La mémoire chevaline sous la loupe


Je crois que la plupart d’entre-nous ne seront pas surpris de lire que les chevaux sont beaucoup plus intelligent qu’ils en ont l’air. Ils reconnaissent ceux qui ne sont bien ou pas avec eux, reconnaît les voix .. Leurs oreilles sont un indice pour nous de son humeur. Et ils savent si la personne devant eux est nerveuse. Mieux connaître les chevaux permet d’avoir une meilleure relation avec des belles bêtes.
Nuage


La mémoire chevaline sous la loupe

PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

Les chevaux sont capables de reconnaître la voix d’une personne qui les a bien ou mal traités.

Les chevaux ont plus de mémoire que l’on croit. Ils sont notamment capables de reconnaître la voix d’une personne qui les a bien ou mal traités. Ces résultats de biologistes bretons permettront d’améliorer les soins dans les écuries.

MATHIEU PERREAULT
LA PRESSE

Les émotions… des oreilles

« On savait que le cheval pouvait reconnaître les commandements vocaux et déceler la nervosité dans la voix », explique Hugo Cousillas, de l’Université de Rennes, qui est l’auteur principal de l’étude publiée l’été dernier dans la revue Scientific Reports. « Mais on ne savait pas s’il pouvait reconnaître un individu. »

Pour en avoir le cœur net, les chercheurs bretons ont exposé 21 chevaux à des expériences positives et négatives avec une personne, qui leur donnait soit de la nourriture, soit de la nourriture trempée dans du vinaigre. L’expérimentateur portait un haut-parleur qui émettait quelques phrases en français, lues d’un ton neutre par deux personnes, une pour les expériences positives, l’autre pour les expériences négatives. Par la suite, les chercheurs ont observé la réaction du cheval à l’écoute des enregistrements alors qu’il n’y avait personne dans son box. Quand le cheval entendait la voix associée à l’expérience positive, il manifestait du plaisir avec ses oreilles (quand elles sont couchées, le cheval est fâché). Les émotions du cheval étaient aussi enregistrées par un électroencéphalogramme.

Odorat et vision

Il est bien établi que les chevaux peuvent reconnaître les individus avec leur odorat, affirme M. Cousillas.

« Pour ce qui est de la vision, c’est moins clair, car elle est moins performante que la nôtre. La vision chevaline est très efficace quand il est en mouvement, mais ils ne perçoivent pas les couleurs comme nous. »

Les éthologues pensent d’ailleurs que le cheval est capable de reconnaître si une personne est nerveuse par des gestes imperceptibles.

« Quelques études mentionnent aussi le rôle de l’odorat dans l’identification des émotions humaines. Une prochaine étape sera de voir si le cheval peut identifier la nervosité d’un humain avec son ouïe. »

Éthologie et bien-être animal

« Quand les chevaux interagissent avec des humains, on se rend compte que, a posteriori, l’animal va avoir des ressentiments, des expériences positives ou négatives face à certaines personnes, soutient M. Cousillas. Nous nous occupons d’éthologie, nous voulons améliorer le bien-être animal. Ce type d’informations, s’ils sont capables d’identifier des individus, va nous permettre d’améliorer les soins. Si on se rend compte que c’est important d’avoir la même personne, on va en tenir compte. »

Domestiqué depuis 6500 ans

Le cheval aurait été domestiqué il y a 6500 ans dans les steppes russes ou ukrainiennes, selon une étude publiée en 2018 dans la revue Science. Auparavant, c’était le cheval de Botai, au Kazakhstan, qui était considéré comme le premier cheval domestiqué, il y a 5500 ans. Mais les chevaux modernes ne descendent pas du cheval de Botai. Seul le cheval de Przewalski, en Mongolie, descend du cheval de Botai, affirmait l’étude, dont les auteurs étaient des généticiens du Musée d’histoire naturelle du Danemark. Jusqu’alors considérés comme les derniers chevaux sauvages de la planète, les chevaux de Przewalski sont donc des animaux redevenus sauvages (feral en anglais), comme les mustangs des Amérindiens de l’Ouest américain au XIXe siècle. Les mustangs étaient des chevaux espagnols redevenus sauvages.

Quelques chiffres

60 millions : nombre de chevaux dans le monde 67 : nombre de races chevalines internationales 784 : nombre de races chevalines dans le monde

Sources : FAO, Université suédoise des sciences agricoles

https://www.lapresse.ca/

Archéologie : des tombes de chevaux découvertes dans le Calvados


J’ai comme l’impression que le futur centre pénitentiaire dans le Calvados en France, va attendre longtemps avant d’être construite. Cette région est riche en découverte archéologique. Elle s’étend en plusieurs siècles et même millénaires. Des romains, des gaulois, les celtes ont foulée cette terre et ont laissé leurs traces. Ce qui a le plus surpris, est un char  vieux de 2 500 ans avec les ossements humains et deux chevaux. Les archéologues croient que ces chevaux avaient un statut particulier.

Nuage


Archéologie : des tombes de chevaux découvertes dans le Calvados


Archéologie : des tombes de chevaux découvertes dans le Calvados© Chris-Cécile Besnard-Vauterin, Inrap

Par Juliette de Guyenro

A Ifs, dans la périphérie de Caen, l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), a mis au jour un site archéologique qualifié « d’exceptionnel » par les chercheurs. Parmi les découvertes, des sépultures d’hommes mais également des tombes de chevaux.

Depuis le début de juillet, une équipe constituée d’une dizaine de chercheurs de l’Inrap a débuté une opération de fouilles préventives sur l’emplacement d’un futur centre pénitentiaire à Ifs, dans la périphérie de Caen (Calvados). Le site, qui s’étend sur une surface de 5,8 hectares, a dévoilé de nombreuses découvertes datant des périodes gauloise, romaine et du haut Moyen-Age. Parmi les découvertes les plus surprenantes : deux sépultures de chevaux.

Trois phases d’occupation

Les chercheurs ont pu découper le site en trois phases différentes d’occupation. La première pourrait remonter au Ve siècle avant Jésus-Christ, et serait caractérisée par un site constitué de plusieurs enclos d’habitation présentant des traces de fondation de bâtiments, quelques silos, des traces de parcelles agricoles mais aussi de nombreuses sépultures. Parmi elles, trois ensembles funéraires, réunissant chacun « une dizaine voire une vingtaine de morts inhumés », d’après le rapport de l’Inrap.

L’un de ces ensembles s’organise autour d’un monument funéraire enfermant une tombe à char. Un vestige exceptionnel qui correspond à un type de sépulture qui serait connu dans le monde celtique, dans lequel est enfoui le défunt avec un char de guerre. Dans celui découvert sur le site d’Ifs, les chercheurs ont mis au jour des cerclages de roues du char sur lequel était déposé le défunt.

Des chevaux au statut privilégié

Mais c’est autour de la tombe à char que la découverte qui a le plus émerveillé les chercheurs se situe : des chevaux enterrés à trois endroits différents à proximité de squelettes humains.

« C’est quelque chose d’exceptionnel », estime Chris-Cécile Besnard-Vauterin, responsable scientifique des fouilles, dans un article de Liberté Caen. « Cette tombe sort du commun. Il n’y a qu’un autre exemple de connu dans l’Ouest, à Orval dans la Manche, mais là, il s’agit d’une tombe datant d’il y a 2 500 ans. »

La présence de ces sépultures et leur proximité avec les humains interroge sur le statut particulier de ces animaux. Selon les chercheurs, ces bêtes auraient pu avoir un statut privilégié à cette époque.

Plusieurs siècles d’histoire

Sur deux autres habitats du site, différentes époques ont été étudiées. Plus au nord, un système plus complexe d’enclos d’habitation se dévoile et daterait des trois derniers siècles avant notre ère, selon les chercheurs. Le site se caractérise alors par des fossés profondément ancrés dans le sol et par une abondance de mobilier, notamment à vocations domestique et agricole. Parmi les vestiges, de nombreux restes de faune d’élevage ont été excavés, mais également des fragments de céramiques et de terre cuite ou encore du mobilier métallique.

D’autres vestiges encore appartiendraient à l’époque de l’Antiquité jusqu’au IIe siècle après Jésus-Christ. Et enfin, la partie orientale du site aurait été occupée entre le VIIIe et le Xe siècle, période correspondant au haut Moyen-Age. Là, on pourrait observer les traces de constructions sur poteaux, ainsi que des aménagements abritant des ateliers artisanaux, dont un métier à tisser. Au total, sur l’entièreté du site et les différentes périodes couvertes, 60 tombes humaines ont été découvertes.

Les archéologues, qui se réjouissent d’une telle découverte, voient en ce site l’opportunité d’étudier une occupation continue sur plusieurs siècles.

https://www.geo.fr/

À la recherche des chats et chiens perdus dans les incendies californiens


Avec les incendies dans le nord de la Californie, 200 000 personnes ont du laissé leurs maisons pour fuir, et pour x raisons certains n’ont pu amener leurs animaux domestiques avec eux. Heureusement, des bénévoles s’occupent à retrouver des animaux rescapés et d’essayer de retrouver leur maitre, malgré que cette année, le refuge était la zone d’incendie. Ils ont quand même pu continuer leur travail le mieux possible.
Nuage


À la recherche des chats et chiens perdus dans les incendies californiens

Les Californien·nes doivent parfois évacuer leur logement très rapidement. Bien souvent, les animaux de compagnie ne sont pas du voyage. | Sašo Tušar via Unsplash

Les Californien·nes doivent parfois évacuer leur logement très rapidement. Bien souvent, les animaux de compagnie ne sont pas du voyage. | Sašo Tušar via Unsplash

Repéré par Odile Romelot

Repéré sur The Washington Post

Des centaines d’animaux domestiques ont été séparés de leur famille d’adoption. Des bénévoles œuvrent pour les retrouver.

Les incendies continuent de faire rage en Californie, obligeant les habitant·es à évacuer leur logement en catastrophe. Il arrive que leurs animaux de compagnie ne puissent pas les suivre. Dans le nord de la Californie, plus de 200.000 personnes ont été contraintes de fuir leur foyer, à la suite de coupures de courant ou sur ordre des autorités.

Dans le comté de Sonoma, des chats tigrés attendent de retrouver leur maître·sse. Jean Claude et Spanky, deux chèvres qui accourent lorsqu’on crie «boys», patientent dans un enclos jusqu’à ce que leur propriétaire se manifeste. Des chiens et des chevaux complètent la liste.

Depuis plusieurs jours, le groupe Facebook Pet Rescue and Reunification (sauvetage d’animaux et réunification) s’affaire à compiler tous les avis de recherche et les photos d’animaux retrouvés en un seul endroit. Tai Bruce, 33 ans, est à l’origine de l’initiative, avec Signe Nielsen. En 2015, un incendie avait ravagé la région à proximité de Cobb, en Californie. À l’époque déjà, les deux bénévoles avaient œuvré à rassembler les compagnons à poils et à plumes et leurs propriétaires. Rebelote en 2017 avec les feux de forêt du nord de la Californie et de nouveau en 2018 avec le très meurtrier «Camp Fire».

Des recherches inlassables

«Il y a un besoin. Chaque année, il y a un incendie, une inondation ou une autre catastrophe dans le nord de la Californie, explique Tai Bruce. C’est déchirant de voir ces gens à la recherche de leurs animaux de compagnie sans nulle part où aller.»

Tai Bruce leur conseille de regarder du côté des refuges, des cliniques et des bureaux vétérinaires. Mais dans la panique, les propriétaires d’animaux de compagnie disposent de peu de moyens pour identifier leurs animaux, si ce n’est leur nom, un emplacement et quelques photos sur leur téléphone.

Le «Kinkade Fire» a maintenant atteint une superficie qui fait deux fois la taille de San Francisco. Maîtrisé à 15% par les pompiers, il devrait continuer de brûler jusqu’au 7 novembre. L’ampleur de cet incendie laisse présager encore beaucoup de travail pour les bénévoles du groupe Pet Rescue and Reunification. Ces dernier·es sont parfois aussi touché·es directement par les incendies et doivent évacuer leur maison. Cela ralentit d’autant plus le travail.

Lorsque les efforts des bénévoles aboutissent, l’émotion est toujours au rendez-vous.

«Ces animaux sont vraiment des survivants. Les bénévoles pleurent avec les propriétaires. Ça fait chaud au cœur, confie Tai Bruce. Il y a des gens de 80 ans et leurs animaux sont tout ce qu’ils avaient. Quand ils récupèrent leur chien, on peut vraiment voir l’excitation chez l’animal.»

http://www.slate.fr/

Un femme anxieuse prend l’avion avec son cheval miniature


C’est une belle initiative d’autoriser les animaux de soutien émotionnel dans les avions, je suis quand même un peu surprise qu’ils ont accepté un cheval, même s’il est miniature. Par contre, je serais inquiète pour la bête, un tel voyage dans les airs.
Nuage


Un femme anxieuse prend l’avion avec son cheval miniature

PHOTO AFP

Le département américain des Transports autorise, depuis début août, le voyage en cabine d’animaux de soutien émotionnel, bien dressés et d’une certaine taille.

(New York) Une Américaine a réussi à voyager en cabine avec son cheval miniature lors d’un vol d’American Airlines reliant Chicago à Omaha, d’une durée d’une heure et demie fin août.

AGENCE FRANCE-PRESSE

Flirty, qui a la taille d’un grand chien, voyageait avec sa maîtresse, qui a besoin de la présence de cet animal de soutien émotionnel au quotidien pour l’aider à gérer des crises d’anxiété, a indiqué la passagère. Flirty, 7 ans, lui rappelle notamment de prendre ses médicaments, raconte-t-elle.

«Flirty est mon animal de soutien. J’ai besoin de l’avoir à mes côtés à tout moment pour des alertes médicales et aussi pour m’assister dans mes déplacements», indique Abrea Hensley.

Le cheval n’avait pas de siège assigné :

«Je voyageais avec un journaliste, qui a bien voulu accepter de partager son espace. Nous étions assis sur une rangée derrière une cloison (sans siège devant) et donc Flirty était installée dans l’espace devant nos jambes», narre Mme Hensley.

«Si j’avais à voyager seule, je devrais acheter un billet pour un siège supplémentaire afin de m’assurer qu’il y ait suffisamment de place pour sa taille», dit-elle.

Mme Hensley affirme que c’était la première fois qu’elle prenait l’avion avec Flirty et qu’elle ne prévoit pas de renouveler l’expérience.

«Je préfère me déplacer en voiture avec elle», a-t-elle déclaré.

Le département américain des Transports (DoT) autorise, depuis début août, le voyage en cabine d’animaux de soutien émotionnel, bien dressés et d’une certaine taille.

Flirty «était un cheval miniature de soutien émotionnel dressé», indique un porte-parole d’American Airlines, insistant sur le fait que la compagnie s’autorise à accepter des animaux en cabine au cas par cas.

«Nous reconnaissons le rôle important que peuvent jouer les chiens, chats et chevaux miniatures de soutien émotionnel bien dressés dans les vies de personnes présentant un handicap, mais pas seulement des aveugles, des sourds ou des personnes à mobilité réduite. Ils sont les bienvenus en cabine, sans frais, s’ils répondent aux critères», a déclaré le porte-parole.

D’après Abrea Hensley, les animaux de soutien émotionnel voyagent en cabine gratuitement parce qu’ils sont considérés comme des «équipements médicaux».

https://www.lapresse.ca/

En Islande, les chevaux sont défon­cés à force de manger du canna­bis sauvage


Quelqu’un a décidé de faire pousser du cannabis en Islande. Le problème, c’est que cette herbe est accessible aux chevaux. Et bien sûr, des troubles sont apparus comme une mauvaise coordination des mouvements, des tremblements, etc. … Ce qui n’est pas idéal pour eux.
Nuage


En Islande, les chevaux sont défon­cés à force de manger du canna­bis sauvage


par  Nicolas Prouillac et Arthur Scheuer

Depuis des années, les vété­ri­naires islan­dais avaient peur que les magni­fiques chevaux du pays ne soient atteints d’une mala­die neuro­lo­gique incon­nue. I

ls présen­taient d’étranges symp­tômes, comme une coor­di­na­tion muscu­laire désas­treuse, des trem­ble­ments ainsi qu’un appé­tit accru. Mais le 23 juillet, le jour­nal local Reykja­vik Grape­vine a annoncé que le mystère était enfin résolu : les chevaux islan­dais mangent simple­ment trop de canna­bis.

Tout a commencé en 2011, dans le sud du pays, quand un groupe de chevaux a été retrouvé dans un état de second. Le vété­ri­naire qui les a alors exami­nés a conclu à une afflic­tion nerveuse incon­nue mais passa­gère, ne compre­nant pas comment ils pouvaient présen­ter des symp­tômes si inquié­tants, tout en ayant autant la dalle.

D’autres cas ont été signa­lés au fil des ans, et l’une des vété­ri­naires les plus répu­tées de l’île, Mia Hell­sten, a conclu que les chevaux étaient atteints d’un trouble neuro­lo­gique inédit.

« Jusqu’au jour où quelqu’un a trouvé qu’ils se compor­taient comme son chien le jour où il a mangé sa weed par acci­dent », raconte-t-elle. « Nous avons fait des tests sur les chevaux, et ils étaient posi­tifs au canna­bis. »

Personne ne sait à ce jour qui fait pous­ser ces plants sur l’île, mais cette personne sait désor­mais que ce sont des chevaux qui lui bouffent ses plants.

Source : The Reykja­vik Grape­vine

https://www.ulyces.co/

Ce viking a été enterré dans un bateau avec son cheval, son chien et son épée


C’est des enterrements très particuliers qu’on droit certains Vikings. Ceux qui faisait parti de l’élite étaient enterrés avec bateau, cheval,  parfois un chien et leurs armes.
Nuage


Ce viking a été enterré dans un bateau avec son cheval, son chien et son épée

par  Malaurie Chokoualé Datou

Cela ne devait être qu’une fouille assez banale, mais les archéo­logues ont fait une décou­verte rare au pres­by­tère du village de Gamla Uppsala, en Suède

Dans un commu­niqué partagé le 5 juillet par le premier consul­tant suédois en matière d’ar­chéo­lo­gie et d’en­vi­ron­ne­ments cultu­rels, Arkeo­lo­gerna, iels ont annoncé avoir déterré deux bateaux-tombes vikings. L’un d’entre était parti­cu­liè­re­ment bien conservé et conte­nait le sque­lette d’un homme enterré dans le bateau avec son cheval, son chien et ses armes.

L’in­hu­ma­tion à bord d’un navire est une pratique funé­raire parti­cu­lière qui remonte à l’âge du fer. On retrou­vait géné­ra­le­ment ce type de tombes mari­times durant l’âge de Vendel (l’époque suédoise qui s’étend de l’an 550 à l’an 800) et l’âge des Vikings (de 800 à 1050 envi­ron). Elles étaient réser­vées à l’élite de la société de l’époque, quand la plupart des gens étaient inci­né­rés.

« Seul un petit groupe de personnes a été enterré de cette manière. Cela laisse penser qu’il s’agis­sait des person­na­li­tés de marque de la société de l’époque », explique l’ar­chéo­logue Anton Seiler.

Dans le bateau retrouvé intact, les cher­cheurs ont égale­ment retrouvé un cheval, un chien, une épée, un peigne, un bout de bouclier ainsi qu’une lance.

« C’est extrê­me­ment exci­tant pour nous car les enter­re­ments de bateaux sont très rare­ment exca­vés », a ajouté Seiler, affir­mant que le dernier navire-sépul­ture a été décou­vert il y a 50 ans en Suède.

« Nous pouvons main­te­nant utili­ser la science moderne et des méthodes qui géné­re­ront de nouveaux résul­tats, hypo­thèses et réponses. »

Leurs décou­vertes vont à présent être trans­fé­rées dans diffé­rents établis­se­ments pour une étude plus appro­fon­dies et certaines seront expo­sées au Gamla Uppsala Museum et au musée d’his­toire suédoise de Stock­holm.

Source : Arkeo­lo­gerna

https://www.ulyces.co/

Les chevaux ont radicalement changé en seulement quelques siècles


Il ne reste que deux lignées de chevaux le cheval domestique et le cheval de Przewalski, mais les scientifiques n’ont pas trouver leurs ancêtres. En fait, en 300 ans, la diversité génétique des chevaux s’est effondrée alors qu’elle a pourtant été constante pendant 5 millénaires.
Nuage


Les chevaux ont radicalement changé en seulement quelques siècles

Même les chevaux ne sont plus ce qu’ils étaient… Leur course n’est pas semblable à celle de leurs ancêtres, galopant sur Terre, il y a quelques millénaires. C’est ce que rapportaient des chercheurs jeudi dans l’histoire génétique la plus complète de l’animal jamais compilée à ce jour.

Le changement génétique le plus rapide s’est produit seulement dans les 200 à 300 dernières années, avec l’intensification des pratiques modernes d’élevage. C’est la grande surprise de cette étude produite grâce à la collaboration internationale de 121 chercheurs et publiée dans la revue américaine Cell.

Après le chien, la chèvre, le mouton, la vache et le cochon, le cheval est l’un des derniers animaux à avoir été domestiqués, au Néolithique. Il y a environ 5.500 ans, les humains ont commencé à boire du lait de jument, à harnacher les chevaux, à consommer leur viande et à les enfermer dans des enclos.

Le cheval de Przewalski est le descendant sauvage des premiers chevaux jamais domestiqués. © kwadrat70, Fotolia

Le cheval de Przewalski est le descendant sauvage des premiers chevaux jamais domestiqués. © kwadrat70, Fotolia

Et tout a changé à partir de ce moment-là

« Le cheval a radicalement changé l’histoire humaine », dit à l’AFP Ludovic Orlando, directeur de recherche CNRS à l’université de Toulouse, qui a coordonné l’étude.

Grâce au cheval, « on a pu aller très vite, très loin, conquérir de nouveaux territoires. On a fait la guerre très différemment. Grâce au cheval, on a pu labourer les champs et faire de l’agriculture», poursuit-il. Le cheval d’Alexandre le Grand est tellement marquant qu’on connaît son nom : Bucéphale ».

Pourtant, une question centrale demeure et à laquelle les scientifiques ne savent toujours pas répondre : quel est l’ancêtre du cheval domestique actuel ? L’équipe s’est donc attelée à l’analyse des génomes de 278 animaux (surtout des chevaux mais aussi des ânes et des mules découverts par inadvertance) sur plus de 5.000 ans et venant de toute l’Eurasie.

« C’est le plus gros registre de génomes anciens chez une autre espèce que l’homme », dit Ludovic Orlando.

Il ne reste que deux lignées

Depuis 2010, l’analyse des ADN anciens a connu un bond technologique. L’équipe a pu, dans un laboratoire de Toulouse, extraire et analyser les génomes venant d’ossements qu’il n’était pas possible d’exploiter auparavant. Et surprise : les scientifiques ont découvert une lignée de chevaux ibériques qui vivaient il y a quatre à cinq mille ans et qui a complètement disparu.

À l’autre bout du continent eurasiatique, rebelote ! Une autre lignée vivait en Sibérie et a aussi disparu. C’est comme si l’on découvrait que Néandertal vivait à côté de Sapiens il y a 5.000 ans, s’émeut Ludovic Orlando. Aucune de ces lignées n’est l’ancêtre des chevaux actuels. Il reste aujourd’hui deux lignées : le cheval domestique et le massif cheval de Przewalski. Leur origine la plus probable serait l’Asie centrale, mais ce n’est qu’une hypothèse ; aucun aïeul génétique n’a encore été découvert.

Deux chevaux de Przewalski, relâchés dans le sud-ouest de la Mongolie, le 20 juin 2018. © Jan Flemr, AFP

Deux chevaux de Przewalski, relâchés dans le sud-ouest de la Mongolie, le 20 juin 2018. © Jan Flemr, AFP

Les scientifiques se disent frappés par la rapidité avec laquelle la diversité génétique des chevaux s’est effondrée dans les deux à trois derniers siècles, alors qu’elle était restée constante dans les cinq millénaires précédents.

« Le cheval d’aujourd’hui ne ressemble pas à celui d’hier »

Les XVIe et XVIIe siècles correspondent au début des pratiques d’élevage avec la création de races par sélection.

« Toutes les races actuelles, du poney Shetland au pur-sang, ont été fabriquées », dit Ludovic Orlando. La vitesse pourrait avoir été particulièrement sélectionnée.

La question centrale des origines de la domestication

Un autre changement s’est produit entre les VIIe et IXe siècles, pendant l’expansion arabo-musulmane en Europe. Les envahisseurs ont emmené avec eux un cheval oriental, venu de l’empire perse des Sassanides. Un animal plus élégant, à la silhouette plus fine, qui s’est mélangé avec celui d’Europe. Il est devenu si populaire qu’il a donné naissance à la plupart des chevaux actuels.

Parallèlement, le cheval européen, celui que les Romains et les Gaulois montaient, a été transporté par les Vikings en Islande et dans les îles britanniques, les deux seuls endroits où il subsiste aujourd’hui.

« Le cheval d’aujourd’hui ne ressemble pas à celui d’hier », résume l’auteur principal, qui espère, avec son consortium de chercheurs venus d’une trentaine d’universités, découvrir les ossements qui confirmeront quelle culture humaine a commencé la domestication.

« La domestication est centrale dans l’histoire humaine, mais en 2019, on ne comprend toujours pas où elle a commencé. C’est fou ! » conclut-il.


https://www.futura-sciences.com

Des scientifiques veulent cloner un cheval vieux de 42.000 ans avec du sang liquide


En décembre 2018, on parlait qu’on espérant trouver de l’ADN d’un poulain vieux de 42 000 milles ans très bien conservé. En faisant l’autopsie, les scientifiques ont découvert de l’urine ainsi que du sang. Grâce à ce sang, ils veulent cloner ce poulain. Imaginez les mêmes scientifiques travaillent aussi pour faire revivre un mammouth. Le gouverneur de Yakoutie en Russie, veut créer un parc préhistorique avec des animaux cloné, Tiens donc, a-t’il pris l’idée des films Jurrassic parc ? Pourtant, il y a déjà bien des animaux à sauver avant de ranimer des animaux préhistoriques.
Nuage

 

Des scientifiques veulent cloner un cheval vieux de 42.000 ans avec du sang liquide

 

Céline Deluzarche
Journaliste

Le premier animal préhistorique à renaître ne sera peut-être pas le mammouth mais un cheval. Des chercheurs russes et sud-coréens viennent d’autopsier un poulain retrouvé dans le pergélisol l’an dernier, qui serait l’animal préhistorique le mieux préservé au monde.

« Le monde va bientôt assister à la naissance d’un clone de cheval de 42.000 ans ».

L’annonce provient Michil Yakovlev, le directeur de la communication de l’Université fédérale du Nord-Est de Yakutsk (Nefu). Une équipe de scientifiques russes et sud-coréens vient de procéder à la dissection d’un poulain retrouvé congelé dans le permafrost en août 2018 et compte utiliser ses cellules pour le ressusciter. Le projet serait tellement avancé que les chercheurs affirment être déjà à la recherche d’une mère porteuse.

Un état de préservation exceptionnel

L’optimisme des chercheurs s’explique par l’état de préservation incomparable du poulain.

Il s’agit de « l’animal issu de l’âge de glace le mieux préservé au monde », assure ainsi Semyon Grigoryev, directeur du Musée du Mammouth à Yakutsk (Russie).

Le poulain est mort quelques jours après à sa naissance, sans doute en se noyant dans la boue, son appareil gastro-intestinal étant rempli de limon.

« C’est une découverte exceptionnelle, insiste Semyon Grigoryev dans le Siberian Times. D’habitude, les animaux préservés dans la glace sont incomplets, déformés ou complètement momifiés. Ici, même ses poils sont préservés, ce qui est incroyablement rare pour une découverte aussi ancienne ».

Le cheval a été retrouvé congelé dans le cratère de Batagai en Sibérie.  © The Siberian Times, YouTube

Le poulain, de la race Lenskaya, éteinte il y a environ 4.000 ans, provient du cratère de Batagai dans la région de Yakoutie, en Sibérie. Cette dépression impressionnante d’un kilomètre de long pour 100 mètres de profondeur abrite de nombreux restes spectaculaires d’animaux préhistoriques : défenses de mammouth, carcasse de rhinocéros laineux, perdrix, bison ou chevaux congelés.

L’urine « la plus vieille du monde »

Les scientifiques ont réussi à extraire des muscles « rougeoyants » et des vaisseaux sanguins contenant du sang liquide.

« Nous avons même trouvé de l’urine dans la vessie. C’est l’urine la plus vieille du monde ! » sourit Semyon Grigoryev.

Les chercheurs vont du coup pouvoir procéder à une série d’analyses (taux de protéines, glucose, bilirubine, hémoglobine, leucocytes, pH, etc…) pour mieux connaître l’animal.

    Les deux équipes de scientifiques sont dirigées par le profes­seur sud-coréen Hwang Woo-suk, déjà en charge de « ressusciter » le mammouth laineux à partir de spécimens retrouvés congelés dans le permafrost. Une perspective qui excite les scientifiques du monde entier : un projet concurrent mené par George Church, de l’université de Harvard aux États-Unis, mise quant à lui sur l’édition génétique pour créer un hybride d’éléphant d’Asie portant quelques gènes de mammouth laineux. Des projets restés jusqu’ici sans succès.

    Un parc zoologique préhistorique peuplé d’animaux clonés

    D’après le gouverneur de la province de Yakoutie, interrogé par le Siberian Times, le clonage du mammouth devrait être réalisé d’ici « environ dix ans ». Il devrait alors rejoindre le poulain cloné dans le futur parc zoologique préhistorique que compte créer le gouverneur. Peuplé d’animaux clonés d’après des spécimens retrouvés congelés dans le permafrost, comme le lion des cavernes ou le bison, il devrait attirer les touristes dans la région reculée de Yakoutie. Rien en revanche sur un retour du Tyrannosaurus Rex.

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Un cheval de 42.000 ans découvert gelé dans le permafrost sibérien vient d’être autopsié.

  • En raison de son exceptionnel état de préservation et de la présence de sang liquide, les scientifiques pensent qu’il est possible de le cloner.

  • La même équipe travaille sur le clonage du mammouth laineux et d’autres animaux congelés retrouvés dans la région.

 

https://www.futura-sciences.com

Le Saviez-Vous ► 10 phobies animales peu connues, voire même insolites !


On connaît certaines phobies qui peuvent être de vrai cauchemar pour certaines personnes. D’autres phobies qui sont moins connues, et même surprenantes peuvent aussi être invivables pour ces personnes.
Nuage

 

10 phobies animales peu connues, voire même insolites !

 

iStock.com/Scacciamosche

par Clara Zerbib, journaliste animalière

On a tous des peurs plus ou moins irrationnelles, dues à une méconnaissance du sujet ou à un traumatisme de l’enfance. Par exemple, l’arachnophobie (la peur des araignées), l’ophiophobie (la peur des serpents) ou encore la cynophobie (la peur des chiens) sont plutôt courantes et donc rarement jugées. Mais d’autres peurs peuvent être tout aussi terrifiantes et pourtant ne jamais être prises au sérieux.

La preuve ici !

1. L’ailurophobie (la peur des chats)

Si vous êtes un amoureux des chats, vous pourrez avoir du mal à comprendre comment des créatures aussi douces et aussi mignonnes peuvent inspirer la peur. Et pourtant… Les personnes qui souffrent d’ailurophobie ont non seulement peur des chats mais aussi de tout ce qui y est lié. Ainsi, le son d’un ronronnement, la vue de croquettes ou de litière pour chat peut également être source d’angoisse. Imaginez la dure vie que mènent ces personnes à l’heure où les félins sont de plus en plus présents dans nos foyers !

chat

Share

Crédits : Pxhere

2. L’alektorophobie (peur des poulets)

Lorsqu’ils voient une poule ou un coq, les alektorophobes ont tendance à être pétrifiés de peur, voire même à avoir des palpitations cardiaques. Certains vont même plus loin puisqu’ils ont également peur des poulets morts, voire même des oeufs (on dit alors qu’ils sont ovophobes).

Par extension, les alektorophobes peuvent également être ornithophobes, c’est-à-dire avoir peur des oiseaux en général.

poules

Crédits : iStock

3. La lépidophobie (peur des papillons)

Alors que certains en font collection, d’autres ne peuvent pas les approcher, de près ou de loin. En effet, contrairement à ce que l’on pourrait penser, les papillons, avec leurs couleurs multicolores et leur grâce naturelle, ne font pas l’unanimité. Au contraire, ils sont même l’objet d’une peur irraisonnée qui est bien difficile à gérer lorsque les beaux jours arrivent…

À noter que les lépidophobes peuvent aussi être entomophobes, c’est-à-dire avoir peur des insectes en général. L’entomophobie inclut également la myrmécophobie (peur des fourmis), l’apiphobie (peur des abeilles) ou encore la katsaridaphobie (peur des cafards).

battus philenor papillon

Crédits : John Flannery/Wikimedia Commons

4. L’ostraconophobie (peur des fruits de mer)

Si à chaque fois que vous mangez dans un restaurant, vous avez peur d’apercevoir un mollusque ou un crustacé sur la table voisine, c’est que vous êtes ostraconophobe. Et ne parlons même pas de ceux qui sont vivants ! Tomber nez à nez à la mer avec un homard, un crabe ou même une huître peut être d’autant plus angoissant.

À noter que la plupart des personnes atteintes de cette phobie l’ont développé après avoir mangé des fruits de mer et être tombées malades.

crabe de cocotier

Crédits : iStock

5. La batrachophobie (peur des amphibiens)

Cette peur incontrôlée des amphibiens, et plus particulièrement des grenouilles, des crapauds et des salamandres, trouve parfois son origine dans les légendes urbaines. En effet, on dit par exemple que toucher un crapaud donne des verrues… Mais cette phobie pourrait également être liée à un dégoût pour les choses gluantes.

grenouille

Crédits : Pixnio

6. L’ (peur des chevaux)

Les chevaux sont des animaux imposants et il n’est donc pas surprenant qu’ils puissent parfois inspirer une certaine crainte. D’autant plus qu’un seul coup de sabot peut être fatal… Il arrive même que le simple son des sabots sur le sol suffise à déclencher l’anxiété des personnes atteintes de cette phobie.

cheval appaloosa

Crédits : iStock

7. La musophobie (peur des rongeurs)

Vous avez peur de tous les rongeurs ? Ou simplement des souris ou des rats ? Dans tous les cas, vous êtes musophobe ! Malgré le fait qu’elle soit très répandue, cette phobie, qui touche surtout les femmes, a le don de faire rire. Pourtant, la panique qui s’empare des musophobes lorsqu’ils aperçoivent un rongeur est bien réelle…

L’origine de la musophobie est bien souvent la peur de la saleté, cette dernière étant associée aux rats et aux souris.

souris

Crédits : iStock

8. L’ichtyophobie (peur des poissons)

Cette peur maladive des poissons s’exprime par la peur d’être entouré de poissons vivants, la peur de manger des poissons morts ou la peur de toucher des poissons. Certains sont même écoeurés par la vue ou l’odeur des poissons sur les étals de marchés par exemple.

poisson rouge

Crédits : iStock

9. L’arctophobie (peur des ours)

Non seulement les personnes atteintes de cette phobie ont peur des ours (et on peut les comprendre) mais en plus elles ont peur de toutes leurs représentations… Cela signifie que la simple vue d’un ours en peluche peut être source de panique ! Imaginez en période de Noël…

ours

 

Crédits : Pxhere

10. La cuniculophobie (peur des lapins)

Un simple dessin de lapin peut faire bondir d’horreur les cuniculophobes. On imagine alors aisément qu’ils ne crient pas qu’ils sont atteint de cette phobie sur tous les toits, sous peine de subir quelques moqueries…

lapin

 

Crédits : Simona R/Pixnio

Source

https://animalaxy.fr/