Le Saviez-Vous ► Soir et matin, admirez l’ombre de la Terre et la ceinture de Vénus


Peut-être vous avez déjà vu l’ombre de la Terre sans le savoir. Il est possible en effet de voir l’ombre de notre planète juste avant le lever ou le coucher du soleil sur le côté opposé de l’astre.
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Soir et matin, admirez l’ombre de la Terre et la ceinture de Vénus

 

L’ombre de notre planète est cette bande sombre surmontée de rose que l’on peut admirer soir et matin à l’opposé du point où le Soleil se couche ou se lève. Elle est facile à voir à l’œil nu, mais son contraste apparent est d’autant plus fort que l’atmosphère est limpide.

© Guillaume Cannat

Chaque soir après le coucher du Soleil et chaque matin avant son lever, l’ombre de notre planète est visible à l’œil nu pendant quelques minutes, en ville comme en pleine nature.

Toute forme éclairée par le Soleil projette une ombre à l’opposé de celui-ci. Notre planète ne déroge pas à cette règle et, soir et matin, elle projette son ombre sur le seul écran suffisamment vaste pour l’afficher : son atmosphère.

Le soir, lorsque le ciel est limpide, il suffit de regarder vers l’est, à l’opposé de l’endroit où le Soleil vient de se coucher, pour voir l’ombre terrestre ; le matin, c’est face à l’ouest qu’il faut se tourner pour commencer à la distinguer, une demi-heure environ avant le lever du Soleil. L’ombre terrestre a l’aspect d’une longue bande s’étendant sur près de 180 degrés à l’horizon et centrée sur le point antisolaire. Elle peut atteindre une vingtaine de degrés de hauteur et ses extrémités sont effilées. Bien plus sombre que le ciel qui la domine – elle est d’une teinte bleu ardoise –, l’ombre de notre planète est surmontée d’une lueur rose appelée « ceinture de Vénus » ou « arche anticrépusculaire » par opposition à l’arche crépusculaire présente au-dessus de l’horizon sous lequel se situe le Soleil. Cette lueur rosée, diffusée par la haute atmosphère, provient de la lumière du Soleil couché ou pas encore levé qui éclaire les couches gazeuses situées très loin au-dessus de nous.


Ce schéma n’est bien évidemment pas à l’échelle, mais il montre comment l’ombre de la Terre est projetée sur l’atmosphère après le passage du Soleil sous l’horizon. D’une teinte bleu ardoise, l’ombre de la Terre est surmontée d’une lueur rose appelée « ceinture de Vénus » ou « arche anticrépusculaire » par opposition à l’arche crépusculaire présente au-dessus de l’horizon sous lequel se situe le Soleil.
 

Depuis un site offrant un horizon lointain, la forme apparente arrondie de l’ombre terrestre est parfaitement visible à l’œil nu. Ce panorama a été réalisé en août 2016 au Météosite du mont Aigoual (parc national des Cévennes), lors de l’Estival de l’Aigoual, une manifestation qui permet de découvrir ce site exceptionnel sous toutes ses facettes : météo, botanique, histoire et astronomie. L’édition 2017 de l’Estival de l’Aigoual se déroulera le week-end prochain, les 5 et 6 août. Téléchargez le programme (pdf).
© Guillaume Cannat

 

http://autourduciel.blog.lemonde.fr

106 rennes tués en Norvège


106 rennes  tuées par des trains de marchandises en 3 jours, c’est beaucoup et en 12 mois 250 bêtes qu’on perdu les propriétaires des troupeaux. Espérons qu’en diminuant la vitesse des trains, cela sera suffisant
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106 rennes tués en Norvège

 

John Erling UtsiJohn Erling Utsi / The Associated Press

Par Mark Lewis

The Associated Press

 

STAVANGER, Norvège — Plus de 100 rennes ont été tués au cours des trois derniers jours par des trains de marchandises en Norvège, a indiqué un éleveur local.

Torstein Appfjell a précisé que la pire tragédie est survenue samedi alors que 65 bêtes ont été fauchées.

Il a déclaré à l’Associated Press qu’un si grand nombre de morts était «tout à fait tragique et sans précédent». En tout, ce sont 106 rennes qui ont été tués depuis jeudi.

M. Appfjell représente quatre familles d’éleveurs de sa région. Leurs troupeaux comptent en tout environ 2000 rennes. Au cours de la pire période de 12 mois, 250 animaux avaient été tués par des trains.

Un journal local a indiqué que la compagnie ferroviaire de la région, Bane Nor, avait réduit la vitesse de ses trains dans le secteur.

http://journalmetro.com

Une femme récolte plus de 300 000$ pour un sans-abri qui lui a remis son dernier 20$


Quand on dit qu’une rencontre peut changer le cours d’une vie, en voilà bien un bel exemple. Un sans-abri inquiet pour la sécurité d’une inconnue en panne d’essence a pris sont dernier 20 $ et parti lui chercher de l’essence. Cette panne d’essence sur le moment est un point très négatif et s’est tourner en un évènement des plus positif
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Une femme récolte plus de 300 000$ pour un sans-abri qui lui a remis son dernier 20$

 

GOFUNDME

«Croyez vraiment que tout ce que Johnny a réellement besoin c’est d’une petite chance.»

 

Après que sa voiture ait manqué d’essence sur une sombre autoroute du New Jersey le mois dernier, Kate McClure s’est stationnée sur l’accotement et a essayé de marcher jusqu’à la station-service la plus près à pied. Mais un sans-abri ne l’a pas laissé aller loin, lui disant de se rasseoir dans son auto et de barrer les portes, y allant à sa place.

McClure a affirmé que l’homme, Johnny, a dépensé son dernier 20$ sur une canisse d’essence pour elle. Maintenant, elle essaie de l’aider à se remettre sur ses pieds.

Kate McClure a raconté que Johnny l’a aidée lorsqu’elle en avait besoin.

Malgré qu’elle n’avait pas d’argent pour le repayer à ce moment-là, McClure a raconté au Philadelphia Inquirer qu’elle et son copain sont revenus à l’endroit de Johnny sur le bord de la route le lendemain pour lui remettre son argent. Au cours des semaines suivantes, elle a continué de s’arrêter pour discuter avec Johnny et lui a donné quelques dollars. Finalement, elle a décidé de créer une page GoFundMe plutôt ce mois-ci.

«J’aimerais faire plus pour cet homme altruiste, qui a dérangé ses habitudes pour m’aider ce jour-là», McClure a écrit sur la page. «Il est tellement un bon gars, et lui parler chaque fois que je le vois me donne envie de l’aider encore plus.»

À ce jour, la campagne de financement a amassé au-delà de 355 000$ – dépassement de beaucoup l’objectif de 10 000$. La plupart des donateurs ont versé 10$ ou 20$.

McClure avait initialement l’intention d’utiliser les fonds pour que Johnny ait son propre appartement avec les fournitures de base et assez d’argent pour qu’il puisse survivre quelques mois pendant qu’il cherche un emploi.

«Il est très intéressé à trouver du boulot, et je crois qu’avec un appartement où il sera en mesure de se laver chaque soir et de bien dormir, sa vie pourra retourner à la normale», a-t-elle écrit.

«Croyez vraiment que tout ce que Johnny a réellement besoin c’est d’une petite chance. Avec votre aide, j’espère être celle qui va lui donner.»

Avant de devenir sans-abri, McClure a soutenu que Johnny a servi pour la Marine et a travaillé comme pompier et ambulancier. Elle a partagé des photos de lui provenant d’une vieille page Facebook.

GOFUNDME/FACEBOOKJohnny est un vétéran de la marine.

Alors que l’appui continuait d’entrer, McClure a brièvement suspendu la campagne plus tôt cette semaine à la requête de Johnny, qui ne voulait pas prendre avantage de la bonté d’étrangers. Elle l’a repartie, par contre, dû à la demande populaire.

Face à un énorme surplus de fonds, McClure a affirmé que Johnny a «plusieurs idées d’où cet argent pourrait aller».

«Il est conscient de l’intérêt du monde entier dans cette histoire au cours des derniers jours», a-t-elle écrit. «Ce sera sa décision à lui seul à quels organismes ou intérêts privés il décidera d’aider!!»

Les dons peuvent être fair sur GoFundMe.

Ce texte initialement publié sur le HuffPost États-Unis a été traduit de l’anglais.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Grande barrière: des chercheurs réussissent à transplanter du corail


On sait que les coraux ont la vie difficile à cause des menaces des changements climatiques, aux activités de l’être humain et d’espèces invasives. Des chercheurs ont réussi une nouvelle méthode qui semble très prometteuse pour transplanter des nouveaux coraux
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Grande barrière: des chercheurs réussissent à transplanter du corail

 

Vue des airs de la Grande barrière de... (PHOTO ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE)

Vue des airs de la Grande barrière de corail australienne.

PHOTO ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

 

Agence France-Presse
SYDNEY

Des scientifiques ont réussi à élever du corail de la Grande barrière de corail en Australie et à le transplanter dans une autre zone de ce joyau du patrimoine mondial, un projet qui leur donne l’espoir de restaurer les écosystèmes endommagés à travers le monde.

Les chercheurs de l’Université australienne Southern Cross, qui ont rendu publique leur étude dimanche, ont collecté fin 2016 de grandes quantité d’ovules et de sperme de coraux à Heron Island, au large de la côte orientale.

Ils ont produit des quantités massives de larves qu’ils ont ensuite transplantées dans des zones endommagées de la Grande barrière, qui est menacée par le réchauffement climatique.

Huit mois plus tard, les scientifiques ont constaté que le corail juvénile avait survécu et grandi.

« La réussite de cette nouvelle recherche ne s’applique pas seulement à la Grande barrière de corail, elle a potentiellement une pertinence internationale », a déclaré Peter Harrison, directeur des recherches.

« Elle montre qu’on peut restaurer et réparer des populations coralliennes endommagées, dans des endroits où la production naturelle de larves a été compromise ».

« Jardinage corallien »

Cette technique est différente de la méthode utilisée actuellement dite du « jardinage corallien » qui consiste à casser des branches de corail sain pour les réimplanter sur des récifs, dans l’espoir qu’elles repousseront, ou de l’élevage de corail dans des pépinières, souligne M. Harrison.

La méthode avait été testée auparavant avec succès aux Philippines sur un récif fortement endommagé par la pêche à la dynamite.

Le chercheur s’est dit optimiste quant à la possibilité qu’elle puisse être utilisée à grande échelle.

« Les résultats sont très prometteurs. Nos travaux montrent que l’apport de fortes densités de larves permet l’obtention de davantage de coraux ».

Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1981, la Grande barrière s’étend sur environ 345 000 km2 le long de la côte australienne et constitue le plus vaste ensemble corallien du monde avec 3000 « systèmes » récifaux et des centaines d’îles tropicales.

Mais elle est menacée par la récurrence de graves épisodes de blanchissement de ses coraux provoqués par le réchauffement climatique, par les activités industrielles ou agricoles ou encore par l’acanthaster pourpre, une étoile de mer invasive.

http://www.lapresse.ca/

Intimidation: elle publie une lettre sur le suicide de son frère pour faire changer les choses


Je ne sais pas comment de jeunes se sont suicidés à cause de l’intimidation, mais même trop par les adultes ? Est-ce que les jeunes ne sont pas pris au sérieux quand ils se plaignent ? Si au lieu de voir des adultes parler d’intimidation, que ce soient les jeunes eux-mêmes qui en parle … Ceux qui ont été victimes, ou ceux qui ont perdu un proche qui s’est suicidé, le message sera-il plus fort ?  La tolérance zéro est bien loin d’être atteinte.
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Intimidation: elle publie une lettre sur le suicide de son frère pour faire changer les choses

 

FACEBOOK/SIMON DUFOUR

Simon Dufour

Simon s’est jeté sous un train de banlieue, à Saint-Bruno, jeudi.

 

La soeur d’un jeune de 15 ans qui s’est suicidé jeudi a pris d’assaut les réseaux sociaux afin que le sacrifice de son frère ne se soit pas fait en vain. Karine Dufour souhaite que la population s’éveille aux problèmes d’intimidation et que des gestes soient posés pour éviter le pire.

Son frère, Simon Dufour, a été heurté par un train de banlieue sur la ligne Mont-Saint-Hilaire – Montréal, jeudi vers 6h15, à Saint-Bruno. Mme Dufour blâme l’intimidation que le jeune subissait à l’école qui l’a poussé à poser le geste ultime.

Voici sa lettre:

Êtes-vous dans une situation de crise? Besoin d’aide? Si vous êtes au Canada, trouvez des références web et des lignes téléphoniques ouvertes 24h par jour dans votre province en cliquant sur ce lien.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Inde: des victimes d’attaques à l’acide vedettes d’un défilé haute couture


Je lève mon chapeau à ces femmes qui ont subi des attaques à l’acide par leur mari, ou un proche de la famille ont défilé sans cacher leurs cicatrices au visage. Avec des grands designers de mode, elles ont pu montrer la réalité injuste et irréparable qu’on fait des hommes sur elles. Cela prend beaucoup de courage et de détermination pour prendre leur vie en main
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Inde: des victimes d’attaques à l’acide vedettes d’un défilé haute couture

Reshma Qureshi est l'une des participantes à ce... (PHOTO DOMINIQUE FAGET, AFP)

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Reshma Qureshi est l’une des participantes à ce défilé réservé aux survivantes du fléau des attaques à l’acide en Inde.

PHOTO DOMINIQUE FAGET, AFP

 

Agence France-Presse
NEW DELHI

Neuf femmes défigurées par de l’acide ont défilé samedi soir lors du premier événement de haute couture réservé aux survivantes du fléau que représente ce type d’agressions en Inde.

Ces femmes, presque toutes victimes de leurs maris ou d’un parent proche, ont défilé dans des robes réalisées par les meilleurs designers indiens, comme Rohit Bal, Ranna Gill et Archana Kochhar. Aucune n’a couvert son visage.

«J’étais très nerveuse», a déclaré Meena Khatoon après son aventure sur le podium.

Mais cette mère d’un jeune fils, originaire de New Delhi, qui a été attaquée par son ex-mari, a insisté sur le fait qu’elle avait quelque chose à prouver.

«Les gens détournaient souvent le regard quand je sortais dans la rue. Ils changeaient de direction quand ils me voyaient. Je devais faire face à beaucoup de problèmes», a-t-elle reconnu à l’AFP.

«Mais un jour je me suis dit, si c’est comme ça que tu vois les choses, ainsi soit-il. Je dois construire ma vie, je veux que mon fils fasse des études et je dois le soutenir». Meena Khatoon dirige maintenant sa propre petite entreprise de réparation de téléphones portables.

Elle a été aidée par Make Love Not Scars, qui organisait le défilé samedi. L’ONG aide les survivantes à reconstruire leur vie et, dans de nombreux cas, leur visage.

Des milliers de cas

L’ONG a notamment aidé Reshma Bano Qureshi, 20 ans, qui est apparue l’année dernière à la fashion week de New York et qui est en train d’écrire un livre.

La jeune femme, agressée il y a trois ans par son beau-frère, qui pensait jeter de l’acide sur sa femme, craignait également de quitter sa maison pour affronter les regards.

«J’avais peur que ça se reproduise. J’étais mal à l’aise avec la réaction des gens dans la rue».

«Les gens diraient « »qu’est-ce qu’il t’est arrivé? », « personne ne t’épousera » ou « avec un visage déformé tu n’es pas belle », mais je suis fière de moi et j’ai confiance en ce que je suis. Je veux que les gens sachent que le visage n’est pas ce qui te rend beau, c’est ton coeur».

Des centaines d’attaques à l’acide sont signalées chaque année en Inde, mais Tania Singh, vice-présidente de Make Love Not Scars, croit qu’il s’agit plutôt de milliers d’attaques.

Selon elle, les gouvernements locaux ne rapportent pas tous les cas. De plus, certaines femmes meurent avant qu’une enquête criminelle ne soit lancée et certaines choisissent de rester avec des familles violentes.

«Nous avons eu un cas où une femme a été attaquée trois fois par son mari, mais continue à vivre avec lui».

L’hôtel Lalit, où le défilé de mode se tenait, a fourni une chambre à une femme attaquée il y a deux semaines et qui attend de l’aide.

Pour Tania Singh, le défilé était un très bon moyen pour que les survivantes reprennent confiance en elles.

Au début, beaucoup de femmes refusent d’enlever leur voile quand elles vont à Make Love Not Scars.

«Elles disent «nous ne pouvons pas le faire, nous sommes vraiment laides» et nous leur disons que ce n’est pas vrai, vous n’êtes pas laides, c’est la société qui est laide.»

Le défilé de mode est «l’occasion de réaliser qu’elles méritent la reconnaissance, l’amour et leur place dans la société. Maintenant, elles peuvent retourner dans la rue et dire au monde qu’elles n’ont pas à cacher leur visage et leurs cicatrices. C’est au monde de changer sa façon de penser.

http://www.lapresse.ca/