Il a neigé pour la toute première fois dans le nord du Niger


J’imagine l’étonnement des habitants au Nord du Niger qui n’ont jamais vu de la neige de leur vie, voit cette poudre blanche s’étaler sur le sol. Il ne devait pas faire très chaud non plus pour eux.
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Il a neigé pour la toute première fois dans le nord du Niger


par  Adrien Gingold

Le climat change et les records tombent. Après les records de chaleur drama­tiques enre­gis­trés fin décembre en Austra­lie, il a neigé pour la toute première fois sur le nord du Niger, comme nous l’ap­pre­nait le site Afri­caxo vendredi 4 janvier.

C’est la première fois qu’il neige au Niger depuis des décen­nies, et la toute première fois dans le nord du pays. En ce début janvier 2020, les habi­tants de la zone septen­trio­nale de ce pays d’Afrique de l’Ouest et plus préci­sé­ment de la loca­lité d’Iguiza, située à 255 km d’Aga­dez, chef-lieu de la région, ont vu de la glace tomber du ciel.

Selon le site et certains obser­va­teurs, cette rareté pour­rait égale­ment consti­tuer une aubaine touris­tique pour cette partie du pays.

Source : Afri­caxo

https://www.ulyces.co/

« Du jamais vu » : les incendies en Australie expliqués par des climatologues


Cela fait déjà 4 mois qu’une partie de l’Australie brûle, et on ne sait pas quand cela va arrêter. Il est temps de réfléchir sur nos actions envers l’environnement. Le climat australien a changé, la température moyenne a augmenté, il fait plus secs et avec ces incendies, la fumée se répands sur les glaciers de la Nouvelle-Zélande et peu aller jusqu’en Antarctique qui accéléra la fonte des glaciers.
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« Du jamais vu » : les incendies en Australie expliqués par des climatologues

Des résidents observent des flammes géantes ravager les arbres.

L’Australie est en proie à une centaine d’incendies ravageurs depuis septembre.

PHOTO : GETTY IMAGES / BRETT HEMMINGS

Radio-Canada

Pourtant habituée aux incendies, l’Australie vit depuis plusieurs mois une situation cauchemardesque sans précédent.

Depuis septembre, 23 personnes ont péri dans les feux de forêt aggravés par des conditions météorologiques catastrophiques, des dizaines d’autres sont portées disparues, et une surface équivalant à deux fois celle de la Belgique a été dévorée par les flammes.

Les feux ont été meurtriers aussi pour la vie sauvage, tuant quelque 480 millions d’animaux, dont des kangourous et des koalas, mais aussi des reptiles, selon une étude de l’Université de Sydney.

Et quatre mois après le début des incendies, la situation ne semble pas s’améliorer. Samedi, les températures ont dépassé les 40 degrés Celsius et des vents violents continuaient de souffler, attisant les centaines de feux, dont la plupart ne sont pas encore maîtrisés.

« C’est du jamais vu, c’est certain », tranche Mark Parrington, scientifique en chef au Centre européen de prévisions météorologiques à moyen terme (ECMWF).

Selon mon expérience, il est possible de voir des feux intenses sur de larges zones pour une semaine ou même quelques semaines, mais les voir pendant quatre mois dans une seule zone en particulier… c’est assez surprenant. Mark Parrington

L’Australie connaît une sécheresse et des températures plus élevées que la normale en raison notamment du dipôle de l’océan Indien, un phénomène climatique similaire à celui du courant chaud cyclique El Niño, dans le Pacifique.

Avec l’affaiblissement des vents de l’ouest provenant de la région équatoriale, les eaux chaudes des profondeurs océaniques se déplacent de l’océan Indien vers l’Afrique, alors que les eaux froides remontent dans l’est. Pour l’Australie, cette différence dans les températures se traduit par un climat plus sec et plus chaud partout au pays.

Deux kangourous dans une zone enveloppée par une fumée orange.

Quelque 480 millions d’animaux, dont des mammifères, des poissons et des reptiles, ont été tués dans les incendies en Australie.

PHOTO : GETTY IMAGES / SAEED KHAN

Une conséquence des changements climatiques?

Mais ce phénomène à lui seul ne suffit pas à expliquer l’intensité des feux ravageurs. L’Australie souffre de sécheresse depuis des années, même sans le phénomène du dipôle. L’est du pays, notamment la Nouvelle-Galles du Sud, le Queensland et l’État de Victoria, où les feux de forêt sont les plus dévastateurs, a connu les plus faibles précipitations jamais enregistrées.

La Nouvelle-Galles du Sud, État dont Sydney est la capitale, a reçu 36 % moins de pluie que la moyenne au cours des deux dernières années, selon l’agence météorologique du gouvernement australien.

La température moyenne au pays a d’ailleurs augmenté de 1,52 degré Celsius depuis 1910, d’après les données officielles, ce qui représente un nouveau record.

Michael Mann, climatologue de renom et professeur de sciences atmosphériques à l’Université d’État de Pennsylvanie, se trouvait en vacances en Australie il y a quelques semaines. Dans une lettre d’opinion publiée dans le journal britannique The Guardian, il affirme avoir « personnellement été témoin des changements climatiques ».

Ce qui se passe actuellement en Australie est un signe précurseur pour les autres pays – un avant-goût de ce à quoi ressemblera notre avenir si nous n’agissons pas rapidement, a-t-il déclaré à CBC News.

Il dénonce notamment le projet d’exploitation de la mine de charbon Carmichael, la plus grande mine dans le monde, qui donnera lieu à des émissions de 4,49 gigatonnes de CO2 par an.

L’autre conséquence des incendies qui inquiète les climatologues est l’effet de la fumée sur les glaciers de la Nouvelle-Zélande : leur couleur a viré du blanc au brun, ce qui contribue à l’accélération de leur fonte.

Et cette fumée peut voyager loin, selon M. Parrington.

Une fois dans la haute troposphère, la fumée peut être transportée à des milliers de kilomètres par le courant-jet, explique-t-il. Et tout dépôt de suie ou de noir de carbone en Antarctique affectera la réflectivité des glaces et entraînera ainsi une accélération de la fonte, ajoute-t-il.

Pour M. Mann, la solution passe désormais par l’action climatique.

Ce que nous réserve l’avenir est bien pire en l’absence d’actions concrètes pour le climat, assure-t-il.

D’après les informations de Nicole Mortillaro, de CBC News.

https://ici.radio-canada.ca/

Greta Thunberg refuse un prix pour l’environnement


Greta Thunberg ne semble pas vouloir de gloire, mais préfère nettement des gestes concrets pour diminuer l’empreinte écologique. Elle a refusé le prix pour l’environnement avec un joli montant d’argent, c’est tout à son honneur.
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Greta Thunberg refuse un prix pour l’environnement

PHOTO PC

Greta Thunberg a participé à un rallye vendredi dernier à Vancouver.

(Stockholm) La jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg a refusé mardi un prix pour l’environnement, affirmant que le mouvement pour le climat n’avait pas besoin de prix, mais que les responsables au pouvoir commencent à «écouter» la «science».

AGENCE FRANCE-PRESSE

La jeune fille, qui a rallié des millions de personnes à son mouvement Fridays for Future, a été honorée lors d’une cérémonie organisée à Stockholm par le Conseil nordique, une instance régionale de coopération interparlementaire. 

Thunberg avait été nominée pour son action à la fois par la Suède et la Norvège et avait remporté le prix annuel de l’environnement de l’organisation.

Mais après l’annonce, un de ses représentants a déclaré au public qu’elle n’accepterait pas le prix ou la somme afférente de 350 000 couronnes danoises (environ 68 000 $ CAN), a rapporté l’agence de presse TT.

«Le mouvement pour le climat n’a pas besoin d’autres prix», a-t-elle posté sur Instagram depuis les États-Unis. «Ce dont nous avons besoin, c’est que nos politiciens et les gens au pouvoir commencent à écouter les meilleures données scientifiques existantes».

Tout en remerciant le Conseil nordique pour ce «grand honneur», elle a également reproché aux pays nordiques de ne pas être à la hauteur de leur «grande réputation» sur les questions climatiques. 

«On ne manque pas de s’en vanter. Les belles paroles ne manquent pas. Mais lorsqu’il s’agit de nos émissions réelles et de notre empreinte écologique par habitant […] c’est tout autre chose», a dit l’égérie de la lutte contre l’inaction politique face au réchauffement climatique.

Bien qu’âgée de seulement 16 ans, Greta Thunberg est devenue célèbre lorsqu’elle a commencé à passer ses vendredis devant le Parlement suédois en août 2018, brandissant une pancarte «Grève scolaire pour le climat».

https://www.lapresse.ca

Le Saviez-Vous ► A Quoi Ressemblait le Climat Sur Terre Auparavant


La Terre a connu différent climat pouvant aller d’un extrême à l’autre, C’est changements de climat a permis à des espèces d’animaux et de végétaux de disparaitre ou bien d’apparaitre. Ces processus depuis l’apparition de notre planète ont pris des millions d’années entre les différents climats. Cependant, notre époque accélère les changements climatiques par l’activité humaine
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A Quoi Ressemblait le Climat Sur Terre Auparavant


Quel climat merveilleux – du tropical au polaire, de l’aride à l’humide, et tout ce qui se trouve “juste entre les deux”. Il change constamment et apporte énormément de variations, et ce, depuis la naissance de notre planète Terre. Jusqu’à présent, tout ce que je sais, c’est que tout était complètement différent auparavant. Par exemple, il y a 4,5 milliards d’années, il faisait super chaud et tout était en fusion. Tu pouvais voir des océans de magma partout. Et il a fallu près d’un milliard d’années à la Terre pour prendre sa forme solide…

SOMMAIRE :



Cela s’est fait il y a 3,8 milliards d’années ! La pluie est venue de ces nuages-là, les premiers de l’histoire de la Terre. Ils se sont formés parce que la planète a commencé à se refroidir, permettant à l’eau de passer de l’état gazeux à l’état liquide !


– L’atmosphère était extrêmement toxique il y a 3,5 milliards d’années. Au moins, ces micro-organismes précoces vont remplir l’atmosphère d’oxygène au cours des 2 milliards d’années à venir.


– Il y a environ 2,5 milliards d’années, la période de glaciation huronienne a commencé. Alors que l’oxygène remplit l’atmosphère et remplace le méthane, il ne peut pas retenir la chaleur comme il faut.


– Il y a 2 milliards d’années, la couche d’ozone a commencé à se former. Non seulement elle protège la planète des mauvais rayons du soleil, mais elle la réchauffe aussi un peu !


– Il y a environ 200 millions d’années, ces reptiles géants sont apparus, et ils ont imposé leur loi sur la planète pour les 175 millions d’années à venir.


De 100 à 65 millions d’années auparavant, la planète subit de nombreux changements. La masse Terrestre se divise en plusieurs continents, tels que nous les connaissons aujourd’hui.


Il y a 55 millions d’années, quelque chose de similaire au réchauffement climatique que nous connaissons aujourd’hui a eu lieu.


Au cours des 2 millions d’années qui suivent, la vie sur Terre est comme un manège à sensation avec des températures qui montent et qui descendent dans les extrêmes.


– Ah, nous voici à l’Âge de Glace qui a commencé il y a 2,5 millions d’années. La température est d’environ 12 degrés de moins que celle d’aujourd’hui.


– Dans la période entre 120 et 30 000 ans auparavant, il pleuvait des cordes ! Même le Sahara était humide et fertile – regarde un peu ces lacs, ces marécages et ces fleuves.


– Il y a environ 26 000 ans, la glace a commencé à se répandre à nouveau. C’est ce que l’on appelle le dernier maximum glaciaire.


– C’est une période chaude et humide avant le début de l’Holocène.


  Entre 7 500 et 3 500 avant J.-C., la dernière période humide africaine prend fin.


– Il ne fait pas plus chaud à l’époque de l’Âge de Fer, qui dure de 900 à 300 avant J.-C.


– L’Âge de Glace se profile aux alentours de 1300 jusqu’à 1850. Il n’est pas aussi extrême que les précédents cependant. Mais tout de même, certains intervalles sont plutôt rudes !

HORODATAGE :

Des océans de magma 0:17

Pourquoi est-il si difficile de respirer ? 0:56

La glaciation huronienne 1:56

Des dinosaures ! 2:42 

Le réchauffement climatique 3:29

Eeet… l’Âge de Glace ! 4:33

Que se passe-t-il en Afrique ? 6:33

Et en Amérique ? 6:54

Explosion du Vésuve 7:12

Le Petit Âge de Glace 8:46

Méditerranée: des coraux décimés par une vague de chaleur renaissent


    Une mince lueur d’espoir pour la barrière de Corail en Australie ? Peut-être ! Près de l’Espagne en Méditerranée, malgré une vague de chaleur, le corail a repousser.

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    Méditerranée: des coraux décimés par une vague de chaleur renaissent


    Méditerranée: des coraux décimés par une vague de chaleur renaissentPhoto: Getty Images/iStockphoto

    Pour la première fois, des scientifiques ont trouvé des coraux, au large de l’Espagne en Méditerranée, ayant repoussé après qu’on les a crus tués par une vague de chaleur, offrant une lueur d’espoir pour les barrières de corail abîmées par le changement climatique.

    La découverte a été faite lors d’expéditions de plongée près des îles espagnoles de Columbretes, par Diego Kersting et Cristina Linares, de l’université Libre de Berlin et l’université de Barcelone. Ils l’ont publiée mercredi dans la revue Science Advances.

    Depuis 2002, les deux collègues surveillent 243 colonies de l’espèce de corail Cladocora caespitosa. Jusqu’à présent, ils avaient documenté rigoureusement la mortalité due au réchauffement du climat et de l’eau.

    «Un jour, on a commencé à voir des polypes vivantes dans ces colonies, qu’on croyait complètement mortes», explique Diego Kersting à l’AFP. Une «grande surprise», dit-il.

    Les colonies de corail sont constituées de minuscules créatures appelées polypes, qui sécrètent un exosquelette en carbonate de calcium, c’est-à-dire en calcaire.

    Les vagues de chaleur tuent les animaux soit simplement par l’excès de chaleur, soit en éjectant de leur organisme les algues qui leur procurent des nutriments; c’est le blanchissement des coraux.

    Un quart du corail des îles de Columbretes est mort à cause de la canicule de 2003.

    Le temps est compté

    Mais les chercheurs ont découvert que dans 38% des colonies touchées, les polypes avaient en réalité développé une stratégie de survie: ils ont rétréci, abandonné leurs anciens squelettes et, sur une période de plusieurs années, ont développé de nouveaux exosquelettes.

    Pour être certains qu’il s’agissait des mêmes animaux renaissant, et non de nouveaux, l’équipe a modélisé en 3D les anciens exosquelettes et confirmé qu’ils étaient reliés aux nouvelles structures.

    On avait auparavant observé indirectement ce processus de «rajeunissement» dans les fossiles, mais jamais en direct.

    L’espoir, explique Diego Kersting, est que le même phénomène se produise ailleurs dans le monde et notamment dans la Grande barrière de corail d’Australie. Mais cela n’a pas été observé à ce jour.

    «C’est clairement une bonne nouvelle, mais le problème est que ces vagues de chaleur marine se produisent désormais en Méditerranée et ailleurs dans le monde tous les étés ou tous les deux étés», dit le chercheur.

    Comme les coraux croissent très lentement, de l’ordre de trois millimètres par an, «si on a ces vagues de chaleur tous les étés, et qu’à chaque fois 10 ou 15% de la couverture est tuée, on comprend bien que ce n’est pas durable».

    «Ils ont besoin de notre aide», martèle Diego Kersting. «Il faut stopper le changement climatique, car sinon cela ne suffira pas».

    https://journalmetro.com

Climat: l’Homme émet 100 fois plus de CO2 que les volcans


Les climato-septiques ont toujours comme réponse que la Terre a déjà connu de hautes concentrations de CO2, sans catastrophes majeurs comme l’événement qui a anéanti les dinosaures ou des supers volcans en éruption et la planète s’en est remit. Sauf qu’avant cela, se passait lentement,, on parle de centaines de milliers d’années. Aujourd’hui, l’homme accélère tellement la production de gaz à effet de serre, nous aurons le temps de voir les conséquences pendant plusieurs générations .. Et cela, si nous ne sommes pas une espèce éteinte en bout de ligne.
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Climat: l’Homme émet 100 fois plus de CO2 que les volcans


Climat: l'Homme émet 100 fois plus de CO2 que les volcansRien qu’en 2018, les activités humaines ont généré 37 gigatonnes de CO2© dpa/AFP/Archives/Federico Gambarini

Paris (AFP)

Les activités humaines émettent chaque année jusqu’à 100 fois plus de CO2, principal responsable du réchauffement climatique, que l’ensemble des volcans de la planète, selon une étude publiée mardi.

Dans une série d’études publiées dans la revue Elements, une équipe de 500 scientifiques regroupés au sein du Deep Carbon Observatory (DCO) détaillent la façon dont le carbone est stocké, émis et réabsorbé lors de processus naturels ou créés par l’Homme.

Selon eux, seulement 0,2% du carbone terrestre (43.000 gigatonnes) se trouve au-dessus de la surface (océans, terres, atmosphère). Le reste — plus de 1,85 milliard de gigatonnes — est stocké dans la croute terrestre, le manteau et le noyau.

Les volcans participent ainsi aux émissions de CO2, mais leur responsabilité dans le dérèglement climatique est bien moindre que celle des hommes, selon ces chercheurs, qui répondent ainsi à certains arguments des climato-sceptiques.

En mesurant la présence de certains isotopes de carbone dans des échantillons de roche, le DCO a découvert que sur 500 millions d’années, de manière générale, la planète parvient en centaines de milliers d’années à réguler elle-même les niveaux de CO2, principal gaz à effet de serre.

A l’exception de « perturbations catastrophiques » du cycle du carbone, comme de gigantesques éruptions volcaniques ou l’impact de la météorite qui a conduit à l’extinction des dinosaures.

Les chercheurs estiment que la météorite qui a tué les trois quarts de la vie sur Terre dont les dinosaures il y a 66 millions d’années, a provoqué l’émission de 425 à 1.400 gigatonnes de CO2.

Rien qu’en 2018, les activités humaines ont généré 37 gigatonnes de CO2.

Le CO2 envoyé par les hommes dans l’atmosphère « ces 10 à 12 dernières années » est ainsi équivalent à ces événements catastrophiques, souligne Marie Edmonds, vulcanologue au Queen’s College de Cambridge.

En clair, les émissions causées par l’Humanité sont de la « même ampleur » que de précédents chocs du cycle du carbone ayant entraîné des extinctions de masse, a ajouté Celina Suarez, de l’Université d’Arkansas.

En comparaison, le CO2 relâché chaque année par les volcans tourne autour de 0,3 à 0,4 gigatonne, soit environ 100 fois moins que les émissions humaines.

« Les climato-sceptiques se jettent sur les volcans en les considérant comme possible plus gros émetteur de CO2, mais ce n’est tout simplement pas le cas », a insisté Marie Edmonds.

La Terre a déjà connu des concentrations de CO2 plus élevées qu’aujourd’hui, mais hors événements catastrophiques, il avait fallu des centaines de milliers d’années pour atteindre ces niveaux.

« Les négateurs du climat disent toujours que la Terre finit par retrouver son équilibre », a ajouté Celina Suarez. « C’est vrai. Et elle va retrouver son équilibre, mais pas dans un délai qui a un sens pour les Hommes ».

https://www.geo.fr/

Au Groenland, 11 milliards de tonnes de glace ont fondu en un jour


La calotte glacière fond a vu d’oeil, cette fonte de 11 milliards de tonnes de glace en une seule journée soit jeudi, c’est comme 4,4 millions de piscines olympiques. Il est probable que la canicule qui a frappé l’Europe et les incendies en Sibérie soit relier à cette fonte qui arrive plutôt cette année.
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Au Groenland, 11 milliards de tonnes de glace ont fondu en un jour


L’équivalent de 4,4 millions de piscines olympiques s’est déversé dans l’océan.

CLIMAT – Un chiffre désolant et effrayant. La calotte glacière du Groenland a perdu près de onze milliards de tonnes de glace en une seule journée, ce jeudi 1er août. Cette masse, qui équivaut à 4,4 millions de piscines olympiques, selon CNN, s’est déversée dans l’océan. Après des mois de températures records, cette fonte a été la plus importante. 

Selon Ruth Mottram, scientifique en climatologie à l’Institut météorologique danois citée par CNN vendredi, la calotte a fondu “de manière persistante” au cours des quatre derniers mois, enregistrant ainsi des températures record. D’habitude, elle fond en été mais commence ce processus à la fin du mois de mai. Cette année elle a commencé au début du mois. 

Les scientifiques ont enregistré jeudi des températures -non confirmées pour le moment- de 2,7 °C à 3000 mètres d’altitude, un niveau qui serait proche d’un nouveau record si elles étaient confirmées.

La canicule qui a touché l’Europe la semaine dernière ainsi que les incendies sans précédent qui frappent actuellement la Sibérie sont évoqués pour expliquer cette situation alarmante.

À noter que le point culminant de la calotte glaciaire du Groenland (3200 mètres) a également été touché mercredi 30 juillet. Cela n’est arrivé que neuf fois en 2000 ans, dont deux dans la dernière décennie, note Le Parisien. 

https://www.huffingtonpost.fr/

Changement climatique : les animaux ne s’adaptent pas assez rapidement


Depuis des années ont nous met en garde contre les changements climatiques et voilà nous y sommes. Il semble que depuis à peine 2 ou 5 ans, cela a accéléré. Les espèces pourraient s’adapter, sauf que tout va trop vite pour eux et c’est le cas pour plusieurs oiseaux.
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Changement climatique : les animaux ne s’adaptent pas assez rapidement

Oiseau

Malgré quelques adaptations, beaucoup d’espèces d’oiseaux ne pourront pas faire face à la hausse des températures.

© LEIBNIZ INSTITUTE FOR ZOO AND WILDLIFE RESEARCH

Par Anne-Sophie Tassart

Une étude internationale met en lumière les difficultés qu’ont les espèces animales à s’adapter face au changement climatique. 

Le changement climatique est un processus rapide. Beaucoup trop d’ailleurs pour que de nombreuses espèces animales réussissent à s’adapter à temps aux nouvelles températures. C’est le triste constat fait par une équipe internationale de chercheurs dont le résultat des travaux a été publié dans la revue Nature Communications, le 23 juillet 2019.

Plus de 10.000 résumés d’articles scientifiques épluchés

Les chercheurs venus aussi bien de France, d’Allemagne que d’Espagne, se sont basés pour leur recherche sur la littérature scientifique déjà parue. Ils ont épluché les résumés de plus de 10.000 articles pour finalement extraire les données issues de 71 études.

Ils ont centré leur recherche sur les oiseaux, « le taxon le mieux représenté dans notre ensemble de données », notent-ils.

Leur objectif était de trouver ainsi des preuves d’adaptation.

« L’équipe de recherche internationale a identifié dans la littérature scientifique des données pertinentes permettant de relier les changements climatiques au fil des années aux éventuels changements de caractéristiques possédées par les espèces incluses dans l’étude, note dans un communiqué l’Université d’État de l’Iowa (Etats-Unis), impliquée dans l’étude. L’équipe a ensuite évalué si les changements des traits observés étaient associés aux résultats souhaités, tels que des taux de survie plus élevés ou un nombre accru de progénitures ».

Le changement climatique n’affecte pas forcément la morphologie

Les espèces animales ont des « tactiques » pour s’adapter : elles modifient leur rythme de vie. Hibernation, reproduction, migration : ces phénomènes tributaires des saisons arrivent de plus en plus tôt, notamment dans les régions tempérées.

Cependant, cette étude « suggère que le changement climatique n’affecte par systématiquement les traits morphologiques », notent ses auteurs.

Selon les conclusions de ces travaux, les animaux peuvent tenter de s’adapter mais ils ne peuvent pas suivre le rythme imposé par le changement climatique, ce qui menace sur le long terme leur survie.

« Le climat est déjà en train de changer. Nous le savons, remarque Fredric Janzen, co-auteur de l’étude. Nous savons également que de nombreux organismes réagissent à l’évolution des conditions climatiques. Ce que nous avons découvert, c’est que, même si ces espèces s’adaptent, cela ne se produit tout simplement pas assez rapidement ».

Bon nombre d’entre elles sont donc condamnées.

https://www.sciencesetavenir.fr/

Une épidémie menace un perroquet en danger d’extinction


Le plus gros perroquet, le Kakapo qui vit en Nouvelle-Zélande, semblait se relever du danger de disparaître à tout jamais grâce aux efforts pour protéger cette espèce. Malheureusement, une épidémie sévit sur ces oiseaux.
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Une épidémie menace un perroquet en danger d’extinction

Le kakapo, dont le nom signifie perroquet de... (PHOTO ANDREW DIGBY, AGENCE FRANCE-PRESSE)

Le kakapo, dont le nom signifie perroquet de nuit en maori, était autrefois si commun qu’un explorateur européen avait dit qu’on pouvait les faire tomber des arbres comme des pommes.

PHOTO ANDREW DIGBY, AGENCE FRANCE-PRESSE

Agence France-Presse

Wellington

Une épidémie frappe durement le plus gros perroquet du monde, le kakapo, espèce menacée de disparition, ont annoncé jeudi des scientifiques néo-zélandais.

L’une des dernières populations de kakapos, vivant sur l’île de la Morue, une terre isolée dans le sud de la Nouvelle-Zélande, a été frappée par une infection respiratoire fongique appelée aspergillose, a déclaré le Département chargé de la conservation (DOC).

Sept perroquets en sont morts, dont deux adultes, et 36 reçoivent un traitement, selon le DOC. Cela représente une perte énorme pour une espèce qui compte moins de 150 spécimens adultes.

« L’aspergillose a un impact dévastateur sur le kakapo, » a déclaré jeudi le DOC dans un communiqué.

Cette nouvelle menace intervient alors qu’il y a quelques semaines les scientifiques se réjouissaient d’une saison de reproduction exceptionnelle pour cet oiseau nocturne incapable de voler, que l’on a cru éteint. 

Grâce à des efforts soutenus sur plusieurs décennies, le nombre de kakapos – une cinquantaine dans les années 90 – a progressé légèrement.

Le programme de reproduction étroitement surveillé a comptabilisé 249 oeufs pondus, laissant espérer que 75 oisillons survivraient cette année, deux fois plus que le record précédent.

Mais les efforts se consacrent aujourd’hui à sauver les oiseaux infectés par l’aspergillose, qui semblait n’avoir tué qu’un seul kakapo avant cette année, selon le vétérinaire du zoo d’Auckland, James Chatterton.

« C’est une menace sans précédent et nous nous efforçons de comprendre pourquoi c’est arrivé cette année », a-t-il déclaré à TVNZ. 

« Notre hypothèse à l’heure actuelle est le climat : ce fut une année très chaude dans le Sud. »

La chaleur et la surpopulation des nids sur l’île de la Morue aurait pu provoquer une abondance de spores d’aspergillose.

Le kakapo, dont le nom signifie perroquet de nuit en maori, était autrefois si commun qu’un explorateur européen avait dit qu’on pouvait les faire tomber des arbres comme des pommes.

Mais ils ont disparu peu à peu en raison de l’introduction de prédateurs comme des chats et chiens et en raison de leur habitudes reproductives restrictives : ils ne s’accouplent que tous les deux à quatre ans, lorsque le rimu, un arbre indigène à la Nouvelle-Zélande, donne beaucoup de fruits.

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La pollution des Romains à l’origine d’un changement climatique


Si nous devions apprendre de l’histoire à propos des changements climatiques, nous pourrions retourner loin dans le temps, bien avant les avions, les automobiles, les usines … Aussi loin que l’Empire romain qui a dégrader l’environnement en incendiant des forêts, brûlant du charbon de bois, le refroidissement à entraîner la chute des Romains. Alors, imaginez à la vitesse que nous allons à dégrader l’environnement ce que le climat sera.
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La pollution des Romains à l’origine d’un changement climatique


Céline Deluzarche
Journaliste

Bien avant les voitures et les centrales à charbon, les Romains ont massivement brûlé du bois et décimé des forêts pour se nourrir et entretenir leur mode de vie. Des activités qui ont significativement modifié le climat de l’époque, preuve que l’Homme était déjà un gros pollueur il y a 2.000 ans.

Plus personne aujourd’hui ne remet en cause l’implication des activités humaines dans le réchauffement climatique. La concentration de l’atmosphère en CO2 a atteint un record de 407 parties par million (ppm) en 2018, contre 280 ppm avant la révolution industrielle, sans compter les particules fines émises par les voitures et les centrales à charbon.

L’Homme n’a cependant pas attendu les avions ni le pétrole pour polluer l’atmosphère. Une nouvelle étude de l’ETZ Zürich montre que les Romains ont eux aussi contribué au changement climatique à travers leurs activités. Plusieurs articles avaient déjà pointé du doigt les nombreux dégâts causés par l’Homme, notamment via la déforestation pour dégager des terres, récolter du bois de construction, ou faciliter les déplacements.

Les Romains brûlaient également du charbon et du bois pour fabriquer du fer, cuire des poteries, se chauffer et cuisiner mais également pour la crémation des corps. Selon les différentes estimations, un habitant brûlait ainsi entre 1,5 et 5 kg de bois chaque jour à l’époque. Mais, entre l’augmentation de l’albédo et les émissions d’aérosols conduisant plutôt à un refroidissement, et la réduction de la capacité des sols à capturer le CO2 favorisant le réchauffement, l’impact sur le climat n’avait pas été clairement établi.

Une pollution ayant plutôt un effet refroidissant

Pour leur étude, les chercheurs suisses se sont appuyés sur un ensemble d’analyses visant à estimer les émissions d’aérosols issus des incendies et le changement d’affectation des sols pour le premier siècle après J.-C, lorsque l’empire romain était à son apogée. Ils ont ensuite appliqué un modèle de simulation climatique pour estimer les conséquences sur le climat. D’après leurs calculs, la déforestation aurait entraîné un léger réchauffement de 0,15 °C tandis que les aérosols issus de incendies auraient à l’inverse refroidi le climat de 0,17 °C à 0,46 °C. Une différence qui peut sembler minime mais qui est en fait considérable si l’on attribue cet effet uniquement aux activités humaines.

Les feux de friches et de résidus agricoles provoquaient une pollution massive déjà à l’époque des Romains. © Melena-Nsk, Fotolia

Les feux de friches et de résidus agricoles provoquaient une pollution massive déjà à l’époque des Romains. © Melena-Nsk, Fotolia

Les estimations climatiques montrent pourtant une période anormalement chaude entre 250 et 400 après J.-C (appelée « optimum climatique romain »), attribuée en grande partie à des phénomènes naturels : activité du soleil, modifications des courants océaniques et faible activité volcanique. Un réchauffement qui aurait été atténué par la pollution anthropique des Romains, estiment les chercheurs. Les fumées des incendies auraient en revanche provoqué une énorme pollution dans les villes et affecté le régime des précipitations.

Un Petit Âge glaciaire à l’origine de la chute de l’Empire romain ?

À cet optimum climatique a succédé le « Petit Âge glaciaire », une longue vague de froid qui s’est étendue de 536 à 660 après J.-C et qui aurait entraîné des décennies d’étés plus froids, parfois jusqu’à 4 °C inférieurs par rapport à la température normale selon les travaux de Ulf Büntgen et de ses collèges publiés dans la revue Nature Geoscience.

Ce refroidissement constitue l’une des nombreuses explications à la chute de l’Empire romain. Dans son ouvrage Comment l’Empire romain s’est effondré, Kyle Harper, professeur d’histoire à l’université d’Oklahoma, explique ainsi comment les changements climatiques et les dégâts causés à l’environnement (forêt coupées et incendiées, construction de routes…) ont favorisé la propagation des épidémies et entraîné des crises alimentaires. Une leçon à retenir pour notre société moderne ?

CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Les Romains ont largement contribué à la dégradation de l’environnement en incendiant des forêts, et en brûlant du bois et du charbon.

  • Ces modifications auraient, à elles seules, modifié le climat comme on le constate pour la période actuelle.

  • C’est toutefois un refroidissement qui aurait finalement entraîné la chute de l’Empire romain.

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