Au Brésil, des scien­ti­fiques créent par erreur des mous­tiques mutants ultra-résis­tants


C’est le genre de catastrophe scientifique qu’on peut bien se passer. Des moustiques mâles génétiquement modifié lâché en pleine nature au Brésil, supposé incapable de se reproduire. Et ce n’est pas ce qui est arrivé bien au contraire et en plus, il serait plus résistant.
Nuage


Au Brésil, des scien­ti­fiques créent par erreur des mous­tiques mutants ultra-résis­tants


par  Mathilda Caron

Au Brésil, une expé­rience visant à créer des centaines de milliers de mous­tiques géné­tique­ment modi­fiés être infer­tiles a mal tourné. Ils se repro­duisent au contraire à toute vitesse avec leurs cousins sauvages pour créer de nouveaux mous­tiques mutants plus résis­tants, révèle une étude publiée dans la revue Nature le 10 septembre dernier.

Dans le cadre d’un essai expé­ri­men­tal visant à réduire le nombre de mous­tiques au Brésil, le gouver­ne­ment a auto­risé des lâchers expé­ri­men­taux de mous­tiques mâles Aedes aegypti, géné­tique­ment modi­fiés par Oxitec et théo­rique­ment inca­pables de se repro­duire. Mais des traces d’in­sectes mutants ont été détec­tées récem­ment dans la popu­la­tion natu­relle de mous­tiques, ce qui n’était jamais supposé se produi­re…

Les cher­cheurs ont constaté que de nombreux descen­dants de ces mous­tiques géné­tique­ment modi­fiés se propagent très rapi­de­ment.

« Envi­ron 450 000 mâles de cette souche trans­gé­nique ont été relâ­chés chaque semaine pendant 27 mois à Jaco­bina, dans l’État de Bahia », précisent-ils.

Au-delà de l’inef­fi­ca­cité, anti­ci­pée par de nombreux scien­ti­fiques, ce constat présente des risques sani­taires et envi­ron­ne­men­taux pour l’heure incal­cu­lables.

Source : Nature

https://www.ulyces.co/

La Nasa veut lutter contre le paludisme depuis l’espace


La NASA expérimente une façon d’éradiquer le paludisme depuis l’espace, qui a commencé depuis 2017. Ils ont remarqué que la déforestation semble être une conséquence du paludisme. Pouvoir prévoir à l’avance les risques de contamination et amener le personnel en prévention pour éviter des épidémies
Nuage


La Nasa veut lutter contre le paludisme depuis l’espace

La Nasa veut lutter contre le paludisme depuis l’espacePhoto: Getty Images

Plusieurs maladies véhiculées par les moustiques sévissent encore dans certaines régions d’Asie du Sud-Est, la dengue, le virus Zika, le chikungunya, mais aussi le paludisme (ou malaria), contre lequel la Nasa expérimente depuis l’espace une nouvelle technique en Birmanie afin de tenter de l’éradiquer.

Les scientifiques de l’agence spatiale américaine, en partenariat avec des chercheurs de l’université américaine du Maryland, exploitent des données satellitaires regroupant divers facteurs environnementaux comme la température, l’humidité du sol, les précipitations et la couverture forestière.

Ils les combinent ensuite avec des données socioéconomiques comme la densité de la population et le nombre de déplacements transfrontaliers.

L’objectif est d’identifier à l’avance les zones particulièrement sensibles au paludisme, pour que du personnel qualifié et des médicaments puissent être acheminés à temps afin de prévenir une éventuelle épidémie.

«Beaucoup de personnes utilisent dans une certaine mesure la modélisation spatiale (…) Mais pas avec la même intensité et les mêmes capacités que celles que nous avons ici», explique à l’AFP Tatiana Loboda, la scientifique qui pilote le projet en Birmanie.

L’expérimentation a débuté en 2017, mais l’équipe de la chercheuse a déjà constaté une forte corrélation entre le taux de déforestation et la maladie.

Une théorie (qui reste à prouver) est que ces zones, comprenant souvent des exploitations forestières, des mines et des plantations, accueillent un nombre particulièrement important de travailleurs migrants ou saisonniers qui transportent avec eux de nouvelles souches du parasite.

La tâche des scientifiques est délicate en Birmanie où plusieurs régions, théâtres de conflits entre l’armée et des factions rebelles, sont très difficiles d’accès.

«Je voudrais couvrir l’ensemble du pays en effectuant des déplacements aléatoires (sur le terrain), mais je ne peux pas», déplore Tatiana Loboda.

Le nombre de décès dus au paludisme a chuté dans le pays de 3900 en 2010 à 220 en 2017, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), alors que cette maladie connaît une baisse massive du nombre de cas dans le monde depuis une dizaine d’années (-40%) et pourrait être éradiquée «en l’espace d’une génération», selon un rapport publié dans la revue The Lancet.

Mais la Birmanie héberge plusieurs formes de paludisme résistant au traitement standard et les experts craignent qu’elles se répandent notamment en Afrique subsaharienne où se concentre la majorité des décès.

La dengue et le paludisme, deux maladies qui se transmettent via une piqûre de moustique, présentent des signes cliniques relativement semblables (forte fièvre, vomissements…). Les zones les plus exposées au paludisme sont généralement les régions rurales ou reculées, tandis que la dengue est très active dans les zones urbaines ou semi-urbaines.

https://journalmetro.com/

Le changement climatique tue de façon plus insidieuse qu’on ne le croit


On parle beaucoup des conséquences des changements climatiques, que ce soit la sécheresse, la famine, les icebergs qui disparaissent … Malheureusement, les personnes plus faibles auront de mal à survivre.

Nuage


Le changement climatique tue de façon plus insidieuse qu’on ne le croit

Inondations causées par le cyclone Debbie, le 1er avril 2017 à North MacLean, près de Brisbane, en Australie. | Patrick Hamilton / AFP 

Inondations causées par le cyclone Debbie, le 1er avril 2017 à North MacLean, près de Brisbane, en Australie. | Patrick Hamilton / AFP

Repéré par Robin Lemoine

Repéré sur The Guardian

Une revue de la littérature sur l’Australie et la région Pacifique lève le voile sur plusieurs phénomènes sanitaires alarmants.

En février 2018, un rapport de l’Organisation mondiale de la santé prévoyait qu’entre 2030 et 2050, le réchauffement de la planète serait responsable de 250.000 décès supplémentaires chaque année, dûs au stress thermique, à la malnutrition, au paludisme et à la diarrhée.

Une nouvelle étude démontre que nous n’aurons pas à attendre jusqu’en 2030. Le document «From Townsville to Tuvalu», publié par l’université Monash de Melbourne, passe en revue les travaux scientifiques présentés dans 120 articles de recherche afin de brosser un tableau complet des impacts sanitaires du changement climatique en Australie et dans la région Pacifique.

La conclusion est claire:

«Il y a déjà, à n’en pas douter, des gens qui meurent à cause du réchauffement climatique», a affirmé au Guardian Misha Colerman, l’une des autrices du rapport.

Propagation des maladies

Au-delà des décès directement imputables aux phénomènes météorologiques tels que les ouragans, les inondations ou les incendies, l’étude met en avant des impacts moins soupçonnés et plus profonds du changement climatique.

«Pendant les incendies du Samedi noir [des feux de brousse dans l’État du Victoria, en février 2009], par exemple, des gens ont été directement tués par le feu, mais il y a également eu près de 400 décès dûs au stress thermique et aux coups de chaleur», illustre Misha Colerman.

Pendant une sécheresse en 2011 à Tuvalu, la diminution des réserves d’eau a parfois empêché la population de se laver, notamment les mains. Une épidémie de diarrhée s’est déclarée, qui a principalement touché les nourrissons âgés de 0 à 2 ans et a été fatale à plusieurs d’entre eux.

Pour l’Australie et la zone Pacifique, l’étude souligne les dangers liés à l’extension de l’habitat des moustiques ou des rats transportant des maladies et aux migrations des animaux qu’ils infectent.

«Alors que les changements climatiques dégradent leur environnement […], des animaux partent à la recherche d’herbe verte et d’eau douce», emmenant avec eux le chikungunya, le zika, le nipah ou la fièvre Q, déjà répandue autour de la ville de Townsville.

Les conséquences du changement climatique seront particulièrement dévastatrices pour le développement infantile. Des travaux scientifiques ont montré que les femmes enceintes victimes des inondations à Brisbane en 2011 avaient donné naissance à des enfants présentant à 2 ans une capacité cognitive inférieure à la moyenne. Les eaux contaminées dans lesquelles leurs mères se sont retrouvées seraient en cause.

«À quoi ressemblera le futur pour nos enfants? Ces phénomènes sont de plus en plus courants, de plus en plus fréquents et ils ne vont pas s’arrêter de l’être de sitôt», met en garde Misha Colerman.

http://www.slate.fr/

Le Saviez-Vous ► A quoi servent ces maudits moustiques piqueurs et vecteurs de maladies ?


Même si ce n’est que 6 % sur environs 3 500 espèces de moustiques et seulement les femelles qui piquent, on ne les aime pas du tout. L’éradication de ces bestioles n’est pas la solution, car par expérience, on sait ce que nous exterminons, il y a des graves conséquences. Ces mal-aimés sont importants dans la chaîne alimentaire et pour l’écosystème aquatique. De plus, l’ingéniosité du dard du moustique a donné naissance aux seringues que nous connaissons.
Nuage


A quoi servent ces maudits moustiques piqueurs et vecteurs de maladies ?

maudits moustiques

Par Fabrice Renault

Le moustique n’est-il que l’ennemi de l’homme ? Y a-t-il une seule bonne raison de ne pas voire disparaître tous les moustiques de la surface du globe ? Bon et bien, il est temps de tenter d’apporter une réponse sur la question ô combien existentielle du rôle caché de ces maudits moustiques sur la planète…

A quoi servent ces maudits moustiques piqueurs et vecteurs de maladies ?

Le moustique est sans doute l’ennemi de nos belles nuits d’été, synonyme de piqûres, de boutons et de démangeaisons. Mais il est loin de se contenter de cela. En effet, il est également le vecteur de divers maladies. Il décroche même la palme du règne animal pour ce qui concerne le nombre de morts causé chez l’être humain.

Il n’est donc sans doute pas illégitime de se poser la question de son utilité sur terre. Au-delà des dégâts qu’il inflige à l’homme, le moustique a-t-il une réelle utilité pour la nature ? Plus encore, celle-ci pourrait-elle surmonter sa disparition ?

Si piqûres, rougeurs et démangeaisons vous rendent fous, attendez de lire ce qui suit sur ces maudits moustiques. Le constat sanitaire qui leur est directement imputable est conséquent.

Paludisme : une hécatombe directement imputable au moustique

Le paludisme (ou malaria) que transporte le moustique aurait tué la moitié des personnes qui ont déjà vécu sur Terre ! Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le moustique infecté, Anopheles gambiae, serait responsable de 7 millions de morts par an. Transmis par les moustiques ­anophèles, le ­paludisme tue 1 000 enfants par jour…

maudits moustiques

Deux autres espèces, Aedes aegypti et Aedes albopictus, sont les principaux vecteurs des virus de la fièvre jaune, de la dengue, du chikungunya ainsi que de la fièvre Zika. Cette dernière a récemment été déclarée «urgence de santé publique de portée mondiale» par l’OMS. En effet, on estime de 3 à 4 millions de cas déclarés cette année dans les Amériques. Au final, on arrive à ce constat :

Une seule créature tue plus d’hommes que l’homme lui-même, c’est le moustique.

Mais alors, y a-t-il une seule raison de ne pas souhaiter la disparition totale des moustiques ? C’est vrai que de prime abord, on serait tenter de croire que les moustiques ne sont là que pour nous dévorer…

Bien sûr, comme vous vous en doutiez peut-être, leur omniprésence dans notre environnement est loin d’être inutile. On peut même distinguer plusieurs points positifs à leur existence. Et bien oui en fait, comme d’habitude : Dame Nature n’as rien laissé au hasard !

Quand les moustiques ne sont pas que de vilains suceurs de sang humain

Ils sont acteurs à part entière de la biocénose

maudits moustiques

Au sein de la chaîne alimentaire, les moustiques servent de nourriture à de nombreuses espèces, comme les poissons, oiseaux, reptiles, insectes. Au stade de larves, ils sont gobés par des invertébrés aquatiques, des batraciens et des poissons. Puis, adultes, ils constituent les mets de prédilection d’oiseaux, de chauve-souris, de grenouilles, d’araignées, de lézards ou de libellules.

Les moustiques nourrissent beaucoup de prédateurs et c’est donc sur eux que repose une partie de la chaîne alimentaire. Le moustique est ainsi l’aliment principal des oiseaux migrateurs, lors de leur passage dans la toundra.

Si ce plat de prédilection venait à manquer, Bruce Harrisson, entomologiste au Ministère de l’Environnement et des Ressources Naturelles en Caroline du Nord, estime que :sans les moustiques  le nombre d’oiseaux chuterait de plus de 50 % !

    Ils dépolluent les écosystèmes aquatiques

    Les scientifiques ont démontré que les larves de moustiques jouent un rôle de filtre dans les écosystèmes aquatiques. Elles s’y nourrissent de déchets et de micro-organismes. En effet, les larves se développent dans l’eau, pour se nourrir et grandir, elles filtrent cette eau. Se faisant, elles la débarrassent des bactéries qui s’y trouvent, contribuant ainsi à nettoyer et dépolluer notre environnement.

    Les moustiques participent donc au cycle de l’azote, en intervenant dans la première étape de décomposition de l’azote organique en azote minéral. Ils filtrent les eaux et évitant ainsi l’eutrophisation des milieux, qui est une forme singulière mais naturelle de pollution de certains écosystèmes aquatiques, qui se produit lorsque le milieu reçoit trop de matières nutritives et que celles-ci prolifèrent.

    Ils sont de petits pollinisateurs

    maudits moustiques

    Contrairement à ce que l’on croit le moustique ne se nourrit pas vraiment de sang. Sur les 3 500 espèces répertoriées, seulement 6% piquent effectivement les humains. Et dans ces 6%, seules les femelles ont un régime hématophage, piquant voracement à travers la peau pour sucer le sang de leur victime. Et elles ne le font pas pour se nourrir, mais pour apporter des protéines à leurs œufs pour qu’ils parviennent à maturation.

    Lors d’un « repas sanguin » complet, une femelle moustique peut prélever jusqu’à 10 microlitres de sang. Parmi les différentes espèces recensées ont distingues :

  • les moustiques anthropophiles, attirés par l’homme

  • les mammophiles, attirées par les mammifères

  • les ornithophiles, attirées par les oiseaux

  • les batracophiles, qui s’attaquent aux batraciens

  • et enfin les herpétophiles, qui font des reptiles leurs proies

    En réalité, le moustique a besoin de sucre pour voler. Et c’est là qu’il est utile à son environnement. Il passe donc de fleur en fleur pour en récupérer le sucre. C’est ainsi qu’il va polliniser les plantes et permettre leur fécondation. Il est admis que les moustiques participent au même titre que d’autres insectes, à la pollinisation des végétaux.

    Les moustiques suscitent l’intérêt des chercheurs en médecine

    Lorsqu’il nous pique, le moustique nous injecte de la salive contenant un anti-coagulant. Celui-ci neutralise nos plaquettes et sert à endormir la plaie afin d’éviter qu’on l’écrase alors qu’il s’y trouve encore. Cela lui sert aussi à diluer le sang pour que celui-ci puisse remonter facilement dans sa trompe, sans coaguler.

    Mais ce produit provoque aussi une réaction immédiate des mastocytes, des cellules situées dans la couche inférieure de l’épiderme. Celles-ci sécrètent notamment de l’histamine, un neuromédiateur responsable de cette désagréable démangeaison ressentie.

    Or, ceci intéresse de près la médecine. Les anticoagulants sont notamment utiles face aux maladies cardiovasculaires, lorsqu’on cherche à éviter qu’un caillot ne se forme dans les artères par exemple. Beaucoup de problèmes liés au processus de coagulation restent non résolus.

    Ils sont à l’origine d’une innovation biomimétique

    maudits moustiques

    Saviez-vous que les aiguilles médicales actuellement utilisées sont directement inspirées de la trompe des moustiques ?

    En effet, les piqûres indolores des moustiques ont suscité l’intérêt de deux sociétés japonaises. Elles ont donc décidé de copier cette vertu pour élaborer des aiguilles médicales d’un nouveau type : des aiguilles qui, comme la trompe du moustique, sont de forme conique et non plus cylindrique.

    Après cinq années consacrées à la recherche, deux ingénieurs, Masayuki Okano et Tetsuya Oyauchi, ont découvert une nouvelle méthode défiant les spécialistes et les méthodes traditionnelles de production d’aiguilles. C’est ainsi qu’en 2005, les nouvelles aiguilles Nanopass 33, fabriquées en titane, sont mises sur le marché et se vendent à des millions d’exemplaires.

    Cette aiguille a un diamètre externe de 60 micromètres et un diamètre interne de 25 micromètres, comparable au diamètre de la trompe des moustiques de 30 à 40 micromètres. Grâce à cette miniaturisation, le désagrément associé aux seringues ne représente désormais pas plus qu’une piqûre de moustique, soit une douleur quasi inexistante.

    Éradiquer les moustiques : un impact écologique incertain

    Tous ces rôles sont-ils réellement capitaux pour la biodiversité ? D’autres insectes ne pourraient-ils pas remplacer le moustique s’il venait à disparaître ? Lorsqu’on leur demande, les chercheurs eux-mêmes ne sont pas sûrs des retombées écologiques d’une disparition totale des moustiques. Ils affirment toutefois qu’il y aurait bel et bien de sérieuses conséquences. Ainsi, Frédéric Simard, entomologiste et directeur de recherches à l’Institut de Recherche pour le Développement, explique :

Aucune de ces espèces n’est irremplaçable. Leur disparition pourrait être compensée par l’arrivée d’autres insectes, tels les chironomes (fiche Wiki), qui profiteraient de l’espace ainsi libéré, car la nature a horreur du vide (…) On ne connaît pas de prédateur qui dépende spécifiquement des moustiques.

Jusqu’ici, les spécialistes luttaient contre les moustiques essentiellement en utilisant des insecticides. Malheureusement, en plus de les tuer, à l’aide de pesticides, il faudrait aussi endommager leurs habitats, en vidant des étangs, lacs, ruisseaux. Ceci aurait inévitablement des répercussions sur d’autres espèces animales. Mais détruire leur habitat ne serait pas suffisant. Il faudrait aussi tuer les larves à l’aide de larvicide, ce qui multiplierait les conséquences probables.

De plus, des résistances sont apparues chez les insectes au cours des dernières années, poussant les chercheurs à trouver d’autres méthodes sélectives d’éradication plus complexes mais aussi plus efficaces, comme la « naissance contrôlée du moustique ».

Quoi qu’il en soit, une éradication totale du fléau moustique relève de l’utopie. Frédéric Simard affirme :

Ils étaient là bien avant nous sur Terre, ils n’ont jamais cessé de s’adapter et ils ne sont pas menacés par l’érosion de la biodiversité. On peut tout au mieux tenter de contrôler les moustiques qui transmettent des maladies, afin qu’ils ne représentent plus un problème de santé publique.

L’impossible éradication

Souvenons-nous du cas de l’Amérique Latine, qui avait entrepris une bataille herculéenne dans les années 1950 et 1960 pour éradiquer Aedes aegypti.

L’Organisation Panaméricaine de la Santé avait mis en œuvre toutes les mesures les plus efficaces de l’époque à une échelle massive, y compris vaporiser du très toxique insecticide DDT, depuis interdit. Mais une fois les efforts relâchés, les moustiques étaient revenus sur le continent et avaient également rejoint l’Asie et l’Afrique.

En rayant les moustiques de la surface de la Terre, ne risque-t-on pas, par un effet domino, de provoquer l’extinction d’autres espèces animales ? Et s’il s’avère que l’une de celles-ci mange à son tour des insectes ravageurs de récoltes, déclenchant de facto une famine qui ferait beaucoup plus de morts ?

Reste la question éthique et morale

l’homme peut-il supprimer des espèces entières, aussi meurtrières soient-elles, alors que les humains eux-mêmes constituent un danger pour la nature dans son ensemble ?

Quoi qu’il en soit, l’ère d’un monde sans moustiques n’est pas pour demain. Toutefois, réussir à réduire et contrôler les espèces de moustiques qui transmettent des maladies, pourrait représenter l’une des plus grandes victoires de la santé publique de l’histoire.

Un article de Sophie Guittat

https://www.mieux-vivre-autrement.com/

Le Saviez-Vous ► Quelle maladie peut-on attraper par un moustique ?


Les moustiques peuvent être vecteurs de maladies. Ces insectes peuvent nous transmettre des virus. Avec les changements climatiques, ces virus se propagent hors de leur pays d’origine.

Nuage


Quelle maladie peut-on attraper par un moustique ?


Les insectes sont susceptibles de transmettre des maladies. Le moustique-tigre fait partie des dangereux porteurs de virus. Par sa piqûre, se transmettent des infections, dont certaines dans des cas extrêmes peuvent être mortelles si elles ne sont pas traitées à temps. 

Paludisme, fièvre jaune, dengue, West Nile Virus, Chikungunya… Les moustiques sont de dangereux vecteurs de maladies, principalement dans les régions tropicales et intertropicales. Mais pas seulement. Voici les infections et maladies qui peuvent se transmettre par une piqûre de moustique.

Le paludisme

D’après l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), 219 millions de cas de paludisme ont été recensés en 2017 dans le monde. Neuf sur dix concernent le continent africain, mais avec le réchauffement climatique des cas indigènes commencent à être observés dans des pays jusque-là indemnes. Il existe quatre types d’agents du paludisme humain, tous des parasites de la famille des plasmodium. Les spécialistes distinguent ainsi Plasmodium vivax, P. malariae, P. ovale et enfin P. falciparum. P. Celui-ci est l’enfant terrible de la classe, celui qui est à l’origine des 900.000 cas mortels enregistrés chaque année dans le monde. D’une manière générale, dans sa forme bénigne, le paludisme se manifeste par une fièvre intense accompagnée de céphalées, vomissements et autres symptômes de type grippal.

La dengue

C’est une maladie transmise par des moustiques du genre aedes – notamment A. aegypti – infectés par l’un des quatre virus de la dengue. Elle est à l’origine d’un syndrome grippal. D’après les estimations de l’OMS, 3,9 milliards de personnes sont exposées dans 128 pays, soit plus de la moitié de la population mondiale. Et quelque 390 millions de personnes sont touchées dont 96 millions présentent des signes cliniques. Il existe toutefois une forme sévère appelée dengue hémorragique entraînant la mort

« Faute de traitement adapté, le taux de létalité de la dengue hémorragique peut dépasser 20 % », précise l’OMS.

La fièvre jaune

Près de 200.000 personnes sont frappées chaque année par cette maladie virale. Et 30.000 à 60.000 en sont morts en 2013. Mais d’après l’OMS, ces chiffres seraient sous-estimés. La maladie est transmise par des moustiques du genre Aedes et Haemagogus. La maladie sévit à l’état endémique dans de nombreux pays d’Afrique et d’Amérique du Sud. La vaccination est indispensable pour les voyageurs qui doivent s’y rendre, et n’est pratiquée que dans un nombre limité de centres habilités en France.

La fièvre du Nil occidental

Les moustiques – principalement de l’espèce Culex – sont infectés lors d’un « repas de sang » effectué sur des oiseaux eux-mêmes porteurs de ce virus. Celui-ci a été isolé pour la première fois en Camargue en 1964. Dans 80 % des cas, l’infection passe inaperçue. Le reste du temps, elle est évocatrice d’un syndrome grippal, mais des complications méningées peuvent survenir. Depuis 2002, plus de 13.000 cas (ayant entraîné 5.000 décès ont été recensés rien qu’aux États-Unis. L’OMS estime qu’une personne infectée sur 150 développera une forme grave de la maladie, les sujets âgés étant plus particulièrement sensibles. En France, une recrudescence de la circulation du virus du Nil occidental (virus West Nile) a été constatée ces dernières années sur le pourtour méditerranéen. Un système de surveillance a été mis en place par les autorités.

Le chikungunya

Cette maladie transmise par le moustique de type Aedes a été surtout décrite en Afrique, en Asie du Sud-Est, en Inde, en Indonésie et au Pakistan. Elle se manifeste par une forte fièvre, des maux de têtes et de violentes douleurs musculaires et articulaires aux poignets, chevilles et phalanges. Les douleurs peuvent persister plusieurs semaines, voire des mois.

Les piqûres de moustique peuvent avoir de graves conséquences. Pour connaître les moyens de vous protéger des moustiques cliquez sur les liens ci-dessous :

https://www.futura-sciences.com/

Floride: un virus potentiellement mortel transmis par les moustiques détecté


Un autre virus transmit par les moustiques inquiète les autorités de la Floride. Il semble que ce sont les poules qui sont généralement affectés sans pour autant souffrir des symptômes, mais pour l’être humain, ce virus peut lui être fatal ou du moins développer des troubles neurologiques.

Nuage


Floride: un virus potentiellement mortel transmis par les moustiques détecté


Les autorités sanitaires floridiennes ont avisé la population locale de la présence accrue de l’encéphalite équine de l’Est (EEE).

  • Par Amélie Hubert-Rouleau

Selon les informations de CNN, les autorités sanitaires du comté d’Orange, en Floride, ont averti la population la semaine dernière de la présence accrue d’un virus potentiellement mortel qui se transmet par l’entremise des moustiques, l’encéphalite équine de l’Est (EEE).

Des tests effectués sur des poulets ont révélé que plusieurs d’entre eux ont été infectés par le virus qui, lorsque transmis à l’être humain, peut déclencher une infection et une enflure du cerveau. Les poulets, des «sentinelles», sont des «volailles qui sont régulièrement testées pour le virus du Nil et le EEE». Ils sont disposés dans des zones où l’on soupçonne la présence des virus en question et on leur prélève des échantillons de sang régulièrement. Leur sang peut «montrer la présence de la maladie, mais ils ne souffrent pas des effets du virus».

Dans son communiqué, le comté a donc indiqué que «le risque de transmission à l’homme a augmenté». 

Bien que la maladie soit rare – environ sept cas sont signalés aux États-Unis chaque année -, les symptômes peuvent néanmoins être sérieux, voire fatals. Environ 30% des gens qui contractent la maladie décèdent, selon le Centre américain de contrôle et de prévention des infections. Les autres peuvent développer des troubles neurologiques importants.

Les personnes qui ont contracté la maladie développent des symptômes environ 4 à 10 jours après avoir été piquées par un moustique infecté. Parmi ceux-ci, on compte l’apparition soudaine de maux de tête, une forte fièvre, des frissons, des vomissements et dans les cas plus graves, des convulsions et un coma.

Les autorités recommandent aux gens de drainer l’eau stagnante autour de leur maison, de bien se couvrir la peau avec des vêtements ou des produits répulsifs et d’utiliser des moustiquaires pour couvrir les portes et les fenêtres.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Tannés des moustiques? Au Québec, il vous faudra être patients et prudents


Il semble qu’avec l’hiver qui n’en finissait plus et le printemps frais et pluvieux on amener des moustiques du printemps plus tardif et se rajoutent ceux de l’été. Ils sont donc plus nombreux à nous agacer. Moi ce qui m’a étonnée est qu’il existe 60 espèces de moustiques au Québec, et celle qui est la plus redouter présentement est le culex, c’est lui qui transmet le virus du Nil.
Nuage


Tannés des moustiques? Au Québec, il vous faudra être patients et prudents



Le culex ou maringouin a transmis le Virus du Nil occidental à 201 personnes et causé le décès de 15 personnes en 2018.

PHOTO : GETTY IMAGES / IGORBONDARENKO

Radio-Canada

Si vous pensiez que les moustiques étaient déjà plus nombreux l’été passé, le long hiver qu’a connu le Québec ainsi que le printemps pluvieux de cette année laissent entrevoir une prolifération de la population de moustiques.

La cohorte printanière est très importante et tardive. Les moustiques se développent dans les eaux stagnantes et leur survie dépendra du climat.

Ils risquent donc d’être encore là plusieurs semaines, selon le biologiste et vice-président de l’entreprise GDG Environnement, Richard Vadeboncoeur.

Ça va varier selon les conditions d’humidité, et les moustiques peuvent survivre un mois, deux mois et même jusqu’à trois mois. Donc, les moustiques qui sont sortis au cours des derniers jours, des dernières semaines, ils risquent de nous incommoder encore quelques semaines, affirme M. Vadeboncoeur.

Désormais, des espèces du printemps et les premiers moustiques d’été se côtoient.

On en a beaucoup plus. Il y a des endroits où on en a jusqu’à huit fois plus. Cette année, il y a eu un couvert de neige hyper important qui a perduré de façon très tardive. Et donc, ce couvert de neige là a fait une multitude de petites mares, et voilà! L’endroit idéal pour que nos moustiques se développent, commente-t-il.

Des pièges pour surveiller les différentes espèces de moustiques

Un employé accroche un piège à moustiques près d'un lac.

L’entreprise GDG Environnement effectue des traitements avec un larvicide biologique dans des dizaines de villes du Québec et de l’Ontario.

PHOTO : RADIO-CANADA / ANNE-LOUISE DESPATIE

L’entreprise GDG Environnement a installé des pièges à base de larvicide biologique dans des dizaines de villes du Québec et de l’Ontario pour capturer les moustiques et mesurer les populations de maringouins, notamment. L’entreprise trie et analyse ainsi des milliers de spécimens par jour, comme l’explique Stéphanie Duchesne, adjointe au laboratoire de GDG Environnement.

Différentes espèces de moustiques sont séparées dans une boîte de Petri.

Plusieurs espèces de moustiques sont identifiées pour mesurer leur population dans des dizaines de villes du Québec et de l’Ontario.

PHOTO : RADIO-CANADA / ANNE-LOUISE DESPATIE

J’ai environ une quinzaine d’espèces que j’ai identifiées et séparées par petits paquets dans [ma boîte de] Petri, indique-t-elle. C’est le Culex qui nous intéresse beaucoup […]. Mais là, j’en ai peu… donc c’est bien!

Recrudescence du virus du Nil occidental

Il y a plus de 60 espèces de moustiques dans le sud du Québec, mais le Culex a la particularité de transmettre le virus du Nil occidental qui a infecté 201 personnes et causé le décès de 15 personnes l’an dernier.

En comparaison, 27 cas d’infection et 1 décès avaient été recensés en 2017.

Ce virus est une maladie portée par les oiseaux et transmise par le Culex. Un insecte connu de tous sous le nom de maringouin.

Avec les informations d’Anne-Louise Despatie

https://ici.radio-canada.ca/

Virus du Nil occidental: gare aux maringouins!


Juillet s’annonce et les moustiques sont bien présents au Québec. Malheureusement, le virus du Nil est de plus en plus une réalité sur le territoire québécois. Ce virus est transporté par les oiseaux migrateurs, quand les moustiques piquent ces oiseaux, ils deviennent vecteurs de la maladie. Bien qu’il ne faut pas céder à la panique, nous pouvons prendre des précautions simples pour limiter les risques.
Nuage


Virus du Nil occidental: gare aux maringouins!

Stagiaire à La Presse

La Presse

Avec les beaux jours viennent les moustiques. Après un nombre record d’infections au virus du Nil occidental en 2018, les autorités de la santé publique appellent à la vigilance.

L’année dernière, près de 200 cas d’infection au virus du Nil occidental (VNO) ont été recensés au Québec. 11 personnes en sont mortes. La Montérégie a été particulièrement touchée avec 75 cas rapportés, dont 70% d’infections du système nerveux.

Certaines personnes sont particulièrement vulnérables et devront prendre plus de précautions, a expliqué le Dr François Milord, médecin-conseil à la Direction de la santé publique de La Montérégie, lors d’une conférence de presse à Longueuil ce matin. Le risque de développer une maladie grave est multiplié par cinq en moyenne chez les personnes de plus de 65 ans ou atteintes de maladies chroniques comme le diabète, le cancer, les maladies cardiaques ou l’hypertension, a-t-il précisé.

Pas de panique toutefois. Selon des études menées aux États-Unis, l’infection serait asymptomatique dans 80% des cas, a rassuré le Dr Milord. 19% des personnes touchées pourraient cependant ressentir des symptômes grippaux et 1% risquent de contracter une infection du système nerveux: encéphalites, méningites ou paralysie.

Le VNO vient des oiseaux qui le transportent avec eux lorsqu’ils migrent d’un continent à l’autre. Mais le coupable de la transmission à l’homme est le moustique Culex pipiens/restuans. En piquant des oiseaux contaminés, les moustiques deviennent porteurs du VNO et peuvent nous infecter.

La belle saison de juillet à septembre favorise la prolifération des maringouins. Quelques précautions permettent de limiter les risques, tout en profitant de l’été. Il est important de porter des vêtements clairs et couvrants, notamment le matin et le soir où ils sont plus actifs.

L’usage de répulsifs (à base d’Icaridine notamment) en application locale est fortement recommandé, mais ne comptez pas sur les dispositifs visant à chasser les insectes. 

«Ils ne protègent pas contre les moustiques et surtout pas contre le VNO», a prévenu le Dr Milord.

Pour éviter de leur offrir un foyer trop confortable, les gouttières, fonds de chaudières, bassins et flaques sont à surveiller puisque les moustiques prolifèrent dans les eaux stagnantes. Des moustiquaires en bon état sont aussi un barrage efficace.

https://www.lapresse.ca/

Les moustiques se font dérouler le tapis rouge


L’hiver qui a été très enneigé, un printemps frais et pluvieux et avec les inondations, les moustiques, mouches noires et brûlots ont fait leur entrée un peu plus tard. Ils ont vite rattrapé le temps perdu et ils sont en très grands nombres, beaucoup plus que les années passées. Certains facteurs les aident encore pour avoir plus de ces bestioles comme l’eau stagnante.
Nuage


Les moustiques se font dérouler le tapis rouge

Les moustiques piqueurs sont particulièrement nombreux et voraces... (PHOTO TIRÉE DE GETTY)

Les moustiques piqueurs sont particulièrement nombreux et voraces depuis quelques jours, conséquence d’un hiver enneigé et d’un printemps frais et pluvieux.

PHOTO TIRÉE DE GETTY


AUDREY RUEL-MANSEAU
La Presse

Le chasse-moustiques et les baumes pour soulager les piqûres sont assurément plus populaires que la crème solaire cette année. Non, ce n’est pas une impression : les moustiques piqueurs sont particulièrement nombreux et voraces depuis quelques jours, conséquence d’un hiver enneigé et d’un printemps frais et pluvieux.

« Cette année, c’est sûr, il y a plus de moustiques qu’à l’habitude ! Sûrement à cause des inondations ; c’est vraiment particulier », constate Michel Tournier, propriétaire de Triambio, une entreprise des Laurentides qui vend des pièges antimoustiques écologiques importés d’Europe.

Les sols humides, qui ont mis du temps à s’assécher et qui étaient particulièrement propices aux eaux stagnantes, sont devenus un environnement de choix pour la ponte et l’éclosion des oeufs de moustiques. Si les maringouins se sont développés plus tard cette année, ils semblent qu’ils veuillent rattraper le temps perdu en étant sans pitié pour l’humain aventurier qui ose mettre le nez dehors.

Si vous avez profité du long week-end pour vous exiler en nature, près des bois, vous portez peut-être déjà les marques d’une lutte féroce remportée par les mouches noires, brûlots et autres maringouins assoiffés qui vous ont certainement pris pour cible.

« Dans les Laurentides, on remarque que, si l’on n’est pas trop loin du bois, on se fait piquer même en pleine journée, alors que d’habitude, avec le soleil et la chaleur, ce n’est pas si pire », observe M. Tournier, habitant de Prévost. « Mais je le vois partout, même en ville, dans les lotissements : les gens en ont énormément [de piqûres]. »

« À Blainville, un client me disait qu’il ne pouvait plus sortir à partir de 20 h tellement il y a de moustiques. » – Michel Tournier, propriétaire de Triambio

Pièges à moustiques

Les pièges à moustiques importés d’Europe par l’entreprise Monsieur Moustique et vendus par Triambio ont la cote. Le piège fonctionne avec un leurre olfactif (à base de déchet animal) qui attire les moustiques les plus voraces – normalement, les femelles qui s’apprêtent à pondre – et les aspire dans un filet.

« Oui, il y a plus de clients qui appellent cette année ! Ils nous demandent : « Quand est-ce que vous pouvez en envoyer ? » Ils vont même les chercher à l’entrepôt chez Monsieur Moustique, à Châteauguay ! », rapporte M. Tournier.

Sans en avoir la certitude, il estime qu’il faudra peut-être du temps avant de pouvoir ranger le chasse-moustiques. Les niveaux d’eau encore très hauts créent des fosses, et il suffit d’un orage pour qu’elles se remplissent et redeviennent une pouponnière à petits vampires.

« Éliminez l’eau stagnante, qui devient un site idéal de reproduction, conseille Santé Canada. Videz l’eau des pneus qui servent de balançoires ; retournez les pots à fleurs, les arrosoirs, les bateaux et les brouettes ; posez un couvercle sur les poubelles ; remplacez au moins deux fois par semaine l’eau des baignoires d’oiseaux, etc. »

Pourquoi c’est toujours moi qui me fais piquer ?

Dans tout groupe se démarque immanquablement une cible de choix pour les maringouins. Est-ce son groupe sanguin ? La bière qu’elle a bue après avoir tondu la pelouse ? Son haleine ? Les moustiques repèrent leurs victimes grâce aux émanations de CO2. Quand ils arrivent dans une zone d’un mètre de leur victime potentielle, ils choisissent leur cible en fonction de plusieurs facteurs, dont la température et la couleur de la peau ou la présence de vapeur d’eau, rapporte Live Science dans un article publié samedi.

Or, la variable la plus importante selon les scientifiques serait les composantes chimiques produites par des colonies de microbes vivant sur notre peau.

« Les bactéries convertissent les sécrétions de nos glandes sudoripares en des composantes volatiles transportées par l’air jusqu’au système olfactif des moustiques », a expliqué à Live Science Joop van Loon, entomologiste de l’Université Wageningen, aux Pays-Bas.

Puisqu’il n’y a pas grand-chose que l’on puisse faire pour contrôler les micro-organismes vivant sur notre peau, l’idéal est à tout le moins de porter des couleurs pâles, les moustiques étant particulièrement attirés par le noir.

https://www.lapresse.ca