Une épave de la Seconde guerre mondiale découverte au large des Philippines 75 ans après


Lors de la 2e guerre mondiale, les conflits étaient partout sur terre, dans les airs et sur les mers. Dans la région des Philippines, on croit avoir trouvé des débris d’un destroyer américain, mais il reste à confirmer.
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Une épave de la Seconde guerre mondiale découverte au large des Philippines 75 ans après

Une épave de la Seconde guerre mondiale découverte au large des Philippines 75 ans aprèsL’épave d’un destroyer coulé durant la Seconde Guerre mondiale a été découvert dans la mer des Philippines à plus de 6.000 mètres de profondeur.© Vulcan Inc.

Par Emeline Férard

A l’aide d’un sous-marin télécommandé, des archéologues ont découvert une épave reposant à plus de 6.000 mètres de profondeur dans la mer des Philippines. Ils pensent qu’il pourrait s’agir d’un navire coulé en 1944 au cours d’une bataille survenue au large de l’île de Samar.

Il y a près de 75 ans, le 25 octobre 1944, l’une des plus grandes batailles navales de l’histoire faisait rage dans les Philippines. Connue sous le nom de bataille du golfe de Leyre, elle opposait les forces japonaises aux troupes américaines venues reconquérir l’archipel que les premières occupaient depuis 1942. Le conflit a mobilisé des dizaines de milliers de marins et de très nombreux navires mais a aussi causé des pertes considérables.

Les Américains, vainqueurs de la campagne, ont enregistré quelque 1.500 morts et la disparition de plusieurs porte-avions, destroyers et sous-marins. Parmi eux, le USS Johnston (DD-557) dont des archéologues pensent aujourd’hui avoir réussi à retrouver la trace. L’épave du destroyer de classe Fletcher reposerait à plus de 6.000 mètres de profondeur dans la mer des Philippines mais son identité reste encore à confirmer.

La découverte a été réalisée par la société privée Vulcan Inc. qui a mené au cours des dernières semaines plusieurs explorations sous-marines au large de l’île de Leyte où la bataille s’est produite en 1944. Les plongées ont été réalisées à l’aide du vaisseau de recherche RV Petrel qui avait déjà permis au début de l’année de retrouver deux porte-avions américains coulés pendant la Seconde Guerre mondiale.

Sur Facebook, l’équipe a publié une première vidéo de l’épave. Elle permet de constater que le temps et les éléments n’ont pas épargné le navire.

« L’épave est complètement détruite. Ce ne sont que des débris. La structure de la coque a disparu », explique dans la séquence, Robert Kraft, directeur des opérations sous-marines de Vulcan Inc., lancé par Paul Allen, co-fondateur de Microsoft.

L’exploration du RV Petrel n’a permis de révéler aucune preuve déterminante comme un numéro sur la coque, des équipements portant le nom du bateau ou encore des effets personnels de l’équipage. Confirmer l’identité de l’épave reste donc difficile, a souligné à USNI News, Robert Neyland, en charge de l’archéologie sous-marine au Naval History & Heritage Command.

Des observations suggèrent que les débris appartiendraient à un destroyer de classe Fletcher. Cependant, le Johnston n’était pas le seul à être présent sur place. Selon Rober Neyland, il y avait également le USS Hoel (DD-553). Si la localisation de l’épave et sa couleur fassent pencher pour le premier, le doute persiste.

« Il y a eu beaucoup de confusion dans cette bataille », a précisé le spécialiste

La zone où le destroyer se trouve n’a pas facilité les recherches. Echoué à 6.220 mètres, c’est l’épave de guerre la plus profonde jamais découverte, ce qui a exposé l’équipe au risque de perdre le RV Petrel.

« Durant cette plongée, notre plus profonde, nous avons rencontré des difficultés qui ont impacté notre capacité à réaliser l’étude de grande qualité que nous visions », a indiqué le pilote Paul Mayer au New York Times.

Les fragments que le vaisseau sous-marin a pu photographier se trouvent dans un gouffre appelé Emden Deep, mais les spécialistes pensent que d’autres débris pourraient se trouver dans les plus grandes profondeurs. Ils pourraient peut-être aider à identifier la mystérieuse épave. La comparaison avec d’anciennes photos des destroyers pourrait également livrer de nouveaux indices.

Sur l’équipage de 327 hommes du Johnston, 141 ont survécu à la bataille au large de Samar, l’un des affrontements survenus dans la bataille du golfe de Leyte. Sur les 186 marins perdus, 92 ont péri durant le naufrage. Parmi eux, se trouvait Ernest E. Evans, commandant du navire devenu, après sa mort, le premier Amérindien membre de la marine américaine à recevoir la médaille d’honneur.

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Déchets plastiques: une poignée de multinationales polluent la planète


Parmi les multinationales les plus pollueuses sont Coca-Cola, Nestlé, Pepsico et bien d’autres. Ils devront se dépêcher de changer les choses pour faire face a la pollution du plastique plus rapidement qu’ils le disent, car pour le moment, cela ressemble plus a du blabla et avec tout l’argent qu’ils font, ils devraient mettre la main dans leurs pour payer le nettoyage. De plus ce qui est choquant parmi ces 3 pollueurs, c’est qu’ils gaspillent des ressources pour faire des produits qui n’ont rien de bon pour le corps et la santé et rendent addictes et malades.

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Déchets plastiques: une poignée de multinationales polluent la planète

(Manille) Des dizaines de milliers de déchets plastiques polluant la planète sont générés par une poignée de multinationales dont Coca-Cola, Nestlé ou encore Pepsico, a assuré Break Free from Plastics, une coalition mondiale d’ONG, dans un rapport publié mercredi à Manille. 

AGENCE FRANCE-PRESSE

Cette coalition internationale composée de 1475 organisations écologistes, dont Greenpeace, reproche à ces multinationales de se dédouaner, pour la plupart, de la responsabilité du nettoyage de la pollution due à leur activité. 

Des volontaires de la coalition ont collecté près d’un demi-million de déchets plastiques lors d’une «Journée mondiale du nettoyage de notre planète» coordonnée dans 51 pays il y a un mois, dont 43% de marques reconnaissables.

Pour la deuxième année consécutive, Coca-Cola s’est classé au premier rang des pollueurs avec 11 732 déchets plastiques collectés dans 37 pays sur quatre continents cette année.

Parmi les dix principaux producteurs de déchets plastiques collectés figurent aussi Nestlé (4846), Pepsico (3362), Unilever (3328), Procter & Gamble (1160), Philip Morris (2239) ainsi que Mars, Colgate-Palmolive, Perfetti Van Mille et Mondelez International, selon le classement de la coalition. 

Si nombre de pays asiatiques déversent leurs déchets dans les océans, «les véritables responsables du gros de la pollution plastique en Asie sont les multinationales dont les sièges se trouvent en Europe et aux États-Unis», souligne le rapport.

Nestlé a répondu qu’il travaillait sur des solutions visant à «rendre de tels rapports obsolètes».

«En tant que première compagnie mondiale pour l’alimentation et les boissons, nous savons que nous avons un rôle important à jouer dans l’élaboration de solutions durables pour lutter contre la problématique des déchets plastiques», a déclaré un porte-parole dans un communiqué.

«Il est totalement inacceptable que les emballages (plastiques) finissent comme déchets dans l’environnement et nous travaillons dur pour rendre tous nos contenants soit recyclables soit réutilisables d’ici 2025», a-t-il ajouté.

Coca-Cola et Pepsico, à l’instar de Nestlé, ont indiqué qu’ils allaient rendre leurs emballages recyclables, réutilisables ou compostables d’ici 2025. Les géants de la boisson se sont également retirés de l’organisation américaine de l’industrie du plastique. 

«Changer la façon dont la société fait, utilise et jette les emballages est un objectif complexe et nous y prenons part», a dit un porte-parole de Pepsico.

«Nous voulons aider à élaborer un système où l’emballage plastique ne devient jamais un déchet», a-t-il ajouté.

Coca-Cola, de son côté, a dit dans un communiqué qu’il cherchait à empêcher les déchets plastiques de finir en mer, ce qu’il qualifie «de problème mondial crucial». «Chaque fois qu’un de nos emballages termine dans les océans, ou là où il ne devrait pas, est inacceptable pour nous», a-t-il souligné.

Créditant les marques de reconnaître généralement leur rôle dans la propagation de cette pollution, la coalition des ONG juge qu’elles «s’acharnent à promouvoir de fausses solutions pour répondre au problème». 

La promotion du recyclage est leur manière de faire porter la responsabilité aux consommateurs, ajoute-t-elle, précisant qu’à peine 9% de la totalité des matières plastiques produites depuis les années 50 ont été recyclées.

«Les entreprises continuent de tirer profit de l’abondante production de plastique à usage unique tandis que partout dans le monde, les collectivités sont obligées d’en supporter le fardeau», a regretté Break Free from Plastics, qualifiant cette situation d’«inacceptable».


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Les sangliers aussi savent se servir d’outils


On sait que des singes, et certains oiseaux utilisent des outils pour effectuer des tâches. Maintenant, c’est des sangliers originaires des Philippines qui peuvent se servir d’un bâton pour creuser un trou, peut-être que les autres espèces de sangliers font la même chose, reste a vérifier
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Les sangliers aussi savent se servir d’outils


Nathalie Mayer
Journaliste

Dans La Ferme des animaux, une histoire de George Orwell publiée en 1945, des animaux se révoltent contre l’être humain. Avec pour rêve de vivre une vie autonome et paisible, basée sur l’égalité et l’entraide. À leur tête, un vieux cochon.

Mais si des chercheurs nous apprennent aujourd’hui que des sangliers sont capables d’utiliser des outils, nous en sommes encore loin…

Le sanglier des Visayas vit dans les forêts tropicales des Philippines. Mais c’est à la ménagerie du Jardin des plantes de Paris (France) qu’il lui a été observé, tout à fait par hasard, un comportement des plus surprenants. Un individu s’est en effet muni d’un bâton et de morceaux d’écorce pour creuser un trou.

Un comportement surprenant, car l’on n’avait encore jamais vu un cochon utiliser un outil. Si ce n’est, peut-être, quelques sangliers utilisant des pierres afin de sonder l’électrification de clôtures. Pourtant, les cochons sont considérés comme des animaux intelligents. Et l’usage d’outils pour accomplir une tâche est sans conteste un signe d’intelligence.

L’usage d’outils a été observé chez des sangliers en captivité. Reste à préciser si leurs cousins sauvages font de même. © Meradith Root-Bernstein, Inra

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Cet ensei­gnant philip­pin de 22 ans est tout le temps confondu avec ses élèves


Voir juste le visage, on croit voir un jeune garçon au primaire, mais en réalité, il a 22 ans. Cela s’explique par un retard de croissance et il n’a pas mué, ce qui lui donne aussi une voix assez jeune.
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Cet ensei­gnant philip­pin de 22 ans est tout le temps confondu avec ses élèves


par  Adrien Gingold

Heureu­se­ment qu’il les dépasse de quelques centi­mètres, car cet ensei­gnant philip­pin de 22 ans a l’air aussi jeune que ses élèves. Et pour cause, Ian Fran­cis Manga, qui n’a jamais vrai­ment fait sa puberté, a une tête d’en­fant.

Dans un repor­tage de l’émis­sion Stand for Truth, Ian raconte qu’il s’ex­plique son retard de crois­sance du fait qu’il a toujours été un enfant malade. Ce qui ne l’a pas empê­ché de réus­sir ses examens d’en­sei­gnant et d’être aujourd’­hui devenu profes­seur des écoles.

À 22 ans, il est en charge des classes de mater­nelle et de primaire de la Mater El-Roi School de Saint-Joseph du Mont.

Rien à signa­ler selon l’ad­mi­nis­tra­tion de cette dernière, qui souligne que Ian est « un profes­seur sérieux qui adore les enfants».

Cons­cient de son appa­rence pouponne, le profes­seur qui n’a toujours pas mué et ne mesure qu’1,62 m et avoue prendre soin de choi­sir « des vête­ments et des chaus­sures de vrai adulte ».

« En tant qu’en­sei­gnant, vous devez servir de modèle. Malgré mon visage et mon rôle de grand frère, quand je donne mes cours, mes élèves me prennent très au sérieux », confirme-t-il.

Source : Stand for Truth

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Ces deux chiens se battent contre un cobra pour sauver un bébé


Les chiens savaient que ce serpent était dangereux qu’ils s’étaient livrés au combat au péril de leur vie pour protéger les habitats de la maison. Le serpent, aurait-il pu attaquer le bébé qui dormait sous la surveillance de la gardienne ? Peut-être, les chiens n’ont pas pris de chance. Malheureusement, un des chiens a été mordu mortellement et l’autre, le teckel blanc est devenus aveugles après avoir reçu du poisson dans ses yeux, alors que le cobra est mort.
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Ces deux chiens se battent contre un cobra pour sauver un bébé



Deux chiens héroïques se sont battus contre un cobra pour l’empêcher de pénétrer dans la chambre où dormait le bébé de leurs maîtres. L’un a succombé à une morsure du reptile, l’autre a perdu la vue mais ils ont eu la peau du serpent.

Alors qu’un cobra mortel venait d’entrer dans la maison familiale où dormait Skye, une fillette d’un an, à Kidapawan, aux Philippines, les deux chiens du foyer se sont livrés à un combat sans merci pour l’empêcher d’attaquer le bébé. Leur bravoure aura bel et bien sauvé la fillette même si, hélas, ils n’en sont pas sortis indemne,

Le combat a été filmé par la caméra de vidéosurveillance de la maison où l’on voit les deux chiens en pleine lutte contre le reptile au poison mortel.

Dans la vidéo, on voit Moxie, le Teckel blanc âgé de 2 ans, qui se jette sur le serpent, puis Miley, 4 ans, qui l’attaque et le mord. Une lutte acharnée qui dure plusieurs minutes avant que les chiens ne finissent par l’emporter bravement, tuant le cobra.

Au moment de l’incident, les parents de Skye étaient au travail et leur fillette faisait la sieste surveillée par une gardienne également présente à l’intérieur de la maison.

Les parents choqués en découvrant la vidéo du combat


« Lorsque nous sommes arrivés, notre assistant nous a raconté ce qui s’est passé et a examiné les caméras. Nous avons été choqués mais aussi si fiers des chiens » confie Jaime Selim, le père de Skye.

Hélas, Miley, mordue par le cobra est décédée des suites de ses blessures. Quant à Moxie, elle a survécu, mais a été aveuglée après avoir reçu du venin empoisonné du serpent en pleine face.

Le père de Skye précise qu’il ne pourra jamais assez remercier ses chiens d’avoir protégé son bébé et que Miley va beaucoup leur manquer. Skye, elle, peut remercier ses anges gardiens poilus de l’avoir protégés envers et contre tout.

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D’étonnantes pieuvres iridescentes filmées aux Philippines


Faire de la plongée et réussir à filmer des pieuvres couvertures de toute beauté, c’est une randonnée marine qui en valait la peine. Les coleurs sont magnifiques.

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D’étonnantes pieuvres iridescentes filmées aux Philippines


Ce duo de pieuvres couvertures (du genre Tremoctopus) a été filmé de nuit près de l’île de Romblon aux Philippines entre 9 et 22 mètres de profondeur. © Joseph Elayani, YouTube

Céline Deluzarche
Journaliste

Les océans recèlent décidément des créatures étonnantes. Ce couple de pieuvres aux reflets colorés a été capturé en vidéo au large de l’île de Romblon aux Philippines, le 5 avril dernier, par le plongeur Joseph Elayani (la deuxième pieuvre arrive à la fin de la vidéo). Les magnifiques teintes multicolores sont dues aux variations rapides de niveaux de lumière de la caméra haute définition utilisée pour la plongée de nuit, qui transforme les reflets pastel bleus et violets du corps de la pieuvre en tons chatoyants de rouges et oranges vifs.

Cet octopode pélagique appelé Tremoctopus violaceus est aussi surnommé « pieuvre couverture » car il possède une fine membrane entre ses tentacules qu’il déploie en cas de danger pour effrayer les prédateurs. Une des particularités de cette espèce est l’énorme différence de taille entre le mâle et la femelle : le premier n’est pas plus gros qu’une noix (2,5 cm) quand la femelle dépasse les 180 cm et peut peser 40.000 fois plus lourd ! Autre spécificité de cet étrange animal : il est immunisé contre le venin de la physalie (fausse méduse) dont il arrache les filaments pour s’en servir comme moyen de défense. 

Si Tremoctopus violaceus n’est pas spécialement rare (on en trouve dans tous les océans du monde), il est très difficile de l’observer en conditions naturelles.

 « C’est la première fois que deux pieuvres aussi proches sont filmées en même temps », atteste Joseph Elayani auprès de l’agence de presse Caters News.

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La banane, espèce en voie d’extinction


Il existe plus de 1 000 variétés de banane, mais c’est la Cavendish est la plus consommée au monde. Malheureusement, avec les méthodes actuelles, elle serait en danger de disparaître à cause de maladie.
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La banane, espèce en voie d’extinction

Adieu, jolie Cavendish. | Mike Dorner via Unsplash

Adieu, jolie Cavendish. | Mike Dorner via Unsplash

Repéré par Ines Clivio

Repéré sur HuffPost

Adeptes de la crêpe Nutella-banane, prenez garde. La banane telle que nous la connaissons est sur le point de disparaître et c’est de notre faute.

C’est le premier fruit consommé au monde, et comme il pousse rarement des bananiers dans les campagnes françaises, on l’importe (en masse). Côte d’Ivoire, Équateur, Costa Rica, Inde, Philippines… Ça fait beaucoup de bananes dans le monde. A priori, pas de quoi s’inquiéter. Sauf que toutes ces bananes sont en fait une seule et même banane. Elle s’appelle la Cavendish et si cette variété disparaît, ce sont toutes les bananes de notre consommation qui s’en vont avec elle.

Une seule variété importée

La Cavendish n’est pas la seule banane au monde. En tout, il existe plus de 1.000 variétés. Mais celle qu’on importe dans tous les pays occidentaux, c’est elle –et à l’échelle globale, elle représente tout de même près de la moitié de la production. Qu’elle soit bio ou pas, sa composition génétique ne change pas. Pire, puisqu’elle a trois chromosomes, elle ne peut pas s’adapter génétiquement aux modifications de son environnement telles que les épidémies. Autrement dit, si une banane Cavendish a une maladie, toute l’espèce dans les plantations du monde entier se retrouve menacée. Et c’est précisément ce qui est en train de se passer.

Deux fléaux pèsent sur cette variété. Le premier, la cercosporiose noire, est une maladie provoquée par un champignon, qui réduit les rendements de 30 à 50%. Le deuxième est plus grave: il s’agit d’une mutation d’un champignon qui avait déjà exterminé toutes les bananes de nos grands-parents, les bananes Gros Michel, dans les années 1950. La fusariose, elle, détruit complètement les plants de banane en quelques mois, et empêche de replanter quoi que ce soit pendant des décennies. Pour l’instant cantonnée aux pays asiatiques, il suffit qu’elle atteigne les Caraïbes et l’Amérique latine pour que la Cavendish soit condamnée.

Des épidémies, il y en a toujours eues, la preuve avec la Famine de la pomme de terre en Irlande au XIXe siècle. Néanmoins, celles-ci préoccupent encore plus les agronomes, qui ont constaté que le risque d’infection avait augmenté de 44% depuis les années 1960. En cause: l’augmentation des températures qui forment des conditions d’humidité plus propices au développement du champignon.

Impasse de la banane

L’uniformité des bananes Cavendish a fait son succès: toutes mûrissaient, répondaient aux pesticides, évoluaient de la même façon. C’est maintenant dans sa diversité génétique que réside la rédemption de la banane.

Une des solutions ne fait pas l’unanimité. Si les outils actuels du génie génétique sont suffisamment puissants pour déceler quel gène est affecté par l’une ou l’autre des maladies et par quoi le remplacer, qui veut d’une super-banane transgénique? Il y a bien sûr des techniques de plus en plus développées, en particulier l’édition du génome (ou CRISPR) qui introduit de nouveaux caractères végétaux en réécrivant directement le code génétique des plantes. Mais le débat d’opinion fait obstacle.

La culture étagée (plusieurs cultures en même temps) couplée à une rotation des cultures (plusieurs culture qui se suivent) pourrait aussi améliorer la résistance des bananes à plus long terme que les OGM.

Pour être sauvée, la banane devra dans tous les cas sortir d’une monoculture intensive. Et pour cela, il nous faudra accepter qu’un fruit qui vient de l’autre côté de la planète coûte un peu plus d’un euro le kilo.

http://www.slate.fr/

Les ragots sont inter­dits par la loi dans cette ville des Philip­pines


Dans une ville des Philippines, il faut y penser deux fois avant de lancer des rumeurs sans fondement. Si une personne est prise sur le fait, elle paie une amende de 500 pesos (35 $ canadiens) et un travail dans la communauté. Il parait qu’après une infraction, il n’a pas eu de récidiviste. Imaginer Donald Trump (ou tout homme  politique ) !!! Il renflouerait les caisses de la ville à lui seul.
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Les ragots sont inter­dits par la loi dans cette ville des Philip­pines

 

Crédits : Dee

par  Nicolas Prouillac

Dans la ville de Bina­lo­nan, à envi­ron trois heures au nord de Manille, il est désor­mais inter­dit par la loi de faire circu­ler des rumeurs, rappor­tait le Wall Street Jour­nal le 25 avril dernier. Les habi­tants de cette petite loca­lité des Philip­pines risquent de payer une amende s’ils font courir des bruits dans un lieu public.

Dans le quar­tier de Moreno, où la loi est entrée en vigueur dès 2017, les délinquants pris sur le fait ont écopé d’une amende de 500 pesos et d’un après-midi de TIG, qu’ils ont passé à collec­ter des détri­tus dans les rues de la ville.

« Nous n’avons pas eu de réci­di­viste », se féli­cite le président du conseil muni­ci­pal Jove­lyn Manaois. « Personne ne veut passer pour une commère. »

Cette mesure radi­cale a été mise en place par le maire Ramon Guico III afin d’aug­men­ter la produc­ti­vité des habi­tants de la ville. À première vue, l’idée est contre-intui­tive, mais Guico s’ap­puie sur une théo­rie qu’il juge impa­rable. D’après lui, les gens se laissent aller à parta­ger des ragots (ou chis­mis, comme on dit aux Philip­pines) durant l’été, quand les tempé­ra­tures atteignent des cimes cani­cu­laires. Ils se réunissent alors à l’ombre et discutent de tout et de rien, et parfois disent n’im­porte quoi.

« Quelle perte de temps », a confié Manaois au WSJ. « On s’ima­gine pour­tant que les gens ont mieux à faire. »

Et par mieux à faire, il veut dire travailler. Le maire insiste sur le fait qu’il ne s’agit pas d’en­tra­ver la liberté d’ex­pres­sion des habi­tants, mais bien d’em­pê­cher que des conflits naissent autour d’his­toires d’argent, de rela­tions ou de proprié­tés sur la base de fausses rumeurs.

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Une nouvelle espèce humaine découverte aux Philippines


Homo luzonensis, sont des ossements humains trouver dans une grotte aux Philippines Il n’est pas un ancêtre direct de nous, mais il serait une espèce voisine, de l’Homo sapiens, Deux des fossiles analysés et serait âgés respectivement de 50 000 ans et de 67 000 ans
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Une nouvelle espèce humaine découverte aux Philippines

 

PASCALE MOLLARD-CHENEBENOIT
Agence France-Presse
Paris

La famille s’agrandit : des chercheurs ont annoncé mercredi avoir découvert une nouvelle espèce humaine aux caractères morphologiques singuliers, qui vivait sur l’île de Luçon, aux Philippines, il y a plus de 50 000 ans.

L’analyse de 13 fossiles (dents, phalanges de pied et de main, fragments de fémur) trouvés dans la grotte de Callao, et appartenant à au moins trois individus dont un enfant, ont conduit ces scientifiques à considérer qu’il s’agissait d’une nouvelle espèce, qu’ils ont nommée Homo luzonensis.

Elle présente à la fois «des éléments ou caractères très primitifs ressemblant à ceux des Australopithèques et d’autres, modernes, proches de ceux des Homo sapiens», explique Florent Detroit, paléoanthropologue au musée de l’Homme à Paris et principal auteur de l’étude parue dans la revue Nature.

Cela en fait une espèce «mosaïque», dit-il.

Cet Homo luzonensis «était probablement petit si on en juge par la taille de ses dents» mais «ce n’est pas un argument suffisant» pour l’affirmer, indique le chercheur.

Homo luzonensis, qui n’est pas un ancêtre direct de l’homme moderne, serait une espèce voisine, contemporaine d’Homo sapiens, mais avec un certain nombre de caractères primitifs. Deux des fossiles analysés ont été datés directement par la méthode des séries de l’uranium et sont âgés respectivement de 50 000 ans et de 67 000 ans.Il s’agit des plus anciens restes humains connus aux Philippines, précédant les premiers Homo sapiens datés de 30 000 à 40 000 ans, mis au jour sur l’île de Palawan, au sud-ouest de l’archipel.

Débats en vue

Leur analyse morphologique a réservé bien des surprises. 

D’abord au niveau des dents : les prémolaires d’Homo luzonensis présentent des ressemblances avec celles des Australopithèques (des hominines d’Afrique disparus il y 2 millions d’années) et d’autre espèces anciennes du genre Homo comme Homo habilis ou Homo erectus. Entre autres, ces dents ont deux ou trois racines alors que celles d’Homo sapiens en ont généralement une, parfois deux, soulignent les chercheurs.

Des dents d’Homo luzonensis.

REUTERS

En revanche, les molaires sont très petites et leur morphologie très simple ressemble à celle des hommes modernes.

«Un individu possédant ces caractéristiques combinées ne peut être classé dans aucune des espèces connues aujourd’hui», relève Florent Detroit.

Les os du pied aussi sont très surprenants : la phalange proximale présente une courbure très marquée et des insertions très développées pour les muscles assurant la flexion du pied. Cela ne ressemble pas à une phalange d’Homo sapiens mais à celle d’un Australopithèque, hominine qui était probablement à la fois bipède et arboricole.

«Nous ne disons pas du tout que Homo luzonensis vivait dans les arbres car l’évolution du genre Homo montre que ce genre est caractérisé par une stricte bipédie depuis 2 millions d’années», souligne Florent Detroit.

La «réapparition» de caractéristiques primitives chez Homo luzonensis s’explique peut-être par l’endémisme insulaire, selon lui.

Pendant le Quaternaire, l’île de Luçon n’a jamais été accessible à pied sec. Si des hominines se trouvaient là, il faut qu’ils aient trouvé un moyen de traverser la mer.

Aux yeux du chercheur, les résultats de l’étude «montrent très clairement que l’évolution de l’espèce humaine n’est pas linéaire». «Elle est plus complexe qu’on ne le pensait jusqu’à récemment».

Il s’agit d’«une découverte remarquable» qui «va sans aucun doute susciter beaucoup de débats scientifiques», estime Matthew Tocheri de l’Université Lakehead, en Ontario, dans un commentaire publié dans Nature.

Florent Detroit s’attend à ce que certains collègues «s’interrogent sur la légitimité à décrire une nouvelle espèce à partir d’un si petit assemblage de fossiles».

À ses yeux, «ce n’est pas grave de créer une nouvelle espèce». Cela permet d’attirer l’attention sur ces fossiles qui semblent «différents». «Si dans le futur, des collègues montrent que l’on s’est trompé et que ces restes correspondent à une espèce que l’on connaissait déjà, tant pis, ce n’est pas grave, on oubliera»…

 

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40 kg de plastique retrouvés dans l’estomac d’une baleine morte


Ce n’est pas la première fois que des autopsie révèlent une triste réalité sur la mort des animaux marins dus aux déchets de plastiques. Aux Philippines, une baleine de plus de 4 mètres s’est échouée, les autorités ont pourtant essayé de la remettre en mer, mais peine perdue. Elle est morte de faim et pourtant son estomac était plein d’une quarantaine de kg de plastique divers tels que des sacs de courses et des emballages de riz.
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40 kg de plastique retrouvés dans l’estomac d’une baleine morte

 

– VIA GETTY IMAGES

Le mammifère a agonisé pendant deux jours, malgré les efforts des autorités locales, aidés par des pêcheurs, pour la renflouer.

Une baleine est morte de faim avec 40 kilogrammes de déchets en plastique dans l’estomac après s’être échouée aux Philippines, ont annoncé lundi les autorités, les écologistes dénonçant l’un des pires cas du genre survenu ces dernières années.

Les défenseurs de l’environnement accusent l’archipel d’être l’un des plus grands pollueurs des mers en raison de l’usage généralisé de produits en plastique jetables.

Ce type de pollution, également prégnante dans d’autres pays du Sud-Est asiatique, est responsable de la mort régulière de baleines, tortues et autres espèces sauvages.

Dans le dernier cas en date, une baleine à bec de Cuvier est morte samedi dans la province méridionale du Val de Compostelle où elle s’était échouée le jour précédent, selon le bureau régional des pêches et des ressources aquatiques.

Le bureau des pêches, ainsi qu’un musée, le D’Bone Collector Museum, ont autopsié l’animal et découvert dans son estomac une quarantaine de kg de plastiques divers, dont des sacs de courses et des emballages de riz.

La baleine est morte de faim faute de pouvoir s’alimenter, son estomac étant rempli, a déclaré Darrell Blatchley, directeur du musée.

« C’est dégoûtant, cela brise le coeur », a-t-il déclaré à l’AFP. « Nous avons mené des autopsies sur 61 dauphins et baleines ces dix dernières années et c’est l’une des masses les plus importantes (de plastique) qu’on ait trouvées ».

Le cétacé de 4,7 mètres s’est échoué vendredi dans la localité de Mabini. Les autorités locales aidées de pêcheurs ont tenté de la renflouer mais la baleine est revenue sur le rivage.

« Elle était incapable de nager toute seule. Elle était émaciée et faible », a déclaré à l’AFP Fatma Idris, directrice du bureau régional des pêches. « L’animal était déshydraté. Le second jour, elle luttait et vomissait du sang ».

Voici quelques semaines, la Global Alliance for Incinerator Alternative, un regroupement d’associations et d’ONG qui combattent l’incinération des déchets, a publié un rapport sur les quantités « choquantes » d’objets en plastique à usage unique aux Philippines, dont près de 60 millions de sacs par an.

La législation sur les déchets est stricte aux Philippines mais les écologistes disent qu’elle n’est guère appliquée.

Fin 2018, un cachalot a été retrouvé mort en Indonésie avec près de six kg de déchets en plastique dans l’estomac, dont 115 verres.

La même année, une baleine est morte en Thaïlande après avoir avalé plus de 80 sacs en plastique. Quelques jours après, une grosse tortue verte subissait le même sort.

https://quebec.huffingtonpost.ca/