Il y a 12 ans, un rapport avait prédit la saison d’incendies qui ravage l’Australie


Si les scientifiques environnementaux étaient pris un peu plus au sérieux, nous ne serions peut-être pas rendues là. Imaginez ! Il y a 12 ans, un rapport avait prédit que si des mesures significatives n’étaient pas prises pour diminuer les émissions de dioxyde de carbone, la saison des feux en Australie commencera plus tôt et sera plus intense. Et qu’est-ce qu’on fait, on promet qu’on atteindra le but en 2030. Ce n’est pas dans 10 ans, c’est maintenant !
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Il y a 12 ans, un rapport avait prédit la saison d’incendies qui ravage l’Australie

Selon le dernier bilan, plus de 13 millions d’hectares auraient disparu dans les flammes en Australie depuis septembre.© Mark Graham/Bloomberg via Getty Images

Par Emeline Férard

En 2008, un rapport sur l’impact du changement climatique commandé par le gouvernement australien avait prédit que la saison des incendies démarrerait plus tôt et deviendrait plus intense à l’horizon 2020.

Alors que les incendies gagnent de plus en plus de terrain en Australie et que de nouvelles évacuations ont été décrétées, certains continuent à émettre des doutes quant à leur origine. Dans un communiqué, la police de Nouvelles-Galles du Sud a fait état de l’arrestation d’au moins 24 personnes soupçonnées d’avoir déclenché des feux de façon délibérée.

Pourtant, c’est un tout autre coupable que les spécialistes pointent du doigt depuis le début de la saison des incendies : le changement climatique. En favorisant la sécheresse et la hausse des températures, ce dernier aurait contribué au déclenchement de feux plus précoces et plus intenses. Un phénomène que les scientifiques avaient prédit depuis longtemps.

Il y a douze ans, un rapport commandé par le gouvernement australien l’avait en effet déjà mentionné. Dirigée par l’économiste Ross Garnaut, cette étude indépendante visait à évaluer l’impact du changement climatique sur l’économie australienne. Elle avait conclu que les émissions de dioxyde de carbone auraient des conséquences importantes et coûteuses sur l’agriculture, les infrastructures, la biodiversité et les écosystèmes de l’Australie si elles n’étaient pas réduites.

Le document paru en 2008 et mis à jour en 2011 avait toutefois émis des projections bien plus détaillées.

Il suggérait ainsi : « les saisons des incendies démarreront plus tôt, s’achèveront légèrement plus tard et seront globalement plus intense. Cet effet va s’accroître au fil du temps, mais il devrait être directement observable dès 2020 ».

Des affirmations qui résonnent dramatiquement face à la situation actuelle.

2019, année la plus sèche et la plus chaude en Australie

Le Bureau de météorologie australien a annoncé que 2019 avait été l’année la plus sèche et la plus chaude jamais enregistrée en Australie. Le 18 décembre a ainsi battu un record de température depuis le début des relevés, avec une moyenne nationale mesurée à 40,9°C. Les précipitations elles, ont atteint une moyenne annuelle 10% plus basse que le précédent record enregistré en 1902.

2019 a été la plus chaude enregistrée en Australie depuis les début des relevés. La moyenne de température annuelle a été 1,52°C au dessus de celle de la période 1961-1990. – Commonwealth of Australia 2020, Bureau of Meteorology

Le changement climatique global ne serait pas le seul facteur à avoir favorisé ces conditions. D’autres phénomènes, dont un appelé dipôle de l’océan Indien, auraient également joué un rôle. Mais la sécheresse et la chaleur sont à l’origine du dangereux cocktail qui a permis l’apparition des incendies dévastateurs. En 2019, les feux ont démarré en septembre, soit un mois plus tôt que la saison habituelle qui court généralement d’octobre à mars, selon le Country Fire Service.

Les incendies se sont également révélés plus intenses. D’après le dernier bilan relayé par Reuters, ce sont désormais plus de 13 millions d’hectares qui auraient disparu dans les flammes en Australie, dont cinq millions rien qu’en Nouvelles-Galles du Sud. Cela représente une zone plus vaste que celles brûlées par les feux de Californie en 2018 et les incendies survenus en Amazonie en 2019.

« Je suis triste de voir que j’ai été inefficace », a expliqué Ross Garnaut, à la tête du rapport de 2008 interrogé par SBS News. Bien que « j’ai eu l’opportunité de parler de ce problème aux Australiens, j’ai été incapable de les persuader que c’était dans notre intérêt national de jouer un rôle positif dans l’effort mondial visant à réduire les effets du changement climatique ».

Des mesures jugées insuffisantes contre le changement climatique

Lors de la publication du rapport en 2008, le gouvernement de l’époque a pris en compte plusieurs des conclusions clés de l’étude mais il a échoué à prendre des mesures à long terme pour réduire les émissions de CO2 du pays. Depuis 2014, ces dernières augmentent même de façon régulière. Entre mars 2018 et 2019, elles ont ainsi connu une hausse de 3,1 millions de tonnes, atteignant 538,9 millions de tonnes.

Face aux feux qui continuent de progresser et menacent d’être ravivés par une nouvelle vague de chaleur, de nombreux Australiens ont interpellé le gouvernement sur son soutien à l’industrie du charbon très polluante et son manque d’action contre le changement climatique.

 Le Premier ministre, Scott Morrison, a répondu qu’il serait « irresponsable » de tourner le dos à cette industrie, assurant que le pays atteindrait ses objectifs de réduire de 26 à 28% ses émissions d’ici 2030.

Cette réponse du Premier ministre déjà très critiqué n’a fait qu’attiser les contestations et de nombreux internautes n’ont pas manqué de remettre en lumière sur les réseaux sociaux les conclusions du rapport publié en 2008. Des conclusions qui suggèrent un avenir encore plus sombre pour l’avenir : d’ici 2067, le nombre de jours marqués par des incendies extrêmes pourrait augmenter de 300%.

« Bien que les choses aillent déjà mal, elles vont continuer de s’aggraver si les concentrations d’émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère continuent d’augmenter », a assuré Ross Garnaut. Et « l’Australie a un intérêt [de réduire ses émissions] plus important que n’importe quel autre pays développé parce que nous sommes le plus vulnérable d’entre eux », a t-il jugé.

Plus de 800 millions d’animaux auraient déjà péri

Près de 200 feux seraient encore recensés en Australie dont plus de la moitié ne serait pas encore sous contrôle, selon le dernier bilan. Celui-ci fait également état du décès d’au moins 28 personnes et de la destruction de près de 2.000 maisons en Nouvelles-Galles du Sud. Des milliers de pompiers et de militaires continuent de s’affairer sur le terrain pour lutter contre les flammes et venir en aide à la population.

Les incendies en Australie observés depuis l’espace le 1er janvier 2020 par le satellite Suomi NPP de la NOAA et de la NASA. – NASA Worldview, Earth Observing System Data and Information System (EOSDIS)

Alors que des centaines de personnes ont dû être évacuées, les incendies sont également une catastrophe pour la biodiversité australienne. Une estimation, doublée depuis, suggère que plus de 800 millions d’animaux auraient déjà péri dans l’est de l’île-continent. Si l’arrivée de pluies le week-end dernier a offert un peu de répit aux équipes de secours, elles redoutent que la chaleur et les vents n’aggravent à nouveau la situation.

L’Australie n’en est par ailleurs qu’au début de l’été, a souligné Andrew Watkins, spécialiste du Bureau of Meteorology interrogé par le New Scientist. « Généralement, dans le sud de l’Australie, les semaines les plus chaudes se produisent fin janvier et début février, donc nous n’avons pas encore atteint notre période la plus chaude », a-t-il conclu.

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« Arrêter ce feu s’avère quasiment impossible » : retour de la chaleur en Australie


L’Australie brûle toujours, et les vagues de chaleur sont toujours présentes. Des pompiers québécois de SOPFEU sont aller prêter main forte, surtout qu’en hiver, les feux de forêts sont plutôt inexistants. La façon de combattre le feu est aussi très différente. Nous avons accès à l’eau partout, et les hydravions sont très utiles. Alors qu’en Australie, l’eau n’est pas aussi accessible, surtout en période de sécheresse. En Australie, le proverbe de combattre le feu par le feu, prend tout son sens.
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« Arrêter ce feu s’avère quasiment impossible » : retour de la chaleur en Australie

Un pompier combat un feu de forêt, encerclé par de la fumée.

Un pompier combat un feu de brousse afin de protéger une résidence au sud-ouest de Syndney.

PHOTO : GETTY IMAGES / AFP / PETER PARKS

Radio-Canada

Publié à 11 h 45

Après avoir connu un court répit, les pompiers devront redoubler d’efforts pour combattre les incendies qui font rage en Australie. Une alerte rouge a été émise vendredi dans l’État de l’Australie-Méridionale, où les températures pourraient atteindre jusqu’à 42 degrés en fin de semaine.

Depuis plusieurs semaines, la côte orientale du pays est en proie à d’importants feux de forêt. Les États de l’Australie-Méridionale, de Victoria et de la Nouvelle-Galles du Sud sont les plus gravement touchés par les incendies, dont certains sont devenus incontrôlables.

Le gouvernement de l’Australie-Méridionale a décidé d’émettre une alerte rouge afin d’assurer la sécurité des personnes sans domicile en leur offrant de l’eau et des refuges à l’abri de la chaleur. La semaine dernière, 86 résidences ont été détruites par les incendies de forêt dans cet État qui a été terrassé par une importante vague de chaleur.

La situation n’est guère plus rassurante en Nouvelle-Galles du Sud. On anticipe des comportements beaucoup plus violents du feu qui est quand même immense, plus de 200 000 hectares, a expliqué le chef de base de la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU), Frédéric André, à l’émission RDI Matin.

Ce Québécois fait partie de la soixantaine de Canadiens envoyés en Australie pour aider les autorités du pays à combattre les incendies de brousse dans cet État où la température frôlera les 42 degrés en fin de semaine.

Environ 1300 pompiers ont réussi à établir des lignes de confinement, mais 70 incendies continuent de brûler en Nouvelle-Galles du Sud, dont près de la moitié ne sont pas maîtrisés.

Arrêter ce feu avec les conditions météorologiques que l’on connaît s’avère quasiment impossible. Frédéric André, chef de base de la SOPFEU

D’autant plus que l’importante taille des brasiers complique la tâche des autorités.

Frédéric André estime que la météo des prochaines semaines va être déterminante dans la lutte contre les flammes. Pour l’instant, on se concentre essentiellement sur la protection des propriétés et des personnes, raconte-t-il.

Dès le retour de la chaleur, on sait qu’il va y avoir une recrudescence des feux. Shane Fitzsimmons, responsable des services d’incendie ruraux de la Nouvelle-Galles du Sud

Combattre le feu par le feu

S’il lui est déjà arrivé de combattre des feux couvrant plus de 600 000 hectares, M. André doit faire face cette fois-ci à un climat, une végétation et un territoire différents.

Au Québec, on a la chance d’avoir de l’eau partout, donc la technique de combat est basée sur l’eau. En Australie, l’eau est rare, surtout qu’on est en période de sécheresse intense. Il y a des lacs qui sont complètement à sec, explique-t-il.

Les pompiers australiens combattent principalement les incendies de forêt avec du feu.

On crée une ligne avec de la machinerie lourde et on allume le feu pour retirer le combustible, explique Frédéric André.

Le système d’alerte à la population fonctionne très bien, ajoute-t-il. Les Australiens sont selon lui extrêmement bien préparés à faire face au feu, ça fait partie de leur paysage.

Un avion déverse un produit pour limiter un incendie à Harrington.

Un avion déverse un produit pour limiter un incendie à Harrington, en Nouvelle-Galles du Sud.

PHOTO : REUTERS / STRINGER .

Vendredi, la ministre de la Défense, Linda Reynolds, a d’ailleurs fait état de discussions entre le premier ministre australien Scott Morrison et ses homologues de chaque État au sujet du financement de ces pompiers volontaires, qui travaillent sans relâche.

Le premier ministre se penche sur ce problème, à savoir comment s’assurer que ces volontaires, qui travaillent dans des circonstances extrêmes, obtiennent l’aide dont ils ont besoin pour poursuivre [leur travail sur le terrain] , a-t-elle déclaré.

Au cours des derniers mois, près de 5 millions d’hectares ont brûlé au pays, causant la mort de 9 personnes et détruisant plus de 950 demeures.

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A Moscou, l’hiver est porté disparu


Russie, un pays reconnu pour un pays de froid et de neige, semble manquer de cette substance blanche à certains endroits. À Moscou, la neige n’est pas présente et des fleurs printanières comment leur processus de floraisons. Qu’on aime ou pas l’hiver, cette saison est importante pour les plantes et certains animaux .. En plus, l’hiver, nous protège des insectes vecteurs de maladie.
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A Moscou, l’hiver est porté disparu


A Moscou, l'hiver est porté disparuUne femme pousse un landau à côté de fleurs prématurément écoles à Moscou, le 20 décembre 2019.© AFP/Yuri KADOBNOV

Moscou (AFP)

Pas de neige, pas de ski et déjà les fleurs du printemps: la capitale russe traverse un hiver étrangement doux, qui inquiète dans un pays particulièrement exposé au changement climatique.

Lors des deux dernières semaines, les températures moscovites ont facilement dépassé les quatre degrés. Lundi on attend 7°C, quand en temps normal, la moyenne du mois de décembre est de -6, ce qui est généralement synonyme d’une épaisse couche de neige, pour l’instant désespéramment absente.

Rhododendron, perce-neige, crocus et autres hellébores, au jardin botanique de l’université de Moscou, des plantes annonçant l’arrivée du printemps sont déjà en fleurs, trois mois, si ce n’est plus, avant la période habituelle.

« Un grand nombre de fleurs ont éclos au même moment. Je n’ai jamais vu ça », raconte à l’AFP Anton Doubeniouk, jardinier en chef de ce lieu rassemblant des centaines d’espèces dans le centre de la capitale.

L’annonce des floraisons précoces, causées par cette vague de chaleur, a attiré des visiteurs plutôt partagés sur les bienfaits de cet avant-goût du printemps.

« J’aime ce temps car c’est un hiver européen normal. Et quand les fleurs éclosent, cela fait du bien au moral », se réjouit Svetlana Zolotoukhina, une retraitée de passage.

« Moi je veux de la neige car elle protège les plantes en hiver », affirme de son côté Svetlana Gribkova, une autre visiteuse, botaniste de formation, qui regrette une situation « anormale ».

– 10° de plus –

Selon Rosguidromet, l’agence météo russe, la mégapole de 12 millions d’habitants devrait connaître son année la plus chaude depuis le début des relevés, il y a 150 ans.

« Seul le mois de juillet a été légèrement en dessous des normales de saison », affirme à l’AFP Anatoli Tsygankov, météorologue à Rosguidromet.

Il évoque un mois de décembre « très chaud », pratiquement dix degrés au-dessus des températures moyennes.

D’après l’expert, le phénomène s’explique à la fois par des cyclones passagers venu de l’Atlantique et le changement climatique auquel, selon lui, il est difficile de donner une explication.

Des propos qui font écho à ceux de Vladimir Poutine. Lors de sa conférence de presse annuelle, le président russe a soutenu jeudi que « personne » ne connaissait les causes du changement climatique mondial, semblant vouloir minimiser le rôle humain via l’émission de gaz à effets de serre. Son pays est un grand producteurs d’hydrocarbures.

Mais le président russe a aussi relevé que son pays se réchauffait, et que les conséquences pourraient être catastrophiques.

« C’est un processus très sérieux pour nous (…). Des villes entières sont bâties sur le permafrost, imaginez les conséquences » en cas de fonte massive, s’est inquiété le chef de l’Etat.

Cet été, la Sibérie a par ailleurs été frappé par des feux de forêt exceptionnels que des experts lient directement aux effets du changement climatique.

A Moscou, le directeur de technique de la station de ski de Nagornaïa, offrant une vue imprenable sur la capitale russe, reste lui souriant. La veille, Andreï Kharkhota a pourtant dû fermer ses 20 pistes, car il fait trop chaud pour la neige artificielle.

« Je ne m’inquiète pas, car ici l’hiver arrive toujours », relève-t-il.

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Méditerranée: des coraux décimés par une vague de chaleur renaissent


    Une mince lueur d’espoir pour la barrière de Corail en Australie ? Peut-être ! Près de l’Espagne en Méditerranée, malgré une vague de chaleur, le corail a repousser.

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    Méditerranée: des coraux décimés par une vague de chaleur renaissent


    Méditerranée: des coraux décimés par une vague de chaleur renaissentPhoto: Getty Images/iStockphoto

    Pour la première fois, des scientifiques ont trouvé des coraux, au large de l’Espagne en Méditerranée, ayant repoussé après qu’on les a crus tués par une vague de chaleur, offrant une lueur d’espoir pour les barrières de corail abîmées par le changement climatique.

    La découverte a été faite lors d’expéditions de plongée près des îles espagnoles de Columbretes, par Diego Kersting et Cristina Linares, de l’université Libre de Berlin et l’université de Barcelone. Ils l’ont publiée mercredi dans la revue Science Advances.

    Depuis 2002, les deux collègues surveillent 243 colonies de l’espèce de corail Cladocora caespitosa. Jusqu’à présent, ils avaient documenté rigoureusement la mortalité due au réchauffement du climat et de l’eau.

    «Un jour, on a commencé à voir des polypes vivantes dans ces colonies, qu’on croyait complètement mortes», explique Diego Kersting à l’AFP. Une «grande surprise», dit-il.

    Les colonies de corail sont constituées de minuscules créatures appelées polypes, qui sécrètent un exosquelette en carbonate de calcium, c’est-à-dire en calcaire.

    Les vagues de chaleur tuent les animaux soit simplement par l’excès de chaleur, soit en éjectant de leur organisme les algues qui leur procurent des nutriments; c’est le blanchissement des coraux.

    Un quart du corail des îles de Columbretes est mort à cause de la canicule de 2003.

    Le temps est compté

    Mais les chercheurs ont découvert que dans 38% des colonies touchées, les polypes avaient en réalité développé une stratégie de survie: ils ont rétréci, abandonné leurs anciens squelettes et, sur une période de plusieurs années, ont développé de nouveaux exosquelettes.

    Pour être certains qu’il s’agissait des mêmes animaux renaissant, et non de nouveaux, l’équipe a modélisé en 3D les anciens exosquelettes et confirmé qu’ils étaient reliés aux nouvelles structures.

    On avait auparavant observé indirectement ce processus de «rajeunissement» dans les fossiles, mais jamais en direct.

    L’espoir, explique Diego Kersting, est que le même phénomène se produise ailleurs dans le monde et notamment dans la Grande barrière de corail d’Australie. Mais cela n’a pas été observé à ce jour.

    «C’est clairement une bonne nouvelle, mais le problème est que ces vagues de chaleur marine se produisent désormais en Méditerranée et ailleurs dans le monde tous les étés ou tous les deux étés», dit le chercheur.

    Comme les coraux croissent très lentement, de l’ordre de trois millimètres par an, «si on a ces vagues de chaleur tous les étés, et qu’à chaque fois 10 ou 15% de la couverture est tuée, on comprend bien que ce n’est pas durable».

    «Ils ont besoin de notre aide», martèle Diego Kersting. «Il faut stopper le changement climatique, car sinon cela ne suffira pas».

    https://journalmetro.com

Climat: les canicules seront plus longues, prévient une étude


On prend de plus en plus conscience des changements climatiques avec ses inondations, sécheresse, vague de chaleur. Cela n’ira pas en s’améliorant surtout si nous ne faisons pas de geste concret pour diminuer l’impact. Si nous ne le faisons pas pour nous, pensons à nos enfants et ceux qui suivront.
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Climat: les canicules seront plus longues, prévient une étude

PHOTO DMITRI LOVETSKY, ASSOCIATED PRESS

Selon l’étude, dans un monde à +2 °C, la probabilité de canicules de plus de deux semaines devrait augmenter de 4 % en moyenne, avec des risques encore plus importants dans le Nord de l’Asie, le centre de l’Europe et l’est de l’Amérique du Nord.

(Paris) Canicules, sécheresses, pluies… Déjà plus intenses et plus fréquents, les extrêmes météo des étés de l’hémisphère Nord vont aussi durer plus longtemps, même avec un réchauffement de la planète limité à +2 °C, selon une étude publiée lundi.

AGENCE FRANCE-PRESSE

« Les événements météorologiques extrêmes sont généralement analysés en terme d’intensité et de fréquence, mais c’est souvent leur persistance qui provoque les effets les plus graves », notamment sur la santé humaine et sur l’agriculture, souligne cette étude parue dans la revue Nature Climate Change.

Les chercheurs se sont donc penché sur les risques que ces périodes de vagues de chaleur ou de précipitations s’allongent, notamment dans les zones tempérées de l’hémisphère Nord.

« Si le monde se réchauffe de 2 °C par rapport aux niveaux pré-industriels, nous pourrions voir un changement majeur des conditions météo d’été », a commenté dans un communiqué Peter Pfleiderer, du centre de recherche Climate Analytics.

Selon l’étude, dans un monde à +2 °C, la probabilité de canicules de plus de deux semaines devrait augmenter de 4 % en moyenne, avec des risques encore plus importants dans le Nord de l’Asie, le centre de l’Europe et l’est de l’Amérique du Nord.

La probabilité de persistance de périodes à la fois chaudes et sèches est similaire, mais avec des pics régionaux importants, jusqu’à 20 % dans l’est de l’Amérique du Nord.

Les risques d’une période de sept jours de précipitations importantes augmentent eux de 26 %, faisant peser des menaces d’inondations.

« Nous pouvons prévoir des impacts de plus en plus importants des événements météo extrêmes pendant l’été, mais nos recherches montrent qu’en limitant le réchauffement à 1,5 °C, comme prévu dans l’Accord de Paris sur le climat, les réduiraient considérablement », a noté dans un communiqué Carl-Friedrich Schleussner, de Climate Analytics.

« Ayant à l’esprit le fait qu’avec le rythme actuel de réductions des émissions [de gaz à effet de serre], le monde se dirige vers 3 °C, notre étude souligne le besoin urgent d’action », a-t-il ajouté.

L’accord de Paris de 2015 vise à limiter le réchauffement à +2 °C par rapport à l’ère pré-industrielle, voire à +1,5 °C. 

Mais le monde s’est déjà réchauffé de +1 °C, entraînant déjà une augmentation des canicules, sécheresses ou tempêtes. Et les signes d’une persistance plus longue de ces événements sont déjà là, note l’étude.

Par exemple, l’Europe a vécu en 2018 une période chaude et sèche particulièrement longue, d’avril à septembre, interrompue par de brèves périodes de rafraichissement et de pluie, entrainant notamment une baisse des récoltes de blé en Allemagne de 15 %, selon les chercheurs.

Et au printemps 2016, trois périodes rapprochées de plusieurs jours consécutifs de pluies avaient contribué au débordement de la Seine à Paris. 

https://www.lapresse.ca/

Le Saviez-Vous ► 12 Phénomènes Qui Prouvent que La Terre se Dérègle


Il s’en passe des choses sur Terre. Des phénomènes météorologiques inusités se sont passé un peu partout dans le monde. Même si cela s’explique scientifiquement, ce qui est particulier est que tout cela s’est passé en 2018
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12 Phénomènes Qui Prouvent que La Terre se Dérègle


Ces dernières années, le monde entier s’est habitué à des tempêtes violentes, des vagues de chaleur ou de froid, des sécheresses – bref, à toutes sortes de conditions météorologiques atypiques pour certaines régions. Mais certaines anomalies naturelles sont si étranges qu’elles se distinguent même parmi les événements météorologiques les plus inhabituels.


Par exemple, en mars 2018, les habitants de l’Alabama ont dû se protéger des énormes morceaux de glace qui tombaient du ciel pour sauver leur vie. Après la tempête, on aurait dit que l’endroit avait été saccagé par des sauvages : vitrines brisées, pare-brise fendus, panneaux d’affichage cassés et trous dans les toitures. Voici les 12 phénomènes les plus déroutants de ces dernières années.

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Des gouttelettes microscopiques qui ont créé un nuage devant les chutes, ainsi que la brume, ont formé une croûte de glace au-dessus de l’eau.


Imagine des douzaines de gueules d’alligators qui dépassent de la surface, immobiles et pris dans la glace. Il s’agit d’une technique très spéciale utilisée par les crocodiles pour survivre à un temps anormalement froid.


En mars 2018, les gens qui ont levé les yeux vers le ciel dans le nord du Nevada ont pu voir le nuage le plus rare et le plus étrange de leur vie – un nuage en forme de fer à cheval.


À l’hiver 2018, les habitants du désert du Sahara, l’une des régions les plus arides et chaudes de la planète, se sont réveillés en découvrant une épaisse couche de neige qui recouvrait le sable.


Le cœur de l’orage, qui se produit chaque année, stagne au-dessus du lac Maracaibo, au Venezuela, et il s’élève bien plus haut qu’un orage classique. Ce phénomène naturel dure jusqu’à 160 jours et génère près de 300 éclairs par jour !


– En 2018, l’Europe de l’Est a été témoin d’un événement aussi beau qu’effrayant. Ceux qui sont allés skier en Bulgarie, en Roumanie, en Russie ou en Ukraine à la fin du mois de mars ont glissé sur des pistes orange sous un ciel teinté de rouge.


– Cela s’est produit le 11 mai 2018, non loin d’Amarillo, au Texas. L’incendie n’a pas seulement créé un nuage massif et dense très haut dans les airs, mais sa chaleur a également provoqué un violent orage qui a ensuite déversé des tonnes de grêlons de la taille d’une pièce de monnaie à 96 km de là, dans le comté de Wheeler.


Ce phénomène naturel a commencé non loin de Charleston, dans le New Hampshire, et a voyagé vers la ville de Webster dans le comté de Merrimack. Il a fallu 33 minutes à la tornade pour parcourir 58 km et devenir la troisième sur la liste des tornades à plus longue traînée en Nouvelle-Angleterre.


– Au cours de la première semaine de janvier 2018, un temps exceptionnellement froid dans le nord-est des États-Unis a gelé l’océan Atlantique à North Falmouth, Massachusetts !


Les 20 et 21 février 2018, les habitants du nord-est des États-Unis ont connu l’un des événements météorologiques les plus extraordinaires de ces derniers temps, à savoir… une vague de chaleur !


– Même si l’île de Terre-Neuve, au large du Canada, ne peut pas vraiment être considérée comme l’endroit le plus chaud de la planète, il n’y fait pas si froid que ça. Un front froid provenant de la côte de Terre-Neuve a recouvert plusieurs régions de l’île d’une couche de neige de 5 cm d’épaisseur.


Les Chutes du Niagara gelées 0:29

Des alligators coincés dans l’eau 1:21

Un nuage en forme de fer à cheval 2:10

Une tempête de grêle battant tous les records 2:57

De la neige dans le désert 3:47

Une tempête de 160 jours 4:30

De la neige orange 5:15

Un feu de forêt ayant causé un orage 6:34

Une tornade à longue traînée 7:10

L’Atlantique gelé 7:42

Une vague de chaleur en février 8:03

De la neige en été à Terre-Neuve 8:54


Musique par Epidemic Sound https://www.epidemicsound.com/

Canicule aux États-Unis: des services de police demandent aux criminels d’attendre un peu avant de reprendre leurs activités


Aux États-Unis, deux services de police ont demandé aux criminels d’attendre que la vague de chaleur s’estompe avant de reprendre leurs activités criminelles.. Ils leur suggère de rester au frais, bref de rester chez eux.
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Canicule aux États-Unis: des services de police demandent aux criminels d’attendre un peu avant de reprendre leurs activités


La vague de chaleur a touché New York, ce week-end. Johannes EISELE / AFP

La vague de chaleur a touché New York, ce week-end. Johannes EISELE / AFP

Repéré par Grégor Brandy

Une partie du pays est touchée par une très forte vague de chaleur.

C’est une demande assez spéciale qu’a faite la police de Braintree, dans le Massachussetts, dans le nord-est des États-Unis. Sur Facebook, elle a publié un petit message dans lequel, «en raison de la chaleur», elle demande aux gens qui auraient une activité criminelle en tête, de repousser son exécution jusqu’à lundi, quand il fera moins chaud.

«Réaliser une activité criminelle par cette chaleur est très dangereux. Restez chez vous, mettez la clim, bingez la saison trois de “Stranger Things”, jouez avec FaceApp, faites du karaté dans votre sous-sol. On se retrouve lundi quand il fera plus frais.»

Contacté par CNN, le département de police a bien confirmé qu’il n’y avait eu aucun piratage et que le service de police était bien responsable du message. La page Facebook n’est cependant plus disponible pour le moment.

Des glaces finies tranquillement

Reste qu’ils n’étaient pas les seuls à compter sur l’aide des criminels en ce week-end de fortes chaleurs. Un autre service de police, dans l’Illinois cette fois-ci, en a fait de même, vendredi 19 juillet, indique l’antenne de NBC, à Chicago.

La police de Park Forest a ainsi démandé aux «aspirants criminels, aux vétérans et à ceux qui font ça parce qu’ils s’ennuient, de rester à l’intérieur». Ils ont ensuite remercié les habitants qui leur ont permis de finir leur glace tranquillement avant de rappeler que les consignes étaient les mêmes pour le samedi.

Comme le souligne CNN, si ce genre de message est drôle, la situation, elle, l’est beaucoup moins. Plusieurs parties du pays sont actuellement touchées par une très grosse vague de chaleur:

«Les températures extrêmes de ce week-end devraient toucher plus de 150 millions de personnes. Le service météorologique national a exhorté les habitants des zones touchées, des grandes plaines à la côte est, à prendre au sérieux la chaleur et à éviter les activités de plein air en milieu d’après-midi et en début de soirée.»

Selon CBS, cette vague de chaleur est déjà accusée d’être responsable de la mort de six personnes.

http://www.slate.

Météo de l’extrême


J’ai toujours pensé que le Québec était un endroit privilégié sur le plan de l’environnement. Bien sûr une petite tornade de temps à autre quelque part dans la province, des pluies torrentielles, etc… mais sans plus, enfin, les choses ont accéléré comme partout ailleurs dans le monde. En 2018, jusqu’à maintenant, c’est un avant-goût de ce que nous devrons faire face. Tornade, incendie de forêt, smog, inondation sécheresse, froid intense, canicule, beaucoup plus de neige feront partie de ce que nous devrons affronter et s’adapter.

Nuage

Météo de l’extrême


SARA CHAMPAGNE
La Presse

Une tornade qui a semé la terreur dans Lanaudière jeudi soir, des alertes au smog au cours des derniers jours dans le Grand Montréal, une semaine chaude et humide qui s’annonce : l’été est encore jeune, mais semble vouloir s’inscrire dans une tendance aux extrêmes déjà bien amorcée, selon les spécialistes. Il vaut mieux s’y habituer.

La canicule

De la chaleur incessante, suffocante. Des records fracassés. Deux vagues de chaleur extrême se sont abattues sur le Québec l’été dernier, la première à la fin juin, l’autre au début août. La grande région de Montréal a connu son mois de juillet le plus chaud jamais enregistré avec une canicule meurtrière. Au total, 86 personnes ont perdu la vie, la région de Laval ayant été particulièrement frappée, selon les données de l’Institut national de la santé publique du Québec.

« La question n’est plus de savoir si on vivra un jour une méga-canicule dépassant l’imagination, comme en Europe [en 2003, et à la fin du mois de juin dernier avec plus de six jours de records de chaleur], mais plutôt de savoir quand elle aura lieu », estime Alain Bourque, directeur général d’Ouranos, un consortium d’experts en science du climat. Il vaut mieux s’adapter, résume-t-il.

La sécheresse

Après les canicules, la sécheresse. Les orages n’ont pas été suffisants pour les agriculteurs à l’automne 2018. Les récoltes de brocolis, de choux et de laitues ont été touchées. Mais plus inquiétant : la pénurie de foin, nourriture principale des bestiaux.

« Au moment où l’on se parle, les producteurs ont déjà dû sortir les fauches », déplore Gilbert Marquis, président de la Fédération de l’Union des producteurs agricoles (UPA) du Bas-Saint-Laurent.

Face à cette pénurie, les agriculteurs ont le choix de se départir d’une partie de leur cheptel ou d’acheter des balles de foin. En renfort, la Financière agricole du Québec a dû verser près de 60 millions à 4550 producteurs dans le cadre du programme d’assurance récolte (foin et pâturages), indique l’UPA. C’est six fois plus d’indemnités que la moyenne des 10 dernières années.

Tornades

Les météorologues ont peine à en faire le compte exact, mais 49 tornades au pays ont été dénombrées par la Société canadienne de météorologie et d’océanographie (SCMO) en 2018. C’est moins que la normale des dernières années, mais les tornades ont revêtu un caractère exceptionnel au Québec. Le 21 septembre dernier, une tornade a traversé la rivière des Outaouais, balayant le Pontiac, pour ensuite soulever le quartier Mont-Bleu de Gatineau. D’autres tornades ont suivi. À la SCMO, on indique que la tornade a été classée EF3, avec des vents atteignant une pointe de 265 km/h. Il s’agit de la tornade la plus forte depuis 1903. À Environnement Canada, on a dénombré sept tornades au Québec. Même si les tornades demeurent un « phénomène marginal », on peut penser que le climat devient plus propice à leur formation avec des orages violents plus fréquents. En juin dernier, une tornade a encore frôlé un secteur résidentiel de Gatineau et causé des dommages à Ottawa.

Novembre glacial

Le mois de novembre n’avait jamais été aussi froid en 29 ans au Québec. Au petit matin, le 22 novembre 2018, des températures sous la barre des – 18 °C ont été enregistrées dans certaines régions du Québec. Seul novembre 1995 avait été plus froid à Montréal depuis 1936. À Environnement Canada, Simon Legault, météorologue de sensibilisation aux alertes, souligne que le froid a eu ceci de particulier qu’il s’est installé pour rester durant huit mois sous les normales saisonnières.

« À Montréal, même le mois de mai a été le plus froid enregistré depuis 20 ans », ajoute-t-il.

Des toits effondrés

Une bonne tempête laissant de 30 à 40 cm de neige a donné le ton à l’hiver autour de la Saint-Valentin. Un hiver très enneigé. À Gaspé, par exemple, 559 cm de neige ont été reçus. C’est deux mètres de plus que la normale. À la fin de l’hiver, on comptait par dizaines les toitures effondrées à divers endroits : Terrebonne, Joliette, Saint-Jérôme, Montréal-Nord aussi. Les différents observateurs du climat expliquent qu’une croûte de glace s’est formée avec l’alternance de froid et de redoux. Selon Alain Bourque, expert chez Ouranos, il s’agit d’un exemple clair du besoin de s’adapter au climat. Il y a lieu de réviser les codes du bâtiment, estime-t-il.

Verglas

Entre le 8 et le 10 avril, une partie du Québec a été balayée par une tempête de pluie verglaçante. Ce système a eu ceci de particulier qu’il a touché un grand nombre de gens dans différentes régions, dont Laval et Lanaudière. Des gens ont été privés d’électricité durant plusieurs jours. À Hydro-Québec, Cendrix Bouchard, conseiller en communication, indique que 756 pannes de plus de 24 heures ont été répertoriées, pour un total de 174 491 clients.

« À un moment, jusqu’à 315 000 clients étaient privés d’électricité simultanément dans les Basses-Laurentides. Il a fallu des équipes en renfort du Vermont et d’Hydro-Sherbrooke. »

Crue des eaux

« Avec l’érosion des côtes, les inondations sont l’un de nos dossiers les plus importants, explique l’expert du consortium Ouranos Alain Bourque. Je ne sais pas combien de temps on va continuer à s’entêter avec le développement le long du littoral. Il y a eu de mauvaises décisions territoriales. »

Selon le dernier bilan de la sécurité publique du Québec, plus de 10 000 personnes ont été évacuées au plus fort de la crue printanière. Une dizaine de plans d’eau ont dépassé les seuils un peu partout au Québec. Que ce soit à Environnement Canada, à Ouranos ou à l’Union des producteurs agricoles, on s’entend pour dire qu’il faut s’adapter aux changements climatiques.

Juin, on gèle

Il est difficile de prévoir la météo, mais ce qui est clair, c’est que le début du mois de juin a été plutôt froid. Les agriculteurs ont semé en retard, il n’y a pas eu assez de temps chaud, particulièrement dans le Bas-Saint-Laurent. Selon Environnement Canada, la région métropolitaine ne devrait pas être frappée par des canicules comme en 2018.

« Sauf que c’est un peu comme des pools de hockey, la marge d’erreur est grande », dit l’expert Simon Legault.

Du côté des agriculteurs, on souhaite aussi des précipitations.

« Nous, ce qu’on a, les producteurs, c’est de la patience. On a l’agriculture tatouée sur le coeur. En ce moment, ce n’est pas trop mal parti, on souhaite de la chaleur et de la pluie », résume Gilbert Marquis, de la Fédération de l’Union des producteurs agricoles.

Le temps semble avoir entendu les agriculteurs. Depuis le 21 juin, on a enregistré des journées plus chaudes et plusieurs averses.

Incendies de forêt

Les gigantesques incendies de forêt sont devenus la norme dans l’ouest du pays, au cours des dernières années. À la fin du mois de mai, des pompiers du Québec ont été appelés en renfort dans le nord de High Level, en Alberta, où un ordre d’évacuation a frappé la communauté de 5000 citoyens. L’incendie s’étendait sur 107 000 hectares, à seulement 2 ou 3 km de la civilisation.

« Avec les changements climatiques, le facteur de risque d’incendies de forêt est de quatre à six fois plus probable. Il y a plus de sécheresse dans l’Ouest, mais le Québec pourrait aussi être frappé par d’autres grands incendies », note Simon Legault, d’Environnement Canada.

Smog

Cette semaine, une alerte au smog a retenu l’attention dans la grande région métropolitaine, avec un indice de la qualité de l’air tout juste « acceptable ». Mardi, en fin de journée, Environnement Canada a lancé un avis pour l’île de Montréal, Laval, Longueuil-Varennes et Châteauguay-La Prairie. L’augmentation des particules fines dans l’air serait due aux incendies de forêt dans le nord-est de l’Ontario, précise André Cantin, météorologue à Environnement Canada.

https://www.lapresse.ca/

Non, la police ne vous demande pas de briser la vitre d’une voiture pour sauver un chien


J’ai vu ce message sur Facebook et j’avoue avoir été mal à l’aise, car je doutais des possibilité d’accusation criminelle. Ce hoax vient de France, et il est faux même là-bas. Ce qu’il faut faire est de contacter le 911.

Nuage

 

Non, la police ne vous demande pas de briser la vitre d’une voiture pour sauver un chien

 

Il y a un chien dans une automobile et la vitre est brisée.

Capture d’écran de la publication qui circule.

PHOTO : CAPTURE D’ÉCRAN – FACEBOOK

 

Jeff Yates

Une publication Facebook virale affirme que la police demande aux citoyens de briser la vitre d’une auto si un animal se trouve à l’intérieur en période de grande chaleur. Toutefois, la police de Montréal a démenti cette fausse nouvelle qui provient de la France.

« La police dit que si tu vois un chien enfermé dans une voiture quand il fait chaud, prends une photo, puis casse la fenêtre. De cette façon, vous ne serez pas accusé de dommages criminels et la police aura des preuves pour amener les propriétaires de ces chiens devant les tribunaux (sic) », affirme une publication Facebook partagée plus de 74 000 fois depuis 2018.

Celle-ci s’est remise à circuler alors qu’une vague de chaleur touche le Québec et l’Ontario.

La publication avance que « l’action de la rupture de la fenêtre pour sauver un animal est considérée comme légitime sur la base de l’art. 20.5 du Code pénal » et invite les internautes à partager cette information. Plusieurs autres publications Facebook contenant le même texte circulent aussi depuis quelques années.

Or, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a démenti cette fausse nouvelle sur sa page Facebook le 28 juin.

« Une fois de plus cette année, une fausse consigne circule sur Facebook, affirme le SPVM. Si vous voyez un animal enfermé à l’intérieur d’un véhicule par temps très chaud, contactez le 9-1-1 afin de signaler la situation.

D’ailleurs, la publication contenant la fausse information mentionne le Code pénal. C’est parce que le texte de cette publication provient de la France, où le Code pénal existe.

L’information n’est pas plus valide dans ce pays. Le Huffington Post France a d’ailleurs démenti cette fausse nouvelle en 2016(Nouvelle fenêtre), en rappelant que toute personne qui endommage une voiture pour sauver un animal de compagnie en France s’expose à une poursuite de la part du propriétaire

https://ici.radio-canada.ca/

Le Saviez-Vous ► Pourquoi les koalas enlacent-ils les arbres ?


Les koalas sont des animaux mignons surtout quand on les voit étreindre un arbre. Ce comportement n’est pas sans raison surtout quand il fait très chaud pour un animal couvert de fourrure. Il semble que pour eux, c’est rafraîchissant.
Nuage


Pourquoi les koalas enlacent-ils les arbres ?

Par Marie Privé

Pourquoi les koalas se lovent-ils contre les troncs d’arbres ? À cette question, des chercheurs australiens apportent une réponse surprenante : en période de forte chaleur, les koalas utilisent cette méthode… pour rafraîchir leur corps.

Comment les koalas peuvent-ils supporter les températures brûlantes de l’été australien avec une telle fourrure sur le dos ? C’est ce qu’ont cherché à savoir des scientifiques de l’université de Melbourne. Leur postulat de départ : l’été, pour se rafraîchir, les koalas exposeraient plutôt la partie antérieure de leurs corps à l’air, car c’est à cet endroit (au niveau du torse et du ventre notamment) que leur fourrure est la plus fine et la moins isolante. Leurs travaux vont finalement invalider cette hypothèse.

Grâce à des caméras infrarouges permettant d’observer la chaleur du corps des koalas et de leur environnement, les chercheurs ont décelé un comportement aussi surprenant qu’intéressant : en période de forte chaleur, les koalas – qui dorment entre 18 et 20 heures par jour – partent à la recherche des arbres les plus frais, grimpent dessus et les enlacent pour rafraîchir leur corps.

Transfert de chaleur

Les experts ont ainsi pu remarquer que les arbres choisis par les koalas pour s’y lover étaient plus frais que l’air ambiant, parfois jusqu’à 5 degrés de différence

« Il semblerait qu’en se couchant sur un arbre frais, les koalas puissent transférer la chaleur de leur corps à l’arbre », expliquait l’écophysiologiste et coauteur de l’étude* Andrew Krockenberger à ABC Science en 2014.

Les images thermiques tirées de l’étude permettent de s’en rendre bien compte.

L’avantage de cette technique ? Contrairement à d’autres méthodes de réduction de la chaleur corporelle, comme le lèchement ou le halètement, celle-ci ne provoque pas de déshydratation. Des résultats qui soulignent l’importance de la présence d’arbres pour la survie des koalas – et ce pour une autre raison que la nourriture – alors que les vagues de chaleur risquent de se multiplier dans les années à venir… et que 80 % de leur habitat naturel a déjà été détruit.

Selon l’ONG Australian Koala Foundation (AKF), les koalas sauvages ne sont plus que 80 000 aujourd’hui contre 10 millions il y a environ 200 ans. Le mammifère est classé « vulnérable » dans la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN)

https://www.geo.fr/