Le Saviez-Vous ► Les satellites météo, d’hier à aujourd’hui


Grâce à la satellite météo, on peut savoir quel temps fera t’il, sans oublier toutefois que ce sont des prévisions et non des certitudes. Le temps a ses propres caprices. C’est la NASA qui a lancé le premier satellite météo, mais sans grand succès. Aujourd’hui, il serait difficile de s’en passer.
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Les satellites météo, d’hier à aujourd’hui

Un satellite survole l'Europe.

Le satellite météo européen Aerolus.

PHOTO : ESA

La technologie se peaufine constamment et les images sont de plus en plus détaillées.

Pascal Yiacouvakis

Les images satellites météo font maintenant partie du quotidien de la majorité d’entre nous. On les voit régulièrement durant les bulletins météorologiques télévisés et on les trouve en abondance sur Internet, et ce, en temps réel.

À l’instar du radar météorologique, les images satellites sont d’une importance capitale en météorologie, offrant une vue d’ensemble de ce qui se passe plus bas.

Deux façons de voir le monde

Il existe deux catégories de satellites météo : les satellites géostationnaires et les satellites circumpolaires (ou à orbite polaire).

Les satellites géostationnaires sont en orbite à environ 36 000 kilomètres d’altitude au-dessus de l’équateur. Ils se déplacent à la même vitesse de rotation que la Terre et observent ainsi toujours la même région du globe. De ce fait, on les qualifie de géostationnaires, donc stationnaires par rapport à la Terre.

Une image captée par le satellite GOES-16.

Une image captée par le satellite GOES-16

PHOTO : NOAA

Les lois de la physique imposent aux satellites géostationnaires une altitude très élevée afin qu’ils puissent se déplacer en phase avec la Terre.

Malgré cette altitude et leur position équatoriale, les images obtenues sont plus fréquemment utilisées, car en observant toujours la même zone, il est possible de voir évoluer les systèmes météorologiques dans le temps.

Pour les satellites circumpolaires, les choses sont bien différentes.

Ces derniers sont en orbite à environ 850 kilomètres d’altitude et se déplacent en empruntant une trajectoire passant par les pôles.

Du fait de leur basse altitude, ils se caractérisent par une vitesse orbitale beaucoup plus rapide, et ils font un tour complet du globe en deux heures environ.

Contrairement aux satellites géostationnaires, ils n’observent pas toujours la même région, car la Terre tourne pendant leur déplacement d’un pôle à l’autre. Leurs données sont donc moins utilisées (quoique plus précises) pour les besoins opérationnels de la prévision météorologique.

Les premiers satellites

C’est en 1959 que la National Aeronautics and Space Administration (NASA) a mis en orbite le tout premier satellite météorologique, mais sans grand succès.

Un an plus tard, grâce au satellite TIROS-1 (l’acronyme de Television Infrared Observation Satellite), les premières images ont été transmises, et une nouvelle ère scientifique commençait.

La première image télévisée en provenance de l'espace montre en noir et blanc une zone nuageuse au-dessus de l'océan Atlantique.

La première image télévisée en provenance de l’espace a été diffusée en avril 1960.

PHOTO : NASA

Quelques années plus tard, on a lancé les premiers satellites météo à orbite polaire.

Les satellites géostationnaires ont suivi à la fin de années 60 et au début des années 70.

Depuis ce temps, la plupart des pays développés ont lancé leurs propres satellites, et la flotte internationale de satellites météo géostationnaires et circumpolaires est aujourd’hui constituée d’environ une trentaine de satellites, soit environ 15 de chaque type.

On peut dès lors connaître en tout temps ce qui se passe partout sur le globe.

Cette armada satellitaire nous fournit de précieuses informations non seulement sur les nuages et les systèmes nuageux, mais aussi sur l’atmosphère et la surface terrestre et océanique.

De jour comme de nuit

Les capteurs installés à bord des satellites permettent de faire des mesures dans le spectre visible et dans l’infrarouge. Le spectre visible représente la lumière visible pour l’humain.

En d’autres mots, le satellite voit exactement ce qu’un humain pourrait voir s’il était à bord du satellite.

Cela est bien pratique le jour, mais très peu la nuit.

Pour pallier ce problème, on utilise l’infrarouge pour capter ce qui se passe la nuit, mais aussi le jour. Mesurer les émissions d’énergie dans le spectre infrarouge permet de déterminer assez précisément la température des corps qui émettent cette énergie.

Ainsi, étant donné que les nuages se trouvent en altitude, ils apparaîtront plus froids par rapport à la surface terrestre.

D’ailleurs, les images infrarouges sont les plus utilisées, car elles permettent de suivre l’évolution des systèmes nuageux sur une plus longue période de temps.

De nos jours, on utilise aussi une combinaison des données dans le spectre visible et infrarouge afin de mieux représenter la situation météorologique de jour et de nuit.

Après analyses, ces données satellitaires sont introduites au sein des outils informatiques de prévision du temps (modèles numériques de simulation du temps).

Les satellites météo constituent donc un élément essentiel de la prévision météorologique.

https://ici.radio-canada.ca/

Climat: les canicules seront plus longues, prévient une étude


On prend de plus en plus conscience des changements climatiques avec ses inondations, sécheresse, vague de chaleur. Cela n’ira pas en s’améliorant surtout si nous ne faisons pas de geste concret pour diminuer l’impact. Si nous ne le faisons pas pour nous, pensons à nos enfants et ceux qui suivront.
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Climat: les canicules seront plus longues, prévient une étude

PHOTO DMITRI LOVETSKY, ASSOCIATED PRESS

Selon l’étude, dans un monde à +2 °C, la probabilité de canicules de plus de deux semaines devrait augmenter de 4 % en moyenne, avec des risques encore plus importants dans le Nord de l’Asie, le centre de l’Europe et l’est de l’Amérique du Nord.

(Paris) Canicules, sécheresses, pluies… Déjà plus intenses et plus fréquents, les extrêmes météo des étés de l’hémisphère Nord vont aussi durer plus longtemps, même avec un réchauffement de la planète limité à +2 °C, selon une étude publiée lundi.

AGENCE FRANCE-PRESSE

« Les événements météorologiques extrêmes sont généralement analysés en terme d’intensité et de fréquence, mais c’est souvent leur persistance qui provoque les effets les plus graves », notamment sur la santé humaine et sur l’agriculture, souligne cette étude parue dans la revue Nature Climate Change.

Les chercheurs se sont donc penché sur les risques que ces périodes de vagues de chaleur ou de précipitations s’allongent, notamment dans les zones tempérées de l’hémisphère Nord.

« Si le monde se réchauffe de 2 °C par rapport aux niveaux pré-industriels, nous pourrions voir un changement majeur des conditions météo d’été », a commenté dans un communiqué Peter Pfleiderer, du centre de recherche Climate Analytics.

Selon l’étude, dans un monde à +2 °C, la probabilité de canicules de plus de deux semaines devrait augmenter de 4 % en moyenne, avec des risques encore plus importants dans le Nord de l’Asie, le centre de l’Europe et l’est de l’Amérique du Nord.

La probabilité de persistance de périodes à la fois chaudes et sèches est similaire, mais avec des pics régionaux importants, jusqu’à 20 % dans l’est de l’Amérique du Nord.

Les risques d’une période de sept jours de précipitations importantes augmentent eux de 26 %, faisant peser des menaces d’inondations.

« Nous pouvons prévoir des impacts de plus en plus importants des événements météo extrêmes pendant l’été, mais nos recherches montrent qu’en limitant le réchauffement à 1,5 °C, comme prévu dans l’Accord de Paris sur le climat, les réduiraient considérablement », a noté dans un communiqué Carl-Friedrich Schleussner, de Climate Analytics.

« Ayant à l’esprit le fait qu’avec le rythme actuel de réductions des émissions [de gaz à effet de serre], le monde se dirige vers 3 °C, notre étude souligne le besoin urgent d’action », a-t-il ajouté.

L’accord de Paris de 2015 vise à limiter le réchauffement à +2 °C par rapport à l’ère pré-industrielle, voire à +1,5 °C. 

Mais le monde s’est déjà réchauffé de +1 °C, entraînant déjà une augmentation des canicules, sécheresses ou tempêtes. Et les signes d’une persistance plus longue de ces événements sont déjà là, note l’étude.

Par exemple, l’Europe a vécu en 2018 une période chaude et sèche particulièrement longue, d’avril à septembre, interrompue par de brèves périodes de rafraichissement et de pluie, entrainant notamment une baisse des récoltes de blé en Allemagne de 15 %, selon les chercheurs.

Et au printemps 2016, trois périodes rapprochées de plusieurs jours consécutifs de pluies avaient contribué au débordement de la Seine à Paris. 

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Europe: la journée des records de chaleur


Alors qu’on prévoit une 4 ème canicule au Québec, il semble que nous n’ayons pas battu de record de chaleur. En Europe par contre, plusieurs records ont été fracassé, mais je ne sais pas, s’ils l’humidex est compté, car le calcul rarement probablement que ce n’est pas la même humidité qu’ici. Bref, les gens cherchent à se rafraichir et malheureusement, des noyades sont notés. Courage ! La température finira bien par baisser.
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Europe: la journée des records de chaleur

Europe: la journée des records de chaleurPhoto: Francisco Seco/APPlage de De Haan en Belgique le 25 juillet 2019.

La deuxième canicule de l’été qui accable des millions d’habitants en Europe occidentale pulvérise les records les uns après les autres avec la barre des 42°C franchie jeudi à Paris, au paroxysme de cet épisode avant un rafraîchissement prévu en fin de semaine.

Comme attendu, le record historique de chaleur qui datait de plus de 70 ans dans la capitale française, est tombé avec 42,4°C enregistrés à 15h30 (heure locale): depuis le début des mesures en 1873, Paris n’avait dépassé les 40°C qu’une seule fois, le 28 juillet 1947, avec 40,4°C.

Les services météo prévoient même 43°C en région parisienne pour la journée.

Dans la foulée, les records de chaleur sont également tombés aux Pays-Bas avec 40,4°C; en Belgique avec 40,6°C et en Allemagne avec 41,5°C!

«Et ce n’est pas fini!» a tweeté un prévisionniste de l’Institut royal météorologique (IRM) de Belgique, David Dehenauw.

De même en Allemagne, un porte-parole du service météorologique national (DWD) a précisé qu’il s’agissait d’un résultat provisoire: les températures devraient encore monter en cours d’après-midi.

Avec ces températures hors norme et malgré les mises en garde, un enfant de trois ans est mort de déshydratation dans le sud de l’Autriche mercredi. Il avait été découvert inconscient lundi dans une voiture en plein soleil, où il était monté et s’était endormi à l’insu de ses grands-parents.

Les températures avoisinaient alors une trentaine de degrés. Un pic à 38°C était attendu dans l’ouest. L’archidiocèse de Vienne a eu l’idée d’inviter les urbains à une pause «fraîcheur et silence» dans ses lieux de culte et a publié un relevé des températures dans les différentes églises de la capitale et de sa région.

Un voyageur du Thalys Amsterdam-Paris a appelé l’AFP pour signaler que le train à grande vitesse était immobilisé sur les voies depuis 15h (heure locale) en raison d’une panne d’électricité, sans climatisation et sans nouvelles.

«Le contrôleur a pris sur lui d’ouvrir les portes donnant sur les voies, avec consigne de pas descendre» a rapporté Arnaud Dowkiw, 42 ans, en déplacement professionnel, précisant que «de l’eau a été mise à disposition au bar».

Ces vagues de chaleur sont appelées à se multiplier et à s’intensifier sous l’effet du réchauffement climatique provoqué par les activités humaines.

Au cours des 2000 dernières années, les températures mondiales n’avaient jamais augmenté aussi rapidement que maintenant, selon des données publiées mercredi dans deux études distinctes dans les revues Nature et Nature Geoscience.

La nuit de mercredi à jeudi avait été «très probablement» la plus chaude jamais mesurée en France avec une température minimale moyenne de 21,4°C, devant les 21,3°C du 14 août 2003, selon Météo-France.

Le prévisionniste Olivier Proust a cependant précisé à l’AFP que le record ne pourrait être validé qu’après 18h GMT jeudi.

Le rafraîchissement est cependant promis à partir de vendredi.

Jeudi, des Parisiens aux traits tirés par des nuits courtes dans des logements surchauffés avançaient au ralenti dans le métro à l’atmosphère souvent étouffante.

«Il fait très chaud dans le métro, c’est insupportable!», témoignait à l’AFP Petra Ulm, 34 ans, chercheuse autrichienne vivant en France depuis dix ans et qui déplore l’absence d’air conditionné…».

Dans un centre de loisirs parisien au pied de la butte Montmartre, pas de sortie prévue pour les petits de 3 à 6 ans.

«On a demandé aux enfants de venir avec leur maillot de bain, on va faire des jeux d’eau dans la cour», a expliqué un animateur.

En Allemagne, l’ensemble du pays est en alerte canicule.

Au moins quatre personnes sont décédées dans des lacs ou rivières, mais il n’a pas encore été démontré qu’elles étaient mortes en raison de la forte chaleur.

Le Royaume-Uni va, lui aussi, «probablement battre le record de chaleur de juillet, qui est de 36,7°C, et il existe même une possibilité de battre le record absolu de 38,5°C», prévoyait la météo britannique (Met Office).

A Londres, la police recherche trois personnes portées disparues après s’être baignées dans la Tamise et qui se seraient retrouvées en difficulté en nageant.

L’Italie est également touchée et les autorités ont élevé mercredi l’alerte au niveau 3 («bulletin rouge») dans cinq villes (Bolzano, Brescia, Florence, Pérouse et Turin).

Le Luxembourg et une partie de la Suisse sont aussi touchés par cet épisode de canicule.

Fait notable, en Espagne, les températures ont commencé à descendre à des valeurs normales pour la saison estivale dans ce pays, avec seulement 6 des 50 provinces du pays toujours en alerte orange, selon le service météorologique national.

Les températures les plus élevées sont attendues dans le nord-est où elles pourraient atteindre les 41°C à Saragosse. Cette zone est également placée en alerte aux orages violents.

https://journalmetro.com/

Les services météo anglais confondent des fourmis avec la pluie



La technologie tout comme l’être humain a ses limites. Les satellites pour la météo sont plus sensible qu’avant, mais ne fait pas la différence entre des nuées de fourmis qui volent pendant la période d’accouplement la pluie
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Les services météo anglais confondent des fourmis avec la pluie


Des nuages de fourmis ont causé la confusion sur les radars du Met Office. © Met Office, Twitter

Des nuages de fourmis ont causé la confusion sur les radars du Met Office. © Met Office, Twitter

Céline Deluzarche

Journaliste


Pour les radars du Met Office, le service météo du Royaume-Uni, cela semblait clair : les nuages survolant le Hampshire et le Sussex en cette matinée du mercredi 17 juillet indiquaient qu’il était bien en train de pleuvoir. Au sol, pourtant, personne n’a vu la moindre goutte. Et pour cause : il ne s’agissait pas de pluie mais de fourmis !

Chaque année entre juillet et août, c’est en effet la période de reproduction durant laquelle les mâles recherchent activement une reine pour l’accouplement. Cette dernière émet des phéromones qui conduisent les fourmis mâles à former de véritables essaims pour se lancer à sa poursuite.

« Typiquement, ces nuages de fourmis se forment lorsque les conditions météos sont favorables à la diffusion des phéromones, lorsqu’un temps chaud et humide succède à un épisode pluvieux » explique au Guardian Adam Hart, entomologiste à l’université de Gloucestershire.

Le phénomène peut durer plusieurs semaines avec une véritable invasion de milliards de fourmis voletant dans le ciel.

Les radars des satellites météo, de plus en plus sensibles grâce à l’amélioration de la technologie, ont interprété ces nuées de fourmis comme des gouttelettes d’eau.

Le Met Office a cependant rapidement compris l’erreur et tweeté « nos radars ont repéré quelque chose le long de la côte sud-ouest qui ne ressemble pas à des précipitations ».

Preuve que l’humain reste encore nécessaire pour interpréter les cartes météo.

https://www.futura-sciences.com/

Le Saviez-Vous ► Comment les fleurs peuvent influencer la météo ?


Les fleurs à pollen peuvent influencer les nuages et la pluie. Le pollen ne sert pas juste à causer des allergies, mais ils peuvent se diviser plus petit qu’un micron et aider à la formation de nuage.
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Comment les fleurs peuvent influencer la météo ?


Même si cela peut paraitre incroyable a priori, le pollen pourrait ne pas servir uniquement à la reproduction des plantes. Et en y réflechissant il est tout à fait logique que le pollen que les fleurs libèrent naturellement favorisent la formantion de nuages et donc potentiellement la pluie.

Voyons cela plus en détails.

Jusqu’à aujourd’hui on pensait que des grains de pollen était trop grosse pour qu’ils puissent jouer ce rôle. Ces particules étant trop grosses elles ne pouvaient pas se maintenir dans l’atmosphère.

Pourtant des particules de pollen doivent bien pouvoir se maintenir dans l’air puisqu’elles provoquent des allergies. Et en effet, on sait que le pollen peut se diviser jusqu’à devenir de microscopiques morceaux. Mais assez petits pour s’éparpiller dans l’air et jouer un rôle dans le processus de formation des nuages ?

Et bien il semble que ce soit bien le cas.

Ainsi on été testés différents pollens, de chêne, de pin et de bouleau, entre autre.

Pour suivre le déplacement et leur rôle on les a mouillés puis dispersés dans une chambre de « fabrication des nuages ».

Résultat: humide, le pollen se sépare et produit bien de minuscules particules. Des microparticules plus petites qu’un micron, des grains permettant bien la fabrication de nuages. Dans la chambre de fabrication de nuages des gouttelettes se forment, les particules de pollen jouant le rôle de noyaux de condensation des nuages.

Ainsi les fleurs à pollen peuvent favoriser la formation de nuages et la pluie.

https://www.chosesasavoir.com/

Beaucoup de feux de forêt à prévoir cet été au Canada


Il n’est pas évident de penser que 2019 pourrait être une grosse année pour les feux de forêt alors que nous avons un printemps vraiment médiocre avec des inondations et une décrue très lente. Mais le Canada est grand et les risques au Québec, pourrait être sérieux tout dépend de la météo. Par contre, les scientifiques de Ressources naturelles Canada considèrent que la Colombie-Britannique et Territoires du Nord-Ouest sont des zones plus à risques.
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Beaucoup de feux de forêt à prévoir cet été au Canada


Deux pompiers avec des hâches tentent de stopper un feu dans une forêt.

Les scientifiques disent que la multiplication du nombre de grands feux se fera principalement en Colombie-Britannique et dans les Territoires du Nord-Ouest. Photo: Gouvernement du Yukon

Denis-Michel Thibeault

L’été 2019 pourrait être l’un des plus occupés pour les pompiers qui combattent les feux de forêt au pays, selon les scientifiques de Ressources naturelles Canada. S’il est difficile de prédire exactement le nombre et la superficie des feux, les experts s’entendent sur le fait que le réchauffement climatique complique la situation.

La saison des feux dure, en moyenne, deux semaines de plus de nos jours qu’il y a une cinquantaine d’années.

« La saison de feu va commencer plus tôt au printemps et se terminer plus tard à l’automne », affirme le chercheur en écologie forestière à Ressources naturelles Canada, Yan Boulanger.

Il dit s’attendre à ce que les aires brûlées annuellement au Canada augmentent de deux à quatre fois dans les prochaines années, comparativement à la situation actuelle.

« Suite aux augmentations de température, on s’attend à ce que les conditions deviennent plus sèches durant la saison de feu, devenant plus propices à ce que des feux et de très grands feux se déclarent », affirme-t-il.

Selon lui, depuis les années 70, les aires brûlées augmentent de 300 000 hectares chaque décennie au Canada. C’est six fois la superficie de l’île de Montréal.

Les scientifiques disent que la multiplication du nombre de grands feux se fera surtout en Colombie-Britannique et dans les Territoires du Nord-Ouest.

Cependant, il demeure très difficile de prédire où et quand se propageront les feux, explique le chercheur scientifique au Centre de foresterie du Nord de Ressources naturelles Canada, Marc-André Parisien.

Accédez à la carte interactive de Ressources naturelles Canada(Nouvelle fenêtre) pour voir les zones à risque au pays.

« Plus tu as de jours où c’est chaud et sec […] plus la probabilité de feux augmente », soutient-il.

Les feux se propagent principalement dans les forêts nordiques, mais « là où il y a de la végétation, il peut y avoir des feux ».

Prédire les feux comme la météo

Son équipe, établie à Edmonton, tente d’évaluer les probabilités de départs de feux afin de déterminer les secteurs où de grands feux pourraient survenir.

« Tous les ans, il y a une région où il y a de grands feux au Canada. Il reste à voir où ce sera, affirme M. Parisien. Cette année, si le printemps est garant de l’avenir, on s’attend à un [grand nombre de feux] à l’ouest des Rocheuses et dans le nord. »

Carte des feux de plus de 10 000 hectares depuis 1980. Carte des feux de plus de 10 000 hectares depuis 1980 Photo : Radio-Canada / Carto

Cependant, cela ne veut pas dire que les habitants de l’est sont à l’abri de grands feux.

« Même s’il y a eu des inondations dans l’est au printemps, il peut quand même y avoir de grands feux en juillet. Il suffit d’une semaine de grande chaleur pour qu’un grand feu se déclare et se propage », affirme le chercheur.

Il explique être en mesure de prévoir les feux de la même manière que les météorologues font leurs prévisions météo. « C’est-à-dire assez mal en général. »

On peut faire des prévisions pour l’année à venir et l’été à venir, mais plus tu vas loin dans le temps, moins les prévisions sont précises. Marc-André Parisien, chercheur scientifique au groupe de recherche sur les feux de Ressources naturelles Canada

Marc-André Parisien explique que trois ingrédients sont nécessaires pour qu’un grand feu se propage :

« Ça prend un allumage, ça prend de la biomasse inflammable et ça prend de la météo propice à la combustion. Sans les trois, il n’y a pas de grands feux. »

Certaines conditions peuvent également aider à prévoir les départs de feux.

« La foudre, c’est difficile à prévoir, mais l’humain est très prévisible. Tu sais que la fin de semaine de la fête de la Reine, ou de la fête du Canada, il va y avoir plusieurs feux qui vont se déclarer parce qu’il y a beaucoup de campeurs qui ne font pas attention », soutient-il.

Mieux vaut prévenir que guérir

Ressources naturelles Canada insiste sur le fait qu’il est possible de faire de la prévention afin d’éviter des incendies qui pourraient être spectaculaires comme celui de Fort McMurray en 2016.

Yan Boulanger ajoute qu’une période de feu plus longue entraîne également une augmentation des « coûts liés à la suppression des feux ».

Depuis 50 ans, il en coûte 120 millions de dollars de plus par décennie.

Pour Marc-André Parisien, il est important de faire du travail en amont afin de prévenir les dommages liés aux feux. Le chercheur du groupe de recherche sur les feux de Ressources naturelles Canada dit que quelques techniques peuvent être utilisées afin de créer des zones tampons qui permettent de changer le comportement d’un feu.

« Ça donne des options en matière de lutte », ajoute-t-il.

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Pourquoi la 5G pourrait entraver les prévisions météorologiques


La technologie avance à grand pas. On parle du 5G, tout plus vite pour l’information, la télé-médecine et bien des choses encore. Le hic, est que cela pourrait brouiller les satellites et rendre plus difficiles les prévisions météorologiques, donc ils ne pourraient pas avertir à temps des situations extrêmes. Tout est une question de fréquences. Comme la vapeur d’eau a une fréquence de 23,8 gigahertz.
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Pourquoi la 5G pourrait entraver les prévisions météorologiques

Newcastle tyne bridge sous une neige abondante

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

Le développement de réseaux 5G pourrait sérieusement affecter la capacité des experts à prévoir les conditions météorologiques. Certains s’inquiètent notamment des phénomènes extrêmes, tels que les tempêtes et ouragans.

Après la 3G et la 4G, qui ont permis un accès généralisé au Web mobile, débarque la 5G, qui promet un débit 20 fois plus rapide. Une véritable révolution qui autorisera de nouveaux usages (accès à l’information quasi instantané, télé-médecine, véhicules autonomes, etc.), facilitant ainsi nos vies. Les plus grandes villes du globe commencent peu à peu à s’équiper, et l’offre devrait se généraliser au reste du monde dans les trois à quatre années à venir. Mais si beaucoup s’enthousiasment à l’idée de ce nouveau grand pas en avant, d’autres en revanche, commencent à s’inquiéter. C’est notamment le cas de nombreux experts en météo.

« Cela pourrait faire la différence entre la vie et la mort »

L’intégration de ce réseau “nouvelle génération” risquerait – selon les experts – de perturber les nombreux satellites permettant les prévisions météorologiques. Les instruments installés en orbite sont en effet chargés de surveiller avec précision les changements atmosphériques. En fonctions de ces évolutions, les chercheurs sont alors capables d’effectuer des prévisions. En entravant la capacité des satellites à repérer ces évolutions, les prévisions pourraient ne plus être aussi justes. On pense notamment à la bonne appréciation des phénomènes extrêmes.

« La manière dont la 5 G est introduite pourrait sérieusement compromettre notre capacité à prévoir les tempêtes majeures, explique en effet Tony McNally, du Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme. En fin de compte, cela pourrait faire la différence entre la vie et la mort. Nous sommes très préoccupés par cela ».

météo

Un ouragan vu depuis l’espace. Les prévisions météo permettent de “jauger” l’importance du phénomène, et d’anticiper sa trajectoire. Crédits : Pixabay

Des problèmes de fréquences

Le problème est le suivant : les instruments à bord des satellites étudient des variables telles que la vapeur d’eau, la couverture nuageuse ou encore le contenu en glace. La vapeur d’eau, par exemple, émet une fréquence de 23,8 gigahertz (GHz). Les experts s’appuient ensuite sur cette information pour déterminer la manière dont un événement est susceptible de se développer. Le problème, c’est que certains réseaux téléphoniques 5G peuvent émettre à une fréquence prochede celle émise par la vapeur d’eau.

« Ces données sont essentielles à notre capacité à effectuer des prévisions, explique Niels Bormann, du même centre météo. Elles constituent une ressource naturelle unique. À cause de la 5G, nous ne serons plus en mesure de pouvoir faire la différence et nous devrions donc éliminer ces données. Cela compromettra notre capacité à faire des prévisions précises ».

En ce sens, les experts en météorologie demandent à ce que l’utilisation de fréquences naturelles – indispensables à l’observation de la Terre depuis l’espace – soit limitée. Sont également concernées les bandes de 36-37 GHz, utilisées pour étudier la pluie et la neige, la bande des 50 GHz, servant à mesurer la température atmosphérique, ou encore la bande de 86-92 GHz, qui permet de suivre l’évolution de la couverture nuageuse, entre autres.

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Des enfants passent la nuit à l’école à cause de la météo


Je n’aurais jamais cru voir cela un jour des écoles garder les élèves pour la nuit. Lundi, hier, dans plusieurs régions au Québec, il y a eu de forts vents.. Dans mon coin, le soleil était présent et il n’y a pas eu vraiment de poudrerie. Mais dans d’autres régions, ce fut vraiment difficile de circuler. Le vent, la poudrerie rendait la visibilité quasi-nulle. Alors, par prudence, des écoles on préférer ne pas prendre risques inutiles, car sur les routes beaucoup d’accidents ont eu lieu
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Des enfants passent la nuit à l’école à cause de la météo

 

Le mauvais temps a rendu les conditions routières vraiment difficiles, lundi,... (PHOTO  ERICK LABBE, LE SOLEIL)

 

La Presse Canadienne

Le mauvais temps a rendu les conditions routières vraiment difficiles, lundi, particulièrement dans la grande région de Québec, où certaines écoles ont même gardé les enfants pour la nuit.

En fin de soirée, la ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault, a publié un communiqué indiquant que « des écoles de la Rive-Sud de Québec avaient pris la décision de garder les enfants ». L’objectif était « d’éviter des déplacements risqués en autobus ».

La porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ), Hélène Nepton, a confirmé pour sa part que plusieurs écoles au sud de Québec avaient pris de telles mesures de précaution.

Pour sa part, la Commission scolaire des Navigateurs a publié sur son site internet que tous les enfants seraient gardés à l’école « tant que la situation ne serait pas revenue à la normale », en plus d’annuler les cours d’éducation des adultes pour la soirée.

La ministre Guilbault a tenu à préciser que les parents concernés étaient avisés.

Mme Guilbault a demandé également aux citoyens d’éviter les déplacements.

La SQ a effectivement rapporté tout au long de la journée des collisions multiples et de nombreuses sorties de routes.

À Saint-Gilles, à une trentaine de kilomètres au sud de Lévis, un jeune conducteur de 17 ans était dans un état critique, lundi soir, après avoir perdu la maîtrise de son véhicule sur la route 269 Nord.

Sa voiture a percuté une remorqueuse qui n’a pu l’éviter, selon la porte-parole de la SQ.

Le pont de l’Île-d’Orléans a également été fermé pendant un moment, lundi, en raison de collisions survenues sur le pont, a indiqué Mme Nepton.

La poudrerie était le principal problème sur les routes au sud de Québec, car elle rendait la visibilité nulle par endroits.

Carambolage

La Montérégie n’a pas été épargnée par les mauvaises conditions routières.

Un carambolage s’est produit sur l’autoroute 15 en direction sud, en début d’après-midi, à Saint-Jacques-le-Mineur, situé près de Saint-Bernard-de-Lacolle.

Une vingtaine de véhicules, dont plusieurs camions, ont été impliqués.

Un tronçon de l’autoroute a été fermé dans les deux directions pendant plus de la moitié de la journée.

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Météo : fortes chances de voir El Niño resurgir d’ici février


El Niño pourrait faire acte de présence vers février 2019, sans être aussi intense qu’en 2015-16, il pourrait quand même avoir un impact sur les températures et sur les précipitations.
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Météo : fortes chances de voir El Niño resurgir d’ici février

 

JUAN GAERTNER/SCIENCE PHOTO LIBRARY VIA GETTY IMAGES

Le phénomène pousse la moyenne mondiale des températures à la hausse.

La probabilité que survienne un phénomène El Niño, grave épisode météo poussant à la hausse la moyenne mondiale des températures, est de 75 à 80% au cours des 3 prochains mois, a indiqué mardi l’Organisation météorologique mondiale (OMM).

L’épisode ne devrait toutefois pas être de forte intensité, d’après le dernier bulletin publié par cette agence de l’ONU basée à Genève.

« L’épisode El Niño prévu ne devrait pas être aussi puissant que celui de 2015-2016, qui a entraîné des sécheresses, des inondations et le blanchissement des coraux dans diverses régions du monde », a déclaré Maxx Dilley, qui dirige le Bureau de la prévision du climat à l’OMM.

Mais « associé aux changements climatiques à long terme, cet épisode pourrait pousser encore plus les températures à la hausse en 2019 à l’échelle de la planète », a-t-il ajouté.

Pour l’instant, « les températures de surface de la mer correspondent déjà à un épisode El Niño de faible intensité dans certaines régions du Pacifique tropical », a précisé l’OMM dans un communiqué.

Mais l’atmosphère n’a pas encore réagi à cette hausse de la température et les vents en altitude, la nébulosité et la pression au niveau de la mer ne sont pas encore caractéristiques d’un épisode El Niño, selon les experts.

Ils estiment donc que la probabilité qu’un épisode El Niño se développe d’ici à février 2019 est de 75 à 80%. À la mi-septembre, l’OMM avait estimé que les chances qu’un Niño surgisse au cours du dernier trimestre de 2018 étaient de 70%.

Bien que cet épisode ne devrait pas être de forte intensité, « il peut avoir des effets considérables sur les régimes de précipitations et les températures dans de nombreuses régions », a averti M. Dilley.

El Niño, une anomalie océanique et atmosphérique qui s’empare du Pacifique tropical, vient tous les trois à sept ans affecter températures, courants et précipitations.

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Prévisions météo: l’hiver 2019 sera très froid


L’Almanach des fermiers vient de donner ses prévisions pour l’hiver au Canada. Ce sont des prévisions, et avec les changements climatiques, le temps peut être différent. Il faut apprivoiser l’hiver, car s’il l’Almanach a raison, on va geler et pelleter cet hiver. Misère !
Nuage

 

Prévisions météo: l’hiver 2019 sera très froid

 

PHOTOGRAPHER CHRIS ARCHINET VIA GETTY IMAGES

Préparez-vous mentalement!

Par Jessica Chin

Vous vous souvenez de l’hiver?

Selon l’Almanach des fermiers, les Canadiens seront confrontés à une température plus froide que la normale dans la majeure partie du pays.

Selon les prévisions, le mois de février sera plus froid que la normale au Québec et dans l’est de l’Ontario, et le Québec sera exceptionnellement enneigé. Les Maritimes alterneront probablement entre la pluie et la neige tout au long du mois.

Mais ce sont les Prairies qui écoperont le plus. En Alberta, en Saskatchewan, au Manitoba et dans le nord-ouest de l’Ontario, les températures seront nettement inférieures aux moyennes saisonnières durant l’hiver 2018-2019.

Les températures seront les plus froides en février 2019, « -40 C, voire -45 C, seront possibles».

«Ce que nous disons pour cet hiver, c’est qu’il va tout simplement être très, très froid», a déclaré le rédacteur de l’almanach Peter Geiger à CTV News.

MATT277 VIA GETTY IMAGES

Le reste du pays devrait recevoir une quantité normale de neige et de précipitations.

Geiger a déclaré à CTV que la prévision de l’Aparle de «beaucoup de froid, beaucoup de neige» pour les Prairies.

En mars, tous les secteurs, d’un océan à l’autre, pourraient voir des forts vents et des rafales, ainsi que divers types de précipitations.

Automne chaud devant

Il reste tout de même un peu de beau temps avant l’hiver. AccuWeather prévoit un automne chaud pour la majeure partie de l’est du Canada, ce qui devrait prolonger la saison actuelle de feux de forêt et retarder un peu le gel.

Ce texte initialement publié sur le HuffPost Canada a été traduit de l’anglais.

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