Le Saviez-Vous ► Top 10 des serpents les plus dangereux de la planète


Beaucoup de personnes ont peur des serpents même s’ils en ont jamais vu. C’est inné ! Quoi que ce n’est pas tout les serpents qui sont dangereux. Par contre d’autres, il faut se méfier de certains qui sont très dangereux et donc à éviter.
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Top 10 des serpents les plus dangereux de la planète

par Clara Zerbib, journaliste animalière

Il existe plus de 600 espèces de serpents venimeux dans le monde. Mais seules 200 d’entre elles peuvent être dangereuses pour l’Homme.

Petit tour d’horizon des serpents les plus meurtriers !

1. Le mamba noir

Considéré comme le serpent le plus rapide du monde, le mamba noir (Dendroaspis polylepis) peut se déplacer jusqu’à 23 km/h. Il peut mesurer jusqu’à 4 mètres de long et tire son nom de la coloration noire de l’intérieur de sa bouche.

Il s’agit d’un reptile très dangereux. Et pour cause, sa morsure peut tuer un être humain en moins de 2 heures… Heureusement, il ne se rencontre que dans certaines parties de l’Afrique.

mamba noir

Crédits : iStock

2. Le Taïpan du désert

Le venin du Taïpan du désert (Oxyuranus microlepidotus) est 25 fois plus toxique que celui du cobra. Une seule morsure pourrait ainsi tuer pas moins de 100 personnes.

En effet, son venin a pour effet de paralyser les muscles, ralentir la respiration et provoquer des hémorragies dans les vaisseaux sanguins. Cette espèce n’est toutefois visible à l’état sauvage qu’en Australie.

taïpan du désertCrédits : XLerate/Wikimedia Commons

3. La vipère heurtante

Avec ses 2 mètres de long, la vipère heurtante n’est pas le plus grand serpent qui soit. Mais il a une autre particularité : c’est le serpent à l’attaque la plus rapide au monde. Toutefois, il prend toujours la peine de prévenir de son attaque en émettant des sifflements bien reconnaissables.

Toujours est-il que sa morsure peut occasionner des hémorragies internes ainsi que des nécroses. Mais si vous ne vivez pas en Afrique ou en Arabie, vous n’avez aucune chance de le rencontrer.

vipère heurtanteCrédits : Bernard DUPONT/Wikimedia Commons

4. Le Fer de lance commun

Le Fer de lance commun (Bothrops atrox) vit dans les forêts tropicales d’Amérique du Sud, et notamment en Guyane. Mesurant environ 2 mètres, il est aussi à l’aise dans les arbres que sur terre ou même dans l’eau.

Ce qui rend ce serpent dangereux, c’est sa morsure extrêmement venimeuse mais également sa capacité à se camoufler, notamment dans les plantations de café et de banane

fer de lanceCrédits : Bernard DUPONT/Flickr

5. Le cobra indien

Aussi appelé serpent à lunettes, le cobra indien (Naja naja) se rencontre principalement en Asie du Sud, et notamment en Inde.

Mesurant environ 2 mètres, il possède l’un des venins les plus puissants au monde pour la simple et bonne raison qu’il peut en injecter beaucoup en une seule morsure. L’effet paralysant est alors immédiat, entraînant la mort par arrêt cardiaque ou par arrêt respiratoire.

cobra indienCrédits : Gopal Venkatesan/Wikimedia Commons

6. L’anaconda géant

L’anaconda géant n’est pas venimeux. En revanche, il a pour caractéristique d’être constricteur, c’est-à-dire qu’il s’enroule autour de ses proies pour les étouffer.

Avec ses 5 à 9 mètres de long et ses 130 kilos, l’anaconda peut faire peur. Mais en réalité, ses attaques sur l’être humain sont rares. D’autant plus qu’il vit la plupart du temps dans l’eau, plus particulièrement dans le bassin amazonien.

serpent anacondaCrédits : Jeff Kubina/Flickr

7. L’Échide carénée

L’Échide carénée (Echis carinatus) est un tout petit serpent vivant en Asie. Difficilement détectable de par sa petite taille, il a la réputation d’être très rapide. Et sa morsure est particulièrement venimeuse, son taux de mortalité pouvant atteindre les 90%.

Lors d’une morsure, la personne atteinte a tendance à saigner des oreilles, du nez ou encore des yeux et à déclencher des complications rénales. Sympathique, non ?

serpent echis carinatusCrédits : Dr. Raju Kasambe/Wikimedia Commons

8. Le Bongare indien

Le Bongare indien (Bungarus caeruleus) est considéré comme le serpent le plus dangereux d’Inde. Et pour cause, son puissant venin paralysant a tendance à attaque le système nerveux. Et le problème, c’est que les anti venins sont inefficaces…

Heureusement, sa morsure est indolore. C’est déjà ça !

bongare indienCrédits : Jayendra Chiplunkar/Wikimedia Commons

9. La vipère de Russel

La vipère de Russell (Daboia russelii) se rencontre en Asie du Sud et est réputée pour son tempérament quelque peu agressif. En effet, ce serpent d’environ 1,20 mètre a tendance à mordre tout ce qui passe. Or, sa morsure est particulièrement dangereuse et très douloureuse.

Ce serpent tuerait pas moins de 25 000 personnes par an. Autant dire qu’il vaut mieux s’en méfier…

vipère de russellCrédits : AChawla/Wikimedia Commons

10. Le cobra royal

Le cobra royal (Ophiophagus hannah) est considéré comme le plus long serpent venimeux du monde. En effet, il peut mesurer jusqu’à 5,5 mètres de long, pour un poids d’environ 10 kilos.

Présent en Asie du Sud, ce serpent est capable d’injecter une quantité impressionnante de venin à chaque morsure, ce qui le rend particulièrement dangereux. La mort intervient rapidement, le plus souvent par asphyxie.

cobra royalCrédits : antriksh/Pixabay

Source

https://animalaxy.

Le Saviez-Vous ► La grande histoire du café


Comment nos ancêtres ont pu affronter la journée sans un bon café ? Mais ce breuvage chaud, n’a pas toujours eu des lettres de noblesse. On l’a accusé de biens des maux avant d’être accepté partout
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La grande histoire du café

 

 

Une pause détente ou un petit coup de mou ? Direction la machine à café évidemment ! Pourtant, rien ne prédestinait les cerises de caféier, aux vertus stimulantes découvertes par hasard par un berger éthiopien, à un tel succès populaire…

Originaire d’une province d’Ethiopie, nombre de légendes circulent concernant la découverte des effets du fruit du caféier. Sa consommation se développe ensuite dans le Monde Arabe du XVIème siècle, alors qu’il reste encore inconnu en Europe. Avant de se retrouver dans les tasses des foyers occidentaux, le café s’est retrouvé au coeur de légendes mais aussi de conflits politiques, religieux et économiques. Aujourd’hui, 1 500 tasses sont consommées par minute en France 1, correspondant à 330 000 tonnes par an 2.

De la légende, à l’expansion dans le Monde du XVIIème siècle

Le caféier serait probablement originaire d’une province d’Ethiopie appelée Kaffa. De nombreuses légendes circulent sur la découverte des propriétés stimulantes des cerises de caféier. La plus célèbre conte l’histoire d’un jeune berger nommé Khaldi, intrigué par le comportement de ses chèvres qui avaient consommé les fruits de l’arbre. En rendant compte de cette anecdote au prieur voisin, celui-ci eut l’idée d’en faire une boisson.

Au XVème siècle, l’expansion se fait d’abord dans l’Arabie voisine, grâce aux pèlerins musulmans se rendant à la Mecque. On appelle alors cette boisson aux effets stimulants « K’hawah ». L’alcool étant interdit par l’islam, le café y rencontre un gros succès.

Les premiers cafés ouvrent : ces lieux culturels et d’échange sont particulièrement appréciés des intellectuels. Le café appartient alors au monopole arabe qui applique une politique de non exportation.

En 1615, des commerçants vénitiens parviennent néanmoins à en ramener en Europe. Le vieux continent connaît alors une véritable effervescence autour des boissons chaudes avec les arrivées récentes du chocolat (1528) et du thé (1610).

Les années suivantes, la France, les Pays-Bas et l’Angleterre implantent des caféiers dans leurs colonies, permettant de s’approvisionner librement. Parallèlement à cela, de nombreux cafés ouvrent dans les grandes villes d’Europe. En France, le café arrive par le port de Marseille. C’est là qu’on inaugure, vers 1640, le premier café français. Il faudra attendre près de 30 ans (1672) pour voir le premier café s’ouvrir dans la capitale, près du Pont-Neuf (contrairement à ce que son nom pourrait laisser penser, c’est le plus vieux pont parisien, achevé en 1606). Ces lieux sont alors particulièrement prisés des lettrés, philosophes et musiciens classiques.

En Amérique, l’arrivée du café se fait plus tardive, en 1668. Il est rendu très populaire par l’épisode de la « Boston Tea Party », marquant le début de la guerre d’indépendance. Agacé des lourdes taxes imposées par le Roi anglais Charles III sur le thé, les Bostonais décidèrent de boycotter les marchandises anglaises et de remplacer le thé par le café dans leurs habitudes alimentaires.

Une expansion controversée ?

Tout au long de son expansion, le café, de par ses propriétés stimulantes sur l’organisme, va être sujet à de nombreuses polémiques. La première date de 1511 : en signe de protestation contre la popularité du café, les autorités de La Mecque veulent brûler les sacs de graines. Selon elles, les cafés seraient des lieux de débauche et de contestation politique.

Après son arrivée en Europe, des prêtres italiens tentent de le faire interdire par le Pape Clément VIII, jugeant que le café serait la boisson des infidèles. Or, après en avoir dégusté une tasse, le Pape l’eut aimé et voulut même le baptiser !

Deux tentatives d’interdictions ont également eu lieu en Angleterre. En 1674, des femmes signèrent une pétition, clamant que le café éloignait leurs maris, préférant passer du temps au café plutôt qu’au domicile familial. Charles II fût à l’origine de la deuxième tentative. Pensant que c’était dans ces lieux que la révolution se forgeait, il voulut interdire et fermer les cafés.

Plus original : en Allemagne, on pensait que le breuvage rendait stérile et donc, on tenta de le prohiber aux femmes. Enfin, à la fin du XVIIIème siècle, le café concurrençait sérieusement, voire nuisait au commerce de la bière produite en Prusse. Le roi Frédéric le Grand tenta donc de le prohiber…

Le café aujourd’hui…

 

Le café est actuellement la deuxième boisson (derrière le thé) la plus consommée au monde. Même si les plus gros buveurs se trouvent en Scandinavie, la France en est particulièrement adepte. A partir de 17 ans, plus de la moitié des Français en consomme 3, et chacun de nous en achète plus de 5 kg par an 2 !

D’un point de vue économique, on estime à plus de 100 millions le nombre de personnes vivant de la caféiculture. Le café est même la première denrée agricole commercialisée dans le monde, devant le blé ou le sucre. De plus, pour de nombreux pays en développement, le café représente 80 % des exportations totales, le plaçant régulièrement deuxième devise derrière le pétrole.

Cependant, la consommation de café évolue : depuis quelques années, les dosettes envahissent nos rayons de supermarchés. Certes moins écologique, les industriels ont développé ce système afin de répondre aux besoins de praticité recherchés par le consommateur. Excellent moyen de concilier écologie et solidarité, le commerce équitable tend également à bousculer nos habitudes d’achat. D’ailleurs, le café s’avère le produit le plus plébiscité des consommateurs français.

Le café a ainsi connu une histoire très mouvementée avant de devenir le partenaire indispensable de vos coups de fatigue et une denrée alimentaire au pouvoir économique indéniable !

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D’étonnantes armes cérémonielles découvertes à Oman


Des armes à l’Âge de pierre ont été retrouvées dans la Péninsule Arabique. La particularité de ses armes, elles ne sont pas fonctionnelles, probablement qu’elles étaient destinées à des divinités
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D’étonnantes armes cérémonielles découvertes à Oman

Deux carquois en cuivre et bronze datés de l'Age du Fer (900-600 av.JC) découverts sur le site de Mudhmar dans le sultanat d'Oman. CREDIT: Guillaume Gernez/Mission archéologique Française en Oman Central

Deux carquois en cuivre et bronze datés de l’Age du Fer (900-600 av.JC) découverts sur le site de Mudhmar dans le sultanat d’Oman. CREDIT: Guillaume Gernez/Mission archéologique Française en Oman Central

Par Bernadette Arnaud

Des armes cérémonielles en bronze vieilles de plus de 2500 ans ont été mises au jour pour la première fois dans la péninsule arabique.

ARABIE. Carquois, flèches, poignards, haches… Un exceptionnel ensemble d’armes en bronze datant de 900 à 600 avant notre ère (Age du Fer II) a été découvert pour la première fois dans le sultanat d’Oman, au sud de la péninsule arabique. Rarissimes, ces vestiges ont été retrouvés dispersés sur le sol d’un antique complexe architectural, par les chercheurs d’une mission archéologique française dirigée par Guillaume Gernez, du laboratoire ArScan du CNRS et de l’université Paris Ouest Nanterre, un spécialiste de l’armement en métal au Proche et Moyen Orient. Située dans la région d’Ad-Dakhiliyah, à la limite des oasis et du désert du Rub‘ al-Khali, la localité d’Adam, où ont été effectuées ces trouvailles, est longtemps restée en dehors des zones explorées par les scientifiques.

C’est pourtant là, au pied du massif montagneux du Jabal Mudhmar, qu’à l’intérieur d’un édifice étudié depuis 2011, les chercheurs ont eu la surprise de découvrir dans une pièce ces carquois en bronze, et leurs flèches… représentés en modèles réduits ! Leur étonnement ne s’est pas arrêté-là. arcs en bronze

En plus de cette panoplie d’armement, ont aussi été exhumés « cinq haches de combat, cinq poignards à pommeau en forme de croissant, une cinquantaine de pointes de flèches », ainsi que cinq arcs complets.

« De tels objets sont totalement inédits : aucun arc en métal n’était connu en Arabie ou au Moyen Orient jusqu’à présent », a expliqué Guillaume Gernez, dans un document du CNRS.

Arcs cérémoniels en bronze (70cm) datant de l’Age du Fer (900-600 av.JC) mis au jour dans le Sultanat d’Oman © Guillaume Gernez/Mission archéologique française en Oman Central 

 

Que peut signifier une telle découverte ?

Selon les archéologues de la mission soutenue par le ministère français des Affaires étrangères et celui omanais du patrimoine et de la culture, « le caractère non utilitaire de la plupart de ces armes pourraient indiquer qu’elles aient été conçues pour être offertes à des divinités guerrières ».

Ce que la présence d’éléments liés à des pratiques cultuelles (débris d’encensoirs, petits serpents* de bronze, etc), tendraient à suggérer. Mais cette découverte soulève plus de questions qu’elle n’apporte de réponses. De prochaines fouilles archéologiques sont prévues pour tenter de mieux appréhender les raisons pour lesquelles de telles armes en métal ont pu être fabriquées. 

*Dans d’autres parties de la péninsule arabique, des fouilles archéologiques réalisées dans des périodes comparables de l’âge du fer ont mis en évidence l’existence d’habitats fortifiés placés sous la protection d’un dieu incarné sous la forme d’un serpent. Les animaux étaient particulièrement présents dans les cultes préislamiques du panthéon sud-arabique.

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Découverte de la plus ancienne perle fine au monde


Une perle datant de plusieurs milliers d’année ayant servit probablement a des rites funéraires doit avoir son pesant d’or .. quoiqu’il en soit, la perle a depuis longtemps choisi comme une pierre spéciale
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Découverte de la plus ancienne perle fine au monde

 

La perle fine d'Umm al-Quwain 2 (E.A.U.), datée de 7500 ans, était associée au squelette n°4 de la nécropole.La perle fine d’Umm al-Quwain 2 (E.A.U.), datée de 7500 ans, était associée au squelette n°4 de la nécropole.   © CNRS/Ken Walton

La plus ancienne perle fine de l’histoire de l’humanité, vieille d’environ 7500 ans, a été découverte sur un site néolithique des Émirats arabes unis.

Cette découverte a été rendue publique par le Centre national français de la recherche

scientifique (CNRS), jeudi.

La perle découverte sur le site de l’habitat côtier d’Umm al-Quwain 2, aux Émirats arabes unis, est datée par carbone 14 d’environ 5500 ans avant notre ère.

« Il s’agit donc de la plus ancienne perle fine archéologique connue actuellement en Arabie, mais aussi au monde », souligne le CNRS.

« Jusque-là, les gemmologues avaient popularisé l’idée que la plus vieille des perles fines (datée de 3000 ans avant notre ère) provenait d’un site préhistorique japonais », peut-on lire dans le communiqué du CNRS. Or, la nouvelle découverte atteste que les perles fines étaient déjà collectées 2500 ans plus tôt dans cette aire géographique, pour leur valeur esthétique, voire à des fins rituelles.

Selon les chercheurs du CNRS, ces résultats et de précédentes découvertes de perles fines sur le littoral de l’Arabie du sud-est attestent donc que la plus ancienne pratique de pêche perlière s’est déroulée dans cette région du monde.

« Les perles fines occupaient une place particulière dans les rites funéraires. Ainsi, la perle retrouvée, non percée, était déposée dans la sépulture d’un individu dans la nécropole d’Umm al Quwain 2. Dans d’autres nécropoles, les perles étaient placées sur le visage du défunt, notamment au-dessus de sa lèvre supérieure. » Centre national français de la recherche scientifique (CNRS)

La totalité des perles néolithiques retrouvées aux Émirats arabes unis (101 au total) est issue de la grande huître perlière Pinctada margaritifera et de la Pinctada radiata, la dernière étant beaucoup plus petite, plus facile à collecter et offrant des perles de plus grande qualité. Le CNRS précise qu’elles ont été collectées au prix d’une « pêche difficile et dangereuse ». Après coup, les perles fines étaient triées, et les formes sphériques étaient privilégiées.

« Souvent blanches, opaques et mates du fait de leur altération, certaines sont pourtant remarquablement conservées, avec des tons blancs, roses, orangés, brunâtres et possèdent encore leur lustre d’origine », explique le CNRS.

Quant au nacre des huîtres, elle constituait de son côté une ressource capitale dans l’économie des sociétés néolithiques locales, « puisque c’est à partir des grandes valves de P. margaritifera qu’étaient produits les hameçons, destinés à capturer toute une gamme de poissons, jusqu’aux plus grands (thons ou requins) ».

http://www.radio-canada.ca