Sécheresse : des tireurs d’élite abattront 10 000 dromadaires sauvages en Australie


Est-ce vraiment pour le bien-être de l’animal ? En risquant de mourir de soif, ou de se blesser pour un point d’eau, une surpopulation de dromadaire qui ne sont pas originaire d’Australie, mais importé par les Européens, les autorités ont décidé de les abattre. Comment il se fait qu’on parle depuis quelques années qu’on est capable de changer l’eau salée en eau potable et qu’on n’est toujours pas capable de donner de l’eau dans des régions asséchées ? Bref, je comprends l’enjeu, mais pas la solution.
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Sécheresse : des tireurs d’élite abattront 10 000 dromadaires sauvages en Australie

(Sydney) Des tireurs d’élite vont abattre depuis des hélicoptères 10 000 dromadaires sauvages en Australie, en raison de la menace que constituent pour les populations ces animaux qui, du fait de la sécheresse, s’approchent de plus en plus des localités de l’intérieur du pays pour y trouver de l’eau.

      HOLLY ROBERTSON

      AGENCE FRANCE-PRESSE

      Des responsables locaux de l’État d’Australie-Méridionale affirment que des troupeaux « extrêmement importants », en quête d’eau et de nourriture, menacent les réserves de ces villages, en plus de provoquer des dégâts et de constituer un danger pour les automobilistes.

      L’immense île-continent a vécu en 2019 son année la plus chaude et sèche, ce qui a non seulement entraîné de dramatiques incendies de forêt qui font toujours rage dans certaines régions, mais aussi des pénuries d’eau dans nombre de localités.

      Cette campagne d’abattage de cinq jours va être conduite dans les territoires de l’Anangu Pitjantjatjara Yankunytjatjara (APY), vaste zone d’administration locale (LGA) gérée par les aborigènes dans l’extrême nord-ouest de l’Australie-Méridionale. Il s’agit de la première opération du genre dans cet État.

      « Ces troupeaux exercent du fait de la quête d’eau des dromadaires une pression sur les localités aborigènes des territoires de l’APY et les activités pastorales », a expliqué dans un communiqué le comité exécutif des territoires de l’APY.

      Sources contaminées

      Le ministère de l’Environnement de l’État, qui soutient cet abattage, a expliqué que la sécheresse posait aussi « de graves questions de bien-être animal », car nombre de bêtes sont mortes de soif ou se sont blessées entre elles en se précipitant vers des points d’eau.

      « Dans certains cas, des carcasses d’animaux morts ont contaminé d’importantes sources d’eau et des sites culturels », a dit une porte-parole du ministère.

      Les dromadaires ont été introduits en Australie dans les années 1840 par les colons, qui les utilisaient pour l’exploration ou pour transporter des marchandises et des biens, avant la construction de lignes de chemin de fer.

      Environ 20 000 bêtes furent importées d’Inde en une soixantaine d’années.

      Évoluant en liberté dans l’arrière-pays (l’Outback) et sans prédateur naturel, ils se sont reproduits et sont considérés comme un nuisible qui contamine les sources d’eau et met en péril des zones fragiles ainsi que la faune et la flore indigènes.

      L’Australie serait désormais le pays comptant la plus vaste population de dromadaires sauvages au monde, avec certaines estimations officielles faisant état d’un million de bêtes dans les étendues désertiques du centre.

      Dans les territoires de l’APY, des habitants ont longtemps vécu en rassemblant et revendant ces animaux sauvages. Mais cette tâche est devenue impossible en raison de la quantité de dromadaires qui se regroupent vers les rares points d’eau à cause de la sécheresse, selon le ministère.

      D’où la décision d’en supprimer 10 000. La chaîne publique ABC rapporte que les dromadaires seraient abattus loin des villages et que leurs cadavres seraient brûlés.

      Le nombre de dromadaires a fluctué au fil des décennies.

      Estimée à un million dans les années 2000, la population avait diminué d’un quart à la fin de cette décennie en raison de la sécheresse qui avait tari plusieurs points d’eau.

      Les autorités avaient mis en place en 2009 un programme de gestion des dromadaires sauvages et la population avait été ramenée en 2013 à 300 000 individus, après des abattages massifs réalisés, déjà, depuis des hélicoptères, sur une région de plus de trois millions de km2.

      https://www.lapresse.ca/

      300.000 litres d’eau par jour de construction du mur de Trump


      Pour le mur frontalier entre les États-Unis et le Mexique Donald Trump à contourné pas moins de 28 lois fédérales. Il peut donc en toute quiétude prendre l’eau douce souterraine sans se soucier des espèces en voie de disparition, des terres sacrées des Amérindiens et de l’environnement en général Tout cela pour ce foutu mur
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      300.000 litres d’eau par jour de construction du mur de Trump


      La barrière doit s'étendre sur près de 160 kilomètres en Arizona. | Herika Martinez / AFP

      La barrière doit s’étendre sur près de 160 kilomètres en Arizona. | Herika Martinez / AFP

      Repéré par Robin Tutenges

      Repéré sur The Guardian

      Le gouvernement contourne des lois environnementales afin d’édifier le mur en drainant les eaux souterraines de l’Arizona, aux dépens de plusieurs espèces.

      En Arizona, le grand mur à la frontière du Mexique désiré par le président Trump pourrait supplanter la crise migratoire par une crise environnementale. Sa construction requiert des quantités pharaoniques d’eau, près de 300.000 litres par jour selon un entrepreneur chargé du projet, alors même que les réserves aquatiques de la région sont épuisées, malmenées par une sécheresse prolongée, des températures record et des cultures intensives.

      Haute de 9 mètres, la barrière doit s’étendre sur plus de 100 kilomètres en Arizona, dont 30 kilomètres à la lisière du San Bernardino National Wildlife Refuge. Cette réserve est l’une des rares dans la région aride, et l’on y trouve des sources aquatiques où vivent des espèces en voie de disparition. Mais le mur, qui a commencé à être érigé à proximité en octobre, draine toute l’eau douce disponible aux alentours.

      Au minimum huit espèces en voie de disparition sont menacées par cette ponction d’eau, dont quatre types de poissons endémiques. Le Yaqui Topminnow, le Chevaine, le Shiner et surtout le poisson Rio Yaqui, dont cette réserve est le seul habitat aux États-Unis, risquent de disparaître.

      L’appauvrissement en eau menace également les grenouilles léopards Chiricahuas, la plante semi-aquatique Huachuca Water Umbel, la couleuvre rayée mexicaine ainsi que le faucon Aplomado.

      À proximité de la réserve, l’eau d’un puits a déjà été exploitée pour fabriquer du béton et contrôler la quantité de poussière. Près de 230 millions de litres d’eau seront nécessaires pour construire le mur sur la seule partie de prévue en Arizona selon Gary Nabhan, ethnobiologiste et chercheur à l’Université de l’Arizona.

      «C’est le genre de mur –pieds de béton, d’une hauteur absurde, avec un éclairage 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7– que Trump a choisi de construire qui causera le plus de perturbations pour les humains, mais aussi pour la faune et la végétation», ajoute Gary Nabhan.

      Vingt-huit lois suspendues

      Le 9 octobre 2018, l’administration Trump a annoncé qu’elle renoncerait à vingt-huit lois fédérales exigeant une protection et une surveillance des espèces menacées, des terres et des droits des Amérindien·nes afin d’accélérer la construction. En Arizona, treize lois d’État ont été suspendues en plus des lois fédérales.

      Parmi elles, on retrouve le National Environnemental Policy Act, qui impose une longue analyse scientifique préalable des projets et induit souvent des coûts supplémentaires avant qu’ils ne soient approuvés. Sans ces lois, l’édification du mur peut aller de l’avant, sans se soucier des contraintes environnementales qu’elle pourrait rencontrer sur son chemin.

      «Grâce à ces dérogations environnementales et à des fonds volés, déclare Raúl Grijalva, membre du Congrès de l’Arizona, il [Trump] construit un mur qui épuisera de précieuses ressources en eau, profanera des sites sacrés et détruira les trésors environnementaux des régions frontalières.»

      http://www.slate.fr/

      Le Saviez-Vous ► Qu’entend-on par point de rosée?


      L’humidex n’a pas toujours pris en compte dans les prévisions météorologiques. Il faut dire qu’avant les sondes électroniques, la lecture était moins précise. Maintenant, on peut calculer le point de rosée et déterminer la température et ce que l’on peut ressentir. Par contre, il ne faut pas confondre la température réelle et l’humidex.
      Nuage


      Qu’entend-on par point de rosée?

      De la rosée sur une feuille.

      De la rosée sur une feuille.

      PHOTO : ISTOCK

      Pascal Yiacouvakis

      Il y a quelques semaines, dans une chronique sur l’inconfort provoqué par l’humidité, j’ai abordé la question du point de rosée.

      J’aimerais maintenant revenir en détail sur cette variable météorologique très pratique qui nous donne une mesure de l’humidité dans l’air ambiant.

      L’eau sous toutes ses formes

      Mais avant d’aller plus loin, quelques précisions s’imposent.

      L’eau dans l’atmosphère est présente sous trois formes : à l’état solide, liquide, et gazeux.

      Pas de mystère pour l’eau liquide, elle est essentielle à la vie et on en boit tous les jours.

      Sous forme solide, on pense tout de suite à la glace et à la neige (cristal).

      Pour l’eau à l’état gazeux, c’est un peu plus nébuleux. On appelle ce gaz la vapeur d’eau.

      La vapeur d’eau est inodore, incolore et invisible. Elle est presque toujours présente dans l’air, mais on ne la sent pas et on ne la voit pas.

      Lorsqu’on fait bouillir de l’eau dans une casserole, ce que nous voyons tout juste au-dessus de l’eau bouillante n’est pas de la vapeur. Il s’agit plutôt d’un tout petit nuage formé de petites gouttelettes en suspension dans l’air, donc de l’eau liquide.

      L’humidité mesurée

      Dès le 15e siècle, les premiers appareils pour mesurer l’humidité (hygromètres) utilisaient des matériaux dont certaines propriétés physiques varient selon leur absorption de la vapeur d’eau.

      Certains instruments étaient même dotés de cheveux humains (18e siècle), car ces derniers ont la propriété de s’allonger ou de rétrécir selon l’humidité.

      De nos jours, les mesures d’humidité se font essentiellement à l’aide de sondes électroniques.

      Ces sondes sont constituées de condensateurs sensibles à l’humidité de l’air ambiant et permettent d’en faire une mesure très précise.

      Revenons maintenant au point de rosée.

      Le point de rosée se définit comme étant la température à laquelle on doit refroidir l’air pour atteindre la saturation (100 % d’humidité relative), et ce, à pression constante.

      D’entrée de jeu, il faut savoir que la capacité de l’air à contenir de la vapeur d’eau dépend de la température.

      En d’autres mots, plus l’air est chaud, plus il peut contenir de vapeur d’eau. Plus l’air est froid, moins il peut en contenir.

      C’est avant tout pour cette raison que les précipitations sont beaucoup moins abondantes dans les régions polaires, contrairement aux régions tropicales.

      Cela dit, la quantité de vapeur d’eau que peut contenir l’air est limitée, et cette limite dépend de la température.

      Lorsque cette limite est atteinte, on dit que l’air est saturé et l’humidité relative atteint 100 %.

      Théoriquement, c’est à partir de 100 % d’humidité relative que la vapeur d’eau peut se condenser et se transformer en gouttelettes d’eau liquide.

      La réalité est cependant plus complexe et je vous invite à en apprendre un peu plus à la lecture d’une chronique précédente sur l’ensemencement des nuages.

      La température de rosée

      Donc si une particule d’air (pour une température donnée à un moment donné) n’est pas saturée en vapeur d’eau (humidité relative inférieure à 100 %), il suffirait en principe de refroidir cette particule pour atteindre la saturation.

      La température à laquelle on atteint cette saturation est la température du point de rosée (en maintenant la pression constante).

      On fait référence ici à la rosée, car dans la nature en air stagnant et sans variation de pression atmosphérique, la rosée (gouttelettes d’eau liquide) peut se former lorsque la nuit tombe et que l’air se refroidit.

      Plus l’écart entre la température réelle et la température du point de rosée est important, plus l’air est sec. De la même manière, plus l’écart est mince, plus l’air est humide.

      Il va sans dire que la température du point de rosée ne peut pas être supérieure à la température réelle.

      Le point de rosée nous aide à évaluer rapidement la quantité de vapeur d’eau présente dans l’air.

      Un point de rosée très élevé, de 25 degrés par exemple (avec une température réelle de 30 degrés) permet de conclure rapidement que la chaleur est accablante (humidex de 42).

      https://ici.radio-canada.ca/

      Eau dans les oreilles: secouer la tête pourrait endommager le cerveau


      Je n’ai jamais entendu parler d’une personne qui aurait eu des séquelles après avoir secoué la tête pour enlever l’eau dans les oreilles, mais bon, il semble que cela soit possible surtout chez les enfants.
      Nuage

      Eau dans les oreilles: secouer la tête pourrait endommager le cerveau


      (Montréal) Secouer la tête pour expulser l’eau coincée dans le conduit auditif risque d’endommager le cerveau, surtout chez les jeunes enfants, préviennent des scientifiques américains.

      LA PRESSE CANADIENNE

      À l’aide de tubes de verre et de modèles en trois dimensions du conduit auditif, les chercheurs des universités Cornell et Virgnia Tech ont calculé que « l’accélération critique » nécessaire pour expulser l’eau, dans le cas d’un enfant, correspond à environ dix fois la force de la gravité, ce qui risquerait d’endommager le cerveau.

      La force nécessaire sera moins grande dans le cas des adultes, en raison du diamètre plus important de leur conduit auditif. La force requise dépendra aussi de la quantité d’eau et de sa position à l’intérieur du conduit.

      Les chercheurs ont toutefois précisé par voie de communiqué que « la tension superficielle » de l’eau est un facteur critique qui lui permet de rester coincée dans le conduit auditif.

      Pour faciliter son écoulement, disent-ils, on pourrait possiblement ajouter quelques gouttes d’un liquide ayant une tension superficielle plus faible que celle de l’eau, comme de l’alcool ou du vinaigre.

      Les conclusions de cette étude ont été dévoilées lors d’un congrès scientifique de l’American Physical Society’s Division of Fluid Dynamics.

      https://www.lapresse.ca/

      Image de sciences : les abeilles surfent sur l’eau


      Les abeilles que l’on voit parfois dans l’eau, ne sont pas nécessairement en danger. Elles profitent des vagues pour surfer quand elles ont besoin d’eau pour la ruche ou qu’elles doivent baisser leur température corporelle.
      Nuage


      Image de sciences : les abeilles surfent sur l’eau


      Les vagues asymétriques crées par le mouvement d’aile des abeilles. Elles utilisent ces vagues pour avancer et redécoller après avoir ingurgité de l’eau ou s’être rafraîchie. © Chris Roh, Caltech

      Les vagues asymétriques crées par le mouvement d’aile des abeilles. Elles utilisent ces vagues pour avancer et redécoller après avoir ingurgité de l’eau ou s’être rafraîchie. © Chris Roh, Caltech


      Julie Kern
      Rédactrice scientifique

      Qui n’a jamais vu une abeille se dépatouiller à la surface d’une piscine en été ?  Les mouvements de l’insecte, qui peuvent paraître désespérés, sont en réalité un moyen pour lui de se rafraîchir puis de redécoller, la plupart du temps, sans se noyer.

      C’est la conclusion déduite par des chercheurs de Caltech en analysant le mouvement de trente abeilles à la surface de l’eau.

      Quand elles se posent, l’eau se colle aux ailes des abeilles et entrave ses capacités aérodynamiques. Les ailes deviennent alors des rames qui créent des vagues asymétriques et soulèvent un peu l’abeille. Elle peut alors « surfer » pour avancer sans couler au fond de l’eau.

      Ce phénomène intervient souvent en été quand elles ont besoin d’abaisser leur température corporelle ou de ramener de l’eau à la ruche. La manœuvre est tout de même risquée : l’abeille peut survivre ainsi qu’une dizaine de minutes. Si elle n’arrive pas s’envoler, elle meurt.

      L'abeille ne peut « surfer » que durant dix minutes. Passé ce délai, elle risque la noyade. © Chris Roh, Caltech

      L’abeille ne peut « surfer » que durant dix minutes. Passé ce délai, elle risque la noyade. © Chris Roh, Caltech

      https://www.futura-sciences.com

      Toilettes : un revêtement glissant pour économiser de l’eau


      Pour ceux qui ne savent pas, aujourd’hui, mardi le 19 novembre est la journée internationale des toilettes. Cela peut paraitre drôle, mais non, c’est sérieux. Quand les toilettes sont inexistantes, il y a plus de risque de maladie et d’agressions sexuelles. Donc … Ici, on veut présenter des toilettes qui peut éliminer nos résidus liquides et solides, mais aussi 90 % des bactéries avec une fraction d’eau, et même ces toilettes pourraient être utilisé sans eau. Cette idée a pris origine en s’inspirant d’une plante carnivore la Sarracénie.
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      Toilettes : un revêtement glissant pour économiser de l’eau


      Nathalie Mayer
      Journaliste

      Des quantités folles d’eau partent chaque jour dans nos toilettes. Pour mettre un terme à ce gâchis, des chercheurs proposent aujourd’hui de recouvrir nos cuvettes d’un revêtement extrêmement glissant. Une technique inspirée d’une plante carnivore !

      Six litres d’eau, c’est ce qui part dans vos toilettes à chaque fois que vous tirez la chasse. Chaque jour, on estime à plus de 140 milliards de litres la quantité d’eau ainsi utilisée. Une quantité d’autant plus colossale qu’aujourd’hui, des millions de personnes souffrent d’une pénurie d’eau. C’est pourquoi des chercheurs de l’université de PennState (États-Unis) se sont penchés sur la question.

      Ils ont mis au point un revêtement qui peut être appliqué en spray sur les cuvettes de toilettes en céramique. L’opération se déroule en réalité en deux étapes. Par l’application préalable de polydiméthylsiloxane, du PDMS. 

      « Lorsqu’il sèche, il forme des chaînes moléculaires qui ressemblent à des cheveux, mais avec un diamètre environ 1.000.000 fois plus petit », explique Wang. De quoi créer une surface très lisse qui adhère à la surface des toilettes.

      Grâce au revêtement imaginé par les chercheurs de l’université de PennState (États-Unis), les gouttes glissent sur la surface de la cuvette (en haut) alors que sans ce traitement, elles y restent accrochées (en bas). © Jing Wang et Tak-Sing Wong, PennState

      Grâce au revêtement imaginé par les chercheurs de l’université de PennState (États-Unis), les gouttes glissent sur la surface de la cuvette (en haut) alors que sans ce traitement, elles y restent accrochées (en bas). © Jing Wang et Tak-Sing Wong, PennState

      Idem concernant les matières fécales synthétiques. À gauche, avec revêtement. À droite, sans revêtement. Selon les chercheurs, le revêtement peut être appliqué et peut sécher en moins de 5 minutes. Il devrait être renouvelé toutes les 500 chasses d’eau. © Jing Wang et Tak-Sing Wong, PennState

      Idem concernant les matières fécales synthétiques. À gauche, avec revêtement. À droite, sans revêtement. Selon les chercheurs, le revêtement peut être appliqué et peut sécher en moins de 5 minutes. Il devrait être renouvelé toutes les 500 chasses d’eau. © Jing Wang et Tak-Sing Wong, PennState

      Des toilettes plus sûres

      Dans une seconde étape, une très fine couche de lubrifiant à base d’huile de silicone est pulvérisée autour de ces poils nanoscopiques. Et la surface devient alors extrêmement glissante. De quoi envisager d’éliminer les résidus — tant liquides que solides — de la cuvette avec seulement une fraction de l’eau précédemment nécessaire. Y compris 90 % des bactéries responsables de maladies infectieuses et d’odeurs désagréables.

      La solution a été inspirée aux chercheurs par une plante carnivore — la Sarracénie — qui a développé une surface interne particulièrement glissante pour capturer ses proies. Elle pourrait même être employée dans les toilettes sans eau. Une solution largement employée dans le monde, là où l’eau manque à cet usage. Objectif : rendre leur utilisation plus sûre et prévenir ainsi l’apparition de maladies parfois mortelles, notamment pour les enfants.

      https://www.futura-sciences.com

      Douceur


      Bien que la rudesse est parfois nécessaire, tant qu’elle ne va pas à la destruction mais la douceur aide à embellir
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      Douceur



      Ce n’est pas le marteau qui a rendu ces pierres si parfaites, mais l’eau, avec sa douceur, sa danse et sa chanson. Là où la dureté ne fait que détruire, la douceur parvient à sculpter.


      Paulo Coelho

      Non, l’eau n’est pas la boisson la plus hydratante


      Il faut boire de l’eau tout le monde est d’accord, mais côté hydratation, il semble qu’il serait en 2e position. Car il n’y a pas de petites quantités de protéines, gras et de sucre (naturel), ce n’est ni l’alcool, café, thé, tisane, boisson gazeuse … il reste donc ???
      Nuage


      Non, l’eau n’est pas la boisson la plus hydratante

      Si vous avez le choix entre un soda et de l'eau, choisissez toujours de l'eau pour vous hydrater. | Andrej Lišakov via Unsplash

      Si vous avez le choix entre un soda et de l’eau, choisissez toujours de l’eau pour vous hydrater. | Andrej Lišakov via Unsplash

      Repéré par Mathilda Hautbois

      Repéré sur CNN

      Et vous ne vous doutez certainement pas de celle qui l’est.

      L’eau n’est pas la boisson qui hydrate le plus, selon une étude de l’université St Andrews en Écosse qui a comparé les propriétés d’hydratation de plusieurs boissons différentes. Les résultats ont révélé que même si l’effet de l’eau est plus rapide sur le corps, qu’elle soit bue dans sa version plate ou pétillante, les boissons contenant un peu de sucre, de gras ou de protéines hydratent le corps mieux et plus longtemps.

      Ce phénomène serait lié à la façon dont nous réagissons aux liquides, selon Ronald Maughan, professeur à l’école de médecine St Andrews et auteur de l’étude: il ne suffit pas de boire. Encore faut-il que ce qui est bu soit absorbé par le circuit sanguin et gagne le reste du corps.

      Le lait, grand vainqueur

      La composition des liquides est justement un facteur qui favorise leur action sur l’organisme. Le lait s’est avéré être plus efficace en la matière que l’eau, grâce au lactose, aux protéines et aux matières grasses qu’il contient. Gâce au sodium qu’il contient, le lait agit comme le ferait une éponge en réduisant la production d’urine et en retenant plus longtemps l’eau dans le corps. Les solutés de réhydratation orale favorisent également la rétention d’eau par l’organisme, car ils contiennent des petites quantités de sucre, ainsi que du sodium et du potassium.

      D’après Melissa Majumdar, diététicienne, coach personnelle et porte-parole de l’Academy of Nutrition and Dietetics, «cette étude nous confirme beaucoup de choses que nous savions déjà: les électrolytes –tels que le sodium et le potassium– contribuent à une meilleure hydratation, tandis que les calories contenues dans les boissons entraînent une vidange gastrique plus lente, donc une miction plus lente.»

      Les jus de fruits et les sodas restent toutefois moins hydratants que l’eau et le lait, et apportent des sucres et des calories supplémentaires, a expliqué Melissa Majumdar. Si vous avez le choix entre un soda et de l’eau, choisissez toujours de l’eau pour vous hydrater.

      En ce qui concerne l’alcool, qui fait beaucoup uriner, l’hydratation dépend de la quantité totale de boisson absorbée.

      «La bière entraînerait moins de pertes d’eau que le whisky, parce que vous ingérez plus de liquide avec la bière», a expliqué Ronald Maughan avant d’ajouter que «les boissons avec de l’alcool fort déshydratent, pas les boissons alcoolisées diluées.»

      Quant au café, cela dépend de la quantité de caféine consommée. Selon l’étude, un petit noir ordinaire serait aussi efficace que l’eau pour vous réhydrater.

      http://www.slate.fr/

      Une jeune militante autochtone canadienne défend la protection de l’eau à l’ONU


      Maintenant que la grève mondiale pour la terre est passé, il est toujours actuelle chercher les moyens de préserver les écosystèmes. Une amérindienne Canadienne a elle aussi énoncé un discours pour la protection de l’eau potable. Comme elle le dit si bien : l’argent ne se mange pas et le pétrole ne se boit pas.
      Nuage


      Une jeune militante autochtone canadienne défend la protection de l’eau à l’ONU

      PHOTO MANUEL ELIAS, LA PRESSE CANADIENNE

      Autumn Peltier

      (New York) Une autre jeune militante écologiste a pris la parole samedi devant plusieurs centaines de personnalités au siège social de l’Organisation des Nations unies pour défendre des idées environnementales.

      LA PRESSE CANADIENNE

      Autumn Peltier, une adolescente âgée de 15 ans de la Première Nation Wiiwemkooh, dans le nord de l’Ontario, qui milite pour la préservation des sources d’eau, a exhorté la communauté internationale à respecter le caractère sacré de l’eau et à défendre l’accès à l’eau potable.

      « Comme je l’ai déjà dit, et comme je le répéterai, nous ne pouvons pas manger de l’argent, on ne peut pas boire du pétrole », a-t-elle déclaré.

      Mme Peltier a prononcé un discours lors du Global Landscapes Forum un organisme fondé par l’ONU environnement et la Banque mondiale. Le sujet du présent forum est la restauration des écosystèmes.

      Elle a également attiré l’attention de son auditoire sur le manque d’eau potable chez plusieurs communautés autochtones. L’adolescente a dit que ces pénuries ont déclenché son militantisme.

      « Nous connaissons tous quelqu’un qui habite un de ces territoires où on ne peut pas boire de l’eau. Pourquoi autant de personnes [n’ont pas accès à l’eau potable] et pourquoi en sont-elles été privées depuis si longtemps ? »

      Elle a rappelé qu’on lui avait enseigné le caractère sacré de l’eau dès son jeune âge. Selon la militante, plusieurs devraient tirer des leçons de ces traditions.

      « Il faut peut-être qu’il y ait plus d’anciens et plus de jeunes assis à la table de décision lorsque les autorités adoptent des politiques sur nos territoires et notre eau. »

      Mme Peltier a réclamé la fin de l’utilisation du plastique afin de mieux protéger l’environnement.

      Son discours a été prononcé dans la foulée de grandes manifestations contre les changements climatiques qui se sont déroulées dans plusieurs villes canadiennes. À Montréal, seulement, quelques centaines de milliers de personnes avaient répondu à l’appel de divers groupes écologistes pour réclamer des actions de la part des gouvernements.

      Il s’agissait de son deuxième discours prononcé à l’ONU. L’an dernier, elle avait exhorté l’Assemblée générale à « être sur le pied de guerre » et à prendre position pour la planète.

      La militante a aussi diffusé son message lors de centaines d’événements à travers le monde. En 2015, elle a assisté à la conférence des jeunes sur le climat, en Suède, et un an plus tard, elle a apostrophé le premier ministre Justin Trudeau sur ses « promesses non tenues », lors d’une réunion de l’Assemblée des Premières Nations.

      https://www.lapresse.ca/

      Le Saviez-Vous ► 35,6 litres d’eau nécessaires pour produire un demi-litre de Coca-Cola


      35,6 litres d’eau pour un 1/2 litre de Coca-Cola. L’eau est surtout utilisée pour la betterave à sucre, l’ingrédient principal de la boisson gazeuse. Ce qui fait environ à 200 000 bouteilles en plastique de 1/2 litre à la minute
      Nuage


      35,6 litres d’eau nécessaires pour produire un demi-litre de Coca-Cola


       Dominique Dewitte

      Pour produire une bouteille d’un demi-litre de Coca-Cola, il faut 35 litres d’eau. 80 % sont consacrés à la production de betteraves à sucre, qui fournissent l’ingrédient qui confère à la boisson gazeuse son goût sucré. 19 autres pourcents sont nécessaires à la fabrication de l’emballage, les 1 % restants étant consommés dans le reste de la chaîne d’approvisionnement.

      C’est ce qui ressort d’une étude commandée par Coca-Cola elle-même en 2011. Depuis lors, l’entreprise a fait de gros efforts pour réduire sa consommation d’eau. En 2018, la société Atlanta a publié un message sur son site Web indiquant qu’il ne faudrait plus que 1,89 litre d’eau pour produire un litre de soda. Par ailleurs, le groupe affirme avoir investi l’an dernier dans des projets de développement qui ont permis de recycler et d’améliorer 257 milliards de litres d’eau potable, soit presque autant que les 299 milliards de litres que l’entreprise consomme elle-même.

      Les recherches effectuées en 2018 sur le site Web The Verge et l’Investigative Fund at the Nation Institute n’ont pas contredit cela. Cependant, il est précisé que seule la production de la boisson gazeuse elle-même est prise en compte ici. La majeure partie de l’eau est utilisée pour la production de sucres, des autres ingrédients et surtout de l’emballage.

      Selon l’étude, la production d’une bouteille d’un demi-litre de Coca-Cola nécessite 35,6 litres d’eau, dont seulement 0,4 litre est contenu dans le produit final. Le processus de production nécessite 27,9 litres d’eau, principalement pour la culture de betteraves. Les betteraves sont essentielles à la production de sucre, l’ingrédient principal de chaque bouteille de Coca-Cola. En outre, 7,3 litres d’eau sont utilisés dans la fabrication de bouteilles en plastique et en verre, dans lesquelles la boisson gazeuse est conditionnée.

      Selon les chercheurs, Coca-Cola doit réduire d’urgence sa consommation d’eau tout au long de la chaîne d’approvisionnement. Pour les années à venir, l’entreprise aura besoin de quantités massives d’une matière première qui se fait de plus en plus rare.

      Coca-Cola produit 200 000 bouteilles en plastique… par minute

      Au début de cette année, Coca-Cola a publié pour la première fois des chiffres sur sa consommation de plastique. La société n’a pas révélé l’échelle exacte de sa production de bouteilles. Mais lorsque l’on traduit l’empreinte de l’emballage en bouteilles PET de 500 ml, cela représente environ 108 milliards de bouteilles par an. Soit plus d’un cinquième de la production mondiale de bouteilles en PET d’environ 500 milliards de bouteilles par an. Cela équivaut à 200 000 bouteilles en plastique d’un demi-litre… par minute.

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