Faux artistes, vraies arnaques


Je ne comprends pas comment des personnes se font prendre de la sorte. Bon peut-être que je ne suis aucune vedette dans les réseaux sociaux, même si je peux aimer certains artistes, je ne suis pas une fan au point de vouloir tout savoir. Ce qui m’interpelle, des fraudeurs qui se font passer pour des artistes québécois est bien les mots qu’on n’utilise pas au Québec et les fautes a profusion (donc plus que moi)  De plus, sitôt qu’on parle d’argent pour réclamer un prix ou pour faire un don dans une conversation privée, devraient allumer les lumières de la méfiance.
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Faux artistes, vraies arnaques

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

Marc Hervieux

Marie-Mai, Marc Dupré, Marc Hervieux… des arnaqueurs, souvent africains, utilisent le nom et les photos d’artistes québécois pour frauder des fans. Notre journaliste s’est créé un compte Instagram et s’est rapidement fait contacter par des imposteurs.

ÉMILIE BILODEAU
LA PRESSE

Des fans pris pour cible

Les faux comptes d’artistes créés pour escroquer pullulent sur Facebook et Instagram

L’entourage de Marie-Mai dépense énormément d’énergie à faire fermer les faux comptes qui utilisent le nom de la chanteuse sur les réseaux sociaux.

« Il en pleut des faux comptes, commente Marie-Mai. Presque tous les jours, on doit en fermer. Tous les jours, on doit effectuer un contrôle. »

L’artiste ne se pose pas en victime. Elle est attristée que des fans se fassent piéger par des escrocs au point d’en perdre de l’argent.

« C’est très frustrant. Ça me fait de la peine pour les fans qui pensent vraiment qu’ils ont un accès à moi. Ils [les fraudeurs] profitent de la naïveté de certaines personnes. Ça m’enrage ! Ça me choque ! »

Marie-Mai se retrouve aussi dans des situations embêtantes à cause des arnaqueurs. À la fin d’une séance de signature d’autographes, une fan s’est présentée à la chanteuse.

« Elle était convaincue que j’avais eu la discussion avec elle, sur le web, que j’étais lesbienne », cite l’artiste en exemple.

La chanteuse n’est pas la seule artiste ciblée par les malfaiteurs. Au cours des dernières années, des extorqueurs ont utilisé l’identité d’au moins une vingtaine de personnalités québécoises, dont celle de Marc Hervieux. Chaque fois, le ténor a dénoncé l’arnaque sur sa page Facebook et le compte du faussaire a rapidement été supprimé. Le chanteur ignore toutefois si des victimes se sont fait prendre au point d’envoyer de l’argent aux fraudeurs.


« C’est effrayant ! Les gens ont l’impression que tout à coup, ils ont un contact avec des gens qu’ils aiment beaucoup. Ils sont heureux de communiquer avec un artiste qu’ils aiment tant. Mais ce n’est pas nous », se désole Marc Hervieux.

Au moins une personne a aussi utilisé le nom de Dan Bigras pour solliciter des dons, il y a un an et demi. Le fraudeur prétendait que l’argent serait versé au Refuge des jeunes, un organisme que Dan Bigras parraine depuis près de 30 ans.

Le manège a cessé, mais il a repris, sous une nouvelle forme, dans les derniers mois.

« Ils [les faussaires] avaient l’air de faire des compliments aux personnes qu’ils approchaient, de vouloir les rencontrer, puis à un moment, ils leur demandaient un don », raconte l’artiste qui a été prévenu par des internautes vigilants.


« Bien voyons donc !, s’exclame-t-il. Je ne demande jamais de don sur les réseaux sociaux. Je ne fais jamais de demande en mariage. Je ne sollicite rien sur Facebook », déclare Dan Bigras.

Un iPhone en prix

L’animatrice Annie-Soleil Proteau s’est aussi mise à recevoir des messages étranges, sur Instagram, au cours de l’année.

« On m’écrivait : “J’ai participé à ton concours et j’ai gagné. Merci de me faire gagner un iPhone. Quand est-ce que je vais le recevoir ?” »

Sur le coup, la chroniqueuse culturelle à l’émission Salut Bonjour ne comprenait pas pourquoi on lui envoyait ces messages. Jamais elle n’avait organisé de concours ni fait tirer d’iPhone. Quelques semaines se sont écoulées et un internaute lui a appris qu’un individu utilisait son nom et ses photos sur Instagram. Puis, au mois d’août dernier, certaines personnes lui ont annoncé qu’elles s’étaient fait frauder de quelques centaines de dollars à quelques milliers de dollars.

« Je me suis mise à capoter. J’ai compris que quelqu’un utilisait mon nom et ma face pour arnaquer des gens », souligne l’animatrice, en colère.

Elle a d’ailleurs consulté un expert en cyberfraude qui soupçonne que l’imposteur serait établi au Congo.

La plupart des gens finissaient par comprendre que ce n’était pas moi, que je n’avais rien à voir là-dedans, que c’était une fraude et qu’ils s’étaient fait avoir. Mais il y en a qui ont vraiment pensé que c’était moi qui les arnaquais. Annie-Soleil Proteau

Annie-Soleil Proteau a eu beaucoup de difficulté à faire fermer le compte qui s’appelait « anniesoleil.proteauoff » ; le sien s’appelle « anniesoleil.proteau ». D’abord, le fraudeur a bloqué la vraie Annie-Soleil Proteau de sorte qu’elle ne puisse rien voir du compte utilisant ses photos. Puis, malgré les centaines de personnes qui lui écrivaient pour lui dire qu’ils avaient dénoncé le compte à Instagram, rien ne bougeait.

La situation est devenue plus sérieuse vers la fin d’août. Un dimanche après-midi, elle a passé quatre heures à répondre à des messages de fans, dont certains avaient été victimes de l’arnaque. Ceux-ci avaient composé un numéro de téléphone payant qui leur avait été fourni pour réclamer un iPhone 10. Les victimes se sont retrouvées avec une facture de téléphone salée et ce sont les fraudeurs qui se sont enrichis.

Elle a décidé de publier une photo et un message pour prévenir ses fans et, surtout, pour critiquer l’inertie d’Instagram. Quelques heures plus tard, le compte a finalement disparu de la plateforme sociale.

Douze faux comptes « officiels »

Nathalie Ménard est une fan d’Éric Lapointe. Elle n’approuve pas les gestes présumés de violence que le chanteur a commis contre une femme, mais elle ne renie pas l’entrevue qu’elle a accordée à La Presse bien avant que des accusations ne soit portées contre l’artiste.

Chaque année, Nathalie Ménard assiste à trois ou quatre spectacles de son chanteur préféré. Elle publie aussi des photos du rockeur sur les réseaux sociaux. Des « éric68 », « éric188 » ou « éric232323 » la contactent parfois sur la messagerie privée d’Instagram en prétendant qu’ils sont LE Éric Lapointe.

« L’autre jour, il y en a un qui me faisait croire que c’était vraiment Éric et qu’il sortait de studio. Eille, le cave ! Voir qu’en sortant de ton studio, tu m’écris. Come on, je n’ai pas 16 ans », s’exclame-t-elle.

Nathalie Ménard défie parfois les falsificateurs en leur posant des questions pointues, notamment sur ses nombreux tatouages. Il faut dire que Nathalie Ménard et Éric Lapointe portent le même dessin sur le bras gauche, le serpent de la pochette de l’album Ma peau.

D’habitude, Nathalie Ménard coupe court aux discussions avec les faux Éric Lapointe, car elle est convaincue que les charlatans n’habitent même pas le Québec. Ils utilisent des termes comme « manager », au lieu de gérant, ou « sponsors », au lieu de commanditaires. Leurs messages sont aussi bourrés de fautes d’orthographe et de syntaxe.

Pour La Presse, elle a toutefois entretenu une conversation plus longue avec un certain « eric_lapointre_officiel ». Le vrai compte d’Éric Lapointe s’appelle « eric.lapointe_officiel », sans coquille dans le nom de famille.

Celui-ci a demandé à la Joliettaine son lieu de résidence, son âge, si elle avait des enfants, si elle était mariée et si elle croyait en l’amour sur le web. Il lui a mentionné qu’il la trouvait belle. Après avoir échangé quelques dizaines de messages, Éric Lapointre (sic) lui a offert d’avoir accès en exclusivité aux dates de ses prochains spectacles et à des gros lots.

Tout ce qu’elle devait faire, c’est de remplir « une recharge » Neosurf de 150 $ dans un « bureau à tabac », un dépanneur en québécois.

Nathalie Ménard n’a pas pu se retenir. Elle lui a écrit : « va arnaquer quelqu’un d’autre ».

Le faussaire lui a répondu : « ta mère ».

Le vrai du faux

La Presse a fait parvenir des captures d’écran de huit faux Éric Lapointe « officiel » au porte-parole de Facebook. En moins de 24 heures, les comptes ont été fermés. Le hic, c’est que Facebook n’a pas été en mesure de distinguer le vrai compte du chanteur parmi les faux. L’authentique a aussi été supprimé.

« Il [le gestionnaire des réseaux sociaux d’Éric Lapointe] essaie de se brancher avec les codes et ça ne fonctionne pas. Instagram ne reconnaît même plus le courriel et le nom d’utilisateur qu’il a utilisés pour ouvrir le compte », a indiqué une personne de l’entourage du chanteur.

Notons que ce dernier a été accusé de voies de fait contre une femme le 25 octobre dernier.

Facebook demande à ses abonnés de dénoncer les faux comptes à l’aide du bouton « signaler » affiché sur la page de chaque utilisateur.

« Nous ne tolérons pas les fausses déclarations sur nos plateformes et nous travaillons rapidement pour éliminer les comptes frauduleux », a répondu la société américaine, par écrit.

Pour éviter de tomber dans le piège de fraudeurs, Facebook recommande à ses utilisateurs de ne suivre que les comptes qui possèdent un badge bleu. Ceux-ci ont été authentifiés. Facebook affirme également que toute arnaque doit être dénoncée, tant à l’entreprise qu’aux policiers.

— Avec Maryse Tessier, La Presse

« Tu es le vrai Marc Dupré ? »

Dix heures. C’est le temps qui s’est écoulé entre l’instant où notre journaliste a publié une photo du chanteur Marc Dupré et le premier message qu’elle a reçu d’un hameçonneur sur Instagram. Marcdupre_off_compre_prive lui a tout bonnement lancé un « salut », en message privé.

Notre journaliste s’est empressée de vérifier l’identité du chanteur en lui demandant s’il était le vrai Marc Dupré. Sa réponse nous a laissés perplexes :

« Je comprends parfaitement ta réaction, mais je ne suis pas un Dieu ni ce genre d’homme qui use de sa célébrité pour dénigrer les autres. »*

Marc Dupré (le faux !) nous a souvent fait languir plusieurs heures avant de répondre à nos questions. Somme toute, après quatre messages, il a commencé à nous aguicher :

« Tu es vraiment une fan et cela mérite une récompense. »

Il a ensuite proposé à notre reporter, qui s’appelle groupiemtl sur Instagram dans le cadre de ce reportage, de lui consacrer du temps libre pour passer un moment avec elle. Il faut dire que la journaliste a prétendu avoir assisté à 22 spectacles du chanteur !

Trois jours après le début de la conversation entre la vraie journaliste et le faux chanteur, celui-ci nous a écrit :

« Pour la rencontre, tu seras vraiment priée de faire quelque chose, car j’aide vraiment les personnes démunies vivant dans les pays pauvres, tu sais. »

Le faux Marc Dupré nous a alors demandé de verser 500 euros, le jour même, « dans le but de secourir les orphelins et les démunis dans les pays pauvres notamment en Afrique ».

Notre journaliste a voulu savoir comment lui faire parvenir l’argent. Le faux chanteur nous a demandé de nous rendre dans un « bureau de tabac » pour y acheter des coupons Neosurf, des cartes prépayées pour faire des achats sur l’internet, ou de faire parvenir l’argent par Western Union à son « représentant qui se trouve présentement dans un pays appelé le Mali ».

Notons qu’il est impossible de suivre le parcours de l’argent envoyé par l’entremise de Western Union.

Éric Lapointe (ericlapointe232323) a aussi engagé la discussion avec notre journaliste en lui envoyant des bisous. Lorsque nous lui avons demandé s’il était le vrai Éric Lapointe, il a répondu : « oui, bien sûr fan ! ». « C’est ici que je parle à mes fans », a-t-il enchaîné.

Le prétendu Éric Lapointe nous a rapidement offert sa « carte fan », qui permet d’avoir accès à tous ses spectacles en loge VIP pour l’année 2019, avec six amis, des dédicaces et, surtout, un voyage pour deux personnes vers la destination de notre choix.

Tous ces cadeaux seraient offerts en échange de 500 $ à lui faire parvenir en coupons Neosurf.

À la fin des deux discussions, nous avons révélé notre véritable identité aux fraudeurs et nous leur avons demandé une entrevue.

Marc Dupré a dit ne pas comprendre pourquoi l’on doutait de lui. Il a réitéré qu’il était le vrai Marc Dupré. Puis, le lendemain de notre demande d’entrevue, le compte marcdupre_off_compre_prive a mystérieusement disparu d’Instagram.

Le faux Éric Lapointe, lui, a simplement cessé d’utiliser le compte ericlapointe232323.

Des fraudeurs organisés

Des euros, un bureau de tabac, le Mali… Mais qui tombe dans le piège de ces fraudeurs avec des signaux aussi évidents ?

Assurément quelques personnes, croit Éric Lessard. L’expert en fraude sur les réseaux sociaux affirme que les escrocs qui utilisent l’identité de personnalités québécoises s’y prennent de la même manière que dans les stratagèmes amoureux. Ils complimentent, charment et envoûtent leurs victimes potentielles. Ils leur proposent ensuite une rencontre privée ou des billets dans une loge, quelque chose que les admirateurs ont toujours cru inaccessible, quelque chose dont ils rêvent.

« C’est toujours le même stratagème, souligne M. Lessard. Ils veulent te faire vivre quelque chose d’unique, mais quelque part dans la chaîne, tu vas devoir payer. »

Selon lui, les fraudeurs viennent souvent de pays de l’Afrique de l’Ouest et ils ne travaillent pas dans l’obscurité de leur sous-sol, mais bien de manière organisée.

Ce sont des business. Ils sont installés dans de grands bureaux et commettent toutes sortes de fraudes. Ils sont payés à la commission. On les assoit derrière un écran, ils se font passer pour une dame super sexy ou pour un artiste, et ils vont à la pêche sur le web. Éric Lessard, expert en fraude sur les réseaux sociaux

Le Centre antifraude du Canada, géré par la Gendarmerie royale du Canada, ne possède aucune statistique concernant les fraudeurs qui se font passer pour des artistes canadiens.

Sue Labine, superviseure des opérations du centre d’appel, confirme toutefois que dans ce genre de situation, les « criminels sont principalement localisés à l’étranger ».

Même si les montants des fraudes ne sont pas toujours élevés, Mme Labine indique que les victimes devraient toujours porter plainte à leur service de police locale ainsi qu’au Centre antifraude du Canada.

Elle affirme aussi que les internautes devraient se méfier de toute personne qui demande un transfert d’argent par Western Union sur les réseaux sociaux.

« Si vous envoyez de l’argent à un fraudeur, il est très rare que la transaction puisse être retracée. On encourage aussi toutes les victimes à communiquer avec Western Union. »

La Sûreté du Québec n’a pas enregistré de plaintes concernant des fans qui se seraient fait duper par de faux artistes, mais cela ne veut pas dire qu’il n’existe pas de cas, affirme Hugo Fontaine, lieutenant aux communications de l’organisation.

Certaines victimes ne veulent pas dénoncer la fraude, car ils ont honte de s’être fait prendre, dit-il.

« Il y a des gens qui ne sont pas conscients de s’être fait avoir. Il y a aussi des personnes qui ne voient pas la pertinence, pour un petit montant, de rapporter la fraude », explique le lieutenant.

M. Fontaine ne s’en cache pas : certains pays d’Afrique collaborent mieux que d’autres pour enrayer les fraudes. Pour donner du poids aux enquêtes et éradiquer les arnaqueurs, il insiste sur le fait que les victimes doivent porter plainte.

*Les nombreuses fautes d’orthographe ont été corrigées dans les messages pour améliorer la lecture du texte.

« C’est désolant »

Deux artistes témoignent de leur lutte contre les faux comptes

Marc-André Fortin : « Ils demandaient 300 $ à mes fans »

Le chanteur Marc-André Fortin a fait face à des fraudeurs infatigables, l’été dernier. Au mois de juillet, une première fan lui a signalé qu’un individu utilisait son nom et ses images sur Facebook. Le gagnant de Star Académie 2005 a réussi à faire fermer le compte sans trop de problèmes.

Quelques semaines plus tard, de faux comptes avec son nom sont apparus quotidiennement sur les réseaux sociaux. Dans tous les cas, les escrocs tentaient de charmer leurs victimes, puis ils leur demandaient de l’argent.

« Ce qui est plus grave, c’est qu’ils demandaient 300 $ à mes fans en échange d’une carte de membre VIP. Franchement, il faut le faire ! », s’exclame l’artiste.

Marc-André Fortin ignore si certaines personnes ont envoyé de l’argent aux fraudeurs.

« Je trouve ça bien désolant. Ç’a été de l’ouvrage de signaler tous ces comptes, mais c’est surtout désolant pour les gens qui sont plus vulnérables. »

Daniel Boucher : « L’envie de leur sacrer un bon coup… »

Au printemps dernier, une femme a contacté le chanteur Daniel Boucher pour le prévenir que quelqu’un utilisait son identité sur Instagram.

« J’ai reçu un message qui me disait : “Il veut nous voir, tes fans, sur vidéo avec peu de vêtements. Je voulais juste te le faire savoir.” »

Le faux compte a été signalé et fermé.

Mais les fraudeurs ont continué à utiliser le nom du chanteur. Ils tentent de soutirer de l’argent à leurs victimes ou leur demandent des données personnelles sur Facebook et Instagram.

Le vrai Daniel Boucher ne peut jamais voir les comptes frauduleux parce que les escrocs lui bloquent l’accès.

« Ça me donne envie de mettre mes bottes capées et de leur sacrer un bon coup dans le cul », dit-il au sujet des fraudeurs.

https://www.lapresse.ca/

Facebook et Twitter refusent de supprimer les publicités mensongères de Trump


Il me semble que Facebook et Twitter avait annoncé qu’ils combattaient la désinformation, En tout cas c’est ce qu’ils prétendent .. Sauf pour les politiciens eux, ils ont droit tant qu’il n’y a pas d’insultes. Si il y a bien des surveillance a faire, ce sont bien les politiciens et surtout Donald Trump et son équipe
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Facebook et Twitter refusent de supprimer les publicités mensongères de Trump

Gros plan du visage de Donald Trump.

L’équipe de Donald Trump fait diffuser des publicités en sa faveur sur les réseaux sociaux.

PHOTO : GETTY IMAGES / ALEX WONG

Facebook et Twitter ont refusé de retirer des publicités de Donald Trump qualifiées de mensongères par l’équipe de campagne de Joe Biden.

Facebook avait accepté de supprimer une publicité de Donald Trump insultante pour Joe Biden puisque sa politique publicitaire interdit les insultes.

L’ancien vice-président américain, qui pourrait devenir le rival de Trump dans la course à la Maison-Blanche s’il remporte l’investiture du Parti démocrate, fait l’objet d’attaques par Trump.

L’équipe de campagne de l’actuel président américain a modifié la publicité, retirant l’insulte, mais ajoutant une fausse allégation au sujet de Joe Biden.

Les arguments de Facebook

Le camp de Biden a demandé le retrait de cette publicité. PolitiFact et FactCheck.org, qui font partie des partenaires de Facebook pour la vérification des faits, ont démenti ce qu’affirme la publicité en question.

Toutefois, Facebook a adressé une fin de non-recevoir au camp Biden, faisant valoir que sa politique de vérification des faits portant sur les publicités diffusées sur le réseau social ne s’applique pas aux hommes et aux femmes politiques.

Notre approche est fondée sur la croyance fondamentale de Facebook en la liberté d’expression […] et sur l’idée que, dans les démocraties où la presse est libre, le discours politique est déjà sans doute le discours le plus scruté qu’il soit, a écrit, dans une lettre, Katie Harbath, directrice des politiques publiques de Facebook.

Par conséquent, quand un politicien ou une politicienne parle et fait une publicité, nous ne faisons pas examiner les faits par des vérificateurs indépendants, a-t-elle ajouté.

Twitter dit aussi non

Le camp Biden a également demandé le retrait d’une publicité de Trump dans une lettre envoyée à Twitter.

C’est une chose d’autoriser l’équipe du président Trump à répandre des faussetés à partir de son propre compte [Twitter], c’en est une autre de faire du profit avec des publicités payantes qui répètent les mêmes mensonges, précisait la lettre.

Cependant, le réseau social a estimé que cette publicité ne contrevenait pas à ses règles.

La publicité dont vous parlez ne constitue pas une violation de nos politiques pour le moment, a déclaré, jeudi soir, une personne qui représente Twitter.

https://ici.radio-canada.ca/

Votre téléphone mobile vous écoute-t-il?


Téléphone, ordinateur, télévision avec toutes ces technologies nous sommes des sources inestimables pour les publicités ciblées. On nous écoute, nous lis et aux USA, les télévisions intelligentes peuvent voir si une publicité vous intéresse.
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Votre téléphone mobile vous écoute-t-il?

Illustration d'une oreille sur un téléphone cellulaire.

Nos téléphones nous écoutent, «mais ça ne fonctionne pas comme plusieurs le pensent», dit l’expert en cybersécurité Luc Lefebvre.

PHOTO : RADIO-CANADA / ÉMILIE ROBERT

Voir une publicité « trop » bien ciblée en faisant défiler son fil d’actualité Facebook a de quoi faire sursauter. Il arrive qu’elle soit si étrangement liée à une conversation qu’on a eue plus tôt qu’on se demande si notre téléphone nous écoute dans le but de nous vendre des biens et des services parfaitement adaptés à nos goûts. Et si c’était bel et bien le cas?

L’expert en cybersécurité Luc Lefebvre, chef analyste de la sécurité de l’information à Radio-Canada et un des auteurs du livre On vous voit : comment déjouer les malveillants sur Internet, démystifie ce sujet pour vous. Voici ses réponses à nos questions.

Ce texte fait partie d’une série d’entrevues avec des experts en cybersécurité sur des sujets qui vous préoccupent.

Cliquez ici pour lire notre dernière session de questions-réponses : Combien valent vos données personnelles sur le dark web?

Radio-Canada Techno : Les téléphones qui écoutent nos discussions dans le but de nous proposer de la publicité et du contenu ciblés, est-ce un mythe ou pas? 

Luc Lefebvre : C’est définitivement vrai, mais ça ne fonctionne pas comme plusieurs le pensent.

D’abord, il faut comprendre que tous les Google, Facebook et Amazon de ce monde ont des liens commerciaux et s’échangent des informations afin de créer un profil de consommateur. Ce profil de consommateur sert ensuite à nous présenter des publicités et du contenu selon nos préférences. Notre historique de navigation et [notre historique] de recherche servent bien sûr à créer ce profil.

Pour ce qui est de notre microphone, on accorde à plusieurs de nos applications la permission d’y accéder, et plusieurs des entreprises derrière ces applications ont souvent des partenariats avec les géants du web. Elles enregistrent des bribes de ce qu’on leur dit et envoient le tout à ces entreprises pour alimenter les profils de consommateurs. En gros, tout le monde se parle.

[Les géants du web] ont plus d’informations sur nous qu’on peut le croire. Par exemple, si ton ordinateur portable, ton téléphone et ceux de ta blonde sont connectés à ton réseau local, Google sera capable de traquer tout le trafic venant de cette même adresse IP et faire du croisement de données pour comprendre qui sont les personnes qui se servent du réseau et s’en serviront pour leur présenter de la publicité [ciblée].

Voici un exemple d’une expérience que j’ai réalisée avec ma copine : on parlait tous les deux de Magalie Lépine-Blondeau et, comme de fait, des nouvelles de Magalie Lépine-Blondeau sont apparues dans mon fil juste après.

On s’est rendu compte que ce n’était pas mon cellulaire qui m’écoutait, mais bien celui de ma blonde, sur lequel elle avait donné la permission à l’application Messenger d’avoir accès à son microphone.

Messenger est lié à Facebook, qui sait qu’on est en couple. L’application entend donc une voix d’homme à 22 h, se dit que c’est celle du copain de la propriétaire du téléphone, et décide ensuite de me présenter des nouvelles sur Magalie Lépine-Blondeau.

Le système d’exploitation de notre téléphone peut-il aussi enregistrer ce qu’on dit pour alimenter notre profil de consommateur?

Il y a quelques années, certaines versions du système d’exploitation Android enregistraient de manière ponctuelle des bribes d’information à partir de notre microphone dans le but d’analyser des mots-clés de ce qu’on disait pour créer un profil.

Ça pouvait être désactivé à partir des paramètres du téléphone, mais c’était activé par défaut. Il y a eu des plaintes des utilisateurs et utilisatrices, et Google a décidé de désactiver la fonctionnalité par défaut, mais elle existe encore. Bien sûr, ce que font aujourd’hui les applications est très semblable à ça.

Peut-on empêcher les applications de nous enregistrer en désactivant les permissions?

La vaste majorité du temps, oui.

On sait par contre que certaines applications seront capables de trouver des manières de contourner ça. Facebook en avait parlé dans des courriels saisis par le gouvernement anglais il y a quelque temps.

C’est sûr que, selon qui vous êtes, il y a toujours la possibilité d’activer à distance votre cellulaire. C’est quelque chose qui est reconnu : si on est par exemple quelqu’un dans une position importante, ciblé par un acteur étatique, ça peut se faire, mais on parle vraiment ici d’un cas extrême. Pour la personne moyenne, simplement limiter les permissions sera suffisant.

Il faut aussi s’assurer que les gens autour de vous, qui vivent avec vous, ont limité les permissions. Comme je l’expliquais dans l’exemple précédent, ma copine n’avait pas désactivé les permissions de Messenger et Facebook a pu obtenir mes informations même si j’ai fait tout ce qu’il fallait faire de mon bord.

Des applications peuvent-elles aussi accéder aux caméras?

Ce qui les intéresse, c’est surtout l’audio.

En fin de compte, c’est sûr que la vidéo peut devenir un enjeu parce que les entreprises voudraient que les gens regardent plus longuement les publicités. Il faudrait qu’elles aient accès à la caméra pour savoir combien de temps je regarde une publicité, si la publicité m’intéresse, si je souris et tout ça.

Il y a déjà des télévisions intelligentes qui font ça aux États-Unis, mais on n’est pas encore rendus là pour le cellulaire.

Peut-on désactiver complètement son microphone et sa caméra quand on ne s’en sert pas?

La seule manière serait d’aller dessouder complètement le micro et la caméra à l’intérieur du téléphone.

À la base, ces dispositifs sont connectés en tout temps au système d’exploitation et sont prêts à être activés quand on le lui demande. Il n’y a pas possibilité de désactiver ça, d’aucune manière que ce soit. C’est techniquement le cas pour le GPS aussi.

La seule manière de s’assurer qu’on n’est pas écoutés serait de traîner en tout temps un sac de Faraday, qui bloque les ondes.

Quelles sont les bonnes pratiques à suivre si on veut donner moins de nos informations aux entreprises à travers les applications qu’on installe?

Pour monsieur et madame Tout-le-Monde, il faut toujours se demander quels accès veut avoir une application lorsqu’on l’installe, si on veut qu’elle ait ces accès, et à quoi ils servent. Il n’y a aucune raison, par exemple, de permettre à une application de suivi de cycle menstruel d’avoir accès à mon microphone.

Ensuite, si on habite avec quelqu’un, on doit s’assurer que la personne est au courant elle aussi de ces pratiques-là parce que son cellulaire peut aussi nous écouter.

C’est pas mal ça, malheureusement. On n’a pas vraiment encore la capacité de savoir tout ce que captent nos appareils à notre insu.

Les citations ont été éditées à des fins de clarté et de précision

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Extraterrestres et base secrète dans le désert du Nevada : la mobilisation fait un flop


Enfin du compte, la zone 51 n’a pas été envahi, il y a eu beaucoup moins de monde que prévu et aucune altercation entre la police, l’armée et les manifestants, sauf peut-être une seule personne qui aurait uriner a l’entrée du site.

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Extraterrestres et base secrète dans le désert du Nevada : la mobilisation fait un flop

PHOTO JIM URQUHART, REUTERS

(Los Angeles) Les réseaux sociaux annonçaient deux millions de personnes pour « donner l’assaut » à une base secrète de l’armée américaine dans le désert du Nevada, accusée par les conspirationnistes de tout poil d’y cacher des extraterrestres : ils ne sont finalement pas plus d’une centaine à avoir fait le déplacement.

AGENCE FRANCE-PRESSE

Tout a commencé par un message sur Facebook organisant un événement intitulé « Prenons d’assaut la Zone 51, ils ne peuvent pas nous arrêter tous ». 

L’idée était d’envahir le 20 septembre à 3 h du matin cette fameuse « Zone 51 », une base de l’US Air Force si secrète que son existence même n’a été reconnue par la CIA qu’en 2013.

Relayé par les médias et moqué par les humoristes, l’événement avait fait grand bruit, incitant même l’armée américaine à adresser une sévère mise en garde aux audacieux qui auraient vraiment l’idée d’envahir le site.

Au total, deux millions de personnes s’étaient inscrites lorsque Facebook a supprimé début août l’événement, qui ne respectait pas ses critères de publication.

Seul hic : Matthew Roberts, l’initiateur de cet événement, a depuis reconnu qu’il s’agissait d’une simple blague qui lui était passée par la tête « quand il s’ennuyait à 2 h du matin ». Le jeune homme dit avoir été inspiré par un autre message Facebook qui appelait à voler les 10 000 lacs du Minnesota, avoir trouvé l’idée de la « zone 51 » pour faire encore plus loufoque puis être allé se coucher.

Selon des médias locaux, seule une centaine de personnes, souvent déguisées ou portant parfois un bonnet en papier d’aluminium pour se protéger des ondes, a finalement répondu à l’appel dans la nuit de jeudi à vendredi, pour un rassemblement plutôt festif qui s’est soldé par une seule arrestation.

PHOTO BRIDGET BENNETT, AGENCE FRANCE-PRESSE

L’infortuné contestataire est un homme ayant uriné sur l’entrée du site, dont la route d’accès avait été fermée environ 1,5 km en amont par les autorités.

PHOTO BRIDGET BENNETT, AGENCE FRANCE-PRESSE

Selon le shérif local, les « festivals » organisés dans deux bourgades voisines en marge du rassemblement n’ont attiré qu’environ 1500 personnes, bien moins qu’attendu par les organisateurs.

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Un bébé loutre pour un selfie: les réseaux sociaux sur le banc des accusés


Avant de s’extasié devant un égoportrait avec un animal exotique dans les réseaux sociaux, il faut savoir que ces animaux ont été enlevé de leur environnement pendant qu’ils sont bébés. On peut aller jusqu’à tuer les adultes pour être vendu pour le bon plaisir des personnes égoïstes comme par exemple, il existe des café à loutre, les clients achètent de la nourriture pour donner aux animaux en cage. Alors que la loutre vie en communauté, elle se retrouve isolée avec un manque d’eau considérable pour s’épanouir .. Alors, avant de clique j’aime sur les réseaux sociaux pour ce genre de selfie, pensez à ce que la bête sauvage a endurer et endura pour épater les autres. Rien n’est plus important que la liberté pour ses animaux sauvages. P.S : Je n’aime pas le terme sauvage, car à mon avis c’est ce genre de comportement humain qui est sauvage.
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Un bébé loutre pour un selfie: les réseaux sociaux sur le banc des accusés


Un bébé loutre pour un selfie: les réseaux sociaux sur le banc des accusésDes enseignes de cafés où se trouvent des animaux exotiques, dont des loutres (en bas), dans le district de Harajuku à Tokyo (Japon), le 21 août 2019.© AFP/Toshifumi KITAMURA

Genève (AFP)

Par AFP

Poster des selfies avec une loutre de compagnie ou d’autres animaux menacés de disparition peut sembler anodin, mais les écologistes affirment que cette mode pourrait conduire à l’extinction de certaines espèces.

« Le commerce illégal des loutres s’est soudainement accru de façon exponentielle », explique Nicole Duplaix, qui co-préside le groupe spécialisé sur les loutres à l’Union internationale pour la conservation de la nature.

Toutes les espèces de loutres d’Asie sont depuis longtemps considérées comme vulnérables ou menacées en raison du rétrécissement de leur habitat naturel et du commerce illégal de leur fourrure.

Mais les écologistes accusent les réseaux sociaux d’être à l’origine de la frénésie qui a fait bondir la demande de bébés loutres dans certains pays d’Asie, en particulier au Japon, et qui fait peser une menace sur l’avenir de l’espèce.

Les milliers de délégués venus à Genève (Suisse) pour participer à une conférence de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) doivent notamment se prononcer sur la protection de deux espèces de loutres d’Asie particulièrement en danger.

– « Trop mignonne » –

La loutre cendrée, également appelée loutre naine, et la loutre à pelage lisse figurent déjà sur l’Annexe II de la CITES en tant qu’espèces menacées, mais l’Inde, le Népal, le Bangladesh et les Philippines demandent qu’elles soient incluses dans l’Annexe I, ce qui signifierait l’interdiction totale de leur commercialisation internationale.

Les écologistes estiment que cette démarche est vitale pour ces deux espèces, dont la population a chuté d’au moins 30% au cours des 30 dernières années et dont le déclin s’est encore accéléré avec la mode des loutres de compagnie.

« Il y a un vrai désir de posséder ces animaux exotiques qui est alimenté par les réseaux sociaux », selon Cassandra Koenen, de l’ONG canadienne Wildlife not Pets.

Certains comptes sur Instagram et Facebook drainent des centaines de milliers de followers, qui postent à leur tour des commentaires attendris sur les photos de loutres naines, tels que « trop mignonne » ou « j’en veux une ».

Mme Duplaix reconnaît que ce sont des « créatures très charismatiques », tout en déplorant que « ce soit justement leur côté mignon qui cause leur perte ».

Les selfies masquent les souffrances endurées par ce petit mammifère qui vit en communauté dans la nature et que l’on place brusquement en captivité et à l’isolement.

Mme Koenen a notamment cité les nombreux « vidéos gags » montrant des loutres tournant sur elles-mêmes, ce qui, pour un oeil exercé, est la manifestation d’une « énorme souffrance ».

Face à cette demande en pleine croissance, des chasseurs et des pêcheurs en Indonésie tuent les loutres adultes et emportent les bébés qui sont mis dans des cages et expédiés pour servir d’animaux de compagnie.

La principale destination est le Japon, où un bébé loutre peut valoir jusqu’à 10.000 dollars.

– Cafés à loutres –

Des « cafés à loutres » ont également fait leur apparition dans l’archipel nippon, où les clients sont encouragés à acheter des petits morceaux de nourriture pour les animaux en cage et à faire des selfies avec eux en buvant leur café.

« C’est un environnement totalement anormal pour elles », a relevé Mme Koenen.

Elle déplore que les loutres domestiquées aient un accès limité à l’eau, qui fait pourtant partie de leur élément naturel, et qu’elles ne vivent plus en communauté.

Pour elle, les photos racontent une histoire totalement différente de la réalité, car ces animaux sauvages ont une odeur forte et ont tendance à mordre:

« Ce sont des animaux de compagnie très inadaptés. »

Elle reproche aux plateformes des réseaux sociaux de faciliter le commerce d’animaux exotiques comme les loutres et de déclencher des achats impulsifs sans réfléchir à ce que signifie d’avoir un animal sauvage chez soi.

Les loutres ne sont pas les seules espèces impactées par ce phénomène de mode.

Parmi les 56 propositions soumises à la CITES pour réclamer une plus grande protection, 22 concernent des espèces, comme les lézards, les geckos, les tortues et les araignées, qui sont elles aussi chassées pour ce commerce qui brasse des milliards de dollars.

« Des bébés loutres meurent, et pour quoi? Un selfie », se désole Paul Todd de l’ONG américaine Natural Resource Defense Council (NRDC). « Nous devons arrêter ça. »

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Facebook pourrait bientôt lire vos pensées


Le titre est moins pire qu’il ne parait. Bien que cela ne soit pas tout à fait au point, cette technologie serait pour la réalité augmentée ou virtuelle. Et sûrement elle aura sa place dans des applications médicales
Nuage


Facebook pourrait bientôt lire vos pensées

Une image montrant une silhouette de profil accompagnée de la représentation d'un cerveau et d'équations mathématiques complexes.

La technologie mise au point par les chercheurs en est encore à ses balbutiements, mais elle est très prometteuse, selon Facebook.

PHOTO : ISTOCK

Des chercheurs engagés par Facebook ont mis au point un appareil capable d’écrire des mots à l’ordinateur à partir d’ondes cérébrales.

L’étude (Nouvelle fenêtre), menée par des scientifiques de l’Université de Californie à San Francisco (UCSF) et financée par Facebook, tentait de déterminer s’il est possible de comprendre la signification de certaines ondes cérébrales et de les traduire en mots.

Pour ce faire, les chercheurs ont implanté des électrodes dans le cerveau de trois patients volontaires et ont enregistré les ondes émises par le cerveau lorsque ces personnes répondaient à des questions simples.

Au cours de l’expérience, un écran pouvait par exemple afficher la question suivante : « Lequel des instruments de musique suivants aimez-vous écouter? » Une liste de choix de réponses s’affichait alors et des ondes cérébrales étaient une fois de plus captées lorsque la personne répondait à la question.

Grâce à un logiciel conçu par l’équipe de recherche, un ordinateur affichait en temps réel les réponses qu’il croyait que les patients venaient de prononcer avec un taux de réussite de 61 %. L’appareil est également parvenu à identifier correctement les questions entendues par les patients dans une proportion de 76 %.

Facebook finance également un autre projet de recherche à l’UCSF, au cours duquel les scientifiques tenteront d’aider une personne incapable de parler à communiquer en utilisant ses ondes cérébrales.

Pour de futures lunettes de réalité augmentée?

Outre ses applications médicales, l’invention des chercheurs de l’UCSF pourrait permettre à Facebook de concevoir un système de réalité augmentée (RA) ou de réalité virtuelle (RV) contrôlable par la pensée.

« Nos progrès permettent d’imaginer à quoi pourraient un jour ressembler les interactions avec des lunettes de réalité augmentée », a affirmé à ce sujet le vice-président de la RA et de la RV de Facebook, Andrew Bosworth, sur Twitter(Nouvelle fenêtre).

Les consommateurs ne devraient toutefois pas s’attendre à voir apparaître un appareil doté de cette technologie sous peu.

« Elle est actuellement encombrante et lente, et elle manque de fiabilité, écrit Facebook(Nouvelle fenêtre) sur son blogue Tech@Facebook. Toutefois, son potentiel est significatif, alors nous croyons qu’il vaut la peine que nous continuions graduellement à améliorer cette technologie de pointe. »

Neuralink, une entreprise appartenant à Elon Musk, est aussi engagée dans la course visant à mettre au point un système fonctionnant en symbiose avec le cerveau humain. Plus tôt ce mois-ci, l’entreprise a annoncé vouloir tester dès l’an prochain un ordinateur branché directement dans un cerveau.

Avec les informations de CNN et CNBC

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L’armée américaine met en garde quiconque voudra entrer dans la Zone 51


Depuis quelque temps, sur Facebook, des gens ont lancé l’idée de prendre d’assaut la Zone 51 aux États-Unis. 1,3 million de personnes veulent participer et un million est intéressées. Il semble qu’un des organisateurs ait écrit que c’est une blague. C’est le genre de blague qui pourrait causer un chaos. Je suis pratiquement certaine que des personnes sont prêtes à y aller. Même si un million de personnes se présenteraient l’armée américaine  les repousserait sans ménagement
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L’armée américaine met en garde quiconque voudra entrer dans la Zone 51


© DR

Depuis des décennies, les scientifiques cherchent des traces de vie extraterrestre, sans succès jusqu’à présent – sauf pour les gens qui croient que le gouvernement américain cache des aliens dans une base secrète du Nevada.

À la date de mardi, plus de 1,3 million de personnes avaient signé pour un événement Facebook intitulé « Storm Area 51, They Can’t Stop Us All of US », soit « Prenons d’assaut la Zone 51, ils ne peuvent pas nous arrêter tous ».

L’idée serait d’envahir le 20 septembre prochain cette célèbre Zone 51, une base ultra-secrète de l’US Air Force située dans le désert du Nevada. Si secrète que son existence même n’a été reconnue par la CIA qu’en 2013, lorsque l’agence de renseignement a déclassifié des documents sur l’avion espion U2.

Le mystère qui entoure la Zone 51 en a fait un sujet de choix pour les théories du complot relatives aux extraterrestres. La base est apparue dans des séries comme « The X Files » et dans le film à grand spectacle « Independence Day ».

Les créateurs de l’événement Facebook ont expliqué comment ils voyaient la chose.

« On va tous se rassembler au Area 51 Alien Center », une attraction touristique proche de la Zone 51 « et on va coordonner notre entrée » sur la base.

En cas de réaction violente des militaires devant une telle invasion, les créateurs de l’événement Facebook ont tout prévu:

« Si on court comme Naruto, on peut bouger plus vite que leurs balles. Allons voir les aliens! ». 

Naruto est le héros d’une série japonaise de dessins animés qui a la particularité de courir très vite avec les bras étendus vers l’arrière.

En plus des 1,3 million de personnes qui ont déclaré sur Facebook qu’elles participeraient à l’événement, un million se sont dites « intéressées ».

Le projet a suscité d’innombrables commentaires sur les réseaux sociaux, dont beaucoup consacrés aux moyens de détourner l’attention des gardes de la base pour que la foule puisse y pénétrer. D’autres ont estimé que le FBI pourrait pourchasser ceux qui ont déclaré leur intention de participer.

Mise en garde

Dans un post sur la page Facebook, l’un des « organisateurs », prudent, a publié un texte dans lequel il se dégage de toute responsabilité

« P.S. Hello le gouvernement américain, c’est une plaisanterie, et je n’ai pas vraiment l’intention d’appliquer ce plan », a écrit Jackson Barnes. « J’ai juste pensé que ce serait amusant » de lancer l’idée.

L’US Air Force, toutefois, ne semble pas trouver cela drôle. Elle a déclaré au Washington Post:

la Zone 51 « est un terrain d’entraînement pour l’US Air Force, et nous découragerons toute personne qui essayerait d’entrer dans cette zone où nous entraînons des forces armées américaines ». « L’US Air Force est toujours prête à protéger l’Amérique et ses installations », a-t-elle prévenu.

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Non, la police ne vous demande pas de briser la vitre d’une voiture pour sauver un chien


J’ai vu ce message sur Facebook et j’avoue avoir été mal à l’aise, car je doutais des possibilité d’accusation criminelle. Ce hoax vient de France, et il est faux même là-bas. Ce qu’il faut faire est de contacter le 911.

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Non, la police ne vous demande pas de briser la vitre d’une voiture pour sauver un chien

 

Il y a un chien dans une automobile et la vitre est brisée.

Capture d’écran de la publication qui circule.

PHOTO : CAPTURE D’ÉCRAN – FACEBOOK

 

Jeff Yates

Une publication Facebook virale affirme que la police demande aux citoyens de briser la vitre d’une auto si un animal se trouve à l’intérieur en période de grande chaleur. Toutefois, la police de Montréal a démenti cette fausse nouvelle qui provient de la France.

« La police dit que si tu vois un chien enfermé dans une voiture quand il fait chaud, prends une photo, puis casse la fenêtre. De cette façon, vous ne serez pas accusé de dommages criminels et la police aura des preuves pour amener les propriétaires de ces chiens devant les tribunaux (sic) », affirme une publication Facebook partagée plus de 74 000 fois depuis 2018.

Celle-ci s’est remise à circuler alors qu’une vague de chaleur touche le Québec et l’Ontario.

La publication avance que « l’action de la rupture de la fenêtre pour sauver un animal est considérée comme légitime sur la base de l’art. 20.5 du Code pénal » et invite les internautes à partager cette information. Plusieurs autres publications Facebook contenant le même texte circulent aussi depuis quelques années.

Or, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a démenti cette fausse nouvelle sur sa page Facebook le 28 juin.

« Une fois de plus cette année, une fausse consigne circule sur Facebook, affirme le SPVM. Si vous voyez un animal enfermé à l’intérieur d’un véhicule par temps très chaud, contactez le 9-1-1 afin de signaler la situation.

D’ailleurs, la publication contenant la fausse information mentionne le Code pénal. C’est parce que le texte de cette publication provient de la France, où le Code pénal existe.

L’information n’est pas plus valide dans ce pays. Le Huffington Post France a d’ailleurs démenti cette fausse nouvelle en 2016(Nouvelle fenêtre), en rappelant que toute personne qui endommage une voiture pour sauver un animal de compagnie en France s’expose à une poursuite de la part du propriétaire

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Sur Facebook, des policiers aux frontières américains se moquent des migrants


Des 20 000 agents des frontières aux États-Unis, presque la moitié sont dans un groupe secret sur Facebook. Ils ne parlent que de leur travail en se moquant des immigrés, ridiculisent le pere et sa fille mort noyé en tentant d’atteindre les États-Unis et menace les membres du Congrès. Ils présentent les États-Unis comme un pays hostile, intolérant et un pays en manque d’humanité avec de tels comportements. Bon, ils ne faut pas mettre tous les agents dans le même panier, mais cela crains.
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Sur Facebook, des policiers aux frontières américains se moquent des migrants

Des membres de la police américaine aux frontières ont échangé sur un groupe... (PHOTO SUZANNE CORDEIRO, AFP)

PHOTO SUZANNE CORDEIRO, AFP

Agence France-Presse
Washington

Des membres de la police américaine aux frontières ont échangé sur un groupe Facebook « secret » moqueries sur les migrants, insultes sexistes et menaces contre des élus du Congrès, a révélé lundi un site d’informations indépendant.

Selon ProPublica, ce groupe « secret » créé en 2016 rassemble 9500 personnes, soit la moitié des effectifs actuels du Customs and Border Protection (CBP), chargés de surveiller les frontières américaines.

Baptisé « Je suis 10-15 » du nom de code qui signifie « étrangers en détention », le groupe se décrit comme un forum « marrant » et « sérieux » permettant aux douaniers, anciens ou actuels, de discuter « seulement » de leur travail.

Mais les commentaires des utilisateurs sont le plus souvent ironiques ou insultants, selon ProPublica qui publie plusieurs messages.

« S’il meurt, il meurt », réagit ainsi un membre après le décès en mai d’un migrant de 16 ans dans un centre de détention au Texas.

Un autre propose de lancer un appel aux dons en faveur du douanier qui sera « assez courageux » pour lancer un burrito sur les élues démocrates Alexandria Ocasio-Cortez et Veronica Escobar, lors de leur visite prévue ce lundi dans le centre du CBP à Clint (Texas).

Ces centres, qui ont été récemment la cible d’une polémique sur les conditions de détention des migrants, ont été comparés à des « camps de concentration » par Alexandria Ocasio-Cortez.

Un troisième message met en doute l’authenticité de la photo des corps d’un migrant et de sa fille en bas âge retrouvés la semaine dernière gisant au bord du Rio Grande. Le cliché a provoqué l’émoi et la colère au Mexique et aux États-Unis.

« Vous avez déjà vu des corps flottants aussi propres », s’interroge l’auteur du message, estimant que la photo pourrait être manipulée.

Les méthodes de la police aux frontières sont décriées depuis les arrivées massives de migrants illégaux à la frontière avec le Mexique, qui ont saturé les structures de détention. 

« Il y a 20 000 agents du CBP AU TOTAL aux États-Unis. 9500-presque LA MOITIE-sont dans ce groupe Facebook secret raciste et violent. Ils menacent d’être violents contre des membres du Congrès. Comment, à votre avis, traitent-ils les enfants « familles en cage ? », a dénoncé Alexandria Ocasio-Cortez sur Twitter.

La patronne du CBP, Carla Provost, a dénoncé des messages « complètement inappropriés » et « contraires à l’honneur et à l’éthique » des agents.

L’agence fédérale de surveillance des frontières a annoncé qu’elle avait lancé une enquête sur ce groupe.

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Le Saviez-Vous ► Fuites de données : cinq grands scandales des dernières années


Il serait faux à mon avis de croire que même avec le meilleur système de sécurité que nous n’avons rien à craindre avec Internet. Avec les années, les pirates nous démontre que rien n’est secret et que les données personnelles volées valent une mine d’or

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Fuites de données : cinq grands scandales des dernières années


Un homme travaille sur un ordinateur portable.

Les fuites de données se sont multipliées dans le monde au cours des 10 dernières années. Photo: Radio-Canada

Radio-Canada

Le Mouvement Desjardins a annoncé jeudi qu’un employé malveillant a volé les données personnelles de 2,9 millions de membres. Bien que cette affaire touche plusieurs Québécois, les fuites de données se sont multipliées dans le monde au cours des 10 dernières années.

Retour sur certains de ces scandales.

1. Le scandale Facebook-Cambridge Analytica

En mars 2018, le réseau social Facebook a fait face à un scandale majeur concernant la gestion des données de ses utilisateurs. On apprenait alors que la société britannique Cambridge Analytica a collecté les données de plus de 50 millions d’utilisateurs du célèbre réseau social, sans autorisation, afin de bâtir un programme informatique permettant de prédire et d’influencer le choix des électeurs américains.

À la suite de ces révélations, le dirigeant Mark Zuckerberg a dû amorcer un virage majeur vers une plateforme plus soucieuse de la vie privée et plusieurs mesures correctives ont été apportées au réseau social.

En avril 2019, Facebook affirmait s’attendre à devoir payer de trois à cinq milliards de dollars américains d’amende aux États-Unis pour avoir enfreint un accord datant de 2011 et assurant le « respect des données personnelles et la transparence quant à leur utilisation à des fins publicitaires ».

Un cadenas est déverrouillé devant le logo d'Equifax.La faille de sécurité informatique à Equifax a touché plus de 143 millions de personnes dans le monde. Photo : Reuters / Dado Ruvic

2. 143 millions de clients touchés par un acte de piratage à Equifax

En septembre 2017, l’agence de renseignements de crédit Equifax a annoncé avoir subi un piratage informatique ayant touché plus de 143 millions de clients américains, canadiens et britanniques.

Les pirates ont obtenu noms, numéros de sécurité sociale, dates de naissance ou numéros de permis de conduire. Ils ont également eu accès aux documents de crédit de près de 182 000 personnes. Equifax estimait que 209 000 clients américains avaient été victimes d’un piratage de leur carte de crédit.

Dès l’annonce de cette attaque majeure, le titre de la multinationale américaine, qui stockait les données de plus de 820 millions de consommateurs dans le monde, a subi une importante chute à la bourse.

Le Commissariat à la protection de la vie privée du Canada a conclu qu’Equifax avait enfreint la loi canadienne sur la protection de la vie privée et s’était dérobée de ses obligations envers les Canadiens pendant et après la cyberattaque en 2017.

« Compte tenu de la grande quantité de renseignements personnels extrêmement sensibles détenus par Equifax et de son rôle essentiel dans le secteur financier en tant qu’agence d’évaluation du crédit, il était totalement inacceptable de constater des lacunes aussi importantes dans les pratiques de l’entreprise en matière de protection de la vie privée et de sécurité », avait déclaré le commissaire Daniel Therrien.

Un véhicule Uber dans les rues de New YorkUn véhicule Uber Photo : Getty Images / Spencer Platt

3. Les données de 57 millions de personnes dérobées chez Uber

En octobre 2016, le géant Uber a été victime d’un piratage massif au cours duquel les informations de 57 millions de personnes, chauffeurs comme clients, ont été dérobées.

Une affaire que l’entreprise de San Francisco a tenté d’étouffer, puisque c’est l’agence Bloomberg qui a révélé la cyberattaque en novembre 2017, soit un an après les faits. La compagnie avait offert 100 000 $ US aux pirates afin que ceux-ci détruisent les données et n’ébruitent pas cette intrusion.

Selon Uber, les informations dérobées n’ont jamais été utilisées. La compagnie a toutefois dû licencier le responsable de la sécurité et embaucher des spécialistes, dont un ancien responsable de l’Agence de sécurité nationale américaine, afin d’éviter que de nouvelles attaques se reproduisent.

Un homme regarde le site de rencontres Ashley Madison.L’entreprise torontoise Ruby Corp., société mère du site Ashley Madison, a conclu une entente avec les autorités américaines en décembre 2016. Photo : La Presse canadienne / Graeme Roy

4. Ashley Madison et ses millions de clients infidèles

À l’été 2015, une cyberattaque des plus délicates a mené au dévoilement de renseignements personnels de millions de clients du site de rencontres extraconjugales Ashley Madison. Une tempête a alors déferlé sur cette entreprise dont le siège social se trouve à Toronto. En fait, Ruby Corp., société mère du site de rencontres, soutient avoir perdu le quart de ses revenus annuels.

Ruby Corp. a dû verser plus de 1,6 million de dollars américains à la Commission fédérale du commerce des États-Unis pour régler l’enquête dont elle faisait l’objet.

Cette entente, rappelait-on en décembre 2016, ne constituait pas un aveu de responsabilité et l’entreprise niait les allégations de la commission fédérale et de plusieurs procureurs américains.

En vertu de l’entente, Ruby s’engageait à assurer la sécurité complète des renseignements personnels qu’elle conservait et à ne plus adopter de « pratiques commerciales qui auraient pu tromper les consommateurs ».

Le siège social de Yahoo!, à Sunnyvale, en Californie, en janvier 2015Le siège social de Yahoo!, à Sunnyvale, en Californie Photo : AP/Marcio Jose Sanchez

5. 1,5 milliard de comptes piratés chez Yahoo

Après une fuite de données personnelles sur 500 millions de comptes à la fin de 2014, la société révélait en 2016 qu’un autre vol, deux fois plus important, avait eu lieu un an et demi plus tôt, soit en août 2013.

De nombreuses informations tirées des comptes d’utilisateurs piratés auraient été vendues illégalement et à prix d’or sur le marché noir. L’obtention des informations d’utilisateurs avait permis aux pirates d’entrer dans les comptes Yahoo! et dans tous les comptes du même utilisateur possédant un seul mot de passe.

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