Une exposition tout entière consacrée au « caca » à Québec


Disons qu’au premier abord, c’est une idée saugrenue, cependant avec toute les dernières découvertes sur le microbiote intestinal, cette exposition qui sera prête seulement en 2021 dans la ville de Québec promet d’être intéressante.
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Une exposition tout entière consacrée au « caca » à Québec

La cuvette d'une toilette est levée.

L’exposition, qui sera présentée du 17 juin 2021 au 5 septembre 2022, s’intitule provisoirement M comme caca.

PHOTO : ISTOCK

Hadi Hassin

Aussi inusité que cela puisse paraître, le Musée de la civilisation de Québec se prépare à consacrer une exposition d’envergure sous le thème des excréments.

L’exposition, qui sera présentée du 17 juin 2021 au 5 septembre 2022, s’intitule provisoirement M comme caca.

La direction du musée souhaite en faire une attraction à vocation internationale et permettre ainsi à celle-ci de voyager aux quatre coins du monde.

Un appel d’offres a d’ailleurs été affiché plus tôt ce mois-ci sur le système électronique du gouvernement du Québec en lien avec l’une des zones de l’exposition.

Le Musée de la civilisation voudrait notamment réaliser une oeuvre dite « installative » qui sera intégrée dans le parcours de l’exposition. Une zone en soi, à la fois artistique, immersive (et) interactive, peut-on lire dans un appel d’offres publié le 20 décembre.

Les objectifs de l’exposition sont établis, confirme la porte-parole du musée Agnès Dufour, mais il demeure trop tôt pour en étaler tous les détails.

On est rendu à 30-40 % de (la conception de) l’exposition, explique-t-elle. On sait qu’on va l’aborder par l’histoire, l’art et la science.

Briser les tabous

Le Musée de la civilisation de Québec aspire par-dessus tout à transformer le regard des visiteurs sur le caca, tout en les sortant de leur zone de confort, afin qu’ils ne voient plus les excréments comme un déchet, mais bien une ressource.

Si le thème des excréments est encore trop peu abordé artistiquement, c’est en raison des notions de tabou et de dégoût qui l’entourent. Voilà pourquoi on maximisera les contenus sociétaux au détriment de ceux plus anatomiques ou biologiques.

Enjeu d’hygiène planétaire, poison mortel, fuel, source d’énergie écologique, espoir de guérison, le caca est la ressource inépuisable la plus sous-estimée du monde. Extrait de l’appel d’offres

Il sera entre autres question de l’histoire sociétale des excréments, du traitement des déchets et son impact sur l’environnement puis des découvertes scientifiques liées au microbiote intestinal.

Le musée a par ailleurs fait appel à la scénographe Jeanne Poulin afin de faire de l’exposition une oeuvre dans laquelle on pénètre littéralement. L’objectif ici est provoquer un crescendo émotif chez les visiteurs.

Même si l’exposition s’adressera au grand public, la tranche d’âge 18-45 ans est privilégiée.

On va probablement s’adresser aux enfants avec des ateliers ou des activités culturelles sous un angle plus abordable et plus familier. Agnès Dufour, porte-parole du Musée de la civilisation de Québec

Un emoji d'excrément

Un emoji d’excrément

PHOTO : CATHERINE CONTANT

L’émoji caca n’est-il pas celui qui génère le plus de produits dérivés aujourd’hui? s’interroge le musée dans son appel d’offres.

Les excréments au musée en quelques faits insolites :

  • Au zoo de Prague, il n’y a pas que les animaux qui fascinent les visiteurs. Les excréments de ces bêtes y connaissent un certain succès. En y faisant un petit tour, vous découvrirez des échantillons de toutes formes, origines et couleurs. Des excréments moulés d’animaux disparus sont également exposés.

  • Au début des années 2000, l’artiste belge de renommée mondiale Wim Delvoye dévoile une machine-sculpture qui reproduit de A à Z le système digestif humain. L’oeuvre intitulée Cloaca a été exposée à la Galerie de l’UQAM en 2009, d’où plus de 4000 curieux l’ont visitée. Nourrissez-la et vous en récolterez les fruits.

  • Détrompez-vous, la fascination pour les excréments ne date pas d’hier. En 1965, Pablo Picasso peint son tableau La pisseuse, sur laquelle une figure, accroupie, évacue son urine dans un décor naturel. Plus tôt, en 1631, c’est le hollandais Rembrandt qui réalise son oeuvre La Femme qui pisse.

Avec la collaboration de Mathias Marchal

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De plus en plus de commerces acceptent les chiens


Au Québec, il est illégal d’interdire l’accès à un chien d’assistance. Les autres ? Les propriétaires de chien vont être contents. En plus des parcs et certaines réserves, il y a des commerces, hôtels, restaurants qui ouvrent peu à peu leurs portes aux toutous. Bien sûr, les maîtres doivent être responsable de leur chien.
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De plus en plus de commerces acceptent les chiens


Une femme avec un chien dans un magasin

Camille Boulanger visite les endroits qui acceptent les chiens et commente son expérience sur son blogue.

PHOTO : RADIO-CANADA / MARIE-JOSÉE PAQUETTE-COMEAU


Rentrer dans les boutiques avec votre chien? Une tendance en croissance au Québec.

Le reportage de Marie-Josée Paquette-Comeau.

Après les parcs nationaux de la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq), voilà que de plus en plus de commerces ouvrent leurs portes aux quadrupèdes, pour le plus grand bonheur des propriétaires.

Camille Boulanger est propriétaire de Guidoune, une chienne âgée de 10 ans de race colley croisée avec du labrador. Pour elle, Guidoune fait partie de la famille et devrait pouvoir la suivre là où elle veut.

Si je suis en déplacement, que ce soit l’hiver ou l’été, le chien ne peut pas rester dans la voiture. Ce n’est pas sécuritaire pour lui! Camille Boulanger, blogueuse

C’est pourquoi elle a décidé de répertorier, dans le blogue On va se promener, les endroits, les randonnées et les événements qui acceptent les chiens dans la province. Camille Boulanger croit sincèrement qu’il y a une bonne amélioration.

C’est souvent de petits commerces [qui acceptent les chiens]… qui ont des produits locaux, des petits artisans de la région. Camille Boulanger, blogueuse

Selon les données les plus récentes de l’Institut canadien de la santé animale, 41 % des ménages canadiens possèdent au moins un chien. Au Québec, ce pourcentage diminue à 24 %, pour un total de plus d’un million de bêtes, selon l’Association des médecins vétérinaires du Québec en pratique des petits animaux.

Toutou, partout!

Presque tous les parcs et les réserves de la Sépaq ont ouvert leurs portes au meilleur ami de l’homme l’été dernier. Pour un premier hiver, toutefois, seule la moitié d’entre eux accueillera les chiens dans les endroits autorisés.

On retrouve également de plus en plus de restaurants spécialisés qui acceptent les chiens. C’est le cas d’Hot Dog & cie, à Brossard. Son propriétaire Sylvain Petitjean affirme que sa clientèle n’est pas régulière, contrairement aux restaurants traditionnels.

Il y a un engouement, mais disons que c’est toujours un petit peu fragile. Sylvain Petitjean, propriétaire Hot Dog & cie

Les propriétaires de chiens représentent un groupe restreint, ajoute-t-il, et même ceux-ci ne désirent pas toujours partager le repas avec leur animal.

Deux filles et un chien autour d'une table dans le restaurant Hot Dog et cie

Chez Hot Dog & cie, les chiens sont permis à table.

PHOTO : RADIO-CANADA

Depuis trois ans, quelques centaines de chiens de toutes tailles se pointent aussi le museau chaque jour dans les boutiques du Quartier Dix30, contrairement aux centres commerciaux de Montréal, où ils ne sont acceptés que dans les boutiques spécialisées pour animaux.

La demande est en croissance, selon le directeur principal expérience client au Quartier DIX30, Patrice Perron.

Dès qu’on a commencé à en parler un peu, des groupes se sont formés, des groupes Facebook qui se déplaçaient, qui venaient passer du temps sur le site. Patrice Perron, directeur principal expérience client du Quartier DIX30

Un homme porte son chien dans un sac à dos.

Claude Lamoureux se réjouit que de plus en plus de commerces autorisent la présence des chiens.

PHOTO : RADIO-CANADA

À ce jour, le Quartier Dix30 confirme n’avoir reçu que deux plaintes.

Une pour une personne qui disait qu’elle avait peur des chiens […], puis une autre qui a soulevé le problème des allergies, indique Patrice Perron.

Un service d’accompagnement pour les personnes phobiques est toutefois offert par le centre commercial, souligne-t-il.

Les allergies?

L’immunologue du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM), Guy Delespesse, confirme que le chien présente des molécules allergènes.

Le docteur Delespesse explique que les allergies aux chiens peuvent être vraiment inconfortables, […] mais que ce n’est pas une maladie.

En tant qu’allergologue, je n’ai pas vu de réaction allergique sévère aux chiens.  Guy Delespesse, immunologue au CHUM

Le médecin souligne la présence d’autres allergènes dans les magasins comme les inhalants, les odeurs, parfums, ventilation…, donne-t-il pour exemple.

Quel comportement adopter?

L’animateur de l’émission On s’aime en chien à Radio-Canada, Jean Lessard, salue l’ouverture des propriétaires d’entreprises envers les chiens.

L'éducateur canin Jean Lessard avec un chien saucisse.

L’éducateur canin Jean Lessard.

PHOTO : RADIO-CANADA

Aujourd’hui, tout le monde est super occupé, alors faire les courses et sortir le chien, si on pouvait combiner ça, ce serait génial! Jean Lessard, éducateur canin

Il rappelle cependant que les maîtres doivent prendre leurs responsabilités en s’assurant qu’ils ont des chiens qui peuvent aller dans les commerces. Plus les chiens seront socialisés pour ce genre d’activité, moins il y aura de problèmes, explique-t-il.

L’éducateur canin suggère aux gens de laisser tranquilles les chiens rencontrés dans les allées.

On ne va pas vers les chiens comme ça, comme on n’irait pas vers les enfants qu’on ne connaît pas. Jean Lessard, éducateur canin

Pour Jean Lessard, la présence des chiens dans l’espace public est essentielle pour l’humain.

 Les chiens nous rendent plus humains. Sans les animaux, le monde ne serait pas humain.

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Lauberivière reçoit près de 1000 dindes en 24 h


Un avantage des temps des fêtes est que les organismes de charité reçoivent plus de dons pendant cette période. Cette année, un refuge de Québec, pensait ne pas pouvoir offrir un repas traditionnel aux usagers. Ils ont lancé un appel d’aide au public qui a répondu plus qu’ils espéraient.
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Lauberivière reçoit près de 1000 dindes en 24 h

Un homme tend une dinde au directeur général de l'organisme

Le directeur général s’est fixé un objectif secret de 1000 dindes.

PHOTO : RADIO-CANADA / PIERRE-ALEXANDRE BOLDUC

Radio-Canada

La magie de Noël a opéré. Moins de vingt-quatre heures après un appel à la générosité lancé par le refuge de Québec, l’organisme croule sous les dindes.

Jeudi, Lauberivière craignait de ne pas pouvoir remplir sa mission à quelques jours des Fêtes. Une diminution des dons de denrées traditionnelles, comme les dindes et les pâtés à la viande, laissait présager le pire pour l’organisme qui sert entre 300 et 500 repas quotidiennement.

Mais il ne suffisait que de demander et les donateurs ont afflué en masse.

Hier, entre 8 h et 16 h, on a eu plus de 700 dindes. C’est presque 100 dindes à l’heure! se réjouit le directeur général de Lauberivière, Éric Boulay.

On a tellement besoin de ça. On vit des dons du public. […] On est ému, on est content. Je trouve ça incroyable! Ça fait plus de 20 ans que je suis ici, je n’ai jamais vu ça. Éric Boulay, directeur général de Lauberivière

L’organisme a également reçu 200 dindes supplémentaires, une gracieuseté de la coopérative de volailles Exceldor. La cargaison a été livrée par camion vendredi matin.

Quand [Exceldor] m’a appelé, j’ai eu deux secondes de blanc, raconte Éric Boulay. Je pensais que c’était une blague. Je pensais que c’était des collègues de bureaux qui me faisaient une blague.

Le directeur général s’est fixé un objectif de 1000 dindes. Il peine à croire que celui-ci est sur le point d’être atteint.

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Utiliser la forêt pour éliminer la styromousse


La proposition d’utiliser les résidus de bois pour remplacer le plastique et le styromousse me semble très intéressante.
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Utiliser la forêt pour éliminer la styromousse

Un arbre coupé dans une forêt.

Les résidus de bois devraient être utilisés davantage pour fabriquer des contenants compostables, selon le Syndicat des producteurs forestiers. (Archives)

PHOTO : RADIO-CANADA / CAMILLE VERNET

Julie Tremblay

Le Syndicat des producteurs forestiers du Bas-Saint-Laurent (SPFBSL) demande à Québec d’adopter un décret afin d’éliminer les contenants de styromousse et de plastique dans la province.

Après avoir adopté la Déclaration universelle d’urgence climatique en avril dernier, le Syndicat poursuit ses revendications en matière d’environnement.

Il vient de déposer un mémoire auprès des ministères de l’Environnement, de la Forêt, de la Faune et des Parcs afin d’inciter le gouvernement à trouver des solutions de rechange aux matériaux polluants actuellement utilisés par l’industrie.

On sait que ça ne virera pas de bord demain matin, mais ça va avancer, ça va faire son bonhomme de chemin, et ce sont les consommateurs qui vont faire évoluer cette chose-là, a précisé en point de presse le président du SPFBSLSyndicat des producteurs forestiers du Bas-Saint-Laurent, Maurice Veilleux.

Qui plus est, le Syndicat souligne que cette façon de faire pourrait être profitable aux producteurs de bois, puisque les résidus forestiers peuvent être utilisés dans la fabrication de contenants compostables.

En plus de valoriser davantage la fibre prélevée en forêt, cela permettrait de réduire la pollution associée à la production de pétrole et à sa transformation en plastique, soutien M. Veilleux.

C’est une façon de valoriser la fibre; on protège l’environnement et, en même temps, on n’importe pas de l’extérieur. Maurice Veilleux, président du Syndicat des producteurs forestiers du Bas-Saint-Laurent

La Fédération des groupements forestiers, le Conseil de l’industrie forestière, les quatre députés du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie ainsi que le Conseil régional de l’environnement (CRE) ont déjà donné leur appui à la proposition du Syndicat.

On dit souvent que le bois est le matériau de construction écologique par excellence, mais ce n’est pas juste pour faire de la construction, affirme la directrice générale du CREConseil régional de l’Environnement, Luce Balthazar.

Le bois, les résidus du bois, la fibre agroforestière également sont des remplaçants très intéressants pour le plastique et le styromousse. Luce Balthazar, directrice générale du Conseil régional de l’environnement

Mme Balthazar pense que Québec pourrait faire un pas en ce sens, puisque le ministère de l’Environnement révise actuellement sa politique concernant la gestion des matières résiduelles.

C’est le bon moment pour intégrer ça dans la nouvelle politique et intégrer des règlements qui soient fermes, précise-t-elle.

La nouvelle stratégie entourant la gestion des matières résiduelles doit être annoncée en 2020.

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Une éclosion de salmonellose serait liée à des serpents et des rongeurs


Nous avons souvent des avertissements de salmonellose, on croit avoir découvert les sources de contaminations. Des rongeurs, des serpents de compagnies et des rongeurs pour nourrir les serpents.

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Une éclosion de salmonellose serait liée à des serpents et des rongeurs

PHOTO CARL DE SOUZA, AGENCE FRANCE-PRESSE

Les reptiles et les rongeurs peuvent être porteurs de la bactérie salmonelle même s’ils semblent propres et en bonne santé.

(Ottawa) Une éclosion de salmonellose dans six provinces canadiennes depuis deux ans et demi serait vraisemblablement liée à des contacts avec des serpents et des rongeurs « de compagnie », indique l’Agence de la santé publique du Canada.

LA PRESSE CANADIENNE

Un avis publié cette semaine indique que 92 cas de cette infection bactérienne ont été signalés entre avril 2017 et octobre 2019, dont 52 au Québec. On a signalé aussi 16 cas en Ontario et neuf cas au Nouveau-Brunswick.

L’agence affirme que selon les constatations de l’enquête menée jusqu’ici, l’exposition à des serpents et à des rongeurs a été identifiée comme « source probable de l’éclosion ».

« Plusieurs personnes infectées déclarent avoir eu un contact direct ou indirect avec des serpents, avec des rats de compagnie et avec des rongeurs servant à nourrir [les reptiles] avant l’apparition de la maladie », indique l’agence fédérale.

Les reptiles et les rongeurs peuvent être porteurs de la bactérie salmonelle même s’ils semblent propres et en bonne santé. Les gens peuvent tomber malades par contact direct avec les animaux mais aussi par contact indirect, avec leur environnement. 

« Par exemple, un enfant qui joue dans une pièce où un reptile s’est promené peut être à risque de contracter la salmonellose », précise-t-on.

L’Agence de santé publique recommande notamment de se laver fréquemment les mains et de manipuler en toute sécurité les serpents et les rongeurs et leur nourriture — y compris les rongeurs congelés utilisés pour nourrir les serpents, car la congélation ne détruit pas les salmonelles. Il ne faut pas non plus garder des rongeurs congelés dans un réfrigérateur où se trouvent des aliments destinés à la consommation humaine.

D’autres cas ont aussi été signalés en Colombie-Britannique, en Nouvelle-Écosse et à Terre-Neuve-et-Labrador.

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Nouvelle hausse des cas déclarés de la maladie de Lyme en 2019


Cette année, il y a eu plus de personnes infectées par la maladie de Lyme que l’an dernier, mais moins qu’en 2017. C’est l’Estrie qui a été le plus affecté. Si cela peut nous encourager, plus il y a de neige et de froid, plus nous avons la paix avec les tiques … Mais je n’aime pas l’hiver
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Nouvelle hausse des cas déclarés de la maladie de Lyme en 2019

PHOTO ARCHIVES LA VOIX DE L’EST

Le bilan du nombre de cas relevés du 1er janvier au 5 novembre derniers fait état de 371 cas déclarés, considérés confirmés ou probables, comparativement à 304 pour l’ensemble de l’année 2018.

(Montréal) Le nombre de cas déclarés de la maladie de Lyme a poursuivi sa progression au Québec cette année pour atteindre un sommet annuel jusqu’ici selon de récentes données du ministère de la Santé et des Services sociaux.

LA PRESSE CANADIENNE

Le bilan du nombre de cas relevés du 1er janvier au 5 novembre derniers fait état de 371 cas déclarés, considérés confirmés ou probables, comparativement à 304 pour l’ensemble de l’année 2018. La pire année jusqu’à l’année en cours avait été 2017, avec 329 cas déclarés.

Encore cette année, l’Estrie a été la région sociosanitaire du Québec la plus touchée avec 139 cas jusqu’ici, ce qui représente plus du tiers du total québécois. Les autres ont été, dans l’ordre, la Montérégie (92), Montréal (62) et l’Outaouais (19).

Depuis 2014, l’Estrie a d’ailleurs été la région du Québec la plus affectée à chaque année, à l’exception de l’an dernier.

En date du 5 novembre dernier, aucun cas de la maladie de Lyme n’avait encore été déclaré pour l’année en cours au Saguenay/Lac-Saint-Jean, sur la Côte-Nord, de même que dans les régions du Nord-du-Québec, du Nunavik et de la Baie James.

La maladie de Lyme est infectieuse et peut entraîner des manifestations cutanées, neurologiques, articulaires, cardiaques et oculaires. La bactérie se transmet à l’être humain par la piqûre d’une tique infectée.

Les autorités signalent que les cas de maladie de Lyme sont généralement acquis lors d’une piqûre d’une tique au stade de nymphe qui sont plus actives pendant les mois du printemps et de l’été. Toutefois, les tiques au stade adulte, qui sont de la taille d’une graine de sésame, sont plus actives à l’automne. Elles peuvent également être actives l’hiver par temps doux et lorsqu’il n’y a pas beaucoup de neige.

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Pas de vapoteuses au cannabis, tranche Québec


Au Canada, le cannabis est légal, mais heureusement, les provinces peuvent mettre certaines conditions. Au Québec, les vapoteuses au THC seront interdites ainsi que des boissons, bonbons, jujubes, brownies, bref tous desserts qui sont attrayant pour les enfants seront aussi interdites. Certains sont déçus et croient que plusieurs personnes se tourneront vers le marché noir, Peut-être, mais il semble que de toute façon, le marché noir n’a pas trop souffert de la légalisation de la marijuana au pays.
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Pas de vapoteuses au cannabis, tranche Québec

PHOTO HOLLIE ADAMS, ARCHIVES BLOOMBERG

Les autorités médicales des États-Unis ont rapporté, depuis le mois d’août, 1888 cas de maladies pulmonaires aiguës liées au vapotage.

Les vapoteuses au cannabis, source de vives inquiétudes médicales aux États-Unis, ne trouveront pas leur place sur les tablettes de la Société québécoise du cannabis (SQDC), du moins jusqu’à nouvel ordre.

TRISTAN PÉLOQUIN
LA PRESSE

Des sources proches du dossier au sein du gouvernement ont confirmé mercredi à La Presse que ces cigarettes électroniques au THC, tout comme les produits comestibles qui s’apparentent à des desserts ou qui sont « attrayants pour les enfants », seront interdits de vente dans les succursales de la société d’État.

Pas de produits comestibles au cannabis avec la dinde de Noël

Ceux qui espéraient tenter un accord cannabis et mets avec la dinde ou la bûche de Noël seront déçus : les boissons infusées au THC ainsi que les autres produits comestibles destinés aux adultes ne seront autorisés au Québec qu’à partir du 1er janvier 2020. Leur vente sera permise partout ailleurs au Canada à partir du 16 décembre. Le gouvernement Legault a décidé de reporter de quelques jours l’entrée en vigueur du règlement pour l’harmoniser avec sa loi 2 qui, à partir du 1er janvier, fixera à 21 ans l’âge légal pour consommer de la marijuana.

Les vapoteuses font peur

Le règlement adopté mercredi par le Conseil des ministres n’interdit pas explicitement la mise en marché de vapoteuses au THC. C’est plutôt le directeur national de santé publique, le Dr Horacio Arruda, qui émettra une directive demandant à la SQDC de ne pas les vendre, indiquent nos sources. Le gouvernement estime qu’il lui manque beaucoup trop de données à ce stade-ci pour les autoriser. Les autorités médicales des États-Unis ont rapporté, depuis le mois d’août, 1888 cas de maladies pulmonaires aiguës liées au vapotage. Une forte proportion de ces cas semble liée à l’inhalation de produits contenant du THC provenant du marché noir.

« Nous sommes très heureux de cette décision. Non seulement il y a beaucoup d’incertitude et d’inquiétudes autour de ces produits, mais on voit aussi que le vapotage est lié à une augmentation de la consommation de nicotine chez les jeunes », commente la porte-parole de l’Association pour la santé publique du Québec, Marianne Dessureault.

La ligne dure pour les produits comestibles

Québec a reçu une quinzaine de mémoires de représentants de l’industrie agroalimentaire et du cannabis qui lui demandaient d’assouplir sa position sur les produits de cannabis comestibles. Le gouvernement Legault a préféré maintenir la ligne dure, jugeant que le principe de précaution est préférable. Les bonbons, jujubes, brownies et boissons sucrées infusés au cannabis demeureront interdits. Les portions devront également être limitées à 5 mg de THC par emballage, soit la moitié de ce qu’a permis Ottawa avec sa propre loi.

« C’est un œil au beurre noir pour nous », réagit Michel Timperio, président de l’Association québécoise de l’industrie du cannabis. « Cette interdiction encourage les consommateurs à trouver des alternatives à la SQDC. Que ce soit sur internet ou sur les réserves autochtones, le marché noir pullule de commerces qui vendent ces produits, qui ne sont l’objet d’aucun contrôle de qualité », déplore-t-il. « On expose toute une catégorie de consommateurs à des produits aux dosages aléatoires », affirme pour sa part Mélissa Thibeault, présidente du Conseil québécois du cannabis comestible.

Flou volontaire dans la réglementation

Certains produits comestibles pourront néanmoins trouver leur place sur les tablettes de la SQDC, pourvu qu’ils ne soient pas « attrayants pour les enfants ». Québec a préféré garder un certain flou autour de cette notion, par crainte que l’industrie contourne le règlement en créant des produits qui respectent les définitions à la lettre, mais pas l’esprit du règlement, comme l’ont fait les industries du tabac et de l’alcool à maintes reprises. Il reviendra à la SQDC d’interpréter le règlement pour décider quels produits sont acceptables ou pas.

Déjà, la société d’État a ouvert la porte à des « barres tendres » ou des « muffins au son » au THC, par exemple. « Nous allons mettre notre créativité et notre ingéniosité à l’œuvre pour développer de tels produits », annonce Mélissa Thibeault, elle-même dirigeante d’une entreprise de chocolats qui souhaite se lancer dans le marché du cannabis.

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Non, cette photo ne montre pas les résultats de la tempête du 1er novembre à Blainville


Je l’ai vue cette photo qui a été partager sur Facebook. Il est vrai qu’il y a eu pas mal de dégâts dans quelques coins du Québec lors de la dernière tempête automnale,  mais il y a toujours quelqu’un qui aime glisser des fausses informations. Cette photo est vraie, mais elle a été prise en décembre 2012 aux États-Unis.
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Non, cette photo ne montre pas les résultats de la tempête du 1er novembre à Blainville


On voit une pelouse complètement arrachée par le vent.

L’image n’a pas été prise à Blainville, mais à 3400 km de là, dans l’État de Washington.

PHOTO : CAPTURE D’ÉCRAN – FACEBOOK

On y voit plutôt des dégâts causés par le vent dans l’État de Washington, aux États-Unis, en 2012.

Jeff Yates


Une photo semble montrer d’importants dégâts causés par les vents forts qui ont déferlé sur le Québec le 1er novembre. Or, elle a été prise dans l’État de Washington, aux États-Unis, en 2012.

Malade!!, a écrit un internaute en publiant la photo en question sur Facebook. Il a ajouté que l’image avait été prise à Blainville, dans les Basses-Laurentides.

Nous voyons une pelouse arrachée par le vent.

La publication a été supprimée en début d’après-midi lundi.

PHOTO : CAPTURE D’ÉCRAN – FACEBOOK

L’image, partagée près de 3000 fois, montre de la pelouse arrachée par le vent devant une maison. Le Québec a été frappé par des vents violents vendredi dernier, ce qui a causé des pannes d’électricité dans près d’un million de foyers dans la province. La publication a été supprimée en début d’après-midi, lundi, après la publication de cet article.

Or, la photo en question circule sur le web depuis bien plus longtemps. Par exemple, ce blogue français l’a publiée en 2015(Nouvelle fenêtre) Elle figure aussi dans plusieurs palmarès de photos insolites un peu partout sur Internet. Impossible, donc, qu’elle montre les résultats de la tempête de vendredi dernier.

En fait, le cliché a été publié pour la première fois sur le site Reddit le 18 décembre 2012 (Nouvelle fenêtre). Des vents forts dans l’État de Washington, affirme l’internaute, avant d’ajouter dans les commentaires :Ce n’est pas ma maison, c’est juste une maison que j’ai vue dans le coin ici et je voulais vous la montrer. Un autre utilisateur confirme que la demeure est située dans la ville de West Richland.

Il y avait en effet eu une importante tempête à Washington le 17 décembre 2012. Des vents allant jusqu’à 160 km/h avaient déferlé sur l’État. Une maison avait d’ailleurs été ensevelie sous des débris végétaux(Nouvelle fenêtre).

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Les fabricants d’électroménagers devront récupérer leurs produits


Je trouve cela a du bon sens. Combien d’électroménager se retrouve dans les dépotoirs ? Je trouve cela juste normal que les fabricants font de la récupération avec les vieux électroménagers. Cela va peut-être avoir un coût au départ, mais sûrement qu’ils trouveront une façon pour mieux gérer ces appareils, du moins je l’espère
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Les fabricants d’électroménagers devront récupérer leurs produits


Le gouvernement investira un total de 90 M$ durant la période 2020-2031 afin d’éviter l’imposition de nouveaux frais aux consommateurs.

  • Stéphane Blais

  • La Presse Canadienne

Les fabricants d’électroménagers, considérés comme de grands émetteurs de gaz à effet de serre (GES), devront, dès le 5 décembre 2020, mettre en place un système pour s’assurer de la récupération et la valorisation de leurs produits en fin de vie utile.

Le gouvernement Legault en a fait l’annonce lundi matin à la Maison du développement durable Montréal.

Selon le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, M. Benoit Charrette, la nouvelle mesure va permettre de réduire les GES de 200 000 tonnes par année, l’équivalent de 60 000 voitures.

Le CO2 et le méthane sont les gaz les plus souvent associés au réchauffement climatique, mais les gaz présents dans les électroménagers comme les réfrigérateurs (dont les halocarbures), ont un potentiel de réchauffement planétaire de 1 400 à 10 900 fois plus élevé que celui du dioxyde de carbone (CO2) selon le ministre.

Le gouvernement investira un total de 90 M$ durant la période 2020-2031 afin de soutenir les producteurs dans ce processus et d’éviter l’imposition de nouveaux frais aux consommateurs.

Le Règlement sur la récupération et la valorisation de produits par les entreprises sera donc modifié pour soumettre les producteurs de gros appareils électroménagers au principe de la responsabilité élargie des producteurs (REP).

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Retrouver des personnes disparues en épluchant le web



Voilà une activité utile est instructif en même temps qu’un organisme au Québec organise dans le but de retrouver des personnes disparues. Au lieu de pirater les as en informatique exploitant leur savoir faire pour éplucher le web.e. C’est une compétition, plus les indices sont utiles pour les policiers, plus cela donne des points.
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Retrouver des personnes disparues en épluchant le web


Les mains en gros plan d'un jeune homme qui utilise un téléphone cellulaire.

Le Hackfest a lieu les 1er et 2 novembre à Québec.

PHOTO : GETTY IMAGES/ISTOCKPHOTO / BOMBUSCREATIVE

Joëlle Girard

Des pirates informatiques au grand cœur mettent leur talent à profit afin de retrouver des personnes disparues.

Pour la deuxième année consécutive, le Hackfest de Québec est l’hôte ce samedi d’une compétition inusitée. Des experts en cybersécurité, et autres adeptes du piratage éthique, mettent leur talent au service de la police pour retrouver des personnes disparues. Si la technique est nouvelle, elle a toutefois déjà fait ses preuves.

Fondé il y a environ un an et demi, Trace Labs est un organisme à but non lucratif de Vancouver qui s’est donné comme mission d’utiliser le renseignement de sources ouvertes (OSINT) afin d’aider les corps policiers à relancer des enquêtes non résolues et, au bout du compte, localiser des personnes disparues.

Le concept est plutôt simple : il s’agit d’extraire des données accessibles au public sur Internet, de les analyser, puis de s’en servir pour obtenir des renseignements qui peuvent aider à retrouver des disparus. Ces données, les participants les trouvent un peu partout : sur les médias sociaux, sur le web caché (dark web) ou le web invisible (deep web), dans des bases de données en ligne du gouvernement ou d’entreprises, par exemple. Les possibilités sont infinies.

C’est très gratifiant de pouvoir mettre à profit nos compétences pour aider concrètement des gens, affirme Rae Baker, qui est étudiante au baccalauréat en sécurité et analyse de risques à l’Université d’État de Pennsylvanie.

Mme Baker est bénévole pour Trace Labs et a pris part à plusieurs événements de l’organisme, comme participante, organisatrice ou juge.

L’idée de retrouver de véritables personnes m’a attirée dès le départ. J’ai toujours été fascinée par les histoires policières et ce genre de chose, alors de pouvoir y prendre part, en quelque sorte, sans faire partie d’un corps de police, ça m’a tout de suite paru excitant.

Une technique qui a porté ses fruits

En dépit du sérieux qu’imposent de telles enquêtes, il s’agit bel et bien d’une compétition où l’on couronne des gagnants. Les participants gagnent des points lorsqu’ils arrivent à fournir certaines informations au sujet des personnes disparues, de leurs amis, de leurs activités, etc. Plus les informations sont susceptibles d’aider à retrouver la personne, plus elles valent un nombre important de points.

Mme Baker se souvient notamment d’un cas, lors de l’événement de Trace Labs qu’elle a organisé sur son campus.

Un des participants a trouvé un commentaire sur Airbnb dans lequel un hôte affirmait que la personne disparue avait loué sa maison. Et c’était la dernière fois que cette personne avait été vue, lors de son séjour dans la maison en question. Le participant a remporté beaucoup de points, et il a fini par gagner.

Une information de ce type peut sembler anodine, mais encore faut-il savoir la trouver. Or, souvent, les corps de police ne disposent pas des ressources nécessaires pour y arriver. En ce sens, l’initiative de Trace Labs est accueillie de manière très positive par les forces de l’ordre.

Les forces policières sont très enthousiastes à l’idée de travailler avec nous, parce que c’est un nouveau moyen pour elles de mettre la technologie à profit pour tenter de résoudre leurs enquêtes, explique Adrian Korn, directeur des opérations de renseignement de sources ouvertes et des initiatives stratégiques chez Trace Labs.

Nous avons vu par le passé que des renseignements que nous avions fournis ont mené à la réouverture de plusieurs disparitions non résolues. Adrian Korn, directeur des opérations chez Trace Labs

Je ne peux pas vous donner un nombre exact concernant les dossiers que nous avons contribué à régler, mais il y en a eu au moins trois ou quatre au cours de la dernière année, précise M. Korn, qui tient à spécifier que les corps policiers ne peuvent pas toujours leur offrir de rétroaction sur leur travail étant donné la confidentialité des enquêtes.

Des cas « fascinants »

Rae Baker affirme que l’expérience peut être parfois troublante pour les participants.

 On trouve plein de détails au sujet d’une personne et des circonstances de sa disparition, le genre de choses qu’on ne devrait pas normalement savoir. […] C’est fascinant de remonter le fil des événements et de comprendre ce qui s’est passé.

Lorsque j’étais juge au Defcon de Las Vegas, un participant a découvert qu’un jeune homme disparu avait en fait rejoint un gang de rue. Grâce aux médias sociaux, on a pu voir avec qui il passait du temps, quels tatous il s’était fait faire, et on a ainsi déterminé qu’il était probablement devenu membre des Crisp, un gang de rue de Los Angeles.

Les raisons pour lesquelles des gens disparaissent sont très diverses, explique Mme Baker.

On a des gens qui échappent à des relations abusives, des adolescents qui fuguent, des enlèvements d’enfants, des cas de trafic d’êtres humains.

Selon elle, les cas les plus difficiles à résoudre sont ceux qui concernent les enfants, parce qu’ils laissent moins de traces en ligne. Ils n’ont pas d’emplois donc pas de profil LinkedIn. Ils n’ont pas non plus de prêt auto ni d’hypothèque. Ils utilisent peu Facebook et se tournent vers des médias sociaux comme Snapchat ou TikTok, où ils ne laissent pas de traces. Ou encore ils verrouillent leur profil.

Adrian Korn explique pour sa part que les cas qui représentent les plus grands défis sont ceux qui remontent à plusieurs années.

 Lorsque la personne est portée disparue depuis plus de deux ans, il faut vraiment fouiller pour trouver de l’information.

Ce n’est toutefois pas impossible d’y arriver, précise-t-il. Une fois, un de nos participants a trouvé une vidéo YouTube dans laquelle une personne disparue se trouvait dans un véhicule. En la mettant sur pause, il a réussi à noter l’immatriculation du véhicule. On a fait suivre l’information à la police, qui a pu rouvrir son enquête alors que la personne était disparue depuis plus de deux ans.

« Réaliser l’impossible »

Samedi, lors du Hackfest de Québec, les participants à l’événement de Trace Labs pourront travailler sur six cas différents. Des représentants du Service de police de la Ville de Montréal seront présents afin de collecter les informations jugées pertinentes.

Michaël Giguère, qui étudie en cybersécurité à l’École Polytechnique de Montréal, en sera à sa première participation à une compétition du genre.

 J’ai eu un coup de cœur en découvrant ce que fait Trace Labs en juillet dernier, a-t-il expliqué.

Ça m’a vraiment dépassé de voir que des gens avaient pensé à fonder un organisme pour utiliser le pouvoir de l’OSINT et générer des pistes d’enquêtes assez solides pour permettre de réaliser l’impossible : retrouver des personnes disparues parfois depuis des années.

Je me suis dit qu’il fallait absolument que je participe à ça.

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