Le Saviez-Vous ► 13 choses à ne pas faire si vous avez la grippe


Nous sommes dans la saison préférée du rhume et de la grippe. Le premier quoique dérangeant, n’est pas vraiment grave, alors que le deuxième dépend de notre état général. Il est important de s’isoler pour ne pas contaminer les autres, s’hydrater et le repos.
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13 choses à ne pas faire si vous avez la grippe


Voici ce qu’il faut faire quand on a la grippe.ROMARIOIEN/SHUTTERSTOCK

Sunny Sea Gold

Contrairement au rhume – qui est dérangeant, mais généralement pas dangereux – il faut prendre la grippe au sérieux. Voici les choses à ne pas faire si vous attrapez la grippe cette année.


Ce qu’il faut faire quand on a la grippe… (et que vous savez déjà)

Il faut boire beaucoup de liquides, se reposer et manger de façon saine, nous le savons. Mais nous avons des habitudes qui peuvent prolonger la maladie et ses misères. Pour guérir plus vite d’une grippe et ne pas avoir de complications, voici ce que les médecins vous recommandent de ne pas faire. Faites attention à ces choses dans la maison qui peuvent transmettre le rhume et la grippe!


On ne peut jamais prévoir comment la grippe frappera cette année, selon la Dre Nesochi Okeke-Igbokwe, spécialiste en santé et mieux-être à New York. Mais une chose est sûre:

«Le virus de l’influenza est extrêmement contagieux et se propage très vite. Essayer de masquer vos symptômes pour aller au travail ou à l’école quand vous combattez une infection virale n’est jamais bon. Vous ne faites qu’exposer plus de personnes à la maladie.»

Même si certains employeurs froncent les sourcils quand on prend des congés de maladie, si vous avez la grippe, restez chez vous, c’est vraiment mieux pour tout le monde. Et essayez ces huiles essentielles pour soulager le rhume et la grippe!

Ne courez pas à l’urgence si vous avez la grippe.DD IMAGES/SHUTTERSTOCK

Ne courez pas à l’urgence

La grippe peut vraiment être grave et même dangereuse pour certains groupes de personnes, selon les centres américains de prévention et de contrôle des maladies (Centers for Disease Control and Prevention [CDC]):

  • enfants de moins de 5 ans;

  • personnes de plus de 65 ans;

  • femmes enceintes;

  • patients des centres de santé pour maladies chroniques;

  • immunodéprimés;

  • asthmatiques;

  • cardiaques et diabétiques.

À moins d’appartenir à l’un de ces groupes, votre organisme devrait être capable de combattre la maladie.

«La grippe ne vous garantit pas une admission à l’hôpital et vous ne serez pas nécessairement très malade», continue la Dre Okeke-Igbokwe.

Ne vous pelotonnez pas contre les autres

Il faut ralentir vos activités quand vous avez la grippe, mais s’il vous plaît ne vous blottissez pas contre ceux que vous aimez et ne les embrassez pas!

«Le virus de la grippe est extrêmement contagieux. Restez chez vous, mais loin de vos proches», commente le Dr Justin Skolnick, urgentologue à Manahawkin.

N’économisez pas sur le lavage des mains quand vous avez la grippe.LIGHTFIELD STUDIOS/SHUTTERSTOCK

N’économisez pas sur le lavage des mains

Vous pouvez facilement contaminer ceux qui vous entourent en allumant une lampe.

«La plupart des gens ne se rendent pas compte que le virus de la grippe peut survivre jusqu’à 24 heures sur les surfaces dures, explique le Dr Skolnick. Le lavage des mains est donc primordial.» 

Ne veillez pas tard devant la télévision

C’est tellement agréable de regarder un bon film, bien emmitouflé, quand on se sent malade. Mais regardez la télé durant la journée et allez vous mettre au lit tôt. Une étude publiée en 2019 dans le Journal of Experimental Medicine démontre qu’une bonne nuit de sommeil stimule l’efficacité de certaines cellules immunitaires, les cellules T.

«Votre système immunitaire a besoin de temps pour monter ses défenses», explique le Dr Ian Tong, directeur médical de Doctor on Demand à Palo Alto (Californie). «Le repos et un bon sommeil renforceront votre système immunitaire. Dormez le plus possible pour donner à votre corps la chance de récupérer

Ne tentez pas de faire baisser la fièvre de la grippe sous une douche froide.BRIZMAKER/SHUTTERSTOCK

Ne tentez pas de faire baisser la fièvre sous une douche froide

Vous tenez d’un parent que de la glace fondante ou une douche froide est un bon moyen de faire tomber la fièvre.

«Mais, en fait, l’eau froide va plutôt faire remonter votre température encore davantage», dit la Dre Patricia Whitley-Williams, professeure et chef du département de pédiatrie à la faculté de médecine Rutgers Robert Wood Johnson, au New Jersey. «C’est de l’eau tiède qu’il faut pour faire baisser la fièvre.»


N’allez pas à une réception (ni à toute forme d’invitation)

Vous vous ennuyez de vos sorties, mais «si vous avez la grippe, même si vos symptômes sont bénins, oubliez la vie sociale», avertit le Dr Amesh Adalja, du Centre pour la sécurité de la santé à l’université Johns Hopkins, à Baltimore.

Les gouttelettes infectées libérées par la toux peuvent parcourir au moins 2 mètres dans l’air. Et puis, l’alcool peut vous déshydrater et affaiblir votre système immunitaire: votre organisme aura encore plus de difficulté à combattre le virus.

Ne prenez pas trop de médicaments

Nous avons tendance à prendre immédiatement de l’acétaminophène pour soulager les douleurs et abaisser la fièvre. Mais attention si vous prenez déjà des médicaments contre la toux, la congestion ou l’insomnie. Beaucoup de ces produits qui traitent plusieurs symptômes contiennent aussi de l’acétaminophène, ce qui vous fera doubler les doses et pourrait causer des dommages au foie.

Il faut rester hydraté en buvant de l’eau quand vous avez la grippe.PROGRESSMAN/SHUTTERSTOCK

Ne laissez pas tomber les liquides

«Il faut rester hydraté en buvant de l’eau, du thé décaféiné, des boissons pour sportifs et d’autres boissons non sucrées pour empêcher la déshydratation qui accompagne la fièvre», affirme le Dr Tong.

Plusieurs études donnent à penser que l’eau peut éclaircir temporairement le mucus, ce qui fait que vous vous sentirez moins congestionné.

Ne demandez pas à votre médecin de vous prescrire des antibiotiques

Le rhume et la grippe sont causés par des virus. Or les antibiotiques ne sont efficaces que pour les infections bactériennes. Non seulement ils ne vous aideront pas à guérir, mais ils pourraient être nocifs.

Prendre des antibiotiques quand vous n’en avez pas besoin augmente la résistance des bactéries aux antibiotiques et les rend plus difficiles à éradiquer. Ces superbactéries peuvent rester dans votre organisme et provoquer plus tard des infections graves, qui vous obligeront à prendre des médicaments plus forts ou exigeront une hospitalisation.

Ne vous astreignez pas à un entraînement exigeant

Des exercices légers sont bons pour le système immunitaire, mais un entraînement intensif peut aggraver votre état.

«Le déni de la maladie peut faire plus de tort que de bien, commente le Dr Tong. Il faut absolument dormir et vous reposer. Si vous adorez votre entraînement, baissez-en l’intensité en vous contentant de marcher pendant deux ou trois jours ou jusqu’à ce que vous vous sentiez mieux.»

Ne toussez pas dans vos mains quand vous avez la grippe.RAWPIXEL.COM/SHUTTERSTOCK

Ne toussez pas dans vos mains

Évidemment, il vaut mieux tousser ou éternuer dans vos mains que répandre des gouttelettes chargées de virus dans l’air ambiant. Mais après, vous allez déposer le virus sur tout ce que vous touchez, y compris la poignée de la salle de bains lorsque vous irez vous laver les mains.

Le virus de la grippe peut survivre pendant des heures sur les objets lisses et infecter d’autres personnes. Aussi, toussez dans un mouchoir ou dans le creux de votre coude.

Ne restez pas en présence d’un fumeur

Vous savez déjà que la fumée de tabac est mauvaise pour vos poumons, que vous soyez fumeur ou qu’il s’agisse de fumée secondaire. Mais ceci est deux fois plus vrai quand vous êtes malade, car la fumée de cigarette affaiblit l’immunité contre les infections. C’est ce que montre les études, dont une publiée en 2017 dans Oncotarget. La fumée secondaire irrite les poumons et peut aggraver la congestion et la toux.

https://www.selection.ca/

Rhume et grippe : pourquoi vous ne pouvez pas les attraper en même temps


Les virus Influenza (la grippe) et des rhinovirus (le rhume), ne s’aiment pas vraiment. Ce n’est pas le genre d’infections qui veulent régner ensemble. C’est soit l’un ou soit l’autre. Avoir la grippe et le rhume en même temps, n’est pas impossible, mais cela est très rare.
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Rhume et grippe : pourquoi vous ne pouvez pas les attraper en même temps




Julie Kern
Rédactrice scientifique

La grippe et le rhume sont les infections respiratoires les plus courantes en hiver. Des scientifiques ont découvert que les deux virus se font concurrence. Ainsi, être infecté par un virus de type influenza réduit le risque d’attraper d’autres infections respiratoires, comme le rhume provoqué par les rhinovirus.

Chaque hiver, des millions de français n’y échappent pas, ils attrapent soit un bon rhume ou la grippe. Ces deux maladies sont causées par deux familles de virus : les rhinovirus pour le rhume et les influenzas pour la grippe. Bien qu’ils infectent les mêmes cellules de la muqueuse respiratoire à la même période, ces deux virus ne collaborent pas, au contraire ! Ils s’inhibent l’un l’autre de telle sorte que vous aurez moins de chance d’attraper un rhume en même temps qu’une grippe.

Plus de 40.000 personnes avec une infection respiratoire ont fait l’objet d’une étude statistique publiée dans Pnas : 35 % d’entre eux étaient infectés par un des onze types de virus respiratoires testés mais seulement 8 % l’étaient par au moins deux virus à la fois ! Un résultat étonnant qui met en lumière les interactions parfois hostiles qui existent entre les virus.

Deux virus en particulier ne sont pas faits pour s’entendre, il s’agit des virus Influenza et des rhinovirus. Tous les deux actifs en hiver, ils infectent les mêmes cellules de la muqueuse respiratoire pour provoquer écoulement nasal et autres symptômes désagréables.

La prévalence des infections des virus Influenza A (en orange) et des infections des rhinovirus (en rouge) en fonction des années. Quand la prévalence des infections à Influenza augmente celle des infections à rhinovirus diminue. © Sema Nickbakhsh et al.

La prévalence des infections des virus Influenza A (en orange) et des infections des rhinovirus (en rouge) en fonction des années. Quand la prévalence des infections à Influenza augmente celle des infections à rhinovirus diminue. © Sema Nickbakhsh et al.

Rhume et grippe, une entente difficile

Pourtant, vous ne pourrez pas être infecté par ces deux virus en même temps.

« Un des résultats surprenants de notre étude est la diminution des cas d’infection par les rhinovirus, agent responsable du rhume, durant le pic épidémique de la grippe », indique le docteur Sema Nickbakhsh de l’Université de Glasgow et premier auteur de l’étude.


Selon eux, quand le virus de la grippe attaque les cellules des voies respiratoires, l’immunité innée se met en marche. Il se déclenche alors une tempête d’interférons pour contrecarrer l’infection virale. Si, par hasard, un rhinovirus essayait lui aussi d’infecter les cellules, il serait terrassé par les interférons.

« Nous étudions plusieurs scénarii possibles. Les virus peuvent entrer en compétition pour infecter les cellules du corps ou la réponse immunitaire complique l’infection d’un autre type de virus », explique-t-il. 

Cela fonctionne aussi dans l’autre sens, si vous avez déjà été infecté par un rhinovirus, vous aurez moins de chance d’attraper la grippe par la suite.

Ces recherches laissent entendre que l’incidence des infections grippales n’est pas seulement liée à la saison, à l’âge ou à la santé de l’hôte, mais aussi à l’incidence des autres infections virales. Mieux comprendre les interactions virus-virus pourrait améliorer nos prédictions d’épidémies saisonnières et nos stratégies pour les combattre.

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Le Saviez-Vous ► Pourquoi le froid favorise certaines maladies


L’hiver est une saison idéale pour certaines maladies respiratoires et cardiaques. Le froid, le confinement, la proximité, le manque d’exercice, le temps d’ensoleillement plus court, sont tous des conditions que le rhume, grippe, bronchite etc … puissent se développer.
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Pourquoi le froid favorise certaines maladies


Les muqueuses du nez s’assèchent en hiver faisant ainsi tomber une barrière naturelle aux virus. 132239142/contrastwerkstatt – stock.adobe.com

  • Par   Tristan Vey

Rhume, angine, grippe, bronchite…Plusieurs pathologies, notamment cardiaques et respiratoires, nous touchent plus volontiers en hiver. Voici pourquoi.

La surmortalité hivernale est un fait épidémiologique bien établi. En 2006, une étude évaluait à 15.000 le nombre de décès excédentaires survenant chaque année en hiver en France. L’accroissement est en partie lié à une hausse du nombre de maladies respiratoires, dont la grippe, et à une multiplication des accidents cardiaques. Mais quel rôle précis vient jouer le froid dans cette augmentation? Y a-t-il plus d’agents infectieux? Sommes-nous plus fragiles?

La première explication, générale, s’applique à toutes les maladies contagieuses par voie aérienne (grippe, bronchite infectieuse, rhume, angine virale, etc.).

Selon un rapport de 2009 de l’Institut de veille sanitaire sur la physiologie du froid, «la tendance à la concentration de la population dans des espaces confinés et peu ventilés (quand il fait froid) augmente le risque d’infections croisées».

Pour Bruno Lina, directeur du laboratoire de virologie et pathologies humaines de la faculté de médecine de Lyon, «le confinement est un élément déterminant» pour expliquer la recrudescence hivernale de pathologies respiratoires.

L’expression «prendre froid» vient de là

D’autre part, notre corps met en place une stratégie pour réchauffer l’air froid inspiré avant son arrivée dans les poumons. Les muqueuses nasales transfèrent à cet air de l’eau à la température du corps (phénomène qui explique au passage le «nez qui coule» en hiver). Ce transfert de chaleur humidifie l’air et provoque l’assèchement de la barrière physique que constitue le mucus. Les virus et les bactéries entrent alors plus facilement dans notre corps.

Le froid altère parallèlement le fonctionnement de notre système immunitaire.

«Les cellules se déplacent moins vite, ce qui ralentit la réponse immunitaire et laisse du temps au virus pour s’installer», note Bruno Lina. Les cils qui nettoient régulièrement nos bronches sont également moins efficaces lorsque les températures sont hivernales. Tous ces éléments expliquent, au moins en partie, la recrudescence en hiver des rhumes et autre bronchites. C’est vraisemblablement ce qui a donné naissance à l’expression «prendre froid».

Luc de Saint-Martin Pernot, médecin interniste au Centre hospitalier régional universitaire de Brest, évoque aussi, dans le numéro d’octobre 2011 du magazine Pour la science , «la sécheresse accompagnant le froid et les polluants atmosphériques, dont les concentrations augmentent car les habitations sont insuffisamment ventilées». Ces deux facteurs «provoquent une irritation des voies nasales et bronchiques», explique-t-il, ajoutant que cela augmente le «nombre de protéines ICAM-1, “serrures” par lesquelles les rhinovirus responsables du rhume entrent dans les cellules et les infectent».

Le virus plus résistant quand il fait froid

Du côté des virus, comme les rhinovirus responsables des rhumes, le froid constitue au contraire un avantage. En attendant de se mettre au chaud dans notre corps pour «éclore», le microbe est enveloppé dans une petite coque protectrice. Cette dernière est d’autant plus résistante que l’air est froid. En hiver, la diminution de l’ensoleillement limite aussi l’exposition des virus aux rayons ultraviolets qui les dégradent naturellement. Autrement dit, la durée de vie d’un virus augmente lorsque la température baisse et que le soleil se cache. Son pouvoir contagieux en est renforcé. À noter que ces deux éléments valent aussi pour le virus de la gastro-entérite dont les épidémies chez l’enfant surviennent systématiquement en hiver.

L’augmentation des pathologies cardiovasculaires est quant à elle une conséquence quasi mécanique de la température. Lorsqu’il fait froid, les vaisseaux sanguins se contractent pour limiter les pertes de chaleur de l’organisme. Cela induit une plus grande viscosité du sang qui met notre cœur à rude épreuve. Des chercheurs américains ont également soutenu en 2012 qu’une alimentation moins saine et une diminution de l’activité physique en hiver pourraient aussi expliquer cette recrudescence de maladies cardiovasculaires.

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Le Saviez-Vous ► Les bons gestes pour éviter la grippe saisonnière


La campagne de vaccination anti-grippale est commencée depuis le novembre au Québec. Cette vaccination ne peut pas prévenir tous les cas de grippe, mais il peut réduire l’hospitalisation ou les décès surtout pour les personnes plus à risques. Qu’on soit vacciné ou non, il est important de suivre certaines règles pour éviter la contamination.
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Les bons gestes pour éviter la grippe saisonnière

OLHA KHORIMARKO VIA GETTY IMAGES

La grippe est parmi les dix causes principales de décès au Canada.

Par Elsa Vecchi

L’hiver est arrivé plus tôt que prévu et vous n’avez aucunement envie de choper la grippe qui en a déjà abattu plus d’un? Il y a des gestes à respecter pour éviter la propagation de la maladie. Mais avant d’entrer dans le vif du du sujet, voici quelques informations et chiffres intéressants sur la maladie.

La grippe est une infection virale qui touche principalement le nez, la gorge, les bronches, et éventuellement les poumons. Elle dure en général une semaine environ et se caractérise par l’apparition brutale d’une forte fièvre, des myalgies, des céphalées, un mauvais état général, une toux sèche, une gorge irritée et une rhinite.


Tout le monde peut attraper la grippe et elle est parmi les dix causes principales de décès au Canada.

Chaque année, au Canada, la grippe cause environ:

  • 12 200 séjours à l’hôpital

  • 3 500 décès.

Les résistances au vaccin

Même si le vaccin antigrippal constitue la meilleure protection contre la grippe saisonnière, qui ne vise donc pas à prévenir tous les cas de grippe, un nombre surprenant de Canadiens ne considèrent toujours pas l’importance de se faire vacciner.

Les résultats de cette étude faite par Environics Research à la demande de Pharmaprix sont éloquents:

– près de la moitié (49%) des Canadiens ne prévoient pas de se faire vacciner contre la grippe cette saison.

– neuf Canadiens sur dix (87%) ignorent que la grippe cause en moyenne 3 500 décès au Canada chaque année.

– trente-huit pour cent des Canadiens ne pensent pas avoir besoin de se faire vacciner contre la grippe parce qu’ils ne tombent jamais malades, même si le vaccin antigrippal aide à protéger les groupes à haut risque (personnes âgées, femmes enceintes, enfants).

– plus d’un Canadien sur cinq (22%) pense à tort que le vaccin contre la grippe ne profite qu’à eux-mêmes et non à leur entourage.

Seulement 25% des Québécois prévoient se faire vacciner *Chiffres INSPQ et Statistiques Canada

NATALIE_ VIA GETTY IMAGES

Les bons gestes

Une fois le vaccin considéré, il n’en reste pas moins que des gestes de prévention permettent de réduire les risques. Le virus se transmet facilement d’une personne à l’autre par l’intermédiaire des microgoutelettes et des particules excrétées par les sujets infectés lorsqu’ils toussent ou éternuent.

Selon Santé Canada:

  • évitez de toucher votre visage

  • lavez souvent les mains

  • toussez ou éternuez dans le creux de votre coude, et non pas dans votre main

  • nettoyez et désinfectez les surfaces touchées par de nombreuses personnes, comme: les téléphones, les poignées de porte, les télécommandes

Mais aussi n’oubliez pas de vous couvrir la bouche et le nez avec un mouchoir en papier pour tousser, le jeter ensuite, puis se laver les mains soigneusement et régulièrement.

Et bien sûr si vous êtes malades, il est conseillé de rester à la maison et d’éviter tout contact étroit avec d’autres personnes jusqu’à ce que vous vous sentiez assez bien pour reprendre vos activités quotidiennes. C’est la meilleur méthode pour éviter la propagation!

CZARNY_BEZ VIA GETTY IMAGES

Le vaccin gratuit pour qui?

Chaque année, une campagne de vaccination a lieu dans le cadre du programme. La campagne de vaccination contre la grippe a débuté le 1er novembre 2019. Le vaccin est offert gratuitement aux personnes qui ont le plus de risques de présenter de graves complications de la grippe.

Il vise les les enfants de 6 mois à 17 ans atteints de certaines maladies chroniques; les adultes ayant certaines maladies chroniques (incluant les femmes enceintes, quel que soit le stade de leur grossesse); les femmes enceintes aux 2e et 3e trimestres de leur grossesse, les personnes âgées de 75 ans et plus.

Afin de diminuer les risques de contamination, la vaccination est aussi offerte gratuitement aux proches qui habitent sous le même toit qu’un enfant de moins de 6 mois ou qu’une personne à risque élevé d’hospitalisation ou de décès ainsi qu’à leurs aidants naturels; aux travailleurs de la santé.

La vaccination est également gratuite pour les personnes suivantes : les enfants de 6 à 23 mois en bonne santé; les personnes âgées de 60 à 74 ans en bonne santé.

Le programme a pour but de réduire les hospitalisations et la mortalité chez les personnes les plus à risque. Il ne vise donc pas à prévenir tous les cas de grippe.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Le vaccin contre la grippe ne peut pas donner la grippe


Bientôt, commencera la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière, certains voit la vaccination de mauvais oeil, pour ma part, je pense que c’est nécessaire surtout pour des personnes âgées, les jeunes enfants et ceux avec des maladies chroniques.
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Le vaccin contre la grippe ne peut pas donner la grippe

Une main gantée tient une seringue qui contient un vaccin.

Les taux de vaccination contre la grippe saisonnière stagnent depuis quelques années.

PHOTO : ISTOCK

Les taux de vaccination contre la grippe saisonnière stagnent depuis quelques années, alors que le vaccin disponible est considéré comme sécuritaire et qu’il prévient des milliers de morts. Pourquoi tant de Canadiens hésitent-ils encore à se faire vacciner?

Durant la dernière période grippale de 2018-2019, seulement 38 % des Canadiens ont reçu le vaccin saisonnier. Ce pourcentage, nettement en dessous de la cible de 80 % fixée par l’Agence de la santé publique du Canada, n’a pas beaucoup bougé depuis 2015 (34 %).

Pourtant, des millions de Canadiens continuent de contracter cette maladie infectieuse d’origine virale chaque année et, bien que la majorité d’entre eux s’en remettent en une dizaine de jours, plus de 12 000 présentent des complications graves et se retrouvent à l’hôpital. De ce nombre, 3500 finissent à la morgue.

C’est pour éviter les complications que les autorités sanitaires invitent tous les Canadiens de plus de 6 mois à se faire vacciner, et ce, particulièrement les plus vulnérables, comme les enfants et les personnes âgées.

Or, certains décident de ne pas se faire vacciner, et ils avancent souvent deux raisons pour passer leur tour :

  • le vaccin peut lui-même donner la grippe;

  • le vaccin n’est jamais efficace parce qu’il ne contient pas les bonnes souches du virus.

Attraper la grippe avec le vaccin?

Le vaccin antigrippal ne peut pas transmettre la grippe. Ce n’est tout simplement pas possible, puisque le vaccin est composé d’une forme inactivée ou affaiblie du virus, et ne peut donc pas se reproduire et causer la grippe.

Ce qui est vrai, par contre, c’est que vous pourrez ressentir les effets d’une réponse immunitaire dans votre corps, mais cela ne signifie en aucun cas que vous avez la grippe.

Vous pouvez donc vous sentir un peu incommodé et présenter une fièvre de faible intensité, des maux de tête ou des douleurs musculaires générales. Cela veut simplement dire que votre système immunitaire reconnaît le virus inactif comme un envahisseur étranger et qu’il développe des anticorps qui l’attaqueront si vous êtes exposés.

Ces effets secondaires peuvent parfois être confondus avec la grippe, mais en réalité il s’agit d’une réaction normale du corps à la vaccination.

D’autres peuvent aussi confondre les symptômes de la grippe avec un mauvais rhume ou une gastro-entérite.

Il ne faut pas oublier que certaines personnes peuvent également avoir été exposées au virus avant d’être vaccinées et ainsi attraper la grippe malgré tout.

Les 4 composants d’un vaccin

  • L’antigène : il s’agit du virus inactivé qui apprend au corps à le reconnaître et à le combattre s’il se trouve en sa présence à un stade ultérieur.

  • Les adjuvants aident à renforcer la réponse immunitaire.

  • Les conservateurs permettent de maintenir l’efficacité du vaccin dans le temps.

  • Les stabilisateurs protègent le vaccin pendant l’entreposage et le transport.

Illustration montrant le virus de l'influenza.

Il existe quatre types de virus grippaux : A, B, C et D. Les virus de la grippe humaine A et B provoquent des épidémies saisonnières.

PHOTO : CDC

Efficacité variable

Il est vrai que la protection offerte par le vaccin n’est pas de 100 % et qu’elle varie d’une saison à l’autre.

Il existe quatre types de virus grippaux : A, B, C et D. Ce sont les virus de la grippe humaine A et B qui provoquent des épidémies saisonnières.

Le vaccin antigrippal annuel inclut les types A (H1N1), A (H3N2), et un ou deux virus grippaux B.

Il peut arriver qu’une souche du virus incluse dans le vaccin par ses créateurs au moment de sa production soit différente des souches en circulation.

L’efficacité du vaccin contre cette souche se voit alors diminuée.

Habituellement, le vaccin prévient la grippe chez environ 40 % à 60 % des personnes en bonne santé lorsque les souches de virus qu’il contient correspondent bien aux souches en circulation.

La saison dernière, en 2018-2019, le vaccin contre la grippe a présenté un taux d’efficacité de 72 % au Canada, selon la revue Eurosurveillance.

Il s’agissait de l’une des meilleures performances du vaccin des dernières années.

Même si les prévisions des virologues ne s’avèrent pas, la vaccination contre la grippe est toujours recommandée, puisqu’elle offre une protection contre les autres souches incluses dans le vaccin. De plus, elle contribue également à prévenir la propagation du virus et permet de réduire la gravité des symptômes.

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Le premier vaccin créé avec une intelligence artificielle


L’intelligence artificielle pourrait faire économiser beaucoup, tout en étant plus rapide pour trouver le bon vaccin anti-grippal et serait plus efficace, c’est du moins ce qu’espèrent les chercheurs.
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Le premier vaccin créé avec une intelligence artificielle


Céline Deluzarche
Journaliste


Une équipe australienne a conçu un vaccin contre la grippe doté d’un adjuvant découvert par un algorithme. L’intelligence artificielle pourrait à l’avenir se généraliser pour accélérer et rationaliser le développement de nouveaux médicaments.

Le premier vaccin mis au point grâce à l’intelligence artificielle va entrer en phase d’essai clinique aux États-Unis. Ce vaccin contre la grippe saisonnière comporte un adjuvant spécial stimulant le système immunitaire afin d’améliorer son efficacité. Un premier programme baptisé « SAM » a d’abord été conçu pour analyser quels vaccins anti-grippaux ont été les plus efficaces ces dernières années. Un deuxième algorithme a ensuite créé des milliards de composés imaginaires dont SAM a tiré une dizaine de candidats présentant le meilleur potentiel.

Un adjuvant censé doper l’efficacité du vaccin contre la grippe

« Au lieu de travailler avec des millions de composés, nous avons synthétisé uniquement les meilleurs pour les tester, indique Nikolai Petrovsky, professeur de médecine à l’université Flinders (Australie) qui a dirigé les recherches. L’adjuvant que nous avons identifié cible un récepteur particulier qui stimule le système immunitaire lorsqu’il est en contact avec le virus de la grippe. La réponse immunitaire est ainsi renforcée par rapport au vaccin classique ».

L’efficacité de ce vaccin devrait ainsi atteindre 80 % à 90 %, contre 20 % à 50 % en moyenne pour les vaccins anti-grippaux habituels. En 2017, elle n’avait même pas dépassé les 10 % en raison d’une mutation du virus.

Les algorithmes passent au crible des milliards de molécules potentielles, générant des économies d’argent et de temps considérables pour la mise au point des médicaments. © Sashkin, Fotolia

Les algorithmes passent au crible des milliards de molécules potentielles, générant des économies d’argent et de temps considérables pour la mise au point des médicaments. © Sashkin, Fotolia

Réduire drastiquement les coûts de développement des médicaments

L’intelligence artificielle apporte de nouvelles perspectives inespérées pour la découverte de nouveaux médicaments, alors que les laboratoires font face à des coûts de plus en plus exorbitants en recherche et développement. Sur 10.000 molécules ciblées lors de la phase préclinique, seule une parvient au final à une mise sur le marché. Le coût de développement d’un médicament a ainsi explosé ces dernières années pour atteindre 1,5 milliard de dollars. En isolant en amont les molécules répondant à différents critères physico-chimiques, l’IA pourrait réduire drastiquement toute la phase préclinique.

« Il nous a fallu moins de deux ans pour développer ce nouveau vaccin, contre cinq ans minimum pour le vaccin normal », témoigne Nikolai Petrovsky.

S’il passe le cap final des essais cliniques humains, ce qui devrait prendre 12 mois, il devrait être disponible à la commercialisation d’ici trois ans.

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Le Saviez-Vous ► 35 mythes sur la santé très répandus qui méritent de disparaître


Ah, les croyances populaires ont parfois une longue vie. Dans l’enfance et encore aujourd’hui, toutes sortes de conseils nous sont proposés. Régime détox, manger des carottes pour la vue, boire 8 verres d’eau par jour et bien d’autres encore.
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35 mythes sur la santé très répandus qui méritent de disparaître


Mythe sur la santé : le vaccin contre la grippe peut vous donner la grippe.

Par Charlotte Hilton Andersen, RD.com

Votre mère disait que les carottes donnent de bons yeux : elle avait tout faux! Des spécialistes font le point sur ces mythes soi-disant santé qu’on vous a rabâchés toute votre vie.

Mythe : les déodorants peuvent causer le cancer

« Cela fait un titre accrocheur, mais quelques chercheurs ont employé des techniques montrant une corrélation et non un lien causal – et c’est une énorme différence. Les humains et le monde où nous vivons sont très complexes : il est donc improbable qu’un seul comportement suffise à causer le cancer. Ce qui est en jeu, c’est sans doute un mélange composite d’héritage génétique, et de facteurs environnementaux et comportementaux. De plus, les études de suivi n’ont pu confirmer le lien établi. »
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Mythe sur la santé : les carottes améliorent la vueiStock/infrontphoto

Mythe : les carottes améliorent la vue

« Même si les carottes sont excellentes pour combler un petit creux, et qu’elles contiennent du béta-carotène, un précurseur de la vitamine A, la conversion de celui-ci en vitamine A dans l’organisme est limitée. En Amérique du Nord, presque tout le monde a de la vitamine A stockée en abondance dans le foie. Et même si nous y ajoutons des suppléments de béta-carotène ou de vitamine A, cela ne modifiera en rien ‘l’erreur de réfraction de l’œil’ ou l’ordonnance pour de nouvelles lunettes dont vous avez besoin pour y voir clair. » Jeff Anshel, docteur en optométrie, membre de l’Académie américaine d’optométrie, E Street Eyes et fondateur de la Ocular Nutrition Society

Mythe : L’eau en bouteille est meilleure que l’eau du robinet

« Les ventes mondiales d’eau embouteillée ont explosé ces dernières décennies à cause du préjugé douteux selon lequel l’eau de source est plus saine et plus propre que l’eau qui sort du robinet. L’eau en bouteille n’est ni pire ni meilleure que l’eau du robinet puisqu’à plus de 50 pour 100, ce n’est que… de l’eau du robinet. En outre, l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) publie des données détaillées sur la qualité de l’eau, que l’industrie de l’eau embouteillée se garde bien de vous transmettre. » Dr Morton Tavel, professeur émérite de médecine clinique, Faculté de médecine de l’Indiana

Mythe : il faut mettre du beurre ou de la glace sur une brûlure

« Les dommages causés par une brûlure sont dus en grande partie à la réaction inflammatoire cutanée. Le meilleur moyen de limiter l’enflure de la peau brûlée est de l’immerger immédiatement dans l’eau froide. Logique, non ? Cela soulage, et le corps sait comment se protéger. Par contre, le beurre va répandre très efficacement la chaleur, ce qui fera pire que mieux. Quant à la glace, elle peut endommager les cellules et on a aussi montré qu’elle aggravait les brûlures. » Dr Amy Baxter, urgentiste en pédiatrie, fondatrice des laboratoires MMJ

Mythe sur la santé : on peut purifier l’organisme avec des « régimes détox »iStock/PeopleImages

Mythe : on peut purifier l’organisme avec des « régimes détox »

« Les gens sont obsédés par l’idée de trouver une cure rapide qui va traiter tous leurs problèmes de santé, mais le problème, c’est qu’elle n’existe pas. Les soi-disant cures détox à base de jus ou autres liquides n’ont pas ces pouvoirs exceptionnels de vous aider à perdre du poids tout en clarifiant votre teint, ou même en purgeant votre système de ses toxines – c’est le travail de votre foie, et il remplit très bien son office. Au lieu de chercher un régime détox éclair, essayez d’intégrer à vos habitudes de vie quelques changements modestes mais significatifs. Mon plan détox favori est de mettre à mon agenda un voyage de plein air dans un lieu où la réception sur cellulaire est mauvaise. » Elizabeth Trattner, spécialiste en acupuncture (AP), docteure en médecine orientale et intégrative

Mythe : le vaccin contre la grippe peut vous donner la grippe

« Les virus contenus dans le vaccin ont été tués : ils sont donc inactifs, et le vaccin ne peut donc pas vous donner la grippe. Il peut y avoir de faibles effets secondaires, comprenant sensibilité, rougeur ou enflure au point d’injection; faible fièvre et/ou de la douleur. Ces effets apparaissent peu après l’injection et durent généralement un ou deux jours. Chez la majorité des personnes qui ont reçu le vaccin contre la grippe, celuici n’a entraîné aucun problème sérieux. » Jeremy Blais, docteur en pharmacie, CVS Pharmacy

Mythe : les humains utilisent seulement 10 pour 100 de leur cerveau

« C’est absolument faux. Nous utilisons la totalité de notre cerveau la majeure partie du temps. Par exemple, une tâche simple comme se servir un verre d’eau exige une activité neuronale dans cinq zones distinctes du cerveau, pour signaler la soif, coordonner les mouvements, donner le signal de satiété et se tenir debout pendant toute l’opération. Si une tâche si ordinaire exige tant d’efforts et de coordination, imaginez quelle quantité de matière grise la mécanique quantique met à contribution! En conclusion, nous utilisons une grande partie de notre cerveau pour la plupart des tâches, simples ou compliquées. »  Dr Abhishiek Sharma, praticien en neurochirurgie à Scottdale, Arizona


Mythe : sortir les cheveux mouillés va vous rendre malade

« C’est le virus, et non l’air froid, qui vous rend malade. Sans exposition au virus du rhume, vous pouvez sortir par un froid intense, les cheveux dégoulinants, et il sera impossible que vous vous enrhumiez. En fait, il existe de nos jours une catégorie entière de personnes qui recherchent le froid pour améliorer immunité et performance. Y a-t-il une corrélation? Oui. Mais selon des recherches récentes, c’est parce que le rhinovirus, qui cause le rhume ordinaire, prolifère par basses températures. Mais le froid en lui-même ne cause pas le virus. » Amsden

Une autre raison de la prévalence du rhume en hiver, c’est que les gens ont tendance à rester plus souvent à l’intérieur, ce qui implique plus de contacts avec les autres, plus de temps passé dans un air recyclé, donc plus d’exposition au virus du rhume.


Mythe sur la santé : si vous avez l’esprit logique, vous êtes « cerveau gauche » ; les artistes sont « cerveau droit ».iStock/Geber86

Mythe : si vous avez l’esprit logique, vous êtes « cerveau gauche » ; les artistes sont « cerveau droit »

« Aucune preuve significative n’étaye la croyance populaire selon laquelle les personnes logiques utilisent l’hémisphère gauche, et les personnes créatives, l’hémisphère droit. Ce mythe persistant est fondé sur les premières opérations chirurgicales sur des patients épileptiques : dans le but d’attribuer des fonctions distinctes à différentes parties du cerveau, on a déterminé que l’information visuospatiale était mieux traitée dans l’hémisphère droit, tandis que l’information verbale était mieux traitée dans l’hémisphère gauche. Mais des scanners du cerveau sur des sujets sains ont montré que les activités logiques aussi bien que créatives provoquent l’activation de réseaux neuronaux situés autant dans l’hémisphère gauche que dans le droit. » Sharma


Mythe : il faut boire huit verres d’eau par jour

« Vous devez boire à votre soif, et non pour vous plier à une quantité de verres fixée arbitrairement. L’hydratation de votre peau vous préoccupe? Dites-vous qu’il faudrait que vous soyez drastiquement et dangereusement déshydraté(e) (une privation d’eau de plusieurs jours) avant que votre peau montre des signes de détresse. La peau se dessèche beaucoup plus vite pour des raisons externes (faible humidité ou hydratation), que pour des raisons internes. Dr Neal Schultz, dermatologue à New York, fondateur de DermTv.com et créateur de BeautyRx.


Mythe : la dysfonction érectile, c’est psychologique

« La dysfonction érectile n’est pas ‘’entièrement dans la tête’’, et peut être l’indice de problèmes plus graves, comme une maladie vasculaire. Les chercheurs ont établi des liens solides entre la DE et le diabète, le taux élevé de cholestérol, le tabagisme, l’hypertension, l’obésité et les maladies cardiaques. Ce n’est pas une situation dont on se sort par la pensée positive. » Dr Harland Thomas Holman, médecin au Spectrum Health Medical Group


Mythe : Les vaccins, c’est seulement pour les enfants

« Être adulte ne veut pas dire qu’on en a fini avec les vaccins. L’injection contre le tétanos a été mise à jour pour y inclure le vaccin contre la coqueluche, recommandé tous les 10 ans. Si le tétanos est rare, les épidémies de coqueluche sont en augmentation, et la prévention devient particulièrement importante si vous avez de jeunes enfants dans la famille. Toute personne qui fume, qui a une maladie cardiaque chronique ou qui a plus de 65 ans devrait envisager le vaccin contre la pneumonie et contre le zona. Et n’oubliez pas le vaccin annuel contre la grippe. »
Holman


Mythe sur la santé : si vous pouvez marcher dessus, il n’y a rien de cassé.iStock/macniak

Mythe : si vous pouvez marcher dessus, il n’y a rien de cassé

« Si, après une blessure, vous pouvez bouger le pied, la cheville ou une autre partie du corps et marcher, cela ne veut pas dire qu’il n’y ait pas de fracture. Les ligaments, les tendons et les muscles tiennent les os ensemble, donc un os cassé peu encore participer au mouvement. Mais marcher avec un os brisé peut dans certains cas provoquer un déplacement ou une division qui nécessitera une correction par un chirurgien orthopédiste, avec pose d’un plâtre ou parfois même une opération chirurgicale. » Dr Steven Neufeld, chirurgien orthopédiste aux Centers for Advanced Orthopaedics


Mythe : les crèmes solaires donnent le cancer

« Certains patients croient que les produits chimiques contenus dans les écrans solaires peuvent causer le cancer. Pourtant, cela n’a jamais été prouvé, et les études qui lient les deux sont largement douteuses. Si on analyse un échantillon de personnes, celles qui mettent de la crème solaire risquent beaucoup plus d’avoir un cancer de la peau et ont des types de peaux plus clairs. Ces personnes sont donc naturellement sujettes au cancer de la peau et mettent de la crème solaire parce qu’elles attrapent facilement des coups de soleil. Ce qui ne veut pas dire que la crème cause le cancer, mais que sans crème, elles auraient un taux de cancer de la peau encore plus élevé !» Dr Eric Meinhart, dermatologue chez California Dermatology Specialists


Mythe : faire craquer ses jointures peut donner de l’arthrose

« Des recherches récentes ont été incapables d’établir un lien entre l’arthrose et le craquement des jointures. La plupart des études plus anciennes sur le sujet se basaient sur l’auto-évaluation par les participants de leurs habitudes en ce domaine pendant un bon nombre d’années, établissant ensuite une corrélation avec l’apparition de l’arthrose. Mais les études fondées sur la mémoire des gens ne sont jamais très fiables, et le risque d’arthrose augmente naturellement avec l’âge. » Amsden


Mythe sur la santé : on marche mieux pieds nus.iStock/Vladdeep

Mythe : on marche mieux pieds nus

« C’est maintenant une tendance très répandue d’affirmer que ne pas porter de chaussures est bon pour les pieds. Sauf que ce n’est pas nécessairement vrai. Marcher pieds nus peut exposer vos pieds aux coupures, aux égratignures, aux blessures et même aux mycoses des ongles. » Neufeld


Mythe : un régime sans gluten vous aidera à perdre du poids

« Les seules personnes à avoir besoin d’un régime sans gluten, ce sont celles qui ont reçu un diagnostic de maladie coeliaque. Les malades soumis à un régime sans gluten perdent du poids à cause des aliments éliminés de leur alimentation, ce qui fait baisser leur apport calorique quotidien. » Suzanne Fisher, maître en sciences, diététicienne et nutritionniste agréée, consultante en nutrition chez Fisher Enterprises.

Cette diminution des calories peut en fait avoir un impact négatif sur votre santé. À moins d’avoir une intolérance au gluten, éviter le gluten n’a aucun avantage pour la santé.


Mythe : si vous avez eu la grippe cet hiver, vous ne l’attraperez pas une autre fois

« Mais s’agissait-il de la grippe ou d’un autre virus? De plus, il existe chaque année plusieurs souches de grippe en circulation, et être contaminé(e) par une souche ne vous protège pas des autres. » Dr Daniel McGee, pédiatre à l’Hôpital pour enfants Helen DeVos


Mythe : il faut se rincer la bouche après s’être brossé les dents

« La plupart des pâtes dentifrice contiennent une dose de fluor qui aide à combattre la formation des caries en reminéralisant l’émail dentaire. Si vous vous rincez la bouche avec du rince-bouche ou de l’eau, vous ne laissez pas aux ingrédients actifs le temps d’agir, et vous n’en tirez pas tout le bénéfice. Trop de mes patients ont ce problème et ils me regardent d’un air outré quand je leur dis que pendant presque toute leur vie, ils ont fait les choses de travers. » Eugene Gamble, chirurgien parodontiste


Mythe sur la santé : les glucides font grossir.iStock/wsmahar

Mythe : les glucides font grossir

« Beaucoup de gens évitent les glucides pour tenter de perdre du poids, mais ceux-ci ont leur place dans un régime alimentaire équilibré et ils sont indispensables, surtout si vous faites de l’exercice. L’important, c’est le type d’hydrate de carbone. Par exemple, les grains entiers comme l’avoine, l’orge, les pâtes de blé entier, le pain et le riz brun, ainsi que les fèves et les lentilles apportent une incroyable quantité de fibre, de vitamines et de minéraux. Sans mentionner que ces types de glucides aident à abaisser les risques de maladie cardiaque, de diabète, de certains cancers et du syndrome métabolique. Et ils contribuent aussi à maintenir un poids santé. » Kim Melton, diététiste agréée


Mythe : si on fait de l’exercice, on peut manger ce qu’on veut

« En matière de perte et de maintien du poids, le régime est roi. Bien des personnes prennent prétexte de l’exercice pour se disculper d’avoir succombé à la malbouffe. Malheureusement, la plupart des gens (et les machines d’exercice) ont tendance à surestimer le nombre de calories brûlées pendant une séance, ce qui leur donne le faux sentiment de ‘’pouvoir manger n’importe quoi’’, avec la prise de poids qui s’ensuit inéluctablement. Si vous voulez vraiment perdre du poids, vous devez analyser sérieusement votre alimentation et faire le virage vers les aliments riches en nutriments; l’exercice seul ne suffit pas. » Tory Tedrow, diététiste agréée, CNSC (clinicienne certifiée en soutien nutritionnel), directrice de la nutrition pour ContentChecked


Mythe : le secret d’un ventre plat, ce sont les abdos

« On ne peut pas cibler une zone précise du corps pour la tonifier ou y brûler un excès de graisse. À eux seuls, les redressements assis et le travail sur les abdos n’ont pas fait la preuve de leur efficacité pour donner un ventre plat, mais un régime alimentaire équilibré associé à un programme d’exercices vous fera perdre du poids sur l’ensemble du corps, et vous verrez votre ventre devenir plus plat. » Jessica Arber, entraîneuse privée et directrice certifiée de la mise en forme en milieu de travail


Mythe sur la santé : les suppléments probiotiques peuvent guérir tous les maux de ventre.iStock/diego_cervo

Mythe : les suppléments probiotiques peuvent guérir tous les maux de ventre

« Il n’y a aucune étude scientifique à l’appui de la plupart des bienfaits revendiqués par l’industrie des suppléments probiotiques. Les patients ont plutôt intérêt à ajouter simplement à leur alimentation des produits fermentés – yogourt, kéfir et kombucha – plutôt que d’acheter ces suppléments ruineux. » Dr Neil Stollman, gastroentérologue dans la région de San Francisco Bay


Mythe : la toxicomanie est une preuve de faiblesse, de manque de maîtrise de soi

« L’accoutumance est une maladie chronique du cerveau. Elle a été reconnue comme telle par l’Association médicale américaine (AMA) et d’autres organismes médicaux depuis 1987. Cette maladie n’a rien à voir avec la moralité ou le choix personnel : elle est plutôt liée à la chimie du cerveau. L’accoutumance créé des changements dans le cerveau, qui affectent la prise de décision et le contrôle de soi d’un individu. » Joseph Garbely, docteur en ostéopathie, directeur médical et vice-président des services médicaux aux Caron Treatment Centers


Mythe : des petits repas échelonnés tout au long de la journée valent mieux que trois gros repas

« En ce qui concerne vos repas, le facteur le plus important n’est pas leur nombre mais l’équilibre des macronutriments dans chacun d’eux. Idéalement, il vous faut plus de 50g par jour de fibres végétales. C’est plus essentiel que de ‘’garder un bon taux de sucre dans le sang’’ en faisant des petits repas. L’objectif principal, c’est d’assurer le bien-être de ses intestins grâce à des repas riches en macronutriments, dont les fibres végétales et les bons gras. » Stella Metsovas, nutritionniste et auteure de Wild Mediterranean


Mythe sur la santé : le savon en pain est un nid à bactéries ; le savon liquide est plus propreiStock/diane39

Mythe : le savon en pain est un nid à bactéries ; le savon liquide est plus propre

« Les gens pensent que les savons en pain sont sales et abritent des germes, mais aucune étude fiable ne le prouve. Cependant, certaines marques de savon peuvent être irritantes pour la peau parce qu’elles contiennent des ingrédients nettoyants agressifs qui privent la peau de ses huiles et de ses graisses naturelles. L’important, c’est ce que le savon contient et non sa forme solide ou liquide. » Dr Terrence Keaney, spécialiste en dermatologie pour Dove


Mythe : les aliments mangés après 20 h se transforment directement en graisse

« Ce ‘’truc de régime’’ est une fable; les aliments absorbés le soir ne sont pas métabolisés différemment des autres. Peut-être est-ce juste un moyen de vous dissuader de manger des aliments malsains le soir, au moment où la fatigue émousse vos bonnes résolutions. Par contre, je recommande fortement une collation santé avant le coucher aux personnes qui essaient de perdre du poids. » Shawn M. Talbott, docteur en sciences, spécialiste en nutrition certifié, biochimiste nutritionnel et auteur de Best Future You


Mythe : le sexe oral et anal sont une alternative sûre aux relations sexuelles classiques

« Les pratiques sexuelles orales et anales sont des comportements à risque pour plusieurs raisons. Le papillomavirus humain (VPH), l’infection sexuellement transmissible la plus commune, se transmet par le sperme. On sait que le VPH peut causer le cancer du col et du pénis, mais il peut aussi causer le cancer de l’anus, de la bouche et de la gorge. D’autres infections sexuellement transmissibles, comme la gonorrhée, peuvent aussi se développer dans la bouche et la gorge. De plus, le sexe anal à répétition peut endommager les muscles qui aident à contrôler la défécation, causant un état nommé le prolapsus anal, où une partie du rectum glisse en dehors de l’anus.» Dr Elyse Watkins, professeure adjointe en études d’assistanat médical à l’Université de High Point


Mythe sur la santé : les enfants sont les meilleurs dormeurs.iStock/onebluelight

Mythe : les enfants sont les meilleurs dormeurs

« L’expression archiconnue ‘’dormir comme un bébé’’ fait du sommeil de l’enfant la quintessence même du dodo paisible. Mais le corps de l’enfant a pourtant des défis particuliers à relever pour respirer pendant le sommeil. L’organisme en croissance n’a pas encore développé de larges amygdales et une langue suffisamment volumineuse, ce qui peut causer des difficultés respiratoires durant la nuit. Des facteurs comme le régime alimentaire, l’utilisation de tasse à bec verseur, la durée de l’allaitement maternel et des allergies peuvent aussi avoir une influence sur la qualité du sommeil de l’enfant. » Dr Mark Burhenne, docteur en chirurgie dentaire, auteur de The 8-Hour Sleep Paradox


Mythe sur la santé : le chocolat est un aliment santé.iStock/NightAndDayImages

Mythe : le chocolat est un aliment santé

« Croquer un carré de chocolat noir procure de bons antioxydants, mais si on force la dose, le tableau est différent car les effets nuisibles vont peser plus lourd que les avantages. Le chocolat est hélas l’un de ces aliments-réconfort qui invitent aux abus. Comme il est riche en gras et en sucre, il n’est évidemment pas à ranger dans les trucs miracle pour perdre du poids. Si vous désirez profiter des bienfaits des antioxydants (et du goût sublime) sans contrarier vos efforts pour maigrir, limitez-vous à un carré par jour de chocolat noir, à 70 pour 100 de cacao solide au minimum. » Dr Robert Zilter, membre du Collège des médecins américains (FACP), membre de l’Académie américaine de pédiatrie (FAAP), spécialiste de l’obésité au Scottdale Weight Loss Center

Par contre, cette étude confirme que le chocolat est bon pour la partie la plus importante de votre corps.

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Mythe sur la santé : les talons hauts sont mauvais pour les pieds.iStock/eclipse_images

Mythe : les talons hauts sont mauvais pour les pieds

« Porter des talons hauts sans discontinuer peut raccourcir vos tendons d’Achille, et causer de la douleur et des blessures. Cependant, ce n’est pas parce qu’un soulier est plat qu’il ne va pas vous faire mal aux pieds. Et aucun type de chaussure ne prévient ou ne cause les oignons, puisque cette malformation est en grande partie héréditaire. Le mieux, c’est de varier tout au long de la semaine la hauteur de vos talons et le type de souliers. Et s’ils vous font mal, enlevez-les!» Dr Joan Oloff, podiatre et conceptrice de chaussures


Mythe : sans entraînement, vos muscles vont se transformer en graisses

« De nombreuses personnes qui ont pris du muscle en faisant de l’exercice pensent si elles arrêtent, cette masse musculaire va se transformer en gras. Mais le tissu musculaire et le tissu adipeux sont très différents, faits de types de cellules distincts, comme, par exemple, l’os et la peau. Quand les personnes musclées perdent la forme, elles prennent souvent du poids, et à cause de cette couche de graisse excédentaire sur le muscle, leur corps paraît moins ferme et leurs muscles ont l’air de s’être transformés en gras, mais ce n’est pas le cas. » Smoliga


Mythe sur la santé : le jus de fruit est meilleur que les boissons gazeuses.iStock/sturti

Mythe : le jus de fruit est meilleur que les boissons gazeuses

« Les fruits entiers et les légumes sont excellents pour votre santé, mais le problème du jus de fruit, c’est qu’il est riche en sucre et pauvre en fibres, ce qui fait rapidement grimper votre insuline. Le sucre est alors injecté dans les cellules adipeuses puis converti en graisse. De plus, la consommation de jus de fruit augmente l’apport alimentaire, alors que l’eau le réduit. Au lieu de remplacer les boissons gazeuses par le jus de fruit, optez pour les boissons sans calories : eau, thé noir ou café. » Zilter


Mythe sur la santé : l’arthrite et les os qui craquent, ça fait partie du vieillissement.iStock/Ocskaymark

Mythe : l’arthrite et les os qui craquent, ça fait partie du vieillissement

« L’arthrite n’est pas seulement une maladie de gens âgés (sous forme d’ostéoarthrose). Divers types d’arthrite, par exemple l’arthrite rhumatoïde et le lupus néonatal, frappent des jeunes, et même des enfants. Et il y a bien des choses à faire dès maintenant pour prévenir l’arthrose ou l’empêcher d’empirer. Ne l’acceptez pas comme une conséquence inéluctable du vieillissement. » Dr Nathan Wei, directeur clinique du Arthritis Treatment Center de Frederick, au Maryland


Mythe : rester assis est aussi dangereux que fumer

Vous avez peut-être entendu dire que ‘’la chaise, c’est la nouvelle cigarette’’. Et vous pensez que chaque fois que votre postérieur se pose sur une chaise, vous perdez une année de ce qui vous reste de vie. Rien de tel. Avoir un travail de bureau qui oblige à de longues stations assises, tout en veillant à avoir des activités au dehors, c’est très différent de mener une vie sédentaire 24 h par jour et sept jours sur sept. Si vous faites assez d’exercice et vous levez de votre chaise à peu près toutes les demi-heures, tout ira bien pour vous, selon une étude dirigée par la Clinique Mayo.

https://www.selection.ca/

Cet additif alimentaire affaiblirait nos défenses contre la grippe


Les chercheurs croient, mais des études plus poussés devront être faites que le BHQT, (code E319) que l’on retrouve dans les aliments ultra-transformés, serait responsable de l’affaiblissement du système immunitaire pour combattre la grippe et diminuerais aussi l’efficacité des vaccins anti-grippaux. Quoi qu’il en soit, les additifs alimentaires n’aident sûrement pas au corps pour rester en santé.
Nuage

 

Cet additif alimentaire affaiblirait nos défenses contre la grippe

Nathalie Mayer

Journaliste

On le trouve dans les aliments dits ultra-transformés. Car dans les huiles de cuisson, il sert à stabiliser les gras. Selon des chercheurs, le butylhydroquinone tertiaire (BHQT), ou E319, aurait pourtant pour effet d’affaiblir notre système immunitaire notamment lorsqu’il s’agit de lutter contre la grippe.

Entre 290.000 et 650.000. C’est le nombre de personnes qui mourraient chaque année de complications respiratoires liées à la grippe. Et la découverte faite par des chercheurs de l’université d’État du Michigan (États-Unis) pourrait apporter une explication. Des travaux menés sur des souris suggèrent en effet que le butylhydroquinone tertiaire (BHQT) affaiblit notre réponse immunitaire au virus de la grippe !

Mais le BHQT, c’est quoi ? Un additif alimentaire. Nom de code E319. Un additif plutôt courant que l’on trouve par exemple dans les chewing-gums, dans les céréales de petit déjeuner, dans les préparations pour gâteaux, dans les soupes ou encore dans les viandes surgelées.

« Nous avons observé qu’un régime alimentaire riche en BHQT supprime la fonction des cellules T auxiliaires et des cellules T tueuses », explique Robert Freeborn.

De quoi aggraver les symptômes des souris atteintes de la grippe.

Les chercheurs de l’université d’État du Michigan (États-Unis) comptent désormais étudier les effets d’un régime riche en butylhydroquinone tertiaire (BHQT) sur des échantillons de sang humain. © Bokskapet, Pixabay License

Les chercheurs de l’université d’État du Michigan (États-Unis) comptent désormais étudier les effets d’un régime riche en butylhydroquinone tertiaire (BHQT) sur des échantillons de sang humain. © Bokskapet, Pixabay License

BHQT diminuerait aussi l’efficacité du vaccin

Les chercheurs soupçonnent le BHQT de réguler à la hausse la production de certaines protéines – à savoir CTLA-4 et IL-10 – connues pour affaiblir le système immunitaire. Mais des travaux plus poussés seront nécessaires pour confirmer cette hypothèse.

Un régime riche en BHQT semble par ailleurs également affecter la mémoire du système immunitaire. Car lors d’une nouvelle infection par une souche apparentée, les souris soumises à ce régime ont subi une grippe plus longue que les autres. Une observation qui inquiète les chercheurs. Elle pourrait en effet avoir des conséquences sur l’efficacité des vaccins antigrippaux qui repose justement sur le principe de mémoire du système immunitaire.

https://www.futura-sciences.com

Des scientifiques de McGill dénoncent l’Oscillococcinum, un «remède de charlatan» contre la grippe


Il y a des gens qui ne jure que par l’homéopathie, pour ma part, j’ai des doutes, du moins pour la grippe. Si vraiment l’Oscillococcinum est fait a base de foie de canard très diluée, je ne voie pas comment il pourrait aider à récupérer plus vite
Nuage

 

Des scientifiques de McGill dénoncent l’Oscillococcinum, un «remède de charlatan» contre la grippe

 

RYAN REMIORZ/PC

Un produit qui «ne fonctionne pas (et) ne peut pas fonctionner selon nos connaissances scientifiques».

  • Morgan Lowrie

  • La Presse Canadienne

Une organisation liée à l’Université McGill, dédiée à la communication scientifique et à la promotion de la pensée critique, s’attaque à un remède homéopathique populaire contre les symptômes de la grippe qu’elle qualifie de «remède de charlatan».

Dans un sondage mené le mois dernier auprès de 150 pharmacies montréalaises, le «McGill Office for Science and Society» conclut que les deux tiers de ces commerces tiennent en stock de l’Oscillococcinum. Un produit qui «ne fonctionne pas (et) ne peut pas fonctionner selon nos connaissances scientifiques», peut-on lire dans le texte publié sur le site de l’organisation.

Ce produit qui prétend réduire la durée des symptômes de la grippe coûtait 37,99 $, pour une boîte de 30 doses, dans une pharmacie Jean Coutu de Montréal mercredi.

L’Oscillococcinum est une pilule homéopathique fabriquée à partir du cœur et du foie d’un canard. Le produit est dilué jusqu’à ce qu’il ne reste aucune trace des organes, selon Jonathan Jarry, un communicateur scientifique qui a participé au sondage.

Titulaire d’une maîtrise en biologie moléculaire, M. Jarry dit avoir ciblé précisément l’Oscillococcinum, parce qu’il représente à son avis le cas le plus «flagrant» de produit homéopathique sur le marché. «Rien dans l’homéopathie n’a vraiment de sens ou de valeur scientifique, mais ce cas-ci, en raison de sa dilution si élevée, est particulièrement ridicule», a-t-il expliqué.

L’homéopathie, qui remonte à 1796, est fondée sur l’idée selon laquelle une maladie peut être soignée en ingérant une faible dose d’une substance qui déclenche les mêmes symptômes chez une personne en santé.
Contrairement à d’autres médicaments à base de plantes ou d’autres remèdes alternatifs, les défenseurs de l’homéopathie croient que plus un produit est dilué, plus il est puissant. Un principe qui «viole les lois fondamentales de la physique, de la biologie et de la chimie»,
dénonce Jonathan Jarry.

M. Jarry évoque des études menées à l’étranger, notamment une revue de littérature scientifique sur l’homéopathie publiée en 2015 par le Conseil australien de la santé et de la recherche médicale, qui concluait qu’«il n’existe aucun problème de santé pour lequel on retrouve une preuve fiable de l’efficacité de l’homéopathie».

Boiron Canada se défend

Malgré tout, Boiron Canada, le fabricant d’Oscillococcinum, prétend que des médecins, des pharmaciens et des patients recommandent et utilisent ce produit depuis des décennies, car il fonctionne.

L’entreprise a fourni des liens vers deux essais cliniques menés en 1989 et en 1998, qui ont démontré que les patients à qui le produit a été administré ont récupéré plus vite que ceux qui ont ingéré un placebo.

«Nous soutenons pleinement la décision (des pharmacies) de respecter le droit fondamental de chaque Canadien de choisir les produits qui répondent le mieux à leurs besoins personnels de santé, et nous continuerons à proposer des options fiables avec nos remèdes homéopathiques», a déclaré le fabricant dans un communiqué.

Jonathan Jarry prévient que les produits homéopathiques coûtent cher et qu’ils pourraient pousser des consommateurs à retarder pour de mauvaises raisons leur quête d’un véritable traitement médical. Il se demande pourquoi ces produits sont vendus par des pharmaciens québécois, dont le code de déontologie les oblige à protéger le public en leur offrant un traitement efficace.

 

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Ces bactéries vous protègent de la grippe


Je suis encore enrhumée, une fois en début décembre par une de mes petites filles et présentement par sa petite soeur, et ma fille, rien… Elle n’est jamais malade. C’est injuste !. Il semble que certaines personnes possèdent un groupe de bactéries spécifiques, et seraient donc moins susceptibles d’être contaminées par la grippe. Serait-ce une piste à suivre …
Nuage

 

Ces bactéries vous protègent de la grippe

 

Nathalie Mayer
Journaliste

La grippe reste une cause majeure de mortalité dans le monde. Et l’efficacité des campagnes de vaccination n’est pas optimale. Alors, des chercheurs envisagent d’autres moyens de nous protéger en dopant le microbiote de nos voies respiratoires.

La grippe est contagieuse. Elle se propage rapidement d’une personne à l’autre par le biais des microgouttelettes contaminées que nous libérons dans l’air lorsque nous toussons ou que nous éternuons ou bien encore, par le biais de notre salive lorsque nous nous embrassons. Le virus se propage d’autant mieux qu’il a la fâcheuse tendance à rester actif plusieurs heures sur les surfaces inertes.

Pourtant, certains semblent presque naturellement immunisés. Des chercheurs de l’université du Michigan (États-Unis) pensent avoir compris pourquoi. Leur étude lie des bactéries présentes dans notre nez et notre gorge à notre sensibilité au virus de la grippe. En comparant la composition bactérienne d’échantillons recueillis sur des personnes sorties indemnes de contacts étroits avec des malades et celle de personnes atteintes de la grippe, ils ont pu identifier cinq groupes de bactéries qui pourraient s’avérer intéressants en la matière.

Elles sont nombreuses, les bactéries qui vivent dans notre nez et dans notre gorge. Selon des chercheurs de l’université du Michigan (États-Unis), elles influenceraient notre sensibilité au virus de la grippe. © Gerhard Seybert, Fotolia

Elles sont nombreuses, les bactéries qui vivent dans notre nez et dans notre gorge. Selon des chercheurs de l’université du Michigan (États-Unis), elles influenceraient notre sensibilité au virus de la grippe. © Gerhard Seybert, Fotolia

Doper son microbiote pour éviter la grippe ?

« Si vous portez certaines communautés de bactéries, vous présentez moins de risque de contracter la grippe », déclare Betsy Foxman, épidémiologiste à l’université du Michigan.

Une découverte porteuse d’espoir. Serait-il possible de doper le microbiote d’une personne afin de la rendre plus résistante aux attaques du virus ?

« Nos travaux ne permettent pas de conclure. La route s’annonce longue et nous n’en sommes qu’au début », reconnaît-elle.

Des études similaires sur des populations différentes, un suivi poussé des infections bactériennes secondaires ? Ou des essais fonctionnels bactériens ? Ce sont quelques-unes des idées de l’épidémiologiste pour explorer plus avant le sujet.

https://www.futura-sciences.com/