Blessure


Les blessures intérieures, nous avons tous, et nous en aurons aussi dans l’avenir. Il en tient qu’à nous de trouver un moyen pour se soigner, elle finira par se cicatriser
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Blessure

 

 

Lorsque quelqu’un vous blesse, c’est comme si vous vous étiez fait mordre par un serpent. La blessure peut être plus ou moins grande, mais vous pouvez toujours la refermer et la soigner.

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Des parents de bébés trisomiques ne veulent pas que l’on soit «désolés» pour eux


C’est une très bonne idée de lancer cette campagne de sensibilisation pour changer les comportements des gens face aux parents qui ont un enfant trisomique. Aujourd’hui, ces enfants sont plus actifs en milieu social et peuvent mieux s’épanouir en société, Ce sont des encouragements que les parents ont besoin, et non un air défaitiste
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Des parents de bébés trisomiques ne veulent pas que l’on soit «désolés» pour eux

 

AMELIE-BENOIST /BSIP VIA GETTY IMAGES

Une campagne a été lancé au Canada anglais.

La Société canadienne de la trisomie 21 souhaite donner un ou deux cours de bienséance à ceux qui apprennent qu’un proche vient d’avoir un enfant trisomique — et surtout éviter le malheureux «désolé…».

L’organisme lance au Canada anglais une campagne pour aider les gens à trouver le bon mot face à une telle situation. Dans une vidéo publiée en anglais sur YouTube, des trisomiques répondent eux-mêmes à la question: «Que dire à des parents qui viennent d’avoir un bébé trisomique?» Beaucoup de choses, en fait, sauf: «Oh! Je suis désolé.»

La vidéo permet aussi aux participants de démontrer leur personnalité et de faire preuve d’humour.

 

Le directeur national de l’organisme, Kirk Crowther, explique que la campagne vise à encourager les Canadiens à accueillir la naissance d’un bébé trisomique comme celle de tout autre enfant: dans la joie, avec des félicitations.

Ed Casagrande, père de la petite Emma, quatre ans, espère que cette campagne amènera les gens à ne plus être désolés par cette condition congénitale. Le père rappelle que les trisomiques mènent une existence épanouissante, pleine d’accomplissements, et qu’il ne faut pas du tout s’attrister de leur sort ou de celui de leurs parents.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Le Saviez-Vous ► Il est pour l’instant le seul homme à avoir été inhumé sur la Lune


Eugene Shoemaker est considéré comme le père de la cosmologie. Grâce à lui, c’était la première observation en 1994 une collision planétaire. Il aurait voulu être astronaute, mais son rêve ne put être réalisé pour des raisons de santé. Pour rendre hommage à ses réalisations, il a été dispersé sur la Lune. C’est peut-être une ère pour des funérailles alors que des compagnies s’intéressent du côté commercial des voyages dans l’espace. Cela sera t’il vraiment une bonne chose
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Il est pour l’instant le seul homme à avoir été inhumé sur la Lune

 

Ciel nocturne avec pleine Lune via PublicDomainPictures.net

Ciel nocturne avec pleine Lune via PublicDomainPictures.net

Repéré par Léa Marie

Repéré sur Atlas Obscura

Grâce à des entrepreneurs américains, cela pourrait bientôt changer.

Son nom ne vous dit probablement rien. Et pourtant, (feu) Eugene Shoemaker jouit d’un privilège sans précédent: celui d’être le seul être humain à avoir été inhumé sur la Lune, rappelle le site Atlas Obscura. Qu’a-t-il bien pu faire pour pouvoir reposer en paix sur le seul objet céleste visité par l’homme?

Les férus d’astronomie connaissent sûrement la comète qui porte son nom: la Shoemaker-Levy 9. Disloquée à l’approche de la planète Jupiter puis entrée en collision avec celle-ci en 1994, elle a été découverte –comme son nom l’indique– par cet Américain né en 1928, sa femme Carolyn et leur collègue québécois David Levy. Et à l’époque, ce n’est pas rien: c’est la première fois que des Terriens sont en mesure d’observer directement une collision planétaire.

Preuve que l’événement connaît un écho retentissant: Green River, une petite ville de l’État du Wyoming, à l’Ouest des États-Unis, avait alors transformé une de ses pistes d’atterrissage en «aéroport intergalactique» destiné à accueillir d’éventuels aliens jupitériens: le fameux Greater Green River Intergalactic Spaceport. Rien que ça. 

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Eugene Shoemaker – NASA/Public Domain

Un rêve exaucé à titre posthume 

L’astronomie telle que nous la connaissons aujourd’hui doit énormément à Shoemaker. «Gene» est considéré comme un des pères fondateurs de la planétologie. Spécialiste des cratères, il a notamment participé à l’entraînement des astronautes des missions Apollo en les formant aux spécificités de la surface lunaire.

C’est dans un violent accident de voiture qu’il perdit la vie en 1997 à l’âge de 69 ans. Sa contribution à la science, elle, lui survivra. Intellectuellement, et matériellement. Car en plus de l’immense héritage théorique qu’il a laissé derrière lui, l’astronome demeure le seul homme dont les cendres ont été déversées sur la Lune. Un honneur d’autant plus significatif que Shoemaker aurait voulu être astronaute, mais n’avait pas pu réaliser son rêve en raison d’inaptitudes médicales.

L’inhumation dans l’espace: le business du futur?

Voilà pourquoi, afin de lui rendre hommage, la Nasa a pris la décision de faire voyager son urne funéraire jusqu’à la Lune. Une idée qui sera exécutée par Celestis, une entreprise américaine qui promet de transporter les cendres de défunts dans l’espace. Le 31 juillet 1999, la capsule contenant ces dernières est lâchée sur la surface lunaire. Faisant de Shoemaker le seul et unique être humain enterré ailleurs que sur la Terre.

Pour Charles Chafer, le fondateur de Celestis, Shoemaker est le premier mais ne sera pas le dernier:

«Je pense que nous entrons dans une ère d’abondance de l’accès commercial à l’espace», affirme-t-il au site Atlas Obscura.

Cela entraînera inévitablement, selon lui, une hausse de la demande pour de tels procédés funéraires. L’émergence de plusieurs entreprises rivalisant avec la sienne prouve, elle aussi, que Shoemaker pourrait bientôt avoir de la compagnie. 

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Eugene Shoemaker et sa femme Carolyn Shoemaker. USGS/Public Domain

http://www.slate.fr

Peut-on blâmer l’écureuil pour la lèpre en Europe?


L’écureuil roux serait-il responsable de la lèpre en Europe médiévale ? Probablement, même sachant que ces petites bêtes évitent les êtres humains. À cette époque par contre, on faisait le commerce de cet animal pour la viande et sa fourrure qui aurait probablement été la cause de la contamination. Aujourd’hui, la lèpre est quand même une maladie très rare
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Peut-on blâmer l’écureuil pour la lèpre en Europe?

 

Gros plan sur un écureuil qui tient une noix dans sa gueule.

Un écureuil roux européen. Photo : Reuters/Russell Cheyne

La lèpre a inspiré la crainte pendant des millénaires. Aujourd’hui, l’examen du squelette d’une de ses victimes, morte il y a plus de 1000 ans, laisse croire que la bactérie qui cause cette maladie utilisait un allié inattendu pour parcourir l’Europe médiévale : l’écureuil roux.

Un texte de Renaud Manuguerra-Gagné

Il existe très peu d’espèces animales qui offrent des conditions favorables à la survie et à la propagation de la lèpre, mais on en connaît deux : l’écureuil roux, vivant en Europe, et le tatou, cet animal couvert de plaques, comme une armure, qui se roule en boule lorsqu’il est menacé.

Toutefois, avant de montrer du doigt ces animaux, rappelons que la lèpre n’est plus très courante en Occident. Cette maladie est causée par une bactérie nommée Mycobacterium leprae.

On l’attrape généralement en inhalant des gouttelettes de mucus infecté provenant d’autres malades. La bactérie peut alors séjourner des décennies dans le corps avant que n’apparaissent des symptômes.

Durant cette période, cet envahisseur ne peut survivre qu’à l’intérieur de nos cellules, ce qui lui permet d’éviter la détection par le système immunitaire; cependant, à la longue, cela entraîne aussi la dégradation des cellules.

Les malades perdent ainsi progressivement les sensations aux extrémités de leur corps et développent des lésions caractéristiques à la surface de leur peau.

Cette perte de sensibilité s’accompagne du risque de ne plus ressentir des blessures au quotidien, blessures pouvant alors s’infecter à la moindre occasion. Par la suite, les personnes atteintes peuvent en être défigurées ou même perdre des membres.

« Un lépreux agitant sa crécelle ». Image extraite du « Livre des propriétés des choses » de Barthélémy l'Anglais.

« Un lépreux agitant sa crécelle ». Image extraite du « Livre des propriétés des choses » de Barthélémy l’Anglais, paru au Moyen Âge.   Photo : Bibliothèque nationale de France

Selon l’Organisation mondiale de la santé, environ 200 000 personnes sont infectées par la lèpre chaque année dans le monde. De nos jours, la maladie est traitable par plusieurs médicaments, mais avant le 20e siècle, les personnes atteintes étaient exclues de la société.

Quel lien avec les écureuils?

Le lien entre ces rongeurs et la maladie humaine a été fait lorsque des chercheurs ont analysé les ossements d’une femme portant des traces de la lèpre et ayant vécu il y a plus de 1000 ans dans l’est de l’Angleterre. Son crâne présentait des dommages si importants que cela laissait supposer que la bactérie lui avait fait perdre son nez.

Les analyses, publiées dans le Journal of Medical Microbiology, ont aussi montré que cette souche bactérienne se trouvait également sur d’autres ossements encore plus anciens, suggérant que cette bactérie était présente en Angleterre des siècles avant la mort de cette femme.

Étonnamment, les chercheurs ont découvert que les fragments bactériens présents sur le crâne étaient de la même souche que les bactéries modernes qui s’attaquent aux écureuils roux.

Un commerce risqué?

La lèpre est une maladie très difficilement transmissible d’une personne à l’autre et il faut un contact prolongé pour la contracter, le type de rencontre qu’un écureuil vivant tente généralement d’éviter avec les humains.

Toutefois, à cette époque, la fourrure et la viande d’écureuil roux étaient très prisées dans cette partie de l’Europe. Les Vikings en faisaient même le commerce dans le nord du continent.

Les auteurs de l’article pensent qu’un contact de longue durée avec la fourrure infectée pourrait alors avoir transmis cette maladie aux populations du nord de l’Europe.

Même si plusieurs questions demeurent, de nos jours, il existe bien peu de risques de contracter cette maladie par l’entremise d’écureuils roux d’Europe, une espèce menacée.

Plus récemment, aux États-Unis, certains cas de lèpre seraient survenus à la suite d’un contact entre des humains et des tatous, mais cette transmission demeure exceptionnelle.

De plus, une vaste majorité de la population aurait déjà une bonne immunité contre la bactérie de la lèpre grâce à sa ressemblance avec une autre bactérie qui a fait encore plus de ravages : la tuberculose.

http://ici.radio-canada.ca/

Les humains préfèrent les chiens aux Hommes


 

Je trouve cela épouvantable, mais pourtant, je ne suis pas surprise. Pour avoir mis sur mon blog des cas d’animaux blessés, maltraités, abandonnés et ailleurs voir les réactions sur les réseaux sociaux, les gens s’expriment beaucoup demandant justice, se désolant sur la situation vécue quand c’est des animaux que des humains. J’aime les animaux, et je conteste toute injustice face aux bêtes, mais jamais un animal sera plus important qu’un être humain
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Les humains préfèrent les chiens aux Hommes

 

Marie-Céline Jacquier
Journaliste

 

Dans une expérience réalisée sur des étudiants américains, les participants montraient plus d’empathie pour un chien que pour un homme adulte. Seul un bébé humain suscitait plus d’empathie qu’un chien adulte…

Certains propriétaires de chiens aiment tant leur compagnon à quatre pattes que l’on compare parfois leur relation à celle qu’ils pourraient avoir avec un enfant. Mais peut-on vraiment aimer plus son chien que les humains ? Une nouvelle recherche parue dans Society & Animals suggère que oui !

Dans cette expérience, 256 étudiants ont eu un faux journal relatant un fait-divers dans lequel une personne ou un chien avait été sauvagement frappé. Selon le soi-disant rapport de police, la victime aurait été attaquée par un assaillant muni d’une batte de base-ball qui l’aurait laissée inconsciente avec une jambe (ou une patte) cassée, comme le relate le Business Insider. La victime était soit un bébé de 1 an, soit un adulte de 30 ans, soit un chiot ou un chien de 6 ans. Les participants ont répondu à des questions visant à mesurer leur niveau d’empathie pour la victime.

Les animaux de compagnie font partie de la famille

Les niveaux d’empathie étaient plus élevés pour le chiot, le chien adulte et le bébé humain, tandis que la souffrance de l’adulte blessé suscitait le moins d’empathie. L’âge faisait une différence quand la victime était humaine, mais pas chez les chiens. De plus, les femmes montraient plus d’empathie vis-à-vis des victimes que les hommes. D’après les chercheurs, les gens ne considéreraient pas leurs chiens comme de simples animaux, mais plutôt comme des « bébés en fourrure », voire des membres de la famille. 

Le mois dernier, une autre étude parue dans Scientific Reports a mis en évidence que les chiens font des mouvements du visage quand un humain fait attention à eux. Ceci suggère que la domestication a façonné les chiens de façon à ce qu’ils communiquent mieux avec les humains.

http://www.futura-sciences.com

La Californie attend son apocalypse


Je me souviens il y a pas mal d’années, on parlait de la faille de San Andreas et d’un gros tremblement de terre qui sera désastreuse pour la Californie. Les scientifiques aimeraient préparer la population californienne de Big One. Car un jour, ce séisme destructeur sera une réalité. Plus les années passent, plus la force de cette catastrophe est crainte.
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La Californie attend son apocalypse

 

Extrait du film San Andreas.

Extrait du film San Andreas.

Simon Clair et Stylist

Tout le monde le sait. D’ici peu, la Californie devrait être ravagée par le Big One, un gigantesque séisme. Un désastre en sursis que beaucoup d’habitants envisagent encore comme une fiction.

C’est un matin ensoleillé en Californie du Sud. Et ce sont 7,5 millions de personnes qui s’activent pour aller au travail. Comme tous les jours, plusieurs milliers d’entre elles ont pris leur voiture pour rejoindre des comtés situés de l’autre côté de la célèbre faille de San Andreas, qui traverse l’État du nord au sud comme une longue cicatrice. Malheureusement, beaucoup d’entre eux ne feront jamais le trajet retour. 

À 10 h du matin, l’un des plus gros séismes jamais enregistrés vient de s’abattre sur l’État: 7,8 sur l’échelle de Richter. La terre n’a tremblé que deux minutes mais Palm Springs, San Bernardino, Los Angeles, San José ou San Francisco ont été très sévèrement touchés. Sous l’effet du choc, 1.500 buildings se sont littéralement effondrés et 300.000 autres bâtiments ont été en partie détruits.

En tout, le tremblement de terre a fait 1.800 morts et 53.000 blessés. On dénombre désormais 1.600 incendies un peu partout dans la région et la majorité des axes de communication ont été coupés. Coincés au milieu des ruines et des décombres, 255.000 sans-abri ne peuvent même pas appeler les secours tant les réseaux téléphoniques sont saturés. Pendant des semaines, peut-être même des mois, les survivants vont devoir se débrouiller sans eau ni électricité et attendre que quelqu’un vienne les chercher, malgré les risques de répliques sismiques.

«The Great California ShakeOut»

Pour reconstruire les villes, les routes ou les ponts, il faudra des années. Pour effacer le traumatisme du séisme, il faudra des vies entières.

«La vitesse à laquelle les choses reviendront à la normale après ce désastre dépend de vous. Soyez préparés.»

C’est sur ces mots que se termine la vidéo mise en ligne par l’Institut d’études géologiques des États-Unis.

Car derrière les chiffres et les détails de ce scénario catastrophe digne d’une partie ratée de SimCity, les scientifiques américains tiennent avant tout à rappeler que tout ça est bien sérieux. Pour preuve, ils organisent chaque année une répétition générale surnommée «The Great California ShakeOut», à laquelle participent plus de 6 millions de personnes à travers tout l’État.

The Great California ShakeOut I MARK RALSTON / AFP

Chacun y révise soigneusement les gestes à faire le jour J: rester à l’intérieur, s’abriter sous une table ou un meuble solide, se couvrir la tête et le torse, tourner le dos aux fenêtres, s’agripper à l’objet qui vous sert d’abri. Autant de choses qu’il ne faudra pas oublier le moment venu. Quand il arrivera enfin. Ce fameux Big One que tout le monde redoute comme l’Apocalypse.

Bombe à retardement

Il faut reconnaître que la Californie a effectivement toutes les raisons d’avoir peur. Car à écouter les chercheurs qui planchent quotidiennement sur le sujet, ce n’est pas un mais deux Big One qui menacent la côte Ouest.

«L’un des deux aura lieu dans le nord-ouest du Pacifique. C’est un séisme de magnitude 9 qui démarrera après une rupture de la faille de Cascadia, qui va de la Californie du Nord au Canada. Le sol se déplacera de 10 à 20 mètres. Mais plus au sud de la Californie, on attend aussi un Big One sur la faille de San Andreas. Ce sera un tremblement de terre de magnitude 8», détaille John Vidale, directeur du Southern California Earthquake Center (SCEC).

Et s’il parle au futur et avec une telle certitude, c’est parce qu’on sait que les plaques tectoniques se déplacent de plus de trois centimètres par an, se frottent les unes aux autres et finissent par casser, occasionnant des activités sismiques. Située en plein sur la zone de contact entre la plaque nord-américaine et la plaque pacifique, la Californie est de loin l’une des régions les plus exposées au monde. Et les derniers grands séismes enregistrés dans l’État datent maintenant de plus d’un siècle: le tremblement de terre de Fort Tejon en 1857 et celui de San Francisco en 1906.

San Francisco 1906 et 2006 I JUSTIN SULLIVAN / Getty Images North America / AFP

Tôt ou tard, la Californie devra donc faire face à de nouveaux séismes en forme de bombes à retardement. Et plus le temps passe, plus les dégâts seront conséquents, précise Pascal Bernard, sismologue à l’Institut de physique du globe de Paris:

«La probabilité que ça arrive augmente au fil des années. Les plaques tectoniques se déplacent d’environ 3 centimètres et demi par an. Mais par exemple, une zone de la faille de San Andreas est restée coincée depuis cent soixante ans. L’élastique continue donc de se tendre au fil des années mais il finira forcément par casser. Décennies après décennies, les risques sont plus élevés. Et ce n’est pas linéaire au niveau de la violence potentielle. Si on multiplie par deux le temps, on multiplie par huit l’énergie du séisme à venir.»

Selon les derniers calculs, les probabilités que ce terrible tremblement de terre ait lieu dans les trente prochaines années sont d’une chance sur deux. Même le meilleur des films catastrophe n’aurait pas fait un aussi bon trailer.

Peur sur la ville

Ce n’est que depuis quelques années que les Californiens s’intéressent à ce qui se passe sous leurs pieds.

«À Los Angeles, avant les années 1930, on n’avait pas vraiment réalisé que la faille de San Andreas occasionnait des séismes réguliers et très puissants. Puis peu à peu, on a commencé à comprendre la tectonique des plaques. Quant à la zone au nord de la Californie, c’est dans les années 1980 qu’on s’est rendu compte qu’il y avait des tremblements de terre. C’est à cette époque qu’est née la crainte du Big One», explique John Vidale.

D’autant plus qu’en 1989, le 17 octobre, San Francisco a déjà eu affaire aux prémisses du Big One. Pendant presque vingt secondes, le séisme de Loma Prieta, d’une magnitude de 6,9 sur l’échelle de Richter, a secoué violemment la ville, laissant dans les mémoires un traumatisme durable. La chanteuse Jennifer Herrema, qui vivait là-bas à l’époque, n’a rien oublié:

«C’était un décor de guerre. Il y avait des débris un peu partout, des gens allongés sur des civières et on pouvait voir plusieurs incendies qui s’étaient déclarés aux quatre coins de San Francisco. Au-dessus de nous, on entendait le bruit des hélicoptères qui survolaient la ville et dans la rue, des camions de pompiers nous dépassaient à toute vitesse. Au final, beaucoup de gens sont morts. L’une des plus grosses autoroutes aériennes s’est effondrée, tout comme une partie du pont entre San Francisco et Oakland. Des voitures ont quasiment plongé dans la baie.»

En termes de puissance, le tremblement de terre de Loma Prieta était pourtant bien loin de celui que tout le monde redoute. Car selon les estimations, le Big One ferait plus de 213 milliards de dollars de dégâts dans les villes californiennes. Un chiffre qui pourrait même être rapidement multiplié par deux ou trois dans le cas d’un scénario qui fait peur: le déclenchement en série.

Loma Prieta I JUSTIN SULLIVAN / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP

Car en cassant, une faille sensibilise bien souvent la zone qui l’entoure. C’est comme ça qu’est apparu un séisme de magnitude 8 seulement quelques mois après le séisme de magnitude 9,3 qui a frappé Sumatra en 2004.

Selon Egill Hauksson, professeur en géophysique au laboratoire sismologique de l’Institut californien de technologie, «un séisme de magnitude 7 aura soudainement 300 fois plus de chances d’avoir lieu dans la première semaine qui va suivre le Big One».

Une sorte de loi meurtrière des séries. «C’est ce qui pourrait arriver de pire.»

Désastre bientôt en salle

Difficile de rester serein dans cette atmosphère de fin du monde. D’autant plus que presque chaque année, Hollywood y va de son film sur le sujet, à grand renfort d’effets spéciaux et d’exagérations grossières. Earthquake de Mark Robson avait ouvert le bal en 1974 en mettant en scène Charlton Heston et Ava Gardner tentant de survivre après qu’un séisme avait réduit en miettes l’intégralité de Los Angeles.

Devant le succès en salles, le film de tremblement de terre est presque devenu un genre en soit, avec des titres comme The Great Los Angeles Earthquake (1990), 10.5 (2004) ou 10.0 Earthquake (2014). En 2015, c’est l’énorme production San Andreas –dans laquelle se réveille brusquement toute la faille du même nom– qui faisait d’impressionnants scores au box-office, malgré un scénario bodybuildé à la limite du ridicule.

«Grâce à ces films, nous restons conscients des risques sismiques et du fait qu’il faut s’y préparer. Mais ils ne sont tellement pas réalistes qu’ils ne permettent pas aux gens de se rendre compte de la situation. Et le plus gros problème est que ce genre de film laisse croire qu’il n’y a rien à faire contre ces séismes», commente John Vidale.

Pourtant, des villes commencent tout de même à adapter leurs infrastructures aux normes sismiques. Mais dans la pratique, ce sont souvent les quartiers les plus riches des villes les plus riches qui en profitent le plus, tandis que les zones défavorisées sont laissées à la merci du séisme. Quant aux exercices de sensibilisation, c’est un vrai imbroglio administratif:

«La question est de savoir qui doit payer pour préparer les gens. Le gouvernement fédéral voudrait que ce soit l’État de Californie et inversement», reprend John Vidale.

En attendant, le web commence à héberger toute une série de théories du complot surfant sur cette peur du Big One.

«J’ai déjà entendu dire que la Californie allait être coupée en deux et que l’un des deux morceaux tomberait dans l’océan», rigole Egill Hauksson.

Certains sites complotistes soutiennent même que le séisme d’Haïti en 2010 aurait été volontairement déclenché par les États-Unis pour tester la mise au point d’une arme sismique capable de créer des tremblements de terre.

«Nous ne sommes même pas capables de prédire correctement les séismes. Alors comment voulez-vous qu’on puisse les utiliser comme arme?», reprend Egill Hauksson.

Vous êtes donc prévenus, quand très prochainement le sol commencera à trembler, ce ne sera ni un exercice, ni l’attaque de la Corée du Nord, ni le tournage du prochain film à succès, mais bien le fameux Big One qui fait déjà frémir la Californie. Et il sera trop tard pour s’enfuir.

http://www.slate.fr/

Les varices: une question de beauté et surtout de santé


Ah les varices, même si c’est surtout les femmes qui peuvent en souffrir, les hommes aussi peuvent avoir des varices. Les personnes qui sont héréditairement prédisposées devraient prendre des bonnes habitudes. Sinon, même si les varices sont là, la sédentarité est la pire ennemie. Il existe des traitements, car les varices ce n’est pas juste esthétiques, ils peuvent entraîner de gros problème
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Les varices: une question de beauté et surtout de santé

 

ZLIKOVEC VIA GETTY IMAGES

Jacques Beaulieu

Communicateur scientifique

    Les varices peuvent cacher un problème sous-jacent plus grave ou encore entraîner des conséquences sévères pour leur santé.

    Les risques de souffrir de varices sont plus grands dans certaines familles héréditairement prédisposées.

    Plusieurs croient à tort que les varices sont un problème essentiellement esthétique. C’est qu’ils ignorent que les varices peuvent cacher un problème sous-jacent plus grave ou encore entraîner des conséquences sévères pour leur santé.

    Les varices sont des veines dilatées, bosselées et bleutées que l’on retrouve surtout en surface des jambes. On en retrouve aussi, mais bien plus rarement à d’autres endroits, près de l’anus ou de la vulve. Les veines sont des vaisseaux sanguins qui ramènent le sang des extrémités du corps vers le cœur (par comparaison aux artères qui amènent le sang du cœur vers les extrémités). Dans les jambes, les veines font face à un problème particulier, c’est celui de la gravité. Le sang, comme tout autre élément sur cette terre, est attiré vers le sol. Le cœur aurait besoin de beaucoup plus de force pour faire remonter ce sang le long des deux jambes si ce n’était de trois mécanismes naturels qui l’aident dans cette fonction : les parois des veines, les valvules et les muscles des pieds et des mollets.

    Une circulation à 2 niveaux

    Le sang remonte des pieds à la hanche par deux circuits veineux. Le circuit profond assure environ 95% du retour sanguin. Un circuit superficiel composé de la veine saphène (dérivé d’un mot grec signifiant apparent) permet un retour veineux de la surface de la jambe vers le circuit veineux profond. Dans la plupart des cas, les varices sont dues à un problème des veines saphènes. Parfois, beaucoup plus rarement, il peut y avoir une inflammation au niveau des veines profondes (phlébite) qui provoquent la formation d’un caillot qui bloque la veine. Le sang n’a alors d’autre choix que de refluer en surface et risque alors de former des varices. Ainsi, selon Santé Canada : L’apparition clinique des varices correspond habituellement à la première manifestation de ces veines sur une ou deux jambes. Ces veines variqueuses ont généralement une coloration bleue et peuvent être en relief. La jambe atteinte de varices peut également présenter les symptômes suivants :

  • endolorissement

  • décoloration

  • inflammation

  • enflure

  • sensation de lourdeur

  • crampes

Les varices peuvent être apparentes et très marquées, ou bien très petites et à peine visibles.

L’aggravation des varices se caractérise par le fait qu’elles deviennent permanentes, plus grosses ou plus nombreuses, qu’elles requièrent une intervention chirurgicale ou qu’elles entraînent une thrombophlébite superficielle.

( http://www.veterans.gc.ca/fra/services/after-injury/prestations-invalidite/benefits-determined/entitlement-eligibility-guidelines/varicose )

Lorsque les mécanismes fonctionnent mal

Les risques de souffrir de varices sont plus grands dans certaines familles héréditairement prédisposées. Ils augmentent aussi avec l’âge, les parois veineuses perdant leur élasticité en vieillissant. L’exposition aux œstrogènes altère aussi la qualité des parois veineuses ce qui fait en sorte que l’on retrouve 4 fois plus de femmes que d’hommes qui présentent des varices. Le deuxième mécanisme qui risque de mal fonctionner se situe au niveau des valvules. Ce sont de petites valves situées à l’intérieur de la veine qui se ferment lorsque le sang a tendance à vouloir redescendre (à aller à contrecourant). Il arrive que ces valvules ne fonctionnent plus correctement. Il se forme alors des accumulations de sang dans des veines ce qui entraînera la rupture d’une autre valvule. La pire des situations pour une veine de jambe est la position stationnaire debout ou assise. La meilleure est la marche. Sédentarité et obésité font donc bon ménage avec les varices. Parmi les autres facteurs prédisposant aux varices, notons les expositions à des fortes chaleurs (bains de soleil, saunas ou bains très chauds), le soulèvement fréquent d’objets très lourds (travailleurs en manutention, haltérophiles) et la prise de pilules anticonceptionnelles.

Trois phases

En somme, les varices sont la conséquence d’une insuffisance veineuse chronique. Il existe quelques signes avant-coureurs qui se manifestent durant la première phase de la maladie variqueuse : sensation de fourmis dans les jambes, crampes durant la nuit et enflures surtout au bas des jambes. La deuxième phase verra l’apparition des varices avec le maintien des problèmes rencontrés en phase 1. En troisième phase, pourront se manifester les complications suivantes : eczéma, ulcère variqueux ou dermite ocre (coloration permanente d’une partie de la peau, habituellement vers le mollet). La phlébite (inflammation de la veine) ou même la thrombophlébite (inflammation avec formation d’un caillot sanguin) peuvent aussi survenir. Si le caillot sanguin se déplace, il pourra bloquer d’autres veines importantes et provoquer des embolies cardiaques, pulmonaires ou cérébrales.

Pour soulager les symptômes et freiner l’évolution des varices

En surélevant les jambes de sorte que les pieds reposent plus élevés que le cœur, vous facilitez le retour du sang vers le cœur. Faire cet exercice le plus souvent possible ou au moins 4 fois par jour par séances de 10 à 15 minutes est donc un moyen simple et efficace. Il faut aussi penser souvent à varier sa posture en évitant, par exemple, de rester assis (travail de bureau) ou debout trop longtemps (infirmières, serveuses). Les douches froides sur les jambes constituent un remède souvent fort efficace. À l’inverse, il faut éviter les expositions à la chaleur : bains très chauds, saunas, bains de soleil, salons de bronzage et épilations à la cire chaude. À l’exception des bas de contention qui sont spécialement conçus pour prévenir et traiter les varices (bas support), il faut éviter les vêtements serrés comme les jeans ajustés, les gaines et les bas qui serrent aux chevilles et aux genoux. Des souliers trop étroits et tous les souliers à talons hauts devraient aussi être évités.

Les traitements

Si ces mesures n’ont pas réussi à contenir le problème, il existe trois autres niveaux d’intervention. Les médicaments, comme les anti-inflammatoires, peuvent soulager certains symptômes. D’autres médicaments appelés veinotoniques ou phlébotoniques aident à renforcir et à assouplir la paroi des veines. Tous ne sont pas du même avis quant à leur utilisation.

Un deuxième niveau d’intervention consiste pour le médecin à injecter une solution irritante dans les petites veines variqueuses de surface. Sous l’action de cette solution, ces veines se ferment, deviennent inutiles et disparaissent. L’opération ne requiert aucune anesthésie et est indiquée pour les varices débutantes et les celles en toile d’araignées. Elle exige parfois plusieurs séances de traitement. Cette technique ne prévient cependant pas l’apparition de nouvelles varices.

Dans les cas plus lourds, diverses chirurgies sont proposées. La veinotomie permet d’extraire de petites veines atteintes. Divers lasers peuvent traiter les varices tant en surface de la peau qu’à l’intérieur de la veine. Le CHIVA est une chirurgie qui permet de réduire la pression veineuse tout en conservant la veine. La chirurgie veineuse peut aussi s’effectuer sous endoscopie.

 Finalement existe l’éveinage («stripping») où par chirurgie, on enlève les veines affectées. Cette dernière requiert une hospitalisation.

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Froid glacial ou canicule : lequel est le plus dangereux ?


Une étude France prouve que le froid de l’hiver possède à son actif plus de froid que la canicule. Alors, j’imagine qu’au Québec, le froid doit faire autant de décès, si ce n’est pas plus. Au Québec, des intervenants font le tour des rues en cas de froid glacial pour aider les sans-abris à trouver un refuge. À part cela les écoles peuvent être fermer s’il fait trop froid (ou tempête) contrairement aux grandes chaleurs.
Nuage

 

Froid glacial ou canicule : lequel est le plus dangereux ?

 

    La mortalité liée aux excès de chaleur a tendance à nous alerter plus souvent que celle liée aux épisodes de grand froid.

    La chaleur caniculaire tue. De nombreuses personnes âgées en payent les frais chaque été. Pourtant, ces températures excessives sont-elles plus ou moins dangereuses que celles du froid hivernal ? D’après les chiffres cités par Le Figaro, les maladies provoquées par la baisse du thermomètre, comme l’infarctus du myocarde, les accidents vasculaires cérébraux, la grippe, ou encore les pneumonies, entraînent une hausse des décès de 9%  chaque année, de décembre à mars.

    « Selon une étude évaluant la mortalité saisonnière sur trente ans, menée par Daniel Rousseau, du Conseil supérieur de la météorologie, en 2006, l’impact du froid hivernal serait huit fois plus meurtrier que les épisodes caniculaires », précise le quotidien.

    En cause, le nombre d’épisodes de froid glacial, beaucoup plus élevé que les canicules, et le fait qu’une température en dessous de 15° suffise pour tuer.

    Des bons gestes de protection

    La surmortalité de la saison froide serait probablement liée à la grippe et aux infections, mais les experts ont du mal à identifier les raisons exactes. Car il n’est pas facile d’analyser les données concernant la mortalité liée au froid et celle liées aux épidémies pendant les vagues de froid. Les hypothermies, qui touchent principalement les sans-abris, sont responsables d’1% des décès provoqués par le froid.

    Le danger réel concerne l’aggravation des maladies déjà existantes. Chez les personnes fragiles, le froid peut donc augmenter les risques de crise cardiaque, d’AVC ou de maladie respiratoire. Ces données sont confirmées par un rapport de Santé publique France. L’institution conseille d’adopter des gestes simples pour éviter les risques tout en prêtant une attention particulière aux enfants et aux personnes âgées :

  • limiter les efforts physiques ;

  • éviter la consommation d’alcool ;

  • ne pas surchauffer son logement ;

  • se couvrir convenablement, surtout au niveau des extrémités ;

  • se couvrir le nez et la bouche pour respirer moins d’air froid ;

  • opter pour des bonnes chaussures pour éviter les chutes ;

  • si vous remarquez une personne sans abri ou en difficulté dans la rue, appelez le 115.(911 au Canada)

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