Les autres espèces humaines ont-elles été victimes d’Homo sapiens ?


Nous sommes la seule espèce humaine sur terre, cela n’a pas toujours été le cas. Pourtant, il y a 300 000, il y avait environ 9 espèces humaines et leur disparition aurait été causée pour l’homme moderne en prenant les armes, usant de stratégie pour s’emparer des ressources convoitée. Malgré les millénaires, cela n’a pas changé, même si parfois, nous ne prenons pas conscience de l’impact que nous avons sur les autres espèces ethniques,  animales et végétales .
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Les autres espèces humaines ont-elles été victimes d’Homo sapiens ?


Julie Kern
Rédactrice scientifique

Il fut un temps où l’Homme moderne partageait la Terre avec d’autres espèces humaines. Mais notre soif de conquête et notre intelligence les ont fait progressivement disparaître. Ils seraient les premières victimes de la sixième extinction de masse, initiée à la préhistoire et qui ravage encore le monde actuellement.

Actuellement, il n’y a qu’une seule espèce d’Homme sur Terre mais ça n’a pas toujours été le cas. Il y a 300.000 ans, elles étaient au moins neuf à parcourir le monde, comme l’Homo neanderthalensis en Europe ou l’Homo rhodesiensis en Afrique pour ne citer que les plus célèbres. Et puis, jusqu’à il y a 10.000 ans, huit d’entre elles ont disparu sans qu’on ait des preuves d’un quelconque cataclysme écologique. Pour Tim Longrich, paléontologue et spécialiste de l’évolution à l’université de Bath, le coupable serait une rencontre malheureuse avec Homo sapiens.

Homo sapiens est une espèce à la dangerosité sans pareille ! Nos ancêtres sont parvenus à exterminer des espèces comme les mammouths.

Et « nous étions une menace pour les autres populations humaines car nous convoitions les mêmes ressources et les mêmes terres » explique Nick Longrich dans son article publié par The Conversation.

Les études historiques et archéologiques suggèrent que les premières guerres entre humains primitifs étaient généralisées mais aussi sanglantes. Les armes du Néolithique comme les lances, les haches ou les arcs, bien que rudimentaires étaient redoutables. En combinant cela à des stratégies d’attaque comme l’embuscade, l’Homo sapiens était un guerrier accompli. Ses traces de violences sont toujours visibles sur les squelettes qui nous parviennent. Par exemple, celui de l’Homme de Kennewick a été retrouvé avec une pointe de flèche plantée dans le pelvis et ceux d’Homo neanderthalensis présentent des traumatismes crâniens.

 Un crâne de Néandertal présentant des traumas crâniens. © Smithsonian National Museum of Natural History

Un crâne de Néandertal présentant des traumas crâniens. © Smithsonian National Museum of Natural History

L’arme fatale

Malheureusement pour les autres, Homo sapiens possédait sans doute des armes plus sophistiquées qui lui donnaient un avantage certain dans les conflits et dans la quête de nourriture. Et en plus, il était plus malin.

« Au-delà des outils, les peintures rupestres, les sculptures et les instruments de musiques, révèlent une arme bien plus redoutable : une capacité accrue à comprendre des concepts abstraits et à communiquer. La stratégie, la coordination et la coopération ont été nos armes les plus fatales » explique Nick Longrich.

En Europe, les néandertaliens semblent avoir disparu quelques milliers d’années après l’arrivée de Homo sapiens. Auparavant, il a probablement donné du fil à retordre aux Homo sapiens ce qui suppose que lui aussi était capable d’élaborer des stratégies guerrières. Ces anciennes espèces existent encore dans nos gènes. Des restes d’ADN de Néandertal ont persisté chez certains Eurasiens. Ailleurs, les Australiens gardent une petite part de l’Homme de Denisova dans leur génome.

Des pointes de lance vieilles de 13.000 ans retrouvées au Colorado. © Chip Clark, Smithsonian Institution

Des pointes de lance vieilles de 13.000 ans retrouvées au Colorado. © Chip Clark, Smithsonian Institution

Tuer ou être tué

On peut se demander quel était l’intérêt pour nos ancêtres d’éradiquer ainsi leurs rivaux, au point de causer un génocide de masse.

« La réponse est sûrement l’augmentation des populations. Comme toutes les espèces, les humains se reproduisent de façon exponentielle. Sans contrôle, nous doublons notre population tous les 25 ans. Et depuis que l’Homme est devenu un chasseur organisé, nous n’avons plus de prédateurs » précise le paléontologue.

Sans prédation, les petits clans deviennent rapidement des grandes communautés qui s’affrontent pour les ressources disponibles. Homo sapiens n’a probablement pas planifié l’extermination de ses semblables, c’est plutôt la loi du plus fort et du plus intelligent qui aurait eu raison des espèces humaines primitives. 

« Dans la science-fiction, on imagine à quoi pourrait ressembler une rencontre avec une autre espèce intelligente comme nous mais différente. C’est très triste de penser qu’un jour nous l’avons fait et qu’à cause de cette rencontre, ils ont disparu » conclut Nick Longrich.

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Le Botswana, notre patrie ancestrale


C’est wowww ! Cela a pris 10 ans a étudier la génétique pour dresser la généalogie de l’homo-sapiens avec d’autres sciences comme la géographie, l’océanographie … Ils ont pu trouver en comparant les génomes un ancêtre commun dont les descendant vivent encore aujourd’hui a Botswana et sont toujours des chasseurs-cueilleurs qui utilisent un très vieux langage. Ils auraient donc trouvé le berceau des civilisations.
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Le Botswana, notre patrie ancestrale

Illustration montrant le territoire occupé par le Botswana.

Les premiers représentants de l’humanité proviendraient du Bostwana, selon de nouveaux travaux de recherche.

PHOTO : ISTOCK / NASA

Radio-Canada

L’humanité serait née dans une région d’Afrique australe correspondant au nord de l’actuel Botswana, montre une étude réalisée par des scientifiques australiens et sud-africains publiée dans le magazine Nature (Nouvelle fenêtre) (en anglais).

Les travaux réalisés par la Pre Vanessa Hayes de l’université de Sydney et ses collègues offrent l’un des portraits les plus précis des 100 000 premières années de l’histoire de l’humain anatomiquement moderne (Homo sapiens).

Pendant dix ans, ce groupe de scientifiques a remonté aux racines de l’arbre génético-généalogique de l’humain.

C’est comme si on regardait un grand arbre, dont les Européens et les Asiatiques seraient de toutes petites branches au sommet.

Un coin de paradis

Les premiers ancêtres de l’humain sont ainsi apparus dans cette région africaine australe il y a 200 000 ans, pour y prospérer pendant 70 000 ans sans la quitter.

Aujourd’hui désertique, cette région — appelée le Kalahari — était à l’époque humide, verdoyante et luxuriante.

En étudiant les preuves géologiques, archéologiques et fossiles existantes, les chercheurs ont découvert que la zone abritait autrefois le plus grand système lacustre d’Afrique, le lac Makgadikgadi, deux fois plus grand que le lac Victoria.

Le climat a ensuite commencé à changer, à la faveur d’une modification de l’orbite terrestre, détaille l’océanographe Axel Timmermann, coauteur de l’étude.

Le lac s’est disloqué; la région s’est peu à peu asséchée.

Avant même l’émergence de l’humain, le lac avait commencé à s’assécher en raison des déplacements des plaques tectoniques sous-jacentes. C’était une vaste zone humide, un écosystème idéal au maintien de la vie. Andy Moore, université Rhodes

Un globe à coloniser

Les auteurs pensent que l’ancien écosystème des terres humides a fourni un environnement écologique stable pour que les premiers ancêtres de l’humain moderne y vivent pendant 70 000 ans.

Puis, certains d’entre eux ont quitté leur terre natale il y a de cela entre 130 000 et 110 000 ans

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Les premiers migrants se sont aventurés vers le nord-est, suivis d’une deuxième vague de migrants qui ont voyagé vers le sud-ouest. Une troisième population est restée dans la patrie jusqu’à aujourd’hui. Vanessa Hayes

Ces premières explorations humaines du globe ont mené à la diversité génétique, ethnique et culturelle de l’humain actuel.

Nous savons depuis longtemps que l’humain moderne est apparu en Afrique il y a environ 200 000 ans, mais nous ignorions jusqu’ici où se situait précisément cette patrie. Vanessa Hayes

Cette recherche est fondée sur la généalogie génétique, qui permet de tracer des modèles de migrations.

Ses auteurs ont analysé 200 génomes mitochondriaux, marqueurs génétiques de la généalogie maternelle, prélevés sur des populations vivant actuellement en Namibie et en Afrique du Sud, une région d’Afrique depuis longtemps considérée comme l’un des berceaux de l’humain moderne.

Les tests d’ADN ont révélé la présence rare du plus ancien lignage génétique maternel, appelé L0, encore porté par ces populations.

En observant ce lignage, nous nous sommes demandé d’où venaient ces personnes, où elles vivaient. Nous avons donc étudié la dispersion géographique de ce lignage. Vanessa Hayes

Nous avons fait des analyses spatiales pour remonter le temps, car à chaque fois qu’une migration survient, c’est enregistré dans notre ADN, qui change. Il est comme une horloge de notre histoire, poursuit la généticienne.

Les Khoïsans, premiers humains

En comparant les génomes, les chercheurs ont réussi à isoler un ancêtre commun qui était un ancien Khoïsan, peuple de chasseurs-cueilleurs vivant toujours aujourd’hui.

Selon l’étude, tous les humains vivant actuellement en Afrique et hors d’Afrique partagent ce même ancêtre.

Je crois que nous étions tous des Khoïsans à un moment donné. Vanessa Hayes

Ces Khoïsans, première communauté humaine moderne, auraient vécu dans la même région pendant 70 000 ans, sans en bouger. Comment le sait-on? Parce que le génome est resté identique, sans diverger, de 200 000 à 130 000 ans avant notre ère, environ.

La communauté aurait prospéré dans cette région (grande comme la Nouvelle-Zélande), située au sud du fleuve Zambèze, qui part de l’actuelle Namibie, traverse le nord du Botswana et va jusqu’au Zimbabwe.

Mais certains sont restés, s’adaptant à la sécheresse. Leurs descendants y vivent toujours, et sont restés chasseurs-cueilleurs. Du fait de ce mode de vie ancestral, Vanessa Hayes se doutait que ces Khoïsans portaient en eux cet ancien lignage.

Autre signe : ils parlent un langage à clic, qui fait claquer certaines consonnes avec la langue.

Or, nous savons que le langage à clic est le plus ancien, souligne la chercheuse.

Les Khoïsans qui vivent ici n’ont jamais quitté la patrie ancestrale. Eux savent qu’ils ont toujours été ici, ils se le racontent de génération en génération. Moi, je devais le prouver scientifiquement au reste du monde.  Vanessa Hayes

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Les premières violences entre êtres humains remonteraient à 30.000 ans


Est-ce le premier meurtre de l’humanité ? Peut-être pas, mais il serait le premier meurtre découvert en Europe, il y a 30.000 ans avant JC. C’est grâce à la technologie d’aujourd’hui que les paléontologues peuvent affirmer que cet homme en Transylvanie en Roumanie a subit des violences mortelles.
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Les premières violences entre êtres humains remonteraient à 30.000 ans


Julien Hernandez
Rédacteur scientifique

Grâce à de nouvelles analyses d’un fossile de crâne dépourvu de mandibule, découvert en 1941 en Transylvanie du Sud (Roumanie) dans la grotte Pestera Cioclovina, des chercheurs pensent que le premier meurtre de la civilisation européenne remonte à 30.000 ans avant notre ère.

Les violences interpersonnelles et les guerres sont inhérentes à l’histoire de l’Humanité. Le contexte archéologique du crâne retrouvé en 1941 est toujours mal connu des scientifiques mais ce dernier – appelé Cioclovina calvaria -constitue un des plus anciens fossiles d’humains européens et l’un des mieux préservés. Ce crâne, c’est celui d’un homme que l’on a cru auparavant être une femme. Son sexe vient d’être officiellement confirmé il y a peu, grâce à sa morphologie osseuse ainsi que l’analyse de son ADN. 

Des analyses plus poussées

Des descriptions antérieures font état, grâce à l’observation de deux cicatrices guéries, d’un traumatisme qui aurait eu lieu avant la mort de cet individu au niveau du front. Cependant, la cause d’une large fracture sur le fossile était encore discutée au sein de la communauté scientifique.

Le saviez-vous ?

Chez les primates non-humains, on retrouve aussi beaucoup de violences et de meurtres après cette période du paléolithique supérieur.

Après que certains chercheurs ont émis l’hypothèse d’un coup qui aurait causé la mort, un paléontologue allemand, un chercheur en géologie roumain et un spécialiste des sciences médico-légales britannique ont décidé de réévaluer ce traumatisme à l’aide d’une inspection visuelle, d’une tomographie par ordinateur – une technique d’imagerie médicale – et d’une simulation expérimentale du même traumatisme associée à une comparaison médicale. Grâce à cet arsenal, les scientifiques affirment que la preuve est irréfutable : ce fossile est bien la trace des premières violences entre personnes, voire du premier meurtre, au sein de la période du paléolithique supérieur en Europe. 

L'homme de Cioclovina est la trace du premier meurtre au sein du paléolithique supérieur en Europe. © Chris J Mitchell, Pexels

L’homme de Cioclovina est la trace du premier meurtre au sein du paléolithique supérieur en Europe. © Chris J Mitchell, Pexels

Pourquoi la violence est-elle apparue ici ?

Les investigateurs considèrent que cet homicide a été commis parallèlement à l’avènement des « industries » osseuses et lithiques. Ce n’est peut-être donc pas les rapports sociaux qui sont la cause de ces violences, mais une révolution technologique de l’époque qui aurait permis aux premiers Homo sapiens de fabriquer des armes pour prendre le dessus sur leurs semblables. Des violences qui n’étonnent guère les auteurs de l’étude puisque l’on en retrouve nombre de traces dans toutes les périodes ultérieures telles que l’Antiquité.

CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Cioclovina calvaria a été découvert en 1941 dans une grotte en Roumanie.

  • Jusqu’à présent les scientifiques peinaient à définir la date des blessures et la cause de la mort.

  • Il semblerait, sans doute possible, que ce soit le premier meurtre de l’histoire du paléolithique supérieur en Europe.

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Cette pierre gravée il y a 10.000 ans serait le plus ancien calendrier lunaire


Près de Rome, une pierre longiligne datant de 10 000 ans, portant 27 ou 28 des entailles sur ses trois côtés. Les archéologues croient qu’il était utilisé comme calendrier lunaire par les Homo sapiens. Cela démontrait encore une fois qu’ils étaient beaucoup plus intelligent que l’on croyait, il aurait eu probablement des notions en astronomie.
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Cette pierre gravée il y a 10.000 ans serait le plus ancien calendrier lunaire


Marie-Céline Ray
Journaliste

Découvert à Velletri, près de Rome en Italie, ce petit objet en pierre daterait du paléolithique supérieur. Une étude réalisée par un chercheur de l’université Sapienza montre qu’il porte des entailles au nombre de 27 ou 28, suggérant un lien avec le cycle lunaire.

Si vous ouvrez votre agenda sur la page de cette semaine, peut-être constaterez-vous que jeudi prochain commence un nouveau cycle de la Lune, en même temps qu’un nouveau mois de l’année. Mais comment faisaient les hommes préhistoriques pour se repérer dans leur calendrier et quelles connaissances avaient-ils des cycles lunaires ? Cette curieuse pierre trouvée en 2007 dans les collines Alban, au sud de Rome, apporte peut-être un élément de réponse.

L’objet allongé a intrigué les archéologues à cause de petites incisions linéaires qu’il porte sur trois de ses faces. Ces entailles orientées perpendiculairement par rapport aux bords du caillou formaient donc trois ensembles, l’un comprenant sept traits, l’autre neuf/dix et le dernier onze. Ces marques, espacées régulièrement sur chaque côté, utilisaient toute la longueur du caillou.

Le nombre total de ces marques, 27 ou 28, rappelle celui des jours d’un cycle lunaire, ce qui suggère un lien avec le cycle de la Lune. Pour en savoir un peu plus sur l’histoire de cet objet, différentes analyses microscopiques, à la fois au microscope optique et électronique, ont étéeffectuées. D‘après l’université Sapienza, les entailles auraient probablement été réalisées à la fin du pleistocène, il y a plus de 10.000 ans.







Le saviez-vous ?

Le pléistocènes, qui couvre la majeure partie de l’ère quaternaire, correspond aux quatre périodes glaciaires. Il est suivi par l’holocène, plus récent. Le paléolithique est la période de la préhistoire la plus ancienne, qui se caractérise par l’utilisation de la pierre taillée par l’Homme. Elle se termine vers -10.000 ans, avec le retrait de la glaciation et le début du mésolithique. Si le pleistocène et le paléolithique recouvrent des périodes proches, l’un fait référence à l’histoire géologique et l’autre à l’histoire humaine.


L’analyse pétrochimique de la pierre montre qu’il s’agit d’un calcaire marneux provenant d’un affleurement situé à une dizaine de kilomètres du lieu de sa découverte.

Un outil de pierre transformé en calendrier lunaire ?

Les études réalisées sur le petit objet ont permis de retracer la chronologie de son histoire.

Il aurait d’abord été utilisé pour modifier d’autres outils en pierre, « puis comme pilon pour broyer des pigments colorés tels que l’ocre rouge », explique le communiqué de l’université.

Cet objet longiligne pouvait servir de calendrier lunaire. © Altamura, Journal of Archaeological Science 2019, Sapienza Universita di Roma

Cet objet longiligne pouvait servir de calendrier lunaire. © Altamura, Journal of Archaeological Science 2019, Sapienza Universita di Roma

Pour Flavio Altamura, chercheur au département des antiquités à l’université Sapienza, « L’étude révèle que les entailles ont été réalisées au fil du temps en utilisant plusieurs types d’outil de taille, comme si elles avaient été utilisées pour le comptage et le calcul, ou pour stocker certaines informations sur une période de temps. »

 Dans l’article paru dans la revue Journal of Archaeological Science, l’archéologue explique que l’objet « affiche toutes les fonctionnalités théorisées dans la littérature pour la validation des calendriers lunaires. »

Cette pierre, bien que mystérieuse, témoigne des capacités cognitives et mathématiques d’Homo sapiens à cette époque et peut-être de ses connaissances sur les phases de la Lune. L’intérêt d’Homo sapiens pour l’astronomie a déjà été évoqué pour expliquer des figurations dessinées dans des grottes comme celle de Lascaux, et qui pourraient reproduire des constellations.

CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Un objet longiligne en pierre a été retrouvé près de Rome.

  • Sur trois de ses côtés, il porte des entailles au nombre de 27 ou 28.

  • Gravé il y a plus de 10.000 ans, ce petit objet pourrait servir de calendrier lunaire.

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Des gravures extraordinaires datant de 14.000 ans découvertes à Angoulême


Des dessins sur une tablette en grès d’animaux et rayures datant de 12 000 ans avant J.C. trouvé en France. Ce qui semble étonnant, c’est qu’il aurait 2 milles ans de différence entre ceux trouvés datant eux de 14 000 ans. À cette époque, l’Homo sapiens était des chasseur cueilleurs donc, nomade en pleine transition climatique vers la fin de l’époque glacière et s’installait un climat tempéré.
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Des gravures extraordinaires datant de 14.000 ans découvertes à Angoulême


Des archéologues ont fait une découverte exceptionnelle sur un chantier de fouilles à Angoulême (France). Ils ont mis à jour des animaux gravés sur une plaquette de grès datant de la fin du Paléolithique.

La découverte réalisée par les archéologues sur un chantier de fouilles à Angoulême (France) est une surprise. Car la pièce de grés qu’ils ont mis à jour est datée d’environ 12.000 ans avant notre ère, ce qui correspond à la période dite de l’Azilien. Dessus, des chevaux et d’autres herbivores gravés.

Or « l’art azilien est souvent considéré comme une rupture, il marque un abandon du figuratif au profit de l’abstraction », explique l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap). « Trouver des chevaux et d’autres animaux dessinés à cette période, c’est exceptionnel », estime Valérie Feruglio, spécialiste de l’art préhistorique.

À l’été 2018, des représentations figuratives avaient été retrouvées sur des plaquettes de schiste gravées du site azilien ancien (vers 14.000 ans avant notre ère) du Rocher de l’Impératrice à Plougastel-Daoulas (ouest de la France). 

« Mais là, cela décale de 2.000 ans la persistance des représentations figuratives dans l’art azilien », ajoute Valérie Feruglio.

La plaquette — ici, des dessins des gravures qui la recouvrent — a été trouvée lors de fouilles préventives de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) menées dans le quartier de la gare de la ville d’Angoulême entre le 9 avril et le 23 novembre 2018. Ces recherches avaient déjà révélé trois occupations préhistoriques successives, quelque 200.000 silex taillés et 400 pointes de flèches. © Denis Gliksman, Institut national de recherches archéologiques préventives

Des gravures sur les deux faces

Les auteurs des gravures d’Angoulême sont des Homo sapiens encore nomades, qui vivent de chasse et de cueillette. Ils sont en train de vivre une « transition climatique », avec la fin de l’époque glaciaire et le passage à un climat tempéré, souligne Miguel Biard, archéologue à l’Inrap, chargé du chantier de fouilles d’Angoulême. « Cela bouleverse leur mode de vie. »

Présentes sur les deux faces, les gravures associent motifs figuratifs et géométriques (notamment des rayures). Les silhouettes des herbivores finement dessinées s’entremêlent et il faut l’œil expert des spécialistes pour déterminer les animaux concernés. La gravure la plus visible, celle d’un cheval sans tête, occupe la moitié de la surface de la première face. De très fines incisions suggèrent le pelage. Pattes et sabots sont très réalistes. Il y a aussi un autre cheval, un cervidé, reconnaissable à la forme de ses sabots, mais lui aussi sans tête. Et peut-être un auroch. 

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Ces chemins inattendus ont peut-être été empruntés par nos ancêtres


Les anthropologues ont toujours pensé que l’Homo sapien aurait pris des routes migratoires plus aisé à parcourir pour rejoindre l’Asie de l’Est entre 125 000 et 12 000 ans Mais avec la technologie et une meilleure connaissance du climat à cette époque, il se pourrait que l’Homo sapiens aurait emprunté les déserts et des montagnes pour se diriger vers l’Asie du Nord. Donc, ils pensent diriger leurs recherches sur ces nouvelles hypothèses de la présence précoce de l’Homo sapiens.
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Ces chemins inattendus ont peut-être été empruntés par nos ancêtres


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Le désert de Gobi (Mingurl Kim / iStock)

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

Une récente étude suggère que nos ancêtres, quittant l’Afrique pour se diriger vers l’est, ont pu emprunter des routes migratoires inattendues, traversant montagnes et déserts.

Les anciennes routes migratoires

En examinant les chemins empruntés par nos ancêtres rejoignant l’Asie de l’Est il y a plusieurs dizaines de milliers d’années, les chercheurs ont toujours accordé plus d’importance aux “routes du sud”. Le climat et la topographie des lieux semblaient en effet plus cléments. Les déserts et des chaînes de montagnes – en Asie du Nord et centrale – étaient jusqu’à présent des zones considérées comme étant trop inhospitalières, et trop difficiles à traverser. C’est pourquoi ces “routes” ont été négligées par les anthropologues.

Depuis quelques années en revanche, des progrès sont réalisés dans notre compréhension des climats passés. Certaines découvertes archéologiques laissent également à penser que des humains se sont effectivement déplacés plus au nord pendant le Pléistocène supérieur, il y a entre 125 000 et 12 000 ans. Des chercheurs se sont donc appuyés sur ces nouvelles données pour créer un nouveau modèle informatique. Le but était de pouvoir estimer les voies migratoires potentiellement empruntées à travers l’Asie par nos ancêtres à cette époque.

À travers montagnes et déserts

Les résultats ont alors suggéré que pendant les périodes sèches et froides, les “routes” traversant les monts Altaï et Tian Shan, ainsi que les déserts de Gobi et Taklamakan semblaient – comme on le pensait – très inhospitalières. Mais lors de périodes plus chaudes et plus humides, comme ce fut le cas à certaines périodes, ces régions auraient présenté des conditions beaucoup plus favorables.

« Nos modèles de trajectoire les moins coûteux soulignent que, dans des conditions climatiques plus humides et plus chaudes, il aurait été possible de déplacer des populations humaines dans les déserts de Gobi et Taklamakan, ainsi que dans les chaînes de montagnes de l’Altaï et du Tian Shan », peut-on lire dans l’étude

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ancêtres

Itinéraires de dispersion à travers l’Asie basés sur une analyse de trajectoire au “moindre coût”. Crédits : Li et al., PLOS One, 2019

Concentrer les recherches plus au nord

Ces nouveaux résultats ne nous disent pas que nos ancêtres ont réellement emprunté ces chemins. Mais le fait qu’il ait été “possible” de les suivre devrait inciter les chercheurs à concentrer de nouvelles recherches dans ces régions.

« Notre modélisation des données climatiques géographiques et passées disponibles suggère que les archéologues et les anthropologues devraient rechercher une présence humaine précoce, une migration et une interaction avec d’autres hominines dans de nouvelles régions de l’Asie considérées comme des vides statiques », explique en effet l’archéologue Patrick Roberts, principal auteur de l’étude.

Les chercheurs notent par ailleurs que l’un des « signes distinctifs d’Homo Sapiens » est sa capacité à s’adapter à divers environnements, parfois très compliqués.

« Compte tenu de la flexibilité de notre espèce, il ne serait pas surprenant que nous trouvions des preuves de présence de nos ancêtres au milieu des déserts ou des nappes glaciaires montagneuses de l’Asie, note le chercheur. C’est peut-être ici que réside la clé du caractère unique de notre espèce ».

Source

https://sciencepost.fr/

L:e Saviez-Vous ► Homme vs animal : qui est le plus fort ?


L’être humain aurait parfois besoin d’une leçon d’humilité face aux autres espèces qui font partie de ce monde. Sommes-nous aussi performants en tout, que ce soit la vitesse, notre ADN, notre force etc. ?
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Homme vs animal : qui est le plus fort ?

 

 

L’Homme, cet étrange animal, existe depuis 2,5 millions d’années, depuis les premières tailles de pierre d’Homo habilis. L’humanité a connu depuis des phases très difficiles et, parmi la douzaine d’espèces du genre Homo, une seule subsiste encore aujourd’hui : la nôtre.

Pourtant, les scientifiques estiment qu’elle a frôlé l’extinction il y a plusieurs dizaines de milliers d’années, quand la population se résumait à quelques milliers d’âmes, réparties sur le territoire africain. Homo sapiens a résisté… et même mieux que cela, puisqu’il a depuis colonisé tous les continents, tous les milieux, et s’est adapté à tous les climats. L’humanité compte aujourd’hui plus de 7 milliards de membres et gouverne le monde.

Une domination sans partage due à des capacités supérieures à tous les niveaux ? Même pas, comme le révèle ce diaporama. L’Homme n’est pas le plus grand, ni le plus fort. Il n’a pas le plus gros cerveau. Il n’est pas celui qui vit le plus longtemps. On peut toujours lui opposer un animal qui fait mieux. L’occasion pour nous de faire preuve d’un peu d’humilité…

On vous dit souvent que vous avez une cervelle de moineau ? C’est un très beau compliment ! Pendant longtemps, pour se rassurer, l’espèce humaine a considéré que l’intelligence était fonction du rapport entre la taille du cerveau et la taille du corps… et elle croyait être la championne, selon ce critère.

C’est faux ! Le cerveau humain, représenté ici par Albert Einstein, ne compte que pour 2 à 2,5 % du poids du corps alors que chez le moineau, la proportion s’élève à 7 % !

© Skeeze, Wikipédia, DP et InformiguelCarreño, CC by-sa 4.0

Le guépard peut se moquer en regardant courir Usain Bolt, recordman du monde du 100 m (9 secondes 58 centièmes) et du 200 m (19 secondes 19 centièmes). Certes, le Jamaïcain reste l’Homme le plus rapide de l’histoire. Lorsqu’il a réalisé ces exploits, il a parcouru la ligne droite à la vitesse moyenne de 37,58 km/h départ arrêté, avoisinant les 45 km/h après environ 80 m de course.

Un résultat pourtant bien lent pour un guépard (Acinonyx jubatus) qui franchirait la ligne du 100 mètres en un peu plus de 3 secondes lancé à sa vitesse maximale : 110 km/h. Il mettrait juste un peu plus de temps départ arrêté.

© Aktiv I Oslo.no, CC by-nc 2.0, JonathanC Photography, Shutterstock et Aki Sasaki, CC by-nc 2.0

Se rêvant appartenir à l’espèce la plus complexe, l’Homme a un temps estimé que son génome devait être composé de 100.000 gènes, travaillant de concert pour aboutir à une telle perfection. Quelle désillusion quand la carte du génome humain révéla qu’on ne disposait que de 23.000 gènes environ !

Surtout, quelle surprise lorsque l’on découvrit que la daphnie rouge (Daphnia pulex), une puce d’eau transparente de quelques millimètres, en possédait 31.000, soit 8.000 de plus…

Alors, le plus haut degré de complexité dépend-il vraiment du nombre de gènes ?

© Carl Sagan, DP et Paul Hebert, CC by 2.5

Robert Wadlow est reconnu comme étant l’Homme le plus grand du monde avec une taille de 2,72 mètres. Il souffrait d’une hypertrophie de l’hypophyse, ce qui se traduisait par une production excessive d’hormones de croissance, le transformant en géant. Il grandissait encore à 22 ans, lorsqu’il mourut.

Mais ce n’est rien comparé à ce que lui oppose le monde animal ! Si tout le monde pense à la girafe (plus grand animal terrestre qui dépasse allègrement les 5 m) ou à la baleine bleue (jusqu’à 30 m de long), on oublie souvent le ver lacet (Lineus longissimus) qui, malgré son petit centimètre de diamètre, détient le titre d’animal le plus long du monde. Certains spécimens dépassent les 55 m !

© Ollyy, Shutterstock et Helena Samuelsson, CC by 3.0

Dans chaque cellule humaine (à quelques exceptions près), on trouve un noyau d’ADN long de 3,2 milliards de paires de base. Si on le déplie, on obtient un filament d’environ un mètre, preuve qu’il est extrêmement compacté pour tenir dans une sphère de quelques micromètres.

Dans le règne animal, le plus fort de tous est un poisson étrange appelé protoptère éthiopien (Protopterus aethiopicus). Son génome se compose de 132,8 milliards de paires de base. Déplié, le filament d’ADN est long de 45 mètres !

© Luc Viatour et Daderot, DP

La vue est un sens particulièrement important pour l’espèce humaine. Nos ancêtres sautant de branches en branches, nous avons hérité de leur capacité à apprécier les distances et de leur sens du détail. Pourtant, les rapaces nous surpassent largement quand il est question de vision !

Doté de la meilleure vue du règne animal, un aigle peut distinguer un objet de 10 cm depuis 1 km de hauteur. À pareille distance, les yeux humains ne perçoivent que des objets de 26 cm. Cet oiseau voit donc 2,5 fois mieux que nous !

© ChristianGeorg, DP et Macro eye, Shutterstock

L’Homme est recouvert de poils mais, sur la majorité de son corps, ceux-ci sont très courts, ce qui donne l’illusion d’un singe nu, à l’exception de quelques régions, comme le pubis, les aisselles… et le sommet du crâne ! Là-haut, les cheveux se comptent en moyenne au nombre de 150.000, soit une densité de 500 par cm².

Une moyenne ridiculement faible à côté de la loutre de mer (Enhydra lutris) qui, elle, comprend aussi 150.000 poils… mais pour chaque cm² !

© Andrew Reding, CC by-nc 2.0 et Celso Pizzolato, Shutterstock

Chez la femme, la grossesse c’est 9 mois de bons et de moins bons moments : la douleur au moment de l’accouchement est forte et même à la limite de l’intolérable chez certaines. Pourtant, à la naissance, le bébé humain est presque un prématuré tant il n’est pas dégourdi. Une gestation plus longue se traduirait cependant par l’impossibilité physique de laisser passer un être aussi gros par les voies naturelles.

L’éléphante, en revanche, doit donner naissance à un éléphanteau de plus de 100 kg, qui, très vite, apprend à marcher. Il faut donc le laisser plus longtemps dans l’utérus : jusqu’à 22 mois !

© Vasilyev Alexander et Andrzej Kubik, Shutterstock

Les centenaires sont de plus en plus nombreux. Les progrès de la médecine repoussent chaque année de 3 mois notre espérance de vie. L’aînée de l’humanité, Jeanne Calment, est morte à l’âge de 122 ans. Elle est née en 1875, avant même que Graham Bell n’invente le téléphone, et elle a fini par décéder en 1997, alors que les portables commençaient à coloniser le marché.

Si son existence a pu lui paraître longue, qu’en est-il des tortues géantes des Galápagos, qui atteignent assez régulièrement les 150 ans ? Et sans aucun médicament ! Décidément, Jean de la Fontaine avait raison, c’est toujours la tortue qui gagne à la fin…

© Bernard Gagnon, GFDL et Lena1, DP

L’espèce humaine peut se vanter d’avoir franchi les 2 m 45 par l’intermédiaire d’un homme : Javier Sotomayor. C’est déjà énorme, mais bien peu comparé à certains félins comme le puma ou le tigre, qui atteignent au moins 4 m.

Cela en devient ridicule en comparaison de la puce, si l’on ramène la performance à la taille de l’animal. L’insecte, qui mesure quelques millimètres, peut en effet sauter 300 fois sa taille. À l’échelle d’un homme d’1 m 80, cela équivaut à un saut de… 540 m. Le plus dur sera la chute !

© Marie-Lan Nguyen et Katja ZSM, CC by 3.0

L’Iranien Hossein Reza Zadeh a fait très fort à l’épaulé jeté en 2004, aux Jeux olympiques d’Athènes. La performance est immense : 263 kg portés à bout de bras.  Selon la Fédération internationale d’haltérophilie, aucun autre être humain n’a fait mieux. Mais ce gaillard de 190 kg n’a porté finalement que 1,4 fois son propre poids…

C’est déjà pas mal, mais cela amuserait le bousier s’il savait qu’on acclame ce genre de champions. Du haut de ses quelques grammes, l’insecte peut soulever des charges de l’ordre du kilogramme !

Le Britannique Robert Knell s’est livré à une expérience assez inédite pour regarder quelle charge relative le bousier pouvait supporter. Le scarabée portait sur son dos un récipient qui se remplissait d’eau au fur et à mesure. L’animal a finalement arrêté de marcher lorsqu’il portait sur ses épaules l’équivalent de 1.141 fois son propre poids… Il faudra encore beaucoup d’entraînement à Hossein Reza Zadeh avant de soulever 217 tonnes !

© Peter van der Sluijs, GFDL et Pixabay CCO

Le Brésilien César Cielo est le nageur le plus rapide de l’histoire, détenteur des records du monde du 50 m (20 secondes 91 centièmes) et du 100 m nage libre (46 secondes 91 centièmes). Sur cette seconde distance, il a nagé à 7,7 km/h : il est donc allé plus vite qu’un humain marchant.

Bel exploit, sachant malgré tout qu’il a bénéficié d’un plongeon et d’une coulée lui permettant d’améliorer un peu sa moyenne. À titre de comparaison, certains marlins, comme le voilier de l’Indo-Pacifique (Istiophorus platypterus) ici en photo, peuvent atteindre les… 110 km/h !

© Stockphoto mania, Refat, Shutterstock

Dans l’eau, soit on descend en profondeur, soit on tient longtemps, mais il est difficile pour l’Homme de faire les deux ! Ainsi, l’Autrichien Herbert Nitsch est descendu en apnée « no limit » jusqu’à 214 m de profondeur, record du monde homologué, au terme d’une plongée de 4 min 24. De son côté, le Français Stéphane Mifsud tient 11 mn 35 s la tête sous l’eau au niveau de la surface, sans bouger. Des performances surnaturelles !

Pourtant, il y a beaucoup mieux parmi les mammifères. Le cachalot va ainsi se nourrir jusqu’à 2.000 m de profondeur, après plus d’une heure sans être remonté respirer !

© Gabriel Barathieu, CC by-sa 2.0 et Dudarev Mikhailn, Shutterstock

Le 29 mai 1953, l’alpiniste néo-zélandais Edmund Hillary et le Sherpa Tensing Norgay devinrent les premiers êtres humains à atteindre le toit du monde, le mont Everest, qui culmine à 8.848 m. Des températures glaciales, des niveaux d’oxygène très bas… si haut, le terrain est très hostile.

Cela n’empêche pourtant pas les oies à tête barrée (Anser indicus) de voler en formation à des altitudes de 9.000 m !

© Travel Stock, Raju Soni, Shutterstock

L’Homme a toujours rêvé de prendre de la hauteur et s’amuse à grimper sur ce qu’il trouve en milieu naturel (falaises, roches, etc.). Certains s’attaquent même aux constructions humaines. C’est le cas par exemple d’Alain Robert, surnommé le Spiderman français, du fait des nombreux gratte-ciel qu’il a escaladés à mains nues et sans être assuré.

Pour le gecko, cette performance qui nous paraît inouïe relève de la normalité. Il possède des pattes extrêmement adhésives, montées de fines lamelles qui profitent des anfractuosités les plus fines du décor. Les chercheurs veulent s’en inspirer pour développer des robots tout-terrain.

© Photobac et Kittipong053, Shutterstock

Il est des animaux assez extraordinaires. Le genre Gerris regroupe différentes espèces d’insectes dotées d’une capacité spéciale : ils peuvent marcher sur l’eau. Ils profitent de leur légèreté et de terminaisons hydrophobes au bout de leurs pattes pour flotter, un peu comme s’il y avait de l’huile sur de l’eau.

Naturellement, il est impossible pour l’Homme de réaliser une telle performance. Alors, pour se donner l’illusion de dompter la nature, il s’est créé une planche de surf et la laisse courir devant les vagues.

© MarkMirror et Trubavin, Shutterstock

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Les Hommes faisaient-ils du sport durant la Préhistoire ?


Du sport pendant la préhistoire ? Peut-être pas tout à fait comme on l’entend, mais ils devaient être très en forme en tout cas pour la chasse. Eux au moins quand ils tuaient un animal, c’était pour se nourrir, vêtir et se défendre. Ils devaient user de stratégie et utiliser avec le temps des outils qui demandaient une force de lancer pour viser la proie. Ils s’adonnaient aussi à la nage, la marche, sûrement la course et plus tard a pagayer.
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Les Hommes faisaient-ils du sport durant la Préhistoire ?

 

chasse préhistoire

Crédits : Flickr

par Yohan Demeure

Les Homo erectus, Homo sapiens ou encore Néandertal étaient loin de pratiquer les sports des Jeux olympiques mais il s’agissait tout de même de grands sportifs dans la mesure ou ceux-ci devaient être en forme pour survivre.

Homo erectus, qui aurait vécu en Asie entre 1 million d’années et 140 000 ans avant J.C. organisait des expéditions de chasse comme les archéologues l’affirment via les découvertes de restes d’animaux près de fossiles humains.

Par ailleurs, le caillassage était alors une pratique très rependue et des boules 1 kilo ou de 500 grammes pouvaient provoquer des fractures chez certains animaux de taille moyenne comme les impalas. Ainsi, étant donné que la chasse est actuellement considérée comme une sorte de sport, nous pouvons conclure qu’avec les moyens de l’époque, cette pratique devait être bien plus physique !

En réalité, la chasse était l’activité principale de l’Homme préhistorique. L’Homme de Néandertal avec son physique imposant n’hésitait pas à chasser le petit gibier à l’arme de jet et préparait des attaques contre des animaux plus imposants tels que le rhinocéros et le mammouth.

Plus proche de nous, l’Homo sapiens, il y a plus de 15 000 ans, s’imposait un apprentissage drastique pour manier le propulseur, une arme qui s’apparente au tir à l’arc. Ainsi, l’Homme va pouvoir se tenir à bonne distance de sa proie tout en gardant une force de projection et une précision comparable à celles obtenues auparavant, ce qui représente une révolution. De plus, il faut savoir que la vitesse du projectile est multipliée par trois par rapport à un lancer à la main et que la distance de tir pouvait atteindre jusqu’à 100 mètres.

Par ailleurs, la chasse n’était pas seule preuve d’activité physique puisque 8 000 avant J.C., Homo sapiens pagayait à bord d’une pirogue alors que ses contemporains nageaient.

Voici une démonstration de tir au propulseur préhistorique par un amateur passionné :

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Découverte d’outils de pierre de plus de 2 millions d’années en Chine


Il semble que l’homme soit présent, il y a plus longtemps que les scientifiques pensaient en Chine. C’est grâce à des outils de pierre qui vient encore changer l’histoire de l’humanité.
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Découverte d’outils de pierre de plus de 2 millions d’années en Chine

 

Des archéologues examinent une pointe de quartzite découverte dans le sud du plateau de Loess en Chine. La pièce a plus de 2 millions d'années

Des archéologues examinent une pointe de quartzite découverte dans le sud du plateau de Loess en Chine. Photo : La Presse canadienne/Zhaoyu Zhu

La mise au jour en Chine d’outils en pierre, vieux de 2,12 millions d’années, repousse d’au moins 270 000 ans la présence de l’homme sur le continent asiatique, selon une étude publiée mercredi dans la revue Nature.

AGENCE FRANCE-PRESSE

Jusqu’à aujourd’hui, les plus anciennes traces humaines « non africaines » dataient de 1,8 million d’années. Il s’agissait de restes humains mis au jour dans le Caucase, sur le site de Dmanissi, en Géorgie.

Ces outils ont été découverts par une équipe de chercheurs menée par Zhaoyu Zhu de l’académie chinoise des sciences à Shangchen, dans le sud du plateau de Loess en Chine. Ils ont été mis au jour avec des fragments d’os animal.

Cette découverte implique que les hominidés [le groupe de l’homme et du chimpanzé, NDLR] ont quitté l’Afrique plus tôt que ne l’indiquaient les preuves de Dmanissi. Robin Dennell, du département d’Archéologie de l’université britannique d’Exeter, coauteur de l’étude

La datation des outils du site de Shangchen a été obtenue grâce au paléomagnétisme : en tenant compte des variations de l’orientation du champ magnétique terrestre au fil des millénaires, parfaitement datées, les chercheurs peuvent déterminer l’âge des vestiges.

Une méthode irréfutable selon Robin Dennell qui considère que le sujet est tellement polémique que les preuves doivent être « à l’épreuve des bombes. »

Selon un communiqué de l’Université d’Exeter, les pierres ont été intentionnellement façonnées.

L’objectif principal de ces pierres écaillées était de produire des éclats tranchants utilisables pour couper ou trancher. C’est une technologie simple, mais efficace qui a été développée il y a 2,6 millions d’années en Afrique de l’Est. Robin Dennell

Les hommes qui ont laissé ces traces étaient « probablement une forme précoce de notre propre genre Homo », considère Robin Dennell.

Les plus vieux fossiles de genre Homo, genre auquel appartient l’homme moderne (c’est à dire Homo sapiens, notre propre espèce), remontent à 2,8 millions d’années. Il s’agit d’une mandibule avec des dents trouvée dans la région de l’Afar, en Éthiopie, en 2013.

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L’homme de Cro-Magnon avait le visage couvert de nodules


Même vieux de 20 milles ans, l’humain avait des maladies génétiques, c’est ce que croient les scientifiques d’après une étude approfondie d’un crâne. Ils ont fait une reconstitution avec les nodules qu’il avait sur le visage
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L’homme de Cro-Magnon avait le visage couvert de nodules

 

À l'occasion des 150 ans de sa découverte,... (PHOTO AFP/VisualForensic)

À l’occasion des 150 ans de sa découverte, le fossile, dont le crâne est conservé au Musée de l’Homme à Paris, a été réexaminé pour faire une reproduction du visage de l’homme.

PHOTO AFP/VISUALFORENSIC

Agence France-Presse
PARIS

 

Le célèbre homme de Cro-Magnon a désormais un visage, marqué par de nombreux nodules bénins, dont un gros sur le front: il souffrait en effet d’une maladie génétique, selon une équipe de chercheurs français menée par le docteur Philippe Charlier.

Découvert en 1868 dans la grotte des Eyzies (Dordogne), le squelette de Cro-Magnon 1 est celui d’un individu mâle Homo Sapiens datant de 28 000 ans environ.

À l’occasion des 150 ans de sa découverte, le fossile, dont le crâne est conservé au Musée de l’Homme à Paris, a été réexaminé par le médecin légiste et anthropologue Philippe Charlier et d’autres chercheurs dont le paléoanthropologue Antoine Balzeau.

À l’issue de ces travaux, «nous avons fait une proposition de diagnostic: il souffrait d’une neurofibromatose de type 1», déclare à l’AFP Philippe Charlier.

Cette maladie génétique occasionne le développement de tumeurs bénignes des nerfs périphériques, à la fois superficielles et profondes (neurofibromes), ainsi que la formation de taches sur la peau.

Les travaux de l’équipe ont été publiés vendredi dans la revue médicale Lancet.

L’équipe dirigée par le Dr Charlier à l’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) a pratiqué sur l’Homme de Cro-Magnon un examen anthropologique et médical direct, et réalisé un microscanneur au Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN).

Ils ont ensuite comparé les données avec celles issues de diverses collections anatomiques et pathologiques en France. Ce qui leur a permis de proposer ce diagnostic.

Le crâne de l’Homme de Cro-Magnon «présente une lésion au niveau du front qui correspond à la présence d’un neurofibrome», qui aurait érodé l’os, indique Philippe Charlier.

«Son conduit auditif interne gauche était lui aussi abîmé, vraisemblablement par une tumeur qui a grossi», a-t-il ajouté.

Munis de cette proposition de diagnostic, «nous avons ensuite réalisé une reconstitution réaliste de la face de cet homme d’âge moyen, en tenant compte de sa pathologie», poursuit le maître de conférences.

Et son visage est apparu, mangé par les neurofibromes: un gros nodule sur le front, d’autres plus petits sur les arcades sourcilières, d’autres encore près du nez et des lèvres...

«Il en avait partout».

Par «parti pris», les chercheurs ont choisi de présenter cet homme moderne «avec une barbe abondante».

http://www.lapresse.