cobra royalCrédits : antriksh/Pixabay

      Source

      https://animalaxy.

      Des millions de garçons impliqués dans des mariages d’enfants


      Nous sommes en 2019 et il y a encore des enfants qui se marient dans certains pays. On parle beaucoup des filles, mais il y a 115 millions, garçons et hommes qui ont été mariés enfants d’après une étude dans 82 pays. Ce qui fait un total de 765 millions de filles et de garçons. Ils n’ont pas eu le loisir d’être avant tout des enfants.
      Nuage
       


      Des millions de garçons impliqués dans des mariages d’enfants

      Une étude de l'UNICEF révèle que 765 millions d'enfants,... (PHOTO ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE)

      Une étude de l’UNICEF révèle que 765 millions d’enfants, filles et garçons, ont été mariés avant d’avoir atteint l’âge adulte.

      PHOTO ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

      Agence France-Presse
      Nations unies


      Environ 115 millions de garçons et d’hommes dans le monde sont recensés aujourd’hui comme ayant été mariés alors qu’ils étaient enfants, a affirmé vendredi le Fonds onusien pour l’enfance (UNICEF) en évoquant une première analyse jamais réalisée sur le sujet auprès de 82 pays.

      Ce chiffre porte à 765 millions le nombre total d’enfants, filles et garçons, mariés avant d’avoir atteint l’âge adulte, précise un communiqué de l’UNICEF.

      Sur les 115 millions de garçons et d’hommes recensés, un enfant sur cinq – soit 23 millions d’individus – a été marié avant l’âge de 15 ans, précise l’étude de l’organisation.

      Le mariage de garçons est notamment constaté en Afrique subsaharienne, en Amérique latine et dans les Caraïbes, en Asie du sud et de l’est, et dans le Pacifique, ajoute-t-elle.

      « Ces mariages ont volé leur enfance », dénonce dans le communiqué la directrice générale de l’UNICEF, Henrietta Fore. « Les mariés sont obligés d’assumer des responsabilités d’adultes pour lesquelles ils peuvent ne pas être prêts. Les mariages précoces entraînent une paternité précoce et, avec elle, une pression supplémentaire pour créer une famille, réduisant ainsi les possibilités d’éducation et d’emploi », estime-t-elle.

      Selon l’étude, la Centrafrique a le plus haut taux de garçons mariés (28 %) devant le Nicaragua (19 %) et Madagascar (13 %).

      Les filles restent les premières concernées par les mariages d’enfants, rappelle l’UNICEF. Alors que plusieurs études existent sur ce mariage des filles, peu de recherches avaient été faites jusqu’à présent sur celui qui touche des garçons, note le communiqué.

      « Marier des garçons et des filles pendant leur enfance va à l’encontre de la Convention sur les droits des enfants » adoptée il y a 30 ans, fait valoir Henrietta Fore. En s’appuyant sur la recherche et des investissements, « nous pouvons mettre fin à cette violation », espère-t-elle.

      https://www.lapresse.ca

      Ces chemins inattendus ont peut-être été empruntés par nos ancêtres


      Les anthropologues ont toujours pensé que l’Homo sapien aurait pris des routes migratoires plus aisé à parcourir pour rejoindre l’Asie de l’Est entre 125 000 et 12 000 ans Mais avec la technologie et une meilleure connaissance du climat à cette époque, il se pourrait que l’Homo sapiens aurait emprunté les déserts et des montagnes pour se diriger vers l’Asie du Nord. Donc, ils pensent diriger leurs recherches sur ces nouvelles hypothèses de la présence précoce de l’Homo sapiens.
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      Ces chemins inattendus ont peut-être été empruntés par nos ancêtres


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      Le désert de Gobi (Mingurl Kim / iStock)

      par Brice Louvet, rédacteur scientifique

      Une récente étude suggère que nos ancêtres, quittant l’Afrique pour se diriger vers l’est, ont pu emprunter des routes migratoires inattendues, traversant montagnes et déserts.

      Les anciennes routes migratoires

      En examinant les chemins empruntés par nos ancêtres rejoignant l’Asie de l’Est il y a plusieurs dizaines de milliers d’années, les chercheurs ont toujours accordé plus d’importance aux “routes du sud”. Le climat et la topographie des lieux semblaient en effet plus cléments. Les déserts et des chaînes de montagnes – en Asie du Nord et centrale – étaient jusqu’à présent des zones considérées comme étant trop inhospitalières, et trop difficiles à traverser. C’est pourquoi ces “routes” ont été négligées par les anthropologues.

      Depuis quelques années en revanche, des progrès sont réalisés dans notre compréhension des climats passés. Certaines découvertes archéologiques laissent également à penser que des humains se sont effectivement déplacés plus au nord pendant le Pléistocène supérieur, il y a entre 125 000 et 12 000 ans. Des chercheurs se sont donc appuyés sur ces nouvelles données pour créer un nouveau modèle informatique. Le but était de pouvoir estimer les voies migratoires potentiellement empruntées à travers l’Asie par nos ancêtres à cette époque.

      À travers montagnes et déserts

      Les résultats ont alors suggéré que pendant les périodes sèches et froides, les “routes” traversant les monts Altaï et Tian Shan, ainsi que les déserts de Gobi et Taklamakan semblaient – comme on le pensait – très inhospitalières. Mais lors de périodes plus chaudes et plus humides, comme ce fut le cas à certaines périodes, ces régions auraient présenté des conditions beaucoup plus favorables.

      « Nos modèles de trajectoire les moins coûteux soulignent que, dans des conditions climatiques plus humides et plus chaudes, il aurait été possible de déplacer des populations humaines dans les déserts de Gobi et Taklamakan, ainsi que dans les chaînes de montagnes de l’Altaï et du Tian Shan », peut-on lire dans l’étude

      .

      ancêtres

      Itinéraires de dispersion à travers l’Asie basés sur une analyse de trajectoire au “moindre coût”. Crédits : Li et al., PLOS One, 2019

      Concentrer les recherches plus au nord

      Ces nouveaux résultats ne nous disent pas que nos ancêtres ont réellement emprunté ces chemins. Mais le fait qu’il ait été “possible” de les suivre devrait inciter les chercheurs à concentrer de nouvelles recherches dans ces régions.

      « Notre modélisation des données climatiques géographiques et passées disponibles suggère que les archéologues et les anthropologues devraient rechercher une présence humaine précoce, une migration et une interaction avec d’autres hominines dans de nouvelles régions de l’Asie considérées comme des vides statiques », explique en effet l’archéologue Patrick Roberts, principal auteur de l’étude.

      Les chercheurs notent par ailleurs que l’un des « signes distinctifs d’Homo Sapiens » est sa capacité à s’adapter à divers environnements, parfois très compliqués.

      « Compte tenu de la flexibilité de notre espèce, il ne serait pas surprenant que nous trouvions des preuves de présence de nos ancêtres au milieu des déserts ou des nappes glaciaires montagneuses de l’Asie, note le chercheur. C’est peut-être ici que réside la clé du caractère unique de notre espèce ».

      Source

      https://sciencepost.fr/

      Le plus grand arbre tropical du monde couronné après une ascension vertigineuse


      Menera est un arbre à fleur dans une forêt de Bornéo. Sa particularité : Il est le plus grand arbre tropical au monde. Il dépasse de quelques cm Centurion qui est un eucalyptus (Tasmanie). Par contre, il arrive en 2e en temps qu’arbre, il est devancé par Hyperion un séquoia. (États-Unis)
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      Le plus grand arbre tropical du monde couronné après une ascension vertigineuse

       

      Menara est le plus grand arbre tropical du monde. Il a été découvert et mesuré par des scientifiques de l’université de Nottingham, de l’unviersité d’Oxford et du Southeast Asia Rainforest Research Partnership (SEARRP). © Luke Malhi, YouTube

      Floriane BOYER,

      Le 6 avril 2019, mètre ruban en poche, un scientifique risque-tout a grimpé au sommet d’un des arbres géants qui s’élève dans la forêt de Bornéo afin d’en mesurer la taille exacte : 100,8 mètres.

      Ce qui en fait le plus grand arbre tropical du monde. Il pèse 81,5 tonnes sans compter les racines. Surnommé Menara (« tour » en malaisien) cet arbre de l’espèce Shorea faguetiana se dresse dans la zone protégée de Danum Valley Conservation Area, située dans l’État malaisien de Sabah sur l’île de Bornéo. Plusieurs autres spécimens du genre Shorea rivalisaient en hauteur depuis quelques années.

      Menara devient le plus grand arbre à fleurs (angiospermes) connu, devançant un eucalyptus appelé Centurion (100,5 mètres) qui pousse en Tasmanie. C’est le deuxième plus grand arbre du monde, derrière un séquoia surnommé Hyperion, qui culmine à 115,92 mètres en Californie. Menara avait été découvert dès 2018 lors d’une campagne de cartographie aérienne Lidar de la forêt. Il se situe dans une cuvette qui l’aurait aidé à atteindre cette taille en l’abritant des vents, d’après un chercheur de l’université d’Oxford.

      Le grimpeur malaisien Unding Jami a escaladé le plus grand arbre tropical du monde, baptisé Menara, dans la forêt de Bornéo. © Unding Jami

      Le grimpeur malaisien Unding Jami a escaladé le plus grand arbre tropical du monde, baptisé Menara, dans la forêt de Bornéo. © Unding Jami

      https://www.futura-sciences.com/