Le Saviez-Vous ► Cette pièce de théâtre qui imaginait 2020 il y a 100 ans était vraiment visionnaire


À la Bibliothèque historique de la Ville de Paris, il y a un manuscrit écrit en 1920, intitulé en 2020. Un siècle nous sépare avec cette pièce de théâtre. L’auteur a imaginé un homme de 1920 qui est transporter à notre époque. Sa créativité est surprenante, car il parle de tasers, de robot aspirateur, l’émancipation de la femme, de téléphone avec une caméra… Par contre, il s’est trompé sur certains point comme la disparition des dentistes ..
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Cette pièce de théâtre qui imaginait 2020 il y a 100 ans était vraiment visionnaire


En 55 pages, Henry De Gorsse imagine un Paris futuriste mais pas si éloigné de notre quotidien actuel.

Les robots aspirateurs, les tasers des forces de l’ordre ou encore Skype: tout cela, Henry De Gorsse l’avait imaginé il y a un siècle!

Par Clément Vaillant

Vous vous êtes peut-être déjà demandé comment on imaginait le futur -et en l’occurrence le monde d’aujourd’hui- il y a un siècle?

«En l’an 2020 ou la merveilleuse aventure de Benjamin Pirouette nous donne de précieuses indications à ce sujet. Cette pièce en trois actes imaginée par Henry De Gorsse a été jouée pour la première fois au Théâtre du Châtelet à Paris le 10 décembre 1920.

Le HuffPost s’est replongé dans le manuscrit de ce texte inédit et nous avons eu quelques surprises. Avant de dévoiler ces étonnantes prophéties, il convient de revenir brièvement sur le synopsis de cette pièce de théâtre.

Une recette miracle pour ralentir le vieillissement

En 1920, le Docteur Fox trouve le moyen de liquéfier l’air et ainsi conserver vivants pendant un nombre indéfini d’années tous les êtres que l’on plonge dans cette préparation extraordinaire. Après avoir mené des tests sur des animaux de tout poil, il cherche un cobaye humain, mais ses annonces dans la presse demeurent sans réponse… jusqu’au jour où un certain Benjamin Pirouette tombe dessus. Cet employé de ministère veut en finir car il ne supporte plus sa femme qui lui mène la vie dure. Il décide de répondre à l’annonce du journal et se fait injecter le sérum «X.B.T. 43», dont la propriété est de ralentir le fonctionnement du cœur.

En plus d’empocher un joli pactole de 100 000 francs, Pirouette gagne une sieste d’un siècle et se réveille donc en 2020 au Muséum d’histoire de Paris. La suite est tout aussi passionnante qu’intrigante.

Les tasers de la police prophétisés 52 ans avant leur création

À peine sorti de la cuve dans laquelle il était conservé, Benjamin Pirouette fait face à des policiers d’un nouveau genre. Ces derniers repoussent la foule venue observer le spectacle à l’aide de ce qui ressemble beaucoup aux pistolets à impulsion électrique de type Taser.

«Les agents font usage de leurs bâtons d’étincelles électriques qui fait hurler et danser ceux qui s’avancent trop», peut-on lire dans le manuscrit d’Henry de Gorsse.

L’auteur, qui est également un ami d’Edmond Rostand, avait vu juste. Il avait pressenti l’arrivée de cette arme 52 ans avant son invention par l’Américain Jack Cover en 1972.

L’émancipation de la femme

Dès ses premiers pas dans le Paris de 2020, le personnage principal fait la rencontre de Mme Leverdier qui – permettez-nous de divulgâcher – deviendra sa nouvelle compagne. D’ailleurs, en 2020, ce ne sont plus les hommes qui demandent la main de leur épouse… mais l’inverse!

Henry De Gorsse pressentait l’émancipation de la femme et multiplie les références à ce sujet dans son œuvre. Ainsi, Madame Leverdier n’est absolument pas femme au foyer: elle est à la fois banquière, avocate, ingénieure, médecin et députée, tout en même temps!

«Messieurs, il était bien juste qu’après vingt siècles d’asservissement et d’inutilité, la femme eût, au XXIe siècle la place qui lui est due!», lâche-t-elle dans une réplique.

L’ancêtre de Skype et la conquête de Mars

Lorsque Mme Leverdier cherche à séduire Benjamin Pirouette, elle le fait par téléphone équipé d’une caméra. Qui aurait imaginé que l’on prophétise Skype… en 1920? Une situation qui désempare Benjamin Pirouette dans la pièce de théâtre. Et il n’est pas au bout de ses peines.

En 2020, les trottoirs de la capitale sont métamorphosés. Terminé le bitume, l’heure est désormais aux «chemins roulants», des sortes de tapis mécaniques qui permettent aux piétons de se déplacer rapidement. Et si Henry De Gorsse avait été un peu trop optimiste quant à leur développement dans tout Paris, ces «escaliers roulants plats» existent bien dans les aéroports.

Pour rester dans le domaine des technologies, l’auteur de la pièce voyait juste concernant la conquête spatiale et notamment le projet d’envoyer un homme sur Mars. Dans «En l’an 2020», le lancement d’une «fusée obus» vire au fiasco et l’homme doit se résoudre à vivre sur Terre dans l’attente d’un projet plus abouti.

Des vegans et des robots aspirateurs

Si vous avez la flemme de faire le ménage/pas le temps/*insérez ici une excuse* vous avez sans doute déjà envisagé la possibilité d’acheter un robot aspirateur. Un appareil que possède justement Madame Leverdier dans notre fameuse pièce de théâtre.

«Qu’est-ce que c’est ça? Un tank?», se demande Benjamin Pirouette, dont la naïveté prête à sourire.

En 2020, la consommation de viande a disparu car la nourriture a été entièrement remplacée par des pilules.

«Des pilules d’ozone… d’hydrate de carbone… de phosphore: six d’entre elles suffisent à la nourriture quotidienne d’un adulte», explique-t-on à Benjamin Pirouette qui ne cache pas sa déception: «Plus d’entrecôtes… Plus de frites… Plus rien quoi!» Il finira par vider une boite de pilules dans sa bouche, «l’équivalent d’un bœuf entier».

Un excès de gourmandise qui lui vaudra une belle frayeur et… un lavage d’estomac.

Les mariages «déshumanisés» et la disparition des dentistes

Si Henry De Gorsse a multiplié les prophéties justes, il s’est en revanche trompé sur certains points. L’auteur imaginait que l’acte de mariage deviendrait totalement déshumanisé au point de voir disparaître le maire (ou son adjoint) au profit d’un phonographe qui enregistrerait la voix des mariés et stockerait leurs engagements sur un CD. Heureusement, nous n’en sommes (pas encore) là!

Tout comme les maires, les dentistes eux aussi n’ont pas disparu (et c’est tant mieux). Dans «En l’an 2020», ces derniers sont remplacés par des robots appelés des «odontoclastes». À l’aide de deux bras mécaniques, ils ceinturent le patient, tout en lui arrachant la dent préalablement sélectionnée sur un écran.

Un aller-retour au Brésil en trois heures

Comme de nombreux auteurs, Henry de Gorsse prophétisait lui aussi l’arrivée de la voiture volante pour le XXIe siècle… à tort. Dans sa pièce de théâtre, les aéronefs volent dans les airs et permettent même de faire un aller-retour au Brésil en trois heures (le rêve).

Interpellé par Benjamin Pirouette sur ces étonnantes évolutions, un chauffeur de taxi tient cette phrase qui a une résonance particulière à l’heure de la difficile cohabitation entre vélos, voitures, trottinettes et piétons: «

toute la locomotion de Paris se fait à travers l’espace! Sans ça il y a beau temps que tous les piétons seraient écrabouillés.»

Enfin, Henry De Gorsse semblait persuadé qu’en l’an 2020, la peine de mort serait encore en vigueur en France. Son personnage principal risque la peine capitale, alors qu’il est accusé de bigamie après un malheureux concours de circonstances (sa femme de 1920 débarque elle aussi en 2020). Heureusement depuis, Robert Badinter est passé par là…

En 1920, cette pièce de théâtre séduit la critique qui y voit une belle allégorie du progrès.

«Allez voir au Châtelet les maisons à vingt étages, les trottoirs roulants, les aéronefs et la machinerie compliquée qui a remplacé la main-d’œuvre humaine», écrit en décembre 1920 le journal «Excelsior».

«Comme il serait aisé d’y faire tenir, avec la critique du temps présent et de tous les temps passés, une forte synthèse des plus hautes conceptions humaines», commente de son côté «Comœdia», tout en nous offrant une illustration (ci-dessous) de ce à quoi pourrait ressembler 2020.

Pour «Comœdia», la pièce d'Henry de Gorsse offre «une vue de Paris de 2020, avec ses trottoirs roulants à l'infini transportant les voyageurs dans toutes les directions.»

RETRONEWS

Pour «Comœdia», la pièce d’Henry de Gorsse offre «une vue de Paris de 2020, avec ses trottoirs roulants à l’infini transportant les voyageurs dans toutes les directions.»

Pour ceux qui souhaiteraient en savoir davantage sur ce texte, inutile de le chercher en ligne ou de le demander à votre libraire. Le précieux manuscrit n’est disponible qu’en consultation à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris (BHVP). Vous aurez l’opportunité le temps de quelques heures de parcourir un livre unique.

Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.

https://quebec.huffingtonpost.ca/


Insectes et reptiles sur Mars?


Un communiqué provenant d’une université et d’un organisme crédible, sauf qu’il n’aurait pas passé par le comité de révision. Quoiqu’il en soit, moi aussi je doute que les images des rovers ayant arpenté Mars présente des insectes et des reptiles. Cela ne fait pas la première fois, que des personnes croit voir des choses sur la planète rouge, il y a eu entre autres, une pyramide, un masque, etc.. Ce qu’on appelle la paréidolie.
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Insectes et reptiles sur Mars?

Les photos sont embrouillées et les formes indistinctes, mais l’affirmation est spectaculaire : des insectes et même des reptiles arpenteraient actuellement le sol de Mars.

PHILIPPE MERCURE
LA PRESSE

Invraisemblable ? C’est aussi l’avis unanime des scientifiques consultés par La Presse.

L’affaire pourrait être loufoque si la nouvelle n’avait pas été diffusée par une université américaine et relayée par une plateforme gérée par l’American Association for the Advancement of Science (AAAS), un organisme hautement crédible qui publie notamment la prestigieuse revue Science. Elle a aussi été reprise par de nombreux médias, dont la chaîne américaine Fox News.

« Quelqu’un l’a échappé quelque part ! » observe Robert Lamontagne, coordonnateur du Centre de recherche en astrophysique du Québec.

Mardi, un communiqué de presse provenant de l’Université de l’Ohio a été envoyé à des journalistes du monde entier par la plateforme EurekAlert !, qui sélectionne chaque jour des nouvelles scientifiques d’intérêt. Le communiqué décrit les travaux du professeur émérite William Romoser, spécialiste des insectes. L’entomologiste a examiné des photos prises par les rovers de la NASA envoyés sur Mars, notamment Curiosity. Selon lui, un grand nombre de ces photos montrent non seulement des fossiles d’insectes et de « créatures apparentées aux reptiles », mais même des animaux vivants.

IMAGE FOURNIE PAR WILLIAM ROMOSER

L’une des photos montrant des insectes, selon William Romoser

« Il y a eu et il y a encore de la vie sur Mars », affirme dans le communiqué le scientifique, qui dit se baser sur la symétrie des structures pour affirmer qu’elles représentent des êtres vivants. Le communiqué est accompagné de nombreuses photos floues où l’on voit, selon l’entomologiste, des insectes et des reptiles. Notons que ces prétentions n’ont jamais été publiées dans une revue scientifique avec comité de révision par les pairs. Selon le communiqué, elles ont plutôt été présentées mardi au congrès de l’Entomological Society of America.

Les experts sceptiques

L’astrophysicien Robert Lamontagne s’avoue perplexe.

« Comme le disait Carl Sagan [astronome américain aujourd’hui décédé] : à une affirmation extraordinaire, il faut des preuves extraordinaires. Une photo floue de ce qu’on pense être un insecte, ce n’est nettement pas suffisant », dit-il.

Absence d’eau liquide, écarts de température de 100 degrés Celsius entre le jour et la nuit, atmosphère trop ténue pour protéger les êtres vivants des rayons ultraviolets : Robert Lamontagne voit une multitude de raisons pour lesquelles des insectes et des reptiles ne pourraient vivre sur Mars.

Je n’enlève aucune compétence en entomologie à ce type, il s’y connaît sans doute nettement mieux que moi, mais il n’a aucune idée des conditions qui règnent sur Mars. Quelle est la source de nourriture de ces insectes, par exemple ? Il n’y a pas de plantes sur Mars, il n’y a rien de tout ça ! L’astrophysicien Robert Lamontagne

Richard Léveillé, professeur auxiliaire en sciences planétaires à l’Université McGill, dénonce aussi « une approche scientifique qui n’est pas rigoureuse ». « Je ne vois aucun intérêt là-dedans, tranche-t-il. Parmi toutes les données de la mission Curiosity – des milliers d’images variées, des spectres multiples de plusieurs instruments, etc. –, rien n’indique des traces de vie, surtout pas des fossiles d’insectes, et encore moins des insectes ou des reptiles vivants ! »

« Jusqu’à présent, les données scientifiques ne permettent pas de conclure à l’existence de formes de vie, même simples, à la surface de Mars. À ce stade, la communauté scientifique tente plutôt d’établir l’existence de conditions ayant pu ou pouvant encore être favorables à la vie, et de déterminer si, par le passé, des formes de vie microbiennes auraient pu exister », explique quant à lui Martin Bergeron, gestionnaire de missions d’exploration planétaire et d’astronomie à l’Agence spatiale canadienne.

« Ces photos ne montrent rien qui ne puisse s’expliquer par des processus géologiques et atmosphériques se déroulant actuellement sur Mars », confirme Gordon Osinski, directeur de l’Institut sur la Terre et l’exploration spatiale à l’Université Western, en Ontario.

Jan Cami, directeur associé du même institut, évoque un phénomène appelé paréidolie, qui fait que le cerveau humain reconnaît des formes connues dans des motifs aléatoires.

« Considérant le nombre de roches de différentes tailles et de différentes formes trouvées sur Mars, les chances qu’on y voie des formes familières sont assez élevées. Quand on repère une forme de lapin parmi les nuages, on ne regarde pas un lapin, mais un nuage en forme de lapin. De la même façon, il est presque certain que nous ne voyons pas ici des insectes et des reptiles, mais des formations rocheuses qui ont une vague ressemblance avec des formes biologiques que nous connaissons ici sur Terre », dit-il.

Jennifer Holshue, directrice adjointe aux opérations éditoriales à la plateforme EurekAlert !, explique que le communiqué a été accepté parce que la recherche avait été présentée au congrès de l’Entomological Society of America.

« À cause de cela, il semblait correspondre à nos lignes directrices d’inclusion dans la catégorie des nouvelles sur la recherche », a-t-elle indiqué par courriel, précisant que l’acceptation d’un communiqué ne signifie pas que son contenu est approuvé par EurekAlert ! ou par l’American Association for the Advancement of Science.

Mme Holshue a toutefois affirmé qu’elle contacterait l’Université de l’Ohio pour obtenir « plus de contexte ». Cette dernière n’a pas répondu à nos demandes.

https://www.lapresse.ca/

Des scientifiques veulent modifier génétiquement des humains pour qu’ils puissent survivre aux missions sur Mars


L’être humain n’est pas fait pour vivre ailleurs que dans un environnement comme la Terre. Vouloir changer la génétique sur des personnes qui pourraient partir coloniser une planète, ne serait plus selon moi, des humains. Pourquoi vouloir absolument aller coloniser une planète qui nous est hostile ? Alors que nous ne sommes même pas capable de prendre soin de notre propre planète ?.
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Des scientifiques veulent modifier génétiquement des humains pour qu’ils puissent survivre aux missions sur Mars

Thomas Boisson

Les voyages spatiaux et la colonisation spatiale en règle générale posent plusieurs problèmes d’ordre humain et technologique. L’un des problèmes les plus importants concerne l’adaptation du corps humain aux rigueurs de l’espace, notamment aux radiations. Pour contourner cet écueil, les chercheurs réfléchissent depuis plusieurs années aux bénéfices de l’édition génétique concernant les astronautes, afin de rendre l’organisme plus résistant aux conditions spatiales. Et l’une des solutions proposées pourrait être l’intégration d’ADN d’extrêmophiles, comme celui des tardigrades, dans le génome humain.

Chris Mason, généticien et professeur de physiologie et de biophysique à la Weill Cornell University de New York, a étudié les effets génétiques des vols spatiaux et la manière dont les humains pourraient surmonter ces défis pour étendre notre civilisation plus loin dans le Système solaire. L’un des moyens de protéger les futurs astronautes, pourrait impliquer l’ADN de tardigrades, de minuscules animaux capables de survivre dans les conditions les plus extrêmes, même le vide spatial.


Mason a dirigé l’une des 10 équipes de chercheurs que la NASA a choisi pour étudier les astronautes jumeaux Mark et Scott Kelly. Après son lancement en 2015, Scott Kelly a passé presque un an à bord de la Station spatiale internationale, tandis que son frère jumeau, Mark Kelly, est resté sur Terre.

L’incidence des voyages spatiaux sur la physiologie et la génétique humaines

En comparant leur réaction biologique à des environnements extrêmement différents au cours de cette période, les scientifiques ont cherché à mieux comprendre l’incidence des missions de longue durée sur le corps humain. Mason et les dizaines d’autres chercheurs qui ont travaillé à l’évaluation des effets génétiques des vols spatiaux ont mis au jour une mine de données qui ont jusqu’ici révélé de nombreuses nouvelles découvertes sur la manière dont l’espace affecte le corps humain.

En étudiant, en particulier, la manière dont certains gènes sont exprimés au cours des différentes étapes du vol spatial (y compris le retour intense sur Terre), ces efforts de recherche pourraient soutenir les études futures visant à atténuer les dangers des vols spatiaux. Par exemple, si de nouvelles études devaient confirmer que les retours sur Terre sont préjudiciables au corps humain, les scientifiques pourraient trouver des moyens de prévenir ces effets néfastes.

Mais avec un si petit nombre de données (l’étude sur les jumeaux ne portait que sur deux personnes), les scientifiques ne sont pas prêts à prescrire un traitement spécifique ou un médicament préventif pour modifier la façon dont les humains réagissent génétiquement au vol spatial. Cependant, de nouvelles recherches essaient de déterminer comment des outils telle que l’édition de gènes pourraient rendre les humains plus aptes à voyager plus loin dans l’espace, et même vers des planètes comme Mars.

Modifier l’expression des gènes pour résister aux radiations

L’exposition aux rayonnements est l’un des principaux problèmes de santé liés aux voyages dans l’espace. Si, par exemple, les scientifiques pouvaient trouver un moyen de rendre les cellules humaines plus résistantes aux effets des radiations, les astronautes pourraient rester en meilleure santé plus longtemps dans l’espace. Théoriquement, ce type de technologie pourrait également être utilisé pour lutter contre les effets des radiations sur les cellules saines lors de traitements du cancer sur Terre.

Vidéo expliquant quels sont les dangers des radiations lors des voyages spatiaux :


Cependant, l’idée de modifier des gènes humains est controversée. Mais Mason souligne qu’il faudrait probablement des décennies de recherche avant que ce type de science ne soit appliqué à l’Homme. Les scientifiques pourraient modifier les futurs astronautes par le biais de l’ingénierie épigénétique, ce qui signifie qu’ils activeraient ou désactiveraient l’expression de gènes spécifiques, explique Mason.

Combiner l’ADN humain avec celui d’espèces extrêmophiles

Alternativement, des chercheurs explorent les moyens de combiner l’ADN d’autres espèces, notamment les tardigrades, avec des cellules humaines pour les rendre plus résistantes aux effets néfastes des vols spatiaux, notamment celui des radiations. Ce concept a été exploré dans un article de 2016, et Mason et son équipe souhaitent s’appuyer sur cette recherche pour voir si, en utilisant l’ADN de tardigrades ultra-résilients, ils pourraient protéger les astronautes des effets néfastes des vols spatiaux.

L’édition génique d’êtres humains destinés à des voyages dans l’espace serait probablement une partie des changements naturels de la physiologie humaine qui pourraient se produire après avoir vécu sur Mars pendant plusieurs années. Le génie génétique des humains pourrait être éthique si cela rend les gens plus aptes à habiter Mars de façon sécuritaire, sans nuire à leur capacité de vivre sur Terre, conclut Mason.

https://trustmyscience.com//

Déchets plastiques: une poignée de multinationales polluent la planète


Parmi les multinationales les plus pollueuses sont Coca-Cola, Nestlé, Pepsico et bien d’autres. Ils devront se dépêcher de changer les choses pour faire face a la pollution du plastique plus rapidement qu’ils le disent, car pour le moment, cela ressemble plus a du blabla et avec tout l’argent qu’ils font, ils devraient mettre la main dans leurs pour payer le nettoyage. De plus ce qui est choquant parmi ces 3 pollueurs, c’est qu’ils gaspillent des ressources pour faire des produits qui n’ont rien de bon pour le corps et la santé et rendent addictes et malades.

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Déchets plastiques: une poignée de multinationales polluent la planète

(Manille) Des dizaines de milliers de déchets plastiques polluant la planète sont générés par une poignée de multinationales dont Coca-Cola, Nestlé ou encore Pepsico, a assuré Break Free from Plastics, une coalition mondiale d’ONG, dans un rapport publié mercredi à Manille. 

AGENCE FRANCE-PRESSE

Cette coalition internationale composée de 1475 organisations écologistes, dont Greenpeace, reproche à ces multinationales de se dédouaner, pour la plupart, de la responsabilité du nettoyage de la pollution due à leur activité. 

Des volontaires de la coalition ont collecté près d’un demi-million de déchets plastiques lors d’une «Journée mondiale du nettoyage de notre planète» coordonnée dans 51 pays il y a un mois, dont 43% de marques reconnaissables.

Pour la deuxième année consécutive, Coca-Cola s’est classé au premier rang des pollueurs avec 11 732 déchets plastiques collectés dans 37 pays sur quatre continents cette année.

Parmi les dix principaux producteurs de déchets plastiques collectés figurent aussi Nestlé (4846), Pepsico (3362), Unilever (3328), Procter & Gamble (1160), Philip Morris (2239) ainsi que Mars, Colgate-Palmolive, Perfetti Van Mille et Mondelez International, selon le classement de la coalition. 

Si nombre de pays asiatiques déversent leurs déchets dans les océans, «les véritables responsables du gros de la pollution plastique en Asie sont les multinationales dont les sièges se trouvent en Europe et aux États-Unis», souligne le rapport.

Nestlé a répondu qu’il travaillait sur des solutions visant à «rendre de tels rapports obsolètes».

«En tant que première compagnie mondiale pour l’alimentation et les boissons, nous savons que nous avons un rôle important à jouer dans l’élaboration de solutions durables pour lutter contre la problématique des déchets plastiques», a déclaré un porte-parole dans un communiqué.

«Il est totalement inacceptable que les emballages (plastiques) finissent comme déchets dans l’environnement et nous travaillons dur pour rendre tous nos contenants soit recyclables soit réutilisables d’ici 2025», a-t-il ajouté.

Coca-Cola et Pepsico, à l’instar de Nestlé, ont indiqué qu’ils allaient rendre leurs emballages recyclables, réutilisables ou compostables d’ici 2025. Les géants de la boisson se sont également retirés de l’organisation américaine de l’industrie du plastique. 

«Changer la façon dont la société fait, utilise et jette les emballages est un objectif complexe et nous y prenons part», a dit un porte-parole de Pepsico.

«Nous voulons aider à élaborer un système où l’emballage plastique ne devient jamais un déchet», a-t-il ajouté.

Coca-Cola, de son côté, a dit dans un communiqué qu’il cherchait à empêcher les déchets plastiques de finir en mer, ce qu’il qualifie «de problème mondial crucial». «Chaque fois qu’un de nos emballages termine dans les océans, ou là où il ne devrait pas, est inacceptable pour nous», a-t-il souligné.

Créditant les marques de reconnaître généralement leur rôle dans la propagation de cette pollution, la coalition des ONG juge qu’elles «s’acharnent à promouvoir de fausses solutions pour répondre au problème». 

La promotion du recyclage est leur manière de faire porter la responsabilité aux consommateurs, ajoute-t-elle, précisant qu’à peine 9% de la totalité des matières plastiques produites depuis les années 50 ont été recyclées.

«Les entreprises continuent de tirer profit de l’abondante production de plastique à usage unique tandis que partout dans le monde, les collectivités sont obligées d’en supporter le fardeau», a regretté Break Free from Plastics, qualifiant cette situation d’«inacceptable».


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Le Voyageur du Temps Qui Venait du XIXe Siècle


Les légendes urbaines peuvent faire beaucoup de vagues, disparaître et revenir en force. Comme cette histoire d’un homme qui venait du XIXe siècle et celle de la pièce radiophonique de science-fiction d’Orson Welles.
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Le Voyageur du Temps Qui Venait du XIXe Siècle


Tu as déjà rêvé de voyager dans le temps ? Tu préférerais aller dans le futur ou dans le passé ? Rudolf Fentz, lui, n’a pas choisi son époque, il s’est juste retrouvé à Times Square, comme ça, ne reconnaissant plus rien du tout.

Que s’était-il passé ? C’était l’été 1951. Il était environ 23h15, quand des passants de Times Square ont remarqué un homme d’une vingtaine d’années qui était habillé à la mode de la fin du XIXe siècle. Il avait l’air complètement perdu, et n’avait visiblement aucune idée de comment il était arrivé sur cet impressionnant carrefour. D’où venait-il ? Personne ne l’a vu arriver, il est apparu de nulle part, comme par magie.

SOMMAIRE :

C’était l’été 1951. Il était environ 23h15, quand des passants de Times Square ont remarqué un homme d’une vingtaine d’années qui était habillé à la mode de la fin du XIXe siècle. 

Quand il s’est finalement mis à marcher, il a été renversé par une voiture qui l’a grièvement blessé, et il n’a pas survécu. 

Plus tard, ses vêtements ont été inspectés, et les choses suivantes ont été retrouvées dans ses poches, comme un jeton de cuivre à échanger contre des boissons, de très vieilles factures, 70 $ en billets anciens, des cartes de visite, et une lettre envoyée à cet homme à une adresse de Philadelphia, datée de juin 1876. 

L’affaire a été confiée au capitaine Hubert V. Rihm, du bureau des personnes disparues de la police de New York. 

Le policier a retrouvé la veuve de Rudolf Fentz Junior en Floride ; elle avait perdu son époux cinq ans auparavant. Elle a dit que son beau-père, Rudolf Fentz Senior, avait disparu en 1876 à l’âge de 29 ans. 

Cette histoire est ressortie à partir de 1972, quand elle a été mentionnée dans des livres et des articles comme une preuve de voyage dans le temps.

Cette légende s’inspirait d’une nouvelle écrite par Jack Finney en 1950, et publiée pour la première fois sous le titre I’m scared en 1951. 

Sa diffusion sur Internet dans les années 90 lui a donné une seconde vie. Elle fut de nouveau mentionnée comme un fait et une preuve irréfutable de l’existence des voyages dans le temps.

Un autre exemple de la naissance de légendes urbaines est la pièce radiophonique basée sur La Guerre des Mondes d’Orson Welles. 

Un des acteurs a annoncé le début de la fiction à la radio, mais après ça, il y a eu la météo, puis un concert, et soudain, la musique fut interrompue par un bulletin d’information selon lequel d’étranges éclairs avaient été observés sur Mars. 

Le concert avait repris, mais bientôt, il était de nouveau interrompu par un autre bulletin d’information. Un journaliste de CBS rapportait l’atterrissage d’une soucoupe volante à Grover’s Mill, dans le comté de Mercer.

Comme les journaux l’ont écrit plus tard, 6 millions de personnes ont écouté cette pièce en direct, et la plupart d’entre elles y ont vraiment cru. 

Beaucoup de gens avaient cessé d’écouter la radio pour faire leurs affaires et fuir vers l’Ouest, ou étaient barricadées dans les sous-sols de leurs maisons. 

Certaines personnes ont même affirmé qu’elles avaient vu les lumières clignotantes et senti l’odeur de gaz toxiques.

HORODATAGE :

Ce qu’il avait dans ses poches 0:25

Ce que la police a découvert 1:41

Était-ce bien vrai ? 3:15

Comment apparaissent les légendes urbaines (Histoire de l’invasion extraterrestre) 5:59

Musique par Epidemic Sound https://www.epidemicsound.com/

Donald Trump promet d’éliminer le cancer et le sida


Comme toute élection, les politiciens y va de bons coeur avec leurs promesses. Donald Trump ne fait pas exception. Il reprend ses anciennes promesses et en ajoute, Sauf que … Il promet des choses qui sont probablement irréalisable du moins pendant un mandat de 4 ans. Promettre de guérir le cancer est présomptueux, alors que donner plus d’argent à la recherche est plus acceptable comme promesse. Éradiquer le Sida aux États-Unis ? Je serais bien curieuse de voir comment il va s’y prendre. Là aussi, il faut beaucoup d’argent pour y arriver.
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Donald Trump promet d’éliminer le cancer et le sida


Donald Trump à Orlando en Floride, le 18 juin 2019. | Joe Raedle / AFP 

Donald Trump à Orlando en Floride, le 18 juin 2019. | Joe Raedle / AFP

Repéré par Claire Levenson

Repéré sur The Daily Beast

Le président américain a officiellement lancé sa campagne de réélection lors d’un discours en Floride, le 18 juin 2019.

Pour le lancement de sa campagne de réélection, le 18 juin, Donald Trump a répété les thèmes favoris de sa campagne de 2016.

À Orlando, le président américain a beaucoup plus parlé de son ancienne opposante Hillary Clinton que des candidat·es démocrates en lice pour 2020 et comme il y a trois ans, la foule a scandé «Enfermez-la! Enfermez-la!» au sujet de l’ancienne secrétaire d’État.

Les autres classiques des discours de Trump étaient au menu, dont la haine des journalistes –copieusement hué·es par la foule–, le mur frontalier et la diabolisation du Parti démocrate, que le président accuse de vouloir «détruire» le pays.

«Un vote pour n’importe quel Démocrate en 2020 est un vote en faveur de la montée du socialisme radical et de la destruction du rêve américain», a-t-il déclaré.

Fox News «fake news»

Trump a fait des promesses grandioses dans des termes très vagues:

«Nous trouverons des solutions à de nombreux problèmes et nous guérirons de nombreuses maladies, dont le cancer et d’autres, nous nous en rapprochons tout le temps.»

Il a également annoncé qu’il allait «éradiquer le sida aux États-Unis» et envoyer des astronautes américains sur Mars.

Le 16 juin, le président américain a limogé plusieurs sondeurs de sa campagne après qu’un sondage interne le donnant perdant a fuité dans la presse. La veille de son discours, il a aussi qualifié Fox News, sa chaîne préférée, de «fake news» car un de leurs sondages aboutissait à la même conclusion.

Via Twitter, Trump a promis d’expulser des millions de sans-papiers à partir de la semaine du 24 juin –un thème très rassembleur parmi ses fans.

Pour le lancement de sa campagne, des militant·es d’extrême droite, dont des membres du groupe néofasciste violent Proud Boys, ont fait le déplacement et défilé dans les rues d’Orlando, mais la police leur a interdit d’accéder au stade où parlait Trump.

http://www.slate.fr/

« Star wars » chez les Mayas : qu’étaient les guerres des étoiles ?


Les archéologues ont trouvé grâce aux glyphes des liens entre les guerres des Mayas les planètes surtout Vénus, qui était synonyme du Dieu de la guerre. Ils savent qu’ils n’y avait pas de conflits lors de la saison des récoltes, mais il y en avait pendant la période de sécheresse.
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« Star wars » chez les Mayas : qu’étaient les guerres des étoiles ?


guerres etoiles maya

Thomas Boisson

Bien que de l’avis général des historiens, les Mayas étaient un peuple pacifique, les découvertes archéologiques ont révélé qu’ils semblaient se livrer à d’importants conflits meurtriers internes, entre différentes entités politiques, dans le but d’asseoir une nouvelle autorité politique pour la partie gagnante.

Ces conflits sont désignés par les Maya via des glyphes très particulières représentant des étoiles, car corrélés le plus souvent à des phénomènes astronomiques. Ces guerres intestines ont été baptisées « guerres des étoiles » (star wars) par l’archéologue-linguiste américaine Linda Schele.

Durant le premier millénaire apr. J.-C., la civilisation Maya a été le siège de nombreux conflits. Le langage Maya place ces guerres dans quatre catégories et assigne à chacune une glyphe (symbole) spécifique. La plus importante de ces catégories est désignée par une glyphe étoilée et correspond à des conflits internes particulièrement meurtriers impliquant des partis politiques, combattant pour installer une nouvelle dynastie, asseoir sa domination sur un autre parti ou revendiquer son indépendance.

Pour le parti perdant, les conséquences pouvaient être extrêmement désastreuses. Le 29 avril 562 — date de la première guerre des étoiles selon les traces retrouvées — le conflit a opposé les cités politiques de Caracol et Tikal. Pour cette dernière, la perte de la guerre a entraîné une sombre période de 120 ans : déclin de la population, cessation de l’érection de bâtiments et destruction partielle de la Grande Place. De la même manière, la perte de Naranjo face à Calakmul en 631, a entraîné la torture à mort de son souverain, qui a ensuite été mangé.

glyphes etoiles maya

Deux glyphes de la catégorie « guerres des étoiles ». À gauche, une glyphe de la colonnade hiéroglyphique de Naranjo (613 apr. J.-C.). À droite, une glyphe du Monument 6 de Tortuguero (669 apr. J.-C.). Crédits : Robertson, Elizabeth C

Les glyphes représentent une étoile surplombant la Terre et déversant des gouttes dessus, ou bien alors une étoile au-dessus d’une coquille. Ces glyphes correspondent à un verbe, mais sa phonétique et sa signification exacte sont encore inconnues. Pour les astroarchéologues spécialistes de la civilisation Maya, l’étoile est utilisée car les chercheurs ont découvert que la majorité des guerres des étoiles étaient corrélées à des événements astronomiques.

Notamment impliquant la planète Vénus (visible le matin ou le soir). Pour les civilisations Mésoaméricaines, Vénus représente le dieu de la guerre (l’équivalent de Mars pour les romains ou Arès pour les grecs), nommé Chak Ek’, signifiant « Grande Étoile ». Le Codex de Dresde, le codex astronomique des Maya, comporte des tables de calcul pour déterminer la position et la trajectoire de Vénus.

codex dresde venus

Dans le Codex de Dresde, le codex Maya astronomique, la planète Vénus est personnifiée par le dieu de la guerre, tenant deux grandes lances et empalant ses victimes en passant au-dessus de leur tête. Crédits : Saxon State Library

Ainsi, 70% des dates d’apparition des guerres des étoiles correspondent aux phases nocturnes de Vénus, tandis que 84% d’entre elles sont corrélées à la première apparition visible de la planète en soirée. Bien que le lien exact entre les guerres des étoiles et Vénus soit encore flou, les archéologues pensent qu’au regard de la signification guerrière conférée à la planète par les Mayas, l’apparition de celle-ci était vue comme un présage militaire encourageant les guerriers à se lancer au combat.

En outre, les guerres des étoiles semblaient suivre une sorte de planning saisonnier, ayant majoritairement lieu entre novembre et janvier (période de sécheresse), et aucune entre septembre et octobre (période de récolte). Quelques dates (notamment à Tikal) correspondent également à la survenue d’éclipses solaires. Enfin, un nombre non négligeable de conflits semblent corrélés aux périodes rétrogrades de Mars, Jupiter et Saturne, impliquant un lien (encore inconnu) avec d’autres planètes que Vénus.

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Difficile de marcher sur Terre après 6 mois passés dans l’espace


Aller dans l’espace est une expérience unique, mais rester trop longtemps comporte quand même des conséquences. Malgré les exercices, des vêtements adapté pour une circulation dans le bas du corps. Pourtant, cela ne fait qu’atténuer les symptômes. Revenir sur terre, il faut au moins de 3 à 4 ans pour qu’un astronaute se rétablisse. Sans parler des autres obstacles a faire face comme les radiations cosmiques, le voyage vers Mars, ce n’est pas pour demain.
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Difficile de marcher sur Terre après 6 mois passés dans l’espace

 

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

Atrophie musculaire, perte de densité osseuse… L’espace n’est pas tendre. Il est par exemple, entre autres inconvénients, très compliqué de remarcher correctement une fois de retour sur Terre. En témoigne cette vidéo tournée il y a quelques mois, qui met en scène l’astronaute de la NASA Drew Feustel.

En 2018, Feustel a fait partie des expéditions 55 et 56 de l’ISS. Au cours de cette mission, l’astronaute a notamment participé à trois sorties extravéhiculaires pour des opérations de maintenance. Il est par ailleurs le troisième humain à avoir passé le plus de temps en sortie extravéhiculaire. Toujours est-il que, lors de sa dernière mission, l’astronaute a passé 197 jours – soit un peu plus de six mois – à bord de la Station spatiale internationale. Et forcément, il y a eu des conséquences physiques.

Mettre un pied devant l’autre

Nos corps n’ont pas évolué pour expérimenter les conditions de microgravité. Exposés trop longtemps à cet environnement étranger, nos muscles commencent donc à s’atrophier, et nous perdons de la densité osseuse. Un retour sur Terre entraîne également quelques vertiges, le temps pour notre système vestibulaire (organe de l’équilibre) de se réhabituer à son environnement. C’est pourquoi, une fois sur le sol terrestre, il est si compliqué de mettre un pied devant l’autre. Cette vidéo, postée sur Twitter en décembre dernier, nous montre à quel point.

Vidéo intégrée

Pour contrecarrer ces effets, l’ISS est équipée de plusieurs machines permettant aux astronautes à bord de maintenir la meilleure condition physique possible. En général, chaque astronaute passe environ deux heures par jour à s’entraîner. Mais ces exercices ne font qu’atténuer les “symptômes”. Il faut en moyenne au moins trois à quatre ans pour qu’un astronaute puisse se rétablir complètement après un séjour de six mois dans l’espace.

Se préparer pour Mars

Et forcément, plus le séjour est long, plus la perte de densité osseuse est importante. Bientôt se posera alors forcément le problème d’un voyage vers Mars. Les entraînements devront être plus intenses. Des pantalons seront également conçus pour comprimer les fluides dans le bas du corps. Les fluides se distribuent en effet d’une manière totalement différente dans l’espace (le bas du corps reçoit moins de sang). La nutrition est également pensée pour éviter les calculs rénaux, tant redoutés des astronautes (leur formation est accélérée sous l’effet de la pesanteur).

Mais le plus grand défi restera les radiations cosmiques. Sans la protection de l’atmosphère terrestre, les futurs explorateurs seront au minimum 10 fois plus exposés à ces rayons néfastes. Les risques de cancers et d’altérations du système nerveux central seront alors multipliés. Pour l’heure, la seule solution consiste à renforcer les boucliers des équipements, mais il sera nécessaire de développer d’autres moyens visant à garantir la bonne intégrité physique des astronautes.

Source

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Premier tremblement de Mars détecté par InSight : écoutez-le !


Ce n’est pas vraiment ce que je m’attendais comme son, mais bon, je ne suis pas une sismologue. Par contre, c’est intéressant de savoir que la technologie est capable d’entendre les secousses sismiques même à faible intensité sur la planète Mars
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Premier tremblement de Mars détecté par InSight : écoutez-le !

 

Xavier Demeersman
Journaliste

Arrivé en novembre 2018, InSight a enregistré son premier tremblement de Mars. C’est le premier séisme mesuré sur une autre planète que la Terre et la Lune.

Le sismomètre français Seis (Seismic Experiment for Interior Structure) qui équipe InSight a enregistré son premier séisme martien. Il s’est produit le 6 avril dernier, lors de la 128e journée sur Mars de l’atterrisseur. 

« Jusqu’à présent, nous avons recueilli des bruits de fond, mais ce premier évènement inaugure officiellement un nouveau domaine : la sismologie martienne ! », s’est réjoui Bruce Banerdt, du JPL et chercheur principal de la mission.

L’évènement du 6 avril désigné Sol 128 apparaît en effet être le premier à provenir des entrailles de la Planète rouge, à la différence de trois autres activités sismiques, de plus faible magnitude encore, enregistrées les 14 mars, 10 et 11 avril. Bien que les chercheurs n’aient pas encore réussi à déterminer leur origine exacte, ces mouvements inclinent à penser qu’ils aient été provoqués par le vent en surface.

Écoutez les tremblements de Mars. Outre l’évènement du 6 avril, on peut percevoir de micro-évènements créés par les alizés martiennes ou même par les mouvements d’InSight. © Nasa, JPL-Caltech

Un premier séisme qui ressemble à ceux détectés sur la Lune

Le premier tremblement de Mars était de faible intensité, comparable à un petit frémissement perdu parmi des milliers d’autres sur notre Terre, planète infiniment plus bruyante. D’ailleurs, il n’y aurait peut-être pas été détecté. Il ressemble aux petits séismes enregistrés sur la Lune par les cinq sismomètres déposés par les missions Apollo. Mais cela veut-il dire pour autant que notre voisine, planète deux fois plus petite que la nôtre, résonne d’une activité sismique plus similaire à celle de notre satellite naturel que celle de notre planète ? Il est bien sûr encore trop tôt pour se prononcer, les « écoutes » ne faisant que commencer.

Les causes de ce petit évènement peuvent être des fractures provoquées par le stress de la croûte martienne qui se contracte en se refroidissant, à l’instar de la Lune. Cependant, les chercheurs n’excluent pas non plus que la chute d’une météorite soit à l’origine de cette onde sismique. Les analyses sont toujours en cours.

En tout cas, même si ce premier séisme martien est modeste, pour les géophysiciens, qui par l’intermédiaire de ce sismométre très sensible ont enfin une oreille posée sur le sol martien, c’est déjà énorme.

« C’est très excitant d’avoir enfin la preuve que Mars est toujours active sur le plan sismique » a salué Philippe Lognonné, qui dirige l’équipe Seis à l’IPGP, l’Institut de physique du globe de Paris, et qui rappelle combien l’attente était longue.

https://www.futura-sciences.com