Après la ménopause, la marche active protège le coeur


La marche est le meilleur exercice surtout pour les moins sportifs, cela est d’autant plus vrai pour les femmes après la ménopause. Une bonne marche modérée à rapide peut prévenir des infarctus du myocarde
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Après la ménopause, la marche active protège le coeur

 

Aleksandra Suzi/shutterstock.com

Chez les femmes en post-ménopause, la marche régulière diminue le risque d’infarctus du myocarde. Des bénéfices rapportés à partir de 2 à 3 sorties de 40 minutes minimum par semaine.

Des scientifiques américains ont extrait de la Women’s Health Initiative* les données de 89 000 femmes. Toutes étaient âgées de 50 à 79 ans. Au départ de l’étude, chacune avait un bon potentiel de marche et n’avait jamais souffert d’infarctus du myocarde. Ni de maladies coronariennes, artérielles ou de cancers. Les habitudes de marche (fréquence, durée, intensité) ont été relevées par questionnaires.

Un risque d’infarctus du myocarde diminué de 25%

Résultats,

« marcher au moins deux fois par semaine diminue le risque d’infarctus du myocarde de 25%. Dès lors que la séance dépassait les 40 minutes, cette donnée était comprise entre 21% et 25%. Et de 26% à 38% chez les femmes qui marchaient à une allure modérée/élevée comparée à celles dont le pas était plus décontracté. »

L’infarctus du myocarde « se définit comme la nécrose d’une partie plus ou moins grande du muscle cardiaque, lorsque cette zone n’est plus irriguée par les artères coronaires lui apportant normalement l’oxygène véhiculé par le sang », détaille la Fédération Française de Cardiologie.

« L’artère coronaire correspondante peut être obstruée par un caillot ou thrombus (thrombose), rétrécie par des plaques d’athérome (athérosclérose) ou momentanément fermée par un spasme (contraction spontanée d’une artère de durée variable), la route du sang étant ainsi coupée. »

Parmi les multiples facteurs de risque associés à l’infarctus du myocarde (surpoids, sédentarité, hypercholestérolémie….), on trouve l’âge. Ainsi, chez les femmes de 75 à 84 ans, le risque d’infarctus du myocarde est multiplié par 3 par rapport aux femmes âgées de 65 à 74 ans.

*large étude menée auprès de 161 808 femmes entre 1991 et 2005, axée sur les maladies cardiovasculaires, le cancer du sein, le cancer colorectal, les fractures liés à l’ostéoporose après la ménopause

  • Source : American College of Cardiology’s 67th Annual Scientific Session, 1er mars 2018
  • Ecrit par : Laura Bourgault – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

https://destinationsante.com

Le secret pour vivre vieux ? Avoir un chien !


Avoir un chien aiderait le maitre à se tenir en forme, surtout certaines races de chien qui sont beaucoup plus actifs. Pour ma part, être grand-maman à temps plein et marcher pour aller m’occuper de mes petites filles, est aussi bien
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Le secret pour vivre vieux ? Avoir un chien !

 

chien activité physique

Une étude suédoise de grande ampleur vient d’être menée sur 3.4 millions de personnes âgées de 40 à 80 ans ayant un chien. Le résultat est sans appel : le fait d’avoir un chien réduirait le risque de mort prématurée.

Publiée dans la revue Nature Scientific Reports, l’étude scientifique démontre que les personnes célibataires vivant seules avec un chien ont 33% de chance en moins de mourir prématurément, et 11% de chance en moins de faire un infarctus du myocarde, par rapport aux personnes vivant seules.

D’après les scientifiques, certaines races seraient même plus bénéfiques que d’autres sur la santé : les Terrier, Retriever et Beagle !

Les propriétaires de chiens auraient une meilleure hygiène de vie

Cependant, une incertitude subsiste : pour les chercheurs, rien ne permet d’affirmer que ce sont les chiens eux-mêmes qui influent sur l’espérance de vie. Ils suggèrent en revanche que c’est le niveau d’activité physique – plus élevé chez les propriétaires de chiens – qui en serait responsable. Les Terrier, Retriever et Beagle étant des chiens actifs, il paraît donc assez logique qu’ils permettent à leurs propriétaires de se maintenir en forme en raison du temps de promenade qu’ils doivent leur consacrer.

Mais d’autres facteurs peuvent entrer en jeu :

« une amélioration générale du bien-être et des contacts sociaux, ou encore l’effet des chiens sur le microbiote bactérien de leur propriétaire », soumettent les scientifiques.

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Froid glacial ou canicule : lequel est le plus dangereux ?


Une étude France prouve que le froid de l’hiver possède à son actif plus de froid que la canicule. Alors, j’imagine qu’au Québec, le froid doit faire autant de décès, si ce n’est pas plus. Au Québec, des intervenants font le tour des rues en cas de froid glacial pour aider les sans-abris à trouver un refuge. À part cela les écoles peuvent être fermer s’il fait trop froid (ou tempête) contrairement aux grandes chaleurs.
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Froid glacial ou canicule : lequel est le plus dangereux ?

 

    La mortalité liée aux excès de chaleur a tendance à nous alerter plus souvent que celle liée aux épisodes de grand froid.

    La chaleur caniculaire tue. De nombreuses personnes âgées en payent les frais chaque été. Pourtant, ces températures excessives sont-elles plus ou moins dangereuses que celles du froid hivernal ? D’après les chiffres cités par Le Figaro, les maladies provoquées par la baisse du thermomètre, comme l’infarctus du myocarde, les accidents vasculaires cérébraux, la grippe, ou encore les pneumonies, entraînent une hausse des décès de 9%  chaque année, de décembre à mars.

    « Selon une étude évaluant la mortalité saisonnière sur trente ans, menée par Daniel Rousseau, du Conseil supérieur de la météorologie, en 2006, l’impact du froid hivernal serait huit fois plus meurtrier que les épisodes caniculaires », précise le quotidien.

    En cause, le nombre d’épisodes de froid glacial, beaucoup plus élevé que les canicules, et le fait qu’une température en dessous de 15° suffise pour tuer.

    Des bons gestes de protection

    La surmortalité de la saison froide serait probablement liée à la grippe et aux infections, mais les experts ont du mal à identifier les raisons exactes. Car il n’est pas facile d’analyser les données concernant la mortalité liée au froid et celle liées aux épidémies pendant les vagues de froid. Les hypothermies, qui touchent principalement les sans-abris, sont responsables d’1% des décès provoqués par le froid.

    Le danger réel concerne l’aggravation des maladies déjà existantes. Chez les personnes fragiles, le froid peut donc augmenter les risques de crise cardiaque, d’AVC ou de maladie respiratoire. Ces données sont confirmées par un rapport de Santé publique France. L’institution conseille d’adopter des gestes simples pour éviter les risques tout en prêtant une attention particulière aux enfants et aux personnes âgées :

  • limiter les efforts physiques ;

  • éviter la consommation d’alcool ;

  • ne pas surchauffer son logement ;

  • se couvrir convenablement, surtout au niveau des extrémités ;

  • se couvrir le nez et la bouche pour respirer moins d’air froid ;

  • opter pour des bonnes chaussures pour éviter les chutes ;

  • si vous remarquez une personne sans abri ou en difficulté dans la rue, appelez le 115.(911 au Canada)

http://www.santemagazine.fr/

Crise cardiaque : peut-on vraiment mourir de peur ?


Mourir de peur, il semble que cela soit possible, mais d’autres causes comme des malformations cardiaques rares, le syndrome du takotsubo mêler à des émotions fortes puissent aboutir à une mort
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Crise cardiaque : peut-on vraiment mourir de peur ?

 

Une émotion violente peut contribuer au déclenchement de certains troubles du rythme cardiaque graves voire mortels.

Une émotion violente peut contribuer au déclenchement de certains troubles du rythme cardiaque graves voire mortels. © BERTRAND GUAY / AFP

Par Lise Loumé

Aux États-Unis, une adolescente est décédée d’un infarctus du myocarde en visitant une maison hantée. Peut-elle être morte de peur ?

 

Réponse d’un cardiologue.

 

CRISE. Une américaine de 16 ans est décédée il y a quelques jours d’une crise cardiaque alors qu’elle visitait une maison de l’horreur dans un parc d’attraction de l’Ohio aux États-Unis, a révélé le Daily Mail.

L’adolescente n’était pas en parfaite santé : elle vivait avec un poumon en moins et avait des problèmes respiratoires depuis sa naissance. De plus, lors de l’autopsie, les médecins légistes ont découvert qu’elle souffrait d’une malformation cardiaque appelée « hernie diaphragmatique ».

« Son cœur avait quadruplé de volume », selon les experts médicaux.

HERNIE. La hernie diaphragmatique se définit par l’absence de développement de tout ou partie du diaphragme entrainant la compression des poumons. Il s’agit d’une malformation relativement rare, avec une prévalence de 1 à 5/10.000 naissances, indique le site Orphanet, mis en place par le gouvernement français sur les maladies rares.

Une émotion violente peut contribuer au déclenchement de certains troubles du rythme cardiaque graves voire mortels

Malgré une mort déclarée naturelle après autopsie, une question subsiste : cette adolescente est-elle décédée à cause de son anomalie au cœur ou est elle en quelque sorte morte de peur ?

« Il n’y a aucun moyen de le savoir », a répondu l’enquêteur Doyle Burke aux médias américains.

Cette incertitude de la police américaine nous apprend au moins une chose : il est bien possible de mourir de peur.

« C’est exact, car une émotion violente peut contribuer au déclenchement de certains troubles du rythme cardiaque graves voire mortels », confirme le Pr Philippe Gabriel Steg, cardiologue de l’hôpital Bichat de Paris.

Mais cela ne se traduit pas souvent par un infarctus du myocarde (ndlr : crise cardiaque), mais directement par des troubles du rythme cardiaque. »

INFARCTUS. L’infarctus du myocarde est déclenché par l’obstruction d’une artère qui alimente le cœur en sang et donc en oxygène. Privées d’oxygène, les cellules musculaires du cœur meurent rapidement sur une zone plus ou moins étendue. Cela entraîne des problèmes de contraction du muscle cardiaque. La seule solution est de déboucher l’artère le plus rapidement possible après le début des symptômes. Cette « reperfusion » rapide diminue la mortalité et les complications associées à l’infarctus du myocarde. Source : INSERM

SYNDROME.

« Par ailleurs, ajoute le Pr Philippe Gabriel Steg, il existe aussi le syndrome du takotsubo, décrit par des médecins japonais, où une émotion violente entraîne une anomalie parfois majeure de la contraction cardiaque, et il a été décrit des morts liées à ce syndrome. »

Ce syndrome a été initialement décrit dans la population japonaise, mais il a récemment été rapporté en Europe et aux Etats-Unis, indique le site Orphanet. Il survient le plus souvent après la ménopause chez des femmes âgées de 55 à 75 ans, avec une incidence estimée à 1/36 000 dans la population générale.

« Il a la caractéristique d’être intégralement réversible et, si le sujet survit à la période aigüe, il peut récupérer intégralement toutes ses fonctions », précise le cardiologue.

https://www.sciencesetavenir.fr/

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