Un bébé loutre pour un selfie: les réseaux sociaux sur le banc des accusés


Avant de s’extasié devant un égoportrait avec un animal exotique dans les réseaux sociaux, il faut savoir que ces animaux ont été enlevé de leur environnement pendant qu’ils sont bébés. On peut aller jusqu’à tuer les adultes pour être vendu pour le bon plaisir des personnes égoïstes comme par exemple, il existe des café à loutre, les clients achètent de la nourriture pour donner aux animaux en cage. Alors que la loutre vie en communauté, elle se retrouve isolée avec un manque d’eau considérable pour s’épanouir .. Alors, avant de clique j’aime sur les réseaux sociaux pour ce genre de selfie, pensez à ce que la bête sauvage a endurer et endura pour épater les autres. Rien n’est plus important que la liberté pour ses animaux sauvages. P.S : Je n’aime pas le terme sauvage, car à mon avis c’est ce genre de comportement humain qui est sauvage.
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Un bébé loutre pour un selfie: les réseaux sociaux sur le banc des accusés


Un bébé loutre pour un selfie: les réseaux sociaux sur le banc des accusésDes enseignes de cafés où se trouvent des animaux exotiques, dont des loutres (en bas), dans le district de Harajuku à Tokyo (Japon), le 21 août 2019.© AFP/Toshifumi KITAMURA

Genève (AFP)

Par AFP

Poster des selfies avec une loutre de compagnie ou d’autres animaux menacés de disparition peut sembler anodin, mais les écologistes affirment que cette mode pourrait conduire à l’extinction de certaines espèces.

« Le commerce illégal des loutres s’est soudainement accru de façon exponentielle », explique Nicole Duplaix, qui co-préside le groupe spécialisé sur les loutres à l’Union internationale pour la conservation de la nature.

Toutes les espèces de loutres d’Asie sont depuis longtemps considérées comme vulnérables ou menacées en raison du rétrécissement de leur habitat naturel et du commerce illégal de leur fourrure.

Mais les écologistes accusent les réseaux sociaux d’être à l’origine de la frénésie qui a fait bondir la demande de bébés loutres dans certains pays d’Asie, en particulier au Japon, et qui fait peser une menace sur l’avenir de l’espèce.

Les milliers de délégués venus à Genève (Suisse) pour participer à une conférence de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) doivent notamment se prononcer sur la protection de deux espèces de loutres d’Asie particulièrement en danger.

– « Trop mignonne » –

La loutre cendrée, également appelée loutre naine, et la loutre à pelage lisse figurent déjà sur l’Annexe II de la CITES en tant qu’espèces menacées, mais l’Inde, le Népal, le Bangladesh et les Philippines demandent qu’elles soient incluses dans l’Annexe I, ce qui signifierait l’interdiction totale de leur commercialisation internationale.

Les écologistes estiment que cette démarche est vitale pour ces deux espèces, dont la population a chuté d’au moins 30% au cours des 30 dernières années et dont le déclin s’est encore accéléré avec la mode des loutres de compagnie.

« Il y a un vrai désir de posséder ces animaux exotiques qui est alimenté par les réseaux sociaux », selon Cassandra Koenen, de l’ONG canadienne Wildlife not Pets.

Certains comptes sur Instagram et Facebook drainent des centaines de milliers de followers, qui postent à leur tour des commentaires attendris sur les photos de loutres naines, tels que « trop mignonne » ou « j’en veux une ».

Mme Duplaix reconnaît que ce sont des « créatures très charismatiques », tout en déplorant que « ce soit justement leur côté mignon qui cause leur perte ».

Les selfies masquent les souffrances endurées par ce petit mammifère qui vit en communauté dans la nature et que l’on place brusquement en captivité et à l’isolement.

Mme Koenen a notamment cité les nombreux « vidéos gags » montrant des loutres tournant sur elles-mêmes, ce qui, pour un oeil exercé, est la manifestation d’une « énorme souffrance ».

Face à cette demande en pleine croissance, des chasseurs et des pêcheurs en Indonésie tuent les loutres adultes et emportent les bébés qui sont mis dans des cages et expédiés pour servir d’animaux de compagnie.

La principale destination est le Japon, où un bébé loutre peut valoir jusqu’à 10.000 dollars.

– Cafés à loutres –

Des « cafés à loutres » ont également fait leur apparition dans l’archipel nippon, où les clients sont encouragés à acheter des petits morceaux de nourriture pour les animaux en cage et à faire des selfies avec eux en buvant leur café.

« C’est un environnement totalement anormal pour elles », a relevé Mme Koenen.

Elle déplore que les loutres domestiquées aient un accès limité à l’eau, qui fait pourtant partie de leur élément naturel, et qu’elles ne vivent plus en communauté.

Pour elle, les photos racontent une histoire totalement différente de la réalité, car ces animaux sauvages ont une odeur forte et ont tendance à mordre:

« Ce sont des animaux de compagnie très inadaptés. »

Elle reproche aux plateformes des réseaux sociaux de faciliter le commerce d’animaux exotiques comme les loutres et de déclencher des achats impulsifs sans réfléchir à ce que signifie d’avoir un animal sauvage chez soi.

Les loutres ne sont pas les seules espèces impactées par ce phénomène de mode.

Parmi les 56 propositions soumises à la CITES pour réclamer une plus grande protection, 22 concernent des espèces, comme les lézards, les geckos, les tortues et les araignées, qui sont elles aussi chassées pour ce commerce qui brasse des milliards de dollars.

« Des bébés loutres meurent, et pour quoi? Un selfie », se désole Paul Todd de l’ONG américaine Natural Resource Defense Council (NRDC). « Nous devons arrêter ça. »

https://www.geo.fr

Au Pérou, les mystérieux géoglyphes de Nasca livrent de nouveaux secrets


Des chercheurs japonais ont pu identifier 4 oiseaux dans le géoglyphe de Nasca au Pérou. Étrangement, les oiseaux dessinés n’étaient probablement pas présents dans cette région. Ces gens ont préféré dessiner des animaux exotiques. Il reste encore des oiseaux à identifier.
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Au Pérou, les mystérieux géoglyphes de Nasca livrent de nouveaux secrets


Au Pérou, les mystérieux géoglyphes de Nasca livrent de nouveaux secretsLes fascinantes lignes de Nasca, au Pérou.© Christian Haugen / Flickr CC BY 2.0.

Par Léia Santacroce –

Deux pélicans, un jeune perroquet… Des chercheurs japonais affirment avoir identifié avec précision les oiseaux tracés au sol dans les plaines désertiques du bassin du Rio Grande de Nasca, au Pérou.

Géoglyphe, nom masculin : « en archéologie, ensemble de motifs tracés au sol, sur de longues distances, qui ne sont visibles que d’une très grande hauteur », dixit le Larousse.

Tels les quelque 2000 dessins de Nasca, au Pérou, classés au patrimoine mondial en 1994. Les plus célèbres, assurément.

« Situés dans la plaine côtière aride à quelque 400 km au sud de Lima, les géoglyphes de Nazca et de Pampas de Jumana couvrent environ 450 km2, précise l’Unesco. Ces lignes, tracées dans le sol entre 500 av. J.-C. et 500 apr. J.-C., soulèvent l’une des plus grandes énigmes de l’archéologie en raison de leur quantité, de leur nature, de leur taille et de leur continuité. »

bart theeten / Flickr CC BY-NC-ND 2.0.

Des chercheurs japonais de l’université d’Hokkaido, de l’institut d’ornithologie de Yamashina et de l’université de Yamagata viennent de franchir une nouvelle étape dans la résolution de cette énigme. Dans un article paru le 20 juin dans le Journal ofArchaeological Science*, ils se sont penchés sur le cas précis des géoglyphes représentant des oiseaux (d’autres représentent des insectes, des fleurs, des arbres… d’autres encore des figures géométriques).

Ne pas confondre les canards et les perroquets

« Jusqu’à présent, les oiseaux de seize géoglyphes avaient été identifiés sur la base d’impressions générales, en s’appuyant sur quelques traits morphologiques, explique dans un communiquéMasaki Eda, de l’université d’Hokkaido. De notre côté, nous avons analysé les formes et les tailles relatives du bec, de la tête, du cou, du corps, des ailes, des pattes et de la queue des volatiles. Puis nous les avons comparés à ceux des oiseaux que l’on rencontre actuellement au Pérou. »

Résultat, ce que l’on prenait jusque-là pour un colibri appartiendrait en réalité à une sous-famille d’oiseau-mouche. Et ce que l’on pensait être un petit canard serait en fait un jeune perroquet. Deux pélicans ont également été repérés.

« Uniquement des espèces absentes de cette région du Pérou », font remarquer les chercheurs.

Ils estiment que les auteurs de ces géoglyphes ont pu les observer en se rendant sur la côte

.

« Identifying the bird figures of the Nasca pampas : An ornithological perspective », un article de Masaki Eda, Takeshi Yamasakib, et Masato Sakaic paru dans le Journal of Archaeological Science le 20 juin 2019.

Leur découverte vient renforcer l’hypothèse selon laquelle les habitants de Nasca – une civilisation pré-Inca – préféraient dessiner des animaux exotiques : des pélicans et des oiseaux-mouches donc, mais également des singes et des araignées, animaux caractéristiques de la forêt amazonienne.

La méthode ornithologique présente cependant des limites : seuls quatre oiseaux sur seize ont pu être identifiés avec certitude. Pour faire avancer l’enquête, les scientifiques comptent désormais comparer les géoglyphes avec des volatiles figurant sur des poteries de la même époque exhumées dans la région.

https://www.geo.fr/e

Le Saviez-Vous ► Pourquoi Libérer Un Poisson Rouge Dans La Nature Peut être Très Dangereux


N’importe quel animaux exotiques ainsi que les plantes venant d’ailleurs ne devraient jamais être relacher dans la nature. Les poissons rouges sont des poissons exotiques qui sont petits dans les aquarium mais lâcher dans la nature ils grossissent et sont une menace pour l’écosystème aquatique. Même s’ils sont morts, les jeter dans les toilettes risquent de contaminer les autres animaux marins par des bactéries qui leur son inconnues.
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Pourquoi Libérer Un Poisson Rouge Dans La Nature Peut être Très Dangereux

 

image: its-interesting

L’une des principales menaces qui pèsent sur l’équilibre fragile d’un écosystème est l’introduction d’espèces exotiques par les humains. Trop souvent, en effet, quand on veut se débarrasser d’un animal ou d’une plante, on les libère dans la nature sans tenir compte des conséquences possibles.

A cet égard, une étude inquiétante a été menée en Australie sur un animal qui nous concerne de très près: le poisson rouge(Carassius auratus) originaire d’Asie de l’Est. En effet, il a été noté que dans ces territoires, comme dans beaucoup d’autres parties du monde, ces animaux sont souvent relâchés dans les rivières ou les lacs lorsque leurs propriétaires en ont assez de les garder avec eux.

Parfois, ils sont même libérés pour « leur offrir une vie meilleure », sans avoir la moindre idée de la menace qu’ils peuvent représenter.

via: murdoch.edu

Si le pauvre petit poisson dans son aquarium boule nous semble inoffensif, dans la nature il se transforme complètement. Avec un régime alimentaire varié et beaucoup d’espace disponible, il peut être aussi grand qu’une truite ou une carpe (plus de 20 cm).

Puisqu’il appartient à une espèce non indigène, les autres habitants des lacs ne sont pas équipés pour l’affronter: les petits poissons affamés dévorent les oeufs de poissons, têtards, alevins et plantes, mettant en péril l’équilibre de la chaîne alimentaire de son habitat.

L’étude a en outre révélé que le poisson rouge dans la nature parcourt jusqu’à 200 km par an!

image: its-interesting

En plus de piller l’environnement, un poisson rouge peut aussi introduire des virus et des bactéries « étrangers » contre lesquels les poissons indigènes n’ont aucune défense immunitaire. Pour cette raison, même lorsqu’il est mort, il ne doit jamais être jeté dans les toilettes!

image: boston.com

En conclusion, si vous avez reçu un cadeau ou acheté un poisson rouge et que vous ne savez pas quoi faire, cherchez peut-être quelqu’un à qui le donner, passez une annonce sur Internet ou tout au plus essayez de demander si le magasin veut le récupérer. Le libérer dans la nature est la chose la moins indiquée!

image: washingtonpost.com

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1.000 animaux morts trouvés dans un local commercial près de Los Angeles


Un exemple de cruauté animale : entassement de plusieurs animaux exotique, allant de serpent, poissons, caméléon, perroquets et autres dans un entrepôt industriel. Même si l’endroit est peu fréquenté comment 2 000 animaux ont pu rester dans ses conditions sans que cela n’alerte au moins une personne ? C’est l’odeur des 1 000 animaux morts qui a fini par avoir capté l’attention d’un inspecteur
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1.000 animaux morts trouvés dans un local commercial près de Los Angeles

 

© ap.

Près de 2.000 animaux, dont 1.000 étaient morts, ont été trouvés vendredi dans un local commercial en banlieue de Los Angeles, d’après l’association Inland Valley Humane Society & SPCA.

© ap.

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« Près de 2.000 poulets, perruches, perroquets, et autres animaux exotiques ont été secourus dans un entrepôt industriel » où ont également été découverts « des dizaines de poissons exotiques », d’après ce communiqué.

La police de Montclair, ville de la grande banlieue de Los Angeles, est intervenue à la suite d’une inspection pour violations du code des bâtiments industriels.

Les inspecteurs ont « entendu des bruits d’animaux et ont ensuite senti l’odeur de décomposition », a expliqué à l’AFP John Minook, porte-parole de la police de Montclair.

« Conditions effrayantes »

Les agents ont alors trouvé les animaux « dans des conditions effrayantes », sans nourriture ni eau, écrit Inland Valley Humane Society dans son communiqué.

« C’est ce que j’ai vu de pire au cours de mes neuf ans avec l’association », a affirmé à la chaîne ABC Silvia Lemos, une membre de Inland Valley Humane Society.

« Il y avait des cages avec des animaux morts, pas de ventilation, des animaux qui vivaient dans des fèces et des cadavres d’animaux, il y avait des poussins, des rats, un caméléon, des serpents… », a indiqué M. Minook. « L’odeur était atroce à cause des fèces, de la décomposition et de la chaleur », a-t-il ajouté.

Un blanc d’une cinquantaine d’années jugé pour cruauté

Le propriétaire des animaux, décrit par le sergent Minook comme « blanc et qui semble âgé d’une cinquantaine d’années », avait été arrêté plus tôt cette semaine pour des accusations sans lien avec cette affaire.

Il va maintenant faire l’objet de « plusieurs chefs d’accusation d’ordre pénal pour cruauté envers des animaux », conclut l’association. « Il semble qu’il ait souffert de troubles mentaux », et il n’y a pas de signe qu’il ait fait de la contrebande « ou vendu quoique ce soit ».

Les autorités ne savent pas comment il a pu accumuler tant d’animaux sans attirer l’attention plus tôt. Mais M. Minook souligne que l’entrepôt se situait dans un complexe industriel où il y avait peu de passage.

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Loris : Derrière les vidéos mignonnes, la triste réalité du trafic


J’ai toujours dit que les animaux sauvages ne devraient pas être des animaux de compagnie. Je suis mal à l’aise quand je vois des gens qui partagent des vidéos d’animaux exotiques qui sont devenus des animaux de compagnie. Qui voudrait être un être humain perdre sa liberté, ses habitudes ? De plus, cela augmente la demande pour ce genre d’animaux, sauf qu’on ne sait pas comment ils sont traités, ni les supplices qu’ils doivent endurer pour être achetés pour le bon plaisir de l’être humain
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Loris : Derrière les vidéos mignonnes, la triste réalité du trafic

Source : International Animal Rescue

Victime de sa bonne bouille, le loris subit d’horribles traitements pour séduire les internautes. À nous de mettre un terme à cette sinistre mascarade…r

Axel Leclercq

Internet regorge d’animaux exotiques et mignons dont les photos et vidéos sont partagées des millions de fois. Mais sait-on réellement ce que cachent ces images ? Pas toujours. Alors, pour éviter d’encourager des actes barbares, mieux vaut connaître l’exemple du loris, un animal sauvage victime de sa bonne bouille…

Le loris est un petit primate dont le nom, en vieux néerlandais, signifie clown (loeris). Pourtant, ce qu’il endure ne nous donne en aucun cas l’envie de rire…

Pour que le loris séduise un maximum de monde (et, donc, pour que sa commercialisation se développe), certains marchands sont prêts à tout, y compris à torturer la pauvre bête. Sur internet, ça donne de très jolies vidéos. Mais si tout le monde en connaissait les coulisses, plus personne ne les partagerait…

Explications d’International Animal Rescue :

 

 

Vous avez peut-être vue des vidéos sur You Tube, d’un petit animal mignon appelé loris Nycticebus, gardé comme animal de compagnie et chatouillé ? Trouveriez-vous cela mignon si vous saviez que le chatouillement d’un loris est en fait de la torture ?

Et que les loris souffrent terriblement du commerce en tant qu’animal de compagnie alimenté par ces vidéos.

Si je vous disait qu’avant qu’un loris soit vendu comme animal de compagnie, ses dents sont arrachées sans anesthésie. Voudriez-vous quand même regarder ces vidéos et les partager avec vos amis ?

Si je vous disait que ce loris a les bras tendus parce qu’il est terrifié et essaie de se protéger en produisant du venin dans une glande à l’intérieur de ses coudes . Penseriez-vous toujours que c’est mignons ?

Des milliers de loris sont sauvagement chassés en pleine nature pour être vendus illégalement dans la rue ou sur les marchés. Maintenant, voulez-vous encore soutenir ce commerce ?

Les loris sont passés en contrebande dans des conteneurs sombres, surpeuplés et sans air avec les corps d’autres loris morts. Si je vous vous disais que la lumière blesse leurs yeux, que la plupart des loris domestiques souffrent de malnutrition, ou que, dans la nature, les loris voyagent de longues distances la nuit.  Pensez-vous toujours qu’il est acceptable de garder cet animal dans une cage ?

Si vous aviez vu les choses que les vétérinaires à International Animal Rescue on vu, vous sauriez que le commerce de loris doit s’arrêter, avant qu’il ne soit trop tard.

Donc, s’il vous plaît, aidez-nous à exposer la vérité. Ensemble nous pouvons mettre fin à cette souffrance

http://positivr.fr/l

Crimes contre nature


Si vous achetez un animal exotique dans une animalerie qui apparaît avoir été conçu dans un élevage légal dans des pays lointains cela ne veut pas dire que ce soit vrai. A cause de la corruption, des ruses, du braconnage, c’est un marché fleurissant et qui est un grand risque de la disparition de certains animaux. Nous devons prendre conscience, que ces animaux pour être transporté sont souvent dans de très mauvaises conditions. Créé, une demande, les trafiquants videront les forêts amazoniennes
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Crimes contre nature

Un couple d'aras rouges dans la forêt amazonienne du Pérou. (Photo: Frans Lanting Studio / Alamo Stock Photo)

Les aras rouges sont prisés des trafiquants d’animaux. (Photo: Frans Lanting Studio / Alamy Stock Photo)

La contrebande d’animaux exotiques est devenue presque banale en Amazonie péruvienne. Singes, tortues, perroquets sont capturés sans égard aux espèces menacées et exportés grâce à la complaisance des autorités.

par David Riendeau

La dernière fois que Luis Mendo a mené une opération contre des trafiquants d’animaux, il n’avait pas assez de budget pour payer l’essence de la camionnette. «Une ONG a dû nous aider pour faire le plein», se désole-t-il.

Le directeur de la Protection de l’environnement du Pérou et ses deux adjoints doivent patrouiller dans la région de San Martín, un territoire grand comme l’Abitibi recouvert d’une épaisse jungle.

«Les contrebandiers capturent tout ce qui a une valeur marchande: singes, tortues, perroquets, etc. L’autre jour, nous avons intercepté un véhicule qui transportait 1 000 perruches. J’estime que deux voitures remplies d’oiseaux traversent la région chaque jour.»

Depuis des décennies, des réseaux de contrebandiers vident l’Amazonie péruvienne de sa faune pour alimenter la demande d’acheteurs occidentaux. Ces trafiquants agissent souvent en toute impunité, car ils le font sous l’apparence de la légalité, a appris L’actualité. Le trafic d’animaux sauvages serait la cinquième source de revenus du crime organisé dans le monde, selon l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime.

Au Pérou, la forêt amazonienne est dotée d'une riche biodiversité. (Photo: Amazon-Images / Alamy)

La forêt amazonienne du Pérou est dotée d’une riche biodiversité. (Photo: Amazon-Images / Alamy)

La majorité des animaux capturés dans la région de San Martín transitent par Lima. La rue Jirón Ayacucho, dans le centre de la capitale, est réputée pour abriter des animaleries de contrebande. Premier constat: un touriste peut facilement accéder à ce marché noir.

Appuyé contre la façade d’un commerce, un homme au regard fuyant tient un petit lézard sur son index. D’un ton conspirateur, je lui demande s’il a un ara à me vendre. L’inconnu ouvre un sac qui se trouve derrière lui. Son contenu: deux conures à tête rouge. Peu après, un autre individu m’offre un ara militaire pour 450 dollars. Menacé d’extinction, ce perroquet au plumage vert peut se vendre 1 900 dollars dans une animalerie au Québec. Sa boutique se trouve dans une salle dissimulée par un mur de cages vides, à l’étage d’un bâtiment colonial. Une cinquantaine de perroquets y sont enfermés. Deux jeunes ocelots sont également captifs. L’un des félins a les canines limées et les griffes coupées.

Doté d’une riche biodiversité, le Pérou est une cible de choix pour les amateurs étrangers, constate le biologiste Lucio Gil. Il note que le Canada est une destination importante pour les animaux de contrebande.

«Des particuliers, mais aussi des instituts de recherche et des jardins zoologiques en Occident exercent une grande pression sur des milieux naturels déjà fragiles. Un réseau bien organisé peut facilement exporter par l’intermédiaire des aéroports régionaux, peu surveillés.»

Un paresseux, au refuge Pilpintuwasi, à Iquitos. (Photo: David Riendeau)

Un paresseux, au refuge Pilpintuwasi, à Iquitos. (Photo: David Riendeau)

Les braconniers n’hésitent pas à utiliser des méthodes cruelles pour capturer leurs proies, raconte Orlando Zagaceta, fondateur d’un refuge pour la faune.

«Quand un trafiquant veut des singes ou des paresseux, il tue la femelle pour voler sa portée. Les oiseaux, eux, sont drogués, puis transportés à la ville par camion, cachés dans des tuyaux de plomberie.»

On estime que 8 animaux sur 10 capturés par les trafiquants meurent avant d’arriver dans la cage de leurs acheteurs.

(Source: Fonds mondial pour la nature)

Source: Fonds mondial pour la nature

Certains trafiquants vont même payer des éleveurs commerciaux dûment enregistrés pour vendre leurs prises à l’étranger. Les fonctionnaires locaux responsables de produire le permis à l’exportation reçoivent un pot-de-vin en échange de leur collaboration, et les animaux peuvent ainsi être exportés en toute légalité.

«Quand les bêtes entrent dans la comptabilité des fermes, ça devient extrêmement difficile de détecter un animal de contrebande. Les trafiquants paient les bonnes personnes et l’affaire est réglée», confie une source près de ce milieu interlope.

En entrevue, la biologiste Pilar Olaya, coordonnatrice au Service péruvien de protection de la faune, confirme que la corruption a miné l’efficacité des autorités.

«D’anciens fonctionnaires et des membres actuels de notre service font l’objet d’une enquête. Nous avons accumulé un important retard en raison d’un manque de ressources, d’expertise et d’intérêt de la part de la classe politique.»

Les autorités ignorent le pourcentage exact des animaux du Pérou qui sont exportés sous couverture apparemment légale, mais Pilar Olaya estime que probablement la moitié d’entre eux font l’objet de contrebande.

L’automne dernier, le Service péruvien de protection de la faune a imposé une amende à un exportateur de Lima qui utilisait un système de prête-noms pour vendre en Europe. Le délinquant s’en est tiré avec une tape sur les doigts de 1 250 dollars. Pourtant, la peine maximale pour le trafic d’une espèce vulnérable est de huit ans de prison dans ce pays.

«Les juges sont plutôt cléments, constate Luis Mendo. Ils ne veulent pas emprisonner un père de famille pour quelques animaux.»

Le coût des amendes a été multiplié par 10 en début d’année, mais la mesure demeure timide.

Dans les marchés, les crânes de singe et les pattes d'ocelot attirent les amateurs de magie blanche. (Photo: David Riendeau)

Dans les marchés, les crânes de singe et les pattes d’ocelot attirent les amateurs de magie blanche. (Photo: David Riendeau)

Impossible de savoir si le ministère canadien de l’Environnement est au courant de ce stratagème de permis truqués. Ce ministère, qui est responsable de l’application de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction, se montre peu bavard.

«Le permis atteste que l’animal, l’espèce végétale ou le produit est issu d’une source durable», s’est contentée de préciser sa porte-parole par courriel, ajoutant que 85 agents de la faune travaillent en collaboration avec les agents frontaliers pour inspecter les cargaisons à destination du Canada.

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Source: Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction

L’éleveur québécois Dominic Lapointe assure que la combine employée par les trafiquants péruviens n’est pas un cas isolé.

«C’est dur de trouver un fournisseur honnête, surtout dans un pays où il y a des problèmes de corruption, reconnaît celui qui importe des reptiles d’Asie et d’Amérique du Sud. Mes animaux entrent légalement au Canada. Par contre, je n’ai aucune façon de savoir s’ils proviennent vraiment d’une ferme d’élevage.»

Il déplore que les douaniers canadiens manquent de formation sur ce commerce.

Avec les années, la contrebande d’animaux est presque devenue banale dans la région, constate Gudrun Sperrer, directrice du refuge pour animaux Pilpintuwasi, à Iquitos, dans le nord-est du Pérou.

«À l’époque, les collectionneurs étrangers recherchaient des peaux. Maintenant, ils paient pour du vivant. Et les autochtones, à qui les trafiquants donnent quelques vêtements en échange des bêtes, n’éprouvent plus de honte à faire la sale besogne.» Réduire les entraves à l’élevage commercial aiderait à contrer le braconnage, estime-t-elle.

En attendant, les milliers d’animaux saisis chaque année aux trafiquants sont confiés à des ONG comme Cerelias, à Tarapoto, dans la région de San Martín. Son fondateur, Orlando Zagaceta, est témoin des traumatismes dont souffrent ces bêtes: canines limées, éclats de balle dans le corps, malnutrition. Il me désigne un singe laineux qui se promène avec lenteur au sol.

«Celui-là avait passé tellement de temps en cage qu’il était incapable de se tenir debout ou d’utiliser sa queue.»

Tant qu’il y aura une demande pour acheter des animaux exotiques, les trafiquants continueront de vider la forêt amazonienne, croit-il.

«Les bêtes sauvages ne sont pas des compagnons domestiques. Il faut les laisser dans la nature.»

http://www.lactualite.com/

La Floride part en guerre contre des lézards africains mangeurs de chats


Les animaux exotiques attirent une certaine clientèle, malheureusement ces animaux  peuvent se retrouver dans la nature et changer l’écosystème d’une région, d’un pays Pis, c’est quoi l’idée d’avoir ce genre d’animal
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La Floride part en guerre contre des lézards africains mangeurs de chats

 

Les varans du Nil sont connus pour dévorer... (PHOTO FLORIDA FISH AND WILDLIFE CONSERVATION COMMISSION, AFP)

Les varans du Nil sont connus pour dévorer des chats et d’autres petits mammifères comme la chouette des terriers, des poissons et des grenouilles.

PHOTO FLORIDA FISH AND WILDLIFE CONSERVATION COMMISSION, AFP

Agence France-Presse
MIAMI

Les autorités de Floride se mobilisent pour traquer des lézards varan du Nil originaires d’Afrique qui se nourrissent de petits mammifères et de poissons, et qui peuvent aussi être dangereux pour des animaux domestiques et les humains.

Le Bureau fédéral de la pêche et de la vie sauvage (U.S. Fish and Wildlife Service) a indiqué vendredi soir qu’il «mobilisait davantage de moyens pour traquer et capturer ces reptiles» surtout le long des canaux dans le comté de Palm Beach, au nord de Miami.

De couleur variant du jaune à l’olive ou au marron, ces lézards, les plus grands d’Afrique, ont été importés aux États-Unis dans le cadre du trafic d’animaux exotiques et mesurent jusqu’à 1,50 mètre. Ils peuvent facilement être confondus avec des iguanes.

Les varans du Nil sont connus pour dévorer des chats et d’autres petits mammifères comme la chouette des terriers, des poissons et des grenouilles, selon Jenny Ketterlin Eckles, une biologiste du Bureau de la pêche et de la vie sauvage (FWS).

«Comme leurs proies sont très variées, nous examinons si ces lézards pourraient affecter la faune sauvage autochtone de Floride», a-t-elle indiqué dans un communiqué.

Selon les responsables du FWS, la saison de reproduction de ces lézards approche et c’est par conséquent un moment propice pour intensifier les patrouilles et les traquer.

La population locale a été sensibilisée pour signaler la présence de ces reptiles en train de se chauffer au soleil, d’explorer un jardin, et pour prendre des photos à envoyer au FWS. Elle est également invitée à mettre à l’abri les animaux domestiques.

L’organisation a déconseillé au public de tenter une capture, car, même si ces lézards ne sont pas agressifs envers les humains, ils pourraient devenir dangereux dans un réflexe de défense.

La Floride connaît déjà de gros problèmes avec d’autres espèces exotiques importées envahissantes, surtout le python birman, qui ont dévoré des milliers d’animaux indigènes dans le parc national des Everglades. L’écosystème en est affecté, car l’équilibre naturel entre prédateurs et proies est modifié.

http://www.lapresse.ca/

Nicaragua: reptiles, amphibiens et araignées exportés comme animaux domestiques


Qu’un des moyens pour éviter l’extinction d’un animal, soit des fermes d’élevage pour qu’adultes ces reptiles et amphibiens soient remit en liberté est une chose, mais ou je bloque, c’est l’exportation pour des animaux de compagnie exotiques. Combien de personnes ont voulu avoir un serpent, une araignée dangereuse et autres bestioles et ont décidé de s’en débarrasser ou se sont sauvé de leur maitre ? C’est la biodiversité du pays d’accueil qui risque d’en souffrir .. Tout cela pour un petit caprice de faire différent des autres. Je sais que certains sont plus consciencieux que d’autres, cependant le risque est grand …
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Nicaragua: reptiles, amphibiens et araignées exportés comme animaux domestiques

 

Au Nicaragua, pays d'Amérique centrale parmi les plus... (Photo Inti OCON, AFP)

Au Nicaragua, pays d’Amérique centrale parmi les plus pauvres du sous-continent, on compte une dizaine de ces élevages de reptiles, amphibiens ou araignées, placés sous la supervision du ministère de l’Environnement et des ressources naturelles (Marena).

Photo Inti OCON, AFP

Blanca MOREL
Agence France-Presse
MANAGUA

Tous les jours, Yader sort ses boas constrictors imperators de leur cage pour vérifier qu’ils n’aient pas de tiques, les douche, leur faire prendre le soleil et s’assure qu’ils ont mué avant de leur servir un savoureux déjeuner constitué de souris blanches vitaminées.

Tous les jours, Yader sort ses boas constrictors... (Photo Inti OCON, AFP) - image 1.0

Photo Inti OCON, AFP

À 29 ans, Yader Andino est soigneur chez Exotic Fauna, un élevage situé à quelques kilomètres de la capitale du Nicaragua, Managua, dédié à l’exportation d’espèces exotiques.

Il s’assure, entre autres, du bien-être de ces séduisants reptiles de grande taille de couleur vert foncé tachetés de noir vendus comme animaux domestiques au Canada, aux États-Unis, en Europe ou en Asie.

«Quand le boa défèque et change de peau, tous les 15 ou 22 jours, cela signifie qu’il faut le nourrir», explique doctement le jeune homme tout en immobilisant un mâle adulte de 1,5 mètre.

Ils se vendent comme «animaux de compagnie parce qu’ils attirent l’attention, c’est comme avoir un chien ou un chat, la différence est que leur entretien est plus délicat», indique à l’AFP Eduardo Lacayo, propriétaire de l’élevage.

Selon lui, les boas nicaraguayens «plaisent beaucoup» à l’étranger et font concurrence à ceux de Colombie, autre pays latino-américain qui profite de sa riche biodiversité à des fins commerciales.

Au Nicaragua, pays d’Amérique centrale parmi les plus pauvres du sous-continent, on compte une dizaine de ces élevages de reptiles, amphibiens ou araignées, placés sous la supervision du ministère de l’Environnement et des ressources naturelles (Marena).

On estime que le pays exporte chaque année quelque 40 000 animaux de ce type, pour un total de 250 000 dollars, selon le gouvernement.

Tous les jours, Yader sort ses boas constrictors... (Photo Inti OCON, AFP) - image 2.0

Photo Inti OCON, AFP

Préservation d’espèces menacées

M. Lacayo raconte avoir lancé son affaire il y a sept ans «par passion» avec son épouse, Yesenia Talavera, ingénieure agronome, et confie que ce commerce n’est pas très lucratif, mais «dégage des bénéfices».

Pour nourrir leurs serpents, les deux entrepreneurs ont également développé un élevage de souris, préalablement traitées contre les parasites avant d’être «servies» aux boas, vendus actuellement huit dollars pièce.

Les serpents, qui peuvent donner naissance à une cinquantaine de jeunes par an, ont commencé par avoir beaucoup de succès aux États-Unis ainsi qu’à Dubaï.

Toutefois, la demande des États-Unis a chuté en raison d’une surpopulation de pythons dans les mangroves locales et de «croisements avec d’autres espèces de reptiles» sans aucun contrôle, explique M. Talavera.

Comme alternative, il espère que le gouvernement lui accorde rapidement une licence pour produire «des araignées tigres», aux longues pattes fines et au corps rayé de jaune et noir, ainsi que des tarentules, qui «s’alimentent de grillons, de vers et de jeunes souris».

Ces animaux «plaisent partout dans le monde», assure l’éleveur, qui avec les bénéfices dégagés par les ventes de serpents s’est diversifié dans la reproduction de grenouilles à yeux rouges, de lézards – très prisés des Chinois – et de tortues de terre.

Le Nicaragua compte 300 espèces d’amphibiens et de reptiles, dont certaines en voie d’extinction en raison de la chasse et du commerce illégal, situation à laquelle les autorités tentent de remédier grâce à l’élevage en captivité.

Le gouvernement «promeut la reproduction d’espèces menacées d’extinction à des fins commerciales comme moyen d’éviter leur prélèvement dans le milieu naturel», indique ainsi le ministère de l’Environnement.

À ce titre, l’Université autonome du Nicaragua (UNAN, publique), administre une ferme produisant 3000 iguanes verts par an, un animal menacé par la chasse. Une fois adultes, ils sont relâchés dans des réserves naturelles ou vendus à d’autres élevages destinés à l’exportation, explique à l’AFP José Quiroz, de l’UNAN.

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Perquisitions à Gatineau Il gardait 16 pythons chez lui!


Pour posséder de tels animaux, et ce, sans permis, comment se fait-il que ces gens réussissent avoir un grand nombre de bêtes. Et l’entretien de toute sa ménagerie ne doit pas être donné, cela coûte cher
Nuage

 

Perquisitions à Gatineau

Il gardait 16 pythons chez lui!

 

Il gardait 16 pythons chez lui!

Crédit photo : Agence QMI

Un homme qui gardait 16 serpents à l’intérieur de son domicile a reçu la visite des policiers mercredi, à Gatineau, en Outaouais.

(Photo Agence QMI)

C’est une plainte logée au Service de police de Gatineau qui a amené les enquêteurs à s’intéresser à la résidence, située au 1069, rue Notre-Dame.

C

ertains des animaux sont blessés (Photo Agence QMI)

Munis d’un mandat de perquisition, les policiers ont pénétré à l’intérieur de la maison et y ont découvert plusieurs animaux exotiques, dont certains étaient blessés.

Au total, les autorités ont saisi 16 pythons, dont les longueurs varient entre 75 centimètres et 4 mètres, une vipère d’Asie du Sud, de même qu’un lézard «Savannah monitor» mesurant un mètre. L’un des serpents saisis  était venimeux, ont indiqué les forces de l’ordre.

Pour mener à bien l’intervention, les policiers étaient assistés d’agents d’Environnement Canada, du ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs, ainsi que des experts de « Little Ray’s Reptiles Zoo », situé à Ottawa.

Le propriétaire des animaux exotiques, un homme de 24 ans, se trouvait sur place à l’arrivée des policiers.

«Plusieurs constats d’infraction pourraient être émis au propriétaire, notamment avoir été en possession d’animaux exotiques non venimeux pouvant présenter un danger; animaux exotiques non contenus dans un terrarium; animaux potentiellement dangereux.

Ce sont toutes des infractions de 100 $, plus les frais», a fait savoir la police de Gatineau, par voie de communiqué.

L’homme pourrait également faire face à des infractions concernant la Loi sur la faune.

 

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Gatineau : Perquisition d’animaux exotiques


Je ne comprend pas pourquoi des gens veulent autant d’animaux exotiques dans un appartement (au moins si ca serait dans une maison dont la personne serait propriétaire, cela serait moins pire) Et comment il a pu  nourrir toutes sa ménagerie .. Ces animaux exotiques ont besoins d’une alimentation particulière pour être en santé, et cette nourriture n’est pas donné
Nuage

Gatineau : Perquisition d’animaux exotiques 

Secteur Gatineau – Les agents de la section du Contrôle animalier de la Ville de Gatineau, accompagnés des policiers du Service de police de la Ville de Gatineau, sont intervenus sur la rue Hupé , à la suite de plaintes en lien avec des animaux exotiques.

Les contrôleurs animaliers et les policiers se sont présentés à cette adresse vers 10 h ce matin, muni d’un mandat de perquisition, dans le but de saisir différents animaux exotiques. Une fois à l’intérieur de la résidence, les agents du Contrôle animalier ont saisi les animaux suivants :

Ø 1 crocodilien « Caïman Spectacle » d’une longueur de 20 pouces qui peut atteindre une grandeur de 8 pieds et 300 livres à l’âge adulte

Ø 5 serpents non venimeux, dont 3 qui se trouvaient en liberté dans l’appartement (non contenu dans un terrarium comme l’exigent les lois et règlements)

  • 1 python Birman de 91 pouces
  • 3 boas constrictors de 87 pouces, 64 pouces et 63 pouces
  • 1 python royal de 42 pouces

Ø 1 iguane vert de 3 pieds en liberté

Ø 1 dragon barbu de 15 pouces en liberté

Ø 1 tortue « snaper » (illégale en captivité)

Ø 1 chien pitbull sans licence

En fonction du mandat de perquisition, tous les animaux exotiques ont été saisis afin de les faire expertiser et de vérifier leur légalité.

Lors de la perquisition, le propriétaire des animaux, un homme de 24 ans, était absent. Plusieurs constats d’infraction pourraient être émis au propriétaire dont : avoir été en possession d’animaux exotiques non venimeux pouvant présenter un danger, animaux exotiques non contenus dans un terrarium, animaux potentiellement dangereux et un pitbull non muni d’une licence. Ce sont tous des infractions de 100 $ plus les frais. L’homme pourrait également faire face à des infractions concernant la Loi sur la faune.

Les agents du Contrôle animalier étaient intervenus récemment à cette adresse, mais s’étaient vu refuser l’entrée dans la résidence. L’homme était sorti de sa résidence avec un imposant serpent dans les mains. Les contrôleurs animaliers avaient dû faire appel aux policiers pour leur propre sécurité. L’homme recevra également un constat d’infraction à la suite de cette infraction.

Les animaux, mis à part le pitbull qui a été remis à la SPCA, ont tous été remis au « Little Ray’s Reptiles Zoo » situé à Ottawa.

La section du Contrôle animalier et le SPVG invitent la population de Gatineau à dénoncer toute présence illégale d’animaux exotiques ou potentiellement dangereux sur son territoire en composant le 311.

Source/Photos: Service de police de la Ville de Gatineau

Boa_constrictor1

Boa_constrictor2

Boa_constrictor3

Caiman_spectacled

Caiman_Spectacled2

Dragon_barbu

Iguane

Python_birman

Python_birman2

Python_Royal

Tortue_snapper

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