La Nasa veut lutter contre le paludisme depuis l’espace


La NASA expérimente une façon d’éradiquer le paludisme depuis l’espace, qui a commencé depuis 2017. Ils ont remarqué que la déforestation semble être une conséquence du paludisme. Pouvoir prévoir à l’avance les risques de contamination et amener le personnel en prévention pour éviter des épidémies
Nuage


La Nasa veut lutter contre le paludisme depuis l’espace

La Nasa veut lutter contre le paludisme depuis l’espacePhoto: Getty Images

Plusieurs maladies véhiculées par les moustiques sévissent encore dans certaines régions d’Asie du Sud-Est, la dengue, le virus Zika, le chikungunya, mais aussi le paludisme (ou malaria), contre lequel la Nasa expérimente depuis l’espace une nouvelle technique en Birmanie afin de tenter de l’éradiquer.

Les scientifiques de l’agence spatiale américaine, en partenariat avec des chercheurs de l’université américaine du Maryland, exploitent des données satellitaires regroupant divers facteurs environnementaux comme la température, l’humidité du sol, les précipitations et la couverture forestière.

Ils les combinent ensuite avec des données socioéconomiques comme la densité de la population et le nombre de déplacements transfrontaliers.

L’objectif est d’identifier à l’avance les zones particulièrement sensibles au paludisme, pour que du personnel qualifié et des médicaments puissent être acheminés à temps afin de prévenir une éventuelle épidémie.

«Beaucoup de personnes utilisent dans une certaine mesure la modélisation spatiale (…) Mais pas avec la même intensité et les mêmes capacités que celles que nous avons ici», explique à l’AFP Tatiana Loboda, la scientifique qui pilote le projet en Birmanie.

L’expérimentation a débuté en 2017, mais l’équipe de la chercheuse a déjà constaté une forte corrélation entre le taux de déforestation et la maladie.

Une théorie (qui reste à prouver) est que ces zones, comprenant souvent des exploitations forestières, des mines et des plantations, accueillent un nombre particulièrement important de travailleurs migrants ou saisonniers qui transportent avec eux de nouvelles souches du parasite.

La tâche des scientifiques est délicate en Birmanie où plusieurs régions, théâtres de conflits entre l’armée et des factions rebelles, sont très difficiles d’accès.

«Je voudrais couvrir l’ensemble du pays en effectuant des déplacements aléatoires (sur le terrain), mais je ne peux pas», déplore Tatiana Loboda.

Le nombre de décès dus au paludisme a chuté dans le pays de 3900 en 2010 à 220 en 2017, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), alors que cette maladie connaît une baisse massive du nombre de cas dans le monde depuis une dizaine d’années (-40%) et pourrait être éradiquée «en l’espace d’une génération», selon un rapport publié dans la revue The Lancet.

Mais la Birmanie héberge plusieurs formes de paludisme résistant au traitement standard et les experts craignent qu’elles se répandent notamment en Afrique subsaharienne où se concentre la majorité des décès.

La dengue et le paludisme, deux maladies qui se transmettent via une piqûre de moustique, présentent des signes cliniques relativement semblables (forte fièvre, vomissements…). Les zones les plus exposées au paludisme sont généralement les régions rurales ou reculées, tandis que la dengue est très active dans les zones urbaines ou semi-urbaines.

https://journalmetro.com/

Un médicament pourrait rendre notre sang mortel pour les moustiques


Un médicament qui semble assez efficace pour diminuer le paludisme chez les enfants. Il n’y a pas d’effets secondaires, et ce médicament empoisonne les moustiques qui sont vecteurs de cette maladie.
Nuage

 

Un médicament pourrait rendre notre sang mortel pour les moustiques

 

Les moustiques anophèles mâles ne piquent pas. | Егор Камелев via Unsplash

Les moustiques anophèles mâles ne piquent pas. | Егор Камелев via Unsplash

Repéré par Jasmine Parvine

Un espoir dans la lutte contre le paludisme.

Repéré sur The Independent

En 2015, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a enregistré 212 millions de cas de paludisme dans le monde. La maladie se transmet par piqûre de moustique anophèle femelle: lorsque l’insecte pique une personne impaludée, cette dernière devient l’hôte du parasite. La malaria se transmet donc de piqûre en piqûre.

Selon une étude menée par l’Université du Colorado et publiée dans The Lancet, il serait possible de contrôler la propagation du paludisme en administrant de l’ivermectine aux adultes et enfants vivant dans des zones à risque. Ce médicament rend notre sang mortel pour les moustiques.

«L’ivermectine réduit les nouveaux cas de paludisme en rendant le sang d’une personne létal aux moustiques qui la piquent. Il tue les moustiques et réduit ainsi le risque d’infection d’autres personnes», a déclaré à The Independent le Dr Brian Foy, auteur de l’étude.

Pour mener son travail, l’équipe de recherche s’est rendue dans les zones rurales du Burkina Faso –90% des cas de paludisme se trouvent dans les zones tropicales d’Afrique. Elle a recruté 27.000 personnes, dont 590 enfants, dans huit villages différents. Durant dix-huit semaines, la moitié des individus étaient traités, en recevant une dose d’ivermectine toutes les trois semaines. Régulièrement, du personnel médical venait évaluer leurs symptômes.

Les résultats des tests sanguins ont montré que deux fois plus d’enfants du groupé traité à l’ivermectine ne présentaient pas de signe de malaria, et ce sans effets secondaires. En moyenne, les scientifiques ont compté 2,49 attaques de paludisme par enfant non traité, contre deux par enfant sous médication. Les cas de paludisme infantile auraient diminué de 20%.

Le bout du tunnel?

Cette nouvelle approche, ajoutée aux médicaments contre les infections, pourrait ralentir la propagation de la maladie, en ont conclu les scientifiques. Les recherches devraient s’étendre sur un territoire plus vaste et si les résultats sont similaires, l’éradication du paludisme pourrait être entrevue.

Le professeur Chris Drakeley de la London School of Hygiene and Tropical Medicine, qui n’a pas participé à l’étude, explique que «cette recherche est la première du genre à démontrer un effet au niveau communautaire, mettant en évidence un potentiel nouveau moyen de contrôler le paludisme».

http://www.slate.fr/

Des chiens dressés pour détecter le paludisme


On utilise beaucoup l’odorat des chiens pour détecter toutes sortes de choses dont des maladies. Dernièrement, des chiens dressés ont réussi à détecter sur des chaussettes portées par des enfants le paludisme avant même qu’apparaissent les symptômes comme la fièvre.
Nuage

 

Des chiens dressés pour détecter le paludisme

 

© getty.

On savait que les chiens pouvaient sentir chez les humains les signes de certains cancers et le risque de coma diabétique. Des chercheurs pensent avoir aussi réussi à en dresser pour renifler le paludisme chez les enfants qui n’ont pas encore de symptômes, grâce aux chaussettes.

Des chercheurs du Royaume-Uni et des experts de l’ONG Medical Detection Dogs en Gambie ont mené l’expérience, qui a consisté à entraîner des chiens pendant des mois à s’immobiliser lorsqu’ils ont reniflé une chaussette contaminée. Leurs résultats ont été présentés lundi à la conférence annuelle de la société américaine de médecine tropicale à La Nouvelle-Orléans (Louisiane).

Les chaussettes provenaient d’enfants de Gambie, dont une partie avaient été testé positifs pour le parasite du paludisme mais n’avaient pas de fièvre.

Mis au banc d’essai après leur dressage, les chiens ont correctement détecté 70% des chaussettes d’enfants infectés par le parasite du paludisme, qui génère une odeur distincte sur la peau humaine, et que le super odorat canin parvient apparemment à sentir, même si ce n’est que des traces sur une chaussette.

Détection rapide

Le but de cette technique est d’avoir un test de détection rapide, peu cher et non invasif pour détecter le paludisme, qui est transmis par des moustiques infectés. Le nombre annuel de morts est estimé à 445.000 dans le monde. Et le nombre de cas a augmenté ces dernières années, selon l’Organisation mondiale de la santé.

Les chercheurs pensent que leur technique peut encore s’améliorer en précision, au fur et à mesure que les chiens seront entraînés sur un plus grand nombre de chaussettes. Pour l’expérience, les chaussettes avaient été congelées au Royaume-Uni le temps du dressage, ce qui pourrait avoir limité l’efficacité.

Selon Steven Lindsay, entomologiste à l’université britannique de Durham et auteur principal de l’étude, la technique pourrait un jour être utilisée « aux points d’entrées dans les pays, de la même façon que les chiens sont dressés pour détecter des fruits, des légumes ou des drogues dans les aéroports ».

Prévenir la diffusion de la maladie

« Cela pourrait aider à prévenir la diffusion du paludisme dans les pays qui l’ont éradiqué, et permettre aux gens qui ne savent pas qu’ils sont infectés par le parasite du paludisme de recevoir un médicament antipaludisme », poursuit-il.

https://www.7sur7.be/

Des scientifiques parviennent à éradiquer une population entière de moustiques


Éradiquer les moustiques, le rêve probablement de plusieurs. Bien que cela soit fait en laboratoire, il est moins certain que cela soit la meilleure solution pour éviter des maladies comme le paludisme transmit par les moustiques. S’ils n’y a  plus de moustique comme vecteur, la nature trouvera sûrement un remplaçant
Nuage

 

Des scientifiques parviennent à éradiquer une population entière de moustiques

 

Un Anopheles gambiae, le moustique qui propage le paludisme | Dr Williams Collins/CDC via Public Health Image Library CC License by

Un Anopheles gambiae, le moustique qui propage le paludisme | Dr Williams Collins/CDC via Public Health Image Library CC License by

sur The Independent

Repéré par Barthélemy Dont

Cette expérience pourrait servir à lutter contre les épidémies de paludisme.

Des scientifiques sont parvenus à éradiquer complètement une population de moustiques dans leur laboratoire en Angleterre. Pour atteindre ce résultat, une technique appelée «forçage génétique» a été utilisée. Elle consiste à introduire un gène spécifique pour qu’il se transmette de génération en génération. Le gène induit dans le cas qui nous concerne bloquait la capacité reproductrice des femelles.

Cette éradication via une manipulation génétique pourrait, à terme, aider à stopper les épidémies de paludisme qui font des ravages en Afrique et en Asie. Cette maladie touchait, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) autour de 216 millions de personnes en 2016. Mortelle, elle a laissé derrière elle environ 445.000 victimes cette même année.

L’équipe scientifique du Imperial College London a réussi à éliminer une population de onze générations de moustiques de l’espèce Anopheles gambiae, qui est responsable de la propagation du paludisme en Afrique subsaharienne. En 2016, 90% des cas de paludisme observés se situaient en Afrique, en grande partie sur des nourrissons et des enfants en bas âge.

Pas d’expérimentation dans la nature avant dix ans

Cette découverte pourrait être une très bonne nouvelle pour lutter contre ces épidémies, alors que l’OMS alerte sur le fait qu’en 2017 les progrès de la lutte contre le paludisme ont ralenti.

Si la phrase «population éradiquée grâce aux modifications génétiques» ne vous rassure pas, Andrea Cristiani, qui a co-dirigé l’expérience, explique qu’il faudra minimum dix ans avant que cette technique soit utilisée dans la nature: «Il faudra faire de plus larges expériences en laboratoire et travailler avec les pays touchés pour étudier la faisabilité de ce processus.»

Pour Mariann Bassey, une activiste de l’organisation environnementale Friends of the Earth Africa, cela ne suffit pas:

«Nous devrions nous concentrer sur les solutions les moins risquées et les plus efficaces. Pas faire des expériences potentiellement dommageables pour l’écosystème.»

http://www.slate.fr

Pourquoi ne pourrait-on pas tuer tous les moustiques sur Terre ?


Le moustique est le plus meurtrier de tous les animaux, cependant, il existe plus de 3, 000 espèces et seulement une petite portion d’entre eux sont porteurs de maladies. Éradiquer tous les moustiques serait donc injuste. De plus, les moustiques ont un rôle à jouer dans la pollinisation et de nettoyer les plans d’eau, sans compter qu’ils sont une source d’aliments pour certains animaux.
Nuage

 

Pourquoi ne pourrait-on pas tuer tous les moustiques sur Terre ?

 

Quel est l’animal le plus meurtrier sur Terre ? Loupé, ce n’est pas le requin, ni le crocodile, mais bien le moustique. Facteur de maladies, le moustique est l’animal causant le plus de morts chez l’homme. Dans une moindre mesure, c’est aussi l’ennemi de vos belles nuits d’été. Un monde sans moustique en a donc fait rêver plus d’un. Mais cela serait-il possible ?

Chaque été, c’est la même rengaine : votre meilleur ami, le moustique sort de sa tanière pour venir perturber vos nuits et vous offrir plein de petits boutons qui grattent. Une manie qui fait de lui l’un des insectes les plus détestés. Mais c’est aussi et surtout l’animal le plus meurtrier sur Terre. Certains moustiques sont en effet un vrai fléau pour l’Homme, transportant plusieurs maladies mortelles, comme le paludisme, la fièvre jaune ou encore la dengue.

Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le moustique serait responsable de sept millions de morts par an. Il est alors légitime d’en venir à se demander « à quoi sert vraiment un moustique ? Pourquoi ne pas les faire disparaitre jusqu’au dernier ? » Slate a posé ces questions à des entomologistes, et malheureusement, l’idée d’un monde sans moustiques relève bel et bien de l’utopie.

Éradiquer les moustiques : un impact écologique incertain

L’importance du moustique dans la chaine alimentaire et les écosystèmes n’est pas encore bien définie. Si la plupart des femelles optent pour un régime hématophage (à base de sang) quand il s’agit de pondre, les moustiques se nourrissent généralement à partir du nectar des fleurs. Il est ainsi admis qu’ils participent au même titre que d’autres insectes, à la pollinisation des végétaux.

Côté prédateurs, on sait aujourd’hui que le moustique est assez facile à attraper et qu’il fait partie du menu de nombreux animaux, d’autres insectes, des lézards ainsi que des oiseaux notamment. Par ailleurs, les scientifiques ont démontré que les larves de moustiques jouent un rôle de filtre dans les écosystèmes aquatiques où elles se nourrissent de déchets et de micro-organismes, nettoyant ainsi les eaux.

Mais tous ces rôles sont-ils réellement capitaux pour la biodiversité ? D’autres insectes ne pourraient-ils pas remplacer le moustique s’il venait à disparaitre ? Lorsqu’on leur demande, les chercheurs eux-mêmes ne sont pas sûrs des retombées écologiques d’une disparition totale des moustiques. Ils affirment toutefois qu’il y aurait bel et bien de sérieuses conséquences.

D’autant qu’en plus de les tuer, à l’aide de pesticides, il faudrait aussi endommager leurs habitats, en vidant des étangs, lacs, ruisseaux, ce qui aurait forcément des répercussions sur d’autres espèces animales. Mais détruire leur habitat ne serait pas suffisant, il faudrait aussi tuer les larves à l’aide de larvicide, ce qui multiplierait les conséquences probables.

Tous les moustiques ne sont pas coupables

Il faut savoir qu’il existe plus de 3.000 espèces différentes de moustiques à travers le monde. Mais seules quelques dizaines d’entre elles sont vectrices de maladies pour l’homme, tandis que d’autres ne piquent même pas l’humain. Aussi, des études précédentes ont prouvé que deux espèces de moustiques distinctes pouvaient être aussi différentes qu’un colibri et un aigle.

Éradiquer tous les moustiques reviendrait donc à faire payer à des centaines d’espèces, le comportement d’une poignée d’entre elles, ce qui ne serait pas justifié. Une méthode plus sélective et n’affectant pas l’environnement serait donc à préconiser et l’idée d’un monde sans moustiques est d’ores et déjà à exclure.

Une méthode sélective pour viser certaines espèces

Jusqu’ici, les spécialistes luttaient contre les moustiques essentiellement en utilisant des insecticides. Néanmoins, des résistances sont apparues chez les insectes au cours des dernières années, poussant les chercheurs à trouver d’autres méthodes d’éradication plus complexes mais aussi plus efficaces. Parmi elles, figure la « naissance contrôlée du moustique ».

Développée par un chercheur de l’Université du Kentucky, elle consiste à employer une bactérie appelée « Wolbachia« . Ce micro-organisme infecte la plupart des arthropodes à travers le monde. Or, lorsque deux moustiques souhaitent se reproduire, si l’un des deux est infecté, l’autre doit l’être aussi et par la même souche, sans quoi leur descendance sera stérile.

L’idée est donc d’introduire des mâles infectés par des souches différentes afin de bloquer la reproduction des moustiques. D’autres méthodes avec une stratégie semblable ont été mises au point et parfois testées. Au Brésil notamment, l’entreprise britannique Oxitec produit actuellement des mâles génétiquement modifiés destinés à donner naissance à une progéniture incapable de survivre.

Quoi qu’il en soit, l’ère d’un monde sans moustiques n’est pas pour demain mais réussir à réduire et contrôler les espèces de moustiques qui transmettent des maladies, pourrait représenter l’une des plus grandes victoires de la santé publique de l’histoire.

Publié par Stanislas Lechevallier, le 21 juillet 2015

http://www.maxisciences.com

L’animal de loin le plus dangereux pour l’homme est le moustique


Je ne suis pas surprise que ce soit le moustique, l’animal le plus dangereux sur terre pour l’être humain. Il est petit et très productif en plus de son odorat pour trouver ses victimes est très efficace.
Nuage

 

L’animal de loin le plus dangereux pour l’homme est le moustique

 

Stikmou par Nourdine GERNELLE via FlickrCC License by

Stikmou par Nourdine GERNELLE via FlickrCC License by

Quel est l’animal le plus dangereux pour l’homme? Ce n’est pas l’homme, pas le requin, mais le moustique. Selon des statistiques compilées par le blog de Bill Gates, les humains ont tué en 2015 environ 580.000 de leurs semblables, les serpents 60.000 et les moustiques indirectement via les maladies transmises 830.000 personnes. Au passage, les requins qui font si peur n’en ont tué que 6, les chiens 17.400 et les crocodiles 1.000!

Les moustiques, les femelles en l’occurrence, sont en fait une aiguille hypodermique ailée. Leur longueur dépasse à peine cinq millimètres. Ils ont six pattes, et c’est le vecteur de maladies le plus efficace de tout le règne animal. C’est grâce à leur odorat qu’ils nous repèrent, attirés par l’acide lactique et d’autres ingrédients de notre transpiration. Ils sentent aussi le dioxyde de carbone que nous expirons et arrivent jusqu’à notre visage en remontant le sillage de notre respiration. Plus on sue et plus on halète en les chassant, plus nous devenons intéressants.

Le problème, c’est évidemment ce qu’ils propagent comme le virus Zika, la dengue, la fièvre jaune et surtout la malaria ou paludisme.

«Nous devons garder à l’esprit que la très grande majorité des maladies transmises par les moustiques et des décès qui en résultent sont liés à la malaria», écrit Bill Gates.

La malaria est une infection parasitaire propagée par la piqûre de certaines espèces de moustiques anophèles. Elle affecte les être humains depuis plus de 50.000 ans. Elle provoque des tremblements, des fièvres, des nausées et peut provoquer des défaillances d’organes. Cette maladie est responsable de plus de la moitié des morts causées par les moustiques dans 91 pays et pour l’essentiel en Afrique subsaharienne.

Il n’y aucun vaccin contre la malaria. Un programme pilote doit être lancé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en 2018 dans trois pays. Mais la prévention est efficace et s’est traduite, toujours selon l’OMS, par une baisse de 62% des morts liées à cette maladie entre 2000 et 2015. En tout, 6,8 millions de vies ont ainsi été sauvées.

La dengue est aussi une maladie transmise par les moustiques devenue très préoccupante. Elle est devenue l’une des principales causes d’hospitalisation et de morts des enfants dans certains pays asiatiques et d’Amérique latine.

http://www.slate.fr/

Plus du quart des décès des jeunes enfants dû à la pollution


Nous voulons le mieux pour nos enfants et nos petits enfants, alors pourquoi nous laissons en héritage autant de pollution, de manque d’hygiène, des déchets électroniques et électriques qui causent de grands dommages à nos descendants
Nuage

 

Plus du quart des décès des jeunes enfants dû à la pollution

 

Plus du quart des décès d'enfants de moins de cinq ans est attribuable à la... (Photo archives AFP)

PHOTO ARCHIVES AFP

 

Agence France-Presse
Genève

Plus du quart des décès d’enfants de moins de cinq ans est attribuable à la pollution de l’environnement, indique l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans deux rapports publiés lundi.

Chaque année, les risques environnementaux – pollution de l’air intérieur et extérieur, tabagisme passif, insalubrité de l’eau, manque de moyens d’assainissement et hygiène insuffisante – entraînent le décès de 1,7 million d’enfants de moins de cinq ans dans le monde, explique l’OMS dans un communiqué.

Parmi eux, 570 000 enfants meurent d’infections respiratoires (par exemple, de pneumonie) attribuables à la pollution de l’air intérieur et extérieur et au tabagisme passif, et 361 000 autres meurent de maladies diarrhéiques à cause d’un accès insuffisant à l’eau potable et aux moyens d’assainissement et d’hygiène.

«Un environnement pollué est mortel, en particulier pour les jeunes enfants», a déploré la Dre Margaret Chan, directrice générale de l’OMS, citée dans le communiqué.

«Les jeunes enfants sont particulièrement vulnérables à la pollution de l’air et de l’eau, car leurs organes et leur système immunitaire sont en cours de développement et leur organisme notamment leurs voies respiratoires sont de petite taille», a-t-elle ajouté.

Selon l’OMS, une grande partie des maladies qui sont les principales causes de décès d’enfants âgés d’un mois à cinq ans – maladies diarrhéiques, paludisme et pneumonie – pourrait être évitée grâce à des interventions dont «on sait qu’elles réduisent les risques environnementaux, tels que l’accès à l’eau potable et l’utilisation de combustibles propres pour la préparation des repas».

L’OMS explique ainsi que les décès dus au paludisme pourraient être évités en réduisant le nombre de gîtes larvaires de moustiques ou en couvrant les réservoirs d’eau potable.

De nouveaux dangers menacent aussi la santé des enfants.

Ainsi, les nouveaux dangers environnementaux, tels que les déchets électroniques et électriques – comme les téléphones portables usagés – qui ne sont pas correctement recyclés, exposent les enfants à des toxines qui peuvent entraîner une diminution des aptitudes cognitives, un déficit de l’attention, des lésions pulmonaires ou encore un cancer, selon les experts.

D’après l’OMS, la quantité de déchets électroniques et électriques aura augmenté de 19 % entre 2014 et 2018, pour atteindre 50 millions de tonnes.

Pour sa part, le changement climatique fait augmenter les températures et les niveaux de dioxyde de carbone, ce qui favorise la production de pollen, associée à une augmentation des taux d’asthme chez l’enfant.

En 2016, l’OMS avait déjà indiqué que près d’un quart des décès dans le monde, toutes populations confondues, découlent d’une cause liée à l’environnement au sens large qui va de la pollution aux accidents de la route.

http://www.lapresse.ca

Une veste «intelligente» pour diagnostiquer la pneumonie


En Ouganda, la pneumonie tue environ 24 000 enfants de moins de cinq ans par an, avec le manque de laboratoire et de médecins (un pour 24 000), il est difficile d’établir un diagnostic fiable et le différencier avec le paludisme ou la tuberculose. Des ingénieurs ougandais ont inventé un prototype (une veste intelligente) qui serait capable de diagnostiquer plus vite qu’un médecin et minimisant les risques d’erreurs humaines.
Nuage

 

Une veste «intelligente» pour diagnostiquer la pneumonie

 

Une veste «intelligente» pour diagnostiquer la pneumonie

Le Mama-Ope peut effectuer un diagnostic plus rapidement qu’un médecin.Photo Isaac Kasamani / AFP

Une équipe d’ingénieurs ougandais a inventé une «veste intelligente» capable de diagnostiquer la pneumonie plus rapidement qu’un médecin et devant permettre de mieux combattre une maladie qui fait plus de victimes infantiles qu’aucune autre au monde.

L’idée est venue à Olivia Koburongo, 26 ans, après que sa grand-mère fut tombée malade. Trimbalée d’hôpital en hôpital, celle-ci est décédée avant même que la pneumonie ne soit diagnostiquée.

«Il était alors trop tard pour la sauver», regrette la jeune ingénieure. «C’était trop difficile de suivre la trace de ses signes vitaux, de comment elle allait. C’est comme ça que j’ai pensé à une manière d’automatiser tout le processus pour suivre l’évolution de sa santé».

Olivia a présenté son concept à son camarade Brian Turyabagye, 24 ans, diplômé comme elle d’une école en ingénierie des télécommunications.

Ensemble et avec une équipe de docteurs, ils ont créé le «Mama-Ope» («mother’s hope», l’espoir de la mère), un équipement utilisé pour les jeunes enfants. Il est composé d’une «veste intelligente» biomédicale et d’une application pour téléphone mobile qui effectue le diagnostic.

Le Mama-Ope est très simple d’utilisation. L’enfant a simplement à enfiler la veste, dont les capteurs permettront de mesurer certains paramètres, comme les bruits émis par les poumons, la température ou le rythme de la respiration.

«Ces informations sont envoyées à l’application mobile qui les compare à des données connues pour estimer la gravité de la maladie», explique Brian.

La pneumonie, une maladie respiratoire, tue environ 24 000 enfants ougandais de moins de cinq ans par an, qui pour la plupart souffrent déjà de paludisme, selon le Fonds de l’ONU pour l’enfance (Unicef).

Le manque d’infrastructures et de laboratoires capables d’effectuer les tests nécessaires dans les communautés pauvres signifie que le personnel de santé ne peut compter que sur un simple examen clinique pour établir son diagnostic.

UN DIAGNOSTIC PRÉCOCE

La veste, qui n’en est encore qu’à l’état de prototype, peut diagnostiquer la pneumonie trois fois plus vite qu’un docteur, tout en réduisant le risque d’erreur humaine, selon une étude produite par ses inventeurs.

Traditionnellement, les médecins utilisent un stéthoscope pour écouter les bruits anormaux venant des poumons. Mais s’ils diagnostiquent le paludisme ou la tuberculose, qui peuvent aussi induire une détresse respiratoire, l’erreur peut se révéler fatale pour le patient.

«Le problème que nous essayons de résoudre est de diagnostiquer la pneumonie à un stade précoce, avant que cela ne devienne sérieux. Et nous essayons aussi de résoudre le problème du manque d’effectifs dans les hôpitaux, parce qu’actuellement le ratio docteur/patient dans le pays est de un pour 24 000», explique Olivia.

Selon Brian, leur matériel devrait bientôt être introduit dans les principaux hôpitaux d’Ouganda, avant d’équiper les centres de soins plus isolés.

«Une fois que l’information obtenue est emmagasinée dans le « cloud » (en ligne), ça signifie qu’un médecin qui n’est même pas dans la zone rurale, qui n’est même pas sur le terrain, peut avoir accès à l’information concernant n’importe quel patient et cela aide à prendre une décision en toute connaissance de cause», ajoute-t-il.

Ils travaillent également à faire breveter leur équipement, qui a été retenu parmi les candidats pour le prix africain 2017 de l’Académie royale britannique d’ingénierie.

«Une fois que ça marchera (en Ouganda), nous espérons que ce sera lancé dans d’autres pays africains et dans d’autres endroits du monde où la pneumonie tue des milliers d’enfants», indique Olivia.

Selon l’Unicef, la plupart des 900 000 décès annuels d’enfants de moins de cinq ans dus à la pneumonie ont lieu en Asie du Sud et en Afrique subsaharienne.

C’est plus que les principales autres causes de décès infantiles, comme la diarrhée, le paludisme, la méningite ou le sida.

http://fr.canoe.ca/

Il y a 2000 ans, le paludisme sévissait déjà en Europe dans l’Empire romain


Une autre maladie qui existait depuis des lustres, le paludisme. Des preuves ont été retrouvées en Italie pendant la période de l’Empire romain
Nuage

 

Il y a 2000 ans, le paludisme sévissait déjà en Europe dans l’Empire romain

 

Des traces de paludisme ont été découvertes dans la pulpe dentaire de cet homme de 35 ans, mis au jour dans le cimetière romain de Velia, en Italie.

CRÉDIT: LUCA BANDIOLI, PIGORINI MUSEUM

Le paludisme ou malaria existait en Europe il y a déjà 2000 ans, comme viennent de le prouver des analyses génétiques effectuées sur d’antiques habitants retrouvés dans des cimetières romains.

MAUVAIS AIR. Dans l’Antiquité, la « mal aria » était ce « mauvais air» qu’il ne fallait pas respirer. Les vapeurs nauséabondes qui s’élevaient des eaux stagnantes entourant Rome généraient cette terrible maladie des marais, pensait-on à l’époque… Les médecins grecs Hippocrate (460 – 370 av.J.C) et Galien (129-199), ou le Romain Celsus (25 av.J.C –54 ap.J.C ) ont évoqué ces fameuses fièvres « tierces » ou « quartes » mortelles, que l’on attrapait vers la fin de l’été. Mais de quelles fièvres s’agissait-il ? En dehors de sources indirectes, historiques ou épigraphiques, la preuve concrète de la présence de cette pathologie dans des sites romains n’avait jamais été produite. Encore moins la détection précise du pathogène à leur origine.

Or c’est désormais chose faite. Une équipe scientifique du Centre de l’ADN antique de l’Université McMaster près d’Hamilton (Canada), dirigée par le paléogénéticien Hendrik Poinar, a en effet analysé les restes de 58 adultes et 10 enfants provenant de trois nécropoles italiennes du 1er au IVe siècle de notre ère : Isola Sacra, cimetière associé à Portus Romae, l’ancien port de Rome situé à 25km de la ville ; Velia, petite ville portuaire du sud-ouest de l’Italie ; et Vagnari, cité rurale du sud-est. Publiées dans la revue Current Biology, les analyses génétiques des fragments d’ADN mitochondrial (ADNmt) prélevés dans les pulpes dentaires ont mis en évidence chez deux individus la présence de Plasmodium falciparum,l’organisme pathogène à l’origine de la malaria. Il s’agirait ainsi des premières preuves directes de la présence de cette maladie parasitaire dans la Rome impériale, selon l’équipe d’Hendrik Poinar.

Etonnamment, aucune trace de paludisme n’aurait été trouvée dans les échantillons humains provenant du cimetière de Portus Romae, alors que les chercheurs s’attendaient à en rencontrer.

« Il se peut que les corps porteurs de paludisme n’aient pas encore été découverts, explique la bioanthropologue Stephanie Marciniak, de l’Université McMaster, une des responsables du projet jointe par Sciences et Avenir. L’un des résultats notables de ces travaux est d’avoir pu prouver que le paludisme a potentiellement joué un rôle important dans des communautés antiques vivant au sud de l’Italie, qu’elles aient vécu dans un port ou dans une cité rurale ».

Cela n’expliquerait pas la chute de Rome !

Pour autant, la spécialiste précise :

« Ces résultats ne peuvent en aucun cas être extrapolés pour expliquer que la fin de la période impériale romaine serait due à une catastrophe généralisée causée par ce parasite !».

Les chercheurs souhaitent désormais connaitre de quelle façon ce parasite s’est répandu dans le monde antique. Ces résultats pourraient être utiles pour comprendre l’évolution de Plasmodium falciparum au cours des deux derniers millénaires, celui-ci continuant à faire plus de 214 millions de victimes chaque année dans le monde.

Le paludisme aujourd’hui

Si le paludisme sous sa forme Plasmodium falciparumétait déjà dévastateur dans l’Empire romain, c’est toujours le cas aujourd’hui dans l’Afrique sub-saharienne. Cette maladie est transmise à l’homme par des piqûres de moustiques anophèles femelles infectés. Bien que son incidence ait diminué de 37% depuis 2000, elle tue près de 438 000 personnes chaque année, selon les chiffres 2015 du Centre pour le contrôle et la prévention des Maladies (CDC) d’Atlanta (Etats-Unis). L’identification de l’hématozoaire du paludisme a été faite il y a 136 ans à Constantine, en Algérie, par le médecin-militaire et parasitologue français Alphonse Laveran, prix Nobel de médecine en 1907.

http://www.sciencesetavenir.fr/

 

Les poulets comme rempart contre le paludisme ?


Se peut-il que la solution contre le paludisme, du moins une prévention viendrait simplement de l’odeur des poulets ? Semble-t-il que les moustiques ne piquent pas en présence de ces volailles .
Nuage

 

Les poulets comme rempart contre le paludisme ?

 

Et si les poulets nous aidaient à lutter contre la maladie la plus mortelle au monde ? L’idée a été soulevée par des chercheurs éthiopiens et suédois, qui ont découvert que les moustiques, vecteurs du paludisme, redoutaient particulièrement l’odeur du poulet.

Le moustique ne pique plus lorsqu’il sent un poulet à proximité

Malgré des moyens considérables dédiés à la recherche d’un vaccin contre le paludisme, les chercheurs peinent encore à déjouer les stratégies de cette maladie qui, jusqu’ici, a contourné tous les anticorps que la science a pu imaginer. Dans cette course contre la montre, le poulet pourrait devenir un allié de taille. C’est ce que suggèrent des chercheurs éthiopiens et suédois qui publient leurs conclusions dans le Malaria Journal.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs sont partis d’un constat : les moustiques se servent de leur odorat pour localiser leur proie. Ils ont alors testé plusieurs odeurs, et placé différentes espèces à leur contact. Lorsque ces insectes ont été placés à proximité d’une odeur de poulet, ces derniers sont devenus comme inaptes à piquer.

Créer un répulsif efficace grâce au poulet

Ces conclusions ont été confirmées sur le terrain, en Éthiopie, où les chercheurs ont analysé le sang bu par des moustiques. À l’extérieur, ces derniers se nourrissent du sang du bétail, et à l’intérieur principalement de celui des humains, mais fuient les zones où vivent des poulets. Les chercheurs ont également observé que placer des poulets près d’un piège limitait considérablement le nombre de moustiques piégés.

« Cette étude démontre que les volatiles non-hôtes ont le pouvoir d’offrir une protection aux personnes qui risquent de contracter une maladie transmise par les moustiques », expliquent ainsi les chercheurs, qui espèrent poursuivre leur étude afin d’isoler l’odeur du poulet pour créer un produit répulsif.

Selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le paludisme touchait 214 millions de personnes en 2015. L’année dernière, 438 000 personnes sont mortes de cette maladie, qui se transmet principalement par les piqûres de moustiques infectés par le parasite Plasmodium. C’est en Afrique subsaharienne que le paludisme fait le plus de victimes, puisqu’on y recense 89 % des cas et 91 % des décès.

http://www.passeportsante.net/