Le plus grand arbre tropical du monde couronné après une ascension vertigineuse


Menera est un arbre à fleur dans une forêt de Bornéo. Sa particularité : Il est le plus grand arbre tropical au monde. Il dépasse de quelques cm Centurion qui est un eucalyptus (Tasmanie). Par contre, il arrive en 2e en temps qu’arbre, il est devancé par Hyperion un séquoia. (États-Unis)
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Le plus grand arbre tropical du monde couronné après une ascension vertigineuse

 

Menara est le plus grand arbre tropical du monde. Il a été découvert et mesuré par des scientifiques de l’université de Nottingham, de l’unviersité d’Oxford et du Southeast Asia Rainforest Research Partnership (SEARRP). © Luke Malhi, YouTube

Floriane BOYER,

Le 6 avril 2019, mètre ruban en poche, un scientifique risque-tout a grimpé au sommet d’un des arbres géants qui s’élève dans la forêt de Bornéo afin d’en mesurer la taille exacte : 100,8 mètres.

Ce qui en fait le plus grand arbre tropical du monde. Il pèse 81,5 tonnes sans compter les racines. Surnommé Menara (« tour » en malaisien) cet arbre de l’espèce Shorea faguetiana se dresse dans la zone protégée de Danum Valley Conservation Area, située dans l’État malaisien de Sabah sur l’île de Bornéo. Plusieurs autres spécimens du genre Shorea rivalisaient en hauteur depuis quelques années.

Menara devient le plus grand arbre à fleurs (angiospermes) connu, devançant un eucalyptus appelé Centurion (100,5 mètres) qui pousse en Tasmanie. C’est le deuxième plus grand arbre du monde, derrière un séquoia surnommé Hyperion, qui culmine à 115,92 mètres en Californie. Menara avait été découvert dès 2018 lors d’une campagne de cartographie aérienne Lidar de la forêt. Il se situe dans une cuvette qui l’aurait aidé à atteindre cette taille en l’abritant des vents, d’après un chercheur de l’université d’Oxford.

Le grimpeur malaisien Unding Jami a escaladé le plus grand arbre tropical du monde, baptisé Menara, dans la forêt de Bornéo. © Unding Jami

Le grimpeur malaisien Unding Jami a escaladé le plus grand arbre tropical du monde, baptisé Menara, dans la forêt de Bornéo. © Unding Jami

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Les plus anciennes peintures figuratives du monde ont plus de 40.000 ans


    Ce n’est pas une découverte de cette année, mais les scientifiques ont établis que les peintures dans une grotte en Indonésie seraient datées de plus de 40 000 ans. Ce n’est donc pas en Europe, ais bien en Asie que serait le berceau de l’art rupestre.
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    Les plus anciennes peintures figuratives du monde ont plus de 40.000 ans

    En bas à gauche de cette photo, le dessin d’un bœuf sauvage datant de plus de 40.000 ans. © Luc-Henro Fage

    En bas à gauche de cette photo, le dessin d’un bœuf sauvage datant de plus de 40.000 ans. © Luc-Henro Fage

    Nathalie Mayer

    Journaliste

    Depuis les années 1990, les chercheurs savent qu’il se cache, dans les montagnes reculées et accidentées de Bornéo, des grottes contenant des peintures datant de la Préhistoire. Aujourd’hui, ils révèlent qu’il s’agit probablement des plus anciennes représentations figurées au monde. Elles dateraient de plus de 40.000 ans.

    L’art rupestre figuratif constitue l’une des principales innovations liées à la culture humaine. Et contrairement à ce qu’imaginaient les chercheurs, il n’a peut-être pas vu le jour en Europe. Mais plutôt en Asie du sud-est comme semblent le suggérer des peintures datant d’au moins 40.000 ans. Elles recouvrent les parois calcaires d’une grotte de Bornéo (Indonésie) et elles représentent un animal étrange, ressemblant vaguement à un bœuf sauvage.

    Des évolutions technologiques à l’origine de la découverte.

    Ces peintures avaient déjà été décrites au milieu des années 1990. Il manquait pourtant une estimation de leur âge. C’est aujourd’hui chose faite grâce notamment à des chercheurs de l’université de Griffith (Australie). Ils se sont appuyés sur une méthode de datation par l’uranium-thorium. Une technique déjà connue depuis plusieurs décennies.

    « Mais avec les évolutions technologiques, nous pouvons aujourd’hui travailler sur de plus petits échantillons », précise Maxime Aubert, l’un des chercheurs impliqués dans l’étude.

    Comment ça marche ? Il faut d’abord savoir que l’uranium est soluble dans l’eau. Et qu’il se désintègre lentement. Sa demi-vie est de l’ordre de 4,5 milliards d’années. En bout de chaîne, il reste du thorium. En mesurant le rapport isotopique de thorium par rapport à l’uranium, il est possible de dater un échantillon.

    Les premiers artistes originaires d’Asie

    Ainsi, les chercheurs ont ici prélevé, autour des dessins rupestres, des échantillons de carbonate de calcium pour lesquels ils ont pu déterminer ce rapport uranium/thorium. Conclusion : la représentation de cet animal sauvage date d’au moins 40.000 ans. Jusqu’alors, la palme du plus vieux dessin du monde revenait à celui d’un babiroussa de 35.400 ans également découvert en Indonésie.

    Ces résultats permettent aux chercheurs de découper désormais l’histoire de l’art rupestre ancien à Bornéo en trois grandes périodes. La première s’étend entre -52.000 et -40.000 ans et comprend des pochoirs à main ainsi que de premiers animaux. Le tout dans des couleurs ocres rouge orangé. À partir de -20.000 ans, les œuvres se tournent vers le monde humain. De couleur plutôt violette, les personnages sont représentés dansant ou chassant. Et les premiers signes abstraits apparaissent. La dernière phase ne semble pas débuter avant -4.000 ans. Elle offre des motifs géométriques et des bateaux en plus des personnages humains et fait la part belle aux pigments noirs. Ces différentes phases marquent-elles le travail de deux groupes humains distincts ou simplement une évolution culturelle ? Les chercheurs se posent toujours la question.

    . Ce qui positionne l’Asie comme le berceau de cet art puisque les plus anciennes peintures européennes semblent dater de quQuoi qu’il en soit, cette nouvelle datation semble en accord avec les informations récentes découvertes sur les premiers Hommes. Homo sapiens a quitté l’Afrique il y a environ 70.000 à 60.000 ans. Une fois dispersé en Eurasie, il se serait donc mis à l’art figuratif il y a plus de 40.000 anselque 35.000 ans et les plus vieux dessins rupestres africains d’environ 30.000 ans seulement.

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Des chercheurs ont daté, par la méthode de l’uranium-thorium, des dessins rupestres découverts dans les années 1990 dans une grotte de Bornéo.

  • Ils auraient plus de 40.000 ans. Ce qui en fait les plus anciennes peintures figuratives jamais découvertes.

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Des éléphants pygmées retrouvés morts dans une plantation de palmiers à huile en Malaisie


C’est triste qu’une espèce soit menacée, il y a le braconnage, la déforestation … Et comme cela n’est pas suffisant, il y a aussi les produits chimiques qui sont utilisés pour l’agriculture. Ces éléphants pygmées auraient probablement été empoissonnés par des engrais dans des cours d’eau auxquels ils s’abreuvent
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Des éléphants pygmées retrouvés morts dans une plantation de palmiers à huile en Malaisie

 

éléphant pygmée

Un éléphant pygmée mort en 2013 dans l’Etat de Sabah.

© SABAH WILDLIFE DEPARTMENT / AFP

Par Sciences et Avenir avec AFP

En quelques semaines, six éléphants pygmées ont été retrouvés morts dans une plantation de palmiers à huile, dans la partie malaisienne de l’île de Bornéo.

Six éléphants pygmées de Bornéo (Elephas maximus borneensis), une sous-espèce menacée de l’éléphant d’Asie, ont été retrouvés morts dans une plantation de palmiers à huile sur l’île de Bornéo en Malaisie, ont annoncé le 21 mai 2018 des responsables locaux. Une hécatombe qui dure depuis quelques semaines.

Des animaux sûrement empoisonnés

Les carcasses des pachydermes âgés de 1 à 37 ans ont été découverts entre le mois d’avril et le 20 mai 2018 dans différents endroits de l’Etat régional Sabah situé au nord de l’île, a déclaré à l’AFP Augustine Tuuga, le directeur du Département local des espèces sauvages.

« Nous effectuons des tests sur les organes internes » des animaux, a-t-il ajouté, précisant que ceux-ci ne portaient aucune trace de blessure par balle. Les éléphants pourraient avoir été empoisonnés accidentellement en consommant des engrais répandus dans des plantations de palmiers à huile, a-t-il encore dit.

Selon le quotidien The Star citant des défenseurs de la nature, les pachydermes pourraient avoir bu dans des points d’eau empoisonnés.

Il ne reste que 2000 éléphants pygmées dans la nature

En 2017, trois éléphants pygmées avaient été tués par des braconniers. En 2013 déjà, 14 de ces éléphants avaient été découverts morts au Sabah, également empoisonnés. Lors de ce tragique événement, la photo d’un éléphanteau de trois mois, devenu orphelin, le montrant en train de tenter en vain de réveiller sa mère morte, avait suscité un vif émoi dans la région.

© SABAH WILDLIFE DEPARTMENT / AFP

Les représentants de cette espèce seraient encore environ 2.000 au total dans la nature. Cette espèce est menacée par la réduction de son habitat naturel due à la déforestation et au braconnage pour les défenses ,qui se vendent cher au marché noir. Les éléphants pygmées vivent principalement au Sabah et atteignent une taille maximale de 2,5 mètres, soit quelques dizaines de centimètres de moins que les éléphants d’Asie. Connus pour l’allure juvénile de leur visage, leurs grandes oreilles et leur longue queue, ils ont été reconnus comme une espèce distincte en 2003, après des tests ADN.

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Notre amour des grignotines tue les orang-outans


On nous dit souvent que l’huile de palme est un produit durable. Mais malheureusement la réalité est tout autre. En Indonésie, elle est tellement cultivée qu’en fait, c’est une monoculture et nuit à tout a l’environnement et aux animaux qui y vivent sans parler des changements climatiques qui fait aussi des ravages
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Notre amour des grignotines tue les orang-outans

INTERNATIONAL ANIMAL RESCUEDr. Karmele Llano Sanchez leads a team in Indonesia that rescues and rehabilitates orangutans, many of which have fallen victim to forest destruction driven by consumers’ desire for palm oil

Par Tess Riley

Voici la femme qui tente de les sauver

Dr Karmele Llano Sanchez exerçait la profession de vétérinaire, sur l’île indonésienne de Bornéo, lorsqu’elle fut appelée à soigner un orang-outan nommé Jojo. Cette expérience, dit Dr Sanchez, a changé sa vie à tout jamais.

Jojo était détenu comme animal de compagnie, et, quand Dr Sanchez l’a rencontré, il était enchaîné par la cheville, avec des déchets et des eaux usées tout autour de lui. Elle a brisé sa chaîne et lui a administré des médicaments. Cependant, ceci fait, elle s’est trouvée dans l’obligation de l’enchaîner à nouveau et de laisser Jojo là où il était, faute d’endroit où l’on pourrait prendre soin de lui.

Cette rencontre, survenue en 2008, l’a poussée à fonder un centre pour la réhabilitation des orangs-outans. Un an plus tard, elle est revenue chercher Jojo. Après des années de mauvais traitements et d’alimentation inadaptée, il était handicapé et devenu incapable de survivre à l’état sauvage, mais jamais plus il ne serait enchaîné.

Aujourd’hui, l’équipe du Dr Sanchez, de plus de 250 personnes, de la branche indonésienne de l’International Animal Rescue est aux avant-postes de l’effort visant à sauver et réhabiliter les orang-outans vulnérables de Bornéo avant — si possible —, de les relâcher dans la nature.

BBC/INTERNATIONAL ANIMAL RESCUEBaby orangutan Udin is rescued from the illegal wildlife pet trade.

Environ 87 pour cent des orang-outans du monde vivent sur l’île de Bornéo, bien que leur population ait diminué drastiquement durant les vingt dernières années. Certains protecteurs de l’environnement estiment que 150 000 ont disparu des forêts de l’île, au cours des 16 dernières années seulement, si bien qu’il en resterait à peine 70 000.

Certains des animaux sauvés par l’équipe du Dr Sanchez avaient été séparés de leurs mères pour être vendus illégalement comme animaux de compagnie, ou avaient passé toute leur vie emprisonnés ou enchaînés en captivité, comme Jojo. Mais un grand nombre d’entre eux s’étaient retrouvés perdus, affamés ou orphelins, en raison de la déforestation systématique de la forêt tropicale indonésienne, pour une denrée à bas prix, produite en masse, et dont peu de consommateurs ont même entendu parler: l’huile de palme.

Des collations aux produits de beauté, près de la moitié des articles emballés de nos épiceries contiennent de l’huile de palme. Pour produire cette huile, d’immenses pans de forêt tropicale, en Indonésie et dans le pays voisin, la Malaisie, sont défrichés chaque année. En plus d’être un facteur important dans les changements climatiques et de contribuer à l’exploitation de travailleurs précaires, cette déforestation détruit les habitats fragiles et bio-diversifiés dont dépendent des animaux comme les orang-outans — mais aussi les éléphants, les rhinocéros et les tigres.

BBC/ALEJO SABUGO/INTERNATIONAL ANIMAL RESCUESince the explosion in the use of palm oil in 2000, Borneo has lost 20,000 square miles of forest.

Alors que certaines marques affichent fièrement qu’elles utilisent de l’huile de palme durable — c’est-à-dire respectant certains critères environnementaux et certaines normes de travail — en réalité, une telle chose n’existe pas, dit Dr Sanchez.

«Durable ? Une monoculture ne peut tout simplement pas être durable», dit cette femme de 39 ans, en secouant la tête. «Peut-être que, si votre question portait sur une huile de palme plus écologique, alors là oui, ce serait possible. Mais, à l’heure actuelle, cela n’existe pas. »

Le travail qu’accomplissent Dr Sanchez et son équipe est ingrat, compliqué; il implique de rapprocher des entreprises, des autorités gouvernementales et des communautés dans un effort pour réintroduire des primates dans leur habitat naturel — même si ce n’est pas la priorité de tous les acteurs — et, idéalement, de faire en sorte que cet effort ne soit plus nécessaire. Dr Sanchez est catégorique sur le fait que, même si ce type de travail intersectoriel est ardu, il est vital, dans la mesure où les efforts pour la réhabilitation et la réintroduction, à eux seuls, ne sont pas une solution.

«C’est comme lorsque vous êtes malade et que vous prenez une aspirine — vous avez traité les symptômes, mais vous n’avez pas vraiment soigné le problème à la source. Vous pouvez traiter les symptômes indéfiniment, vous comprenez?», dit-elle.

«La solution, dit Dr Sanchez, réside dans la volonté du secteur privé de tenir compte de l’environnement, bien avant que commence tout déboisement, afin de garantir que l’habitat des orang-outans ne soit pas détruit. Alors que certaines entreprises ont réalisé qu’il est dans leur intérêt de rechercher des initiatives de développement plus durables, il y en a encore tellement qui ne s’en préoccupent tout simplement pas», affirme-t-elle.

Ensuite, se pose le problème des entreprises qui comptent sur International Animal Rescue pour les débarrasser des orang-outans après une déforestation.

«C’est bien qu’elles nous appellent [lorsqu’elles ont besoin d’aide]», dit Dr Sanchez.

«Mais, d’un autre côté, jamais elles n’auraient dû déboiser une forêt où vivaient des orang-outans en premier lieu. Nous voulons protéger les animaux, nous voulons sauver les animaux, mais nous ne voulons pas jouer le rôle de service de nettoyage pour ces entreprises, vous comprenez? « Je déboise tout puis je tombe sur quelques orang-outans, donc vous venez et vous les emmenez. Problème résolu! »»

BBC/INTERNATIONAL ANIMAL RESCUEGatot, a young orphan, receives medical care. Ninety-five percent of animals arriving at the International Animal Rescue’s Indonesia center are orphaned orangutan babies.

Les individus, eux-aussi, ont un rôle à jouer — « vous savez, nous, les gens normaux, dit Dr Sanchez, en tant que consommateurs d’huile de palme, nous devons tous faire pression sur le secteur privé pour qu’il fasse ce qui est juste, parce que nous en avons le pouvoir. Si nous arrêtons de consommer des produits, tout le système s’effondre.»

Nous ne pouvons pas continuer à consommer autant que nous le faisons actuellement et prétendre que nous allons protéger l’environnement, c’est juste impossible», affirme-t-elle.

 «Le chocolat, les crèmes glacées, les collations, les Doritos — vous savez, vous pouvez vivre sans.»

Dr Sanchez pense qu’il est encore temps de faire quelque chose, si nous agissons vite.

«Nous appartenons à cette génération de personnes qui voit cette extinction massive des espèces sauvages se produire», dit-elle. «C’est en quelque sorte à portée de main et nous avons la possibilité de faire quelque chose pour y remédier. Peut-être que ce sera trop tard pour la prochaine génération. C’est une grande responsabilité. Mais c’est aussi une bonne sensation. C’est ce qui nous fait aller de l’avant.»

BBC/INTERNATIONAL ANIMAL RESCUEAfter humans, orangutan babies have the longest childhood in the natural world.

Ce texte initialement publié sur le HuffPost Canada a été traduit de l’anglais.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

De nouvelles fourmis capables de se faire « exploser » face à l’ennemi découvertes à Bornéo


Les fourmis sont, je crois, des insectes les plus exceptionnelles. Elles sont capables de faire des ponts, des radeaux, secours les blessés après une bataille, et peuvent même donner des soins médicaux. Certaines espèces peuvent même avoir des kamikaze pour sauver la colonie. Des fourmis explosives, elle se suicide en rompant sa paroi abdominale dégageant une substance collante toxique pour tuer l’adversaire
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De nouvelles fourmis capables de se faire « exploser » face à l’ennemi découvertes à Bornéo

 

Crédits : Laciny A, Zettel H, Kopchinskiy A, Pretzer C, Pal A, Salim KA, Rahimi MJ, Hoenigsberger M, Lim L, Jaitrong W, Druzhinina IS (2018) / ZooKeys

par Brice Louvet

Lorsqu’elles sont confrontées à un ennemi, les « fourmis explosives » du Sud-Est font exactement ce que leur nom indique : elles explosent. Ignorés depuis des décennies, des chercheurs ont récemment découvert plus d’une douzaine d’espèces qui entrent dans ce groupe, y compris une espèce complètement nouvelle.

Les fourmis sont capables de comportements prosociaux étonnants, comme la création de ponts et de radeaux de sauvetage, le ramassage des blessés sur le champ de bataille lors d’attaques menées contre les termites, et même l’administration de soins médicaux. Mais en termes d’abnégation, les « fourmis explosives » des arbres d’Asie du Sud-Est sont au-dessus, prêtes à sacrifier leur vie pour protéger leur colonie. Confrontée à une menace, une fourmi peut alors délibérément rompre sa paroi abdominale. La mesure désespérée libère alors une substance collante et toxique capable de tuer l’adversaire au corps à corps.

Les scientifiques appellent cela « l’autolyse », un comportement suicidaire également documenté chez certains termites. C’est le lot des super-colonies. Contrairement aux individus de la plupart des espèces, qui cherchent à préserver et à proliférer leurs gènes, les fourmis et les termites travaillent pour le compte de toute la colonie; la perte d’un individu est secondaire aux besoins du collectif. Notons que chez les fourmis, seules les ouvrières les plus petites, les minors, celles s’occupent des tâches domestiques intérieures au nid, s’explosent.

Les scientifiques connaissent les fourmis explosives depuis plus de cent ans. Plusieurs espèces ont été documentées pendant la première moitié du 20e siècle; un nouveau groupe d’espèces appelé Colobopsis cylindrica a d’ailleurs été créé pour les décrire. Curieusement cependant, aucune nouvelle espèce n’a été identifiée après 1935. Une récente expédition à Bornéo, en Thaïlande et en Malaisie menée par une équipe de recherche interdisciplinaire du Muséum d’histoire naturelle de Vienne, de l’Université technique de Vienne et d’autres institutions contributrices, tend aujourd’hui à changer la donne.

Les résultats de leur enquête, publiés dans la revue ZooKeys identifient 15 espèces distinctes de fourmis explosives, dont une totalement nouvelle pour la science, baptisée Colobopsis explodens, et particulièrement sujette à l’abnégation lorsqu’elle est menacée (certaines se sont même fait exploser lorsque les chercheurs se sont approchés trop près).

Au cours de la même expédition, les chercheurs ont également observé un accouplement de fourmis en plein vol; ils ont par ailleurs étudié leurs habitudes alimentaires; pour information, ces insectes aiment grignoter des algues, de la mousse, des champignons, des insectes morts, des fruits et du poisson.

Source

http://sciencepost.fr/

Une nouvelle espèce de singes découverte en Asie


Un nouveau venu dans le monde des primates .. il a l’air bien inoffensif mais attention aux morsures ..
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Une nouvelle espèce de singes découverte en Asie

 

Un loris 

Photo :  Ch’ien C. Lee

Une nouvelle espèce de primates nocturnes a été découverte par une équipe scientifique internationale sur l’île de Bornéo en Asie du Sud-Est. Les primatologues étudiaient le comportement du loris lent dans la jungle de Bornéo lorsqu’ils ont observé certains spécimens de cette nouvelle espèce.

La chercheuse Rachel Munds, de l’Université du Missouri-Columbia, et ses collègues ont pu distinguer l’espèce à l’aide des variations de couleurs de la fourrure très caractéristique de son visage.

Leurs observations ont également permis d’élever au rang d’espèces à part entière deux types de primates qui étaient jusqu’alors répertoriés comme sous-espèces.

« Historiquement, beaucoup d’espèces sont restées inconnues, car elles ont été à tort regroupées ensemble sous une seule et même espèce. » —  Rachel Munds

Le loris lent est un genre de primate proche du lémurien. Son habitat s’étend de la province chinoise du Yunnan jusqu’à l’île de Bornéo.

Ces singes ont les yeux ronds et globuleux et un visage ressemblant à un masque. Leur morsure est toxique.

La mise à jour de ces nouvelles espèces laisse à penser qu’il y en a encore bien d’autres à découvrir dans la jungle de Bornéo et dans les îles alentour, notamment les Philippines.

Le détail de cette découverte est publié dans l’American journal of primatology.

http://www.radio-canada.ca/

Découverte d’une espèce rare de primate


Découvrir une espèce qu’on croyait éteinte et n’ayant que très peu d’information peut laisser un espoir de sauver la race, mais avec tout les changements causé par l’homme en plus des catastrophes comme le feu, cela est une tâche difficile
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Découverte d’une espèce rare de primate

Découverte d'une espèce rare de primate
© AFP photo | Eric M Fell / Wiley-Blackwell – Les singes découverts sur l’île de Bornéo.


Une équipe internationale de scientifiques a découvert en Indonésie un primate très rare, le Langur de Miller qu’on croyait éteint ou sur le point de le devenir, selon une communication publiée vendredi dans l’American Journal of Primatology.
Ce primate (Presbytis hosei canicrus) fait partie d’un genre regroupant des mammifères primates asiatiques de la famille des Cercopithecidae présents sur diverses îles d’Asie du Sud-Est dont Bornéo Sumatra et Java.

Le Langur de Miller est présent à Bornéo dans seulement un endroit limité de l’île, dans le nord-est où son habitat a subi des incendies et sérieusement souffert des activités humaines dont minières et de la conversion de la forêt en terre agricole.


L’équipe scientifique a mené son expédition dans la réserve naturelle de Wehea au Kalimantan, partie indonésienne de l’île de Bornéo. Il s’agit d’une vaste étendue de forêt vierge de 38.000 hectares pour la plus grande partie préservée.


Cette région abrite au moins neuf espèces connues de primate dont les orangs-outans de Bornéo et les gibbons.

«La découverte du Langur de Miller a été une surprise puisque la réserve naturelle de Wehea était considérée comme étant hors de sa zone d’habitat», explique Brent Loken de l’Université Simon Fraser au Canada, un des membres de l’expédition.

«Les recherches futures viseront à estimer la densité de population de ces primates à Wehea et dans la forêt environnante», dit-il.

«Les inquiétudes d’une éventuelle extinction du Langur de Miller remontent à 2004 et des recherches lors d’une expédition menée en 2008 avaient conforté ces craintes d’une situation alarmante», ajoute-t-il.

Pour la dernière expédition, les scientifiques ont notamment installé des caméras dans plusieurs endroits de la réserve naturelle permettant de saisir des images de ces primates qui ont donc survécu dans une zone située à l’ouest de l’endroit où ils avaient été vus précédemment pour la dernière fois.

«Il n’a pas été facile de confirmer notre découverte» car «les seules descriptions du Langur de Miller viennent de spécimens dans des musées et nos photos de ces animaux prises à Wehea sont parmi les rares dont nous disposons», souligne ce chercheur.

«Bien que ces images confirment que ce singe existe encore le Kalimantan Est, il y a de grande chances qu’il reste l’une des espèces de primates les plus en danger d’extinction dans le monde», ajoute le scientifique.

Bornéo, est partagée entre le sultanat de Brunei et la Malaisie au nord, et l’Indonésie au sud.
http://fr.canoe.ca/