Ces chemins inattendus ont peut-être été empruntés par nos ancêtres


Les anthropologues ont toujours pensé que l’Homo sapien aurait pris des routes migratoires plus aisé à parcourir pour rejoindre l’Asie de l’Est entre 125 000 et 12 000 ans Mais avec la technologie et une meilleure connaissance du climat à cette époque, il se pourrait que l’Homo sapiens aurait emprunté les déserts et des montagnes pour se diriger vers l’Asie du Nord. Donc, ils pensent diriger leurs recherches sur ces nouvelles hypothèses de la présence précoce de l’Homo sapiens.
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Ces chemins inattendus ont peut-être été empruntés par nos ancêtres


image de l'article principal

Le désert de Gobi (Mingurl Kim / iStock)

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

Une récente étude suggère que nos ancêtres, quittant l’Afrique pour se diriger vers l’est, ont pu emprunter des routes migratoires inattendues, traversant montagnes et déserts.

Les anciennes routes migratoires

En examinant les chemins empruntés par nos ancêtres rejoignant l’Asie de l’Est il y a plusieurs dizaines de milliers d’années, les chercheurs ont toujours accordé plus d’importance aux “routes du sud”. Le climat et la topographie des lieux semblaient en effet plus cléments. Les déserts et des chaînes de montagnes – en Asie du Nord et centrale – étaient jusqu’à présent des zones considérées comme étant trop inhospitalières, et trop difficiles à traverser. C’est pourquoi ces “routes” ont été négligées par les anthropologues.

Depuis quelques années en revanche, des progrès sont réalisés dans notre compréhension des climats passés. Certaines découvertes archéologiques laissent également à penser que des humains se sont effectivement déplacés plus au nord pendant le Pléistocène supérieur, il y a entre 125 000 et 12 000 ans. Des chercheurs se sont donc appuyés sur ces nouvelles données pour créer un nouveau modèle informatique. Le but était de pouvoir estimer les voies migratoires potentiellement empruntées à travers l’Asie par nos ancêtres à cette époque.

À travers montagnes et déserts

Les résultats ont alors suggéré que pendant les périodes sèches et froides, les “routes” traversant les monts Altaï et Tian Shan, ainsi que les déserts de Gobi et Taklamakan semblaient – comme on le pensait – très inhospitalières. Mais lors de périodes plus chaudes et plus humides, comme ce fut le cas à certaines périodes, ces régions auraient présenté des conditions beaucoup plus favorables.

« Nos modèles de trajectoire les moins coûteux soulignent que, dans des conditions climatiques plus humides et plus chaudes, il aurait été possible de déplacer des populations humaines dans les déserts de Gobi et Taklamakan, ainsi que dans les chaînes de montagnes de l’Altaï et du Tian Shan », peut-on lire dans l’étude

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ancêtres

Itinéraires de dispersion à travers l’Asie basés sur une analyse de trajectoire au “moindre coût”. Crédits : Li et al., PLOS One, 2019

Concentrer les recherches plus au nord

Ces nouveaux résultats ne nous disent pas que nos ancêtres ont réellement emprunté ces chemins. Mais le fait qu’il ait été “possible” de les suivre devrait inciter les chercheurs à concentrer de nouvelles recherches dans ces régions.

« Notre modélisation des données climatiques géographiques et passées disponibles suggère que les archéologues et les anthropologues devraient rechercher une présence humaine précoce, une migration et une interaction avec d’autres hominines dans de nouvelles régions de l’Asie considérées comme des vides statiques », explique en effet l’archéologue Patrick Roberts, principal auteur de l’étude.

Les chercheurs notent par ailleurs que l’un des « signes distinctifs d’Homo Sapiens » est sa capacité à s’adapter à divers environnements, parfois très compliqués.

« Compte tenu de la flexibilité de notre espèce, il ne serait pas surprenant que nous trouvions des preuves de présence de nos ancêtres au milieu des déserts ou des nappes glaciaires montagneuses de l’Asie, note le chercheur. C’est peut-être ici que réside la clé du caractère unique de notre espèce ».

Source

https://sciencepost.fr/

13 millions d’individus reliés par un seul arbre généalogique


J’aimerais tellement en savoir plus sur mes origines, Je sais seulement que mes ancêtres étaient français pour venir coloniser le Québec. Avant cela !!!! Enfin, des chercheurs ont pris plusieurs arbres généalogiques de millions de personnes et de vérifier la véracité des données collectées. Ensuite, ils ont pu étudier la transmission des gènes, les migrations, la survie etc
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13 millions d’individus reliés par un seul arbre généalogique

 

Une femme tient son arbre généalogique

Des chercheurs ont réalisé un arbre généalogique reliant environ 13 millions de personnes sur 500 ans. Photo : iStock

Grâce à des données en ligne fournies par des personnes voulant retrouver leurs ancêtres, des chercheurs ont réussi à assembler le plus grand arbre généalogique jamais créé. Ce nouvel outil pourrait servir à mieux comprendre les grandes tendances humaines.

Un texte de Renaud Manuguerra-Gagné

Avec l’aide d’Internet ainsi que de certains sites spécialisés, il est maintenant de plus en plus facile de retracer les liens avec nos différents ancêtres. Des scientifiques ont profité de toute cette masse d’informations livrées volontairement par les internautes pour créer un arbre généalogique regroupant 13 millions d’individus, liés les uns aux autres sur 11 générations étalées sur 500 ans.

Cette immense banque de données, la plus importante à ce jour, permettra non seulement de mieux comprendre de grandes tendances humaines, mais peut-être aussi de répondre à des questions en génétique, en anthropologie ou en épidémiologie.

Cette masse d’informations, publiée dans la revueScience, a été reconstituée en utilisant les données publiques du site geni.com, un réseau social de généalogie.

Les chercheurs ont dû faire un premier tri pour s’assurer de la validité des sources de données et éviter les risques d’erreurs. Les données concernant la deuxième moitié du 20e siècle ont de leur côté non seulement pu être contre-vérifiées avec les données officielles dans différents pays, mais elles ont révélé un échantillon varié qui était représentatif.

Après avoir parcouru les informations de 86 millions de profils, les chercheurs en sont arrivés à un arbre comprenant 13 millions de personnes.

L’arbre qui permet de voir la forêt

Pour les chercheurs, l’élément important n’est pas l’arbre comme tel, mais l’utilisation que l’on peut en faire. Parmi les données obtenues, on retrouve les dates et lieux de naissance, de mariage et de décès ainsi que la cause de mortalité. Le fait de disposer de cette information provenant de millions de personnes constitue un trésor pour ceux qui étudient la transmission des gènes.

Dès le départ, les chercheurs ont rapidement pu corréler leurs informations avec des événements historiques importants : les migrations, la création des colonies occidentales un peu partout dans le monde, le haut taux de mortalité pendant les périodes de guerre ou la hausse de la survie des enfants au début du 20e siècle.

Toutefois, un des éléments les plus importants observés jusqu’à maintenant est le changement dans la durée de vie. On l’attribue souvent à certains avantages que nous donnerait notre ADN, mais on n’a pas trouvé beaucoup de gènes ayant une influence directe sur la longévité.

En observant comment progressait la durée de vie dans leur carte familiale, les chercheurs ont conclu qu’on pouvait attribuer au mieux 16 % des écarts de longévité aux gènes. Cela représente plus ou moins cinq ans. Tout le reste vient du mode de vie et de l’environnement, ce qui montre leur influence sur notre santé sous un jour nouveau.

L’amour… en famille

Parmi les autres détails observés, un trait surprenant est la distance qu’on est prêt à parcourir pour trouver l’âme sœur.

Les chercheurs ont remarqué qu’avant la révolution industrielle au 19e siècle, la plupart des couples étaient formés de personnes vivant à 10 kilomètres l’une de l’autre, et qu’il s’agissait souvent de cousins éloignés.

Avec les nouveaux modes de transport, la distance a commencé à augmenter considérablement, atteignant parfois jusqu’à 100 km. Malgré la distance, les couples ont pourtant continué d’être formés de membres de la famille éloignée pendant plusieurs décennies.

Selon les données de l’arbre, il a donc fallu un changement dans les normes sociales pour que les gens cessent cette pratique, et pas uniquement un changement technologique.

À l’heure actuelle, la majorité des données vient d’Europe et d’Amérique du Nord, mais étant donné que les usagers créent le contenu, il serait possible de refaire, un jour, le même exercice pour l’Asie, l’Afrique ou l’Amérique du Sud. Ce genre d’outil pourrait changer la façon d’étudier les populations.

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Une mystérieuse espèce inscrite dans nos gènes


On sait que l’homme moderne a des traces des ancêtres de la préhistoire. On croyait aussi que le croisement entre l’homme du Néandertal et l’homme moderne seraient à 100 000 ans,. Cependant avec l’étude d’une protéine de la salive, les premiers croisement serait plus il y a plus de 150 o00 ans et on ajouterait dans les hommes qui ont pu exister jusqu’à maintenant un homo fantôme, dont on ne sait rien du tout
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Une mystérieuse espèce inscrite dans nos gènes

 

Photo : University at Buffalo/Bob Wilder

L’histoire évolutive d’une protéine salivaire semble indiquer la présence d’un croisement entre les premiers humains et une espèce « fantôme » qui aurait contribué au matériel génétique des ancêtres des personnes d’origine subsaharienne.

Explications.

Un texte d’Alain Labelle


Les résultats d’un nombre croissant d’études laissent à penser que les premiers humains d’Europe et d’Asie ont eu des contacts intimes avec les Néandertaliens et les Dénisoviens, deux espèces du genre Homo aujourd’hui disparues.

Les résultats obtenus par Omer Gokcumen et ses collègues du Collège des arts et sciences de l’Université d’État de New York à Buffalo, aux États-Unis, tendent à montrer la même réalité pour les premiers humains en Afrique, mais ceux-ci auraient également échangé du matériel génétique avec une autre espèce inconnue.

Il semble que les croisements entre les premières espèces du genre Homo n’étaient pas des exceptions, et qu’ils étaient peut-être même la norme. Omer Gokcumen

Des preuves dans la protéine MUC7

Ces travaux ont retracé l’évolution d’une protéine mucine appelée MUC7 qui se trouve dans la salive. Lorsque les chercheurs ont remonté dans l’histoire du gène qui code la protéine, ils ont observé la signature d’un mélange archaïque retrouvé dans les populations subsahariennes actuelles.

Les scientifiques ont découvert cette réalité en cherchant le but et les origines de la protéine MUC7, qui donne au crachat sa consistance gluante et se lie aux microbes, ce qui aide à débarrasser le corps des bactéries pathogènes.

Dans leur enquête, les chercheurs ont examiné le gène MUC7 dans plus de 2500 génomes de populations humaines modernes.

C’est à ce moment qu’ils ont découvert que la population subsaharienne possédait une version du gène qui est très différente des versions que l’on trouve chez les autres humains actuels.

Cette variante subsaharienne est si distincte que les gènes MUC7 des hommes de Néandertal et de Denisovan ressemblent plus à ceux d’autres humains modernes qu’à ceux de la population subsaharienne.

Un Homo fantôme

Selon les chercheurs, dont les travaux sont publiés dans le journal Molecular Biology and Evolution, cette variation génétique s’expliquerait par le phénomène d’introgression archaïque par lequel un gène est transféré d’une espèce vers une autre génétiquement assez proche pour qu’il puisse y avoir interfécondation.

Dans le cas présent, il s’agirait d’une espèce inconnue.

Ce membre de la famille humaine pourrait être une sous-espèce de l’Homo erectus ou d’un homininé encore inconnu. Nous l’appelons « espèce fantôme » parce que nous ne possédons pas de fossiles de l’espèce. Omer Gokcumen

En prenant en considération le taux de mutation des gènes durant le processus de l’évolution, les chercheurs ont calculé que les ancêtres des personnes qui portent la variation subsaharienne de MUC7 se sont croisés avec une autre espèce humaine ancienne il y a plus de 150 000 ans après avoir suivi une évolution divergente depuis 1,5 à 2 millions d’années.

Par comparaison, des anthropologues allemands estimaient que les premiers croisements entre néandertaliens et hommes modernes remonteraient à 100 000 ans.

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Le Saviez-Vous ► L’histoire d’amour de Louis Hébert et Marie Rollet rectifiée


Une erreur sur l’histoire du Québec, a été corrigé grâce à un québecois en visite en France a fouillé dans les archives pour retrouver ses ancêtres. En fouillant il a trouver par hasard l’acte de mariage de Louis Hébert et Marie Rollet qui furent parmi les premiers colons de la Nouvelle-France. Marie Rollet a tisser des liens avec les amérindiens et partager ses connaissances avec leurs enfants. Louis Hébert fut le premier agriculteur dans la province et était aussi apothicaire et bonisme.
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L’histoire d’amour de Louis Hébert et Marie Rollet rectifiée

 

Document reproduisant l’acte de mariage de Louis Hébert et Marie Rollet, ainsi qu’une image de l’ancienne église Saint-Sulpice de Paris

LE SOLEIL, ERICK LABBÉ

ANNIE MATHIEU
Le Soleil

(Québec) Récemment retrouvé à Paris, l’acte de mariage des premiers colons de la Nouvelle-France, Louis Hébert et Marie Rollet, révèle qu’ils ont uni leur destinée le 19 février 1601 à l’église Saint-Sulpice dans le 6e arrondissement de Paris. Le document dévoile également que madame était veuve.

Plus tôt cette semaine, on apprenait que des Québécois avaient retracé l’acte de mariage «dans une autre vieille paroisse» que celle de l’église Saint-Germain-l’Auxerrois située près du Louvre dans le 1er arrondissement d’où Louis Hébert était originaire.

Cette découverte est importante puisqu’elle vient corriger une information qui circule depuis maintenant plus de 400 ans sur le lieu et la date de mariage des tourtereaux. Des contacts ont été établis avec la mairie du 6e arrondissement de Paris, où a pignon l’église Saint-Sulpice, pour installer une plaque commémorative afin d’honorer les premiers colons de Nouvelle-France, et ce, bien que le bâtiment religieux de l’époque a été remplacé par l’actuel.

«En rectifiant l’histoire, on rectifie une information précise sur des pionniers de la Nouvelle-France. C’est quand même des lieux de mémoire précis et comme la plupart de nos ancêtres, 97% viennent de France, les Québécois sont intéressés à retrouver l’église où leurs ancêtres ont été baptisés», explique l’historien et généalogiste Marcel Fournier.

Le professeur émérite de l’Université Laval Jacques Mathieu souligne également l’importance de désormais savoir la date précise des noces puisque le couple s’est marié le 19 février 1601 plutôt qu’en 1602 comme cela avait toujours été rapporté.

«On s’était basé sur sa [Louis Hébert] tentative d’établissement professionnelle et l’achat d’une maison sur la rue de la Petite-Seine [dans le quartier Saint-Germain-des-Prés]», relate-t-il pour expliquer l’erreur commise par les historiens.

Une troisième surprise attendait les férus d’histoire et de généalogie quand ils ont mis la main sur l’acte de mariage des premiers colons en Nouvelle-France: Marie Rollet était veuve. Elle s’était préalablement engagée auprès d’un dénommé François Dufeu qui était marchand de Compiègne dans l’Oise. Selon Marcel Fournier, il est cependant peu probable qu’elle ait eu des enfants avec son premier époux étant donné la durée très courte de l’union.

Découverte inattendue 

C’est un Québécois qui séjournait à Paris, Gilles Brassard, qui a fait la découverte historique. En fouillant dans les archives nationales françaises à Paris pour retracer ses ancêtres, il a été intrigué par un mystérieux acte illisible pour le commun des mortels. Il l’a fait parvenir à un spécialiste en généalogie, Jean-Paul Macoin, qui l’a lui-même transmis à l’historien Jacques Mathieu. Des paléographes ont quant à eux réussi à déchiffrer l’écriture.

Extrêmement résilient, Louis Hébert a su se tirer de la misère et est devenu non seulement le premier agriculteur de la Nouvelle-France, mais également apothicaire et botaniste dont les travaux ont traversé l’océan. Instruite et figure de l’affirmation féminine, Marie Rollet s’est de son côté démarquée notamment par les liens qu’elle a su tisser avec les Amérindiens et l’enseignement qu’elle leur a prodigué ainsi qu’à leurs trois enfants.

Premiers colons, il y a 400 ans

 

Quatre cent ans après avoir foulé le sol de la Nouvelle-France, les premiers colons français Louis Hébert et Marie Rollet seront omniprésents à Québec grâce à une année anniversaire riche en activités. 

C’est au monastère des Augustines, situé sur la rue des Remparts à Québec, que la programmation a été dévoilée mercredi matin par le Regroupement des partenaires du 400e de Louis Hébert et de Marie Rollet (1617-2017) qui compte une trentaine d’organisations. Le lieu n’avait pas été choisi au hasard puisque le bâtiment est situé sur l’immense terre qu’habitait le couple à l’époque.

«Ça prenait du courage pour venir s’installer ici avec trois enfants», a affirmé d’entrée de jeu le président du regroupement, Denis Racine. Selon lui, d’importantes festivités s’imposaient pour souligner le 400e anniversaire du «couple qui a marqué l’histoire». 

En tête de liste, l’exposition «1617-2017: L’héritage de Louis-Hébert: 400 ans de pharmacie au Québec». Inaugurée le 16 mars, elle se tiendra aux pavillons Bonenfant et Vachon de l’Université Laval. Toujours pour rendre hommage au travail d’apothicaire et de botaniste de Louis Hébert, le «Carré de l’apothicairesse» composé de plantes médecinales issue des territoires français et québécois sera inauguré le 14 juin au Jardin des Augustines. Une plaque commémorative y sera également dévoilée.

Fin mai à fin novembre, deux expositions itinérantes consacrées aux personnages historiques se promèneront dans divers lieux de la ville de Québec. Celle-ci leur rendra un hommage particulier le 3 juillet tandis qu’une reconstitution 3D sera ajoutée à l’application «Découvrir Québec». Fin mai, le circuit touristique et culturel Louis Hébert sera lancé.

Le professeur émérite Jacques Mathieu prononcera plusieurs conférences et présentera son nouveau livre La vie méconnue de Louis Hébert et Marie Rollet, coécrit avec Alain Asselin, lors du salon du livre de Québec. De plus, d’importants congrès de pharmaciens se tiendront dans la Capitale-Nationale.

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La Terre


Ce qui revient à dire que la terre n’appartient à personne, nous l’occupons et nous devons y faire attention pour les générations futures. Nous sommes que des locataires ! Dommage que nous avons oublié malgré les maintes alertes que la terre a envoyé comme signaux
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La Terre

 

« Traitez bien la Terre. Elle ne vous a pas été donnée par vos parents, elle vous a été prêtée par vos enfants. Nous n’héritons pas la Terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants. »

Sagesse amérindienne

La région d’origine de vos lointains ancêtres peut jouer sur votre santé


Notre génétique joue beaucoup sur notre santé, et les scientifiques vont encore plus loin encore en regardant les origines et les modes de vie des ancêtres dont nous sommes issus
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La région d’origine de vos lointains ancêtres peut jouer sur votre santé

 

Une femme et sa fille dans le village de Barago au Niger, le 14 juillet 2016 | BOUREIMA HAMA / AFP

Une femme et sa fille dans le village de Barago au Niger, le 14 juillet 2016 | BOUREIMA HAMA / AFP

Repéré par Peggy Sastre

Vous avez de (très) lointaines racines dans des régions africaines infestées par la mouche tsé-tsé? Il se pourrait bien que vos gènes vous aient «vacciné» contre l’ostéoporose.

Les noirs d’Afrique font partie des populations où le risque de souffrir d’ostéoporose est l’un des plus bas au monde. Jusqu’à présent, les scientifiques attribuaient ce phénomène à trois principaux facteurs: une espérance de vie moins élevée –la perte pathologique de densité osseuse intervenant le plus souvent vers 65 ans–, un mode de vie plus actif –faire marcher ses muscles protège ses os– et un taux de diagnostic moins élevé –ce n’est pas que ces individus souffrent moins d’ostéoporose, mais qu’ils n’ont pas assez de médecins pour le détecter.

Une étude menée par Constance Hilliard, historienne de l’Université de North Texas, soutient une autre hypothèse: beaucoup d’Africains, et d’individus d’origine africaine, sont génétiquement adaptés à un régime alimentaire pauvre en calcium, via une intolérance au lactose.

«L’ostéoporose a visiblement fait son apparition dans le génome humain voici à peu près 10.000 ans, avec l’essor de l’élevage laitier», explique Hillard. «Dans un compromis génétique, ces humains qui avaient obtenu des avantages évolutionnaires avec l’augmentation des ressources alimentaires grâce aux protéines des produits laitiers ont peut-être adapté leur propre homéostasie calcique d’une manière désavantageuse pour leur densité osseuse».

De fait, les données analysées par Hilliard montrent que dans les régions d’Afrique de l’Ouest infestées par la mouche tsé-tsé, ce qui rend l’élevage laitier quasiment impossible, les femmes ont un taux de fractures de fragilité (causées par l’ostéoporose) significativement moins élevé que leurs homologues d’Afrique de l’Est.

Et si les femmes d’Afrique de l’Ouest sont, selon Hilliard, «quasiment immunisées» contre l’ostéoporose, reste que les fractures de fragilité chez les femmes d’Afrique de l’Est sont aussi bien moins fréquentes que chez les femmes d’autres pays, notamment occidentaux.

L’influence du mode de vie

Leur point commun? Elles sont très majoritairement d’ascendance nigéro-kordofanienne, un bassin ethnique qui a comme particularité d’être dénué de l’allèle permettant à l’organisme de métaboliser le lactose alimentaire. En compensation, leurs os retiennent beaucoup mieux le calcium que ceux des populations d’ascendance européenne, où cet allèle est présent chez 85% des individus.

Interrogée par Mother Jones, Connie Weaver, chercheuse en nutrition à l’Université Purdue et spécialiste de l’ostéoporose, juge l’article de l’historienne «très intéressant. Nous savons que la génétique détermine entre 60 et 80% de la densité osseuse, et que le mode de vie se charge du reste. Cet article souligne une différence génétique qui est probablement plus décisive sur la masse osseuse que le régime alimentaire ou d’autres éléments d’ordre culturel».

Selon Hillard, les médecins devraient faire «plus attention à l’hérédité lointaine des individus, car les races sont bien plus diverses que les quelques catégories dans lesquelles on a l’habitude de les ranger».

La scientifique travaille désormais sur un type de cancer de la prostate particulièrement fréquent et mortel chez les hommes d’ascendance africaine et qui pourrait relever du même phénomène.

 «La littérature montre une très forte corrélation entre le cancer de la prostate et une consommation élevée de produits laitiers, sauf que les Afro-américains sont très touchés par ce cancer et consomment relativement peu de produits laitiers», précise-t-elle. 

http://www.slate.fr/

ADAM ET EVE ONT VRAIMENT EXISTÉ, C’EST PROUVÉ GÉNÉTIQUEMENT


La science semble prouver qu’il y a eu un Adam et une Eve, cependant, il se pourrait que ce ne soit pas eux, les premiers, qu’il aurait un autre Adam et Eve, les premiers parents de l’humanité. Est-ce surprenant ? Il faut bien commencer quelque part !!!
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ADAM ET EVE ONT VRAIMENT EXISTÉ, C’EST PROUVÉ GÉNÉTIQUEMENT

Embryon REUTERS

Par Slate.fr

Nos ancêtres communs, père et mère, vivaient il y a plus de 100.000 ans, sans doute en Afrique de l’est.

La quasi-totalité des êtres humains qui peuplent aujourd’hui la Terre ont un père commun. Il vivait il y a 135.000 ans. Et cet homme –appelons-le Adam– partageait très certainement la planète avec la mère de tous les êtres humains –appelons-la Eve. Ce ne sont pas la Bible et plus particulièrement la Genèse qui l’affirment, mais la science et plus précisément la génétique.

Une découverte qui ajoute un élément majeur à notre compréhension de l’évolution de l’espèce humaine vient d’être publiée dans la revue Science. Elle découle de l’analyse la plus complète jamais réalisée du chromosome Y, celui qui détermine le sexe masculin d’un être humain.

Jusqu’à cette étude, les chercheurs estimaient que l’ancêtre masculin commun le plus récent de l’espèce humaine vivait il y a 50.000 ou 60.000 ans. Ils avaient bien réussi à identifier une Eve, notre mère commune, qui vivait en Afrique dans une période qui remontre entre 99.000 et 148.000 ans. Mais elle n’avait sans doute jamais croisé Adam.

Au contraire, elle semble bien aujourd’hui avoir vécu à peu près au même moment que notre ancêtre mâle commun.

Pour remonter via l’ADN à nos ancêtres communs, les scientifiques utilisent des méthodes différentes selon les sexes. Pour tracer la lignée des mères, il utilisent l’ADN de la mitochondrie, la source d’énergie de nos cellules. La mitochondrie n’est transmise que par les femmes à leurs enfants et permet donc de remonter vers des mères communes et vers Eve.

Pour ce qui est des hommes, le marqueur est le chromosome Y qui est passé par les pères à leurs fils et les mutations et autres changements permettent ainsi de remonter les lignées. Le problème, explique un des auteurs de l’étude, Carlos Bustamante, généticien de l’université de Stanford en Californie, est que le chromosome Y est gonflé par des éléments d’ADN dupliqués et mélangés et donc très difficile à analyser et comparer.

Cela a pris beaucoup de temps aux chercheurs pour analyser entièrement le génome du chromosome Y de 69 hommes provenant de populations très différentes allant des Bushmen d’Afrique du sud auxIakoutes de Sibérie. Et tous les hommes étudiés ont un ancêtre commun qui a vécu dans une période comprise entre 125.000 et 156.000 ans.

Les humains modernes ont colonisé d’autres continents que l’Afrique dans une période comprise entre 60.000 et 200.000 ans et le père et la mère de tous les hommes sont donc très probablement originaires de l’est de l’Afrique.

Mais la génétique n’a sans doute pas fini de nous raconter notre histoire et elle pourrait nous réserver encore des surprises. Nous avons peut-être des ancêtres communs bien plus anciens encore. Une étude publiée en mars dans le American Journal of Human Genetics, montre que plusieurs hommes en Afrique ont un chromosome Y avec une particularité qui permettrait de remonter à un ancêtre commun qui aurait vécu dans une période comprise entre 237.000 et 581.000 ans!

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Karabo: découverte d’un squelette «pré-humain» unique


Un jeune enfant mort il y a deux millions d’année .. ayant encore presque tous ses os va raconter l’histoire de sa vie et des hommes et femmes qui vivaient a la même époque .. Une aubaine pour les scientifiques
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Karabo: découverte d’un squelette «pré-humain» unique

 

L’étude de ses dents a en outre révélé très récemment un régime alimentaire étonnant: alors que la plupart des autres hominidés se nourrissaient de feuilles et des plantes tendres, Sediba préférait largement le bois et les écorces d’arbres.

AFP

Agence France-Presse

Le squelette «le plus complet jamais découvert d’un ancêtre de l’homme», appartenant à un australopithèque vieux de deux millions d’années a été exhumé près de Johannesburg par des scientifiques sud-africains, qui lui ont donné le nom de Karabo.

Il s’agit «presque à coup sûr (…) du squelette le plus complet jamais découvert d’un ancêtre de l’homme», a déclaré le professeur Lee Berger, de l’université du Witwatersrand (Wits) de Johannesburg, qui a identifié au scanner des fragments importants d’ossements enchâssés à l’intérieur d’un bloc rocheux d’un mètre de diamètre.

Le jeune individu, baptisé Karabo, avait entre 9 et 12 ans au moment de sa mort. Il appartient à l’espèce «Australopithecus Sediba», et provient de la grotte de Malapa, sur le très riche site archéologique sud-africain connu sous le nom de «berceau de l’humanité», inscrit au patrimoine mondial de l’humanité.

Le scanner a révélé la présence dans la roche de fragments de mâchoire, de côtes, d’un fémur complet comme il n’en existe aucun dans les collections actuelles, ainsi que de vertèbres et d’autre éléments de membres.

Australopithecus Sediba n’est pas un inconnu pour les scientifiques. On sait qu’il a vécu il y a environ deux millions d’années, à peu près à l’époque où les primates du genre «homo», nos ancêtres directs, ont succédé sur terre aux australopithèques primitifs.

Des fragments de deux spécimens avaient été découverts en 2008 au même endroit, à quelques kilomètres au nord de Johannesburg.

«Ce qui rend ce site unique», a expliqué à l’AFP Bonita De Klerk, chef de laboratoire à Wits, «c’est que nous avons réussi à trouver toutes les pièces du puzzle. Ces squelettes sont presque complets, et à chaque fois que nous faisons une découverte comme celle-là, nous ajoutons une pièce manquante au puzzle».

Long bras et gros cerveau

La place de Sediba dans l’arbre généalogique de l’espèce humaine n’est cependant pas encore totalement définie. Il pourrait être un descendant d’Australopithecus Africanus, lui-même issu d’Australopithecus Afarensis, la famille de la célèbre «Lucy» vieille de trois millions d’années, et considérée par certains scientifiques comme une grand-mère possible de l’humanité.

L’espèce fascine les scientifiques, car elle présente à la fois des caractéristiques propres aux hominidés modernes et anciens, avec une posture droite permettant la bipédie, mais des pieds qui suggèrent qu’il vivait partiellement dans les arbres, un cerveau relativement complexe, de longs bras, des doigts courts et un pouce long permettant de saisir avec précision.

L’étude de ses dents a en outre révélé très récemment un régime alimentaire étonnant: alors que la plupart des autres hominidés se nourrissaient de feuilles et des plantes tendres, Sediba préférait largement le bois et les écorces d’arbres.

L’histoire de la découverte de Karabo relève de l’anecdote. Le bloc de pierre prélevé sur un site riche en fossiles dormait depuis presque trois ans dans un laboratoire de Wits, dans l’attente d’être analysé.

C’est en le déplaçant au mois de juin de cette année pour l’embarquer dans un véhicule qu’un technicien du laboratoire a remarqué une protubérance qui semblait surgir de la pierre.

«Il a appelé le professeur Berger et il a dit:  »Oh, je crois que c’est une dent d’hominidé ». Il avait raison», raconte Mme De Klerk. «Mais quand nous avons scanné le rocher, nous nous sommes aperçu qu’il y avait bien plus qu’une dent, il y avait plein d’autres ossements du même individu».

Le bloc rocheux sera prochainement cassé et ouvert pour en extraire les fossiles pétrifiés.

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Un ancêtre de 44 000 ans


Depuis quand existe l’homme moderne qui a mon avis s’il est si vieux que ca .. je n’appellerais pas cela l’homme moderne mais bon ! Alors qui a t’il côtoyer au temps de la préhistoire… alors qu’un être humain mort il y a plusieurs millénaire a laissé en héritage ses dents qui pourraient avancer voir confirmer certaines hypothèse
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Un ancêtre de 44 000 ans

Le morceau d'os et les trois dents qui y restaient attachées ont été découverts dans une caverne préhistorique du sud de l'Angleterre en 1927.

Le morceau d’os et les trois dents qui y restaient attachées ont été découverts dans une caverne préhistorique du sud de l’Angleterre en 1927.

Photo AFP

Agence France-Presse
Paris, France

Durant des décennies, les paléontologues ont pensé que ce maxillaire humain n’était qu’un fossile préhistorique parmi d’autres. En y regardant de plus près, ils se sont aperçus que son propriétaire était le plus vieil homme moderne jamais identifié en Europe occidentale.

Selon une étude publiée mercredi, le maxillaire est en effet âgé de 41 000 à 44 000 ans et appartenait à l’un de nos ancêtres Homo sapiens, qui aurait donc pu croiser un de nos lointains cousins Neandertal à la même époque, une idée qui fait toujours l’objet d’une vive polémique entre spécialistes.

Le morceau d’os et les trois dents qui y restaient attachées ont été découverts dans une caverne préhistorique du sud de l’Angleterre en 1927.

Une soixantaine d’années plus tard, des scientifiques de l’Université d’Oxford dataient le fossile, l’estimant vieux d’environ 35 000 ans. Un âge respectable, mais pas extraordinaire à l’aune des connaissances sur le peuplement de l’Europe par nos ancêtres «Homo sapiens sapiens».

Des chercheurs se sont cependant mis à douter de la validité de cette datation après avoir découvert sur ce maxillaire supérieur des traces de colle, qui a servi à conserver l’os après sa découverte et aurait pu fausser l’analyse.

«Nous savions que nous allions devoir effectuer des tests supplémentaires pour obtenir une nouvelle datation», explique Beth Shapiro, professeur à la Penn State University (USA) et coauteur de l’étude publiée mercredi dans la revue Nature.

Mais l’échantillon d’os épargné par la colle était trop petit pour autoriser une nouvelle datation au carbone 14 !

Mme Shapiro et ses collègues ont donc décidé de prendre le problème à l’envers: dans le sol de la caverne, ils ont prélevé des ossements d’animaux situés au-dessus et en dessous de la strate où le maxillaire humain avait été découvert.

Ils ont ensuite daté cet ossuaire de la faune préhistorique mêlant loups, cerfs, ours des cavernes et rhinocéros laineux, obtenant une fourchette comprise entre 50 000 et 26 000 ans. En utilisant des techniques de modélisation statistique pour situer le maxillaire dans cette chronologie, ils l’estiment désormais vieux de 41 000 à 44 000 ans.

«Nous pensons que ce morceau de maxillaire est la plus ancienne preuve directe que nous avons sur la présence des humains modernes dans le nord-ouest de l’Europe», souligne Tom Higham, responsable de l’unité de datation par le radiocarbone de l’Université britannique d’Oxford.

«Cela veut aussi dire que les premiers humains ont coexisté avec les Neandertals dans cette partie du monde, ce dont doutent certains chercheurs», assure-t-il.

Autre élément qui plaide en faveur d’une coexistence des deux espèces durant plusieurs millénaires: deux molaires découvertes dans le sud de l’Italie en 1964, et jusqu’alors attribuées à tort à un Neandertal, appartiennent en fait à un Homo sapiens.

Selon une nouvelle analyse au carbone 14 réalisée par Stefano Benazzi, de l’Université de Vienne, et publiée par Nature dans une étude distincte, ces dents sont âgées de 43 000 à 45 000 ans, soit au moins aussi vieilles que le maxillaire anglais.

Les Neandertals sont apparus voici environ 300 000 ans et ont vécu en Europe, en Asie centrale et au Proche-Orient avant de disparaître voici un peu moins de 40 000 ans, pour des raisons inconnues.

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