Un chien victime de maltraitance assiste au procès de son bourreau


Une cour de Justice avec un juge, des avocats, des témoins, l’accusé, en plus de l’assistance, tout cela c’est du déjà vu, mais la victime de maltraitance depuis qu’il avait 6 mois, est présente au tribunal. Ce qui n’est pas anodin, c’est que cette victime est un chien. Le verdict n’est pas encore rendu, mais d’après le code de loi au Costa-Rica est le chien risque d’avoir gain de cause.
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Un chien victime de maltraitance assiste au procès de son bourreau

Campeon asiste au procès de son bourreau.... (PHOTO EZEQUIEL BECERRA, AFP)

Campeon asiste au procès de son bourreau.

PHOTO EZEQUIEL BECERRA, AFP

Agence France-Presse
Atenas

« Campeon » (Champion), un gentil corniaud de deux ans et deux mois, a été lundi à Atenas (Costa Rica, à 35 km de la capitale San José) le premier animal en Amérique Latine ayant subi des maltraitances à assister en tant que victime au procès de son bourreau.

Le président du tribunal a averti qu’il ne tolérerait pas de désordres et Campeon se l’est tenu pour dit : à part un léger jappement, il a été sage comme une image. 

La petite salle d’audience du tribunal d’Atenas était pleine à craquer entre une quinzaine de représentants de la presse, la partie civile, les procureurs, les témoins, l’accusée et son avocat et les habitants (surtout des femmes d’un certain âge) présents pour soutenir la victime.

L’audience a été suspendue lundi en milieu d’après-midi et reprendra vendredi matin, a annoncé le parquet

En novembre 2017, celui qui ne s’appelait pas encore Campeon, alors un chiot âgé de seulement six mois portant le nom de Tyson, était attaché avec une ficelle qui s’enfonçait profondément dans la chair de son cou. Souffrant de malnutrition, il était efflanqué et couvert de puces.

La présidente de la Fondation d’Atenas d’aide aux animaux abandonnés, Dora Castro, a expliqué lundi au tribunal qu’elle avait été alertée par l’un des frères de la maîtresse du petit chien qui lui avait envoyé une vidéo montrant comment ce dernier était traité.

Mme Castro l’avait alors récupéré et l’avait emmené chez un vétérinaire où il avait dû recevoir des soins pendant une vingtaine de jours. Une fois le chiot sorti d’affaire et requinqué, sa bienfaitrice a porté plainte en janvier 2018, en vertu de la loi récemment promulguée au Costa Rica sanctionnant les mauvais traitements infligés aux animaux.

Hébergé avec une quinzaine d’autres chiens, Campeon semble aujourd’hui tout à fait remis. L’oeil vif, il a exploré le tribunal et fait connaissance avec gentillesse et sans timidité avec la presse et ses admirateurs pendant une suspension d’audience.

Seule séquelle apparente : il ne supporte pas les colliers et doit désormais être tenu en laisse à l’aide d’un harnais, a expliqué Mme Castro.

La loi costaricienne prévoit des peines allant de six mois à trois ans de prison pour de mauvais traitements ayant provoqué la mort d’un animal, six mois à deux ans pour des actes de cruauté et 20 à 50 jours-amende pour les mauvais traitements moins graves.

Le président du tribunal a fait état de précédents aux États-Unis et en Espagne de comparution en justice d’animaux victimes de mauvais traitements.

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Le cocon de ce papillon tropi­cal ressemble à un bijou en or


Le Mechanitis polymnia est un beau papillon, mais son cocon est extraordinaire. Longtemps, des gens ont cru que la chrysalide contenait des particules d’or, jusqu’à les savants puissent expliquer ce phénomène qui sert d’une très bonne protection contre les prédateurs.
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Le cocon de ce papillon tropi­cal ressemble à un bijou en or

Crédits : Biolo­gia Vida/DR

par  Suzanne Jovet

Mecha­ni­tis polym­nia est un papillon d’Amé­rique latine, parti­cu­liè­re­ment présent du Mexique aux forêts tropi­cales amazo­niennes. Mais ce papillon d’as­pect ordi­naire fascine les scien­ti­fiques pour sa chry­sa­lide dorée. Long­temps soupçonné de conte­nir de véri­tables parti­cules d’or, les cher­cheurs ont réta­bli la vérité. L’as­pect doré du cocon consti­tue en réalité une arme de défense essen­tielle à sa survie.

L’as­pect métal­lique du cocon de Mecha­ni­tis polym­nia provient de la chitine, une molé­cule égale­ment présente dans les écailles de pois­sons ou les cara­paces de certains insectes. C’est un méca­nisme de défense natu­rel très effi­cace, car les chry­sa­lides de papillons consti­tuent un repas facile riche en protéines. Mais dans la forêt tropi­cale, les préda­teurs confondent ainsi la chry­sa­lide métal­li­sée avec une goutte d’eau.

 « Ils sont en réalité très diffi­ciles à voir dans la nature », explique le Dr Keith Will­mott, expert en papillons tropi­caux.

De plus, les oiseaux, reptiles et arai­gnées géantes ont tendance à fuir lorsqu’ils détectent le reflet de leur propre mouve­ment sur la chry­sa­lide ultra-brillante, le prenant pour une menace immi­nente. C’est bien la preuve qu’ils sont flip­pants.

Source : Biolo­gia Vida

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Des millions de garçons impliqués dans des mariages d’enfants


Nous sommes en 2019 et il y a encore des enfants qui se marient dans certains pays. On parle beaucoup des filles, mais il y a 115 millions, garçons et hommes qui ont été mariés enfants d’après une étude dans 82 pays. Ce qui fait un total de 765 millions de filles et de garçons. Ils n’ont pas eu le loisir d’être avant tout des enfants.
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Des millions de garçons impliqués dans des mariages d’enfants

Une étude de l'UNICEF révèle que 765 millions d'enfants,... (PHOTO ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE)

Une étude de l’UNICEF révèle que 765 millions d’enfants, filles et garçons, ont été mariés avant d’avoir atteint l’âge adulte.

PHOTO ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

Agence France-Presse
Nations unies


Environ 115 millions de garçons et d’hommes dans le monde sont recensés aujourd’hui comme ayant été mariés alors qu’ils étaient enfants, a affirmé vendredi le Fonds onusien pour l’enfance (UNICEF) en évoquant une première analyse jamais réalisée sur le sujet auprès de 82 pays.

Ce chiffre porte à 765 millions le nombre total d’enfants, filles et garçons, mariés avant d’avoir atteint l’âge adulte, précise un communiqué de l’UNICEF.

Sur les 115 millions de garçons et d’hommes recensés, un enfant sur cinq – soit 23 millions d’individus – a été marié avant l’âge de 15 ans, précise l’étude de l’organisation.

Le mariage de garçons est notamment constaté en Afrique subsaharienne, en Amérique latine et dans les Caraïbes, en Asie du sud et de l’est, et dans le Pacifique, ajoute-t-elle.

« Ces mariages ont volé leur enfance », dénonce dans le communiqué la directrice générale de l’UNICEF, Henrietta Fore. « Les mariés sont obligés d’assumer des responsabilités d’adultes pour lesquelles ils peuvent ne pas être prêts. Les mariages précoces entraînent une paternité précoce et, avec elle, une pression supplémentaire pour créer une famille, réduisant ainsi les possibilités d’éducation et d’emploi », estime-t-elle.

Selon l’étude, la Centrafrique a le plus haut taux de garçons mariés (28 %) devant le Nicaragua (19 %) et Madagascar (13 %).

Les filles restent les premières concernées par les mariages d’enfants, rappelle l’UNICEF. Alors que plusieurs études existent sur ce mariage des filles, peu de recherches avaient été faites jusqu’à présent sur celui qui touche des garçons, note le communiqué.

« Marier des garçons et des filles pendant leur enfance va à l’encontre de la Convention sur les droits des enfants » adoptée il y a 30 ans, fait valoir Henrietta Fore. En s’appuyant sur la recherche et des investissements, « nous pouvons mettre fin à cette violation », espère-t-elle.

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Notre surconsommation d’avocats a des conséquences dramatiques


La prochaine fois que vous manger des avocats provenant du Chili, pensez que des enfants de 10 ans n’ont jamais vue de l’eau dans le fleuve, car la plantation d’avocats demande beaucoup d’eau.. Au Mexique pour satisfaire la demande, on est prêt provoquer des incendies pour contourner la loi pour la plantation illégale d’avocats, ce qui a entraîner la déforestation de milliers d’hectares
Sans nécessairement ne plus manger d’avocat, nous serions mieux de diminuer la consommation surtout lors d’évènement spécial qui fait monter en flèche la consommation de ce fruit.
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Notre surconsommation d’avocats a des conséquences dramatiques

 

L’avocat a même été surnommé le nouveau «diamant de sang».

 

Sa couleur verte flashy est partout sur les réseaux sociaux, sa consistance crémeuse fait le bonheur des vegans, et ses propriétés nutritionnelles ne cessent d’être vantées: l’avocat est une star des exportations latino-américaines vers les États-Unis et l’Europe, au risque de conséquences néfastes sur l’environnement.

Car la demande croissante dans ces deux continents est de plus en plus montrée du doigt en raison des répercussions induites par la production en Amérique latine, en particulier au Mexique, au Chili, au Pérou et en Colombie.

Le chef irlandais JP McMahon, une étoile au Michelin, a été le premier à qualifier l’avocat de nouveau « diamant de sang », en référence aux diamants extraits en Afrique qui ont alimenté des conflits meurtriers sur ce continent.

Il a arrêté de proposer ce fruit dans son restaurant de Galway (ouest de l’Irlande). D’autres chefs lui ont emboîté le pas.

« Cela m’a frappé que l’avocat soit associé au changement climatique et à la déforestation parce que c’est un symbole de santé dans le monde occidental », a-t-il déclaré à l’AFP.

Voici la situation au Mexique et Chili.

L »or vert » du Mexique

Le Mexique est le premier producteur au monde d’avocats. La majorité des plantations se trouve dans l’État de Michoacan (centre) sur la côte Pacifique, qui jouit d’un sol volcanique adapté.

Mi-janvier, un camion chargé d’avocats sortait de l’État toutes les six minutes afin de répondre à la demande pour le Super Bowl, la grande finale de football américain aux États-Unis, qui aura lieu le 3 février.

En 2018, plus de 377 000 tonnes, soit 80% de la production, ont été envoyées vers le voisin du nord, soit une hausse de 13% par rapport à l’année précédente.

Plus de 57 000 tonnes sont exportées vers les autres marchés (+ 8%), selon les chiffres de l’Association des producteurs et exportateurs d’avocats du Mexique (APEAM).

Mais des plantations illégales de cet « or vert » ont entraîné la déforestation de milliers d’hectares dans cet État de près de 5 millions d’habitants, selon des chercheurs qui dénoncent des contournements de la loi. La législation locale autorise des plantations sur un terrain forestier quand les arbres ont été coupés ou ravagés par le feu.

« Il y a une pratique très commune chez les propriétaires forestiers qui consiste à semer des avocatiers sous les arbres, et peu à peu, ils coupent les arbres pour laisser les avocatiers à découvert », explique à l’AFP Luis Mario Tapia Vargas, chercheur à l’Institut national de recherches forestières, agricoles et d’élevage (Inifap).

Il y a aussi les incendies. Selon le chercheur, 95% d’entre eux sont intentionnels et peuvent ravager 10 000 hectares les années de sécheresse. Quant aux plantations illégales, elles ont atteint 15 000 hectares en 2018.

« De nouvelles plantations sont autorisées contre des pots-de-vin », souligne-t-il.

Le porte-parole de l’APEAM, Ramon Paz Vega, affirme à l’AFP que la déforestation massive a eu lieu dès 1997, avant que la production d’avocats n’explose.

« Cela ne veut pas dire que la production d’avocats n’a pas de conséquences sur l’environnement, elle en a », reconnaît-il.

Selon l’APEAM, cette production industrielle est une source importante d’emplois, 75 000 directs et 30 000 indirects.

« Sans cette culture, de nombreux petits agriculteurs et travailleurs agricoles seraient des émigrants ou membres de bandes criminelles », explique M. Paz Vega.

La guerre de l’eau au Chili

« Il y a des enfants de 10 ans qui n’ont jamais vu d’eau dans le fleuve », déplore Rodrigo Mundaca, fondateur de Modatima, une organisation pour l’accès à l’eau dans la province de Petorca, dans le centre du Chili.

Dans la localité du même nom, à 150 km au nord de Santiago, sont produits une grande partie des avocats chiliens destinés à l’exportation.

Pour la saison 2017-2018, le pays a produit près de 225 000 tonnes d’avocats, selon l’association des producteurs. Environ 30% étaient destinés à la consommation locale et le reste a été exporté vers les États-Unis, l’Europe, la Chine et l’Argentine.

Mais les habitants accusent la filière d’être à l’origine des graves sécheresses qui frappent la région depuis dix ans.

La culture de l’avocat a besoin d’importante quantités d’eau, environ 100 000 litres par jour et par hectare, selon Rodrigo Mundaca qui s’indigne que les 3 000 habitants de Petorca n’ont même pas d’eau « pour répondre à leurs besoins quotidiens ».

Selon les estimations, la localité compte 9 000 hectares de plantations d’avocatiers — contre 2 000 dans les années 1990 — dont 60% dans des zones qui n’étaient pas initialement dédiées à l’agriculture.

Pour s’assurer l’eau suffisante, l’industrie draine les fleuves et creuse des puits pour capter l’eau souterraine, explique Rodrigo Mundaca. Selon lui, les grandes entreprises productrices reçoivent des certificats de qualité qui leur permettent d’exporter à l’étranger, mais les règles sont « facilement contournables », explique-t-il.

Il en appelle désormais à l’éthique des consommateurs, tout comme JP McMahon.

« Avons-nous réellement besoin d’avocats toute l’année ? Nous devons commencer à réfléchir à la provenance des aliments », estime le chef irlandais.

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Naissance du premier bébé grâce à une greffe d’utérus d’une donneuse décédée


C’est un bel exploit ! Même si l’utérus est enlevé en même temps que la césarienne, a cause du traitement d’anti-rejet, c’est un espoir pour certaines femmes infertiles
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Naissance du premier bébé grâce à une greffe d’utérus d’une donneuse décédée

 

C'est la première fois qu'une transplantation d'utérus à... (PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE)

C’est la première fois qu’une transplantation d’utérus à partir d’une donneuse décédée aboutit à une naissance, et c’est aussi la première naissance avec greffe d’utérus en Amérique latine.

PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE

MARIE-PIERRE FEREY
Agence France-Presse
Paris

 

Le premier bébé conçu grâce à un utérus transplanté chez une femme infertile à partir d’une donneuse décédée est né il y a un an au Brésil, selon une étude publiée mercredi dans la revue The Lancet.

Sept mois après la naissance, le bébé – une petite fille – allait bien, pesait 7,2 kg et était toujours nourrie au sein par sa maman, également en bonne santé, précise l’étude de l’Hôpital universitaire de São Paulo qui a conduit la greffe en 2016.

C’est la première fois qu’une transplantation d’utérus à partir d’une donneuse décédée aboutit à une naissance, et c’est aussi la première naissance avec greffe d’utérus en Amérique latine.

Depuis la première greffe d’utérus d’une donneuse vivante, en 2013 en Suède, 39 transplantations ont été opérées dans le monde, dont 11 ont conduit à une naissance.

Toutes les greffes d’utérus prélevés post-mortem, soit une dizaine aux États-Unis, en République tchèque et en Turquie, avaient échoué avant cette première mondiale.

« Le recours à des donneurs décédés pourrait élargir considérablement l’accès à ce traitement, nos résultats apportent la preuve que cela peut fonctionner, pour offrir une nouvelle option aux femmes frappées par une infertilité d’origine utérine », a déclaré le Dr Dani Ejzenberg, qui a dirigé l’étude à l’Hôpital universitaire de São Paulo, cité par le Lancet.

« La seule grossesse survenue après une greffe d’utérus prélevé post-mortem date de 2011 en Turquie » et s’était soldée par une fausse couche, observe le Dr Srdjan Saso, du département obstétrique de l’Imperial College de Londres.

« Cette démonstration réussie présente plusieurs avantages par rapport à la greffe à partir de donneur vivant : elle s’appuie sur un réservoir de donneurs potentiel plus vaste, coûte moins cher et évite les risques pour le donneur vivant », ajoute-t-il.

Pour le professeur Andrew Shennan, obstétricien à Kings College London, l’opération réussie « ouvre la voie au don d’utérus post-mortem, comme c’est le cas pour d’autres organes » ce qui « permettrait aux femmes qui ne peuvent concevoir un bébé du fait d’un utérus défaillant de porter leur propre enfant, plutôt que de dépendre de donneurs vivants, ou de recourir à l’adoption ou à une mère porteuse ».

2,5 kg à la naissance

L’opération s’est déroulée en septembre 2016. La maman qui a reçu l’utérus avait 32 ans et était née sans utérus (syndrome de Mayer-Rokitansky-Küster-Hauser).

L’utérus greffé provenait d’une femme de 45 ans décédée d’un AVC et donneuse de plusieurs organes (coeur, foie et reins).

L’opération a duré au total 10 h 30 et a été suivie d’un traitement immunosuppresseur pour éviter le rejet du greffon.

Cinq mois après la greffe, la patiente avait des règles normales. La grossesse est survenue après le premier transfert d’embryon unique (obtenu par fécondation in vitro) sept mois après la greffe. 

La grossesse s’est déroulée sans encombre jusqu’à la naissance par césarienne à 36 semaines de gestation, le 15 décembre 2017. Les médecins ont préféré un accouchement légèrement prématuré par césarienne pour plus de sécurité.

Le bébé pesait 2,550 kilos à la naissance et était en parfaite santé. L’utérus greffé a été retiré pendant la césarienne, de façon à arrêter le traitement immunosuppresseur, très lourd, et l’enfant et la maman ont quitté l’hôpital au bout de trois jours.

Les auteurs de l’étude soulignent que la greffe d’utérus post-mortem peut ouvrir de nouvelles possibilités d’autant que beaucoup de pays ont déjà des systèmes de régulation des dons d’organes post-mortem.

En France, sur les 6105 greffes réalisées en 2017, l’essentiel provenait de donneurs post-mortem, et seulement 629 greffes de donneurs vivants (rein et foie). En 2017, 23 828 patients ont été en attente d’un organe.

On estime que l’infertilité affecte 10 à 15 % des couples en âge de procréer dans le monde. Parmi les femmes touchées, on estime qu’une femme sur 500 présente une anomalie de l’utérus. Pour ces femmes, l’adoption et le recours à une mère porteuse sont les seules solutions en l’absence de greffe.

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Au moins 207 défenseurs de l’environnement tués en 2017


On proteste contre la pollution, la déforestation enfin, tout ce qui nuit à l’environnement derrière nos claviers et nous faisons notre maigre part. Malheureusement, des gens sont morts pour avoir protégé l’environnement, soit par des activistes ou des gens sans appartenance à un groupe qui veulent protéger leur terre, leurs rivières, leurs forêts. Soit par des gens sans scrupules pour veulent accroitre leurs productions ou par des militaires ou autre. D’autres subissent des menaces des violences sexuelles ou disparait pour avoir voulu protéger la terre. Ceux qui ont le pouvoir de décider n’ont t’ils rien à offrir à leurs descendants ? Ne veulent-ils pas que leurs petits enfants puissent profiter d’espace naturel, et sans être malade pour manger de simples pommes ?
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Au moins 207 défenseurs de l’environnement tués en 2017

Au Brésil, des fermiers armés de machettes et... (Ana MENDES, CIMI VIA AFP)

Au Brésil, des fermiers armés de machettes et fusils ont blessé 22 indiens Gamela, dont ils convoitaient les terres. Certaines victimes ont eu la main tranchée.

ANA MENDES, CIMI VIA AFP

 

CATHERINE HOURS

Agence France-Presse

Paris

Pour s’être opposées à des projets miniers, forestiers ou agro-industriels, au moins 207 personnes ont été tuées dans le monde en 2017, année la plus meurtrière pour les défenseurs de l’environnement, selon Global Witness.

Ce bilan, publié mardi, est sans doute bien en deçà de la réalité, souligne l’ONG britannique. Et il surpasse celui de 2016 qui, avec au moins 200 morts, était déjà une année record.

Leaders autochtones, rangers chargés de protéger la faune sauvage ou « personnes ordinaires » défendant leur terre ou leur rivière, ces victimes ont été recensées dans 22 pays, à 60 % en Amérique latine.

Le Brésil a connu la pire année, avec 57 meurtres. Mexique et Pérou ont vu les exactions passer en un an respectivement de 3 à 15 et de 2 à 8. La Colombie en a compté 24. Rapporté à sa population, le Nicaragua est le plus affecté (4 meurtres).

En Afrique, sur 19 meurtres (12 en RDC), 17 étaient liés à du braconnage ou des activités minières illégales.

De l’autre côté de la planète, 48 personnes ont été tuées pour les seules Philippines, du jamais vu dans un pays asiatique, selon ce rapport.

Au total, un quart des homicides (au moins 46, deux fois plus qu’en 2016) sont liés à l’« agrobusiness ». Quarante ont eu lieu sur fond de disputes minières (33 en 2016), 26 en lien avec l’abattage de forêts, et un nombre record de 23 personnes, surtout des rangers africains, ont été tuées en tentant de protéger les animaux des braconniers.

Pour Global Witness, « le lien » est clair entre cette violence et nos produits de consommation courante :

« agriculture de masse, mines, braconnage, abattage forestier… alimentent en composants et ingrédients les rayons de nos supermarchés, qu’il s’agisse d’huile de palme pour les shampooings, de soja pour le boeuf ou de bois pour nos meubles ».

« Ceux qui défendent leurs terres face à une agriculture destructrice » subissent en particulier une recrudescence d’attaques, s’alarme l’ONG, qui « appelle gouvernants, mais aussi entreprises à agir ».

« Des activistes locaux sont assassinés tandis que des gouvernements et des entreprises privilégient les profits rapides par rapport à la vie humaine », déplore dans un communiqué Ben Leather, pour Global Witness.

Des progrès ont été faits ces dernières années (comme l’adoption de lois protectrices au Mali ou au Burkina Faso), « mais plus doit être fait ». « Et nous, consommateurs, devons exiger que les firmes prennent leurs responsabilités », insiste l’ONG, qui effectue ce travail de recensement depuis 2002.

Tout un arsenal

Le rapport, intitulé « À quel prix ? », retrace l’engagement du Colombien Hernan Bedoya, tué de 14 tirs par un groupe paramilitaire, pour s’être dressé contre la culture d’huile de palme et de banane sur les terres de sa communauté.

Aux Philippines, c’est le massacre par des militaires de huit villageois opposés à l’extension d’une plantation de café.

L’armée assure avoir répl;iqué à une attaque de la branche militaire du parti maoïste.

« Aucun de ses membres n’a été retrouvé parmi les morts », mais plutôt le leader des opposants aux champs de café et sa famille, objecte Global Witness, rappelant que le gouvernement Duterte a annoncé son intention d’allouer 1,6 million d’hectares de terre aux plantations industrielles.

Il n’y a pas que les meurtres, ajoute l’ONG, qui décrit tout l’arsenal pour bâillonner les opposants : menaces de mort, interpellations, poursuites, cyberattaques, violences sexuelles, disparitions…

Au Brésil, des fermiers armés de machettes et fusils ont blessé 22 indiens Gamela, dont ils convoitaient les terres. Certaines victimes ont eu la main tranchée.

Personne n’a été traduit en justice, « signe d’une culture d’impunité et d’inaction du gouvernement à l’égard des activistes environnementaux », dénonce Global Witness : « au contraire, le pouvoir s’active pour affaiblir les lois protégeant les droits sur les terres et les autochtones, tout en facilitant l’exploitation des écosystèmes par les corporations ».

Pour l’écrivaine canadienne Margaret Atwood, auteur du très noir roman d’anticipation « La servante écarlate », « ces histoires (…) sont choquantes individuellement. Collectivement, elles montrent une épidémie de violence contre les défenseurs de la Terre. » « Cette violation des droits de l’Homme appelle une protestation vigoureuse », a-t-elle réagi auprès de Global Witness.

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Des routes en plastique recyclé pour lutter contre la pollution


L’Amérique latine a des leçons à nous donner sur la protection de l’environnement dont le Costa Rica est élu plusieurs fois, le pays, le plus écolo du monde. Cette fois-ci, il teste l’asphalte dont on rajoute des bouteilles de plastique. Il parait que le Canada, l’Angleterre et l’Inde utilise déjà se procédé
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Des routes en plastique recyclé pour lutter contre la pollution

 

Illustration – Une route au Costa Rica. © getty.

Le Costa Rica veut tester un procédé qui consiste à réutiliser des bouteilles en plastique pour construire des routes.

Que faire des milliers de bouteilles en plastique à recycler chaque année? Si certains construisent déjà des maisons grâce à tout ce plastique, d’autres bâtissent aujourd’hui des routes. Le Costa Rica a annoncé en début de semaine qu’il allait en effet construire de nouvelles routes à l’aide d’un « asphalte vert » composé de 3% de plastique.

Double avantage

La technique consiste à ajouter des matières plastiques aux matériaux qui constituent l’asphalte traditionnelle. Avec 1.000 bouteilles, on obtient ainsi une tonne de bitume « vert » censé être plus résistant aux conditions climatiques et au poids des véhicules.

Ce nouveau type d’asphalte permet ainsi non seulement de réduire la pollution, mais également les extractions de pierre et de sable nécessaires à la production du bitume traditionnel qui émettent des gaz à effet de serre.

Le projet est mené par le Laboratoire national des matériaux et des modèles structurels de l’Université du Costa Rica. Le pays compte construire 500 mètres de route test avec cet asphalte composé de plastique, et la même distance avec du bitume traditionnel afin de comparer la résistance de ces deux options dans le temps.

Les résultats seront rendus publics dans deux à quatre mois, selon le journal La Nación, et pourraient permettre, à terme, de construire plus de routes « vertes » dans le pays.

Pays le plus écolo du monde

Cet « asphalte vert » est déjà utilisé dans d’autres pays comme l’Angleterre, l’Inde ou encore le Canada, mais le Costa Rica sera le premier pays d’Amérique latine à utiliser ce procédé.

Élu « pays le plus écolo du monde » à plusieurs reprises, le Costa Rica est très engagé dans la protection de son environnement. En 2016, par exemple, 98% de l’énergie consommée était verte, ce qui signifie que le pays a tourné pendant plus de 250 jours entièrement grâce aux énergies renouvelables. Pour comparaison, l’Union européenne s’est fixé comme objectif de consommer 20 % d’énergie verte d’ici 2020.

https://www.7sur7.be/

143 millions de réfugiés climatiques d’ici à 2050 ?


On prévoit dans un avenir pas très loin que des populations vont être des réfugiés climatiques. Les recherches prévoient quelque 143 millions seront obligé d’aller dans des endroits moins touchés pour survivre, en espérant qu’il n’y aura pas de mur ou de séparation de famille… Enfin, il serait possible de diminuer le nombre de réfugiés climatiques si on réussissait à diminuer l’impact des changements climatiques. Est-ce possible ?
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143 millions de réfugiés climatiques d’ici à 2050 ?

 

143 millions de migrants climatique d'ici à 2050 ?

La sécheresse des sols est l’une des causes de migration des populations.

Par Aurélia Payelle

Selon une étude publiée le 19 mars 2018 par la Banque mondiale, le changement climatique poussera, d’ici 2050, 143 millions de personnes à migrer.

La Banque mondiale a réalisé la première étude sur les effets du changement climatique sur le flux migratoires. Cette étude met en avant trois régions du monde en développement, des zones vulnérables au changement climatique. L’étude prévoit 86 millions de « réfugiés climatiques » potentiels en Afrique subsaharienne, 40 millions en Asie du Sud et 17 millions en Amérique latine.

 « Ces trois régions du monde représentent 55 % de la population des pays en développement. Et les millions de personnes concernées représentent 2,8 % de la population de ces régions », précise la Banque mondiale.

En tout, ce sont 143 millions de personnes qui seraient obligées de migrer à l’intérieur de leur propre pays, d’ici à 2050, pour essayer de fuir les conséquences du réchauffement climatique.

Trois pays, trois scénarios

La Banque mondiale a choisi de mettre en lumière la situation de trois pays des trois régions sélectionnées pour l’étude : le Bangladesh, le Mexique et l’Éthiopie.

« Ces pays ont des profils très différents sur le plan du climat, de la démographie, des flux migratoires, des moyens de subsistance et du développement « , affirme la Banque mondiale.

Dans le pire des scénarios envisagés par l’étude, l’Asie du Sud comptera 40 millions de réfugiés climatiques internes en 2050, dont un tiers seulement au Bangladesh

« Dans ce pays, près de la moitié des habitants sont tributaires de l’agriculture les problèmes de pénurie d’eau et de baisse de la production agricole liés aux dérèglements climatiques risquent de conduire à d’importants mouvements de populations », indique la Banque mondiale.

En Afrique Subsaharienne, l’agriculture pluviale à une grande importance.

 L’étude indique que « les projections tablent sur une croissance de la population éthiopienne de l’ordre de 60 à 85 % à l’horizon 2050, ce qui viendra accentuer encore davantage les pressions exercées sur les ressources naturelles du pays et sur ses institutions. »

Enfin, au Mexique, ce sont les régions agricoles non irriguées, principalement en raison de la baisse du rendement des cultures, qui devraient connaître le flux d’émigration le plus importants.

 « Le pays va connaître une hausse des températures moyennes et extrêmes, en particulier dans les zones de faible altitude (et par conséquent plus chaudes) ; cela concerne notamment les zones côtières, et particulièrement le Yucatan », indique la Banque mondiale.

Tout sauf une fatalité

Les habitants de ces trois pays seraient forcés de se déplacer pour cause de pénurie d’eau, de mauvaises récoltes à cause de la sécheresse, d’élévation du niveau de la mer et d’aggravation des tempêtes. Ces phénomènes déjà connus pousseront les populations côtières à se réfugier dans les terres.

Mais la Banque mondiale l’assure : « le nombre de ces réfugiés pourrait être réduit de 80 % (soit plus de 100 millions de personnes) si la communauté internationale intensifie ses efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre et que les pays se dotent de plans de développement solides ».

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La triste vérité derrière la mode du quinoa


Le quinoa est un super aliment étant riche entre autres, de fibres et protéines, il convient à tous, surtout pour les végétariens, végétaliens, végan … Le problème quand un aliment viens en vogue, les pays producteurs se font dépasser par d’autres pays laissant les premiers producteurs dans une situation précaire allant a augmenter la pauvreté
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La triste vérité derrière la mode du quinoa

 

Des grains de quinoa montrés par un Bolivien à Tarmaya, en Bolivie, le 8 avril 2013. © reuters.

Maxime Czupryk
Source: AFP, Brut, Franceinfo

Le quinoa connait une popularité exponentielle depuis quelques années aux États-Unis et en Europe. Victime de son succès, ce produit a vu son prix doubler en cinq ans. Conséquence: de nombreux pays se sont lancés dans sa culture, au grand dam des petits producteurs boliviens, lesquels vendent désormais leur produit phare à perte. Ou comment la mode du quinoa fragilise l’économie d’un pays dont la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté.

Popularisé chez nous notamment par les végétariens et autres vegans, le quinoa, cette pseudo-céréale venue tout droit d’Amérique latine, a envahi nos assiettes (et les réseaux sociaux) depuis quelques années.

Une « graine d’or » qui a de quoi séduire

Le quinoa n’est pas une graminée comme le riz ou le blé. C’est une plante herbacée de la famille des chénopodiacées, la même que les betteraves et les épinards. Riche en acides aminés, le quinoa jouit également d’une plus haute teneur en fibres et en protéines par rapport au blé ou au riz par exemple. De plus, il ne contient pas de gluten, ce qui ravit donc les adeptes du régime « gluten free » (très à la mode lui aussi). Bref, la « graine d’or » a de quoi séduire.

2013, année du internationale du quinoa

Ce n’est pas pour rien que l’Assemblée générale de l’ONU a ainsi proclamé 2013 « Année internationale du quinoa. » L’organisation voulait ainsi « rendre hommage aux pratiques ancestrales des peuples andins qui sont parvenus à conserver le quinoa à l’état naturel pour nourrir les générations présentes et futures grâce à leur savoir-faire et leur vie en parfaite harmonie avec la nature.

 » Pour l’ONU, le quinoa représente un atout pour lutter contre l’insécurité alimentaire dans le monde, « dans un contexte de changement climatique et de raréfaction des ressources en eau », s’est réjouie à l’époque Nadine Heredia, ambassadrice du quinoa.

Tout le monde veut en profiter, effet yo-yo sur le prix

Sauf que ce coup de pub, louable, a eu pour effet de faire exploser le prix de la petite graine des Andes, lequel a grimpé jusqu’à 9.000 euros la tonne. Par conséquent, tout le monde a voulu sa part du gâteau sans gluten. Désormais, pas moins de 90 pays cultivent du quinoa. Au Pérou notamment où sa culture intensive lui a permis de passer devant la Bolivie en tant que premier producteur mondial. L’offre ayant largement dépassé la demande, les prix ont dégringolé.

Un effet dévastateur pour les petits producteurs

Cet effondrement des prix a eu un effet dévastateur sur les petits producteurs boliviens, qui doivent désormais vendre à perte. En sachant que 250.000 personnes vivent de la culture de quinoa en Bolivie, cette situation est devenue critique dans un pays où plus de la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté.

Consommez responsable

Enfin d’endiguer ce triste phénomène, consommez de manière responsable en vérifiant la provenance du quinoa que vous achetez.

© reuters

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© reuters.

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Spiruline : les effets néfastes d’une algue soi-disant miraculeuse


On vante souvent et beaucoup trop que certains produits peuvent faire des miracles pour le corps, cependant, la quantité et la manière que certains produits sont présentés peuvent avoir des effets néfastes. C’est ce que les chercheurs soulignent pour la spiruline
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Spiruline : les effets néfastes d’une algue soi-disant miraculeuse

 

Spiruline : les effets néfastes d’une algue soi-disant miraculeuse

Le 1er décembre 2017.

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) vient de mettre en garde les consommateurs contre certains effets néfastes de la spiruline, une algue présentée comme un produit miracle.

Des effets indésirables signalés

Il faut toujours se méfier de ces produits qui peuvent à la fois vous requinquer, vous faire maigrir et vous muscler. Cela fait quelques années que les vertus de la spiruline, une algue que l’on trouve en Afrique, en Asie du Sud et en Amérique latine, sont vantées sur les forums ou par certains naturopathes. Riche en protéines, elle est même distribuée dans des pays en développement pour lutter contre la malnutrition des enfants.

Mais, ce que l’on ne savait pas, c’est qu’elle aurait également de nombreux effets indésirables. C’est ce que révèle l’Anses dans un avis rendu public le 30 novembre. 49 signalements d’effets indésirables (troubles digestifs, allergie, atteintes musculaires ou hépatiques…) ont en effet conduit l’agence sanitaire à mener son enquête pour évaluer les risques associés à la consommation de cette algue.

Des traces de plomb, de mercure et d’arsenic

En France, la spiruline est consommée sous forme de compléments alimentaires.

Elle « ne semble pas présenter de risque sanitaire à de faibles doses (jusqu’à plusieurs grammes par jour chez l’adulte) », note l’Anses. « Les produits contenant de la spiruline peuvent en revanche être contaminés par des cyanotoxines (mycrocystines notamment), des bactéries ou des éléments traces métalliques (plomb, mercure, arsenic) ».

L’agence ne conseille pas aux consommateurs de renoncer à la spiruline mais elle demande aux pouvoirs publics d’être plus attentifs aux circuits d’approvisionnement. Elle recommande en revanche aux personnes qui présentent un terrain allergique, qui souffrent de fragilités musculaires ou hépatiques ou de phénylcétonurie (une maladie génétique rare et grave) de ne pas consommer ces compléments alimentaires. 

Marine Rondot

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