Déchets plastiques: une poignée de multinationales polluent la planète


Parmi les multinationales les plus pollueuses sont Coca-Cola, Nestlé, Pepsico et bien d’autres. Ils devront se dépêcher de changer les choses pour faire face a la pollution du plastique plus rapidement qu’ils le disent, car pour le moment, cela ressemble plus a du blabla et avec tout l’argent qu’ils font, ils devraient mettre la main dans leurs pour payer le nettoyage. De plus ce qui est choquant parmi ces 3 pollueurs, c’est qu’ils gaspillent des ressources pour faire des produits qui n’ont rien de bon pour le corps et la santé et rendent addictes et malades.

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Déchets plastiques: une poignée de multinationales polluent la planète

(Manille) Des dizaines de milliers de déchets plastiques polluant la planète sont générés par une poignée de multinationales dont Coca-Cola, Nestlé ou encore Pepsico, a assuré Break Free from Plastics, une coalition mondiale d’ONG, dans un rapport publié mercredi à Manille. 

AGENCE FRANCE-PRESSE

Cette coalition internationale composée de 1475 organisations écologistes, dont Greenpeace, reproche à ces multinationales de se dédouaner, pour la plupart, de la responsabilité du nettoyage de la pollution due à leur activité. 

Des volontaires de la coalition ont collecté près d’un demi-million de déchets plastiques lors d’une «Journée mondiale du nettoyage de notre planète» coordonnée dans 51 pays il y a un mois, dont 43% de marques reconnaissables.

Pour la deuxième année consécutive, Coca-Cola s’est classé au premier rang des pollueurs avec 11 732 déchets plastiques collectés dans 37 pays sur quatre continents cette année.

Parmi les dix principaux producteurs de déchets plastiques collectés figurent aussi Nestlé (4846), Pepsico (3362), Unilever (3328), Procter & Gamble (1160), Philip Morris (2239) ainsi que Mars, Colgate-Palmolive, Perfetti Van Mille et Mondelez International, selon le classement de la coalition. 

Si nombre de pays asiatiques déversent leurs déchets dans les océans, «les véritables responsables du gros de la pollution plastique en Asie sont les multinationales dont les sièges se trouvent en Europe et aux États-Unis», souligne le rapport.

Nestlé a répondu qu’il travaillait sur des solutions visant à «rendre de tels rapports obsolètes».

«En tant que première compagnie mondiale pour l’alimentation et les boissons, nous savons que nous avons un rôle important à jouer dans l’élaboration de solutions durables pour lutter contre la problématique des déchets plastiques», a déclaré un porte-parole dans un communiqué.

«Il est totalement inacceptable que les emballages (plastiques) finissent comme déchets dans l’environnement et nous travaillons dur pour rendre tous nos contenants soit recyclables soit réutilisables d’ici 2025», a-t-il ajouté.

Coca-Cola et Pepsico, à l’instar de Nestlé, ont indiqué qu’ils allaient rendre leurs emballages recyclables, réutilisables ou compostables d’ici 2025. Les géants de la boisson se sont également retirés de l’organisation américaine de l’industrie du plastique. 

«Changer la façon dont la société fait, utilise et jette les emballages est un objectif complexe et nous y prenons part», a dit un porte-parole de Pepsico.

«Nous voulons aider à élaborer un système où l’emballage plastique ne devient jamais un déchet», a-t-il ajouté.

Coca-Cola, de son côté, a dit dans un communiqué qu’il cherchait à empêcher les déchets plastiques de finir en mer, ce qu’il qualifie «de problème mondial crucial». «Chaque fois qu’un de nos emballages termine dans les océans, ou là où il ne devrait pas, est inacceptable pour nous», a-t-il souligné.

Créditant les marques de reconnaître généralement leur rôle dans la propagation de cette pollution, la coalition des ONG juge qu’elles «s’acharnent à promouvoir de fausses solutions pour répondre au problème». 

La promotion du recyclage est leur manière de faire porter la responsabilité aux consommateurs, ajoute-t-elle, précisant qu’à peine 9% de la totalité des matières plastiques produites depuis les années 50 ont été recyclées.

«Les entreprises continuent de tirer profit de l’abondante production de plastique à usage unique tandis que partout dans le monde, les collectivités sont obligées d’en supporter le fardeau», a regretté Break Free from Plastics, qualifiant cette situation d’«inacceptable».


https://www.lapresse.ca/

Nestlé et Tim Hortons, cancres de la réduction du plastique, selon Greenpeace


Pas juste sur les berges, quand on se promène en ville, la plupart des déchets viennent des restaurant rapides qui se retrouvent sur le sol. Enfin, sur les berges, c’est pitoyables, car, les déchets peuvent se retrouver dans l’eau et voyagent d’un lac à une rivière à un fleuve à la mer. Bien que les restaurations rapides soient en cause, il faut aussi souligner la négligence des personnes qui jettent leurs mégots et autres déchets partout.
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Nestlé et Tim Hortons, cancres de la réduction du plastique, selon Greenpeace

Une poubelle est pleine de gobelets et de pailles en plastique.

Greenpeace estime que les contenants et les couvercles des produits Nestlé et Tim Hortons sont au sommet du palmarès des produits récupérés lors d’une campagne de nettoyage des berges au Canada.

PHOTO : ISTOCK / BOYLOSO

Publié le 9 octobre 2019

Greenpeace Canada affirme que bouteilles d’eau, contenants et couvercles en plastique des marques Nestlé et Tim Hortons sont en tête de liste des déchets recueillis à travers le pays, dans le cadre d’une campagne de nettoyage des berges.

C’est la deuxième année d’affilée que Nestlé et Tim Hortons couronnent ce palmarès, suivies de Starbucks, McDonald’s et Coca Cola.

D’année en année, ce sont ces entreprises qui continuent d’apparaître, bien que l’ordre dans lequel elles le font peut varier un peu, affirme Sarah King, de Greenpeace Canada.

À ce jour, ces cinq entreprises n’ont pas fait d’efforts significatifs pour réduire leur production [de plastique], poursuit Mme King. Et tant et aussi longtemps qu’elles ne le feront pas, ces produits se retrouveront dans l’environnement.

La campagne de nettoyage des berges s’est déroulée entre les mois d’avril et de septembre dans une dizaine de villes canadiennes, dont Montréal, Fredericton, Halifax, Toronto, Vancouver et Victoria. Environ 400 bénévoles y ont contribué, recueillant au total 13 800 déchets de plastique, dont 1426 objets arborant des marques reconnaissables.

Amener ces entreprises à se responsabiliser vis-à-vis de la pollution qu’elles créent, tel est le but de cette vérification , comme l’appelle Greenpeace.

Mais la campagne vise également à montrer au gouvernement canadien à quel point ces plastiques à usage unique représentent un problème.

Voici, dans l’ordre, les principaux objets en plastique trouvés cette année :

  • Mégots de cigarettes

  • Bouteilles et bouchons

  • Emballages pour aliments

  • Tasses et couvercles

  • Pailles et bâtonnets agitateurs

  • Applicateurs de tampons

  • Pièces en mousse

  • Sacs

  • Coutellerie

À Vancouver, ce sont les emballages alimentaires qui ont été trouvés en plus grande quantité. À Halifax, ce sont les applicateurs de tampons.

Ce qu’en disent les entreprises…

En réponse au rapport de Greenpeace, Nestlé a répondu par courriel qu’elle déployait de grands efforts pour qu’aucun de ses emballages ne se retrouve au dépotoir ou dans les déchets.

D’ici 2025, plaide Nestlé, tous les plastiques non nécessaires seront éliminés et nos emballages seront recyclables ou réutilisables.

Tim Hortons dit pour sa part avoir offert un rabais de dix cents aux consommateurs qui se présentaient avec leur tasse réutilisable, et ce depuis 1978. Tim Hortons a aussi été critiquée pour avoir encouragé les tasses à usage unique dans le cadre de son concours annuel Déroule le rebord.

Tim Hortons a déclaré à CBC News par courriel qu’elle est en train de passer à des articles réutilisables et compostables.

Starbucks aussi a répondu par courriel qu’elle continue à se consacrer à la recherche et au développement de programmes innovateurs afin d’éliminer les déchets et d’accroître le recyclage.

D’autres entreprises contactées par CBC n’avaient pas répondu à l’appel au moment de la publication du texte.

Des pas de bébé bien insuffisants

Sarah King, de Greenpeace Canada, qualifie de pas de bébé les initiatives entreprises par ces compagnies pour des emballages plus écologiques. Compte tenu de l’ampleur du problème causé par la pollution du plastique, leurs efforts sont insuffisants, dit-elle.

Mme King cite en exemple les bouteilles en plastique, qui représentent encore un pollueur important et qui se retrouvent jusque dans les sites les plus reculés, comme à Broken Group Islands, en Colombie-Britannique, où s’est déroulée une campagne de nettoyage des berges cette année.

Elles [les bouteilles] sont en théorie parmi les produits les plus recyclables. Mais ce n’est pas parce qu’un plastique est recyclable qu’il est ramassé et qu’il est recyclé. Sarah King, de Greenpeace Canada

Le moratoire du gouvernement canadien

À ce jour, on ne peut déterminer s’il est efficace d’interdire le plastique, comme c’est le cas dans certains secteurs, ou de retirer progressivement des produits comme les pailles en plastique. Comme le fait remarquer Sarah King, ces produits vont demeurer dans l’environnement durant des années.

Le gouvernement canadien a proposé un moratoire sur les plastiques à usage unique, mais on ignore quels produits précisément il visera et quand il entrera en vigueur.

Sarah King espère que ce moratoire forcera les entreprises à réduire leur production de plastique à usage unique.

Non seulement les citoyens doivent-ils se débarrasser des choses comme il se doit, affirme Sarah King, mais ils doivent en plus nettoyer les dégâts des principaux pollueurs de plastique. C’est injuste.

https://ici.radio-canada.ca/

Un nouveau chocolat "entier" et écolo, 100% fruit du cacaoyer


Le chocolat est fait avec des fèves de cacao, alors que le fruit est jeter. Un vrai gaspillage. Mais cela va changer, car sur le marché, il sera offert du chocolat fait aussi avec le fruit. Ce qui pourrait être plus intéressant point de vue nutritionnelle avec ses 90% de fibres et 25% de protéines en plus que les produits standard et sans sucre ajouté
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Un nouveau chocolat « entier » et écolo, 100% fruit du cacaoyer


Un nouveau chocolat "entier" et écolo, 100% fruit du cacaoyerLe nouveau type de chocolat Barry Callebaut, fait à partir de la totalité de la fève de cacao© Barry CALLEBAUT/AFP/Handout

San Francisco (AFP)

Comment innover dans le chocolat sans ajouter toutes sortes d’arômes ou d’ingrédients? En utilisant le fruit du cacaoyer, et rien d’autre. Le leader mondial du cacao Barry Callebaut a présenté vendredi une nouvelle façon de fabriquer du chocolat pour répondre aux défis d’une industrie qui cherche à se renouveler.

« Le chocolat est fait à partir des fèves de cacao, qui sont les pépins d’un fruit. Mais pourquoi n’utiliser que les pépins et jeter le reste du fruit ? Ca ne fait aucun sens d’un point de vue écologique ou économique », explique Antoine de Saint-Affrique, patron du groupe suisse.

Actuellement, la plupart des fabricants de chocolat, industriels ou artisanaux, n’achètent aux plantations que les fèves de cacao, et tout le reste – 70% du fruit – est jeté. Comme si on ne consommait que les pépins d’une orange.

Pour son nouveau chocolat, et d’autres produits alimentaires (y compris des boissons), Barry Callebaut va se servir de quasiment toute la cabosse, y compris la pulpe, selon un processus de transformation qui intervient dans les deux heures après la récolte. Pas de sucre ajouté, la douceur vient du jus naturellement sucré.

Le résultat : un chocolat au fruit entier (« WholeFruit chocolate ») qui a bien le goût de chocolat, avec 90% de fibres et 25% de protéines en plus que les produits standard, et 40% de sucre en moins.

– Palais français –

Barry Callebaut fournit du cacao et des préparations à base de chocolat aux grands groupes alimentaires tels que Nestlé, Hershey’s, Mondelez ou Unilever mais aussi aux professionnels de la pâtisserie.

Avec cette innovation, l’entreprise plus que centenaire espère s’adresser aux jeunes adultes, qui, selon elle, recherchent des « plaisirs sains et honnêtes », bons en termes de goût mais aussi respectueux de l’environnement.

« Le marché français aime les chocolats de caractère, riches en cacao, avec des notes de fruits, donc c’est un chocolat qui correspond très bien au palais français », analyse Martin Diez, chef chez Barry Callebaut, tout déposant délicatemment de la poudre de pitaya (fruit du dragon) sur des étoiles croquantes en chocolat au fruit entier.

Il estime que cette nouvelle variété a tout autant de chances de plaire aux Américains, au palais pourtant réputé plus sucré, notamment car « ils aiment les produits enrichis en protéines et en nutriments ».

Les Californiens seront d’ailleurs les premiers à goûter au chocolat « entier », sous forme de snacks commercialisés par le groupe américain Mondelez.

« Il nous semblait naturel de lancer une innovation fondamentale, à San Francisco, la ville de l’innovation », commente Antoine de Saint-Affrique.

Le groupe helvétique, qui réalise près de 7 milliards de francs suisses de chiffre d’affaires annuel, a pris le parti de se renforcer sur les produits à plus forte valeur ajoutée, alors que la consommation de chocolat stagne dans les marchés développés (Europe et Amérique du Nord).

– Jus de cabosse –

La nouvelle gamme présentée vendredi comportera deux catégories, un chocolat noir baptisé « Bold » (« audacieux »), fabriqué 100% à partir du fruit du cacaoyer, très riche, et le « Velvety » (« velouté »), un chocolat au lait, plus léger en bouche.

Ils seront vendus aux artisans dans le monde à partir de mai 2020, mais d’ici là 30 chefs vont pouvoir les découvrir et créer de nouvelles confections.

L’année dernière, Barry Callebaut avait déjà innové avec un chocolat rose, fabriqué à partir de la fève dite « rubis », censé devenir la quatrième catégorie de chocolat (noir, lait, blanc et rose).

Son client Nestlé en avait recouvert des KitKat, sa marque phare de gaufrettes chocolatées, d’abord pour les consommateurs japonais et sud-coréens.

« Avec +Ruby+, ils posaient la question: +Pourquoi le chocolat devrait-il toujours être brun?+ Cette fois-ci ils demandent: +pourquoi n’utiliser que la fève de cacao? Pourquoi ignorer la pulpe?+ », commente Clay Gordon, consultant et expert de l’industrie du chocolat, entre deux gorgées de cocktails à base de jus de cabosse.

Une question fondamentale quand l’industrie doit se préoccuper aussi bien de protection de l’environnement que d’épidémie d’obésité.

Signe qu’il n’y a pas de temps à perdre, le géant agroalimentaire Nestlé a lui-même sorti en juillet un chocolat noir 70% entièrement fabriqué à partir du fruit du cacaoyer.

Mais le chocolat « entier » n’est pas prêt de remplacer le chocolat issu uniquement des fèves, dont Barry Callebaut vend 2 millions de tonnes par an.

« Ce nouveau produit est plus onéreux, parce que vous devez capturer les divers éléments du fruit quand il est frais, à la récolte », raconte Antoine de Saint-Affrique. « Cela demande une logistique très diférente et une transformation beaucoup plus compliquée. C’est pour cela qu’on le lance d’abord avec les artisans ».

© 2019 AFP

https://www.geo.fr/

Nestlé invente un chocolat sans sucre avec des déchets de cacao


Un chocolat comme des KitKat fait par Nestlé s’est sucré. Il maintenant possible que ce chocolat soit sans sucre simplement avec la pulpe qui recouvre les fèves de cacao. Cette pulpe était considérée comme un déchet, une fois réduit en poudre, elle est sucrée naturellement, ce qui aidera à se sentir peut-être moins coupable. Pour le moment, c’est au Japon que ce chocolat sera vendu.
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Nestlé invente un chocolat sans sucre avec des déchets de cacao


Nestlé a mis au point un chocolat sans sucre ajouté à partir de l’enveloppe blanche entourant les fèves de cacao. © volff - Fotolia

Nestlé a mis au point un chocolat sans sucre ajouté à partir de l’enveloppe blanche entourant les fèves de cacao. © volff – Fotolia

Céline Deluzarche
Journaliste

Cet automne, Nestlé va commercialiser une barre KitKat au Japon élaborée à partir d’un tout nouveau chocolat.

Le géant suisse de l’agroalimentaire a en effet mis au point un procédé de fabrication pour du chocolat noir sans sucre ajouté, préparé à partir de la pulpe blanche qui recouvre les fèves de cacao. Habituellement considérée comme un déchet, celle-ci confère au chocolat un goût naturellement sucré une fois réduite en poudre. En utilisant un sous-produit du cacao, l’entreprise répond ainsi au double défi de l’environnement et de la santé.

Les nouvelles barres KitKat, fabriquées avec 70 % de ce chocolat noir, contiendront ainsi 40 % de sucre en moins que les barres classiques, qui en comptabilisent aujourd’hui 9,6 grammes (pour deux barres). Paradoxalement, ce produit sera vendu plus cher, car le sucre est un ingrédient tellement bon marché qu’il est plus rentable d’en acheter que de récupérer la pulpe de fève de cacao. Nestlé compte cependant utiliser ce nouvel édulcorant dans d’autres produits comme le chocolat blanc ou le lait. Ce chocolat nouvelle version devrait bénéficier aux différentes marques de confiserie du groupe et seront vendues dès l’an prochain dans de nouveaux pays.

https://www.futura-sciences.com/

Salaire de misère, réfugiés et mineurs exploités: la triste réalité derrière les noisettes de votre Nutella


Des compagnies comme Ferrero, Nestlé, Godiva ont besoin de noisettes pour certains de leurs produits. Sauf que ces noisettes viennent de la Turquie, et les noisetiers profitent des réfugiés syriens, ainsi que les enfants, pour 9 euros (moins de 14 $ canadien) pour une journée de 12 heures de travail. Cela est trop cher payé pour tartiner un pain avec du Nutella
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Salaire de misère, réfugiés et mineurs exploités: la triste réalité derrière les noisettes de votre Nutella


© Maurice Nimmo/Frank Lane.

Peu d’entre nous en ont la moindre idée, mais pas moins de 70% de la production mondiale de noisettes se fait en Turquie. C’est donc là que s’approvisionnent en grande partie les grands groupes comme Nestlé ou Godiva mais aussi et surtout Ferrero pour son célèbre Nutella.

En soi, rien de problématique, direz-vous. Sauf que, affirme le New York Times, la récolte de ces noisettes se fait au prix de l’exploitation honteuse de milliers de réfugiés syriens qui ne récoltent, eux, que neuf euros par jour pour un travail fastidieux et dangereux.

Le quotidien américain New York Times révèle un témoignage édifiant recueilli à la frontière turco-syrienne auprès de Shakar Rudani, 57 ans. Le Syrien a fait une douloureuse expérience l’été dernier en Turquie, où il s’est rendu en compagnie de ses six fils âgés de 18 à 24 ans en vue de rassembler, l’espéraient-ils du moins, quelques milliers de dollars grâce à la saison de la récolte des noisettes dans une ferme turque spécialisée.

9 euros par journée de 12 heures

Mais le voyage a tourné au cauchemar pour cette famille miséreuse. Le père et ses six enfants ont passé les mois d’août et septembre dans une ferme de noisettes mais n’y ont gagné qu’une chose: la certitude qu’ils n’y remettraient plus jamais les pieds. La promesse de grasse rémunération qu’on leur avait faite s’est révélée fausse: au lieu des 18 euros par journée de travail (des journées de douze heures, souvent de 7 heures du matin à 19 heures), ils ne sont parvenus à s’en faire payer que 9 euros. La cadence était infernale, sept jours sur sept durant deux mois, le tout dans des conditions de sécurité plus que douteuses. En effet, les noisetiers étant situés sur des terrains accidentés et des pentes escarpées, manoeuvrer des machines y est généralement tout simplement impossible. Le père a ainsi vu ses fils retenus par de simples cordes récolter les fruits, risquant chaque jour une chute mortelle.

Rentrés les poches vides

Malgré leurs deux mois de travail intensif, les six membres de la fratrie et leur père ont à peine réuni de quoi faire le chemin du retour à la fin de la saison, déplore Rudani dans le NYT.

« Sans compter ce que nous avons dû débourser pour vivre sur place. Nous sommes tout simplement rentrés dépouillés à la maison », dénonce-t-il.

La famille syrienne est en exil depuis 2014, lorsqu’elle a fui l’invasion de l’Etat islamique. Le père et les siens se sont réfugiés dans le village turc d’Akcakale, à la frontière syrienne. C’est de là qu’il contemple aujourd’hui au loin, dans les collines, la maison qui était autrefois la sienne alors qu’il était cultivateur de blé et de coton. Désormais, il ne possède plus rien. Il est juste l’un des 3,4 millions de Syriens à avoir fui la guerre depuis 2011 et à chercher à survivre en Turquie.

La misère, cette aubaine

Ces réfugiés démunis à l’extrême sont en fait une aubaine pour les 600.000 fermes de noisettes de la côte nord de la Turquie. Grandes d’environ 1,6 hectare chacune, ces fermes peuvent se targuer de contribuer à hauteur de 70% à la consommation mondiale de noisettes. Un business qui se chiffre à 1,6 milliard d’euros les années fastes. Les clients sont de grandes multinationales et entreprises de produits chocolatés dont les occidentaux raffolent: Ferrero, Nestlé, Godiva notamment. On peut aisément en conclure une chose: sans noisettes turques, plus de Nutella.

Le travail des enfants, un « fléau »

On vous en remet une couche? Cela signifie aussi: plus de Nutella sans petites mains prêtes à risquer leur vie pour un salaire de misère. Des mains parfois très petites, celles d’enfants exploités sans vergogne pour la laborieuse récolte de la fin de l’été. Le gouvernement turc lutte depuis de nombreuses années contre le travail des enfants, qu’il considère comme un fléau. Mais les contrôles sont compliqués et la visibilité des dérives est minime. Tant et si bien que la plupart des clients – belges, par exemple – n’en savent d’ailleurs strictement rien.

Ni permis de travail ni droits

Depuis plusieurs années, le nouveau filon des exploitants est la détresse des réfugiés syriens, les seuls prêts à devenir saisonniers pour manger à leur faim. Mais bon nombre d’entre eux, acculés, acceptent tout labeur sans disposer de permis de travail et ne jouissent donc d’aucune protection sociale ou salariale. Une exploitation aussi écoeurante que le choco à tartiner.

© photo news.

Les promesses illusoires de Ferrero

Ferrero affirme s’engager fermement contre le travail des mineurs d’âge et pour instaurer un salaire minimum et des normes de sécurité dans les fermes, reconnaît le quotidien américain. La compagnie italienne de Giovanni Ferrero, qui brasse une fortune de 20 milliards d’euros selon Forbes, n’est rien sans son ingrédient phare et tourne, pour un tiers de sa production, sur les noisettes turques. Elle a donc tout intérêt à ce que rien ne vienne entacher la réputation de ses fournisseurs principaux. Mais malgré son poids sur le marché, Ferrero ne peut pas garantir cette décence essentielle à la source. Pas plus que la concurrence. En effet, il y a tellement de fermes et de lieux disparates de récolte qu’une surveillance irréprochable sur le terrain est une illusion. Le salaire minimum y est de toutes façons bien trop faible pour que les familles concernées vivent au-dessus du seuil de pauvreté. De plus, de nombreux intermédiaires véreux se sucrent sur le dos des travailleurs étrangers en prélevant parfois plus de 10% de leur salaire déjà dérisoire.

« Pas une seule ferme en règle. Pas une »

D’autres pays tentent peu à peu de grignoter des parts de la production de ces précieux oléagineux afin de sustenter les multinationales à la clientèle vorace. Mais dans l’état actuel des choses, il est impossible pour les industries du « chocolat » de se passer de la Turquie. Malheureusement pour les règles humanitaires bafouées.

« Nous contrôlons scrupuleusement les fermes de noisettes turques depuis six ans et n’en avons pas trouvé une, pas une seule, qui applique des conditions de travail décentes », martèle dans le New York Times Richa Mittal, directeur de la Fair Labor Association, une ASBL qui oeuvre pour le respect des lois nationales et internationales du travail.

De quoi couper quelques fringales.

https://www.7sur7.be/

Le Saviez-Vous ► Comment est né le cookie aux pépites de chocolat ?


C’est souvent dans des accidents que naissent des grandes découverte même dans les recettes de cuisine.
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Comment est né le cookie aux pépites de chocolat ?

 

Kimberly Vardeman from Lubbock, TX, USA — Perfect Chocolate Chip Cookies

Le cookie aux pépites de chocolat a été inventé par accident dans la cuisine d’un couple d’aubergistes, Kenneth et Ruth Wakefield.

En 1930, ils ont fondé l’auberge “Toll House”. Mais un jour, alors qu’elle préparait des biscuits, Ruth s’est rendu compte qu’il lui manquait du chocolat de pâtisserie.

Elle a donc décidé d’ajouter à sa pâte des morceaux de chocolat Nestlé Semi-Sweet, en pensant que ceux-ci fondraient et que cela donnerait des biscuits chocolatés. Mais ils n’ont pas fondu et c’est ainsi que le cookie aux pépites de chocolat est né.

Nestlé et Ruth Wakefield ont conclu un accord suite à cette invention : la compagnie a pu imprimer la recette du cookie sur l’emballage de son chocolat et Ruth Wakefield a bénéficié d’un approvisionnement à vie de chocolat Nestlé.

 [Source]

https://lesavaistu.fr/

Le Saviez-Vous ► Quelles sont les marques les plus polluantes en matière de déchets plastiques ?


Étant donné que si 9 % des des plastiques sont recyclés, il est clair qu’il y a beaucoup a faire pour inciter les gens a s’y mettre Cependant, étant que des marques de commerce polluent plus d’autres, ils devraient participer activement à des solutions durables tout en étant active physiquement et monétairement pour dépolluer les océans
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Quelles sont les marques les plus polluantes en matière de déchets plastiques ?

 

TOP 10 pollueurs marques plastique

Crédits : Break Free From Plastic

par Yohan Demeure

Une ONG ayant mené de nombreuses opérations de nettoyage dans le monde entier a dressé un Top 10 des marques les plus polluantes en fonction des déchets récoltés. En tête du classement, et loin devant : Coca-Cola.

Trouver un endroit totalement vierge de tout déchet est devenu très délicat de nos jours. La situation des plages est une des plus préoccupantes car à chaque marée, des déchets sont charriés à raison de quelques tonnes dans certaines zones. Les déchets plastiques sont les plus nombreux dans les océans et sont devenus avec le temps un problème très sérieux. De fait, la mobilisation est en marche, comme en témoigne – entre autres – l’évolution du projet Ocean Cleanup.

Il faut également savoir que les opérations de nettoyage concernant les déchets plastiques permettent d’identifier les marques ! Ce travail délicat effectué par de nombreuses organisations à travers le monde doit effectivement permettre de désigner les responsables de la production de tout ce plastique. Dans un communiqué publié le 11 octobre 2018, l’ONG Break Free From Plastic a indiqué avoir mené une expérience afin d’établir un classement des marques les plus polluantes.

Sur un total de 187 851 déchets plastiques récupérés, le trio de tête des marques les plus présentes est composé de Coca-Cola (9 216 déchets), PepsiCo (5 720) et Nestlé (2 950). Elles représentent ensemble 14 % des déchets récoltés lors de l’opération. Citons également la présence dans ce Top 10 d’autres géants mondiaux tels que Danone, Procter & Gamble (P&G), Unilever ou encore Colgate-Palmolive.

Le communiqué de Break Free From Plastic rappelle que seulement 9 % des déchets plastiques sont réellement recyclés. L’ONG cite un rapport du Center for International Environmental Law (CIEL) publié en septembre 2017, dans lequel a été prédite une augmentation de 40 % de la production plastique dans les dix prochaines années ! Ce document rappelait aussi le fait que 99 % des plastiques fabriqués à partir de produits chimiques proviennent de combustibles fossiles.

Sources : ConsoGlobeThe Guardian

https://sciencepost.fr//

Un petit village du Michigan se dresse contre Nestlé


Le marché de l’eau est très lucratif, mais point de vue d’entreprise envers la population ou elle est installée, c’est une autre affaire. Nestlé paie une bagatelle pour exploiter l’eau pour en faire des milliards, alors que les résidents peinent à payer leurs factures d’eau.
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Un petit village du Michigan se dresse contre Nestlé

 

Nestlé pompe l'eau dans la région d'une petite... (Steven M. Herppich, AFP)

Nestlé pompe l’eau dans la région d’une petite commune du Michigan pour la vendre sous la marque Ice Mountain, présentée comme eau de source, donc plus chère que de l’eau purifiée.

STEVEN M. HERPPICH, AFP

 

LUC OLINGA
Agence France-Presse
OSCEOLA TOWNSHIP

Une petite commune du nord des États-Unis se dresse face au géant Nestlé et veut contrecarrer son ambition d’extraire pour un montant dérisoire davantage d’eau des rivières locales pour la commercialiser.

.Maryann Borden, 73 ans, sort un panneau constitué de photos montrant la transformation de la rivière Twin Creek, coulant en contrebas de sa maison.

« Ce n’est plus la même rivière. Elle a rétréci et est moins large et moins profonde, et plus chaude », affirme cette ancienne enseignante, installée dans la commune depuis 1953.

Le changement est intervenu selon elle au début des années 2000 quand Nestlé a commencé à pomper l’eau dans la région pour la vendre sous la marque Ice Mountain, présentée comme eau de source, donc plus chère que de l’eau purifiée.

Située à 320 kilomètres au nord de Detroit, Osceola Township est une commune agricole de quelque 900 habitants ayant voté Donald Trump. Un centre de retraite spirituel (SpringHill Camp) y est le premier employeur.

Ce bourg ne veut pas autoriser le géant suisse à construire une station de pompage, maillon important de son projet de pomper 400 gallons (1500 litres) d’eau par minute, contre 250 (950 litres) actuellement.

Il a fait appel en janvier d’une décision d’une juge au motif que le projet de Nestlé allait affecter l’aquifère.

200 dollars par an pour 500 millions de litres

« Quand vous regardez les conduits, qui donnent les indications sur les niveaux historiques de l’eau, il n’y a pas besoin d’être un géologue ou un hydrologue pour voir qu’ils sont beaucoup plus bas qu’il y a deux ans ou qu’il y a cinq ans. C’est bien évidemment une préoccupation pour beaucoup de personnes dans le bourg », explique Tim Ladd, le gestionnaire de la commune.

« Il y a des barrages qui sont installés sur ces rivières et ces barrages peuvent affecter » le débit, défend Arlene Anderson-Vincent, responsable des ressources chez Nestle Waters North America. La station de pompage va avoir « un très très faible impact sur l’environnement », affirme-t-elle.

Des données de scientifiques rémunérés par Nestlé montrent qu’il n’y a pas d’impact sur l’environnement, mais il n’existe pas d’étude indépendante.

La colère d’Osceola Township est en grande partie nourrie par le sentiment d’être exploitée. Nestlé ne paie que 200 dollars par an à l’État du Michigan pour pomper un peu plus de 130 millions de gallons d’eau (près de 500 millions de litres).

De nombreux États américains autorisent les entreprises à utiliser autant d’eau qu’elles le souhaitent pour une redevance minimale à condition qu’elles la pompent elles-mêmes et construisent les infrastructures nécessaires. Elles peuvent également « louer » les puits municipaux comme le font Coca-Cola et PepsiCo qui produisent les eaux Dasani pour le premier et Aquafina pour le second.

« Nestlé a la réputation d’aller dans des communautés rurales pauvres, d’y faire miroiter des avantages économiques qui ne se matérialisent jamais et de pomper autant d’eau que possible jusqu’à ce que les ruisseaux s’assèchent et ensuite ils s’en vont », fustige Peggy Case, présidente de l’association Michigan Citizens for Water Conservation.

Nestlé affirme contribuer pour 18 millions de dollars de recettes par an à l’État du Michigan, dont 2,4 millions en impôts en 2016. Sur les 280 employés à temps plein à son usine de Mecosta County, à une quarantaine de minutes en voiture, une cinquantaine viennent du comté où se situe Osceola Township.

« Peur »

Nestlé veut profiter de l’explosion du marché américain de l’eau, dont les ventes de gros — 16,42 milliards de dollars — ont dépassé pour la première fois en 2016 celles des sodas (12,46 milliards), d’après le cabinet Beverage Marketing.

Les eaux vendues aux États-Unis (Poland Spring, Pure Life, Ice Mountain …) ont généré 55,3% (4,69 milliards de dollars) des ventes totales d’eau du groupe en 2016.

À Evart, commune jouxtant Osceola Township, où le revenu moyen annuel est de 20 000 dollars par an (soit juste au-dessus du seuil de pauvreté pour une famille de trois personnes) Zackary Szakacs ne tarit pas d’éloges sur Nestlé, qui loue depuis 2007 deux puits municipaux.

« Ils aident à maintenir bas les prix de l’eau pour nos résidants pauvres », explique ce policier à la retraite, devenu le gestionnaire de la municipalité.

Après avoir découvert du perchlorate, un polluant, dans des puits de la ville en 2015, Nestlé a offert de les nettoyer, affirme-t-il.

Reste que dans une région où des ménages ont du mal à payer leur facture d’eau et où le scandale de l’eau contaminée au plomb à Flint ont laissé des traces, les ambitions de Nestlé inquiètent.

« J’ai peur que mes enfants et mes futurs grands-enfants n’aient pas accès à l’eau potable », avance Wendy Nystrom, 53 ans.

Une étude publiée il y a un an par la chercheuse Elizabeth Mack de l’Université du Michigan estime que le nombre d’Américains ne pouvant payer leur facture d’eau pourrait tripler et passer à 36% dans les cinq prochaines années.

http://www.lapresse.ca/

Kit Kat dévoile au Japon des barres au goût de pastilles pour la gorge


À voir dans certains pays, nous sommes assez conventionnels sur les saveurs des chocolats, alors qu’ailleurs, ils sont plus tentés par des goûts un peu plus aventureux. Le Kit Kat au Japon semble plaire a des saveurs qu’ils connaissent bien. Je trouve que cela doit donner des saveurs assez intéressantes
Nuage

 

Kit Kat dévoile au Japon des barres au goût de pastilles pour la gorge

 

HTTPS://NESTLE.JP/BRAND/KIT/NODOAME/Des Kit Kat au gout pastille pour la gorge

Les japonais sont des grands amateurs de la double barre chocolatée

NSOLITE – À chaque problème sa solution. Telle pourrait être la devise de Kit Kat qui a lancé le 21 août dernier au Japon, une nouvelle recette plus pratique que gustative. Désormais, les japonais pourront déguster des barres au goût de pastilles pour la gorge, enrobées de chocolat blanc, les « Cough drop Kit Kats » ou « Kit Kat saveur pastille pour la gorge ».

Un curieux mélange que la marque, propriété de Nestlé, justifie en affichant sur l’emballage la tête » du commentateur sportif Yasutaro Matsuki en train de crier dans son micro. Ainsi, ces friandises qui contiennent, selon cet article de Eater.com, 2,1% de la poudre contenue dans les pastilles pour la gorge, aideront les supporters japonais à apaiser leurs cordes vocales après avoir trop crié pendant des matchs.

Un marketing amusant mais pas anodin. Si la barre chocolatée vise cette fois-ci les sportifs, elle n’en oublie pas moins sa cible de choix, les étudiants, comme on peut le lire sur son site internet.

« Nous soutenons les gens qui travaillent dur. Nous épaulons les étudiants non seulement pendant les périodes d’examen mais aussi pendant tout le reste de l’année. »

Et pour cause, au Japon, le Kit Kat a une grande valeur pour les jeunes qui voient dans cet encas, arrivé dans l’archipel dans les années 80, un porte bonheur pendant leurs examens comme l’explique cet article de Slate. Le nom « Kit Kat » se rapprocherait d’ailleurs d’une expression japonaise qui signifie « Réussir à l’examen »

De manière générale la marque connait un énorme succès au Japon, auprès des locaux comme des touristes, et y développe de nombreuses recettes toutes plus originales les unes que les autres et qui diffèrent selon les régions. Ainsi, dans certains coins de l’archipel on peut goûter aux Kit Kat à griller, dans d’autres au parfum saké, Wazabi ou encore agrumes.

des Kit Kat saké et Wasabi

kit Kat aromatisé au saké japonais

Kik Kat au Wasabi

HTTPS://NESTLE.JP/BRAND/KIT/BAKE/

Des Kit Kat à faire griller

En janvier 2017 à l’occasion de l’ouverture d’une boutique à Tokyo, Kit Kat avait sorti une collection spéciale déclinant la friandise sous forme de sushis au thon, à l’oursin et à l’œuf. Même si le thon était en réalité de la framboise, l’oursin du melon et l’œuf de la citrouille, le trompe-l’œil était réussi.

Kit kat sushis

 

Le 24 mars 2014, la marque avait même lancé une pizza, salée agrémentée de barres chocolatées comme nous vous l’expliquions dans cet article. Kit Kat met donc tout en œuvre pour continuer de séduire la clientèle japonaise très friande des mélanges les plus improbables mais surtout très attachée à la marque.

http://www.huffingtonpost.fr/

Même marque de céréales, pays différent: les quantités de sucre et de sel varient énormément


Si vous mangez des céréales Kellogg ou Nestlé au Maroc, puis ensuite au Mexique, les mêmes types de céréales n’auront pas le même taux de sucre et de sel d’un pays à l’autre
Nuage

 

Même marque de céréales, pays différent: les quantités de sucre et de sel varient énormément

 

Bowl Full Of Sugar! | Andy Melton via Flickr CC License by

Bowl Full Of Sugar! | Andy Melton via Flickr CC License by

Repéré par Lucie de la Héronnière

Les fabricants de céréales adaptent les doses de sucre et de sel en fonction des pays.

Les céréales pour le petit-déjeuner sont bien trop sucrées et salées, confirme une étude réalisée par World Action on Salt and Health (WASH), une organisation qui travaille à améliorer la santé des populations, notamment en réduisant les apports en sel. Dix-neuf sortes de céréales ont été testées (des marques appartenant aux leaders mondiaux du marché, Kellogg’s et à Nestlé/General Mills), commercialisées dans 29 pays (les données complètes sont ici).

Résultat, plus de la moitié des céréales analysées (58%) contiennent des niveaux élevés de sucre (plus de 22,5 g pour 100 g).

À titre de comparaison, l’Organisation mondiale de la santé recommande de ramener «l’apport en sucres libres à moins de 10% de la ration énergétique totale chez l’adulte et l’enfant. Il serait encore meilleur pour la santé de réduire l’apport en sucres à moins de 5% de la ration énergétique totale, soit à 25 grammes (6 cuillères à café) environ par jour».

D’après les données récoltées, les pires échantillons sont chez Kellogg’s: les Honey Smacks aux Mexique (57 g de sucre/100 g) et les Frosties en Australie et en Nouvelle-Zélande (41,3 g/100 g). Les «meilleurs élèves» appartiennent aussi à ce géant des céréales: les Corn Flakes (dans plusieurs pays: Argentine, Brésil, Filande, Suède etc.) et les Rice Krispies (Italie, Koweït etc.) contiennent 8 g de sucre pour 100 g.

Concernant le sel, l’OMS recommande de ne pas dépasser 5 g de sel par jour. Plus d’un tiers (34%) des céréales mondiales testées dépassent le niveau maximum recommandé pour les céréales au Royaume-Uni pour 2017 (1 g de sel pour 100 g). Les paquets les plus salés sont les Corn Flakes en Inde (1,93 g/100 g) et les Rice Krispies au Sri Lanka (1,92 g/100 g). Le plus bas taux de sel a été trouvé dans les Smacks (Belgique, Maroc, Norvège…), avec 0,08 g pour 100 g.

Des différences entre les pays

Mais ce que met surtout en avant cette étude, ce sont les variations importantes entre les pays: pour un même type de céréales, les différences de quantités de sucre et de sel peuvent être énormes. Par exemple, les Honey Smacks au Mexique contiennent plus de 25% de plus de sucre (57 g/100 g) que les mêmes céréales en Belgique, Espagne, Maroc, Norvège, Qatar, Koweït et Emirats arables unis (43 g/100 g). Ou encore, les corn flakes de Kellogg’s vendus en Inde contiennent 1,93 g de sel pour 100 g, alors que le même produit en Argentine et au Brésil contient 1,04 g de sel pour 100 g.

Les auteurs de l’étude appellent en tous cas les fabricants à baisser les niveaux de sucre et de sel, dans tous les pays.

Le professeur Graham Mac Gregor, le président de WASH, affirme qu’il est «choquant que des céréales de petit-déjeuners contiennent encore des niveaux extrêmement élevés de sucre et de sel. Kellogg’s et Nestlé sont les deux principaux fabricants dans le monde, et ils doivent démontrer qu’ils peuvent agir dans l’intérêt de leurs clients, pour réduire les taux de sucre et de sel et contribuer à sauver des vies».

http://www.slate.fr/