Les changements climatiques menacent d’extinction 30 000 espèces


À cause des activités humaines qui ne cessent d’augmenter, des animaux et des plantes sauvages ne cesse de s’ajouter sur la liste rouge des espèces en danger d’extinction. Ne rien faire, cela empira, mais agir, on peut renverser la situation du moins pour certaines espèces
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Les changements climatiques menacent d’extinction 30 000 espèces


Les changements climatiques menacent d’extinction 30 000 espècesPhoto: iStock

Déjà confrontée à de multiples menaces, animaux et plantes sauvages doivent composer avec les changements climatiques, a averti mardi l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) lors de la mise à jour de sa Liste rouge des espèces menacées, appelant à «agir rapidement».

L’UICN a ajouté 1840 nouvelles espèces menacées d’extinction à sa Liste rouge, ce qui porte le chiffre total à 30 178, selon un communiqué publié en pleine négociations de l’ONU sur le climat à la COP25 à Madrid.

«Les changement climatiques s’ajoutent aux multiples menaces auxquelles font face les espèces et nous devons agir rapidement et de manière décisive pour juguler la crise», a averti Grethel Aguilar, directrice générale par intérim de l’UICN, dans un communiqué.

Dans un rapport sans précédent, la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) a listé en mai les principaux facteurs de la chute brutale de la biodiversité. Ils tiennent aux changements d’utilisation des terres (dont l’agriculture), à la surexploitation (chasse et pêche), aux changements climatiques, à la pollution et aux espèces invasives, avec en toile de fond la croissance démographique (11,4 milliards d’habitants attendus en 2100) et la hausse de la consommation par habitant, à l’heure où les classes moyennes des pays émergents adoptent les modes de consommation des pays riches.

«La mise à jour (de la Liste rouge) révèle l’impact toujours croissant des activités humaines sur la vie sauvage», constate Jane Smart, qui dirige le groupe de conservation de la biodiversité à l’UICN.

«L’année prochaine sera critique pour le futur de la planète», avec la tenue du congrès mondial de l’UICN à Marseille, une COP15 biodiversité en Chine pour fixer des objectifs de protection de la nature pour la prochaine décennie et la présentation des nouveaux plans des États pour lutter contre le réchauffement climatique d’ici la COP26 en Écosse.

L’UICN pointe du doigt l’impact du changement climatique pour les poissons de rivières en Australie, dont 37% sont menacés d’extinction.

Sur ce pourcentage, «au moins 58% sont directement impactés par le changement climatique».

L’UICN révèle aussi que près de 25% des espèces d’eucalyptus dans le monde sont menacées.

Petite lueur d’espoir, l’UICN met en avant dix espèces, huit d’oiseaux — dont une était considérée comme disparue dans la nature — et deux de poissons d’eau douce, pour lesquelles la situation s’est améliorée.

«Nous pouvons renverser la tendance» avec des efforts de protection, assure Jane Smart.

Plus de 112 000 espèces sont recensées dans la Liste rouge, à différents niveaux de préoccupation.

https://journalmetro.com/

Un bébé loutre pour un selfie: les réseaux sociaux sur le banc des accusés


Avant de s’extasié devant un égoportrait avec un animal exotique dans les réseaux sociaux, il faut savoir que ces animaux ont été enlevé de leur environnement pendant qu’ils sont bébés. On peut aller jusqu’à tuer les adultes pour être vendu pour le bon plaisir des personnes égoïstes comme par exemple, il existe des café à loutre, les clients achètent de la nourriture pour donner aux animaux en cage. Alors que la loutre vie en communauté, elle se retrouve isolée avec un manque d’eau considérable pour s’épanouir .. Alors, avant de clique j’aime sur les réseaux sociaux pour ce genre de selfie, pensez à ce que la bête sauvage a endurer et endura pour épater les autres. Rien n’est plus important que la liberté pour ses animaux sauvages. P.S : Je n’aime pas le terme sauvage, car à mon avis c’est ce genre de comportement humain qui est sauvage.
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Un bébé loutre pour un selfie: les réseaux sociaux sur le banc des accusés


Un bébé loutre pour un selfie: les réseaux sociaux sur le banc des accusésDes enseignes de cafés où se trouvent des animaux exotiques, dont des loutres (en bas), dans le district de Harajuku à Tokyo (Japon), le 21 août 2019.© AFP/Toshifumi KITAMURA

Genève (AFP)

Par AFP

Poster des selfies avec une loutre de compagnie ou d’autres animaux menacés de disparition peut sembler anodin, mais les écologistes affirment que cette mode pourrait conduire à l’extinction de certaines espèces.

« Le commerce illégal des loutres s’est soudainement accru de façon exponentielle », explique Nicole Duplaix, qui co-préside le groupe spécialisé sur les loutres à l’Union internationale pour la conservation de la nature.

Toutes les espèces de loutres d’Asie sont depuis longtemps considérées comme vulnérables ou menacées en raison du rétrécissement de leur habitat naturel et du commerce illégal de leur fourrure.

Mais les écologistes accusent les réseaux sociaux d’être à l’origine de la frénésie qui a fait bondir la demande de bébés loutres dans certains pays d’Asie, en particulier au Japon, et qui fait peser une menace sur l’avenir de l’espèce.

Les milliers de délégués venus à Genève (Suisse) pour participer à une conférence de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) doivent notamment se prononcer sur la protection de deux espèces de loutres d’Asie particulièrement en danger.

– « Trop mignonne » –

La loutre cendrée, également appelée loutre naine, et la loutre à pelage lisse figurent déjà sur l’Annexe II de la CITES en tant qu’espèces menacées, mais l’Inde, le Népal, le Bangladesh et les Philippines demandent qu’elles soient incluses dans l’Annexe I, ce qui signifierait l’interdiction totale de leur commercialisation internationale.

Les écologistes estiment que cette démarche est vitale pour ces deux espèces, dont la population a chuté d’au moins 30% au cours des 30 dernières années et dont le déclin s’est encore accéléré avec la mode des loutres de compagnie.

« Il y a un vrai désir de posséder ces animaux exotiques qui est alimenté par les réseaux sociaux », selon Cassandra Koenen, de l’ONG canadienne Wildlife not Pets.

Certains comptes sur Instagram et Facebook drainent des centaines de milliers de followers, qui postent à leur tour des commentaires attendris sur les photos de loutres naines, tels que « trop mignonne » ou « j’en veux une ».

Mme Duplaix reconnaît que ce sont des « créatures très charismatiques », tout en déplorant que « ce soit justement leur côté mignon qui cause leur perte ».

Les selfies masquent les souffrances endurées par ce petit mammifère qui vit en communauté dans la nature et que l’on place brusquement en captivité et à l’isolement.

Mme Koenen a notamment cité les nombreux « vidéos gags » montrant des loutres tournant sur elles-mêmes, ce qui, pour un oeil exercé, est la manifestation d’une « énorme souffrance ».

Face à cette demande en pleine croissance, des chasseurs et des pêcheurs en Indonésie tuent les loutres adultes et emportent les bébés qui sont mis dans des cages et expédiés pour servir d’animaux de compagnie.

La principale destination est le Japon, où un bébé loutre peut valoir jusqu’à 10.000 dollars.

– Cafés à loutres –

Des « cafés à loutres » ont également fait leur apparition dans l’archipel nippon, où les clients sont encouragés à acheter des petits morceaux de nourriture pour les animaux en cage et à faire des selfies avec eux en buvant leur café.

« C’est un environnement totalement anormal pour elles », a relevé Mme Koenen.

Elle déplore que les loutres domestiquées aient un accès limité à l’eau, qui fait pourtant partie de leur élément naturel, et qu’elles ne vivent plus en communauté.

Pour elle, les photos racontent une histoire totalement différente de la réalité, car ces animaux sauvages ont une odeur forte et ont tendance à mordre:

« Ce sont des animaux de compagnie très inadaptés. »

Elle reproche aux plateformes des réseaux sociaux de faciliter le commerce d’animaux exotiques comme les loutres et de déclencher des achats impulsifs sans réfléchir à ce que signifie d’avoir un animal sauvage chez soi.

Les loutres ne sont pas les seules espèces impactées par ce phénomène de mode.

Parmi les 56 propositions soumises à la CITES pour réclamer une plus grande protection, 22 concernent des espèces, comme les lézards, les geckos, les tortues et les araignées, qui sont elles aussi chassées pour ce commerce qui brasse des milliards de dollars.

« Des bébés loutres meurent, et pour quoi? Un selfie », se désole Paul Todd de l’ONG américaine Natural Resource Defense Council (NRDC). « Nous devons arrêter ça. »

https://www.geo.fr

Loi américaine sur les espèces menacées : les changements auront un impact au Canada


Malheureusement, tout ce que l’administration Trump décide en fait d’environnement et protection de la faune, le Canada subit des conséquences de ces décisions et qui en plus en Ontario, le Premier ministre de cette province semble être de la même trempe de Donald Trump. Les espèces en difficultés ou menacées sont encore plus qu’en danger avec l’avantage pour les compagnie pétrolière, culture, l’immobilier etc ..

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Loi américaine sur les espèces menacées : les changements auront un impact au Canada

Un papillon porté par une main

Un papillon monarque

PHOTO : ISTOCK / SANTO SALVAREZ

Radio-Canada

Les modifications effectuées à la loi sur les espèces menacées par l’administration Trump pourraient avoir un impact sur le Canada, selon les spécialistes canadiens de la conservation de la faune.

Les changements apportés à la loi américaine mettent fin aux protections automatiques des espèces menacées et abolissent les directives qui font passer la conservation de la faune avant le développement économique.

« Le moment choisi pour prendre cette décision est complètement inapproprié », a déclaré James Snider, vice-président de la science, de la recherche et de l’innovation du WWF Canada. « C’est un pas dans la mauvaise direction, un contraste frappant entre ce dont la faune et, vraisemblablement, la nature et les hommes ont besoin à l’heure actuelle. »

Adoptée en 1973, la Loi sur les espèces en voie de disparition a contribué à sauver de nombreuses espèces de l’extinction, notamment le pygargue à tête blanche, la baleine grise et le grizzli.

« Il est probable que des centaines d’espèces se seraient éteintes s’il n’y avait pas cette loi », a déclaré Andrea Olive, professeur associée à l’Université de Toronto.

Pour Alain Branchaud, directeur général de la section Québec de la Société pour la nature et les parcs du Canada, ces changements priorisent le développement économique au détriment de la protection des espèces.

« Il y a un désir de faire en sorte que les impacts socio-économiques soient pris en compte, ce qui n’était pas le cas avant. Ça ouvre la porte possiblement à plus de financement de l’État fédéral pour les projets de développement économique, ce qu’empêchait la version précédente de la loi », a expliqué M. Branchaud à Midi info.

« On a une excellente loi sur les espèces en péril au Canada. […] Ce qu’on peut craindre maintenant, avec la décision américaine, c’est qu’il y ait une tendance. On l’a vu déjà avec le gouvernement Ford, en Ontario : une tendance à faire en sorte qu’on diminue les mesures de protection de la loi canadienne. C’est à surveiller. »

La Loi américaine est depuis longtemps une source de frustration de la part de la communauté d’affaires aux États-Unis. La loi restreint en effet les possibilités de forage des sociétés pétrolières, de culture des agriculteurs et de construction de promoteurs immobiliers, dans le but de protéger les plantes et les animaux à risque.

Lorsque les nouvelles règles américaines entreront en vigueur dans les prochains mois, elles auront probablement des répercussions considérables au Canada, d’autant que le pays partage avec les États-Unis un grand nombre d’espèces en péril. Et la protection des espèces nécessite souvent une coopération transfrontalière.

« Quand ils changent la façon dont ils protègent leurs espèces, cela change ce que nous pouvons faire pour restaurer et protéger nos espèces », a expliqué David Browne, directeur de la conservation à la Fédération canadienne de la faune. « Si, par exemple, une espèce donnée est assez rare au Canada, mais plus commune aux États-Unis, le potentiel de protection de cette espèce et d’aide à sa reconstitution repose en grande partie sur les États-Unis. »

Une évaluation récente des Nations Unies a révélé qu’il y a une menace d’extinction de plus d’un million d’espèces de plantes et d’animaux.

Les changements en Ontario ressemblent à ceux de Trump

L’Ontario a une loi provinciale sur les espèces en voie de disparition. Mais au début de l’année, le gouvernement de Doug Ford a annoncé des changements qui permettraient aux municipalités et aux promoteurs de s’acquitter de frais au lieu de prendre certaines mesures pour protéger les espèces en péril.

James Snider, de WWF Canada, dit que les modifications proposées « reflètent étrangement » celles apportées par l’administration Trump à la loi américaine.

Le plan de l’Ontario prévoit également d’autoriser le ministre de l’Environnement de la province à suspendre les activités de protection de l’espèce et de l’habitat une fois qu’une espèce est inscrite sur la liste des espèces en voie de disparition ou menacées, et ce, pendant une période maximale de trois ans.

Le papillon monarque est une des espèces qui pourraient subir les changements à la loi américaine. Ses vastes étendues d’habitat d’asclépiades ont été pratiquement détruites au Canada et aux États-Unis par l’agriculture et la promotion immobilière.

Ce papillon est actuellement inscrit à la Loi sur les espèces en péril du Canada comme une espèce préoccupante, mais a récemment été évalué comme étant en voie de disparition par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC), qui conseille le ministre de l’Environnement.

Cependant, aux États-Unis, le cas du papillon monarque est actuellement à l’étude. Si le papillon n’est répertorié que comme menacé, les modifications apportées par l’administration Trump ne lui accorderont plus automatiquement les mêmes protections juridiques qu’une espèce désignée en voie de disparition telle que la protection automatique de son habitat.

« Ce changement législatif aux États-Unis pourrait avoir des conséquences concrètes sur les efforts de protection ou de rétablissement des populations de monarques sur tout le continent », a affirmé M. Snider.

Espoir

Parallèlement aux récents changements à la loi américaine, un projet de loi bipartite appelé Recovering America’s Wildlife Act est en train de faire son chemin au Congrès. Il fournirait 1,4 milliard de dollars américains par an pour aider les espèces en péril à se rétablir avant qu’elles ne soient devenues des espèces menacées ou en voie de disparition.

Au Canada, l’année dernière, le gouvernement libéral s’est engagé à verser 1,3 milliard de dollars sur cinq ans pour soutenir la biodiversité et les espèces en péril.

https://ici.radio-canada.ca

Les automobilistes incités à aider les tortues à traverser la route


Pour ceux qui ne savent pas encore, il y a des tortues qui vivent dans notre coin du monde. Il y a 8 espèces en Ontario et 6 espèces au Québec, et malheureusement, elles sont menacées. Sachant que les tortues se déplacent pour pondre leur oeufs, elles doivent souvent traverser la route. Et la route n’est vraiment pas le meilleur endroit pour la sécurité des tortues. Il est donc demandé d’aider ces animaux a traverser avec douceur.
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Les automobilistes incités à aider les tortues à traverser la route


PHOTO HO, PC

La Presse Canadienne
Pelee Island

Le groupe Conservation de la nature Canada exhorte les automobilistes à aider les tortues à traverser la route.

Kristyn Ferguson, directrice de la conservation pour la région de l’Ontario, rappelle que nous traversons le moment de l’année où les tortues doivent traverser les routes pour se rendre à leurs aires de nidification. Elles peuvent aussi creuser ou de déposer leurs oeufs sur l’accotement de sable ou de gravier des routes ou se réchauffer sur l’asphalte.

Les huit espèces de tortues recensées en Ontario et six autres au Québec sont considérées comme menacées.

Les tortues sont des éléments importants de l’écosystème des milieux aquatiques parce qu’elles se nourrissent de feuilles mortes, d’insectes et de débris.

Mme Ferguson dit qu’il peut s’écouler jusqu’à 25 ans avant qu’elles se reproduisent et que seulement 2 % des oeufs parviennent à l’âge adulte. En conséquence, même la mort d’une seule tortue tuée par un véhicule peut avoir des effets importants sur une population.

Elle ajoute que la plupart des tortues peuvent être facilement transportées.

Sur le site carapace.ca, on conseille de « [soulever] la carapace à deux mains vers l’arrière de la tortue en la maintenant près du sol ou de la pousser doucement hors de danger [avec un objet].

https://www.lapresse.ca/

Le Saviez-Vous ► 8 animaux que vous ne verrez qu’en Australie


 

En Australie, existe des animaux bien particulier qu’on ne voit pas ailleurs, sauf malheureusement dans des zoos ou des gens ont décidé d’avoir un animal exotique chez eux. Tout le monde connait le kangourou, le diable de Tasmanie, ou encore le koala, mais d’autres sont moins bien connu.
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8 animaux que vous ne verrez qu’en Australie

8 ANIMAUX QUE VOUS NE CROISEREZ QU’EN AUSTRALIE!

par Patrick

L’Australie est cette grande île d’Océanie bien connue dans le monde pour sa Grande Barrière de Corail, ses kangourous, son Opéra de Sydney…

Mais savez-vous que, grâce à l’isolement de ce grand territoire depuis plus de 150 millions d’années, l’Australie a développé une faune unique avec des animaux absolument inédits et introuvables dans d’autres pays ? Ainsi, voici 8 animaux que vous ne rencontrerez qu’en Australie !

1. L’ornithorynque

Ce surprenant mammifère à bec de canard, queue de castor, pattes de loutre et qui pond des œufs émerveille tous les touristes par son aspect si original ! Timide et discret, il est réparti sur toute la côte ouest de l’Australie. L’espèce est quasi menacée, il est donc nécessaire de la préserver et de respecter son environnement.

ornithorynque

Crédits : iStock

2. Le kangourou arboricole

Saviez-vous qu’une espèce de kangourou vit dans les arbres ? À l’origine, les macropodidés (famille des marsupiaux) vivaient dans les arbres et ont évolué plus tard sur terre. Il existe cependant encore une espèce plus petite que ses cousines, le kangourou arboricole, qui vit encore dans les arbres de l’Australie ! On peut la rencontrer dans l’extrême nord-est de l’île, dans la région du Queensland.

kangourou arboricole dendrolague

Crédits : Richard Ashurst/Wikipédia

3. Le koala

Avec le kangourou, le koala est le symbole de l’Australie ! Dans le Queensland, on les retrouve dans de nombreux parcs, mais on peut aussi les voir dans la nature, surtout sur la Great Ocean Road dans le Victoria et à Magnetic Island.

koala

Crédits : Jimmy Baikovicius/Free Stock Photos

4. Le quokka

C’est comme un kangourou miniature. Le quokka est complètement inoffensif. Il n’hésite s’ailleurs pas à approcher les humains et irait même jusqu’à vouloir s’amuser avec eux ! Il affiche également un petit rictus, ce qui lui a valu le surnom de l’« animal le plus heureux du monde ». Cet animal vit sur Rottnest Island, à l’ouest de l’Australie. Il faut tout de même faire attention à ce petit marsupial car il est classé vulnérable sur l’échelle d’extinction.

quokka

Crédits : Barney Moss/Flickr

5. Le wombat

Le wombat est le cousin du koala ! Cette petite boule de poil ne vit qu’en Australie et il est assez rare de l’observer en journée, car il passe les siennes à dormir. Lors de randonnées, il est possible de tomber sur ses crottes carrées qui témoignent de sa présence. C’est en Tasmanie qu’il sera le plus probable de le rencontrer.

wombat

Crédits : JJ Harrison/Wikipédia

6. Le kookaburra

Ce martin-chasseur bien propre à l’Australie a la particularité d’avoir un chant proche d’un rire ! On l’appelle l’oiseau rieur et on peut l’entendre partout en Australie dans les zones boisées et à proximité de zones dégagées où il peut chasser.

kookaburra

Crédits : GDW.45/Wikimedia Commons

7. Le casoar à casque

Ce grand animal vit dans le nord-est de l’Australie et compte parmi les espèces d’oiseaux les plus vieilles au monde ! Le casoar n’a presque pas évolué depuis l’époque des dinosaures (il a juste perdu ses ailes). Il est fréquemment observé dans la forêt tropicale de Daintree au nord de Cairns (Daintree National Park). L’espèce est vulnérable, il ne faut pas la déranger.

casoar

Crédits : bernswaelz/Pixabay

8. Le diable de Tasmanie

Ce petit marsupial très connu notamment grâce au personnage de dessins animés Taz des Looney Tunes vit sur l’île de Tasmanie au sud de l’Australie. Malheureusement, l’espèce subit un cancer de plus en plus fréquent, l’espèce est gravement en danger et il est assez difficile de pouvoir les observer.

diable de tasmanie

Crédits : pen_ash/Pixabay

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Le Saviez-Vous ► Panthère des neiges : 10 choses à savoir sur le plus bel animal du monde


La panthère des neiges qu’on connait aussi sous le nom de léopard des neiges ou encore l’once est un animal magnifique. Son comportement diffère un peu des autres fauves autant par le choix de son habitat que de ses capacités physiques et son anatomie. Malheureusement, comme toutes belles bêtes, cette panthère est menacée.
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Panthère des neiges : 10 choses à savoir sur le plus bel animal du monde

 

© Steve Winter / National Geographic Stock

© Steve Winter / National Geographic Stock

par Clara Zerbib, journaliste animalière

Aussi appelée léopard des neiges ou once, la panthère des neiges est considérée comme l’un des plus beaux animaux du monde. Et pour cause, son épaisse fourrure grise tachetée de noir, ses larges pieds touffus, sa longue queue et son regard intense ont de quoi fasciner. Pourtant, de par sa rareté, elle a rarement été observée dans son habitat naturel. En effet, on ne sait pas combien d’individus il reste à l’état sauvage, ce qui fait d’elle un animal bien mystérieux… Voici donc les faits les plus importants et les plus étonnants à savoir sur cet incroyable fauve.

1. Elle vit en altitude

Contrairement au autres grands fauves (lions, guépards, léopards…), la panthère des neiges préfère vivre en montagne, dans des endroits particulièrement froids. En effet, on peut la rencontrer dans les hautes montagnes des vallées escarpées d’Asie centrale, notamment en Chine, au Népal ou encore en Mongolie, à une altitude qui varie de 3000 à 5000 mètres.

Elle privilégie les falaises abruptes et les ravins, afin de pouvoir se camoufler plus facilement et ainsi surprendre ses proies, que sont les moutons et les chèvres sauvages. Cependant, elle peut également se nourrir d’animaux plus petits, comme les rongeurs, les lièvres ou les oiseaux. Et chose étonnante, les végétaux constituent une partie importante de son régime alimentaire.

léopard panthère des neiges

Crédits : iStock

2. Ses pieds sont très larges

Afin de se protéger du froid, la panthère des neiges possède une fourrure incroyablement dense ainsi que de grands pieds recouverts de poils. Leur taille particulièrement large permet au félin de ne pas s’enfoncer dans la neige, ses pieds agissant comme des raquettes. En effet, cela permet de répartir le poids du corps de manière plus uniforme sur la neige.

De plus, ses grandes pattes l’aident à étouffer le son de ses mouvements afin de passer plus inaperçue

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léopard panthère des neiges

Crédits : Eric Kilby/Flickr

3. Elle ne peut pas rugir

En plus de préférer les climats froids et secs aux climats chauds et humides, la panthère des neiges se distingue également des autres grands félins par le fait qu’elle ne peut pas rugir. En revanche, elle est tout à fait capable de feuler, de miauler ou de grogner. Les sons qu’elle émet sont similaires à ceux d’un chat domestique (et à peine plus forts).

De plus, ses yeux sont généralement gris ou vert clair, ce qui est plutôt inhabituel chez les grands fauves. En effet, ces derniers ont normalement les yeux jaunes ou dorés.

léopard panthère des neiges

Crédits : Eric Kilby/Wikimedia Commons

4. Elle est solitaire

La panthère des neiges est un animal solitaire qui s’active à l’aube et au crépuscule. Elle ne va à la rencontre de ses congénères que lors de la période de reproduction, qui a lieu de janvier à mai. Après l’accouplement, le mâle et la femelle repartent chacun de leur côté.

Après une gestation d’environ 100 jours, la femelle met au monde 2 à 4 petits qui resteront à ses côtés pendant au moins 18 mois.

bébés léopard panthère des neiges

Crédits : Eric Kilby/Flickr

5. Sa queue est très (très) longue

 

La panthère des neiges pèse en moyenne 45 kilos pour une taille d’environ 2 mètres de long, queue comprise. Mais la queue seule mesure généralement pas moins d’1 mètre, c’est-à-dire qu’elle est presque aussi longue que le corps de l’animal.

La raison d’une telle taille ? La queue de la panthère des neiges joue un rôle très important de balancier lors de ses ascensions dans des lieux escarpés. En effet, elle lui permet de toujours garder l’équilibre. De plus, elle est un véritable atout pour se protéger contre le froid lors des périodes de repos. Il suffit à la panthère des neiges d’enrouler sa queue autour de son corps, comme une écharpe, afin de se maintenir au chaud pour dormir.

Mais le plus étonnant, c’est que la panthère des neiges utilise sa queue pour stocker les graisses afin de l’aider à traverser les périodes de vache maigre !

léopard panthère des neiges

Crédits : skeeze/Pixabay

6. Elle saute très loin

La panthère des neiges possède des pattes arrière particulièrement longues, ce qui lui permet de sauter loin. En effet, elle est réputée pour faire des bonds de 15 mètres de long, rien que ça ! Mais elle peut également sauter 6 mètres à la verticale, c’est-à-dire suffisamment haut pour atteindre le toit d’une maison moyenne de deux étages.

Il s’agit même de l’un des meilleurs sauteurs parmi les félins. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette aptitude est très pratique pour chasser.

léopard panthère des neiges

Crédits : iStock

7. Elle est territoriale

 

Chaque panthère des neiges possède un vaste territoire dont elle parcourt chaque zone durant plusieurs jours. Cet animal endurant peut marcher plus de 20 kilomètres par jour.

léopard panthère des neiges

Crédits : iStock

8. Elle peut vivre 15 ans

 

En captivité, la panthère des neiges peut atteindre les 25 ans. Toutefois, à l’état sauvage, son espérance de vie dépasse rarement les 15 ou 18 ans.

léopard panthère des neiges

Crédits : Eric Kilby/Flickr

9. Elle est pacifique

 

La panthère des neiges n’est vraiment pas un félin comme les autres. En effet, elle possède un caractère particulièrement calme et docile qui lui vaut la réputation d’être le plus doux des grands carnivores. Pas du tout agressive, les attaques sur l’Homme sont quasiment inexistantes. Elle peut même s’avérer être incapable de se défendre face à un humain…

léopard panthère des neiges

Crédits : smerikal/Flickr

10. Elle est menacée

Comme la grande majorité des espèces vivantes qui peuplent la planète, la panthère des neiges est menacée d’extinction. En cause ? Le braconnage et la destruction de son habitat. Toutefois, on ne sait pas combien il reste d’individus à l’état sauvage, même si on estime leur nombre entre 4000 et 8000.

léopard panthère des neiges

Crédits : Eric Kilby/Flickr

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Un Améri­cain a payé 100 000 dollars aux auto­ri­tés pakis­ta­naises pour tuer une chèvre mena­cée


Même si une partie de l’argent des permis pour chasser des espèces menacés, cela m’apparait malheureux. Déjà, ces animaux risquent de disparaître pour plusieurs raisons, si en plus, des gens riches paient une fortune pour avoir leur trophée, ce sont des animaux sacrifiés pour la cupidité des chasseurs
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Un Améri­cain a payé 100 000 dollars aux auto­ri­tés pakis­ta­naises pour tuer une chèvre mena­cée

 

par  Ulyces

 

Le markhor est l’ani­mal natio­nal du Pakis­tan

Un chas­seur améri­cain a versé 100 000 dollars (88 000 euros) aux auto­ri­tés pakis­ta­naises pour pouvoir tuer un markhor ou « chèvre à corne », l’ani­mal emblé­ma­tique du pays. Il y a moins de 6 000 markhors dans la nature, la plupart vivant dans les montagnes entre l’Af­gha­nis­tan et le Pakis­tan. Il s’agit donc d’une espèce mena­cée, comme le rappor­tait The Inde­pendent le 16 janvier dernier.

Des photos du chas­seur améri­cain – présenté par les médias pakis­ta­nais comme un certain John Amis­toso – ont été publiées par des jour­naux locaux. On l’y voit prendre la pose auprès du markhor mort. La chasse, qui a eu lieu samedi dernier dans la région de Bunji, à quelque 60 km de la capi­tale régio­nale Gilgit, était la première chasse au markhor de la saison.

Cinquante autres bouque­tins et 12 moutons bleus, une chèvre de montagne qu’on ne trouve que dans les chaînes de l’Hi­ma­laya, ont été tués depuis le début de la saison en novembre, a annoncé le respon­sable du dépar­te­ment de la faune, Mujeeb Sardar. En octobre dernier, le gouver­ne­ment de Gilgit-Baltis­tan a mis aux enchères une série de permis de chasse d’ani­maux rares. Le quota de chasse est fixé chaque année sur la base d’enquêtes menées par de soi-disant « experts » de la faune.

Près de 80 % de l’argent obtenu grâce aux permis serait reversé à la commu­nauté de cette région monta­gneuse, le reste irait au gouver­ne­ment local. À en voir sa page Face­book, ce n’est pas le premier markhor abattu par Amis­toso. Des photos de 2017 et 2018 le montrent posant aux côtés des dépouilles de deux autres sous-espèces de markhor, les varié­tés Sulei­man et Cache­mire.

Source : The Inde­pendent

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Le Saviez-Vous ►Voici Ili Pika, le « lapin magique »


Ili Pika que très peu de personnes ont pu le voir de près. C’est grâce aux caméras cachées, qu’il a été possible de le présenter. Ce petit animal, ressemble à lapin et un hamster ce qui le rend si mignon. Le hic, comme bien des bêtes, ils sont en danger de disparus par la perte de son territoire
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Voici Ili Pika, le « lapin magique »

 

Grâce aux pièges photographiques, on en sait un peu plus sur le Ili Pika, habitant très discret des montagnes du nord-ouest de la Chine. © CCTV+

 

Xavier Demeersman

Journaliste

 

Les images du Ili Pika sont très rares. Découvrez-le pour la première fois en vidéo, dans son habitat naturel, au cœur des montagnes de Tianshan, en Chine. Petit portrait de cette adorable boule de poils qui vous fera craquer.

Mais quelle est donc cette adorable créature que l’on dirait échappée d’un dessin-animé japonais ? Serait-elle née du croisement entre un lapin et… un hamster ? Il s’agit du Ili pika (Ochotona iliensis), une espèce de pika qui vit dans les montagnes du nord-ouest de la Chine (province du Xinjiang), aux confins de l’Asie centrale. Comme ses cousins nord-américains, il vit notamment entre 2.800 et 4.000 mètres d’altitude et aime se nourrir de plantes. C’est à peu près tout ce que savent les scientifiques sur ces irrésistibles boules de poils.

C’est que l’Ili pika est très discret. Très peu d’êtres humains sur Terre peuvent en effet se vanter de l’avoir vu. Seuls une trentaine d’individus auraient été vus vivants depuis sa découverte il y a… 35 ans. D’ailleurs, Weidong Li, de l’Institut d’écologie et de géographie du Xinjiang, qui fut le premier à l’avoir observé, en 1983, par hasard, alors que le petit mammifère aux airs de peluche dépassait la tête (et ses drôles d’oreilles) des rochers, n’a pas eu la chance d’en revoir beaucoup les semaines suivantes. Il finit malgré tout, tant bien que mal, par en débusquer un pour le capturer afin de le caractériser.

Depuis, il y eut d’autres rencontres avec cet habitant des montagnes célestes. Et enfin, grâce aux caméras, les scientifiques en savent un peu plus sur le comportement de ce mammifère qui peut mesurer jusqu’à 20 centimètres de long. Certes, ce ne sont encore que quelques bribes mais c’est important, car l’animal est menacé de disparition – comme, hélas, beaucoup d’autres mammifères (petits et grands).

Dans les années 1990, leur population était estimée à quelque 2.000 individus. Aujourd’hui, les biologistes s’inquiètent beaucoup des effets conjugués du changement climatique (qui les oblige à migrer vers de plus hautes altitudes) qui impactent la région et de l’arrivée de nombreux éleveurs de bétails… Car les chiens qui accompagnent ces derniers, enchaînés le jour, sont libérés la nuit. Et affamés, ils pourraient s’attaquer aux derniers Ili pika qui peuplent la région… En 2008, l’Ili pika a été ajouté à la liste rouge de l’UICN des espèces menacées.

https://www.futura-sciences.com

Des rhinocéros en Australie ? Une idée pas si folle


La façon dont il amène l’idée d’amener des rhinocéros est probablement bonne. Il est certains qu’il faut les protéger, car avec la destruction de leur habitat, le braconnage leur survie est sur une corde raide. Cependant sachant que l’Australie a eu son lot d’espèces envahissantes, même si ces bêtes sont confinées, il y a quand même un risque. Il suffit d’une catastrophe comme un feu et les rhinos se retrouvent dans la nature australienne.
Nuage

 

Des rhinocéros en Australie ? Une idée pas si folle

 
 

Le trafic de cornes de rhinocéros est l’une des menaces principales qui pèse sur cette espèce. Markjohnson1234/Pixabay, CC BY

Auteur
Bill Laurance
Distinguished Research Professor and Australian Laureate, James Cook University

Déclaration d’intérêts

Bill Laurance a reçu des financements du Australian Research Council et d’autres organisations scientifiques et philanthropiques. Il est à la tête du Centre for Tropical Environmental and Sustainability Science à l’université James Cook (Australie). Il a fondé et dirige également ALERT (Alliance of Leading Environmental Researchers & Thinkers).

Faire venir des rhinocéros en Australie ? Si l’on pense aux conséquences néfastes de l’introduction de certaines espèces sur le territoire australien, comme les chats par exemple, cela semble plutôt risqué. Mais cette idée mérite qu’on s’y arrête.

Il existe aujourd’hui cinq espèces de rhinocéros dans le monde : deux en Afrique et trois en Asie.

Leurs territoires respectifs ont été ces dernières décennies détruits ou défigurés à grande vitesse ; et leur habitat dans la savane ou la forêt est désormais quadrillé par des clairières, des barrières, des routes et autres obstacles.

Pire encore, ces espèces sont massacrées par les braconniers, attirés par leur corne très prisée, à laquelle on attribue à tort des vertus aphrodisiaques et thérapeutiques (pour lutter contre des affections allant de la gueule de bois au cancer).

Le Vietnam et la Chine sont, de loin, les plus gros consommateurs de corne de rhinocéros. On rapporte que certains Chinois, dont des diplomates basés en Afrique et en Asie, sont impliqués dans le trafic illégal de cornes de rhinocéros et autres produits issus de la faune et la flore.

Populations sur le déclin

Les rhinocéros sont les survivants d’une immense mégafaune qui dominait la planète jusqu’à récemment. Aujourd’hui, ils comptent parmi les espèces les plus menacées sur Terre.

Le rhinocéros de Sumatra, par exemple, est tellement rare que les biologistes refusent d’indiquer où il se trouve précisément afin de ne pas renseigner les braconniers ; ils s’en tiennent ainsi à confirmer qu’il survit dans certaines zones du nord de l’île de Sumatra (Indonésie).

Le rhinocéros de Sumatra évolue dans les denses forêts tropicales. Bill Konstant/International Rhino Foundation

Le rhinocéros de Java (Indonésie) était autrefois l’espèce la plus répandue en Asie, se déployant de l’Asie du Sud-est à l’Inde et à la Chine. Désormais, c’est l’un des mammifères les plus rares au monde, avec à peine 60 individus subsistant dans l’ouest de Java.

En Afrique, le destin des rhinocéros blancs et noirs est tout aussi incertain et globalement assez sombre.

Le rhinocéros noir, par exemple, jadis très répandu dans l’est et le sud de l’Afrique, a vu ses effectifs dramatiquement chuter. Et près de la moitié de ses sous-espèces uniques sont aujourd’hui éteintes.

Le rhinocéros blanc a deux sous-espèces distinctes. Il y a un siècle, celle du Sud ne comptait plus qu’une vingtaine de spécimens. Mais grâce à une protection efficace, elle a fait un retour en force : avec près de 20 000 animaux aujourd’hui, elle est devenue de loin l’espèce de rhinocéros la plus représentée.

Le rhinocéros blanc du Nord, quant à lui, est sur le point de disparaître. Le dernier mâle est mort le 19 mars 2018 et seules deux femelles vivent encore, en captivité.

Ces dernières semaines, des chercheurs ont utilisé du sperme congelé et recueilli des ovules pour créer quelques « embryons tube à essai » qu’ils espèrent pouvoir implanter dans une femelle du Sud dans une tentative désespérée d’enrayer cette disparition programmée.

Rhinocéros blanc d’Afrique australe. Pixabay

Circonstances fatales

La plupart des pays qui détiennent des populations de rhinocéros font face à de graves difficultés pour les préserver. Ce n’est effectivement pas une mince affaire : les rhinocéros sont gros, myopes et ont des habitudes relativement prévisibles, ce qui en fait des proies idéales pour les braconniers.

Ils vivent dans des pays en développement où la population est souvent pauvre, les armes affreusement ordinaires et l’État de droit fragile.

Et leurs cornes peuvent rapporter jusqu’à 300 000 dollars.

Dans une tentative pour mettre fin au massacre, certains pays choisissent de décorner leurs rhinocéros. D’autres envoient des gardes lourdement armés pour les défendre jour et nuit.

L’Afrique du Sud va jusqu’à glisser de puissants poisons dans la poudre de corne de rhinocéros afin d’en décourager la consommation illégale.

Lynn Johnson, une entrepreneuse basée à Melbourne, a récolté des dizaines de milliers de dollars pour publier des publicités dans les magazines et journaux vietnamiens afin d’avertir la population de l’existence de ces poisons et dénoncer le massacre des rhinocéros.

De telles mesures sont effectivement très utiles mais le combat s’annonce difficile. Dans les pays en développement, les routes se multiplient à grande vitesse, simplifiant ainsi l’accès des braconniers aux écosystèmes. En Afrique et en Asie, la population humaine croit rapidement, et de multiples tensions accompagnent cette croissance.

La multiplication des routes compartimente l’habitat des animaux et donne des accès aux braconniers. Pixabay

L’élevage en captivité pourrait bien être la dernière chance de sauvegarder certaines espèces de rhinocéros. Pixabay

D’après certains experts, l’élevage en captivité serait la solution la plus viable à court terme, surtout pour les espèces désespérément rares de Sumatra et de Java. En les préservant dans des zoos ou des centres d’élevage, on peut espérer les remettre un jour en liberté.

Une idée folle ?

Alors pourquoi ne pas introduire les rhinocéros en Australie ? Avant de vous esclaffer, réfléchissez un instant avec moi.

L’Australie possède les savanes luxuriantes, les bois et les forêts tropicales dont ont besoin les diverses espèces de rhinocéros pour survivre. Autre avantage, ces brouteurs ne sont donc pas trop exigeants sur leur type de nourriture.

L’Australie dispose d’un système juridique rigoureux et le braconnage y est un phénomène marginal. Sans compter le grand nombre d’écotouristes qui seraient sans doute ravis de voir de spectaculaires rhinocéros. Une organisation, l’Australian Rhino Project, a déjà essayé d’établir une population de rhinocéros blancs en Australasie.

Mais comprenez-moi bien : je ne suis pas en train de proposer qu’on laisse les rhinocéros se promener librement en Australie. Ils risqueraient d’endommager les écosystèmes endémiques et même d’être dangereux pour l’homme. Il faudrait bien sûr les conduire dans des parcs dédiés ou autres zones confinées.

Je ne suis pas non plus en train de suggérer qu’accueillir des rhinocéros en Australie permettrait de réduire les efforts entrepris pour les préserver à l’état sauvage ou sauver leur habitat naturel.

Préserver ces animaux sans protéger leurs écosystèmes naturels reviendrait à conserver quelques boules de Noël étincelantes tout en jetant le sapin qui les a soutenues.

Le rhinoceros est unicorne. Pixabay

L’idée serait plutôt d’établir des populations semi-sauvages, sous contrôle, afin d’empêcher leur extinction totale et, dans le même temps, d’éduquer le public et de collecter des fonds pour leur sauvegarde.

Toute initiative qui ne parviendrait pas à réunir des fonds pour préserver les rhinocéros blancs et leur habitat naturel – notamment s’il devait entrer en compétition pour les financements avec les initiatives de préservation actuelles – aurait en effet des résultats pervers et indésirables.

Introduire des rhinocéros en Australie peut sembler farfelu, et peut-être ne suis-je qu’un idéaliste tentant désespérément d’alerter sur l’importance de la préservation des rhinocéros. Mais quoi qu’on fasse, une chose est sûre : la sauvegarde de ces animaux réclame des mesures exceptionnelles !

Traduit de l’anglais par Lison Hasse pour Fast for Word.

La version originale de cet article a été publiée en anglais.

https://theconversation.com/

États-Unis: six espèces pourraient être sacrifiées au profit de l’industrie du gaz et du pétrole


Avec la technologie actuelle, nous serions sûrement capables de nous passer du pétrole. Bien sûr que point de vue économie, cela fera un grand trou, cependant, les animaux eux ont besoin d’être protégé ainsi que leur habitat. Donald Trump a fait des choix de protéger l’industrie pétrolière, et celle des gaz.
Nuage

 

États-Unis: six espèces pourraient être sacrifiées au profit de l’industrie du gaz et du pétrole

 

Le loup gris sauvage  | Michael LaRosa via Unsplash CC License by

Le loup gris sauvage | Michael LaRosa via Unsplash CC License by

Repéré par Nina Pareja

Et par Donald Trump.

 

Repéré sur The Guardian

Depuis que Donald Trump est au pouvoir, les Républicains ont en tête de fragiliser l’Endangered Species Act (ESA), la loi fédérale pour la protection des espèces en danger, mise en place en 1973. De nouvelles propositions ont été soumises pour limiter la protection des «espèces menacées», grade situé juste en-dessous de «en danger». Elles visent à privilégier l’économie plutôt que la protection animale en diminuant les budgets aloués à la protection et en favorisant systématiquement l’industrie.

La chercheuse Robin Kundis Craig de l’Université de l’Utah, a expliqué au Guardian que «l’accent aurait dû être mis sur les habitats en danger depuis le début. À partir du moment où des espèces sont dites “en danger”, c’est le signe que quelque chose ne va pas dans le système.»

1.600 espèces sont ainsi classées comme «en danger» ou «menacées». Six sont particulièrement concernées par les nouvelles réformes.

L’ours polaire

Victor Bernard via Unsplash

Déjà victime du réchauffement climatique, le territoire des ours polaires est menacé par l’extraction de pétrole. En 2017, la sénatrice de l’Alaska Lisa Murkowski a glissé un amendement autorisant les forages dans le projet de loi fiscale voté par le Parti républicain.

Le tétras des armoises

Bob Wick, Bureau Of Land Management via wikimedia commons

Rob Bishop, élu républicain de l’Utah a introduit une proposition de loi pour tenter d’empêcher d’inscrire l’oiseau sur la liste de l’ESA pendant dix ans car les trois-quarts des parcelles de terrains publics à louer pour mener des activités industrielles de forage de pétrole et de gaz sont situés sur l’habitat naturel de l’oiseau. Parallèlement, des règles sont mises en place pour qu’au débat sur sa protection soient inclus les effets potentiels sur l’industrie.

Le loup gris

Seney Natural History Association via wikimedia commons

Depuis leur réintroduction en 1995 les loups se sont propagés dans le nord des États-Unis, de Washington au Michigan. Mais l’État du Wyoming a déjà réussi à le faire retirer de la liste des espèces menacées. De nouvelles discussions budgétaires pourraient aboutir au retrait de toutes les protections dont bénéficie cet animal. Il est déjà possible dans certains États de tirer à vue sur les loups et le nombre de loups à préservé n’est pas bien défini.

L’éperlan du delta

Peterson, B. Moose via Good Free Photos

En Californie, l’écosystème de l’éperlan est en danger à cause de l’utilisation d’eau des fermes et des digues. L’éperlan et les terrains humides dans lesquels il évolue ont presque disparu. Sa qualification d’espèce menacée, et non en danger, ne sera sûrement pas suffisante pour le protéger de l’extinction. Il risque de souffrir des nouvelles propositions de loi qui favoriseront l’utilisation de son milieu naturel pour alimenter le réseau d’eau des fermes et des villes.

Le saumon argenté

Bureau of Land Management via Flickr

Le réchauffement des eaux, la destruction de son habitat et l’irrigation des fermes sont responsables de la forte diminution du nombre de saumons argentés. La nouvelle propositions de loi du Républicain Ken Calvert ne laisse aucune chance à une réparation puisqu’elle permettra de réduire drastiquement le budget alloué à la protection des saumons, accentuant la priorisation de production d’énergie hydrolique à la conservation animale.

Le grizzly

Marco Secchi via Unsplash

Environ 700 grizzlys vivent dans la région de Yellostone et 1.100 dans le parc national de Glacier. Mais ce sont ceux de Washington qui sont en danger. Même si un habitat de 200 ours devrait être créé, aucun fonds n’a été débloqué pour financer la démarche. Plus la population d’ours grandie, moins elle sera protégée, faisant entrer dans la balance des négociations les coûts économiques de la réintroduction de l’espèce dans la liste des «menacées».

http://www.slate.fr/